Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Sujet: J & P. ▬ I don't know if I can Dim 27 Aoû 2017 - 11:16
I don't know if I can
Jeremy & Pippa
A la fin, nous nous souviendrons non pas des mots de nos ennemis, mais des silences de nos amis. C'est une bonne chose d'avoir peur, ça prouve au moins qu'on a encore quelque chose à perdre.
Assise au café, sa tasse devant elle, livre à la main Pippa semblait métamorphosée. Elle avait l'air calme paisible, elle ne fumait pas 100 clopes à la minute, elle n'avait pas les cheveux en bataille avec 4 crayons coincés dedans. Non, elle était belle, bien coiffée, elle avait presque l'air d'une autre personne. Elle était une autre personne. Depuis plus de neuf mois, elle avait travaillé à être quelqu'un d'autre. Finis la dépendance, finis le stress du boulot, finis la maniaque du contrôle.. Enfin, elle l'était moins, il restait toujours un part d'elle qui était perfectionniste de façon déraisonné. Cependant, elle avait fait attention de ne pas recroiser les personnes qui étaient, à son goût, mauvaise pour le bon fonctionnement de sa cure. Elle ne souhaitait pas, à peine arriver à Bowen, replonger dans les enfers de la drogue alors a part Concho et Perry, elle ne voyait pas grand monde. Elle aurait tout donné pour revoir Liam et Léo, mais, elle n'était pas certaine qu'ils accepteraient son retour comme celui du messie. Après tout, elle était partie sans un mot, sans explication et elle revenait comme si de rien était.. C'était dur à accepter, elle pouvait le comprendre. Alors, elle faisait les choses doucement, elle prenait le temps de mettre de l'ordre dans sa vie avant de venir foutre en l'air celles de ses amis avec son retour. Ils allaient à coup sûr lui poser des tas de questions auxquelles elle n'était pas certaine de vouloir répondre. Alors qu'elle s'apprêtait à quitter le bar, elle remarqua au loin la présence de son meilleur ami. Elle ne l'avait pas vu depuis des mois, c'était à peine s'ils s'étaient donnés des nouvelles. Elle avait peur de le voir, peur de ce qu'elle pourrait faire en sa présence. Malgré tout, elle savait qu'il ne lui fournirait plus rien, soucieux de sa santé et de la réussite de sa cure pourtant, elle avait cette hantise qui la consumait. Alors qu'elle s'apprêtait à filer en douce, la voix du brun arriva à ses oreilles comme une douce mélodie réconfortante.. Qu'est-ce qu'il lui avait manqué ! Elle se retourna, honteuse d'avoir voulu filer comme une voleuse et lui adressa un petit signe de la main « Hey Jé... Je ne t'avais pas vu. » Mensonge qu'il devait lire sur son visage, mais comment lui expliquer qu'elle avait peur de renouer contact avec lui. Peur de replonger à la première minute. Elle n'était pas prête pour traîner avec un dealer même si c'était son meilleur ami, même si elle le connaissait depuis plus de vingt ans. « Comment tu vas ? » Lui demanda-y-elle avant qu'il ne se mette à lui poser cent miles question, comme quand était elle rentrée, pourquoi ne l'avait-elle pas appelé, pourquoi avait-elle essayer de se sauver quand elle l'avait vu. Questions auxquelles, pour certaine, elle n'avait pas vraiment de réponse si ce n'était la peur. La peur nous poussait parfois à faire des choses irrationnelles, complètement folles, qu'on regrettait aussi rapidement qu'on les avait fait.
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Invité
Sujet: Re: J & P. ▬ I don't know if I can Mer 30 Aoû 2017 - 9:49
P. Bitch & J. Bastard sorry seems to be the hardest word.
C
e soir, je passais la soirée au Elm. J’y avais rejoins ma « bande ». Nous nous connaissions tous depuis l’enfance. On avait grandit dans le même quartier et dans la même merde. Ils pouvaient compter sur moi et je savais que je pouvais compter sur eux. Ils étaient peu nombreux ceux pour qui je pouvais en dire autant. Je passais une bonne soirée. Cela ne m’était pas arrivé depuis très longtemps. Mes yeux se posèrent sur une chevelure blonde bien connue. Pippa … Je fronce les sourcils quand je la vois s’en aller alors que je suis certain d’avoir vu son regard se posait sur moi. Je m’excuse auprès de mes potes et presse le pas pour la rejoindre. « Pippa ! » Lançais-je alors qu’elle était dos à moi. Elle se retourna et me fit face. Je lui souris, ravi de la voir même si je n’avais aucune idée qu’elle était de retour, qu’elle était sortie de désintox. Elle ne m’avait donnée aucunes nouvelles. Elle me salua d’un geste de la main. « Hey Jé... Je ne t'avais pas vu. » Je la regardais, et, par ce que je la connaissais par cœur, depuis des années, savoir qu’elle me ment me fait du mal même si je crois qu’avec tout ce qu’elle a vécue, je peux comprendre que je ne sois pas forcément la personne avec qui elle devrait passer son temps. « Comment tu vas ? » Me demande t-elle. Je la regardais, glissant ma main dans mes cheveux, éternelle signe de nervosité chez moi. « Je vais bien. Pas mal de chose nouvelle mais bon, je gère du mieux que je peux, tu sais bien. » J’esquissais un maigre sourire. Pippa était ma meilleure amie, mon double. Elle compte énormément pour moi. La voir passé, ses derniers, par des épreuves qu’on n’imagine pas me crevait le cœur même si je n’avais rien pu faire pour l’aider. J’avais même le sentiment d’être au cœur de tout ses problèmes et c’était quelque avec quoi j’avais du mal à vivre. Je ne savais du coup plus comment faire face à elle et cela me perturber véritablement. Depuis plus de vingt ans, Pippa était mon point d’ancrage, mon roc, la seule à tempérer mon bouillonnant caractère. « Et toi ? Tu as l’air en forme en tous cas Pip’ … » Lui dis-je essayant de capter son regard qui avait toujours parler pour elle. « Je … Tu es sortie quand ? Pourquoi ne m’a tu pas appeler ? J’aurais pu venir te chercher ou je sais pas … » Dis-je avant de secouer la tête. Je m’approchais d’elle, désireux de retrouver ma meilleure amie, d’être là pour elle, comme elle était là pour moi depuis tant d’années. « Tu m’a manquée tu sais ? Enormément. »