Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
C’était insoutenable. Cette absence. C’était insoutenable. Mes crises ne faisaient qu’empirer. D’habitude, j’aurai eu ma mère à mes côtés pour me tenir l’épaule, me prendre dans ses bras comme elle l’avait fait après la disparition de Larà. Mais là, je les avais tous perdus. Tous. Il ne me restait plus personne. Et par moment, les médicaments suffisaient. Par moment, l’alcool aidait. Par moment, je prenais même de l’alcool. Mes cheveux roux coupés plus courts, ma silhouette devenue plus maigre, j’étais devenue méconnaissable. Des fois, j’avais juste envie de tout arrêter. De sauter dans le vide. De disparaitre. Je regarde tour à tour mes animaux, les yeux embués de larmes. Freja m’avait dit que si rien n’allait je pourrais toujours lui téléphoner. Freja. Je tiens ce maudit téléphone dans ma main. Je le tiens comme si ma vie en dépendait et puis, je le brise au mur. Je ne pouvais en parler à personne. Des fois, j’ai l’impression de voir Sally debout qui me fixe. J’ai l’impression de la voir qui me juge. Pourquoi ne suis-je pas avec elle ? Nous avions promis de mourir ensembles. Je ne comprends même pas comment je suis arrivée ici. Debout sur ce pont, fixant l’horizon. Mettre ma promesse à exécution. Il me suffisait juste de me laisser tomber.
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Sujet: Re: (reden) up in the air. Mer 30 Aoû - 9:34
La vie est cruelle, la vie est dure et tu es un des premiers a en témoigne, actuellement t’es en pleine réflexion et le sujet numéro un est un sujet que tu ne maîtrises pas, que tu ne connaissais pas il y a quelques jours, les sentiments au vis-à-vis d’une personne. Tu te balades, un peu partout, ici, là, tu tournes en rond dans Bowen, tu n’es pas loin d’un parc, le long d’une rivière, un cours d’eau assez profond qui se jette droit dans l’océan. Le pont que tu devais emprunter, tu croyais à une statue, tu croyais que ce n'était qu’une illusion, mais il y avait bel et bien une femme prête à se jeter au fond de l’eau, prête à mettre fin à ses jours. Ce n’est pas trop dans tes cordes, la psychologie, mais tu feras au mieux que tu peux pour la ramener saine et sauve chez elle. Tu y allais doucement t’approchant d’elle, tu sais au fond de toi que pour faire ce qu’elle désire il faut beaucoup de courage, il faut être au fond du trou, il faut que la vie dégoûte la personne. Tu prends ton portable, prévenant Freja que tu ne seras pas à l’heure ce soir, que tu as une chose important à régler dehors et que tu ne risques pas venir de si tôt, tu devais annuler ce rendez-vous te laissant un peu plus de temps de réflexion. Ne faites pas ça ! Pensez à votre famille, à vos amis. T’interpellais la jeune femme, son visage était apeuré, son visage souffrait, tu pouvais reconnaître la souffrance qu’elle contenait en elle depuis bien longtemps. Je suis le docteur Parker-Lane. Je ne veux que vous aider, mademoiselle. Tu tentais une approche, tendant ta main.
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Sujet: Re: (reden) up in the air. Mer 30 Aoû - 9:42
Je vais me suicider. Des phrases que l’on dit souvent comme pour prévenir les gens. Je n’avais envoyé qu’un sms. Un seul assez évasif à ma meilleure amie pour lui signaler que je n’en pouvais plus. Je ne pouvais plus vivre cette vie où j’avais tant perdu. Ma famille, Lorenzo, quasiment tout. J’avais bu outre mesure, sans doute un bad trip avec les médicaments qu’on m’avait prescrit contre la dépression. D’un naturel peureux, je n’aurai pas osé monter sur ce pont. Mon regard se t’attarda pas sur le bas mais plus devant. Un homme vint m’aborder. Je pus le sentir approcher. J’étais visible sur ce pont. Ne faites pas ça. « Pourquoi pas ? » De grosses larmes coulaient sur mes joues. Pas les fausses larmes qu’on avait lorsqu’on faisait un caprice. « C’est à ma famille que je pense, murmurai-je, ils sont tous morts. » Sous-entendu, je n’ai plus rien. Un docteur ? Vraiment ? Je m’en fous. J’inspire doucement et sans le regarder je me penche en avant, laissant le poids de mon corps le précipiter dans la chute.
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Sujet: Re: (reden) up in the air. Mer 30 Aoû - 9:53
Tu ne voulais pas voir ça, tu ne voulais pas que la vie se déroule ainsi. Ses larmes te touchaient, droit au cœur, tu pouvais la sentir au fond du trou, complètement dépiter. Penser à eux, ce n'est pas ce qu'il vou... Ta phrase n'a pas le temps d'aboutir, le temps que ta main attrape la sienne, tu sentais ses doigts glisser des tiens, son corps penchez en avant l'entraînais dans la chute. Tu criais, tu ne voulais pas assister à ça, prenais même ton courage à deux mains en la voyant tomber à une vitesse, tu sautais par-dessus le rempart, tu plonges à ses côté avec seul but de lui éviter la noyade. Tu nages, à contre courant, tu vois son corps s'éloigner de toi, tu le vois sombrer au fond, mais la rage en toi prenait le dessus, tu arrivais à lui passer devant, t'arrivais a t’accrocher à la première roche que tu voyais en attendant que son corps te passe devant. L'eau est froide, t'es habiller, tu viens de tout foutre en l'air pour une femme, tu te rends compte à quel point tu as changer, avant tu n'aurais pas fait ça, avant tu te serais contenter d'appeler les pompiers ou le médecin et t'en aller, ni-vu ni-connu. L'eau est froide, tu ne sens plus tes muscles, le froid prend possession de toi, mais tu ne pas ton but des yeux, tu voulais la sortir de l'eau, tu voulais lui sauvé la vie.
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Sujet: Re: (reden) up in the air. Mer 30 Aoû - 9:59
Je ne suis pas de ce genre de femmes qui crient au loup. Je ne laisse pas le temps à l’homme de me retenir bien qu’il me tienne la main. Je me penche en avant de murmurer quelque chose. « Freja, pardonne-moi. » Puis mon corps sombre. Je me sens tomber mais pas une seule fois, je n’ouvre les yeux. L’être humain est génétiquement programmé pour se battre pour sa survie. Mais on ne veut pas survivre, on se laisse tomber. Mon corps entre dans l’eau avec vivacité et la fraicheur de cette dernière me pique la peau. Totalement immergée, j’ouvre les yeux. Et je la vois. Elle est aussi belle que le dernier jour où je l’ai aperçu. Ses cheveux blonds rayonnent sous le soleil et elle me sourit. Je tends la main mais elle m’échappe. Le courant m’entraine et je me laisse faire à nouveau. Violemment ma tête heurte un rocher et je perds soudainement connaissance. Je sais qu’une mort par noyade est lente et douloureuse. Que j’aurai pu choisir le poison ou encore le train. Mais elle était morte dans les flammes, il semblait logique que je meurs dans l’eau. Car comme le ying et le yang nous n’avons toujours formées qu’une seule et même personne. Qu’une seule entité. Un tout.
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Sujet: Re: (reden) up in the air. Mer 30 Aoû - 10:10
Perturbé, c'est le seul mot qui peu te qualifié suite à sa déclaration, t'avais une bonne ouïe, en attendant que le corps de la jeune femme arrive à ta hauteur tu ne pouvais t'empêcher de penser à ce que tu as entendu, elle demandait qu'elle la pardonne et oui, tu as bien entendu, elle a prononcer le prénom de Freja, à moins que tu rêves, mais non tu en est certain même, tu te dis qu'il s'agit d'une autre en agrippant le corps de la jeune femme, la sortir de l'eau s'annonce compliquer avec le courant qui ne vous est pas favorable, le vent s'en mêle mais durant une légère pause tu lui apportais déjà quelques soin, déchirant ton t-shirt blanc que tu portais, humide, tu le déchirais à hauteur de ton torse afin de frotter ses blessures à la tête, tu pouvais déjà dire qu'elle sera mal au réveille, qu'elle aura des vomissements et qu'elle aura un mal de tête, tu ne sais pas si elle va se réveiller immédiatement, elle aura froid, tu n'as rien pour la réchauffer hors-mis la chaleur de ton corps qui n'est pas très élevé suite à ces quelques minutes dans l'eau. Une fois arriver au bord, tu sortais la jeune femme en première, lui faisant les premiers soins de réanimation et bouche-à-bouche afin de lui faire ressortir l'eau qu'elle a pu avaler. Les larmes te coulaient aux yeux, ce n'est pas dans ton habitude, mais ce sujet te touche, tu t'approchais de son oreille lui murmurant quelques mots. Je vous en supplie, réveillé-vous..
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Sujet: Re: (reden) up in the air. Mer 30 Aoû - 10:45
Je n’ai pas hésité. J’ai envoyé ce message à mon amie, la priant de me pardonner et je n’ai pas hésité. Plus rien ne me retient ici. Freja sera mieux sans moi. Elle trouvera une amie moins perturbée. Alfie trouvera l’amour car il le mérite. Et Noam… Noam sera sans doute mieux avec sa copine sans m’avoir dans les pattes. Ma vie est finie. Je l’ai su dès l’instant où je me suis retrouvée à identifier le corps de mes proches. Sally était quasi immaculée. Asphyxie. Pour moi, ma mort sera sans doute plus douloureuse. L’eau est froide mais mon cœur de glace y palie. Ma tête virevolte, se cogne violemment contre un rocher et j’en perds connaissance. On dit que lorsqu’on perd la vie, on voit cette dernière défiler devant nos yeux. Je peux nous voir avec Sally main dans la main en train de marcher sur une marelle. Je nous vois dans une cour d’école. Je me vois à Londres avec Freja pleurer sur son épaule à cause de Lachlan. Je me vois débarquer à Bowen et tomber amoureuse pour la première fois. Lorenzo. Je me demande ce qu’il deviendra. C’est une belle personne. Puis, le bout du tunnel s’éloigne et je sens une douleur dans ma poitrine. Je me sens suffoquer alors je me penche en avant pour recracher l’eau que j’ai avalé. « Oh non… » Mon corps retombe doucement en arrière et je me prostre. Comme une position fœtale. Et j’éclate en sanglots. Des sanglots bruyants, plein de douleur comme pour l’expier. J’ai fait croire depuis des mois que j’allais bien. Lors de cette croisière, au contact d’Alfie, d’Alek mais c’est faux. J’aspirai ardemment à la mort et comme toutes les personnes présentes dans ma vie : cette dernière ne voulait pas de moi.
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Sujet: Re: (reden) up in the air. Mer 30 Aoû - 11:13
Pauvre homme que t'es,s tu ne demandais pas ça et pourtant tu l'as fais, tu as sauvé cette jeune femme d'un sort terrible, de la mort, tu pleures, Eden, les larmes te coule, t'as froid mais tu restes dort pour elle, elle ouvrais légèrement les yeux pour s'évanouir à nouveau, tu la prenais, tu la portais il fallait que t'y arrivais, à la maison, au cabinet, bref un endroit possédant un véhicule afin de te rendre au plus vite à l’hôpital, selon toi ces jours ne sont plus en danger, tu as fais le nécessaire, tu l'as sauvée, t'en es fier, mais pas content pour autant, tu aurais préféré l'inviter au restaurant, aller prendre un verre au lieu de faire ça, tu marches et ça pendant de longues minutes, montant dans un taxi qui roulais jusqu'à chez toi afin de prendre une voiture, tu lui mettais un masque à oxygène sur le nez, prenais quelques vêtement de rechange pour quand vous serez à l'hôpital, tu roulais à une folle vitesse, une vitesse dangereuse. Une fois sur le parking, tu te stationnais et la sortais de la voiture, tu te présentais en tant que docteur Parker-Lane, les personnes te laissaient rentrée, tu la posais en salle d'observation, tu ne pouvais pas faire plus, tu essayais de rallumer ton portable afin de contacter Freja et la prévenir de ne pas t'attendre, tu allais passer ta soirée avec elle, tu sortais de la pièce, faisais les cent pas en attendant un résultat du docteur, ce docteur contre qui tu t'énerves après de nombreuses questions douteuse t’accusant de l'avoir poussée. Tu perds ton calme, t'es énervé, t’attrape le docteur par le col, le menaçant de le frappé, tes vêtements sont mouillé, l'eau goûte encore, t'as froid mais sen toi tu bouillonnes. Sache qu'elle s'en sort, sinon tu le regretteras. Disais-tu menaçant le docteur.
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Sujet: Re: (reden) up in the air. Mer 30 Aoû - 11:24
Je ne veux pas qu’on me sauve. Je ne veux pas vivre une vie sans elle. Beaucoup de filles ou de garçons disaient ça d’un chagrin d’amour. Mais mon chagrin était sans doute plus légitime qu’une vulgaire peine de cœur. Puisqu’on m’avait arrachée mon cœur. Lorsqu’on perd quelqu’un, lorsque j’ai perdu ma plus jeune sœur un peu plus tôt dans l’année, j’ai cru mourir. Mais les jumelles McPhelps se soutenaient toujours. Sally et Ruby. Identiques au niveau du physique et pourtant si différents. Je savais que je recommencerai. Que le geste du jeune homme serait vain. Ma vie n’était plus. Je n’étais plus qu’un tas de cendres et il n’y avait aucune braise en-dessous. Lorsque je reprends connaissance, des cris me font mal au crâne, la lumière m’assommerait presque. « Où… où suis-je ? Murmurai-je. » Un lourd fracas me fit papillonner des yeux tandis que ma respiration était sifflante. J’avais les membres ankylosés et la sensation d’un tamtam dans ma tête. « Arrêtez, dis-je d’une voix éraillée. » Je tentai de me redresser mais ma tête était trop lourde. Freja. Je lui avais envoyé un sms avant de partir. Et mon téléphone était resté à l’hotel. Il fallait que je la joigne au plus vite. Où elle allait croire le pire. « Eden, appelai-je, Eden s’il vous plait. » Je pose mon regard voilé sur le médecin. « Il ne m’a rien fait. J’ai sauté. » Ma voix mourrut dans ma gorge enflammé. « Eden, il faut que vous… je dois avoir un téléphone pour prévenir ma meilleure amie. Elle s’appelle… Fr… Fr… » Et je perdis de nouveau connaissance.
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Sujet: Re: (reden) up in the air. Mer 30 Aoû - 11:38
Tu bouillonnes, tu veux le frapper, ce connard de médecin incompétent, tandis qu'elle a un masque à oxygène histoire de l'aider, tu avais fait le plus gros boulot, tu ne voulais pas qu'il la touche plus que ça, les hôpitaux sont des endroits remplis de con et tu le sais assez bien, souvent l'incompétence règne. Tu lâchais le médecin après avoir entendu sa voix, une petite voix demandant ou elle était, tu courrais au chevet du lit, prenant sa main, que tu caressais doucement. Les larmes te montaient, elle prononçait ton prénom, ce qui te soulageait, les coups pris à la tête ne lui a pas fait perdre la mémoire, elle savait qui tu étais, elle te défendait après avoir entendu que le médecin t'accusais de tentative de meurtre, mais c'était déjà trop tard, la police était déjà en route, prête à venir t'embarquer pour violence et suspicion de tentative de meurtre sur la jeune femme. Te demandant ton portable, tu ne savais pas donner le tien, mais en tentant de prononcer un prénom, les deux courtes tentatives confirmaient ce qu'elle avait dis, avant de... De sauté.. Elle voulait une certaine Freja, tu ne sais pas combien de Freja vivent à Bowen, tu prenais le téléphone fix de la chambre en constituant le numéro de Freja, boîte vocale, elle devait sûrement essayer de sonner à quelqu'un ou sonnait déjà avec un ami et tu te trompes, tu lui disais que tu n'avais pas le temps, qu'elle devait faire vite, que tu crois que son ami, Ruby est à l’hôpital, mais que tu n connais pas la jeune femme. Tu rejoignais la jeune femme, tu allais sûrement être embarqué d'ici quelques minutes, au commissariat, ou pire.. En prison, mais tu tenais la main de la jeune femme. Ne me quittez pas, soyez forte. ta main serrait la sienne, tu tapotais sa joue, histoire de lui faire quelques chocs, tu pleures, t'es à bout, Eden.
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Sujet: Re: (reden) up in the air. Mer 30 Aoû - 12:01
J’oscillai entre la réalité et le rêve. Dans mon rêve, je la voyais. Je voyais ma sœur, accompagnée de mes parents et de Larà. Mon chagrin m’aveugle. J’ai assez joué de jeunes filles désespérées pour savoir lorsqu’on est aveuglé par le chagrin, la haine et l’injustice. Ce garçon aurait dû me laisser mourir. Il aurait dû me laisser partir. J’ai toujours vécu en décalage. J’ai toujours vécu un peu en retrait. A trainer dans les cimetières, me balader avec une ombrelle. Mercredi Addams dans toute sa splendeur. J’aurai aimé faire quelque chose de plus romantique pour ma mort. Porter un truc à ma sœur, une fleur et me laisser tomber. Le feu et la glace. Ma tête me faisait toujours horrible mal lorsque je repris pour une énième fois connaissance. On n’ait pas censé donner des médocs pour aller la douleur. Quelqu’un me tenait la main. « Freja ? Chuchotai-je comme une question. » Je tournai la tête pour voir le jeune homme. Et qu’il pleurait. Pourquoi pleurait-il ? Les émotions des hommes sont tellement compliquées. J’aimerai avoir assez de force pour sécher ses larmes mais je sais que je ne parviendrai pas à me lever ma main. « Pleurez pas. Je suis en vie. » Il m’avait sauvé la vie. Nous fûmes interrompus par un fracas du diable lorsque la police entra dans ma chambre. « Jeune homme, veuillez sortir nous avons quelques questions à lui poser. » Lui ? Ah oui, personne ne connaissait mon identité et en plus on croit ce jeune homme suspect d’un membre. « Ruby, je m’appelle Ruby, dis-je à Eden avant qu’il ne sorte, et merci. » Puis, j’attendis qu’on me pose des questions, encore dans le brouillard. « Je voulais me suicider. » D’une main, je découvris les manches de ma blouse où étaient encore présentes les marques de ma dernière tentative. « Ce jeune homme m’a… il m’a… m’a sauvé la vie. » Je connaissais déjà ce cas de figure. Larà ayant tenté plus d’une fois de se foutre en l’air. J’allais devoir voir un psychiatre à qui j’allais mentir. On me laisserait sortir et j’allais refaire une crise, recommencé. Car maintenant, je suis entrée dans un cercle vicieux. Et tel un serpent qui se mord la queue : on n’en sort jamais.
Freja Ivanova
MESSAGE : 26796 ICI DEPUIS : 24/10/2013 COMPTES : juliann & ciàran. CRÉDITS : emy (av) awona (s)
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Sujet: Re: (reden) up in the air. Mer 30 Aoû - 12:18
Tu avais reçu un sms des plus alarmants de ta meilleure amie, Ruby, mais trop prise par ton foutu travail, tu n'avais rien vu, rien entendu. Ce n'est que bien plus tard lorsque tu entends ton téléphone vibrer à plusieurs reprises que tu commences à t'inquiéter. Très vite, tu décides de composer le numéro de ta meilleure amie, en vain. Tu réessayes plusieurs fois sans jamais avoir de réponses. Inquiète, tu finis finalement par écouter tes messages vocaux et tu en as de nombreux d'Eden. Au début, tu penses qu'il veut simplement savoir où vous en êtes tous les deux mais bien vite tu comprends que c'est plus grave que ça. Il parle de Ruby, d'une tentative de suicide, de l'hôpital et bien d'autres mots que ton cerveau ne veut plus prendre en compte. C'est trop pour toi. Tu t'écroules le long du mur de ton bureau afin de prendre ta tête entre tes mains, sentant la crise de panique arriver. Tu respires profondément, refusant qu'une telle crise te gagne maintenant alors que ta meilleure amie a besoin de toi. Tu souffles intensément et relèves la tête, prête à tout pour Ruby. Non, tu ne te laisseras pas démonter, pas cette fois, parce qu'il y a plus important que toi aujourd'hui. Il y a Ruby. En deux en trois mouvements, tu fermes ton bureau à clé et prends ta voiture pour rouler jusqu'à l'hôpital. Heureusement pour toi, dans un de messages, Eden te donne le numéro de chambre ce qui te permet d'arriver encore plus rapidement. Devant la porte, tu n'hésites pas une seule seconde et entres d'un pas pressé par l'inquiétude. C'est là que tu la vois. Couchée sur son lit d'hôpital avec plusieurs câbles qui parviennent jusqu'à elle. Tu sens les larmes monter jusqu'à tes yeux pour finalement rouler le long de tes joues. Tu adresses un sourire affaiblit à Eden avant de venir te poser à côté de Ruby, attrapant sa main pour la serrer afin qu'elle sente ta présence. « Chaton, je suis là. » Dis-tu avec la gorge nouée et sentant ta voix se briser sous le coup de l'émotion. Tu t'en fiches bien de la police qui est là pour lui poser des questions. Tu n'as jamais eu peur de la volaille et ce n'est pas aujourd'hui que ça va arriver. « Je te demande pardon... » Ajoutes-tu en sentant les larmes couler de plus belle. Tu te sens tellement responsable à cet instant précis. Si Ruby avait réussi son coup, tu ne te le serais jamais pardonné, ça ne fait aucun doute.
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Invité
Sujet: Re: (reden) up in the air. Mer 30 Aoû - 12:35
Sa main dans la tienne, tes larmes qui coulaient le long de tes joues, t'avais peur, qu'elle y reste, le reste tu t'en fou, les sirène de la police se rapprochaient tandis que la demoiselle réclamait le prénom de Freda, tu ne sais pas quelle Freja elle parlais, tu ne veux qu'un seule chose, c'est que vous parler de la même, qu'il y aura une happy end à cette histoire qui est sombre.. Ses quelques mots qu'elle prononce te font du bien, elle te procure tellement de bonheur en toi, tu ne te vois pas comme un héros, tu te vois comme un homme banal qui a fais ce que tout bon citoyen aurais fait, sauf qu'aujourd'hui tu la fais mais l'aurais tu fais il y'a même pas quelques semaines de ça? La police te sortait de la chambre, en te passant les menottes, ces lâches ne te laissent pas parler, ils te sortent de la chambre, n'ont pas les couilles de te les passer devant la jeune femme qui te défendra sûrement. Tandis que Freja elle passe sans problème dans la chambre, tu es et resteras le suspect numéro un jusqu'à ce que l'interrogatoire de Ruby soit finis. Tu restais devant la porte, cette porte en bois qui vous sépare, tu t'énerves contre ce médecin qui a ordonner la police, tu t'énerves contre le policier qui te surveille, tu te mets en colère, l'agressivité te monte. Tu rejoins Freja dans la chambre après que la police te retire tes menottes, tu photographies le visage de ce médecin que tu retrouveras ce soir, tu le retrouveras à la sortie. Freja n'a pas l'air bien, elle a besoin de soutien, autant que son amie, tu es content de ne pas t'être trompé, tu rejoignais les deux jeunes femmes dans la chambre restant au pied du lit, ne sachant quoi dire, tu te contentais de répondre au sourire de la brune. Tu remontais la couverture sur la jeune femme, un réflexe de médecin sûrement, elle avait froid tout à l'heure elle devait se réchauffer, rester forte.
Invité
Sujet: Re: (reden) up in the air. Mer 30 Aoû - 12:53
Eden est resté. Il aurait pu se barrer car de ce que j’en ai compris, la police allait arriver. J’essaie de le réconforter car c’est mon rôle. Je ne suis pas sur cette Terre pour être aimer mais pour apporter du réconfort auprès des gens, mettre mes soucis de côté et m’occuper des autres. La police arrive et sort Eden de la pièce. Je les regarde lui passer les menottes. Mes forces sont minimes et j’essaie de me redresser pour essayer de m’emporter, d’élever la voix. Le souci étant que je n’ai plus de voix et que ma tête me fait trop souffrir. Je peux sentir le sparadrap sur la blessure et ça n’est pas tellement agréable. Puis la porte s’ouvre avec fracas et je la vois. Freja. Elle pleure. Je me sens honteuse de lui faire subir tout ça. Je me déteste qu’on l’ait alarmé. Mais je n’ai pensé qu’à elle. On a partagé tellement de choses ensembles. Sa main se glisse dans la mienne et je tourne doucement la tête vers elle. J’étais tellement fatiguée. Fatiguée de faire semblant. Fatiguée de devoir garder la tête hors de l’eau. Alors, comme lorsque j’ai su qu’on m’avait sorti de l’eau, je me recroqueville sur moi-même, serrant la main de mon amie plus fort. Puis j’éclate en sanglots. Des sanglots bruyants. La douleur que j’ai ressenti lorsque j’ai su que je les avais perdus remonte d’un coup et me submerge. Je ne peux plus parler. Je ne peux plus rien dire. Je n’arrive pas à m’excuser. La police encore là me pose cette question : pourquoi ? Mais je ne veux pas répondre à leurs questions. Je ne veux plus répondre à aucune question. C’est comme si une porte avait claqué dans mon esprit, un nerf ou une connexion. Tout a grillé d’un coup. Comme s’il s’agissait d’une bouée, je m’accroche à mon amie et je laisse mes larmes couler. Comme un robinet qu’on venait d’ouvrir et tel un torrent, je sais que je ne parviendrai pas à l’arrêter.
Freja Ivanova
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Sujet: Re: (reden) up in the air. Mer 30 Aoû - 13:26
Alors que Ruby attrape ta main, tu la vois se recroqueviller sur elle-même et c'en est assez pour déchaîner tes larmes. Tu t'approches, venant te coucher à côté d'elle sans trop la toucher pour ne pas la faire souffrir davantage. Tu tentes de la serrer dans tes bras sans la blesser afin qu'elle se sente soutenue parce que c'est tout ce que tu peux faire à présent. Alors que le policier continue avec ses questions, tu le fusilles du regard et comprenant que ce n'est pas le moment, il s'en va sans se retourner. Caressant les cheveux roux de la jeune femme du bout des doigts, tu tentes de la rassurer comme tu peux. « Ca va aller. Je te laisserai plus jamais. Je te le promets. » Murmures-tu comme une berceuse. Tu ne l'as jamais vue dans un état pareil mais tu imagines que c'est nécessaire. Peut-être qu'en évacuant toute cette tension, Ruby pourra se calmer et finir par s'endormir. Tu ne supportes pas de la voir dans cet état et te pensant responsable, tu ne pourras sûrement plus te regarder dans une glace avant un moment. « Merci. » Chuchotes-tu pour Eden qui revient dans la chambre pour se poser à vos côtés. Inconsciemment, tu tends la main vers lui pour qu'il la prenne et pour rompre ce manque de proximité qu'il existe entre vous depuis votre dernière entrevue.
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