Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
MESSAGE : 3310 ICI DEPUIS : 06/03/2016 COMPTES : woody & jackson & isaiah & elmo & nova & oskár CRÉDITS : whovian (a) & sarasvati (s)
STATUT : célibataire, papa de Maxwell (2016), Lara (2019) et Alizée (2023), de trois mères différentes
Sujet: Re: Cause now, we have our chance. Conchobe Lun 8 Jan 2018 - 1:29
Glisser en elle, c’était glisser vers l’abandon de moi-même, d’une manière qui enfin me permettrait de me retrouver. Je m’étais si souvent perdu dans les bras de personnes qui me promettaient l’avenir que j’avais toujours désiré, qui me promettaient un amour tel qu’on ne peut qu’en rêver, jusqu’à ce que je ne m’en retrouve que plus démuni encore. Avec Phoebe, je savais que cette union n’allait pas m’égarer à travers des sentiments que je ne connaissais pas. Au contraire, ces sentiments, je ne les connaissais que trop bien, pour les avoir côtoyés pendant des années sans jamais m’autoriser à les ressentir pleinement. Ce soir, je me laissais aller à ceux-ci, et je me laissais aller à Phoebe. Ses bras autour de moi, son regard sur moi, devenaient mon seul point de repère alors que mon corps tout entier ne se laissait guider que par le rythme de la jeune femme. Cette danse enflammée nous mena tous les deux jusqu’au point d’extase, quand nos deux corps épuisés relâchèrent toute leur tension des dernières années. Le souffle court, je plongeai mon regard dans celui de mon amante, avant de me laisser reposer à ses côtés, son corps maintenant contre le mien. Ses mots eurent l’effet d’une explosion de confettis dans mon cœur alors qu’elle me soufflait des mots que je m’étais refusé d’entendre provenant d’elle, pour me protéger, pour la protéger. Aujourd’hui, ils étaient les seuls que je voulais entendre. « Je t’aime aussi, Phoebs. » Je posai mes lèvres sur les siennes, une toute dernière fois pour ce soir, avant de la serrer un peu plus contre moi et de poser mon visage endormi tout près du sien.
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saw a girl that I used to know, it's funny how a heart moves on. she's got a home and a family, I get the feeling she's forgotten me. people leave their mark and go like footprints in a winter snow. (@KODALINE)
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Glisser en elle, c’était glisser vers l’abandon de moi-même, d’une manière qui enfin me permettrait de me retrouver. Je m’étais si souvent perdu dans les bras de personnes qui me promettaient l’avenir que j’avais toujours désiré, qui me promettaient un amour tel qu’on ne peut qu’en rêver, jusqu’à ce que je ne m’en retrouve que plus démuni encore. Avec Phoebe, je savais que cette union n’allait pas m’égarer à travers des sentiments que je ne connaissais pas. Au contraire, ces sentiments, je ne les connaissais que trop bien, pour les avoir côtoyés pendant des années sans jamais m’autoriser à les ressentir pleinement. Ce soir, je me laissais aller à ceux-ci, et je me laissais aller à Phoebe. Ses bras autour de moi, son regard sur moi, devenaient mon seul point de repère alors que mon corps tout entier ne se laissait guider que par le rythme de la jeune femme. Cette danse enflammée nous mena tous les deux jusqu’au point d’extase, quand nos deux corps épuisés relâchèrent toute leur tension des dernières années. Le souffle court, je plongeai mon regard dans celui de mon amante, avant de me laisser reposer à ses côtés, son corps maintenant contre le mien. Ses mots eurent l’effet d’une explosion de confettis dans mon cœur alors qu’elle me soufflait des mots que je m’étais refusé d’entendre provenant d’elle, pour me protéger, pour la protéger. Aujourd’hui, ils étaient les seuls que je voulais entendre. « Je t’aime aussi, Phoebs. » Je posai mes lèvres sur les siennes, une toute dernière fois pour ce soir, avant de la serrer un peu plus contre moi et de poser mon visage endormi tout près du sien. 