| | Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l' Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite. |
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| (Ciàlou) Where do we go ? | |
| | Auteur | Message |
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Invité | Sujet: (Ciàlou) Where do we go ? Lun 25 Sep 2017 - 17:51 | |
| Faire un malaise en plein milieu d’un concert, on aura tout vu. J’ai donc atterri à l’hopital et étant donné que la seule personne que je connaissais à Bowen était Ciàran, j’avais donné son nom. Pâle comme un linge, je me tenais droite comme un –i , sur la table tandis que le médecin me faisait une prise de sang. J’étais partie assez rapidement après le gala lorsque ma famille m’a enfin cru. J’ai mis mon oncle en garde à vue mais il allait être relâché, sans doute. J’ai donc quitté à nouveau la Nouvelle-Orléans. Je suis revenue à Bowen sans perspective de logement, mon poste au conservatoire au chaud et mon violon sous le bras. Et selon les médecins avec autre chose aussi. La raison de mon malaise. Alors que j’inspire, je le vois qui débarque. Sans réfléchir, je m’élance avant d’être retenue par les cordons des perfusions. J’atterris violemment au sol avant de tout débrancher. Puis, je cours sauter dans les bras de mon meilleur ami. Mes cheveux nouvellement roses, cachant mon visage. « Je suis désolée d’être partie comme ça. Je devais aller mettre tonton en prison mais il va être libéré. Enfin bref, tu m’as manqué mon chat. » Plutôt, tu nous as manqué. Vie de merde. |
| | | Invité | Sujet: Re: (Ciàlou) Where do we go ? Mar 26 Sep 2017 - 14:37 | |
| C'est un coup de fil des plus inattendus que tu as reçu il y a quelques minutes à peine, Ciàran. C'était l'hôpital et en général, un coup de téléphone venant de cet endroit n'est jamais positif. Là, en l'occurrence, il était à moitié positif et à moitié négatif. D'un côté, tu étais heureux d'apprendre que Lou-Belle était de retour à Bowen mais d'un autre, la savoir à l'hôpital n'était pas rassurant. Il ne t'a fallu que quelques minutes pour rejoindre l'endroit et par conséquent Lou. Tu t'approches et alors qu'elle trébuche en accourant dans tes bras, tu te précipites, serrant la jeune femme dans tes bras. Au moins, elle n'a pas l'air trop mal en point. « Tu m'expliqueras tout ça autour d'un café mais d'abord, comment vas-tu ? » Demandes-tu le regard inquiet et en inspectant son corps à la recherche de blessures ou autres. Tout ce que tu vois c'est des cheveux roses et un ventre un peu plus rond qu'habituellement. Mais il serait assez malvenu de mettre une grossesse sur le tapis étant donné que Lou n'a peut-être pris que quelques kilos. « Qu'est-ce qu'il s'est passé ? » Ajoutes-tu en faisant un signe de tête pour faire allusion à l'hôpital dans lequel vous êtes. Au téléphone, on ne t'a rien dit mis à part qu'il fallait que tu viennes. Du coup, tu ne sais absolument rien sur l'état de ton amie. |
| | | Invité | Sujet: Re: (Ciàlou) Where do we go ? Mar 26 Sep 2017 - 15:36 | |
| Vous êtes enceinte. Le glas tombe et je reste sans voix en regardant le médecin qui me signale ma soudaine grossesse tandis que je fais les yeux ronds comme des billes. Je n’ai pas eu de relations sexuelles depuis… J’ose poser la question et on fait l’examen pour déterminer que le bébé a environ cinq mois. Cinq mois. Il y a cinq mois, j’étais à Bowen et ma vie sexuelle était aussi déserte que le sahara. A moins que… Je reste assise un moment à réfléchir lorsque la réponse à ma question franchit les portes. Ciàran. Sans réfléchir je me jette dans ses bras, ne me souciant pas du petit être qui grandit en moi. Je plisse les yeux avant de le regarder en battant des cils. « Je ne pense pas avoir droit à la caféine mais je prendrai un chocolat. » Je lui souris avant d’atterrir par terre, Ciàran faisant une tête de plus que moi. « Bah en gros, j’ai fait un malaise des suites de ma grossesse donc j’ai atterri ici. » L’art et la manière d’annoncer que je suis enceinte. Je lui souris avec mon air juvénile et mon sourire candide. « Ouais, je viens de l’apprendre. Enceinte de cinq mois. On remerciera le gala et le trop plein d’alcool pour ça. » Je plisse légèrement les yeux avant de mâchouiller ma lèvre inférieure. « C’est toi le père au cas où t’aurais pas saisi. J’ai eu qu’une relation sexuelle lors de mon séjour en Australie. Assez étonnant vu que je ne me souviens quasiment de rien. » Dommage parce que ça, j’aurai aimé le marquer au stylo rouge dans mon carnet de conquêtes virtuel. Mais mise à part le baiser et le lendemain matin où je me suis barrée sur la pointe des pieds en lui piquant une chemise, c’est le balout total. |
| | | Invité | Sujet: Re: (Ciàlou) Where do we go ? Mar 26 Sep 2017 - 16:31 | |
| Tu fronces les sourcils lorsque Lou t'explique qu'elle n'a sûrement pas droit à la caféine. Sans doute à cause de ce qui lui est arrivé ? Tu n'en sais rien mais tu n'as pas le temps de poser la question que les explications arrivent bien vite. Trop vite. Tu n'étais pas prêt pour tout ça. Pas prêt pour cette annonce à laquelle tu ne t'attendais pas du tout. Il faut dire qu'on n'est jamais prêt à être père sauf quand c'est voulu, bien sûr. Ici, pour le coup, ce n'était pas le cas. Non pas parce que tu n'appréciais pas Lou mais plutôt parce que tu ne t'es jamais imaginé père et encore moins suite à une relation d'un soir bien trop arrosée. D'ailleurs, si Lou n'en reparlait pas, tu n'étais même pas certain de t'en souvenir. Le silence s'installe pendant quelques secondes, te permettant d'encaisser les nouvelles. Du moins si c'est possible de les encaisser, ce dont tu n'es pas certain. « Attends... Quoi ?! » Demandes-tu comme pour concrétiser les choses. « Cinq mois et t'as rien vu avant ? » Ce n'est pas un reproche mais plutôt une manière de comprendre pour toi. Tu imagines que non sinon tu aurais été mis au courant plus tôt. Ou peut-être pas du tout, d'ailleurs. Qui sait ce que Lou aurait fait si elle l'avait appris plus vite. « Putain de merde. J'ai besoin d'air. Tu peux sortir ? » Demandes-tu avant de pouvoir quitter cette pièce qui te semble tout d'un coup bien trop petite. Tu te sens emprisonné et tu détestes ça. |
| | | Invité | Sujet: Re: (Ciàlou) Where do we go ? Mar 26 Sep 2017 - 16:50 | |
| Oups. Je me détache de Ciàran tandis que je vois son teint changer du tout au tout. Son hurlement me fait tressaillir et je me sens devenir encore plus pâle que je ne l’étais déjà. « Je suis anorexique mental Ciàran. Le ventre que tu vois là, je l’ai depuis dix minutes. Ça s’appelle le déni de grossesse. » J’en viens à hausser la voix. Un peu trop sans doute. La découverte des hormones d’une femme enceinte, hello. Je serre les poings avant de m’écarter d’un bon mètre. « Va donc prendre l’air. Moi, je vais apprendre si c’est une fille ou un garçon. » Je passe une main dans mes cheveux rose bonbon. « Et puis, je te demande rien. On n’a pas besoin de toi. Ça fait trois ans que je vis seule désormais et j’ai eu besoin de personne pour s’occuper de moi. J’ai certes pas encore de logement et je dors sur la plage mais je vais élever ce bébé toute seule. Sans personne. » Puis, je tourne les talons mais je n’ai pas le temps de faire plus de pas que je sens la tête me tourner. La mauvaise alimentation, la fatigue, l’engueulade, mes jambes se dérobent sous moi et j’atterris par terre en me massant vigoureusement les tempes. « Putain, sifflai-je de rage avant de taper sur le sol comme une gamine capricieuse, j’ai pas besoin de ça en ce moment. » Coucher avec mon ami m’avait déjà prise de remords pour une fois mais en plus voilà que je portais son enfant. Dans quelle merde me suis-je fourrée ? |
| | | Invité | Sujet: Re: (Ciàlou) Where do we go ? Mar 26 Sep 2017 - 22:17 | |
| Il est vrai que tu n'avais pas du tout pensé au déni de grossesse. Mais de toute façon, tu n'es pas certain de comprendre réellement ce que c'est. Les termes sont plutôt faciles à comprendre mais tu ne sais pas ce que ça engendre. Genre, comme fait le bébé pour grandir, etc. Fin, ce genre de choses que normalement peu de gens connaissent. Mais visiblement, pour Lou, c'est toi l'ignorant dans cette histoire. « Désolé. J'en peux rien moi si t'es partie sans rien me dire pendant cinq mois... J'peux pas tout deviner. » Dis-tu sur un ton légèrement sec à ton tour. Tu ne veux pas te montrer méchant avec Lou mais là, tu as du mal à encaisser la nouvelle. « Bien sûr que non tu ne vas pas élever ce bébé seule. Vous allez venir chez moi, toi et ton gros ventre et c'est non-négociable. » Réponds-tu de la manière la plus autoritaire possible. Il est hors de question que tu laisses Lou dormir à la rue et encore moins depuis que tu sais qu'elle porte ton enfant. Tu n'es pas prêt à être père, tu le sais mais là, tu ne peux pas fuir tes responsabilités. Tu l'aurais sans doute fait s'il ne s'agissait pas de Lou-Belle, ta Lou. Alors que tu vois la jeune femme tomber de manière assez brutale vers le sol, tu accoures, sauvant de justesse sa tête qui aurait pu frapper violemment contre le carrelage. « Je vais pas t'abandonner c'est juste que c'est pas une nouvelle que tu digères en dix secondes top chrono. » Dis-tu en secouant la tête. Tu as besoin de penser à tout ça et de comprendre comment les choses vont se mettre en place. Mais avant, si Lou désire connaître le sexe du bébé, alors tu es prêt à l'accompagner. L'aidant à se relever et l'attirant dans tes bras, tu demandes : « Alors on va le voir ce bébé ? » Tu poses un baiser sur son front, un geste tendre que tu ne réserves qu'à très peu de personnes. Pour ne pas dire, aucune. Si vous n'avez couché qu'une seule fois ensemble, tu ressentais déjà beaucoup d'affection pour la jeune femme auparavant. C'était loin d'être charnel à l'époque. Aujourd'hui, les choses sont différentes et surtout, Lou porte ton enfant. Ca change carrément toute la vie que tu t'étais imaginée. |
| | | Invité | Sujet: Re: (Ciàlou) Where do we go ? Sam 30 Sep 2017 - 15:40 | |
| Une maladie bien étrange que l'anorexie. Incurable, on se rend malade jusqu'à en mourir ou presque. Retourner à la Nouvelle-Orléans, plonger mon regard dans celui de mon oncle a réveillé mes vieux démons. Je me savais incapable d'élever un enfant. Je ne pouvais pas l'élever et je n'en voulais pas. Comment aimer son enfant quand on ne croit pas en l'amour ? En cette chose qui définit si bien les Hommes. Je n'aimerai jamais Ciàran et je savais la réciproque vraie. Car qui pourrait m'aimer ? Une boule de gommes hyperactive et inconsciente... "Ah oui et tu voulais que je reste peut-être, crachai-je au visage de mon ami, t'en as jamais rien eu à foutre de mon passé, de qui je suis. Je suis venue te voir en amie Ciàran, nous avons couché ensembles et JAMAIS tu ne m'as rappelé. Jamais tu n'as pris de mes nouvelles alors ferme-la!" Venimeuse, je sais que je n'ai pas fait le premier non plus. A part un seul message. Alors pourquoi avais-je donné son nom ? Il était la première personne qui m'était venue en tête. Et je regrettai mon choix amèrement. "Mon gros ventre t'emmerde et je préfère cent fois vivre sous un pont qu'avec toi et tes pouffes." Tout est prompt à blesser une personne. Grosse. Le mot de trop. Celui qui me fait péter les plombs à chaque fois. Je me mords la lèvre tandis que le sang afflue au coin de mes tempes et que mes jambes se font viles et traitres. Je tombe au sol comme une poupée. Une main rattrape ma tête et je dois me faire violence de ne pas la mordre. Je me contente de fixer Ciàran de mon regard assassin. "Je. Ne. Veux. Pas. De. Toi." Pour quoi faire ? Avoir un enfant ? Le voir croiser des femmes dans les draps de son père et le voir faire de même avec sa mère. La blonde du gala s'imposa dans mon esprit avec son sachet de pilules. Est-ce ça que je voulais pour mon bébé ? Qu'il croise des filles pas nettes et des mecs vils et qui laissent tomber leur mère. Non. Je ne voulais pas de cet enfant. Mais comment le dire à Ciàran alors que je venais de lui apprendre sa parenté. "Je ne peux pas être maman Ciàran. Pas avec toi. T'as des filles..." Je me mords la lèvre inférieure consciente que tout ceci pourrait être vu comme de la jalousie. "Des demoiselles pas nettes comme la blonde de l'autre fois et moi, je suis anorexique, kleptomane et... et..." détruite. Je sens une larme solitaire couler sur ma joue. Je me dérobe après qu'il m'ait posé un baiser sur son front avant de me relever péniblement. "C'est ça que tu veux ? Qu'il nous voie avec d'autres personnes, qu'il sache que ses parents ne s'aimaient pas et ne s'aimeront jamais. Je préfère l'élever seule. Parce que pour une fois, je n'aurai qu'une chose à moi. C'est mon enfant et je ne le partagerai pas avec toi. Ni avec aucune autre femme." Ma conscience me hurle que je suis injuste mais je m'en fous. Je pose d'une façon protectrice ma main sur mon ventre avant de le planter là et d'aller m'asseoir dans la salle d'examen. Battant des jambes, j'ose baisser le regard pour constater que mon ventre continue à se développer. "Il a raison papa, chuchotai-je au foetus, j'ai bien un gros ventre. Mais je te promets mon flocon qu'aucune femme ne t'enlèvera à moi" |
| | | Invité | Sujet: Re: (Ciàlou) Where do we go ? Lun 2 Oct 2017 - 8:27 | |
| « Parce que c'est ma façon de fonctionner... Tu sais très bien comment je suis, ne va pas me dire que tu ne le découvres que maintenant. Je suis incapable de m'attacher et tu le sais. » Pourquoi ? Peut-être à cause du corps inerte de ta mère que tu as trouvé des années plus tôt ? Peut-être à cause de la mafia qui forge ton caractère un peu trop fort. Peut-être parce que tu n'as pas de coeur, tout simplement. Ou peut-être pour toutes ces raisons à la fois. Tu n'en sais rien mais tu sais que tu ne pourras jamais aimer quelqu'un réellement et à la manière dont les gens s'aiment. Tu es trop... différent. « C'était un compliment dans ma bouche. » Réponds-tu simplement, les sourcils froncés. Tu n'as jamais été doué pour rendre une femme heureuse et visiblement, aujourd'hui, les choses se confirment. Toi, tu parlais de son gros ventre de femme enceinte. Un beau ventre abritant la vie mais Lou-Belle semble avoir compris tout l'inverse. Tu secoues la tête, dépité, lorsque tu te retrouves à terre, la tête penchée sur son corps à présent au sol. « Je ne te laisse pas le choix. » Comme si ça allait fonctionner. Tu sais à quel point Lou peut-être têtue et déterminée, elle aussi. Mais c'est un trait de caractère que tu partages avec la jeune femme et donc les choses ne sont pas gagnées. Ni pour elle, ni pour toi. « Tu crois vraiment que je vais montrer notre bébé à ces filles ? Si tu ne veux pas les voir à la maison, alors elles ne viendront pas. Tout simplement. Mais pour ta gouverne, je ne ramène que peu de filles chez moi, en général. » Tu hoches les épaules, montrant qu'avoir des filles chez toi t'importe peu. Tout ce qui compte à présent, c'est que ce bébé va naître et qu'il a besoin d'une famille. Une mère et un père. Toi, tu n'as eu que très peu les deux et tu sais à quel point c'est difficile pour un enfant. « Personne ne va te prendre ton enfant. C'est le tien, Lou. Mais c'est également le mien et je sais à quel point c'est primordial d'avoir les deux figures parentales dans sa vie. On a pas besoin de faire de grandes démonstrations affectives devant lui pour qu'il se sente aimé. T'es mon amie et je tiens à toi à ma façon et je sais que c'est réciproque. Tu trouves pas que c'est déjà un bon début ? Pour le reste, on aura qu'à apprendre sur le tas, comme tout le monde. » Quel discours. Tout cela ne te ressemble pas mais à présent, il est temps que tu prennes tes responsabilités et que tu montres à Lou que tu peux être présent pour elle et pour votre bébé. Tu observes la jeune femme lorsqu'elle va s'asseoir dans la salle d'examen et tu ne peux que sourire en la voyant parler à son ventre. Même si tu ne l'avoueras pas, tu espères avoir cette chance, toi aussi. Quelques secondes plus tard, tu viens te poster à ses côtés, bien décidé à partager cette grossesse avec Lou-Belle envers et contre tout. « Laisse-moi une chance. » Dis-tu finalement, bien décidé à montrer que tu n'es pas seulement cet homme qui traîne dans des histoires pas nettes et qui aiment les belles femmes. |
| | | Invité | Sujet: Re: (Ciàlou) Where do we go ? Lun 2 Oct 2017 - 16:00 | |
| « Pauvre tâche, crachai-je, plus menaçante que jamais, tu veux faire parti de la vie de mon enfant et t’es incapable de t’attacher. Crétin. » Je lui en voulais car c’était de sa faute, et celle de son pénis ou de son fluide corporel si j’étais dans cet état. J’étais en colère, chose qui m’arrivait rarement car d’ordinaire je suis douce comme un agneau. Toujours avec le sourire, le mot pour rire mais pas cette fois-ci. Cette fois-ci, c’est mon corps en payait le prix. C’est ma liberté. Et il était hors de question qu’il s’approche de cet enfant. Je le savais dangereux. Il l’était et c’était cet aura sombre qui m’avait amené jusqu’à lui. Je lui sers mon plus beau doigt d’honneur. « Oh oui tu emploies le mot « gros » devant une anorexique. » Doublée d’une hystérique. Je devais avoir l’air d’une folle furieuse. De Méduse avec ses cheveux-serpent. Je haïssais mon ami. Et pourtant, j’ai eu de l’affection pour lui. « Maudit sois le jour où je suis venue te réconforter Ciàran. » Après tout, une de ses poules pouvait s’en charger à ma place. Il les aimait blondes et je suis rousse. Il les aime dociles, je suis un ouragan. Nous n’étions pas faits pour cohabiter, s’apprécier, se désirer l’espace d’une nuit et enfin se déchirer dans ce hall d’hôpital. Nous donnant ainsi dans une glorieuse scène de ménage qui n’avait pas lieu d’être. « Je te jure que si y’en a une qui approche ses doigts manucurés de mon enfant, je t’arrache le pénis et je te le fais bouffer. » J’avais hurlé le dernier mot en tapant du pied avant de me sentir à nouveau bizarre. Je me tapai la phase de rappel. Mon enfant se rappelait à mon bon souvenir entre nausées, vertiges et autres sensations étranges. Je l’écoute tandis qu’il me fait son beau discours. « Des promesses. Mais je sais que tu vas me le voler. Les hommes me volent tout ce qui me tient à cœur. Ma virginité, mon mental, et maintenant mon bébé. Tu ne l’auras pas Ciàran. Il est à moi. Toi t’as fait ton truc pendant 4 minutes, moi je vais finir déformer, indésirable et plus personne voudra coucher avec moi maintenant. » Mon éducation religieuse me dictait que ce que je venais de dire était inconvenant mais je m’en fous. Ne dit-on pas que les femmes sont désormais des salopes ? « Une femme qui se fait engrosser c’est une salope et un mec un dom juan. Va te faire foutre. » Je le laisse planté là avant de me diriger vers la salle où je m’assois sur la table. Distraite, je caresse mon ventre pour commencer à parler à Flocon. Un joli surnom. Mais Ciàran décide de taper l’incruste. Il se place à côté de moi et parle. Sous le coup de la surprise, je pousse un cri. « Il a bougé. » J’attrape la main de mon ami, du père de mon bébé pour la poser sur mon ventre. « Dis quelque chose, n’importe quoi mais je crois que Flocon te reconnait. » Je le fixe un instant, consciente de mon humeur changeante. |
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