Remember who you are ○ Wyatt

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Wyatt & Neala

❝ Remember who you are ❞

Aujourd'hui après m'être levée et préparer je devais me rendre à une session de shooting photo pour une interview juste après afin de parler de mon nouvelle album. Une longue journée en soit, et toujours tout planifier pour ne pas changer. Le matin l'heure de mon levée était programmer, le temps que je devais mettre à me préparer et a déjeuner aussi. L'heure du coucher l'était également, toute ma vie était totalement programmée, et cela me rendait totalement nostalgique de ma vie avant cette notoriété pendant quelques secondes car la aussi je n'avais pas le temps d'être nostalgique, on attendait toujours de moi, ma fraîcheur et ma bonne humeur.

La journée c'était relativement bien passé, après l'interview je décidais de poser un lapin à mon agent adoré ainsi qu'a mes agents de sécurité, j'avais besoin d'air, j'avais besoin de me sentir utile, j'avais besoin de donner de l'amour. Alors après avoir terminé l'interview au lieu de partir dans la loge pour me changer, je décidais de prendre la sorti de secours de prendre ensuite un taxi. Bon ma tenue était loin d'être discrète robe blanche vintage fleurie, talon haut, cheveux relâchés avec un maquillage pin up.

Il m'amena directement a l’hôpital, cet endroit où je me sens fière d'être la marraine, ce même endroit o* je me sens utile, les aides soignants étaient heureux de cette visite à l'improviste et je pus directement me rendre faire des visites surprises a des enfants, en leurs chantant une chanson a chacun et jouant avec d'autres a des jeux de cartes….

J'aimais passer ces moments privilégiés avec eux, je me sentais à ma place ici mais les heures passées et il commençait a se faire tard, je savais que mon agent devait être fou de m'avoir perdu, et mes agents de sécurités devaient me chercher partout depuis que j'avais disparu de cette interview. En quittant les enfants, je décidais de passer par la machine à café décidant de prendre un chocolat, je m'asseyais sur un banc regardant la vie défiler sous mes yeux, quand je vis passé une personne qui m'étais familière, son prénom échappa de mes lèvres avec un peu trop d’enthousiasme sûrement mais en le voyant je revois mon plus bel été.

« Wyatt... »

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@Wyatt Buchanan

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« - On se retrouve Chez O’malley après, ça te dit ? » propose l’une de tes camarades de promotion.
« - Je passerais peut-être » lui lances-tu avant de te diriger vers la machine à café.

Au début, tu n’étais pas si à l’aise avec tes camarades de promotion. Faut dire qu’ils ont quasiment tous dix ans de moins que toi, alors ça ne facilite pas l’intégration. Avec le temps et grâce aux stages à l’hôpital, tu es parvenu à t’intégrer, même si tu restes assez en retrait. Même si tu refuses de te l’avouer, tu crains de retomber dans tes travers de jeunesse en t’octroyant des sorties régulières. Tu sais que c’est stupide, mais c’est plus fort que toi, et tu te gardes bien de leur expliquer.

T’as journée est enfin terminée, mais t’as besoin d’un café avant de rentrer chez toi, alors t’iras te changer après. Tu raffoles pas vraiment des pyjamas bleus des infirmiers, mais ça pourrait être pire, et puis, faut bien que tu t’y fasse. Tes cheveux sont un peu en bataille, heureusement qu’ils sont assez court, ça fait juste effet décoiffés, mais toi tu sais que t’aurais p’tre besoin d’un bon coup de peigne. Et t’affiche une fine barbe taillée, la seule coquetterie que tu te forces à avoir pour paraître présentable.

Avant même que tu n’arrives à la machine à café, tu entends ton nom qui raisonne. Sur le moment, tu es surpris, et tu n’as pas fait attention au son de la voix. Tu regardes autour de toi et tu vois un visage que tu ne croyais plus jamais voir. Pour le coup, tu restes figé, n’étant pas sur que tout ça soit réel.

« - Neala ? » Souffles-tu sans même vouloir y croire.

Neala, c’est ton premier amour de jeunesse, et après réflexion, c’est le seul. Tu t’es retrouvé rapidement à la case école militaire sans repasser par la case vacances pour la retrouver l’année d’après. Physiquement, ses traits sont toujours aussi fins et gracieux, elle est magnifique, et encore plus que dans tes souvenirs. Tu constates l’élégance de ses vêtements, ce qui contraste un peu avec les souvenirs d’adolescents que tu as. Mais faut dire que c’est loin derrière toi, alors tes souvenirs peuvent te faire défauts.

« - Waw. C’est incroyable… qu’est-ce que… Qu’est-ce que tu fais là ? Tu es en vacances à Bowen ? » bafouilles-tu stupéfait et même si tu tentes de refreiner ton enthousiasme, heureux de la revoir.

Tu lui souris en t’approchant d’elle. Tu ne sais pas trop comment te comporter, surtout que c’est toi qui ne lui a plus donner de nouvelles après ton retour aux Etats-Unis. Y avait pas de quoi être fier de lui dire que tu t’étais fais chopé en possession d’alcool et de drogue par les flics, même si tu n’avais consommé que de l’alcool à ce moment là. De toute façon, tu supposes qu’elle a déjà oublié tout ça, ça fait quand même quinze ans après tout, enfin si elle te donne une baffe, tu sauras pourquoi.

« - Ca fait longtemps… » souffles-tu en souriant, n’osant pas faire le moindre geste affectueux envers elle, après t’être souvenu de comment c’était terminé votre amour de vacances.

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Wyatt & Neala

❝ Remember who you are ❞

Wyatt prononça mon prénom tel une question, et je ne pus qu'hocher vivement la tête pour y répondre parce que j'étais si surprise de le voir… Ici… Lui qui était parti sans un mot, sans donner un seul signe… Je l'avais même attendu les étés suivant trois longs été avant de me rendre à l'évidence sur le fait qu'il ne reviendrait jamais… Et je m'étais trompé le voilà à nouveau ici des années plus tard ?

Je ne pus m'empêcher de jeter mon chocolat vide a présent tout en souriant en coin en le voyant figée de la sorte, mais il semblait heureux de me voir, et je l'étais aussi. Tellement de souvenirs remonté à la surface juste avec son visage, sa voix… Les meilleurs souvenirs de ma jeunesse. Il n'avait pas changé, hors mi cette blouse bien sûr et cette barbe, mais il était toujours aussi beau qu'avant si ce n'est encore plus, les hommes vieillisses mieux que les femmes s'est bien connu.

« Ça alors… Depuis quand tu es ici ? Non, j'avais besoin d'un endroit où je me sente chez moi, ou je me sens pleinement heureuse… Et c'est ici où j'ai réellement connu le bonheur le temps d'un été.. Ça n'arrange en rien mon agent de devoir venir travailler ici... D'ailleurs, j'ai pris la poudre d’escampette cette après-midi pour venir ici, je suis la marraine de l'association pour les enfants malade, alors j'avais besoin de me rendre utile et de distribuer de la joie autour de moi. Et toi alors tu travailles ici ? La blouse te vas à merveille ! »

J'étais tellement contente de le voir que j'en étais une vraie pipelette… Mais en le voyant se rapprocher de me moi, un large sourire fit à nouveau surface sur mon visage comme autrefois. Et à sa derrière phrase tout juste soufflé, je ne pus m'empêcher de venir le prendre vivement dans mes bras. Fermant les yeux tout en le serrant fort contre moi encore un instant avant de lui chuchoter.

« Je me suis toujours demandé ce que tu étais devenu… Je n'aurais pas cru te revoir un jour, tu es parti si brutalement, tu as brisé mon petit cœur à l'époque… Mais je suis si heureuse de te voir… Tu as l'air en forme ! »

Je le relâchais enfin après ces quelques mots pour pas trop le gêner peut-être ? Mais j'ai tellement eu du mal à garder cet élan de joie et d'enthousiasme… Que malgré, comment ça c'était terminé à l'époque ça n'avait plus d'importance, j'en gardais que les meilleurs souvenirs après tout il a était mon premier vrai amour et le seul véritable amour que j'ai connu. Je n'ai jamais pu avoir de sentiment aussi fort pour quelqu'un d'autre depuis toute mes relations que j'ai pu avoir ont été plate et non pas duré car je n'avais pas ces papillons dans le ventre et cette passion que j'avais eu pour Wyatt.

« Tu as fini de travailler ? J'aimerais beaucoup passé un bout de la soirée avec toi si tu es libre ? »

Peut-être que quelqu'un l'attendait chez lui ? Mais je ne voulais pas le quitter si rapidement je voulais a nouveau tout savoir de lui, de l'homme qu'il est devenu à présent !

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Tu peines toujours à croire d’être face à Neala et tu restes planté là, comme un idiot, immobile.
Tu laisses tes souvenirs remontés à la surface, ceux égarés quelque part en toi depuis tant d’années. Les instants que vous avez partagés, les flirts de l’adolescence, vos rires qui s’entremêlaient bien plus souvent que tu ne t’en souvenais. Ça te rappelle pourquoi tu as toujours adoré Bowen. Et pendant que tu te rappelles, elle acquiesce d’un signe de tête, un sourire éclatant rayonnant sur son visage.
C’est bien elle. Elle est là, devant toi.

D’une voix rayonnante, elle t’explique ce qu’elle fait ici à Bowen, mais aussi dans cet hôpital. Elle te parle d’agent et tu fronces les sourcils. Est-elle mannequin ? Actrice ? Tu n’es pas vraiment au courant de tout ça, à l’armée tu avais d’autres priorités que de suivre la presse people, mais quand tu l’as voit, tu te dis que ça ne te surprendrait pas. Et puis, marraine d’une association, c’est en général des personnes connues, du moins tu supposes.

« - Ton agent ? » tentes-tu d’en apprendre un peu plus.

Elle te parle d’un été qui l’a particulièrement marquée et ravie, et t’espères au fond de toi que c’est le dernier été que vous avez passé ensemble, même si cet été aussi beau soit-il à eu aussi son lot de petits problèmes, faut dire que tu étais plus assez intenable plus jeune. Provocateur, rebelle, caractériel, bref un vrai connard.

« - Je suis revenu il y a un peu plus de trois mois maintenant, et toi ? tu es à Bowen depuis quand ? » lui avoues-tu à mi-voix toujours stupéfait de la voir en face de toi.
« - Non, enfin… je suis en stage. Je suis à l’école d’infirmier. » lui apprends-tu doucement.

Peut-être que ça la surprendra étant donné les derniers souvenirs qu’elle a de moi. Faut dire que toi-même tu ne te serais jamais imaginé infirmier un jour.
Lorsqu’elle parle clairement du passé, tu es gêné. Le premier réflexe que tu as, c’est de te passer une main dans les cheveux. C’est toujours ce que tu fais quand tu es mal à l’aise, un vrai toc. Pour toi aussi ça a été brutal. Vous vous étiez promis de vous retrouver l’été suivant et de correspondre. Sauf que tu n’en avais pas eu le temps. Deux semaines après ton retour à Chicago, tu étais arrêté et envoyé à l’école militaire. Tu ne te voyais pas lui écrire ça, alors tu n’avais plus donné de nouvelles, donnant à votre histoire un goût amer d’inachevée.

Lorsqu’elle te prend dans ses bras, tu te détends, savourant même ce contact. Elle est douce, et prévenante, alors même si tu as toujours du mal avec les contacts humains depuis ton retour, contre toute attente, tu restes détendu. C’est une première.

« - Crois-moi, j’aurai préféré qu’il en soit autrement, » marmonnes-tu avec un sourire doux.
« - Je suis désolé » souffles-tu dans un murmure, gêné.
« - Toi aussi tu as l’air en forme, qu’est-ce que tu deviens ? Hormis parrainer l’association des enfants malades de l’hôpital ? Ce qui est tout en ton honneur d’ailleurs ! » Ajoutes-tu en souriant, un peu plus détendu par la conversation joviale.

Faut dire que votre histoire remonte à il y a quinze ans, il y a prescription depuis. Elle s’écarte et tu lui souris, un peu sur ton petit nuage. Elle te paraît rayonnante, et aussi ravie que toi de vos retrouvailles.

« - Avec plaisir, j'allais te le proposer! Je viens de finir. Faut juste que je me change ! Si tu veux on peut aller manger un morceau ensemble ? Tu te souviens de ‘Chez Emily’ ? La petite brasserie ou on allait souvent. Elle y est toujours, ça te dit qu’on y fasse un saut ? » Lui proposes-tu en souriant.

Cet endroit était chargé de souvenirs, entre eux, mais aussi avec leurs amis de vacances qu’ils retrouvaient là-bas régulièrement lorsqu’ils étaient ados. Quel meilleur endroit pour se retrouver ?

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Wyatt & Neala

❝ Remember who you are ❞

Je ne le quittais pas du regard une seule seconde, en entendant ça question je ne pouvais qu'être étonnamment contente qu'il ne sache rien de mon métier… Souvent les personnes ne s'intéressent à moi ou revienne dans ma vie seulement pour ma notoriété, bien sûr, je savais que ce n'était pas son cas, et que ça le sera jamais. Mais, c'est tellement rare d'avoir en face de moi une personne qui ne connaît pas mon métier.

« Oui j'ai un agent depuis que j'étais été Miss… »

Je guettais sa réaction, j'allais lui raconter petit à petit, mais sûrement qu'il aurait des questions déjà pour son ancienne carrière de Miss, puis autant ne pas l'envahir d'information d'un coup.
Il était déjà là quand j'ai du revenir… C'était sûrement le dernier endroit que j'aurais visité dans l'espoir de le trouver, je dois bien l'avouer… Je ne l'aurais pas imaginer travailler dans un hôpital, bien que je savais qu'il ferait de grandes et de belles choses, pour moi à l'époque déjà même si il était loin d'être un ange, il faut le dire, je le voyais avec les yeux de l'amour alors forcément je voyais le potentiel qu'il avait, il ferait de grande chose, même si j'avais imaginer dans la justice, je me disais qu'a force d'enfreindre les règles il les connaîtrais a merveilles et saura les mettre a bon escient.

« Depuis deux mois peut-être, mais pas plus… Puis j'étais été tellement occupé a organisé ma vie ici et mon arrivée que c'est sûrement le premier jour que je m'accorde pour respirer.
C'est génial, je sais que tu vas y arriver, t'a toujours été un petit malin, les patients auront beaucoup de chances de t'avoir avec eux, je sais combien tu peux être une oreille attentive. Qu'est-ce qui ta donné envie de te lancer là dedans ? »

J'étais tellement contente pour lui, il devait être fier de lui et si, il ne l'était pas alors je l'étais pour lui. C'est un magnifique métier qu'il a choisi et il est très important pour des milliers de gens. Être infirmier, c'est pas seulement bien pour les médecins qu'ils assistent, mais ce sont aussi ceux qui sont la après les grosses opérations, c'est ceux qui veille au bon rétablissement du patient, mais ils interviennent aussi parfois sans médecin. Il contribue au bien-être de l'être humain et ça c'est beau et honorable !

J'avais bien vu qu'il était légèrement à l'aise avant que je ne vienne le prendre dans mes bras et se contacte affectueux et chaleureux le détendit ce qui me fit plaisir. J'étais assez contente de ne pas l'avoir mis encore plus mal à l'aise, mais il me connaît moi et mon débordement de joie, il sait que je suis une personne affectueuse.

« Que s'est-il passé ? Je me suis toujours demandé pourquoi ? »

Après tout c'était sûrement le moment ou jamais de le savoir maintenant qu'il était face à moi.

« Ne le sois pas, je ne t'en veux pas, tu avais tes raisons. »

Je voulais absolument le rassurer sur ça, il n'avait pas ou plus a s'en faire ou même a culpabilisé, ils étaient jeunes.

« Je le suis, il faut bien l'être sinon qui le sera à ma place ? Haha… C'est compliqué, mais je suis chanteuse, j'ai eu l'occasion d'avoir fait des photos dans le mannequina ! »

J'haussais légèrement les épaules comme si de rien était en gardant toujours mon sourire, parce que ce n'était pas grand-chose, j'aidais pas énormément les gens, a par avec mes chansons et encore, mais j'étais fière de faire ce que je faisais.

« Super, je veux bien manger un bout oui, comment oublier ? Et comment que je veux y aller ça va pas nous rajeunir, mais je t'avoir que je meurs d'envie de manger leurs frites ! Oh… Euh… Pour être plus tranquille… Tu aurais pas une veste à me prêter ? Parce que dans cette tenue je ne vais pas apparaître inaperçue… Je te la rends après ne t'en fais pas ! Je profite que tu te changes pour signaler à mon agent que je suis envie, il doit s’inquiéter et en même temps il doit mourir d'envie de m'arracher la tête. »

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Tu es un peu largué. Ton regard d’incompréhension la dévisage quelques secondes sans comprendre. Miss ? Doucement, ta réflexion se construit. Ça expliquerait la façon dont elle est apprêtée, et cette élégance éblouissante. Tu te souviens parfaitement de son pays d’origine qui n’est pas l’Australie. Elle et toi aviez ça en commun : L’Australie comme terre d’accueil, le temps des étés.

« -Tu as été Miss Irlande ? » souffles-tu ébahi.

En soi, ça ne te surprends pas, Neala a toujours été magnifique. Ce qui te surprend, c’est qu’elle est participée à ce genre de concours. De ce que tu te souviens, elle a toujours été d’une simplicité étonnante, du moins pour une adolescente.
De temps en temps, lorsque tu étais en déploiement à l’étranger, il t’es arrivé de te demander ce qu’elle était devenu. Sur ton lit de camp, tu revoyais son visage, et tu l’imaginais bien travailler dans l’humanitaire. Elle était tellement douce et altruiste que c’était ce qui lui correspondait le plus à tes yeux. D’ailleurs, quand tu repensais à votre histoire, tu trouvais que le couple d’adolescents que vous étiez dénotés vraiment. Toi, l’adolescent rebelle, le bad boy infréquentable, et elle la gentille et la sage jeune fille. Plus tu y pensais, plus tu te rappelais que tu n’avais pas forcément une bonne influence sur elle à cette époque.

Elle n’a pas l’air surprise de ce que tu fais. Pourtant, si on m’avait dit quinze ans auparavant que je bosserais dans le médical, j’aurais simplement ris au nez à cette personne. Elle me trouve des qualités que je me souviens pas avoir eu ado.

« - Attends, on parle bien de moi là ? Je ne me souviens pas d’avoir été une oreille attentive plus jeune. Ok, peut-être un peu avec toi, mais si tu te souviens bien, je faisais conneries sur conneries et ça m’est même arrivé de t’entraîner avec moi. » te souviens-tu en souriant.

Tu redeviens silencieux, hésitant. Ce boulot est malheureusement lié à ton échec dans l’armée, et c’est toujours un peu douloureux d’en parler. Votre contact physique t’as contre toute attente pas stressé. Sa douceur te permet d’anticiper et de ne pas appréhender votre contact.

« - Je vais t’expliqué, mais après m’être changé. » promis-tu. « Et ouais j’ai ma veste en cuir, mais ça risque d’être un faux pas niveau mode ! » plaisantes-tu « je te l’apporte, attends moi. » Termines-tu avant de partir vers le vestiaire.

Tu te dépêches de te changer pour ne pas trop la faire attendre. T’enfiles ton jean et ta chemise par-dessus ton t-shirt et tu attrapes ta veste en cuir pour la donner à Neala et après avoir mis tes chaussures tu ressors des vestiaires pour la retrouver. Elle t’explique qu’elle a fait quelques photos dans le mannequinat et qu’elle est chanteuse. Une vraie touche à tout.

« - Tu chantes ? Mais, tu n’étais pas miss ? » demandes-tu un peu largué.

Faut dire que quinze ans couper de tout ce que les gens normaux connaissent et apprécient ça fait bizarre. Et disons que tu t’es habitué à cette vie et tu n’as pas chercher à t’intéresser à tout ça. C’est un peu de ta faute si tu es largué.

« - Tiens la veste » lui donnes-tu en souriant, « On y va ? J’avoue que leurs frites sont toujours aussi bonnes ! Tu vas te régaler ! Ma voiture est sur le parking, a moins que tu veuilles y aller avec la tienne ? »

Vous sortez de l’hôpital et une fois installés dans ton pick-up tu commences à lui raconter.

« - Après notre dernier été ensemble, je suis rentré à Chicago et quelques jours après mon retour, j’ai été arrêté par la police. J’ai déconné et mes parents… m’ont envoyés à l’école militaire. » lui avoues-tu à mi-voix. « J’aurai pu… j’aurai du t’écrire, mais… je l’ai pas fait. » souffles-tu gêné.

T’avais tellement honte à cette époque là que tu as préféré faire le mort et ne pas la contacter. C’est con, mais t’assumais tellement mal ce qui t’arrivais, un vrai lâche.

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Wyatt & Neala

❝ Remember who you are ❞

En voyant sa réaction je compris de suite son étonnement après tout à l'époque j'étais une jeune femme discrète, franche, douce et surtout sage, c'est Wyatt qui m'aidait a sortir de ma coquille et m'entraînais avec lui, j'adorais ça.

« Oui, en 2007, je suis devenue Miss Irlande… Et puis y a une sélection de toutes les miss élu ensuite pour devenir Miss Univers la même année… C'est fou… Les gens aiment bien la rousse que j'étais, il faut croire. J'ai passé une année magique à faire beaucoup d'humanitaires, ça m'a ouvert tellement de porte… Je sais que c'est difficile à imaginer de me voir Miss... »

Je l'avoue, ça devait pas être évident à l'imaginer, mais je pourrais toujours lui montrer des photos la prochaine fois, en espérant fortement une prochaine fois, sinon ça me donnera l'occasion de me perdre volontairement dans cet hôpital maintenant que je sais qu'il y travaille.

« Oui, je parle de toi et oui, tu m'as bien entraîné dans tes conneries par moment, mais j'étais consentante a y participer et t'avais toujours un regard vers moi pour voir si j'étais la, tu m'écoutais, tu ne t'en rendais pas compte… Puis derrière un badboy se trouve toujours un bon fond, il faut juste creuser et l'aider à prendre le dessus. »

Et oui, je suis toujours optimiste, il me connaît, il sait que je vois toujours le bon dans chaque personne. J'essaie de croire en eux, quand eux même ne croient plus en eux… Je finis par hocher la tête en l'écoutant avant de rire à sa petite blague sur la mode. Oui je suis habillé de façon à être a la mode, mais chez moi je peux très bien être en jogging ou seulement tee shirt. J'aime la simplicité ce qui est assez compliqué avec mon métier a présent.

« Merci beaucoup, je ne bouge pas ! »

Quand il partit se changer, j'en profitais pour composer le numéro de mon agent et sa voix se fit entendre, j'avais l'impression d'être une adolescente qui se faisait engueuler d'avoir pris la fuite. J'avais beau m'excuser, il n'arrêtait pas de parler si fort que j'étais obligé de mettre le cellulaire en distance de mon visage pour ne pas finir sourde.

Alors quand Wyatt fit son apparition, je m'empressais de couper la parole à mon agent me hurle dessus pour savoir ou j'étais afin que les agents de sécurité fassent leurs jobs.

« Écoute, je ne peux pas te parler, mais ça va, je t'assure, je vais bien. Je me débrouille pour rentrer, rentre chez toi, profite de ta famille et passe une bonne soirée et n'oublie pas que je suis majeur et vacciner. »

Dis-je avec un peu de sarcasme avant de l'entendre me menacer de ne pas raccrocher, mais trop tard. Je regardais le blondinet face à moi avec un large sourire hochant la tête a sa question avant d'enfiler sa veste qu'il me tendait en rangeant mon téléphone dedans. La robe blanche fleurie vintage et cette veste en cuire sa donnée un petit style tout de même.

« Si, mais je ne suis Miss qu'une année, après je me suis lancé dans la photo, j'ai même tourné des pubs et puis je me suis lancé dans la chanson afin de chanter des textes que j'écris et qui me tienne a cœur. Merci pour la veste ! »

Je lui avais répondu en marchant en direction du parking de l’hôpital.

« Je suis venu en taxi, c'est plus facile pour ne pas se faire repérer ! Tu y vas souvent depuis que tu es revenu chez Emily ? »

Avouai-je en riant un peu avant de venir m'installer dans le Pick-Up de Wyatt, m'attachant automatiquement après avoir fermé ma portière et je le regardais prendre la parole. Il m'expliquait, son silence de l'époque, et je comprenais qu'il devait en avoir honte même si j'aurais aimé être là pour lui a l'époque.

« Je comprends… L'école militaire, sa rigole pas et je comprends aussi ton silence même si j'aurais aimé te soutenir dans cette épreuve. Je ne t'en veux pas, tu sais, tu n'as pas trouvé ça trop dur ? »

Je posais quelques secondes ma main sur son épaule, en signe chaleureux et compatissant, il ne devait pas se sentir gêner. Je voulais qu'il saches que vraiment, je n'avais aucune haine, ou même rancœur envers lui. J'étais grande a présent, je comprenais et je l'imagine adolescent perdu les premiers temps dans cette école militaire… Ça l'a changé.

« Qu'as-tu fait après cette école militaire alors ? »

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Miss Univers. Tu es scotché, bien que tu ne doutes pas de ça beauté. Tu as juste un peu de mal à croire qu’elle se soit intéressée à des concours de beauté. Tu ne la juges pas, bien au contraire. Son titre elle le mérite et puis ça accentue un peu plus sa perfection.

« - Pas tant que ça. Enfin, je vous dire, tu es magnifique donc ce n’est pas vraiment surprenant mais… J’avoue que j’ignorais que tu t’intéressais au concours de Miss. Je m'en souviens pas que tu m'en ai parlé du moins » Concèdes-tu en souriant.

Neala a toujours eu cette capacité à voir le bien en tout le monde. Elle a aussi souvent eu une bonne influence sur la bande de potes de vacances qu’on avait ici, comme si à son contact, tout le monde s’assagissait. Enfin tout le monde… C’était vite dit, parce que toi, ça t’a jamais empêché de cumuler les bêtises et pire, tu l’entraînais avec toi. Mais tu n’ajoutes rien, te contentant de te rappeler qu’elle faisait tellement bonne impression que tout le monde l’adorait, même tes grands-parents qui pourtant, ne la côtoyés, se contentant de nous voir passer devant la maison rapidement avant de partir pour le centre ville ou pour la plage.

*-*-*-*-*

Vous avez pris place dans ton pick-up. Lorsque tu l’as retrouvé dans le hall de l’hôpital, tu as remarqué qu’elle était en pleine conversation téléphonique et qu’elle a raccroché peu après ton arrivée et de surcroît avec sarcasme. Tu lui demandes seulement maintenant :

« - Mais, tu es attendu quelque part ? ça m'ennuierait de perturber tes plans. » demandes-tu hésitant, ne voulant pas casser ses plans pour la soirée.
« Tu es une vraie touche à tout en fait. L’important c’est que ça te plaise. Tu me feras écouter tes chansons ? » lui demandes-tu en souriant, curieux d’en savoir plus.

La voiture avance et vous finissez par quitter le parking de l’hôpital, direction le centre ville. A sa question concernant chez Emily, je souris un peu nostalgique.

« - Ouais, j’avoue. Disons que ça me rends un peu nostalgique mais… Ca me rappelle tellement de bons souvenirs que je peux pas m’en passé » avoues-tu en lui faisant un clin d’œil, amusé. « J’suis surpris que tu n’y sois pas retourné depuis ton retour par contre ! » lui fis-je remarqué doucement.

Comme dans tes souvenirs, elle est d’une telle douceur et d’une compréhension sans faille. Déjà à l’époque, tu ne lui trouvais que très peu de défaut. Ce qui est drôle, c’est que les défauts que tu lui trouvais auparavant, tu les vois maintenant comme des qualités aussi, alors t’es mal barré.

« - Non, effectivement ça rigole pas. Mais ça a eu le mérite de me remettre dans le droit chemin ! C’était très difficile, surtout la première année. Encore plus quand tu rejettes l’autorité» rigoles-tu un peu forcé ; te souvenant de tes débuts difficiles là-bas.

Tu n’as jamais pensé à ce que tu serais devenu si tu n’avais pas fini à l’école militaire. Là-bas, on te dictait tout : ta façon de parler, de t’habiller, de te comporter et au final, même de penser. Alors rêver à une autre vie c’était simplement impossible. Mais maintenant que tu y penses, tu sais que tes parents ont fait ça pour ton bien. Même si tu ne penses pas que tu aurais fini délinquant pour autant, tu reconnais que tu filais un mauvais coton à l’époque.

Alors que tu conduis, elle pose sa main sur ton épaule. Tu ne t’y attends pas, et tu te tends systématiquement, par réflexe. Aussitôt après, tu fais de ton mieux pour te décontracter.

« - Désolé c’est juste que… ça m’a surpris » avouais-je à mi-voix, gêné.

Tu rebondis juste après sur sa question, ne voulant pas laisser un froid s’installer entre vous.

« - Et bien, après un an et demi d’école militaire, je me suis retrouvé à l’académie des forces spéciales des rangers pendant deux ans, puis… J’ai été déployé en Afghanistan pendant sept mois. Et j’ai fait plusieurs autres déploiements jusqu’à la fin de l’année dernière… J’ai jamais quitté l’armée depuis tout ce temps. Comme quoi, l'école militaire n'a pas été un fiasco pour l'apprenti délinquant que j'étais!» avoues-tu simplement sans rentrer dans les détails, notamment de ton retour difficile.

C’est pas la conversation la plus joyeuse que tu pouvais espéré, mais au moins tu es honnête envers elle et elle connait maintenant la raison de ton silence.

« - D’ailleurs, tu comptes rester encore quelques temps à Bowen ? Tu arrives à faire ta carrière d’ici ? » lui demandes-tu curieux alors que tu ne quittes pas la route des yeux pour ne pas vous mettre en danger.

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Wyatt & Neala

❝ Remember who you are ❞

Ca me touchais qu'il me trouve toujours magnifique, je ne m'intéressais pas au concours de beauté, à l'époque, je voulais juste rendre fier mon père, j'ai toujours était la chouchoute des filles étant donné que je suis l'aînée, on ne le voyait pas souvent comme il rentrait souvent tard. Et depuis que j'étais petit, il n'arrêtait de me dire 'qu'un jour le monde verrait le joyau que je suis et rien ne le rendrait plus fier que ça'. Alors j'ai commencé à m’intéresser a la mode mais je n'aimais pas ça alors j'ai commencé a m’intéresser aux anciens styles de mode et là, j'ai trouvé ce que j'aimais et mon père ma soutenue malgré les critiques que les gens pouvaient faire… Alors un jour comme chaque année lorsque les recherches des Miss se faisaient, il me disait que je devrais essayer… Et j'ai tenté ma chance, je crois que mes élections ne l'ont jamais rendu aussi fier de moi dans la vie… C'est assez bizarre, mais il se sentait tellement fier d'être le père de la Miss, le père de la femme élu plus belle de l'univers.

Mais je n'avais rien dit de tout ça a Wyatt, on était partie, et il aurait pu trouver ça bizarre… On était déjà lancé sur d'autres sujets et bien plus important que ça, lorsqu'il me demanda si j'étais attendu je ne pus me retenir de rire légèrement.

« Non, ne t'en fais pas, tu sais comme la poule aux œufs d'or disparaît le patron n'est pas content. Et je soupçonne d'avoir l'agent le plus râleur du monde, je te jure ! Parfois, j'ai l'impression d'avoir un deuxième père et tu sais combien le mien était strict ? Puis il rentrera plus tôt pour passer du temps avec sa vraie famille, c'est mieux ! »

En écoutant comment il me décrivait je ne pus m'empêcher de rire un peu plus !

« J'ai touché a tout justement, j'ai toujours aimé la musique ! Alors j'aime ce que je fais, oui bien sûr ! Si tu veux, je t'en chanterais une ou même une chanson que tu aimes ! »

Je regardais le chemin qu'on prenait, tout me semblait si familier et pourtant ça avait changé un peu malgré tout, mais j'avais l'impression de regarder un vieux film… Sur le moment, j'ai eu une pointe de nostalgie, mais quand la voix de Wyatt retenti, je me mis a sourire doucement.

« Alors quand tu as un coup de moue tu retourne là bas pour te souvenir et retrouver le sourire ? Je voulais y aller… Mais j'avais peur que tout est trop changé… Je ne voulais pas que ça change mes souvenirs… C'est bête, je sais… Mais y aller avec toi ça me réjouis, ça crée de nouveaux souvenirs. »

Après tout cette soirée peut importe comment elle soit, elle restera gravé dans ma mémoire, après une quinzaine d'années d'absence ces retrouvailles sera inoubliable. Mais en voyant, sa réaction lorsque je touchais gentiment ma main sur son épaule, je fis d'abords surprise mais je n'en dis rien j'aurais pas dû le toucher à nouveau ? J'ai dû le surprendre, c'était bon à savoir.

Mais il enchaîna aussitôt de peur que je lui en veuille ? Mais je n'en aurais rien fait, je peux parfaitement le comprendre, mais le fait qu'il me parle de lui me plaisais d'avantage.
En écoutant son récit, je suis scotché, l'école militaire lui avait bien réussi alors j'étais stupéfaite par son chemin parcouru, et même assez fière de lui.

« C'est génial tout ce que tu as fait jusque ici vraiment, ta pris le bon chemin c'est bien, et tu continu en apprenant le métier d'infirmier ? »

Si on leur avait a dit à l'époque où ils en seraient actuellement aucun des deux n'y aurait cru. Mais c'est Wyatt qui a fait le plus beau chemin, il a un mental très fort.

« Je compte rester ici, je me plais ici et en plus, je suis inspiré quand je viens. Ca va je gère bien pour l'instant bien sûr, je devrais faire des voyages de temps à autres mais sinon ma maison c'est ici, mon cœur y est bien ici. Et toi après l'apprentissage, tu voudras rester ici ? »

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Invité

Tu ne pensais pas qu’être une célébrité était si contraignant. Tu ne comprends pas non plus pourquoi Neala te paraît un peu exaspérée par cette vie, n’est-ce pas elle qui l’a choisie après tout ? En tout cas, son agent semblait particulièrement envahissant et tu comprenais son besoin de se retrouver un peu loin de lui.

« - Pourquoi tu ne mets pas les holas avec lui ? Tu as le droit à avoir une vie privée sans que ton agent ne régente entièrement ta vie. » dis-tu le ton chargé d’incompréhension sur la passivité de Neala.

Lorsqu’elle mentionne son père, tu as un sourire qui ressemble plus à une grimace. Tu t’en souviens oui. Il était strict et surtout, il ne te portait pas dans son cœur. Faut dire que l’adolescent rebelle qui traîne avec sa fille et qui l’aide même à faire le mur pour rejoindre les fêtes de jeunes qui avaient lieux sur la plage, ça aide pas à tisser un lien positif. Bon, vous vous êtes fait choper pour le dernier soir de l’été lorsque tu l’as raccompagnéer, mais ça a achevé l’opinion qu’il avait de toi, certainement.

« - Je me souviens de ton père. Il me détestait. » Commentes-tu en souriant. « J’avais une mauvaise influence sur toi paraît-il ! » ajoutes-tu avec un sourire amusé. « d’ailleurs ta famille est sur Bowen ou elle est resté en Irlande ? » Questionnes-tu curieux de savoir si elle était seule en ville.

Elle a de la chance de pouvoir vivre de ce qu’elle aime faire. Elle a pu faire des projets et c’est le plus important. Tu l’envies. Toi t’as pas eu le temps d’imaginer ce que tu deviendrais. A cette époque, tu t’en foutais pas mal, tu ne te souciais que du présent.

Nous n’étions plus très loin de chez Emily, et tu acquiesces en ce qui concerne le restaurant.

« - Ouais, ça me fait du bien. Et tu verras par toi-même, mais rien n’a changé. Enfin du moins rien que je n’ai remarqué ! » souris-tu enjoué. « Par contre y aller avec moi, ça va pas te rajeunir ! » plaisantes-tu taquin. « Et oui, je veux bien t’entendre chanter ! Attention, j’suis très critique ! » lâches-tu en riant.

Lorsque vous en venez à parler de toi, tu es moins à l’aise, mais tu restes honnête. Elle semble se réjouir pour toi, pourtant il n’y a pas de quoi, et elle pense que tu veux être infirmier pour continuer dans la continuité. Si elle savait à quel point elle est loin du compte.

« - Ce n’est pas aussi simple » marmonnes-tu sombrement alors que tu fais un créneau pour te garer.

Est-ce qu’être militaire, c’était être sur le droit chemin ? C’est ce que ton père pense. Devenir infirmier, c’est pour toi une façon d’aller de l’avant, mais aussi c’est pour toi une façon d’avoir ta rédemption. Aider et sauver des vies pour compenser celles que tu as pu briser. C’est con, mais c’est un peu ton but.

Tu es enfin garé, et vous descendez de la voiture. Vous avez quelques mètres à parcourir, mais vous voyez l’enseigne beige ou les lettres rouges du nom du petit restaurant brasserie.

« - Je suis venu ici après… enfin j’suis venu ici dans le but de repartir à zéro, mais je ne sais pas ce qu’il adviendra d’ici un ans, deux ans ou dix ans. Je n’ai jamais eu l’occasion… J’ai jamais fait des projets sur le long terme, alors c’est tout nouveau pour moi » souffles-tu gêné de te dévoiler ainsi « mais je suppose que je vais resté là un certain temps, du moins je l’espère, comme toi, c'est ici que je me sens bien » dis-tu en souriant « Et puisque toi aussi tu comptes pour rester ici, on aura plein d’occasions pour se voir ! La bonne nouvelle, c’est que tu n’auras pas besoin de passer par la fenêtre pour me rejoindre. D’ailleurs, tu t’es installé dans la villa de ta famille ? » demandes-tu curieux en ouvrant la porte la laissant entrer en premier dans le bar resto.

Invité

Wyatt & Neala

❝ Remember who you are ❞

La question de Wyatt était tout à fait normal, et plusieurs fois je disais qu'il fallait que je réagisse mais après tout il veillait sur moi alors que personne d'autre ne le faisait ici ?

« Parce que je ne veux pas lui faire de la peine, il veille sur moi comme si j'étais sa fille, j'ai jamais changé d'agent alors il m'a vu évolué… Puis il m'a suivi ici, c'est comme un père pour moi. »

Dans un sens, c'est rassurant d'avoir quelqu'un qui veille sur sois… Surtout, quand on a personne, pas de meilleure amie, pas de confidente, pas tellement d'amis. Alors d'une certaine façon, j'avais peur quand lui disant d’arrêter de s’inquiéter pour moi, il s'en aille et me dit de me trouver un nouveau agent…

En l'écoutant parlé de mon père, je me souvenais aussi de la façon dont papa regardait Wyatt…. C'est vrai que ce n'était pas l'amour fou entre eux, mais c'est aussi parce qu'elle est la fille de son papa, même aujourd'hui quand elle fait des clips avec des garçons, il a horreur de ça. Il ne les aime pas du tout. Il aimerait qu'elle reste la petite fille qu'elle était autrefois, mais elle ne l'est plus.

« Mon père déteste les hommes qui m'entoure… Ah bon ? Toi une mauvaise influence… Tu m'as aidé à me sentir vivante, c'est ce que j'aurais dit a la place. » Dis- je en gardant le sourire sur le visage. « Non ma famille est en Irlande, je suis seule. »

Puis dans un sens, c'est pas plus mal… J'aime beaucoup ma famille, mais souvent il me rappel combien je suis seule. Ils ne me comprennent pas toujours, pour eux, j'ai réussi sans réussir, la chanson ce n'est pas un métier. Et être seule a la trentaine, sans enfant, c'est comment dire ? Du même niveau que les vieilles filles, c'est qu'on a pas réussi ça vie. C'est la vieille école un peu. Mais je m'en fiche j'aime ce que je fais.

« Vraiment ? Je suis contente que rien n'est changé alors.
Héééééééééééééé toi non plus ça ne va pas te rajeunir ! »
Dis -je en râlant tout en riant à présent a sa petite plaisanterie.
« Critique comment ? Hum j'espère que je serais à la hauteur de tes attentes alors ! »

Je fis des petits yeux bien qu'il ne pouvait pas le voir et en l'entendant dire que ce n'est pas aussi simple que je pouvais le croire, je finis par hocher la tête lentement. Mais je ne cherchais pas a le forcer à me parler, me raconter même si bien sûr je voulais en savoir plus sur lui.

Lorsqu'il se gara je pus observé les alentours en regardant la devanture de chez Emily, cette même enseigne, ces mêmes lettres rouges… Je sortis de la voiture après mettre détaché et une fois la portière refermé, je me tournais vers Wyatt en glissant mes mains dans les poches de son blouson en cuir, c'est bizarre tout de même. Ce lieu, lui et ce blouson, déjà à l'époque il lui passé son blouson.

En écoutant la phrase, repartir a zéro, je le regardais intensément, quinze ans après on était revenu tout les deux a Bowen dans le but de rechercher quelques choses d'autres.

« Je comprends… Ne te prends pas la tête, c'est très bien de vivre au jour le jour, tu sais ! »
J'affichais un nouveau sourire en le regardant afin de le rassurer.
« On se verra c'est bien ça, j'aimais bien passé par la fenêtre j'ai jamais eu autant de grand frissons que pendants nos sorties nocturnes. Je me suis installé dans la villa de la famille effectivement, et toi dans la maison de ta famille ? »

Lorsqu'il m'ouvrit la porte je le remerciais avant d'entrer et de faire quelques pas pour regarder le décor, les meubles avait étaient un peu rafraîchit mais ils étaient toujours bien là. Je remarquais qu'il y avait un peu de monde dont un couple d'adolescents non loin de la porte et je remarquais le fond de la salle ou il y avait toujours une petite table avec les banquettes en angles où on allé tout le temps.

« Regarde, y a personne à nos places ? Oh dit on y va ? »

Je le suppliais du regard avant de me diriger vers cette table en m'asseyant sur la blanquette, je savais déjà que je voulais des frites, et pourquoi pas ce délicieux milk shake a la fraise ? Mon favoris comme autre fois.

« T'avais raison ça n'a pas changé... »

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Invité

Cette façon de considérer les autres et de ne pas les décevoir, c’était tout Neala. Elle avait toujours eu a cœur le bien être des autres avant le sien, même si ça signifiait pour elle, se priver de sa liberté.
Alors que toi, plus jeune tu étais égoïste. Tu n’en avais rien à faire des autres, c’était d’abord ton bien être, et celui des autres te passait au dessus de la tête. Quand tu y repenses, tu étais vraiment un enfoiré de première, et tu te demandes ce qui pouvait réellement avoir attiré Neala vers toi à cette époque.

« - Toujours aussi altruiste. » constates-tu en souriant, « d’abord le bonheur des autres, et ensuite peut-être le tiens »

Ton sourire est sincère alors que Neala tente de te rassurer vis-à-vis de son père. Effectivement, monsieur Fitzgerald était du genre surprotecteur envers sa petite fille chérie. Mais ton caractère d’adolescent rebelle n’avait pas aidé à te faire bien voir à cette époque. Tu es surpris par son aveu, et tu l’as dévisage un instant, te demandant si elle est sérieuse. Visiblement, tu as réussi à faire un truc de bien avant l’école militaire !

« - Oui enfin… J’étais quand même un vrai délinquant à ses yeux. » lui rappelles-tu en souriant. « Et merci, je vais prendre ça comme un compliment ! » ajoutes-tu amusé, « bien que je suppose que c’est l’adrénaline de ces moments qui doivent en avoir le mérite. » lui dis-tu en souriant. « Et en un sens, je suis rassuré de savoir que je ne vais pas tomber sur ton père au coin de la rue. Pour être honnête, il me faisait peur à l’époque » plaisantes-tu à moitié.

Tu lui adresses un sourire en coin alors qu’elle rigole sur ta remarque, qu’elle te retourne aussitôt.

« - Je te rappelle que… je suis un petit peu plus jeune que toi… » lui fais-tu remarqué hilare.

Certes, ce n’était que quelques mois, mais pour la taquiner, c’était bien assez, surtout que les femmes étaient pour la plupart, sensible à l’âge d’après ce que tu avais entendu dire par tes collègues. Malheureusement, tu en avais trop peu côtoyé pour avoir pu vérifier ce point par toi-même.

« - Oh tu sais moi, j’suis arrêté niveau musique depuis l’armée. J’suis resté sur Coldplay et Aerosmith, ouais, je sais ça date… » lui apprends tu en souriant.

La réalité, c’est qu’avec l’école militaire puis l’armée, la musique t’est devenue étrangère. Ca ne te manque pas puisqu’au final, c’est toi qui n’a jamais fait l’effort de t’y replonger, de découvrir les nouveautés.

Nous étions enfin chez Emily, et bien que les meubles avaient étés rafraîchis, tout était sensiblement semblable au petit restaurant qu’il était autrefois. Comme si le temps n’avait pas eu d’emprise sur ce lieu chargé de souvenirs. C’était rassurant de savoir que certaines choses ne changeaient pas.
Tu laisses un rire s’échapper alors qu’elle s’emporte pour aller s’installer à nos anciennes places habituelles lorsque nous venions. Tu la suis et vous vous installez sur les banquettes, une table entre vous deux, comme au bon vieux temps.

« - Tu avais des frissons parce que tu passais par la fenêtre ? Et moi qui pensais que c’était moi qui te faisais cet effet à l’époque ! » plaisantes-tu en souriant avant de prendre la carte pour la lire et faire ta sélection. Vue ta journée à l’hôpital, tu as une faim de loup, alors pour toi, ce sera un hamburger et des frites.

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Wyatt & Neala

❝ Remember who you are ❞

« Que veux-tu, c'est dans ma nature ? Exactement du moment que les gens sont heureux alors sa me va ! »

Souvent, toute cette gentillesse pouvait me faire défaut parce que les gens pouvaient en abuser surtout depuis que j'ai cette notoriété, mais peu importe, on apprend toujours de ses erreurs ? Puis l'important, c'est aussi de voir le résultat ? Quand je vois les personnes autour de moi, bien, heureuse alors je suis satisfaite peu importe si je ne le suis pas, a l'instant où je vois leur joie, leur bonheur alors je deviens réellement heureuse pour eux, c'est tout ce qui compte non ?

Le bonheur en lui même me fait sûrement trop peur, c'est pour ça que je consacre la plupart de mon temps à rendre les gens véritablement heureux ça me fait oublier, mes peurs, ma solitude et surtout ça m'empêche d'être seul avec moi même.

Je ne pouvais pas m'empêcher de rire en écoutant sa remarque sur le fait qu'il était heureux de ne pas voir mon père, il fait toujours assez peur aux autres hommes. Mais je ne sais jamais pourquoi, sûrement parce qu'il est impressionnant ?

« Non non ne t'en fais pas, tu ne croiseras personne de ma famille, il n'y a que moi ! »

Hausse un sourcil en t'écoutant apporter un fait important, elle est plus vieille que lui seulement de quelques mois.

« Et alors ? Je me trouve encore bien préserver contre le temps ! Et il me semble que tu aimais bien ça que je sois plus vieille ! »

Je ne pouvais me retenir de lui tirer la langue afin de répondre à sa taquinerie, ça m'amusais beaucoup a vrai dire. Ca faisait du bien de pouvoir se sentir encore comme une enfant même si quinze ans on passé depuis et que je suis devenu une vrai femme.

Lorsqu'il m'avoua ses références, niveaux musique, je ne pus revenir un léger sourire en coin se dessiner sur la commissure gauche de ma bouche.

« C'est bien, ils ont fait de bonne chansons au moins tu as des bases sur niveau musique ce n'est pas mal ! »

Il n'avait pas de quoi se sentir gêner de ne pas avoir suivi les musiques de notre génération, c'était pas non plus le truc le plus primordial du monde. Je pourrais toujours lui faire découvrir quelques chansons sympathiques après tout. Ce soir j'avais eu la chance de croiser à nouveau Wyatt sur ma route et il venait de me faire un magnifique cadeau en m’amenant chez Emily. Il venait sans le savoir de me rappeler un bout de cette jeune fille que j'étais autrefois et que je ne pensais plus jamais revoir.

« Oui j'avais des frissons de passer par la fenêtre, mais aussi, je l'avoue, tu me donnes des frissons, des papillons dans le ventre même. C'est marrant de se souvenir de tout ça. »

Le temps a passé, mais maintenant que je suis de retour, je suis heureuse de retrouver un visage familier. En regardant la carte, je sais d'avance ce que je vais prendre.

« Tu prends quoi toi ? Moi frites et Milk Shake fraise pour ne pas changer et faire honneur au passé ! »

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Invité

Revoir Neala après toutes ses années te ravi au plus haut point. Tu es heureux que vos chemins se croisent à nouveau ici, à Bowen, surtout maintenant. Surtout après l'armée. Toi, tu n'as connu aucune stabilité dans ta vie, alors tu es soulagé de constater que certaines choses comme le petit restaurant de Chez Emily, ou que certaines personnes comme Neala n'ont finalement pas changés.

De ce que tu as compris de ce qu'elle t'a raconté de sa vie, Neala est une célébrité. Pourtant, ta première impression laisse à croire qu'elle à réussi à conserver sa simplicité d'antan. Malgré sa notoriété, elle a su garder les pieds sur terre et se souvenir d'où elle venait, ce qui est tout en son honneur. Tu es assis face à elle, et après avoir fait ton choix, tu l'observes, riant à sa réplique. Tu es content qu'elle ne prenne pas la mouche lorsqu'on fait référence à son âge, tu as déjà eu le loisir de voir des femmes faire des scandales à leurs amis, conjoints ou famille simplement parce qu'on leur rappelait qu'elles n'avaient plus seize ans, et toi avec le peu de connaissances que tu as acquis sur les femmes, tu n'as toujours pas compris pourquoi.

"-Oh, mais j'ai pas dis le contraire, et tu ne m'entendras jamais le dire" souris-tu sincère, " au contraire, la trentaine te va à ravir !" Souffles-tu en souriant, sincère.

En fait, tu la trouves encore plus ravissante que dans tes souvenirs, comme si le temps l'avait embellie encore plus en chassant ses traits d'enfants pour des traits fins et gracieux. Bien sûr, tu te gardes de le lui dire, gêné.

- Je l'admets. Mais la différence d'âge était tellement pas voyante que personne ne le savait. Et je faisais plus vieux surtout, paraît-il. Faut dire qu'avec mon apparence de Bad boy de l'époque, ça se comprend !" Souris tu à l'évocation de vos souvenirs

Tes références musicales sont loin d'être à jour, alors tu te contentes de sourire et de passer sur ce sujet, n'étant pas tellement à l'aise. Vous parlez alors de vos souvenirs, et ça fait du bien, même si ça vous rappelle que vous n'êtes plus des enfants.

[bah"]- oh c'est mignon ça, tu me l'avais jamais dit" la taquines-tu lorsqu'elle te parle des papillons dans le ventre.D'ailleurs, tu penses que tu pourrais avoir un peu de temps libre prochainement ? Je veux dire, sans ton agent sur le dos, comme ce soir ? " [/b]Lui demandes-tu curieux.

L'idée de faire des escapades comme avant te tente vraiment. Mais avec le travail de Neala, cela paraissait compliqué.

- je vais prendre un hamburger-frites, pour changer!" lui dis tu en souriant.

Toi aussi tu fais honneur au passé, tu n'as jamais été fan de sucré, et les hamburgers d'Emily étaient succulents.

La serveuse arrive et vous passez engin commande. Tu souris en entendant le choix de Neala

"- toujours aussi gourmande" souris tu as l'évocation du milkshake, juste après le départ de la serveuses

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Wyatt & Neala

❝ Remember who you are ❞

Je pense qu'entendre des compliments provenant d'une personne qu'on a réellement aimé, c'est plus que plaisant, y a une certaine satisfaction et fierté, je dirais. Pas dans le sens ' ta vu ce que tu as perdu ?' Mais plutôt dans le sens, que ça fait toujours plaisir de plaire encore a une personne, d'autant plus une personne qui a était comme une partie de moi.

« Oh c'est adorable, tu vas presque me faire rougir... »

Trop tard, même le maquillage n'arrive pas a camoufler mes rougeurs aux joues. C'est bête car en étant une ancienne Miss, j'ai souvent entendu que j'étais jolie, et ça me faisais sourire sans plus parce que c'est des compliments de là par de gens que je ne connais pas, donc ça me touche pas plus que ça alors que Wyatt je le connais.

« Tu me flattes, mais toi, tu vieillis carrément bien aussi, c'est vrai ce qu'on dit que les hommes ont encore plus de charmes en vieillissant ! »

Wyatt a toujours était beau garçon, tout le monde le sait, il n'avait pas besoin de son coté 'badboy' pour se faire remarquer, il était déjà gâté par son physique, et même en vieillissant il reste tout autant magnifique. C'est vrai qu'à l'époque il faisait beaucoup plus vieux que son âge et moi je faisais pas vraiment mon âge…

« C'est vrai qu'à l'époque on te donnait plus que ton âge alors que moi… Je galérais pour qu'on me donne l'âge que j'avais. Cette veste en cuire que tu m'as prêté ce soir, me rappelle une certaine veste que je portais souvent !»

A l'époque je prenais toujours la veste en cuire de Wyatt, j'aimais ça et c'était aussi une certaine façon de montrer aux autres que j'étais avec le Badboy, qu'il valait mieux pas nous chercher des noises. J'adorais sa veste, quand j'étais avec lui, je me sentais invincible comme si rien ni personne ne pouvait nous arrêter seulement voilà, on était jeunes.

« Jamais ? C'est vrai que je te trouvais tellement magique et impressionnant, que j'avais du mal à mettre les mots sur ce que je ressentais, mais tu devais bien t'en douté un peu quand même ? Après tout, tu as était mon premier vrai amour, ce n'est pas rien. Ça reste graver a vie dans ma mémoire et mon cœur cet été là. »

Je lui souriais largement lorsqu'il me proposa de me revoir ? C'était bien une proposition ça ?

« Je m'arrangerais, j'ai vraiment envie de te revoir maintenant que je t'ai retrouvé, j'ai comme l'impression que c'était écrit qu'on se retrouve ici. Alors oui ça sera mille fois possible !!!»

Il sait comment je suis, j'ai toujours cru a ça, aux âmes, a ce qui est écris, a notre destinée, j'ai toujours dit que je ferais quelques choses de bien dans ma vie, et j'estime que je m'en sors plutôt bien, que j'aiderais les autres, et c'est ce que je fais a ma manière.

En écoutant sa commande je ne pus me retenir de rire légèrement, on ne chasse pas les vieilles habitudes il faut croire, qu'elle n'est pas la seule a aimait que les choses ne changent pas trop.

« J'aurais dû parier que tu prendrais ça et j'aurais gagné… Oui, je suis toujours aussi gourmande, je l'assume Monsieur Buchanan ! »

J'affiche un sourire rieur sur les lèvres et lui lançant un regard pleins de défi comme à l'époque d'ailleurs, avec ce sourire et regard la, on en a fait des défis à l'époque.

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