Remember who you are ○ Wyatt

Intérieurement, je le remercie de ne rien dire sur mes joues qui me chauffent légèrement me doutant a présent de leurs couleurs, mais mon regard était absolument envoûté a détaillé le visage de Wyatt. Pour moi les cicatrices les cheveux court du jeune homme le rende toujours aussi beau, tout comme cette barbe qui le change, mais lui donne un coté mystérieux, voir torturé. Je ne pouvais pas voir les cicatrices de mon premier amour, mais je devinais qu'il en avait par son ancien métier. Et pour moi, c'est sûrement étrange pour pleins de monde, mais pour moi les cicatrices sont aussi beaux que les tatouages, ils ont une histoire, un vécu et c'est ce qui rend ces marques du passé charmante, parfois, on aimerait ne plus les voir, mais elle rappel, toujours à la personne tout ce qu'elle a traversé pour être qui elle est… Mais je me retenais de lui demandais si il avait des cicatrices, déjà qu'avec mon compliment, j'avais cette intuition de l'avoir gêné sans le vouloir..

«  C'est sincère Wyatt, tu devrais le savoir mes yeux ne trompe jamais ! »

Je ne sais pas mentir, et je n'ai jamais su mentir, c'est un défaut, parce que les gens peuvent souvent lire en moi ce qui craint pas mal au vu de ma notoriété, mais c'est la vie. Je ne pouvais pas m'empêcher de le quitter du regard, lui ou son visage, c'était juste impossible, mon regard était tout ce qu'il y avait de plus doux comme autrefois.

En l'écoutant parler de sa veste en cuire, un nouveau sourire fit apparition sur mon visage, mais cette fois d'excitation, il me faisait marcher ? Il allait vraiment me donner la fameuse veste ? C'est complètement fou de mettre une veste en cuir en été, mais l'amour rend fou, il paraît ?

«  J'aimais là porté pour que tout le monde voie que j'étais avec toi, je me sentais en sécurité. Puis quand je disais que j'avais froid j'avoue que c'était aussi dans l'espoir d'avoir un câlin en plus de la veste bien sûr... » Avouais-je tout en faisant une mine complètement innocente avant de reprendre. «  Vraiment ??? Tu vas me la donner ? Je crois que c'est l'un des plus beau cadeau qu'on m'aura fait ! » C'est pas seulement une veste, c'est LA veste, la veste de mon adolescence, la veste qui m'a vu aussi devenir une femme, la veste de mon premier amour, la veste qui marque l'époque où j'ai complètement décidé de prendre un tournant dans ma vie et d'être moins cette jeune fifille parfaite.

Mon sourire ne cesse de s'élargir en écoutant l'aveu de Wyatt, à l'époque c'était dur de lui faire avouer des choses et ce soir il y avait prescriptions, alors ils se lâchaient tous les deux, est ce que c'était la nostalgie de l'époque ? Le bonheur de leur retrouvaille ? Peut importe, une par de moi était toucher et ravi de savoir qu'il ressentait pareil à cette époque mais quelques choses retenue mon attention et j'affichais une mine choqué malgré moi, je suis naturel je n'y peu rien…

«  Quoi ? Attends… J'étais ton premier amour, mais par largué et tout nouveau, tu insinues qu'avec moi, tu as toi aussi fait ta première expérience ? »

J'étais sous le choc de ce que j'avais cru comprendre, parce que lui le badboy et il semblait si sur de lui ? Que jamais une seconde, j'avais douté sur le fait qu'il l'avait déjà fait, bon, je me doutais que je fus son premier vrai amour, parce qu'il y a des choses, qu'on dit et qui ne s'oublieront jamais. Mais en entendant parler de pique-nique ou une plage a la place d'un potentiel bain de minuit, je ne pus me retenir d'éclater de rire a ce souvenir.

«  Pique-nique sur la plage ? Haha promis, mon agent ne me suivra pas, à la limite, on aurait pu être dérangé par les paparazzis pour notre bain de minuit ! » Dis-je en rigolant tout en m'imaginant malgré moi la scène. J'étais sûr d'ailleurs, qu'à présent, il devait avoir un photographe pas très loin j'en avais vu un me suivre jusqu’à l’hôpital alors il avait sûrement nous suivre jusqu'ici en étant discret où bien il était rentré et j'allais pas m'en plaindre.

En l'entendant me lancer un défi, j'ouvris ma bouche en grand prenant une mine faussement choqué avant de rétorquer.

« Alors là ! Tant pis pour la paille je vais le boire cul-sec le verre, tu me diras ce que je gagne en échange Buchanan! »

Je me retenais de lui tirer la langue mais lorsque je vis la serveuse arrivé, j'attendais sagement qu'elle se retourne pour sortir la paille de mon Milk shake, prendre mon verre à une main et boire la boisson froide le plus vite possible cul sec. Reposant ainsi mon verre avec une légèrement moustache de ma boisson sur le haut de ma bouche souriant fièrement de mon petit exploit telle une enfant.

«  Alors tu dis plus rien là hein ? Je suis une Warrior, bon j'ai froid a la tête là… Mais ça va passer ! » dis-je en riant, j'avais bu tellement vite que le froid m'était monté à la tête.

L'entendre dire qu'il était rassuré de la voir avec sa veste et que dans un sens le fait que je réclamais souvent de la portais le rassuré, me fis sourire. Moi qui avais peur d'être un pot de colle avec lui autre fois, j'étais rassuré de voir que ce n'était pas le cas, ou du moins qu'il aimait bien ça.

«  C'est vrai qu'avec cette veste personne ne venait me chercher des noises, encore moins lorsqu'on te voyait près de moi. C'est drôle de parler du passé comme ça hein ? Mais au final ça me déplaît pas, ça me rend assez joyeuse après tout, on a vécu de bon souvenirs ! »

J'étais loin de m'imaginer un jour que si je le revoyais, on serait complice, parce que c'est un fait le passé nous rend complice, c'est assez étrange, mais j'étais assez heureuse de pouvoir le voir, et discuter de tout et de rien avec lui, les choses simples sont les mieux dans la vie.

«  Je lui ferais encore honneur a ta veste crois moi, elle avait le pouvoir a l'époque de me rendre invincible alors je suis sûr qu'aujourd'hui encore elle aura ce pouvoir là ! » Je me retenais de lui dire qu'au moins si un jour, je ne me sens pas très bien, un coup de pompe ou autre… J'aurais sa veste, mais c'est tellement rare que je ne sois pas bien que je n'ai pas l'impression de me rappeler comment on se sent quand on est triste ou mal… Ce n'est pas plus mal dans un sens, je peux profiter de ma bonne humeur pour rendre heureux ceux qui ne le sont pas !

L'aveu de Wyatt m'avair étonné parce qu'a cette époque j'étais certaine que pour lui ce n'était pas ça première expérience, faut dire qu'il m'avait totalement mit à l'aise et rassurer… Je ressentais à nouveau un petit sentiment de fierté après tout y a pas que les hommes qui sont fier d'être le premier pour une femme, les femmes aussi sont fières d'être la première expérience pour un homme.

«  Et bien j'aurais jamais deviner, par ce que tu m'as réellement rassuré et mis à l'aise comme si tu savais.. Non, non, ta pas eu tord, c'était très bien notre première fois, je ne t'en veux absolument pas j'en garde un bon souvenir. » Après tout le fait qu'il me l'aurait dit, l'aurait peut être stressé lui-même par la suite ? Et cette première expérience ne se serait pas passé aussi bien qu'elle a était pour eux.

C'était la deuxième fois que Wyatt s'excusait ce soir, la première pour ne pas m'avoir donné de nouvelle et la deuxième pour ne pas m'avoir avoué que j'étais sa première expérience, je n'avais pas l'habitude de le voir comme ça, nostalgique ? Ou avec des remords ?

«  Va pour la crique, j'ai hâte de voir si elle à pas changé, par contre je te préviens que je suis toujours gauche alors tu les descentes a travers les bois, tu me tiendras la main si tu ne veux pas me ramasser ! » avouais- je en riant, ça non plus ça n'avait pas changer, je suis toujours aussi gauche qu'autre fois, un peu moins quand c'est sur du plat, mais sinon… «  Pas de soucis, si tu veux donnes moi ton portable et j'enregistre mon numéro dessus ? » Je lui proposais ça, trouvant que c'était plus pratique avant d'avoir relevé son défi.

Je me lever le haut des lèvres en riant à ta remarque, parce que c'est vrai, la folie de ces défis m'avaient manqué tout de même…
« Ouais beaucoup, tu sais… Ca peut être ennuyeux parfois d'avoir ce qu'on veut. La folie des défis me manque un peu, je l'avoue. » Je pris une mine pour réfléchir a son petit défi avant d'écarquiller les yeux en riant légèrement à l'avance en ayant une idée. Ou du moins un souvenir d'un ancien défis de l'époque, peut être bête ou puéril mais qui me faisais tant rire. «  Après que tu es mangé ton hamburger, fait imite le crie de Tarzan, je sais que tu sais ce que c'est, c'est un défi que je t'avais déjà donné à l'époque ! » J’arbore un large sourire conquérante avant de l'écouter reprendre la parole et de le voir me tendre un verre d'eau à température ambiance, que je saisi pour le boire doucement cette fois. Remarquant qu'une fois de plus, un autre détail ne changez pas, Wyatt était toujours attentionné envers moi.

J'étais d'accord avec lui, c'était vraiment de chouettes souvenirs. Le meilleur été que j'ai passé, des émotions si forte et tellement de rire. Bowen était mon endroit favoris a cause de ça, à cause de mes souvenirs avec Wyatt. Le livre c'était fermé brusquement à l'époque, Wyala c'était terminé. Et nous voilà tout les deux à ressasser le passé. Le livre était fermé depuis longtemps et maintenant que nous étions face l'un a l'autre, on ouvrait les pages, on relisait ce qui nous unissait. Il y a des histoires qui nous rende tristes, mais pas celle là. Mon histoire avec Wyatt me rend heureuse parce que c'était vraiment magique, bien sur la fin était triste car elle était brusque et qu'à l'époque on avait le projet de s'enfuir tout les deux comme les jeunes adolescents amoureux. Mais le simple fait de revoir notre histoire d'autrefois avec lui me rendait vraiment bien. Les souvenirs revenaient avec un goût de joie et plus d'inachevé comme j'avais pu le ressentir il y a quinze ans.

«  Quand ? Enfin, ne réponds pas si tu n'en as pas envie, mais je te comprends. C'est ici que j'ai eu envie de revenir pour m'évader. J'avais l'impression que si je restais a New York ou en Irlande, ma joie de vivre allez mourir, parce que je n'étais heureuse là bas… Ici je sais que j'ai était heureuse cet été la, et ça m'inspire, ça me rend l'espoir qu'un jour je ressente à nouveau toutes les émotions que j'ai ressentit a cette époque… C'est aussi peut être pour ça que j'aime tant aider les autres à être heureux, parce que je n'arrive pas moi même a me rendre réellement… Heureuse. » Avouais-je comme à moi même, mais je l'avais dit a voix haute, faisant profité de ma réflexion a Wyatt mais peut importe, je ne ressentais pas de gêne envers lui. Je savais qu'il garderait ça pour lui.

Je finis par hocher la tête pour confirmer ce qu'il disait, on a garder un bon souvenir de ce moment, de notre première expérience et c'est tout ce qui compte, il n'y a aucun remord à avoir, sur si on avait fait ça ou ça. Ca s'est fait, naturellement et ça s'est bien passé, c'est le principale. Je savais qu'a présent j'aurais tout de même une place unique dans le cœur de Wyatt, parce que j'ai était sa première fois comme il a était la mienne ce qui le rend unique.

«  Serais tu en train de te moquer de moi ? A l'époque ça t'arrangeais bien parfois que je sois gauche ! » Dis-je en riant, car c'était aussi une façon pour lui d'être plus proche de moi à l'époque, en ayant comme excuse qu'il ne pouvait pas me laisser faire les choses seule. Il a toujours était protecteur et encore plus lorsqu'on était tous les deux.

J'avais noté mon numéro de téléphone sur son cellulaire lorsqu'il me l'avait passé et je m'étais envoyé un message vide, pour avoir moi aussi son numéro et être sûr de ne pas le perdre de vu une nouvelle fois, avant de lui rendre son portable. En relevant la tête, j'avais pu apercevoir au fond de la salle un groupe de jeune, nous fixer intensément. Mais la voix de Wyatt me fit tourner la tête pour le regarder me parler.

«  Je t'ai toujours surpris et c'est ça que tu aimes chez moi, la façon que j'ai de relever les défis du moins c'est une partie de moi que tu aimais bien à l'époque. » J'avais ri à sa remarque avant de retirer le lait sur mes lèvres discrètement en riant encore malgré moi surtout lorsque je voyais Wyatt éclater de rire a l'annonce du défi que je lui avais donné. «  C'est le jeu ma pauvre Lucette. Oui, je veux que tu fasses le cri de Tarzan s'il te plaît ! Emily avait l'habitude de nos folies alors elle râlera à nouveau que veux tu ? Ce n'est pas grave, on avait l'habitude. » Je lui adressais un clin d’œil avant d'entendre une petite voix me parler. «  Neala ? Bonsoir… On… Pourrait avoir… un autographe ? Et une photo ? » Moi regard se tourna vers le groupe de jeune adolescente. «  Avec plaisir les filles, dites moi vos prénoms ! » Lorsque chacune se nomma devant moi, je pus leur faire à toutes un autographe avant de me lever et de prendre tour a tour leurs téléphones pour faire un selfie avec un large sourire pour chacune d'elles, et une étreinte avant qu'elle ne reparte a leur table toutes excités et que je me rassois a coter de Wyatt.

«  Excuse moi… » Dis-je en baissant légèrement les yeux, car je sais combien ça peut être dérangeant pour les gens qui m'entourent, de devoir être interrompu de la sorte. Je le regardais manger avant de rire à nouveau en l'entendant marmonner.
«  Ah oui ? Tu oserais te venger ? Contre moi ? J'ai hâte de voir ça tiens ! » Dis-je avec une légère provocation dans ma voix, tout en le regardant joueuse.

En le voyant mal à l'aise et esquiver mon regard, je me doutais que quelques choses d'important et de grave devait le toucher, et je n'avais pas envie de l'ennuyer avec ça, il m'en parlera le jour ou il le décidera alors je ne vais pas insister, je déposais ma main sur la sienne pour la presser légèrement, un geste chaleureux et compréhensif avant de lui relâcher la main en souriant pour reprendre la parole.

«  Ce n'est pas grave, tu en parleras quand tu te sentiras près, c'est rien Wyatt ! Maintenant que je t'ai retrouvé, je ne vais pas te lâcher. »

Je voulais le rassurer un peu parce qu'il n'avait vraiment pas à s'en faire sur ça, je ne suis pas du genre a juger. Mais plus à soutenir, j'aime aider les autres, j'aime faire plaisir aux gens, surtout ceux qui me sont proches.

En écoutant les questions de Wyatt, je ne pouvais m'empêcher de baisser la tête, parce qu'il devait sûrement me prendre pour une folle. Bien sûr que je suis loin d'être malheureuse, je suis en bonne santé, j'ai les moyens, on m'adore, mais ça ne fait pas tout pour rendre quelqu'un heureux parfois…

«  J'ai était contente de remporter les Miss, mais je les fais pour mon père pour qu'il soit fier de moi. J'ai était contente bien sûr de faire des photos, mais j'avais ma famille qui me pousser a le faire derrière, j'ai était contente et fière de moi de réaliser mon rêve d'enfant avec la chanson. Je suis en bonne santé, donc je suis pas malheureuse loin de là. Je ne me plains pas, mais y à des choses, que ni l'argent ni la notoriété peu t’apporter. Ma vie est trop organisée, ça manque de spontanéité…   Tout cet argent, c'est bien beau, mais je préfère le partager avec des gens qui ont réellement besoin, si je peux aider les gens, je le fais parce que c'est ce que j'aime faire. La notoriété, c'est pratique parce que je peux aider les petits commerces a se lancer. Alors oui, professionnellement, je suis heureuse, mais ça ne fait pas tout malheureusement. »

Je cracherais jamais sur ce que j'ai fait parce que ça ma permis de réaliser des rêves d'enfant, d'aider des gens, mais je n'ai pas vraiment de vie a par ma carrière ? Ca ne fait pas tout et j'avais besoin de quitter ma famille qui n'arrêter pas de me rappeler que j'étais seule, je n'avais pas battit ma propre famille.

«  Oui oui, toi pas le pape !  Mais, bien sûr…. Moi je n'aimais pas personnellement avoir le cul par terre ça fait pas du bien de tomber tsssss ! » Je fis claquer ma langue contre mon palais en grognant avant de sourire à son nouveau aveu. «  C'est mignon ça par contre, je comprends mieux pourquoi tu étais si attentionné. »

Il a quand même réussi à me faire a nouveau sourire, des vrais sourires pas comme ceux que j'ai l'habitude de faire aux médias, ces sourires la ce sont les spéciaux marketing, toujours afficher un large sourire a la télé. Je me mis à rire en l'écoutant évoquer un défi que j'ai jamais voulu faire.

«  Oui, mais j'avais envie de te surprendre aussi ! Olalala jamais je n'aurais osé faire ce défis, même encore aujourd'hui, je ne pourrais pas le faire ! » Avouais-je parce que ça fait parti de mes principes, je veux aider les gens alors les voler même pour un pari, je ne pourrais pas...  «  J'ai hâte de voir ça ! »

Après que les adolescentes soient parties et que je me sois excusé auprès de Wyatt pour cette coupure, je le regardais en espérant qu'il ne le prendrait pas mal, c'est pas facile tout les jours, mais c'est souvent comme ça.

«  Toi ? Non pas la peine ne t'inquiète pas ! » Dis-je en riant rassuré de voir qu'il le prenait plutôt en rigolant.

«  Avant de penser à te venger, réalise le défi héhé ! » Je lui adresse un clin d’œil impatiente de le voir.

En écoutant sa question je soupirais légèrement, j'avais pas envie de lui dire que ma vie était tellement plate, qu'on aurait pas dit que je vis réellement, mais que je vis plus pour les autres que pour moi-même, ce qui est assez risqué tout de même. C'est une corde fragile sur laquelle, elle marche.

«  J'en ai pas… De mon heure de lever jusqu’à mon heure de coucher tout est programmer dans ma journée, toute ma vie, je suis les instructions qu'on me donne. Même mes relations non pas tenue, car c'était plat, je veux dire, jamais de dispute, tout était calculé de façon a ce qu'on soit un couple parfait. Et ce n'est pas pour moi, moi, je veux ressentir des étincelles, la chaleur de la passion comme notre été-là. » Avouais-je en souriant tristement parce qu'au fond ça me faisais un peu de mal. «  J'aime mon métier, je sais que les gens comptent sur moi, je ne peux pas les décevoir… Qui suis-je sans pour faire ça ? Et je ne suis rien sans mon métier, je ne pourrais pas autant aider les autres sans… Je me suis fait a l'idée, tu sais ? De vivre juste pour ma carrière, c'est juste que j'imaginais pas ça au départ, je me voyais pas ou je suis à mon age. Car quand ma carrière sera finie, ou que je serais vieille, il ne me restera plus personne. » Dis-je légèrement triste avant de regarder devant moi pour voir le sourire des adolescentes a leur table. « Quand je vois la joie que je procure, je me dis que c'est bien ce que je fais. Que je suis faite pour ça ! C'était ma destiné… »

C'est sûrement con, ou sûrement qu'il ne peut pas comprendre, mais je ne m'en plains pas, bien sûr, c'est pas évident tout les jours, les gens pensent que quand on réussi qu'on est connu, on a la vie facile. Mais il n'en est rien. Y a l'envers du décor alors oui, on a des facilité, mais y a aussi des points négatifs, mais on n'a pas le droit de se plaindre, parce qu'il y a des gens tellement plus malheureux que nous, que ça en serait tellement égoïste.  J'ai toujours rêvé d'être chanteuse et je le suis, tout comme j'avais toujours rêver d'avoir des enfants, et bien à l'époque je pensais qu'avoir des enfants serait plus accessible que d'être chanteuse et voila que maintenant je pense l'inverse. La vie est faite de rebondissement et de changement incontrôlable, il faut la prendre comme elle vient.

«  Tu reprends confiance, on dirait ? J'aime bien et ton rire m'avait manqué ! » Avouais-je en riant à mon tour, a cause de son rire communicatif pour le coup. « Tu l'étais pour moi à l'époque ne t'en fais pas ! » Je ne disais pas ça pour le rassurer, je le pensais à l'époque. «  Tu n'avais pas besoin de ça, pour m'épater moi en tout cas ! »

Après tout il devait s'en douter déjà à l'époque, vue comment ils étaient toujours ensemble. En l'écoutant annoncé son nouveau défi, elle secoua négativement la tête en faisant de gros yeux.

«  Ah non, je ne peux pas faire ça, j'aide les gens, je l'ai vole pas. Je suis sûr qu'il y a un paparazzi dehors, imagine, il nous prend en photo, moi en train de voler une bouteille, bah on fera la une toi et moi. » Dis-je en riant, bien que c'est vrai, je le sentais qu'on les attendait a la sorti d'Emily, en pressentiment ou une habitude ?

Je mange quelques-unes de mes frites en le regardant amusé lorsque je le voyais repousser le moment tant attendu.. «  Je suis impatiente, je l'avoue ! » en soupirant amusé avant de reprendre la parole «  Mais je n'y crois pas, tu as peur de déranger ? Alors celle la, elle est bonne. » Dis-je en éclatant de rire  pour le taquiner un peu plus.

J'écoutais ce que me disait Wyatt, et comme à l'époque il était attentif a ce que je disais et cherché a m'aider, et ça me toucher de voir que malgré ces quinze années il était vraiment intéresser par ce que je disais . Mais je n'avais pas envie de plomber l'ambiance alors je ne voulais pas en parler plus que ça.

«  Je sais pas Wyatt, il est si fier qu'on voit ma tête à la télé et un peu partout, pour lui son bébé a réussi… Puis y a pas que lui, y a les enfants dont je lui la marraine de mon association qui compte sur moi.. Je dois sûrement être perdu, mais y a rien de mieux qu'être ici pour savoir qui je suis et ce que je veux être, c'est une des motivations qui m'a mener aussi ici sûrement. »

Je lui souriais à nouveau mais cette fois je m’efforçais d'afficher un sourire rassurant, il avait sûrement des ennuies plus important que de m'entendre écouter avec mes petits soucis c'était sûrement rien a coter et j'avais pas envie qu'il est de moi en souvenir de cette soirée, l'image d'une femme qui a tout pour elle et qui se plains.

«  Je sais, mais avec de la notoriété, tu te fais entendre plus facilement, c'est pratique. »

C'est malheureux, mais c'est vrai, il suffit d'être connu pour se faire entendre plus facilement, pour qu'on nous prenne plus facilement au sérieux, car quand t'es connu ta une menace a parfaite, les médias, autant, c'est chiant autant parfois ça peut être pratique.

En l'entendant dire que je le décevais, je fis une petite mine triste avant d’exagérer en posant une main sur mon cœur tout en basculant ma tête en arrière avant d'arrêter mon cirque et de le regarder dans les yeux. «  Oui, mais la ce n'est pas pareil, moi, j'aime aider les gens, je ne vais pas voler ce pauvre monsieur qui tient son épicerie a bout de bras, ça ne ferait pas de moi quelqu'un qui cherche a aider, c'est horrible. Tssssss n’essaie pas de m'embrouiller veux tu ? » Je fronçais les sourcils en le regardant dans les yeux avant de rire au éclat en voyant sa mine naïf et incrédule fasse a ce que je lui disais.

«  Je te jure qu'il y en a ici ! Regarde y a bien le groupe de jeune fille qui est venu vers nous, c'est mon quotidien tout comme les paparazzi. Toute façon c'est simple en sortant si tu me crois pas, t'auras qu'à juste me tenir la main et avoir l'oreille fine pour entendre les photographes se déplacer pour avoir un meilleur angle de vu. » J'étais totalement sérieuse et il devait bien le voir par mon regard qui en disait long sur l'expérience que j'ai avec les paparazzis.

J'écoutais son récit sur le fameux crie de Tarzan, et en l'écoutant évoquer l'école militaire je me mis a écarquiller a nouveau les yeux, mais non il n'avait pas fait ça là bas quand même, si ?
«  Attends ta pas fais ce crie là bas ? Mais pourquoi ? T'es fou haha ! Tu m'étonnes que tu ne devais pas rire, mais qu'est ce qui t'es passé par la tête ? » Dis-je en riant un peu surtout en écoutant la suite et en l'écoutant rire a nouveau. «  Je te préviens, je ne sais pas si je vais courir moi, l'entendre râler ça m'a manquer je sais plus ce que ça fait… » J'arborais un sourire angélique.

En regardant Wyatt je finis par hocher la tête pour lui dire que oui, j'en avais belle et bien parler à mon père, a ma mère… Mon père aimait me savoir manquant de rien et briller, tandis que pour ma mère, j'avais loupé ma vie, être une fille de trente ans, sans compagnon sérieux, sans enfant alors que l'horloge tourne, c'est une fille qui a raté sa vie. Ça a toujours était tellement plus simple de satisfaire mon père que ma mère. Quand j'étais une enfant modèle, une petite fille parfaite, là, elle était fière de moi, mais quand j'ai commencée à m'affirmer… Tout est devenu si différent c'est comme si peu importe ce que je faisais, ce n'était jamais assez bien à ses yeux, heureusement pour elle, j'ai des petites sœurs, alors tout ses espoirs échoué avec moi, elle peu les mettre sur mes sœurs..

J'ouvris la bouche pour lui répondre, mais aucun son ne sortait, comme si ma voix était bloquée, parce que c'est un sujet tellement personnel que ça me troubler. Alors je refermais aussitôt la bouche et décidai de passer à un autre sujet, bien plus joyeux. Car si je continuais là dessus, j'allais finir par me sentir mal, ou me sous-estimer et ça ne sers a rien. Il faut toujours voir le positif dans la vie, le négatif nous ralentis tellement… Les gens s'y attardent trop, c'est ce qui fait beaucoup de dégâts d'ailleurs et parfois ces dégâts sont irréversible, parce que justement, personne n'a voulu voir le bon coter, personne n'a cherché le coter positif. Il y en a toujours un pour chaque histoire, toujours, il faut juste vouloir le chercher. Le mien, c'est que je manque de rien, et vie ce que des millier de jeunes, d'enfants voudraient vivre en grandissant.

«  Arf… C'est un de mes gros défauts… Que veux-tu ? Je crois que déjà à l'époque c'était trop tard pour me dévergonder ou me faire lâcher prise totalement, tu crois que tu y arriverais maintenant ? » Dis-je amusais en le regardant. Le KARMA, c'est quelque chose dont je crois, sûrement un truc de riche, ou de star, mais j' y ai toujours cru au Karma, parce que j'ai tellement de chance que tout me réussisse ou presque dans la vie, qu'il y a forcément le Karma et ma bonne étoile caché derrière tout ça.


Je ne peu m'empêcher de rire en écoutant sa remarque, imaginant bien Wyatt s'énerver si c'était bien le cas, c'est quelques choses qui n'est pas faciles a supporter tout les jours. «  Ce n'est pas évident, mais c'est le job, tu deviens connue, tu sais que tu vas devoir les supporter. Parfois, j'aimerais partir loin de tout juste trois jours, faire un avec la nature, m'évader, sans strass sans paillettes, sans photographes… » Avouais-je malgré moi, ça serait tellement bien de pouvoir se ressourcer loin de tout. «  Je te jure que parfois, je rêve qu'on me kidnappe juste trois petits jours au moins, loin de tout et profiter des choses simple. » Dis-je en riant.

Je l'écoutais parfaire de son école militaire et de comment il était à ses débuts, a cette époque là, j'aurais bien voulu être une petite souris pour le voir, et l'écouter et aussi le réconforter et lui remonter le moral pendant les mauvais jours.

«  Tu m'étonnes… T'as voulu tester et eux, ils n'ont pas aimé… Et tu as garder contacte avec des personnes de là bas ? » Je m'étonne à lui poser la question, parce que je m'étais retenue de trop le questionner sur son ancien job ne voulant pas trop, le forcer a en parler ou évoquer des mauvais souvenirs, me doutant bien qu'être militaire est un métier très dur…

Je finis par l'applaudir en rythme plus il terminait son hamburger, comme pour le motiver a le finir rapidement avant de lui adresser un signe de tête pensant qu'il allait aux toilettes. Mais en le voyant aller régler tout, je fis une petite moue, j'aurais pu le faire, l'argent ce n'est pas ce qui me manque, mais il est toujours aussi galant, et peut être qu'il n'aurait pas aimé ou ne m'aurait pas laisser faire ? Lorsqu'il revient, je lui souris largement en le regardant dans les yeux.

«  Merci Wyatt ! »

Je remis tranquillement la veste de ce dernier avant de le voir partir vers la porte, me levant en le regardant intensément pour le voir faire son pari. Et en entendant son crie, je ne pouvais pas m'empêcher d'éclater de rire. C'est puéril, mais tellement drôle, surtout qu'il sortit dehors et qu'Emily se mit a râler tout ce qu'elle pouvait me faisant encore plus rire et me montrant la porte comme autrefois pour que je sorte dehors ce que je fis et rejoins Wyatt en riant au éclat.

«  Ça m'avait manqué !!! Quel est mon gage a moi ? » Dis-je en le regardant amusé, prête à faire un truc bête et finalement peut être pas légal, car en voyant Wyatt faire Tarzan j'avais envie de me lâcher moi aussi. «  Ça tient toujours pour la bouteille ? » Au pire des cas ça fera de la pub au petit grand-père et je le réglerais le lendemain, je regardais autour de nous et n'entendis et ne vie personne au alentour. «  Aide moi a lâcher prise le temps d'une soirée ! » Lui demandais-je avec mes petits yeux de chaton.