| | Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l' Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite. |
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| ~ sujet commun d'Halloween : le labyrinthe | |
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Auteur | Message |
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Invité | Sujet: Re: ~ sujet commun d'Halloween : le labyrinthe Lun 4 Déc 2017 - 13:03 | |
| Tu la laissais avoir le dernier, tu savais que tu si tu rajoutais quelque chose, elle ne tarderait sûrement pas à mettre sa menace à exécution et si tu n'avais pas peur d'avoir un coup de pied aux fesses, tu n'aimerais pas avoir des coups de canne dans la tête. Elle avait tellement monté le ton que tu préférais te faire aussi petit qu'un insecte et te faire oublier quelques instants. « Je te dirais que c’est une peur tout à fait normal, je crois que tant qu’on est pas parents, on ne sent pas à la hauteur mais une fois qu’il sera au monde, tu verras son regard et tu pourras lire qu’il a confiance en toi parce que tu es sa mère. » Tu insistais bien sur les derniers mots, tu avais l'impression de revivre l'angoisse d'Aisling - même si la grossesse était différente puisque Lou-Belle connaissait la sienne. Maintenant qu'elle vivait avec vous chez Aino suite au départ de Perry, tu pouvais voir à quel point elle s'en sortait bien. Tu n'avais pas de doute concernant les capacités de Lou à s'en sortir, son handicap serait sûrement embêtant au début mais tu avais toujours eu l'impression que les enfants s'acclimataient pas mal aux parents et qu'ils leur laissaient toujours une chance. « Je ne le connais pas, je ne me permettrais pas de le juger mais j’imagine que même pour lui ça doit être difficile à vivre. » Après tout il devait vivre chaque jour avec le fait d'avoir renversé quelqu'un et de l'avoir rendu aveugle. Si ça t'arrivait à toi, tu savais très bien que tu aurais beaucoup de mal à gérer la situation. « Ce n’est pas dangereux comme opération ? » demandais-tu soudainement inquiet de cette nouvelle. Tu ne connaissais rien quand il s'agissait d'opération des yeux ou même d'opération tout court puisque tu n'étais pas médecin mais ce n'était pas une nouvelle qui t’enchanterait tant que tu n'étais pas certain qu'elle n'encourrait aucun risque. « Dans ce cas de figure alors ma chambre t’ais ouverte, je ne veux pas que tu te sentes mal chez toi, je voudrais que tu t’y sentes comme chez toi. » déclarais-tu doucement, tu étais capable de partager ton lit sans que ça ne dérape. Enfin, tu le croyais, la dernière fois ça c'était quand même mal passé si on y repense bien. « Oui on le peut, mais je ne sais pas encore où cela nous mène et ma plus grande peur c’est de te faire souffir, j’ai déjà fait assez de mal autour de moi et je ne voudrais pas que tu en pâtisse aussi.. » Tu avais déjà fait assez de mal comme ça autour de toi et tu ne voulais pas qu'elle soit la prochaine sur la liste. Faire du mal à Nevaeh, à Théia, ça t'avait déjà assez foutu le moral en l'air alors si elle s'attachait trop à toi et que tu n'étais pas capable de lui donner ce qu'elle pourrait éventuellement attendre de toi, tu n'arriverais jamais à te sortir de cette spirale infernale qui t'entraînait vers les bas fonds de ton existence. « Qu’il s’en prenne à toi ce n’est pas acceptable Lou-Belle, il n’aurait pas dû pouvoir le faire.. » Tu secouais la tête, parlant avec rage cette fois-ci, tu ne savais pas trop d'où elle venait mais tu étais furieux qu'elle ait connu ça, que personne n'était là pour la défendre et empêcher ce monstre de faire ce qu'il a fait. « Ne dis pas de telles choses Belle ! » Ta voix était froide, ton ton était sec, tu ne voulais pas savoir ce qu'elle voulait dire par là même si tu avais très bien saisi l'idée générale, il fallait être idiot pour ne pas saisir et malheureusement pour toi, tu n'étais pas idiot. « Je ne te laisserais pas partir, pas sans savoir où tu veux aller et pourquoi tu veux y aller, d’accord ? » Malgré toute ta bonne volonté, Lou-Belle était le genre de fille assez imprévisible. Lorsqu'elle était revenue en ville, elle était enceinte et bien voyante, puis elle avait disparu pendant des jours entiers, te laissant sans nouvelle jusqu'à ce que tu tombes par hasard sur elle ce soir. Elle était plus difficile à attraper qu'un courant d'air et même si tu lui faisais la promesse, tu savais que rien ne l'empêcherais de te filer entre les doigts. « Il n’est pas là, il ne sera jamais là Lou, ici il ne peut pas t’atteindre. » Ta main venait se glisser dans son dos, l'attirant contre toi pour qu'elle puisse se blottir dans tes bras, qu'elle puisse sentir la chaleur de ton corps et qu'elle puisse se sentir en sécurité. « Je sais que c’est facile à dire, que ce n’est pas évident de contrôler ses peurs, ses pensées mais.. » Tu n'avais pas eu le temps de finir, elle te demandait d'attendre, cherchant ton visage de sa main droite afin de t'attirer vers elle et t'embrasser une nouvelle fois. Un baiser plus long et inattendu pour toi, mais un baiser qui faisait battre ton coeur à toute vitesse. « Tu es l’espoir, Lou-Belle, celle que je puisse m’en sortir un jour, que tu puisse arrêter de broyer du noir, je ne peux pas y arriver seul et je refuse d’entendre que t’es bonne pour la casse. T’as peut-être pas eu ton lot de bonheur en étant enfant mais la vie nous réserve des surprises et j’ai bon espoir de croire qu’un jour tu l’auras ton happy end, même si tu refuses de croire à l’amour et à tout le reste. » C'était une belle et grande déclaration digne des films les plus romantiques que tu avais pu voir avec Nevaeh. Tu ne réalisais pas à quel point ton discours pouvait être à double tranchant, tu voulais qu'elle sache qu'elle comptait pour toi et qu'avec toutes ses promesses, tu avais envie de croire que tu pourrais à nouveau être heureux, à nouveau voir la lumière dans le long et sombre tunnel qu'était ta vie actuellement. Elle te sommait de te lever et de la sortir de là, ce que tu fis avec brio. « Je crois qu’on a trouvé la sortie, mais pas celle qui nous conduisait jusqu’à la fête secrète.. Tu veux y retourner ou on s’en va d’ici ? » proposais-tu sans savoir ce qu'elle voulait. Si ça ne tenait qu'à toi, tu serais rentré chez toi pour noyer ta peine dans l'alcool, mais tu n'étais pas tout seul. Pas ce soit en tout cas. |
| | | Invité | Sujet: Re: ~ sujet commun d'Halloween : le labyrinthe Lun 4 Déc 2017 - 22:11 | |
| Cette soirée vire au surréalisme. Entre la présence de CJ, son baiser et l’ambiance glauque, nous étions carrément servis. Je reste face à lui tandis qu’on en vient à évoquer ma grossesse. J’ai fait comme si je le prenais bien mais je n’ai jamais voulu avoir d’enfants. J’ai vu ce que ça donnait dans ma famille et rien n’en ressortait de bon. Les Samson, nous n’étions pas faits pour être parents. Et dire que mes parents ont eu cinq enfants. En ce qui me concerne cette grossesse était déjà assez éprouvante pour que j’enfante à nouveau dans le futur. A moins d’avoir un bon père. « Ta maladresse est touchante. » j’esquisse un petit sourire. Voir son regard. CJ avait oublié que j’étais aveugle et je ne pourrais donc pas voir Flocon avant un petit moment. Après tout, il y avait 50% de chances que je puisse recouvrer la vue. Mais les médecins ne savaient pas ce qui clochaient avec mes yeux. On en vient à parler de Jaeden et je me rappelle sa réaction. « C’est quelqu’un de gentil. Il aurait pu m’abandonner à mon sort mais non. » Cette rencontre était aussi réaliste que cette soirée. Il était le premier homme que j’avais embrassé après être tombée enceinte. Et CJ était le troisième. Sans doute le premier sur la liste, je n’en avais aucune idée. Tout était en train de devenir flou dans ma tête. Tous mes souvenirs se mélangeaient les uns aux autres et j’étais incapable de faire le tri. Du moins pas ce soir. « Je pense que si mais j’ai plus de danger à mettre le bébé au monde qu’à me faire opérer des yeux. Mais ne t’inquiètes pas chaton, je n’ai pas l’intention de disparaitre maintenant. » J’esquisse un nouveau souvenir avant de ressentir le besoin d’aller m’asseoir et d’épancher mon cœur. Sa voix est douce, mélodieuse et je me laisserai guider par ce chant des sirènes. « Si ça peut te rassurer, tant que tu n’auras pas les idées claires, je ne coucherai pas avec toi. Aussi attirant sois-tu ! » J’aurai bien ajouté la vanne : j’irai voir mon amant. Mais déjà, j’irai sans doute le voir et puis nous étions dans une sorte de cocon que je ne voulais pas briser. Bien que l’atmosphère devint enchanteresse, je dévoilai mes secrets à CJ, lui démontrant ainsi mon dévouement et ma confiance en notre… amitié ? « Tu ne me feras pas souffrir. Je n’ai pas grande expérience dans les relations dites amoureuses mais je sais quand m’arrêter. » je posai ma main sur la sienne pour lui montrer que j’étais encore capable de réfléchir, que j’avais encore de l’esprit. Même si j’étais complètement sous son charme, je devais garder mes distances. Il souffrait encore de sa rupture et je ne voulais pas être la fille qui sautera sur l’occasion. Bien au contraire. Je préférai que si chose il y ait, ça prenne du temps. Que j’apprenne à aimer. A croire en l’amour. « j’ai déjà pensé au suicide, tu sais. J’avais les idées noires avant de venir ici. Et puis je me suis rendue compte que cette souffrance, cette blessure, c’était ma force en quelque sorte. Mais mon rêve le plus fou, c’est de lui arracher les parties et de lui faire bouffer. » je ne plaisantai pas là-dessus. J’approuvai totalement la castration chimique en cas de viol et d’inceste. J’avais été victime des deux. Et on ne s’en remet jamais totalement. Je hoche la tête à sa question avant de sourire. Nous savions tous les deux que je ne dépendai de personne. J’allais et je venais dans la vie des gens en foutant un bordel monstre. Mais pour une fois, je voulais remettre de l’ordre dans sa vie. Il était évident que CJ et moi ne vivrons pas une grande histoire d’amour à la Autant en emporte le vent mais je voulais que si un jour, je le quitte il ait un immense sourire sur le visage. Un sourire de joie et non de la tristesse. J’avais conscience d’avoir enfoncé une porte close, de m’être sans doute brisé quelque chose. Mais j’en avais rien à foutre. Il était ma mission et mon nouveau but dans la vie. D’un geste protecteur, il m’attire contre lui et je me laisse aller. Je sais que pour une fois, je devais avoir l’air vulnérable et pitoyable. Mais je m’en foutais. C’est comme si un câble invisible venait d’être tiré entre CJ et moi, nous liant d’une certaine façon pendant une durée indéterminée. La réalité nous rattrapera sans doute un jour mais pas dans un futur immédiat. Alors doucement, je pose mes lèvres sur les siennes, trouvant le moment parfait. Celui-ci est plus long que le premier et sans aucun doute plus doux. Tout comme ma déclaration digne de Titanic qui suivit. Je l’écoute me parler non sans avoir une rougeur nouvelle aux joues. J’avais envie de lui dire que si quelqu’un pouvait me faire croire en l’amour, c’était sans doute lui. Mais nous étions brisés tous les deux à notre façon. Comme pour approuver ce qu’il a dit, je pose de nouveau mes lèvres sur les siennes de manière plus furtive. « Je te tiendrai la main dans les chemins sombres pour te ramener au pays des merveilles. Sois-en sûr. » Je m’accroche alors à lui pour me laisser guider. Pour une fois depuis longtemps, je me sentais en sécurité. Même invincible. « On s’en va, murmurai-je, je suis fatiguée et j’aimerai bien prendre une douche, enfiler une tenue confortable et aller regarder Hocus Pocus. J’espère juste que la version non-voyant ne te dérangera pas trop. » Je me mords la lèvre inférieure avant de lui sourire. Pas d’un même sourire que j’avais à chaque fois mais un nouveau. Sans doute plus chaleureux, plus niais aussi. « Avec toi, j’me sens invincible. Alors ne gâchons pas cette superbe soirée. » |
| | | Invité | Sujet: Re: ~ sujet commun d'Halloween : le labyrinthe Sam 9 Déc 2017 - 21:49 | |
| Je lui souris pour rire à sa remarque. C’est vrai que nous avions dépassé la trentaine tous les deux et donc s’il était comme moi, nous ne regardions plus vraiment les gens plus jeunes. Tout c’était réservé à la crise de la quarantaine. Et fort heureusement pour moi, nous n’avions pas encore l’âge pour ça. « On verra quand on aura quarante ans pour regarder les petits jeunes. » J’éclatai de rire. Pour ma part, ma chance était passée. Jonas étant mort, je n’avais plus aucun espoir de retrouver quelqu’un. J’étais mieux seule. J’avais mes animaux, mes patients et ma musique. Rien de plus. Un bénévole vint nous trouver pour nous donner une énigme. J’étais assez férue de tout ce qui était énigme et charade, jeu de l’esprit. Je secoue la tête à la remarque de Maxence. « Elle est connue celle-ci. J’ai juste eu de la chance. » Je réponds quand même à son high five avec entrain avant de lui emboiter le pas. Et je ne pouvais qu’acquiescer à sa remarque. « Moi, c’est simple, ça fait des années. être mariée ça a ses avantages et ses inconvénients. Avantage, on n’a pas besoin de venir à ce genre fête, inconvénient : j’ai l’impression de ne plus connaitre les conventions sociales. » J’ai une grimace avant de me tourner vers lui. « Tu veux boire quoi ? » |
| | | Invité | Sujet: Re: ~ sujet commun d'Halloween : le labyrinthe Mar 19 Déc 2017 - 19:50 | |
| Maxence eut un léger rire quand elle parla de la quarantaine. « Ne me dis pas ça, c’est pas si loin que ça pour moi ! » Lança-t-il. Après tout, d’ici quelques mois, il aurait trente-cinq ans. À mi-chemin entre le trente et le quarante, ce qui ferait qu’à partir de ce moment-là, chaque jour qui passerait le rapprocherait de cette période de la vie qu’on associait si souvent à une sorte de crise existentielle. Et comme Maxence s’était toujours bien tenu et n’avait jamais trop fait le fou, il se demandait quand est-ce que ça exploserait, toute cette rigidité d’être. Après qu’elle ait réussi à trouver l’énigme, Cassiopea mentionna qu’elle avait eu de la chance puisque l’énigme était connue. Il haussa les épaules. « J’ai dû avoir la tête trop plongée dans les livres de d-, de mathématiques, alors … » Il avait bien failli se tirer dans le pied en disant qu’il avait passé trop de temps dans les livres de droit. Il avait comme l’impression que son petit jeu ne durerait pas bien longtemps avec une femme aussi perspicace que la belle Wonder Woman. Ils s’approchaient dangereusement de la fête, car ils pouvaient entendre les cris, les rires, le rythme, le beat. Tout ce que Maxence ne connaissait pas. « Alors nous serons deux … Peut-être que ça nous donnera l’air moins cons. » Il esquissa un sourire, avant que leur chemin débouche finalement vers le grand espace caché au milieu du labyrinthe. Ils s’approchèrent du bar. « Si je m’écoutais, je prendrais un scotch, comme d’habitude. Mais ça ne fait pas très festif, pas pour une fête comme celle-ci. Le truc c’est que je ne connais pas trop les cocktails … Qu’est-ce que tu me recommanderais ? » Demanda-t-il avec un sourire, une petite lueur d’excitation dans le regard. Peut-être que c’était de ça dont il avait besoin, Maxence : lâcher prise. |
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