Un coup de trop comme toujours - Cally Mendès

Invité

Il y a des soirs où comme par miracle je ne me bats pas, je bois bien évidemment plus que de raison, mais je ne bois pas ce verre de trop qui fait que je finirais mal ma soirée. Cette fois je le sens, je suis plus que bien, je suis très joyeux, mais j’ai c’est sensation que je saurais dire stop et que je n’irais pas chercher la merde a quelqu’un qu’il ne faut pas… Mais je suis un chineur fini malgré tout quand je bois, alors quelqu’un subira mes vices c’est une certitude.

J’ai payé mes consommations, ceci n’est pas un souci, l’argent n’a jamais été un problème pour moi de toute façon, je parviens à sortir du bar sans trop de soucis, comme souvent, je me déplace en taxi, mais je ne sais pas pourquoi, je n’en trouve pas un seul… Alors je marche dans la rue en direction de chez moi, dans l’espoir de trouver une voiture pour me ramener, car je ne me vois pas rentrer à pied, car ma démarche est incertaine, le moindre trottoir semble être un obstacle digne d’une montagne pour moi, je dois faire gaffe de ne pas me vautrer telle une crêpe sur le trottoir, ce saurait dommage, je suis intacte ce soir !

Mais apparemment ce n’est pas le trottoir ma pire ennemie ce soir, mais une bouche d’égout… Je ne sais pas par quel moyen, mais je glisse et me gamelle à moitié sur la route…

Invité

Tu as quitté un de tes client, tu ne devais que l’accompagner, faire bonne figure à ses côtés, être la jolie plante à son bras. Tu n’y es pas inconnu, mais ce n’est pas ce que tu aimes le plus. Toi, tu veux des corps à corps, des souffles qui s’emballes, des coups de reins effrénés, des cris enraillés. T’es déçu. Déçu et frustré. Frustré parce que tu t’attendais à un after après ce gala. Mais il t’a seulement raccompagné, te remerciant de ta présence et de ta prestance d’un baise main. Tu soupires, de ce soupire à en fendre l’âme. Tu n’avais pas le cœur à rentrer chez toi dans ce taudis que tu partages avec cet homme. Non. Il n’était que tôt dans la nuit, parce qu’il n’est jamais tard pour toi.

Tel un gamin, tu joues les funambules le long des trottoirs, gardant ton équilibre grâce à tes bras tendus. Tu chantes fortement du Disney, te moquant des rares passants qui pourrait te juger. T’es bien toi, dans ton univers, dans ta façon d’aborder le monde. Tu te trémousse, ajoutant une pseudo difficulté à ton jeu d’équilibriste. Tu avances encore et encore, sans regarder l’endroit où tes pas te mènent. Ça n’a pas d’importance, tu veux juste t’occuper et ce jeu le faisait relativement bien, jusqu’à ce qu’un bruit sourd ne te fasse redresser la tête. A quelques mètres de toi, un homme est étendu sur le sol, la moitié du corps exposé au danger de la route. Tu ne te stop pas, malgré la surprise. Non, tu continu jusqu’à te retrouver aux pieds de ce corps. Tu cesses ton activité, t’accroupis à ses côtés, enlaçant tes bras autour de tes jambes pour rester figé et tu fixes ton regard sur ce garçon. ‘Rien de cassé ? Tu t’es bien vautré !’ Dis-tu avec un petit rire au fond de la gorge. Tu n’as jamais su retenir tes moqueries lorsqu’une personne tombe face à toi. ‘T’as peut-être besoin d’aide ?’ Que tu lui dis, tendant une main vers lui.

Invité

Je suis complètement à la ramasse ce soir, bon déjà j’ai gardé mon visage intact ! En effet je ne sais pas comment j’ai fait ce soir, mais je me suis pas battu c’est déjà un miracle alors je vais essayer de rentrer chez moi sans problème. Hors il semblerait que le destin à décider que je ne rentrerais pas intacte ce soir non plus, car la je dirais qu’un peu plus et j’aurais pu sans doute finir pire que défigurer. En effet par je ne sais qu’elle moyen, faut pas en demander trop à mon cerveau embrumer d’alcool ! Je me retrouve à moitié étalé sur la route ! Heureusement nous ne somme pas à une heure de passage intense, sinon j’aurais déjà vu ma tête se retrouve en mode crêpe sous une roue de bagnole !

Mais heureusement pour moi un bon samaritain passe sur le même chemin que moi à cette heure tardive ! Le destin fait bien les choses finalement ! Il a décidé que je ne mourrais pas encore aujourd’hui ! Si ce n’est pas beau la vie. Je reste un petit moment au sol malgré tout, sonné par la chute, mais la tête tournant en plus avec l’alcool. Je sens mon corps bouger alors que je n’ai pas donné d’ordre à ce dernier… Je me redresse sur mes coudes avec un sourire con en te regardant, je ne remarque pas tout de suite que me suis ouvert le genou sur la plaque d’égout, l’alcool étant anesthésiant. Je ne tinte pas sur ton rire moqueur, j’ai l’habitude. Je tente d’attraper ta main, mais ma vision n’est pas tout à fait claire alors je peine à l’attraper, mais y parviens malgré tout. Alors je tire dessous pour me redresser et quand je reprends appuis sur mes jambes je sens une douleur et grimace.

« Aïe… »

Je suis très démonstratif bourrer !

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» des fois j'saurai plus trop quoi dire, mais j'pourrai toujours écouter (mackenzie)
» j'me déteste comme cette phrase qui dit : "C'était trop beau pour être vrai" - Leyla
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» ~ c'est pas les sièges qui sont trop petits, c'est votre cul qu'est trop gros (poppy)
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