Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Sujet: max. - les maths, cet enfer. Dim 17 Déc 2017, 16:48
toi + moi = ? déso, j'suis nul en maths.
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Sujet: Re: max. - les maths, cet enfer. Dim 17 Déc 2017, 18:51
Lorsque la conseillère avait eu vent de ma bonne moyenne en début d’année, elle m’avait convoqué pour m’annoncer que j’allais faire parti d’un groupe de soutien pour aider un autre élève dans ses devoirs qui me le rendrait en retour dans les matières ou j’avais des difficultés. Lorsqu’elle m’avait présenté Ren, j’étais resté sur le cul. Je ne m’attendais pas à former un binôme avec un gars plus âgé, mais on ne nous avait pas laissé le choix.
J’avais d’abord peur d’être largué, parce que Ren était en dernière année contrairement à moi. Nous avions trois ans d’écart et même si j’avais un an d’avance puisque j’avais commencé l’école plus tôt (Merci les petits villages), je n’en restais pas moins anxieux. Contre toute attente, il y avait un bon feeling entre Ren et moi et j’avais vite compris que c’était surtout moi qui devais l’aider. Au bout de quelques heures d’études avec lui, je m’étais convaincu qu’il était très intelligent mais lorsqu’un sujet ne l’intéressait pas, même avec toute la volonté du monde, il n’y arrivait pas. Je m’entendais plutôt bien avec lui, même si nous ne parlions pas beaucoup de nos vies personnelles et j’appréciais nos rencontres régulières de plus en plus. Je m'amusais bien avec lui, même si nous avions des caractères assez explosifs. Pour le moment, tout se déroulait à merveilles et je redemandais presque des heures d'études avec lui.
Ce jour-là, j’arrivais à la bibliothèque du lycée à l’heure du rendez-vous et je l’aperçu un peu plus loin, déjà penché sur un de ses exercices. Je me dirigeais vers lui lorsqu’il m’aperçu j’arrivais à la table. Alors qu’il abaissait son casque, je laissais tombé mon sac à mes pieds sur le sol « Salut, » dis-je en m’asseyant à côté de lui. « Et bah, tu peux pas te passer de moi! T’es déjà entrain de bosser ? y a du progrès ! » le taquinais-je à voix basse, « Tu bosses sur quoi ? » demandais-je en tirant le livre vers moi pour regarder la couverture. « Oh, maths. Je vois, vous étudiez quoi en cours en ce moment ? » demandais-je le plus bas possible en sachant qu’il avait fini la semaine dernière un chapitre sur les fonctions exponentielles en cours.
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Sujet: Re: max. - les maths, cet enfer. Mer 20 Déc 2017, 13:51
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Sujet: Re: max. - les maths, cet enfer. Mer 20 Déc 2017, 23:32
J’étais arrivé, le sourire aux lèvres. Malgré mes problèmes personnels et ma situation très précaire dans laquelle je vivais, je ne laissais rien paraître. Et puis, ces moments avec Ren me faisait du bien et me permettait même le temps de quelques instants d’oublier ma vie bordélique. En arrivant, je lui balance une vanne en réponse à ce qu’il m’a dit. Qu’il avait besoin de moi pour un exercice. Sauf que ma réplique n’est pas forcément interprétée dans son bon sens. « Hein ? Non ! c’est… Enfin c’est une expression ! » lui dis-je en me laissant tomber sur la chaise à côté de lui, ahuri « C’est… Français… Enfin je suppose du coup » commentais-je en me posant finalement la question. Si je parlais suffisamment bien l’anglais pour ne pas passer pour un étranger, j’avais tendance à oublier que certaines expressions ou certains mots ne signifiaient pas forcément la même chose ici qu’en France. « Bon, on s’y met » soufflais-je un peu gêné malgré tout et soucieux de dissipé le malentendu. Je regardais le chapitre sur les nombres entiers, Si je devais l’aider, j’avais besoin d’en saisir le contenu avant puisque je n’avais pas encore étudié ça. « Les nombres entiers. Je vois, il faut que je lise le chapitre avant, j’ai pas encore vu ça donc j’ai aucune idée de ce que c’est pour le moment. » lui dis-je en me levant. « Je vais faire une photocopie du chapitre » le prévins-je alors. « Et t’auras tout le plaisir d’oublier les nombres entier une fois que t’aura ton dîplome en poche… En attendant, tu n’as pas le choix » lui rappelais-je, un sourire narquois sur les lèvres. « Tu veux faire quoi d’ailleurs après le lycée ? » l’interrogeais-je curieux. Alors que j’allais partir vers la photocopie, il me propose d’aller boire un verre ou de manger quelque chose. « Ouais, pourquoi pas, de toute façon, c’est pas aujourd’hui que je pourrais t’aider pour ce chapitre. » lui dis-je en montrant le bouquin que j’avais encore dans les mains. « Attends moi, j’en ai pour cinq minutes ! » lui dis-je en partant vers la photocopieuse.
Je finis par revenir avec les feuilles imprimées, et je lui rendis son bouquin, non sans lui taper le dessus du crane avant avec le livre. « Je t’interdis d’avoir un zéro mec. Ça me fait passer pour un pédagogue niveau zéro ! Et si tes notes sont mauvaises, on nous changera de binôme et tu pourrais te retrouver en soutien avec quelqu'un de pire que moi...» lui grognais-je dessus non sans me départir d’un sourire amusé et d'ailleurs je pouvais tombé sur quelqu'un avec qui je m'entendrais pas, et c'était pas envisageable! « Allons-y ! » dis-je en attrapant mon sac par terre et l’envoyant valser dans mon dos. « Tu veux aller ou ? A la cafét ? » l’interrogeais-je alors, histoire de savoir et de faire la conversation en même temps.
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Sujet: Re: max. - les maths, cet enfer. Sam 23 Déc 2017, 14:22
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Sujet: Re: max. - les maths, cet enfer. Sam 23 Déc 2017, 15:28
« Ouais , j’en doute pas » Pour ça j’allais le croire. J’avais parfois l’impression que ça rentrait par une oreille pour sortir par l’autre. Après, je pouvais le comprendre. Tout le monde n’était pas forcément scolaire, et j’en déduisais que c’était le cas pour Ren. Tant que j’arrivais à le faire bosser un minimum pour qu’il obtienne son diplôme, c’était le principal. J’ai ri lorsqu’il me dit qu’il n’a aucune idée de la carrière professionnelle qu’il veut avoir. C’est pas un rire moqueur pourtant, c’est juste un rire simple. « Va falloir que tu te poses la question mec ! Je suppose que ce sera pas mathématicien pour le coup ! » le taquinais-je avant de partir.
De retour à la table et un coup de livre sur le crâne plus tard, je le réprimande d’avoir l’idée d’avoir un zéro en avançant un argument simple. Je me mets à ranger les photocopies dans mon sac alors que je l’entends rétorquer
Ren a écrit:
« Oh non ... Ce serait pas drôle après je pourrais plus mater ... Matiques. Faire mes devoirs de mathématiques correctement. Ahem, on y va ? »
Pour le coup, je suis scotché. Je suspends mon geste pour fermer le zip de la fermeture de mon sac et je le dévisage en silence, pas certain d’être sûr d’avoir bien entendu. C’est peut-être mon imagination qui me joue des tours. C’est peut-être aussi parce que je me suis attaché énormément à Ren depuis qu’on fait notre travail de soutien ensemble ou s’est peut-être simplement parce que je voulais peut-être l’entendre dire ça que mon imagination m’a donner cette impression. J’en sais rien. Mais il a pas l’air plus perturbé que ça et il me donne pas l’impression d’être intéressé par moi. Enfin, je sais pas…. J’avoue que je me suis jamais posé la question. D’ailleurs, depuis la soirée avec Orson, j’ai pas mal pensé à Ren. Peut-être que c’est finalement ça s’intéresser à quelqu’un de cette façon ? Comment le savoir après tout… De toute façon, je peux rien dire… Je sais trop pas comment m’y prendre.
Je réponds rien et je le suis après un long moment de silence. Il prend pas la direction de la cafét alors je le suis et à l’angle du couloir…
A l’angle du couloir…
A l’angle de ce putain de couloir !
J’ai bugué.
C’est bien ses lèvres que j’ai senti sur les miennes ? Il est sérieux là ?
Oups il a glissé ? Ah ouais ? il veut jouer à ça ?
Je reste figé sur place alors qu’il reprends sa route, m’indiquant qu’il ne veut pas aller a la cafet, l’air de rien. Je me fout une claque mentale, et je m’élance vers lui attrapant son bras et le forçant à se retourner vers moi. A peine sa tête en face de la mienne que je passe ma main derrière son crâne et que je presse mes lèvres sur les siennes, pendant de longues et délicieuses secondes, sans pour autant y mettre la langue. Puis… avant que le baiser ne s’intensifie, je m’éloigne de lui et je me remets à marcher l’air de rien. « T’as raison. Puis c’est particulièrement bruyant. Tu veux aller ou du coup ? » lui demandais-je en regardant droit devant moi, sentant que mes joues sont en feu. Bordel. J’ai vraiment osé l’embrasser ? J’ai osé le faire ? Je sens l'euphorie en moi, pourtant je suis terrorisé par ce qu'il pourrait me dire...
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Sujet: Re: max. - les maths, cet enfer. Sam 23 Déc 2017, 15:50
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Sujet: Re: max. - les maths, cet enfer. Sam 23 Déc 2017, 16:46
J’avais encore la sensation de ses lèvres sur les miennes et j’en voulais encore. Ces lèvres avaient un doux parfum d’interdit, et elles me rappelaient à lui. Je voulais encore pouvoir les sentir, les effleurer, les caresser. Mais c’était un jeu n’est-ce pas ? Un jeu que Ren avait commencé et dont j’ignorais les règles et les limites. Un jeu qui me fascinait d’un seul coup et dont je n’y connaissais fichtrement rien. C’était à la fois excitant et un peu effrayant. C’était comme marcher dans le noir au-dessus d’un précipice, sans savoir si je n’allais pas tomber de haut au prochain pas.
D’abord lui, puis moi. Lorsque je répondis à son jeu de façon tout aussi explicite que lui, une sensation de chaleur s’empara de moi. Je ne savais pas si c’était son souffle que je sentais ou ses lèvres qui caresser les miennes, mais j’avais voulu plus. J’avais voulu caresser sa langue. Mais était-ce au-delà de la limite de ce jeu ? J’en savais rien. Je m’étais écarté lorsque je l’avais senti réceptif pour approfondir ce chaste baiser dès l’instant ou une de ses mains vint se poser sur ma hanche. Le plaisir cessa et je le laissais sur sa faim, me rendant aussi compte que je me privais du coup, moi aussi. Et ce contact… Malgré la couche de vêtement, j’avais eu un frisson. C’était étrange et fascinant comment mon corps réagissait et je me rendais compte que je n’en étais pas aussi maître que je le croyais.
J’avais repris la marche dans ce dédale de couloir, les joues en feu de ces nouvelles sensations que je venais de découvrir. Je ne l’attends pas, je sais qu’il va me suivre et me rattraper rapidement. Une intuition. Sauf que cette foutue intuition ne m’a pas tout dit. Je sens son souffle dans mon cou et… ses dents sur ma peau. Je me fige brusquement, l’obligeant à s’arrêter aussi en me rentrant presque dedans. Ses mains frôlent mes vêtements, je les sens si près, et pourtant j’ai l’impression qu’elles sont à des kilomètres de ma peau. Et ce baiser sur la peau sensible du cou. Je sens un frisson qui me traverse entièrement, et une sensation de chaleur dans le bas ventre, tellement agréable. OH PUTAIN. Je retiens ma respiration alors que mes joues s’empourprent encore d’avantages. J’ai l’impression qu’il fait chaud, très chaud. Et ce n’est pas la réaction que j’ai au niveau de mon entre-jambe qui va m’aider à raisonner. Heureusement que je suis habillé, ça ne se voit pas, mais je le sens et je n’arrive pas à me calmer. Il faut qu’il s’éloigne… maintenant.
BORDEL ! Ma prière fut exhaussée. Il s’est replacé à côté de moi alors que je tente de reprendre contenance, mon souffle et ma dignité aussi par la même occasion. Manger ? MANGER ? Il pense à manger après ça ?! C’est une idée et en même temps, ça me permettra de sortir et de prendre un peu d’air frais dans la tronche histoire de me remettre les idées en place. « Resto ? Il est quinze heures trente… » lui fis-je remarqué étonnement sans sarcasme ni moquerie. Je crois que je dois être vraiment chamboulé pour perdre ma répartie, « On va plutôt boire un coup, y a un café là-bas ? » lui proposais-je « ou se bouffer une glace ou autre chose… » ajoutais-je en osant enfin lever les yeux vers lui. Au final, c’était pas important ou on allait, du moment qu’on y allait ensemble et qu’on pourrait parler de ce qui se passait entre nous, exactement. J’avais besoin qu’on éclaire ma lanterne sachant que je serais dans l’incapacité de le faire tout seul pour le coup.
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Sujet: Re: max. - les maths, cet enfer. Sam 23 Déc 2017, 17:28
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Sujet: Re: max. - les maths, cet enfer. Mar 26 Déc 2017, 15:09
Au fil de nos heures de soutien, j’ai appris à le connaître d’une certaine façon. On ne parle pas forcément de notre vie personnelle, mais ce n’est pas bien grave. Je l’ai beaucoup observé aussi, et j’ai appris à le découvrir. J’ai pourtant pas mal de potes, notamment en France, mais je n’ai jamais regardé un pote comme je l’ai regardé lui et aucun de ne m’a jamais fait de l’effet comme lui. Ce qui est étonnant, c’est que ce n’est pas une attirance qui est venu de suite. Cela fait seulement quelques jours que mes pensées sont souvent dirigées vers Ren alors que je le côtoies depuis la rentrée. J’en reviens à me demander si je suis bien normal. Et Ren… j’ai rien remarqué, quoique… Je crois que ce n’était pas une blague tout à l’heure mais un lapsus plutôt révélateur.
On tombe d’accord pour la glace et on se met en route. Et là, tout naturellement, Ren passe une main par-dessus mon épaule et se colle à moi. Je dois ressembler à une écrevisse qui a pris un coup de soleil maintenant, j’ai les joues en feu et je suis sur que Ren a senti les frissons qui m’ont parcourus lorsqu’il a passé son bras autour de moi. La honte. Je jette un coup d’œil vers lui, et je l’observe quelques instants. Il a l’air tellement à l’aise et je suis certain qu’il doit avoir l’habitude alors que moi… humhum… Pour autant, j’apprécie tellement ce contact, même si je ne fais pas pareil. Pour cause ? Je suis plus petit que lui, alors ce serait difficile d’y arriver. Du coup, je laisse volontiers mon flanc se coller au sien jusqu’au café. « Chocolat ? Euh… Pas vraiment… » répondis-je en souriant. « Bien tenté ! Et toi ? C’est quoi ? Chocolat ? Vanille ? » lui demandais-je curieux, sentant bien que la conversation était détournée. Je pensais que c’était lié à une petite gêne après ce qui c’était passé et j’espérais qu’on allait pouvoir la dissipée.
Dans le café, y a pas foule, on a le choix de la place et on va se poser près d’une fenêtre. Un léger silence s’installe alors qu’on se reluque… Qu’on se regarde. C’est pas tellement gênant, même si je ne sais pas trop quoi dire maintenant. J’ai l’air fin je pense. Le serveur vient prendre commande : « Une glace à la cerise s’il vous plait » dis-je en m’adressant au serveur, « et toi ? tu prends quoi ? » demandais-je en me tournant vers Ren. Une fois la commande de Ren passée, le serveur s’en va et je reprends ma contemplation de Ren. Sauf que cette fois, je rassemble mon courage afin de poser la question qui me trotte dans la tête. « Pourquoi tu m’as embrassé ? » demandais-je non sans une certaine timidité. « Je… te plait ? » le questionnais-je finalement en plongeant mon regard dans le sien, redoutant sa réponse. Me suis-je fait des films ? J’ai l’impression que ma question est stupide, mais je veux savoir, j'ai besoin de savoir.
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Sujet: Re: max. - les maths, cet enfer. Mar 26 Déc 2017, 16:50
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Sujet: Re: max. - les maths, cet enfer. Mar 26 Déc 2017, 21:55
Contrairement à beaucoup de monde, je n’aime pas tellement le chocolat. J’en mange de temps en temps, mais je peux m’en passer facilement. Ren lui, il est chocolat, ça ne m’étonne même pas à vrai dire et ça me fait sourire.
Une fois à l’intérieur, on passe commande lui chocolat, moi cerise. Parait que les deux vont bien ensemble. Le serveur repart, et je lui pose la question qui brise le silence. Je ne passe pas par quatre chemins, parce que je veux une réponse claire. J’estime donc que la question doit aussi être limpide. Celle-ci posée, j’observe sa réaction, ses gestes, sa lèvre qu’il mordille et alors que j’avais repris une couleur normale depuis que nous étions rentrés dans le café, j’ai l’impression que mes joues s’empourprent à nouveau. C’est stupéfiant ce qu’un simple mordillement peut provoquer en moi. Je reprends contenance, et je me cale bien contre le dossier de la banquette alors que les quatre mots prononcés par Ren font tambouriner mon cœur à mille à l’heure. C’est ça ou… Les pieds de Ren qui viennent emprisonner un des miens. Ça me fait sursauter parce que je m’y attendais pas et je me suis redresser plus prêt de la table. C’est à ce moment là qu’il se penche au dessus de la table et qu’il se met à effleurer de ses doigts ma mâchoire, d’une douce caresse qui me provoque comme des décharges électriques, je retiens ma respiration avec difficulté, face à la proximité directe de nos visages, rendant mon souffle saccadé, mais je ne détourne pas les yeux. Je fixe ses orbes attendant et redoutant la suite. Chacun de ses mots me provoque une sensation de chaleur, je me sens niais mais pourtant, j’aime ça. J’aime sa voix, j’aime sentir son souffle venir balayer mon visage comme la brise marine, J’aime sentir ses mains sur ma peau et ses caresses douces et habiles. Et ses mots qui me font rougir, et ses mots qui font accélérer les pulsations de mon cœur, mon coeur qui me donne l'impression d'exploser de bonheur à chaque parole qu'il prononce. Et ces lèvres qui n’appellent qu’à être embrassées.
Le temps est en suspens alors qu’on se dévore presque du regard. Il n’est qu’à quelques centimètres de mon visage et il ne suffit de pas grand-chose pour… Ma main vient se poser sur sa nuque alors que je franchis les quelques petits centimètres qui nous séparent. Je presse mes lèvres contre les siennes, maintenant une légère pression de ma main pour approfondir le baiser. J’ose laisser ma langue venir caresser ses lèvres, attendant avec retenue son accord pour les franchir. Je me fou bien du monde autour de nous à ce moment précis. Ce baiser n’a plus rien à voir avec ceux de tout à l’heure, là, je ne joue pas {et j’en profite pour mettre en profit l’expérience que ma partagé Orson}.
…Finalement, c’est à bout de souffle que je m’écarte de lui, les lèvres rougies et humides. Et un raclement de gorge nous ramène à la réalité. Merde, on est pas seul… Visiblement, le serveur ne sait plus ou se mettre. Il nous balbutie des excuses et dépose nos commandes avant de disparaître presque en courant. « On l’a traumatisé je crois bien. » ricanais-je en le regardant partir. Je détourne mon regard vers la coupelle de glace posée devant moi. Elle est colorée d’un rose accentué et une vraie cerise est posée dessus. Je souris avant de regarder Ren. Je ne sais pas trop quoi dire après la putain de déclaration qu’il ma faite. Je m’attendais tellement pas à ça. J’suis tellement heureux mais en même temps, je ne sais pas quoi dire. Je suis un peu terrifié je reconnais, parce que tout ça, c’est tellement nouveau pour moi. Je regarde la glace en retrouvant enfin un pouls normal, guère étonnant parce que même si j’adore les cerises, elle me fait moins d’effet que Ren. Et je reste silencieux encore… J’espère que le baiser que je lui ai donné et suffisamment éloquent, parce que m’exprimer n’est pas facile, surtout qu’il m’a pas demandé si c’est réciproque bien que maintenant… il doit s’en douter.
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Sujet: Re: max. - les maths, cet enfer. Sam 30 Déc 2017, 17:39
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Sujet: Re: max. - les maths, cet enfer. Dim 31 Déc 2017, 13:24
J’ai l’impression que mon cœur va exploser tant il bat fort. C’est la première fois que ça me fait ça, et j’avoue que c’est aussi flippant qu’excitant. Ce qu’il m’a dit, c’était tellement beau et j’avoue que je n’ai pas su quoi répondre. J’aurais pu dire ‘moi aussi’ mais je trouvais ça tellement plat par rapport à sa déclaration que j’ai préféré agir pour lui faire comprendre que c’était réciproque. De toute façon, je ne sais pas exprimer mes sentiments. Pas que je n’en ai pas envie, mais… Je l’ai jamais fait, du moins pas comme Ren vient de me le faire, et je ne veux pas paraître gauche.
Le baiser fut intense et clairement plus explicite que n’importe quel mot d’après moi. J’aurai aimé qu’il dure encore longtemps, mais il faut savoir être raisonnable parfois. Et puis si Ren est sincère – et je vois pas de raison à ce qu’il le soit pas – il y en aura forcément d’autres. Alors je ravale ma frustration de ne plus sentir ses lèvres sur les miennes alors que mes yeux sont ancrés dans les siens, plus brillants que jamais. Bordel ce regard. Il est tellement….
Sérieusement, le serveur il pourrait pas faire trois fois le tour de Bowen avec son index dans le cul avant de venir nous emmerder. Bon… Au moins, il a la glace à la cerise. C’est bien pour ça que je le trucide pas de suite. Il a l’air traumatisé par ce qu’il a vu. Je suppose que deux mecs ensembles qui se roule des pelles comme si leur vie en dépendait, ça court pas les rues je pense. Je ne peux pas m’empêcher de sourire en voyant la réaction de Ren, je trouve ça mignon. Je remercie le serveur qui donne l’impression qu’il va se liquéfier sur place face au regard de Ren et ce dernier s’en va sans demander son reste. « Relaxe Ren… Il fait que son boulot » dis-je en souriant alors qu’il boude. De nous deux, c’est pourtant lui le plus vieux non ? Il devrait être plus sage que moi me semble-t-il. Ahah. Ouais enfin… ça reste à voir. « Et puis… ce serait dommage que ta glace fonde… » souris-je avant de regarder la mienne. Je n’arrive même pas à me retenir de me lécher les lèvres tant elle me donne envie, et puis… y a une cerise entière dessus.
Je saisie la petite tige, et je la tire avec un grand sourire, faisant se lever le fruit à hauteur de mes yeux. Je rafole des cerises. C’est tellement… bon. Je penche légèrement la tête et j’entrouvre les lèvres pour saisir le petit fruit entre mes dents. Je suce le peu de glace qu’il y a dessus avant de croquer dans la chair juteuse du petit fruit rouge. Extatique. « c’est trop bon. » soufflais-je en reposant la tige et le petit noyau dans une serviette que j’ai dépliée exprès.
« Et sinon, tu gouttes pas ta glace ? » demandais-je en voyant qu’il n’y avait pas touché. « Hey ! Ren… t’es sur que ça va ? » l’interrogeais-je en le dévisageant alors qu’il m’avait pas quitté du regard. Il semble revenir à lui et me demande si je ne veux toujours rien boire. Bon, il devait vraiment être dans la lune là… « Non merci » souris-je un peu perdu par sa réaction.
Ren a écrit:
« T’as une heure pour rentrer ou je peux te kidnapper pour la soirée ? »
Je me fige légèrement, gêné par la question. Je n’ai pas d’heure puisque je ne dépends de personne mais… Je n’aime pas laissé Lokhen seul trop longtemps. Il l’est déjà une grande partie de la journée le pauvre. « Je…. Je n’ai pas forcément d’heure mais… je dois rentrer pour sortir mon chien. » mentis-je à moitié. Je devais rentrer nulle part puisque je n’avais pas à proprement parler, une maison, mais je devais effectivement sortir Lokhen et passer un peu de temps avec lui. « Pourquoi ? Tu veux faire quoi ? Et puis … toi, tu as une heure pour rentrer ou tes parents te laissent faire ce que tu veux ? Humm… » demandais-je en me doutant qu’il vivait avec ses parents. « Si je rentre vers 17h… je peux me libéré pour 18h, et on peut passer la soirée ensemble » lui proposes-tu en souriant, loin de te douter que ta phrase pouvait porter à confusion.
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Sujet: Re: max. - les maths, cet enfer. Dim 31 Déc 2017, 15:13