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Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 max. - les maths, cet enfer.

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MessageSujet: max. - les maths, cet enfer.   max. - les maths, cet enfer. EmptyDim 17 Déc 2017, 16:48


toi + moi = ? déso, j'suis nul en maths.
maxim & ren
Les cours. C'était vraiment la chose que Ren détestait le plus au monde. Il n'y avait qu'une seule chose qu'il haïssait plus que ça : les devoirs. Quelle plaie ! Déjà qu'il restait assis toute la journée pour écouter des gens déblaterrer des conneries qui ne lui serviront jamais, mais si en plus il fallait qu'il se concentre chez lui pour faire des exercices à la noix ... Ren soupira. Cette idée n'était pas des plus plaisantes. Heureusement pour lui, il avait droit à une compagnie. Un jour au début de l'année, la conseillère du lycée l'avait convoqué, lui et un autre garçon, pour leur dire qu'ils allaient être un soutien mutuel dans leurs devoirs. Tu parles, en réalité, même s'il était le plus jeune, c'était Maxim qui aidait le plus Ren en matière de devoirs. Au début, il était très réticent à cette idée. Et puis ils se sont vus une fois, deux fois, plusieurs fois. Ren s'y fit et commença même à apprécier cette partie de la journée. Tout paraissait plus simple avec lui et beaucoup plus fun aussi. Et les années d'écart n'y changeaient rien : Max comprenait tout et même si c'était des exercices un peu plus difficiles.

Ren était assis à la bibliothèque du lycée. Son casque sur les oreilles diffusait de la musique électronique et ses yeux étaient plongés dans un livre de mathématiques. Nul besoin de décrire les expressions de son visage ... Il était tout simplement paumé. Le stylo entre ses doigts peinait à rester en un seul morceau tant il le serrait. En relevant le visage, il vit Maxim arriver enfin. Il n'était pas en retard, pas en avance non plus. Pile à l'heure. Ren retira le casque de ses oreilles et le fit glisser dans son cou. « Salut Max. Tu tombes bien, j'ai besoin de toi. » Il tenta de parler à voix basse mais sa voix grave n'aidait pas.
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MessageSujet: Re: max. - les maths, cet enfer.   max. - les maths, cet enfer. EmptyDim 17 Déc 2017, 18:51

Lorsque la conseillère avait eu vent de ma bonne moyenne en début d’année, elle m’avait convoqué pour m’annoncer que j’allais faire parti d’un groupe de soutien pour aider un autre élève dans ses devoirs qui me le rendrait en retour dans les matières ou j’avais des difficultés. Lorsqu’elle m’avait présenté Ren, j’étais resté sur le cul. Je ne m’attendais pas à former un binôme avec un gars plus âgé, mais on ne nous avait pas laissé le choix.
J’avais d’abord peur d’être largué, parce que Ren était en dernière année contrairement à moi. Nous avions trois ans d’écart et même si j’avais un an d’avance puisque j’avais commencé l’école plus tôt (Merci les petits villages), je n’en restais pas moins anxieux.  Contre toute attente, il y avait un bon feeling entre Ren et moi et j’avais vite compris que c’était surtout moi qui devais l’aider. Au bout de quelques heures d’études avec lui, je m’étais convaincu qu’il était très intelligent mais lorsqu’un sujet ne l’intéressait pas, même avec toute la volonté du monde, il n’y arrivait pas. Je m’entendais plutôt bien avec lui, même si nous ne parlions pas beaucoup de nos vies personnelles et j’appréciais nos rencontres régulières de plus en plus. Je m'amusais bien avec lui, même si nous avions des caractères assez explosifs. Pour le moment, tout se déroulait à merveilles et je redemandais presque des heures d'études avec lui.
 

Ce jour-là, j’arrivais à la bibliothèque du lycée à l’heure du rendez-vous et je l’aperçu un peu plus loin, déjà penché sur un de ses exercices.  Je me dirigeais vers lui lorsqu’il m’aperçu j’arrivais à la table. Alors qu’il abaissait son casque, je laissais tombé mon sac à mes pieds sur le sol «  Salut, » dis-je en m’asseyant à côté de lui. « Et bah, tu peux pas te passer de moi! T’es déjà entrain de bosser ? y a du progrès ! » le taquinais-je à voix basse, « Tu bosses sur quoi ? » demandais-je en tirant le livre vers moi pour regarder la couverture. « Oh, maths.  Je vois, vous étudiez quoi en cours en ce moment ? » demandais-je le plus bas possible en sachant qu’il avait fini la semaine dernière un chapitre sur les fonctions exponentielles en cours. 
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MessageSujet: Re: max. - les maths, cet enfer.   max. - les maths, cet enfer. EmptyMer 20 Déc 2017, 13:51


toi + moi = ? déso, j'suis nul en maths.
maxim & ren
Heureusement pour lui, Ren ne dut pas attendre trop longtemps avant que son camarade ne se pointe. Et même s'il savait qu'ils allaient devoir bosser ensemble - cette idée le décourageait pas mal - il savait aussi que c'était quand même un plaisir de travailler avec Max. Car même si c'était le plus âgé qui avait besoin de l'aide du plus jeune, ce dernier ne s'en moquait jamais et ne s'était jamais montré hautain ou arrogant avec lui. Et puis, il y avait un certain feeling qui était passé entre les deux jeunes, ce qui avait rendu ces séances beaucoup plus agréable qu'elles n'étaient censées l'être. Maxim arriva avec un grand sourire et Ren leva les yeux au ciel suite à sa phrase. Tu me dragues là ? Ouais ... Le progrès arrivera quand je comprendrais un minimum ce qui est écrit sur ce bouquin de malheur. Ren était de mauvaise foi. Mais les maths étaient son pire ennemi, sa matière la plus détestée. Pour cause, il n'avait que des mauvaises notes. Il avait beau s'acharner, ça ne rentrait pas.

Ren laissa Max se saisir du bouquin en question et soupira longuement en jetant presque son stylo contre le livre. Un truc comme les nombres entiers et je sais plus quoi. Je retiens jamais de toute façon. Puis ça va pas me servir à grand chose, je compte pas devenir mathématicien. Un long soupir sortit de ses lèvres et il s'adossa contre sa chaise en posant son regard sur Maxim qui avait l'air très intéressé par son bouquin. Dis Max ... Ca te dirait d'aller manger un morceau après ?.. Ou boire un verre, je sais pas, comme tu veux. Comme il voulait, du moment qu'il pouvait échapper à ses devoirs. Mais avant de pouvoir y échapper, il allait falloir s'y mettre ... Et Ren n'était pas en joie. Les maths l'exaspéraient au plus haut point. Il avait même l'impression d'être un gros boulet tant il ne comprenait que dalle. Sinon on peut y aller maintenant, non ? Toute façon j'aurais zéro à mon devoir que j'essaie ou non. On pourrait croire qu'il s'agisse de lâcheté. Mais en réalité, il n'en a tellement rien à faire qu'il ne voyait pas l'intérêt de se pencher là-dessus.
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MessageSujet: Re: max. - les maths, cet enfer.   max. - les maths, cet enfer. EmptyMer 20 Déc 2017, 23:32

J’étais arrivé, le sourire aux lèvres. Malgré mes problèmes personnels et ma situation très précaire dans laquelle je vivais, je ne laissais rien paraître. Et puis, ces moments avec Ren me faisait du bien et me permettait même le temps de quelques instants d’oublier ma vie bordélique. En arrivant, je lui balance une vanne en réponse à ce qu’il m’a dit. Qu’il avait besoin de moi pour un exercice. Sauf que ma réplique n’est pas forcément interprétée dans son bon sens. «  Hein ? Non ! c’est… Enfin c’est une expression ! » lui dis-je en me laissant tomber sur la chaise à côté de lui, ahuri «  C’est… Français… Enfin je suppose du coup » commentais-je en me posant finalement la question. Si je parlais suffisamment bien l’anglais pour ne pas passer pour un étranger, j’avais tendance à oublier que certaines expressions ou certains mots ne signifiaient pas forcément la même chose ici qu’en France. « Bon, on s’y met » soufflais-je un peu gêné malgré tout et soucieux de dissipé le malentendu. Je regardais le chapitre sur les nombres entiers, Si je devais l’aider, j’avais besoin d’en saisir le contenu avant puisque je n’avais pas encore étudié ça. «  Les nombres entiers. Je vois, il faut que je lise le chapitre avant, j’ai pas encore vu ça donc j’ai aucune idée de ce que c’est pour le moment. » lui dis-je en me levant. « Je vais faire une photocopie du chapitre » le prévins-je alors. « Et t’auras tout le plaisir d’oublier les nombres entier une fois que t’aura ton dîplome en poche… En attendant, tu n’as pas le choix » lui rappelais-je, un sourire narquois sur les lèvres. «  Tu veux faire quoi d’ailleurs après le lycée ? » l’interrogeais-je curieux. Alors que j’allais partir vers la photocopie, il me propose d’aller boire un verre ou de manger quelque chose. « Ouais, pourquoi pas, de toute façon, c’est pas aujourd’hui que je pourrais t’aider pour ce chapitre. » lui dis-je en montrant le bouquin que j’avais encore dans les mains. «  Attends moi, j’en ai pour cinq minutes ! » lui dis-je en partant vers la photocopieuse.
Je finis par revenir avec les feuilles imprimées, et je lui rendis son bouquin, non sans lui taper le dessus du crane avant avec le livre. «  Je t’interdis d’avoir un zéro mec. Ça me fait passer pour un pédagogue niveau zéro ! Et si tes notes sont mauvaises, on nous changera de binôme et tu pourrais te retrouver en soutien avec quelqu'un de pire que moi...» lui grognais-je dessus non sans me départir d’un sourire amusé et d'ailleurs je pouvais tombé sur quelqu'un avec qui je m'entendrais pas, et c'était pas envisageable! «  Allons-y ! » dis-je en attrapant mon sac par terre et l’envoyant valser dans mon dos. «  Tu veux aller ou ? A la cafét ? » l’interrogeais-je alors, histoire de savoir et de faire la conversation en même temps.
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MessageSujet: Re: max. - les maths, cet enfer.   max. - les maths, cet enfer. EmptySam 23 Déc 2017, 14:22


toi + moi = ? déso, j'suis nul en maths.
maxim & ren
Euh ... Ok. Visiblement, Maxim n'avait pas l'air de comprendre la subtlité des mots de Ren ce qui eut le don de l'agacer un peu, bien qu'il n'en montra rien. Il n'eut pas le temps, à vrai dire. Ils enchaînaient déjà sur le bouquin de maths que Ren maudissait depuis qu'il était passé entre ses mains. Max se leva à la hâte et Ren haussa un sourcil. « Mh ... J'attendrais pas la fin du lycée pour les oublier, tu peux me croire. » Et non, il n'avait pas le choix que d'apprendre ses cours plus ou moins par coeur. C'était ça, le lycée, finalement. Ce n'était même pas une question d'intelligence mais de mémorisation et de compréhension. C'était carrément nul. « Oh ben ... J'en sais rien en fait, j'y ai pas réfléchi. » Certainement qu'il partirait travailler on ne sait où. Pour le moment, c'était ses fichus devoirs qu'il peinait à faire tout seul. Aujourd'hui, il n'avait même pas envie et c'est la raison pour laquelle il invita Max à aller manger un morceau. Bon c'était aussi une façon comme une autre de profiter autrement du temps qu'il pouvait avoir avec lui mais Max, encore une fois, ne sembla pas comprendre ce qu'il avait vraiment voulu dire. En hochant la tête, il ne loupa pas une occasion de le mater quand il partit faire ses photocopies, d'ailleurs.

Ren remit son casque sur ses oreilles. Il en avait bien pour 5 minutes, autant en profiter pour écouter une ou deux musiques tout en laissant son esprit divaguer. Il fut bien surpris lorsqu'il sentit un coup sur sa tête. Rapidement, il refit glisser son casque dans son cou d'où résonnait une mélodie électro tandis qu'il fit la moue aux paroles de Max. « Oh non ... Ce serait pas drôle après je pourrais plus mater ... Matiques. Faire mes devoirs de mathématiques correctement. Ahem, on y va ? » Il se racla la gorge tout en se relevant à la hâte. Il avait peut-être laissé son esprit divaguer un peu trop ... Et trop fort. Son sac sur son épaule, il sortit de la bibliothèque et à la question de Max, il fut tenté de répondre quelque chose mais se ravisa sur le champ. Il haussa alors simplement les épaules et l'entraîna pour contourner la bibliothèque afin de sortir du lycée. Et dans le tournant, il se pencha pour voler un baiser au pauvre Maxim qui ne devait décidément rien comprendre. « Oups. J'ai glissé. Bon, on peut aller autre part qu'à la cafet non ? C'est bondé à cette heure-ci. » Dit-il en se remettant à marcher ... Comme si de rien n'était, tout en étant tout fier de lui.
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MessageSujet: Re: max. - les maths, cet enfer.   max. - les maths, cet enfer. EmptySam 23 Déc 2017, 15:28

« Ouais , j’en doute pas » Pour ça j’allais le croire. J’avais parfois l’impression que ça rentrait par une oreille pour sortir par l’autre. Après, je pouvais le comprendre. Tout le monde n’était pas forcément scolaire, et j’en déduisais que c’était le cas pour Ren. Tant que j’arrivais à le faire bosser un minimum pour qu’il obtienne son diplôme, c’était le principal. J’ai ri lorsqu’il me dit qu’il n’a aucune idée de la carrière professionnelle qu’il veut avoir. C’est pas un rire moqueur pourtant, c’est juste un rire simple. « Va falloir que tu te poses la question mec ! Je suppose que ce sera pas mathématicien pour le coup ! » le taquinais-je avant de partir.
 
De retour à la table et un coup de livre sur le crâne plus tard, je le réprimande d’avoir l’idée d’avoir un zéro en avançant un argument simple. Je me mets à ranger les photocopies dans mon sac alors que je l’entends rétorquer
 

Ren a écrit:
« Oh non ... Ce serait pas drôle après je pourrais plus mater ... Matiques. Faire mes devoirs de mathématiques correctement. Ahem, on y va ? »

 
Pour le coup, je suis scotché. Je suspends mon geste pour fermer le zip de la fermeture de mon sac et je le dévisage en silence, pas certain d’être sûr d’avoir bien entendu. C’est peut-être mon imagination qui me joue des tours.  C’est peut-être aussi parce que je me suis attaché énormément à Ren depuis qu’on fait notre travail de soutien ensemble ou s’est peut-être simplement parce que je voulais peut-être l’entendre dire ça que mon imagination m’a donner cette impression. J’en sais rien. Mais il a pas l’air plus perturbé que ça et il me donne pas l’impression d’être intéressé par moi. Enfin, je sais pas…. J’avoue que je me suis jamais posé la question. D’ailleurs, depuis la soirée avec Orson, j’ai pas mal pensé à Ren. Peut-être que c’est finalement ça s’intéresser à quelqu’un de cette façon ? Comment le savoir après tout… De toute façon, je peux rien dire… Je sais trop pas comment m’y prendre.
Je réponds rien et je le suis après un long moment de silence. Il prend pas la direction de la cafét alors je le suis et à l’angle du couloir…

A l’angle du couloir…
A l’angle de ce putain de couloir !
J’ai bugué.

C’est bien ses lèvres que j’ai senti sur les miennes ? Il est sérieux là ?
Oups il a glissé ? Ah ouais ? il veut jouer à ça ?

Je reste figé sur place alors qu’il reprends sa route, m’indiquant qu’il ne veut pas aller a la cafet, l’air de rien. Je me fout une claque mentale, et je m’élance vers lui attrapant son bras et le forçant à se retourner vers moi. A peine sa tête en face de la mienne que je passe ma main derrière son crâne et que je presse mes lèvres sur les siennes, pendant de longues et délicieuses secondes, sans pour autant y mettre la langue. Puis… avant que le baiser ne s’intensifie, je m’éloigne de lui et je me remets à marcher l’air de rien. «  T’as raison. Puis c’est particulièrement bruyant. Tu veux aller ou du coup ? » lui demandais-je en regardant droit devant moi, sentant que mes joues sont en feu. Bordel. J’ai vraiment osé l’embrasser ? J’ai osé le faire ? Je sens l'euphorie en moi, pourtant je suis terrorisé par ce qu'il pourrait me dire... 
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MessageSujet: Re: max. - les maths, cet enfer.   max. - les maths, cet enfer. EmptySam 23 Déc 2017, 15:50


toi + moi = ? déso, j'suis nul en maths.
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C'est vrai qu'il fallait peut-être qu'il commence à y réfléchir ... Il était à sa dernière année d'étude alors il devait forcément savoir quoi faire ensuite. Pour autant, son esprit n'était pas vraiment concentré sur ça, actuellement. Oh que non. Il était penché vers tout autre chose, plus particulièrement vers Max. S'il n'avait pas su ce qui allait arriver maintenant, ce n'était pas l'envie qui manquait. Et finalement il décida de céder à cette envie juste après la bourde qu'il venait de faire à penser à voix haute. Ren était plutôt connu pour être bourrin mais à ce point-là ce n'est plus être bourrin, c'est juste être ailleurs. En revanche il honora ce statut juste après en faisant mine de glisser pour voler un léger baiser à Max avant de reprendre sa route. Il se sentait déjà plus léger et il n'avait plus aucun doute que Max se soit aperçu de ses réelles intentions quant à cette invitation à aller manger un truc. Enfin il espérait. Car si Max ne comprenait toujours pas, Ren n'allait pas être aussi doux que ce qu'il venait de l'être.

Mais Maxim eut une réaction pour le moins inattendue. Ren leva un sourcil interrogateur lorsqu'il le retourna puis fut assez surpris de sentir ses lèvres contre les siennes, beaucoup plus longuement que ce qu'il avait fait tantôt. Mais ça ne faisait que de rendre ce baiser encore plus délicieux, finalement. Et juste quand Ren décida de poser ses mains sur ses hanches, Max décida de le laisser en plan. Comme Ren l'avait fait plus tôt. Merde, mais quel ... Et si Max était têtu, il ne savait pas à quel point Ren pouvait l'être aussi. Il se glissa derrière Max à pas de chat et pencha son visage dans son cou pour mordiller sa peau plus ou moins longuement, frôlant ses hanches de ses mains. Il déposa un baiser dans son cou et murmura « Trop bruyant, mh. » et d'un sourire en coin, il se replaça à côté de lui pour marcher en sa compagnie, les yeux brillants. « Je sais pas. T'as faim ? On pourrait aller au resto. Je t'invite. » Dit-il en laissant son regard droit devant. Partis comme ils étaient, ils allaient finir par se faire du pied sous la table et se rouler des pelles de dix micro-secondes juste pour s'emmerder. Mais même avec cette perspective, Ren ne pouvait s'empêcher de jubiler intérieurement comme une ado. Max l'avait embrassé. Le message était passé. Et Ren affichait un sourire particulièrement heureux.
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MessageSujet: Re: max. - les maths, cet enfer.   max. - les maths, cet enfer. EmptySam 23 Déc 2017, 16:46

J’avais encore la sensation de ses lèvres sur les miennes et j’en voulais encore. Ces lèvres avaient un doux parfum d’interdit, et elles me rappelaient à lui. Je voulais encore pouvoir les sentir, les effleurer, les caresser. Mais c’était un jeu n’est-ce pas ? Un jeu que Ren avait commencé et dont j’ignorais les règles et les limites. Un jeu qui me fascinait d’un seul coup et dont je n’y connaissais fichtrement rien. C’était à la fois excitant et un peu effrayant. C’était comme marcher dans le noir au-dessus d’un précipice, sans savoir si je n’allais pas tomber de haut au prochain pas.
 
D’abord lui, puis moi. Lorsque je répondis à son jeu de façon tout aussi explicite que lui, une sensation de chaleur s’empara de moi. Je ne savais pas si c’était son souffle que je sentais ou ses lèvres qui caresser les miennes, mais j’avais voulu plus. J’avais voulu caresser sa langue. Mais était-ce au-delà de la limite de ce jeu ? J’en savais rien. Je m’étais écarté lorsque je l’avais senti réceptif pour approfondir ce chaste baiser dès l’instant ou une de ses mains vint se poser sur ma hanche. Le plaisir cessa et je le laissais sur sa faim, me rendant aussi compte que je me privais du coup, moi aussi. Et ce contact… Malgré la couche de vêtement, j’avais eu un frisson. C’était étrange et fascinant comment mon corps réagissait et je me rendais compte que je n’en étais pas aussi maître que je le croyais.
 
J’avais repris la marche dans ce dédale de couloir, les joues en feu de ces nouvelles sensations que je venais de découvrir. Je ne l’attends pas, je sais qu’il va me suivre et me rattraper rapidement. Une intuition. Sauf que cette foutue intuition ne m’a pas tout dit. Je sens son souffle dans mon cou et… ses dents sur ma peau. Je me fige brusquement, l’obligeant à s’arrêter aussi en me rentrant presque dedans. Ses mains frôlent mes vêtements, je les sens si près, et pourtant j’ai l’impression qu’elles sont à des kilomètres de ma peau. Et ce baiser sur la peau sensible du cou. Je sens un frisson qui me traverse entièrement, et une sensation de chaleur dans le bas ventre, tellement agréable. OH PUTAIN. Je retiens ma respiration alors que mes joues s’empourprent encore d’avantages. J’ai l’impression qu’il fait chaud, très chaud. Et ce n’est pas la réaction que j’ai au niveau de mon entre-jambe qui va m’aider à raisonner. Heureusement que je suis habillé, ça ne se voit pas, mais je le sens et je n’arrive pas à me calmer. Il faut qu’il s’éloigne… maintenant.
 
BORDEL ! Ma prière fut exhaussée. Il s’est replacé à côté de moi alors que je tente de reprendre contenance, mon souffle et ma dignité aussi par la même occasion. Manger ? MANGER ? Il pense à manger après ça ?! C’est une idée et en même temps, ça me permettra de sortir et de prendre un peu d’air frais dans la tronche histoire de me remettre les idées en place. «  Resto ? Il est quinze heures trente… » lui fis-je remarqué étonnement sans sarcasme ni moquerie. Je crois que je dois être vraiment chamboulé pour perdre ma répartie, «  On va plutôt boire un coup, y a un café là-bas ? » lui proposais-je « ou se bouffer une glace ou autre chose… » ajoutais-je en osant enfin lever les yeux vers lui. Au final, c’était pas important ou on allait, du moment qu’on y allait ensemble et qu’on pourrait parler de ce qui se passait entre nous, exactement. J’avais besoin qu’on éclaire ma lanterne sachant que je serais dans l’incapacité de le faire tout seul pour le coup.
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MessageSujet: Re: max. - les maths, cet enfer.   max. - les maths, cet enfer. EmptySam 23 Déc 2017, 17:28


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Je le sentais. Là, contre sa peau. Son souffle qui s'était coupé comme si je venais de le lui arracher par un simple contact, son pouls dans son cou qui tambourinait si fort. Et heureusement qu'il ne sentait pas le mien parce qu'on serait tous les deux gênés. Pour autant, j'en garde ma confiance. Tous ces signes qui commencent à me rendre fou me prouvent que je lui fais de l'effet et c'est tellement délicieux de l'apprendre comme ça. Je ne sais pas à quel moment mon cerveau est parti en vrille, mais je ne le regrette pas. Peut-être à cause de ces rêves que je fais la nuit. C'est étrange parce que je fais absolument tout pour ne pas y penser mais ça me revient quand même en plein visage au moment où je m'y attends le moins. Et si j'avais délibérément feint l'indifférence quand je l'ai embrassé pour la première fois, c'est précisément parce qu'il ne m'avait donné aucun signal sur son attirance ... A moins que je ne sois l'élément déclencheur. Qu'il ne s'en soit pas rendu compte avant ce baiser. Oh puis merde, qu'est-ce que je m'en cale de toute façon. J'ai aucune raison de m'en inquiéter vu comme il réagit à mes lèvres sur son cou.

J'aurais aimé que ce moment dure un peu plus longtemps que ça. Même si le temps s'est arrêté en l'espace de quelques secondes, maintenant qu'il était fini et que j'étais de retour à côté de lui, il m'a paru n'être qu'un millième de seconde. Quelque chose de regrettable, j'ai encore son parfum sur mes lèvres et le goût de sa peau dans ma bouche. Et je m'en délecte encore, si bien que je ne peux m'empêcher d'en sourire comme un con. Mais putain, depuis quand il est dans ma tête ce gamin ? J'avoue, j'étais un peu grognon la première fois qu'on s'est vu. Mais c'est normal ! Un dernière année qui se fait aidé par un première année. Mon ego en a pris un coup. Finalement ... Et même si c'était que des discussions à base de mauvaises réponses et corrections diverses, je me suis attaché à lui. Tellement que je peux plus dire que j'en ai rien à foutre parce que c'est clairement pas le cas.

Il est quinze heures trente. Ah. Me semblait que le temps avait passé plus vite mais vu qu'on n'a absolument rien foutu à part des photocopies - je dis ça mais c'est lui qui les a faites - c'est un peu normal qu'il ne soit encore que cette heure-là. « Ah ouais. T'as raison, on va plutôt manger une glace là-bas. » Sans attendre, je glisse mon bras sur ses épaules pour le rapprocher de moi et nous sortons du lycée en direction du café qu'il avait repéré. « Et du coup, tu prends chocolat ou tu préfères un autre parfum ? » Faut dire que j'étais doué pour détourner la conversation sur autre chose que sur mes actes de drague. En même temps, je suis pas tout à fait à l'aise pour ce qui est de draguer, d'habitude c'est pas moi qui le fais. Et si ça change avec lui, c'est peut-être pas pour rien. Du coup, ça m'amène à me poser beaucoup de question auxquelles je ne préfère même pas penser.

On arrive plus ou moins rapidement et mon regard balaye la pièce. Y'a pas foule quand même. Tant mieux, je dirais, ça nous fera plus de tranquillité pour nous. Je l'embarque jusqu'à une table près des fenêtres et m'installe en face de lui. Et en attendant le serveur ... Gros blanc. Mais pour moi c'est pas malaisant parce que je passe mon temps à le ma ... Regarder. A le regarder. Ses yeux, ses lèvres, les rougeurs de ses joues ... Et pris dans ma contemplation je remarque à peine le serveur arriver. « Qu'est-ce que tu veux boire ou manger ? » Une glace. Allez, dis une glace. Ca me laissera l'occasion de prétexter que tu t'en es foutu partout pour t'embrasser en douce.
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MessageSujet: Re: max. - les maths, cet enfer.   max. - les maths, cet enfer. EmptyMar 26 Déc 2017, 15:09

Au fil de nos heures de soutien, j’ai appris à le connaître d’une certaine façon. On ne parle pas forcément de notre vie personnelle, mais ce n’est pas bien grave. Je l’ai beaucoup observé aussi, et j’ai appris à le découvrir.  J’ai pourtant pas mal de potes, notamment en France, mais je n’ai jamais regardé un pote comme je l’ai regardé lui et aucun de ne m’a jamais fait de l’effet comme lui. Ce qui est étonnant, c’est que ce n’est pas une attirance qui est venu de suite. Cela fait seulement quelques jours que mes pensées sont souvent dirigées vers Ren alors que je le côtoies depuis la rentrée. J’en reviens à me demander si je suis bien normal. Et Ren… j’ai rien remarqué, quoique… Je crois que ce n’était pas une blague tout à l’heure mais un lapsus plutôt révélateur.
 
On tombe d’accord pour la glace et on se met en route. Et là, tout naturellement, Ren passe une main par-dessus mon épaule et se colle à moi. Je dois ressembler à une écrevisse qui a pris un coup de soleil maintenant, j’ai les joues en feu et je suis sur que Ren a senti les frissons qui m’ont parcourus lorsqu’il a passé son bras autour de moi. La honte. Je jette un coup d’œil vers lui, et je l’observe quelques instants. Il a l’air tellement à l’aise et je suis certain qu’il doit avoir l’habitude alors que moi… humhum… Pour autant, j’apprécie tellement ce contact, même si je ne fais pas pareil. Pour cause ? Je suis plus petit que lui, alors ce serait difficile d’y arriver. Du coup, je laisse volontiers mon flanc se coller au sien jusqu’au café. « Chocolat ? Euh… Pas vraiment… » répondis-je en souriant. «  Bien tenté ! Et toi ? C’est quoi ? Chocolat ? Vanille ? » lui demandais-je curieux, sentant bien que la conversation était détournée. Je pensais que c’était lié à une petite gêne après ce qui c’était passé et j’espérais qu’on allait pouvoir la dissipée.
 

Dans le café, y a pas foule, on a le choix de la place et on va se poser près d’une fenêtre. Un léger silence s’installe alors qu’on se reluque… Qu’on se regarde. C’est pas tellement gênant, même si je ne sais pas trop quoi dire maintenant. J’ai l’air fin je pense. Le serveur vient prendre commande : « Une glace à la cerise s’il vous plait » dis-je en m’adressant au serveur, « et toi ? tu prends quoi ? » demandais-je en me tournant vers Ren. Une fois la commande de Ren passée, le serveur s’en va et je reprends ma contemplation de Ren. Sauf que cette fois, je rassemble mon courage afin de poser la question qui me trotte dans la tête. « Pourquoi tu m’as embrassé ? » demandais-je non sans une certaine timidité. « Je… te plait ? » le questionnais-je finalement en plongeant mon regard dans le sien, redoutant sa réponse. Me suis-je fait des films ? J’ai l’impression que ma question est stupide, mais je veux savoir, j'ai besoin de savoir.
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MessageSujet: Re: max. - les maths, cet enfer.   max. - les maths, cet enfer. EmptyMar 26 Déc 2017, 16:50


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maxim & ren
L’idée d’aller boire un verre plutôt que de travailler sur des devoirs m’était beaucoup plus agréable. En même temps, Maxim avait le don de tout rendre agréable. Et facile. Je ne saurais dire si c’était à cause de son insouciance, ou son côté enfantin ou rebelle. Une chose est sûre : j’attendais toujours le moment où je le retrouverais avec grande impatience depuis quelques temps. Pourtant je ne voyais aucun signe de réciproque, mais ça ne m’a pas empêché de m’attacher à lui, même si parfois, je ne veux pas me l’avouer. Je l’avais pris contre moi pour marcher, et j’avais vu son visage du coin de l’œil rougir davantage. Ca m’avait fait sourire, il était chou à rougir tout le temps comme ça. Mais c’était de la gêne, non ? Peut-être que je le gênais, que j’en faisais trop. Mais comme j’ai aucune envie de m’arrêter là, je ne perds rien de ma position actuelle. « Merde, j’ai raté alors ? Mh … Chocolat. » Je me demande bien quel parfum il préfère. Mais je vais bientôt le savoir alors je ne lui pose pas la question.

Installés à table dans ce bar où il n’y a presque personne, on passe notre temps à se regarder, à s’observer mutuellement jusqu’à ce que le serveur n’interrompe notre contemplation. La cerise, donc … C’était un choix audacieux qui encore une fois m’arrache un sourire. « Une glace au chocolat, avec de l’eau pétillante pour moi. Merci ! » Une fois le serveur parti, je pose de nouveau mon regard sur lui. J’allais me replonger dans un matage intensif mais il perce le silence en me posant une question à laquelle je ne m’attendais pas. Bon sang, mais c’est évident, non ? Son regard me transperce, littéralement. Il m’hypnotise, si bien que je ne réponds pas de suite. Non, je prends mon temps. Je me mordille la lèvre inférieure et pose mes mains sur la table, à plat. « Oui. Tu me plais beaucoup. » Cette phrase me retourne le ventre. J’ai l’impression de ne pas faire les choses correctement, je suis un peu frustré. De ne pas tout lui dire, finalement. Peut-être que c’est le moment. Mais je ne peux pas détourner mon regard du sien. J’y arrive tout simplement pas.

Une grande inspiration plus tard, mes pieds attrapent un des siens, le ramènent vers moi. Je me penche au-dessus de la table et mes doigts se faufilent autour de sa mâchoire avec douceur pour que lui non plus ne puisse pas détourner son regard. Nos visages ne sont qu’à quelques centimètres l’un de l’autre. Je veux le voir rougir sous mes paroles, je veux sentir le frisson sur sa peau. Je veux entendre son souffle se saccader. « Tu es dans mes pensées depuis des semaines. Tu fais partie de chacun de mes rêves. Maxim, je veux pouvoir t’embrasser encore et encore jusqu’à ce que tu n’aies plus de souffle, jusqu’à ce que tu sentes à quel point tu me plais, à quel point je ne peux plus me passer de toi. » Mes mots susurrés, mes yeux vrillent sur ses lèvres et ma main part caresser son cou du bout des doigts, juste pour sentir son pouls s’accélérer. C’était intense, même pour moi, car je venais de lui révéler ce que je me suis donné tant de mal à cacher durant des semaines, tout ce que je n’arrive désormais plus à cacher.
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MessageSujet: Re: max. - les maths, cet enfer.   max. - les maths, cet enfer. EmptyMar 26 Déc 2017, 21:55

Contrairement à beaucoup de monde, je n’aime pas tellement le chocolat. J’en mange de temps en temps, mais je peux m’en passer facilement. Ren lui, il est chocolat, ça ne m’étonne même pas à vrai dire et ça me fait sourire.
 
Une fois à l’intérieur, on passe commande lui chocolat, moi cerise. Parait que les deux vont bien ensemble. Le serveur repart, et je lui pose la question qui brise le silence. Je ne passe pas par quatre chemins, parce que je veux une réponse claire. J’estime donc que la question doit aussi être limpide. Celle-ci posée, j’observe sa réaction, ses gestes, sa lèvre qu’il mordille et alors que j’avais repris une couleur normale depuis que nous étions rentrés dans le café, j’ai l’impression que mes joues s’empourprent à nouveau. C’est stupéfiant ce qu’un simple mordillement peut provoquer en moi. Je reprends contenance, et je me cale bien contre le dossier de la banquette alors que les quatre mots prononcés par Ren font tambouriner mon cœur à mille à l’heure. C’est ça ou… Les pieds de Ren qui viennent emprisonner un des miens. Ça me fait sursauter parce que je m’y attendais pas et je me suis redresser plus prêt de la table. C’est à ce moment là qu’il se penche au dessus de la table et qu’il se met à effleurer de ses doigts ma mâchoire, d’une douce caresse qui me provoque comme des décharges électriques, je retiens ma respiration avec difficulté, face à la proximité directe de nos visages, rendant mon souffle saccadé, mais je ne détourne pas les yeux. Je fixe ses orbes attendant et redoutant  la suite. Chacun de ses mots me provoque une sensation de chaleur, je me sens niais mais pourtant, j’aime ça. J’aime sa voix, j’aime sentir son souffle venir balayer mon visage comme la brise marine, J’aime sentir ses mains sur ma peau et ses caresses douces et habiles. Et ses mots qui me font rougir, et ses mots qui font accélérer les pulsations de mon cœur, mon coeur qui me donne l'impression d'exploser de bonheur à chaque parole qu'il prononce. Et ces lèvres qui n’appellent qu’à être embrassées.
 
Le temps est en suspens alors qu’on se dévore presque du regard. Il n’est qu’à quelques centimètres de mon visage et il ne suffit de pas grand-chose pour… Ma main vient se poser sur sa nuque alors que je franchis les quelques petits centimètres qui nous séparent. Je presse mes lèvres contre les siennes, maintenant une légère pression de ma main pour approfondir le baiser. J’ose laisser ma langue venir caresser ses lèvres, attendant avec retenue son accord pour les franchir. Je me fou bien du monde autour de nous à ce moment précis. Ce baiser n’a plus rien à voir avec ceux de tout à l’heure, là, je ne joue pas {et j’en profite pour mettre en profit l’expérience que ma partagé Orson}.
 

…Finalement, c’est à bout de souffle que je m’écarte de lui, les lèvres rougies et humides. Et un raclement de gorge nous ramène à la réalité. Merde, on est pas seul… Visiblement, le serveur ne sait plus ou se mettre. Il nous balbutie des excuses et dépose nos commandes avant de disparaître presque en courant. «  On l’a traumatisé je crois bien. » ricanais-je en le regardant partir. Je détourne mon regard vers la coupelle de glace posée devant moi. Elle est colorée d’un rose accentué et une vraie cerise est posée dessus. Je souris avant de regarder Ren. Je ne sais pas trop quoi dire après la putain de déclaration qu’il ma faite. Je m’attendais tellement pas à ça. J’suis tellement heureux mais en même temps, je ne sais pas quoi dire. Je suis un peu terrifié je reconnais, parce que tout ça, c’est tellement nouveau pour moi. Je regarde la glace en retrouvant enfin un pouls normal, guère étonnant parce que même si j’adore les cerises, elle me fait moins d’effet que Ren. Et je reste silencieux encore… J’espère que le baiser que je lui ai donné et suffisamment éloquent, parce que m’exprimer n’est pas facile, surtout qu’il m’a pas demandé si c’est réciproque bien que maintenant… il doit s’en douter.
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MessageSujet: Re: max. - les maths, cet enfer.   max. - les maths, cet enfer. EmptySam 30 Déc 2017, 17:39


toi + moi = ? déso, j'suis nul en maths.
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Ca y est. Je l’ai fait. Je le lui ai dit. C’était clair à présent, en tout cas de mon côté. Je n’avais plus rien d’autre à lâcher, j’avais déjà fait exploser son cœur par mes paroles et mes gestes. J’aurais pu m’y prendre autrement mais c’était comme ça, je n’avais pas pu m’en empêcher. Cet effet que je lui fais … Si je le rends dingue, il ne sait pas combien il peut aussi me rendre dingue rien qu’avec ses réactions. Ses yeux brillent, sa peau frémit, son souffle se saccade et son pouls accélère … Et à cet instant-même, je fais de mon mieux pour retenir mes propres réactions, pour rester le plus sérieux possible. Je ne veux pas qu’il pense que c’est juste une attirance charnelle parce que ça n’a jamais été que ça, et que ça ne sera jamais que ça. Il y a quelque chose en lui qui m’attire, quelque chose de bien plus grand qu’une simple attraction. Peut-être son air rebelle, peut-être ses piques d’adolescent. Peut-être son intelligence, sa façon de parler, de voir les choses. Et quand je vois parfois son regard se teindre en noir, j’ai juste envie de le prendre dans mes bras pour lui murmurer que tout ira bien.


Ses lèvres se collent férocement contre les miennes. Je soupire de soulagement. J’avais peut-être un peu peur qu’il me remballe et qu’il se fiche de moi, en vrai. Ou alors que ce ne soit juste charnel de son côté. Peut-être que ça l’est, finalement je n’ai pas eu de réponse concrète à part ce baiser. Mais je vais quand même prendre ça pour un « moi aussi » plutôt qu’autre chose. Lorsque je sens sa langue caresser mes lèvres, je les entrouvre et lui donne un baiser passionné et tendre à la fois. Sans laisser mon côté animal refaire surface. Parce que je sais que je peux être une brute parfois – souvent – mais ce n’est pas la même chose. On ne parle pas de bestialité. Et j’apprécie ce baiser comme si c’était mon premier, avec ces papillons dans le ventre qui s’affolent et laissent de côté les idées absurdes que mon cerveau essaie de me planter. Je me laisse simplement aller et je me fous complètement de mes poumons qui commencent véritablement à manquer d’air.

Il se détache, un peu trop tôt à mon goût. Mon regard brillant se plante dans le sien jusqu’au moment où – seulement quelques secondes après – nous entendons le serveur nous signaler sa gêne. Mes yeux furieux se posent sur lui alors que je reprends ma respiration et me cale au fond du siège, dépité. Je grogne de frustration. J’ai bien envie de lui envoyer un « ouais excuse toi » colérique mais je préfère marmonner dans ma barbe comme un gosse. Il se tire et Max a plutôt l’air d’en rire. Ah ouais, c’est vrai que nous étions dans un lieu public … Mais l’idée qu’il soit traumatisé me fait avoir un rictus de jubilation. Ce serait pas plus mal, qu’il en soit traumatisé. Mais je vois pas vraiment en quoi un simple baiser serait traumatisant. M’enfin, j’attrape ma bouteille d’eau pétillante pour en boire quelques gorgées et mes yeux se posent sur la coupe de glace de Max. Sur la cerise plus précisément. Il va la manger comment ? J’imagine déjà ses lèvres gonflées autour de la chair du fruit, ses dents la croquer, sa langue en récupérer le jus et son regard innocent me fixer comme si de rien n’était … Plongé dans mes pensées, je n’avais pas réalisé la fixette que je faisais. Mais quand je sens le regard insistant de Max sur moi, je me reprends. « Ahem … T’es sûr que tu veux rien à boire ? » Tu risques d’avoir soif si on continue à se rouler des pelles comme ça. « T’as une heure pour rentrer ou je peux te kidnapper pour la soirée ? » 
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MessageSujet: Re: max. - les maths, cet enfer.   max. - les maths, cet enfer. EmptyDim 31 Déc 2017, 13:24

J’ai l’impression que mon cœur va exploser tant il bat fort. C’est la première fois que ça me fait ça, et j’avoue que c’est aussi flippant qu’excitant. Ce qu’il m’a dit, c’était tellement beau et j’avoue que je n’ai pas su quoi répondre. J’aurais pu dire ‘moi aussi’ mais je trouvais ça tellement plat par rapport à sa déclaration que j’ai préféré agir pour lui faire comprendre que c’était réciproque. De toute façon, je ne sais pas exprimer mes sentiments. Pas que je n’en ai pas envie, mais… Je l’ai jamais fait, du moins pas comme Ren vient de me le faire, et je ne veux pas paraître gauche.
 
Le baiser fut intense et clairement plus explicite que n’importe quel mot d’après moi. J’aurai aimé qu’il dure encore longtemps, mais il faut savoir être raisonnable parfois. Et puis si Ren est sincère – et je vois pas de raison à ce qu’il le soit pas – il y en aura forcément d’autres. Alors je ravale ma frustration de ne plus sentir ses lèvres sur les miennes alors que mes yeux sont ancrés dans les siens, plus brillants que jamais. Bordel ce regard. Il est tellement….
 
Sérieusement, le serveur il pourrait pas faire trois fois le tour de Bowen avec son index dans le cul avant de venir nous emmerder. Bon… Au moins, il a la glace à la cerise. C’est bien pour ça que je le trucide pas de suite. Il a l’air traumatisé par ce qu’il a vu. Je suppose que deux mecs ensembles qui se roule des pelles comme si leur vie en dépendait, ça court pas les rues je pense. Je ne peux pas m’empêcher de sourire en voyant la réaction de Ren, je trouve ça mignon. Je remercie le serveur qui donne l’impression qu’il va se liquéfier sur place face au regard de Ren et ce dernier s’en va sans demander son reste. «  Relaxe Ren… Il fait que son boulot » dis-je en souriant alors qu’il boude. De nous deux, c’est pourtant lui le plus vieux non ? Il devrait être plus sage que moi me semble-t-il. Ahah. Ouais enfin… ça reste à voir. « Et puis… ce serait dommage que ta glace fonde… » souris-je avant de regarder la mienne. Je n’arrive même pas à me retenir de me lécher les lèvres tant elle me donne envie, et puis… y a une cerise entière dessus.
 
 Je saisie la petite tige, et je la tire avec un grand sourire, faisant se lever le fruit  à hauteur de mes yeux. Je rafole des cerises. C’est tellement… bon. Je penche légèrement la tête et j’entrouvre les lèvres pour saisir le petit fruit entre mes dents. Je suce le peu de  glace qu’il y a dessus avant de croquer dans la chair juteuse du petit fruit rouge. Extatique. «  c’est trop bon. » soufflais-je en reposant la tige et le petit noyau dans une serviette que j’ai dépliée exprès. 

«  Et sinon, tu gouttes pas ta glace ? » demandais-je en voyant qu’il n’y avait pas touché. «  Hey ! Ren… t’es sur que ça va ? » l’interrogeais-je en le dévisageant alors qu’il m’avait pas quitté du regard. Il semble revenir à lui et me demande si je ne veux toujours rien boire. Bon, il devait vraiment être dans la lune là… «  Non merci » souris-je un peu perdu par sa réaction.  
 

Ren a écrit:
« T’as une heure pour rentrer ou je peux te kidnapper pour la soirée ? » 


Je me fige légèrement, gêné par la question. Je n’ai pas d’heure puisque je ne dépends de personne mais… Je n’aime pas laissé Lokhen seul trop longtemps. Il l’est déjà une grande partie de la journée le pauvre. «  Je…. Je n’ai pas forcément d’heure mais… je dois rentrer pour sortir mon chien. » mentis-je à moitié. Je devais rentrer nulle part puisque je n’avais pas à proprement parler, une maison, mais je devais effectivement sortir Lokhen et passer un peu de temps avec lui. « Pourquoi ? Tu veux faire quoi ? Et puis … toi, tu as une heure pour rentrer ou tes parents te laissent faire ce que tu veux ?  Humm… » demandais-je en me doutant qu’il vivait avec ses parents. «  Si je rentre vers 17h… je peux me libéré pour 18h, et on peut passer la soirée ensemble » lui proposes-tu en souriant, loin de te douter que ta phrase pouvait porter à confusion.
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MessageSujet: Re: max. - les maths, cet enfer.   max. - les maths, cet enfer. EmptyDim 31 Déc 2017, 15:13


toi + moi = ? déso, j'suis nul en maths.
maxim & ren
C’est juste dingue comme un baiser peut me mettre dans un état pareil … Et un serveur aussi. En nous voyant ainsi liés, il aurait quand même pu attendre qu’on ait terminé. M’enfin, pas sûr qu’on termine un jour si personne n’intervient. Je suis trop gourmand, mais certainement pas de sucreries, bien au contraire. Juste de ses lèvres. Et sa langue. Et ses doigts, et son regard et … Enfin bref. Je m’affaire à grogner un peu comme un animal mécontent face à son attitude et surtout je le foudroie du regard. Histoire qu’il se barre, qu’il nous laisse tranquille, qu’il dégage. Et si Max a l’air de le prendre à la rigolade, il ose quand même me taquiner. « Ouais bah il aurait pu aller faire son boulot à une autre table non ? » dis-je avant de regarder autour de moi et de constater avec désarroi qu’on était la seule table prise et que le reste des gens étaient pour la plupart des ivrognes au comptoir. « … Ou s’occuper des déchets qui bavent sur son comptoir. » Qu’importe leurs raisons, les voir ainsi se bourrer la gueule du matin au soir et du soir au matin me répugne un peu. Je relève mon regard sur Max quand il me parle de ma glace et le vois se lécher les lèvres comme s’il ne pouvait pas s’en empêcher. Ah bordel … J’ignore s’il le fait exprès mais il va finir par m’avoir à l’usure.

Et enfin, mon rêve devient réalité. Alors que je pensais halluciner, le regard innocent de Max ainsi que son sourire d’enfant m’indique que je ne rêve pas. Et qu’il ne le fait pas exprès. Mon regard le scrute, je l’observe dans les moindres détails jusqu’à me perdre dans cette contemplation. Je sens mon souffle s’accélérer discrètement, mon bas-ventre chauffer agréablement et devenir à l’étroit dans mon pantalon. Et merde … J’en bave presque. Et le pire c’est que je reste fixé là-dessus comme si ça se passait toujours. Ces images tournent en boucle dans ma tête et je suppose que mon subconscient me fait passer un message lorsque j’imagine Max me torturer avec sa cuillère. Alors qu’en réalité … Il essaie de me sortir de ma torpeur. Et le fait qu’il me dévisage fonctionne étrangement. Je me reprends en lui demandant la première chose qui me passe par la tête, et non des moindres. Je l’invite finalement à passer la soirée avec moi. Et même si j’aimerais n’avoir aucune arrière-pensée, mon cerveau l’imagine encore avec cette foutue cerise dans la bouche … Bon sang, va falloir que je me calme.

Je décide d’entamer ma glace à grosse bouchée. Le froid me calmera certainement. Enfin, pour le moment ça ne fait que me geler le cerveau mais au point où j’en suis … Je n’écoute qu’à moitié sa réponse, trop concentré à manger ma glace comme si ma vie en dépendait alors que je veux juste que mon sang arrête d’affluer à un certain endroit. Je me demande si un garrot serait efficace … « Ah oui, ton chien. Il va bien ? Tu vas le balader où ? » Mais qu’est-ce qu’on s’en fiche de ça ! Enfin non, mais … Oh et puis merde. J’y arriverais jamais comme ça. Je repose ma cuillère, soupire et me redresse pour essayer de reprendre contenance. « Je sais pas, on pourrait aller au cinéma ou à la patinoire. Ce serait cool. » Il en vient à me parler de mes parents. Ah tiens, je suis calmé d’un coup. « Eh bah … Ils m’attendront sûrement pour le dîner mais ils sont habitués à ce que je n’arrive pas à l’heure. Ou que je ne vienne pas du tout, d’ailleurs. Et ils sont trop … » Maniérés ? Blindés ? De la « haute » ? Non. J’ai pas envie de passer pour un gosse de riche qui obtient tout ce qu’il veut. Détournons ça autrement. « … Enfin, ils ont une pédagogie spéciale alors ils m’engueulent jamais. » Puis ils ont beau essayer de me punir, je suis trop sauvage pour leur obéir de toute façon. Ca fait longtemps qu’ils ont abandonné. Dans tous les cas, parler de mes parents adoptifs ne fait pas partie de mes plans. Je préfère laisser cette partie de moi de côté. Il n'y a rien à dire, de toute façon. Peut-être que c'est juste moi qui n'ose pas en parler, mais je pense pas que ça intéresse qui que ce soit. « Enfin bref. Ce serait cool si tu te libères. On pourra se rejoindre à la salle ? De sport. J’ai mon entraînement de boxe. »  
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