i'm back, baby (oxsam)

T'es sorti de prison depuis deux jours, tu n'as pas averti grand monde, quelques potes, où tu as logé à ta sortie, tu n'avais pas envie de retourner à l'appartement. Aujourd'hui, ça me semble être le bon jour, tu as décidé de sortir du trou où tes amis logent pour l'appartement. Tu as d'abord pris une bonne douche chaude, tu t'es changé, tu n'as pas envie de le revoir dans un sale état. Il va peut-être juste être surpris par le fait que tu t'es fait faire d'autres tatous sur le corps, dont un derrière l'oreille. En fait, tu ne t'attends pas à grand-chose de sa part, parce que tu as rompu, il y a quelques mois et que tu sais que c'est de ta faute, tu l'as voulu et tu ne doutes pas une seconde qu'il doit t'en vouloir. tu espères juste qu'il ne va pas te balancer un truc à la gueule. C'est quand même encore ton appartement. t'es censé avoir encore tes affaires là-bas. Tu termines de te préparer et tu te rends dans votre quartier tellement sécuritaire et beau. Tu lèves la tête vers l'immeuble, tu prends une grande respiration avant d'y entrer et tu croises le proprio qui te salue, te félicite même d'être sortie de taule. Tu souris légèrement avant de marcher dans le long couloir et t'emprunter les escaliers, l'ascenseur ne fonctionne qu'une fois sur deux, à vos risques et périls, si vous voulez rester coincé là-dedans. Tu t'apprêtes à frapper devant ton propre appartement, mais tu décides d'entrer avec la clé, que tu avais gardé, et que tu avais récupéré à ta sortie. Tu soupires une nouvelle fois avant de pénétrer à l'intérieur, tu refermes la porte et regardes alentour, tu sens une drôle d'odeur et clairement, ça l'air encore plus sale qu'il y a quelques mois. Tu secoues un peu la tête et ça l'air vide, enfin, jusqu'à ce qu'il y ait de drôles de bruits dans la pièce qui te servait de chambre. Tu fronces les sourcils, tu ne sais pas pourquoi, mais tu sers déjà tes poignets, tu te fais sûrement de fausses idées. Alors, tu pousses la porte et tu tombes sur son coloc, mais surtout, ancien amoureux. Alors, là, tu vois rouge, ton regard se change en quelque chose de sombre et de noir. Tu vas probablement le tuer, les tuer même. Tu n'arrives pas à te calmer et que le pauvre gars, il ne sait pas ce qui l'attend. Tu agrippes violemment le bras du garçon. « Tu vas regretter de t'être levé aujourd'hui ! » Tu lui colles un coup de poing sur le visage, au point de le faire saigner, mais il arrive quand même à s'éclipser après être tombé deux ou trois fois au sol en s'enfuyant. Tu te regardes vers Oxlen, le point en sang, tu ne desserres pas les mains, tu le fixes.

Ça fait de mois que tu n’es plus toi. T’as changé, mais t’as changé pour le pire.  Tu t’es mis a consommé, à boire et t’es devenue différent. Toi qui était le petit garçon irréprochable maintenant tu ne l’es plus.  Hier soir, t’es sorti en boîte. T’as dansé avec un mec que tu ne connaissais pas et puis tu l’as ramené chez toi. C’est ce que tu fais ramener des mecs chez toi depuis que Sami t’as jeté. Tu lui en veux et ça c’est ta façon de le faire payer.  Bon pour l’instant il ne le sait pas mais ça viendras assez tôt.  Surtout que sa sortie est prévue pour bientôt.  T’es là, dans ton lit, puis y’a ce mec tout près. T’as eut ce que tu voulais, t’as fais ce que t’avais à faire avec lui et maintenant t’en a plus rien à faire de lui. Tu le secoues donc. « Dégages ! » Dis-tu en marmonnant. Décidément il n’en a rien à foutre puisque qu’il ne bouge même pas d’un poil. Tu te relève donc sur les coudes et t’étire et le pousse en bas du lit. « T’es sourds ? J’t’ai dis dégages ! » Tu passes une main dans tes cheveux puis t’attends qu’il soit sorti de la chambre avant d’enfiler ton pyjama.   Pas besoin de lui dire au revoir tu sais que tu ne le reverras pas.  Ton pyjama sur le dos, tu sors de ta chambre en torse puis ton cœur s’arrête lorsque tu le vois.  Et merde, pas de chance pour le mec que t’as mis dans ton lit, ou votre lit hier.  « Tu vas regretter de t'être levé aujourd'hui ! » Dit-il en l’agrippant le mec et le frappant. Tu ne vas pas l'arrêter, non loin de là il te débarrasse de lui.  Il lui a fait plus peur que toi tu peux lui avoir fait peur, ça c’est clair. Tu le regarde, puis t’appuie contre le comptoir de la cuisine. Tu croises tes bras sur ton torse puis pointe son poing. «  Et ben c’est tout qu’un retour marqué. T’as eu peur que je t’oublis ?  Ou ben c'est le meilleur moyen que t'as trouvé pour me faire signe ? » Dis-tu en levant les sourcils et le fixant. Il est toujours aussi beau et il te manque. Sauf qu'il t'a jeté, tu ne peux donc pas te jetté sur lui. Alors en gros bougon tu lui dis . « J’espère que t’as ça ta fait du bien. Merci de m'avoir débarrasser d'lui, mais maintenant tu peux ressortir de l’appartement. T’as perdu le droit d’y mettre les pieds. » Dis-tu en serrant la mâchoire. L’affronter toi ça ne te fait pas peur. T’es bon pour le chercher, puis maintenant que t’as plus ta langue dans ta poche t’en à rien à foutre tu ne filtre pas ce que tu dis. Tu t’étires finalement au bout d’un moment puis prends le reste de joint que t’as laissé sur la table hier et l’allume.

Tu ne savais pas du tout à quoi t'entendre en revenant ici, mais une chose est sûre, c'est que tu ne pensais pas tomber sur un mec. Tu n'as pas hésité une seconde, tu l'as frappé, sous les yeux de son ancien copain, mais tu t'en fiches, le mec n'était pas au bon endroit. Un coup, le mec parti de l'appartement, tu te retournes vers Oxlen. « La ferme. » Tu essayes de te calmer, mais tu n'y arrives pas beaucoup, ton cœur débat dans ta poitrine et tu ne pensais pas faire une entrée de la sorte, tu pensais juste que tout serait tranquille ou du moins, pas aussi mouvementé quoi. « Qu'est-ce qu'il te prend de ramener des hommes ici, hein ? Maintenant ça va me coûter combien pour changer le matelas ?! Bordel.. » Tu n'allais clairement pas dormir dans de la sueur et dans de la semence d'un autre type. Tu as goût de vomir, rien que d'y penser. « C'est encore mon appartement, tu aurais dû dégager au moment où je t'ai laissé. Retourne vivre chez ta mère ou je ne sais où, mais ne vient pas salir mon appart avec ta merde. » Tu lui saisis le poignet en le regardant dans les yeux. « T'as fini avec tes conneries ? » Ce n'est pas que tu n'aimes pas fumer cette merde, parce que toi-même, tu en fumais avant d'entrer en prison, mais tu as l'impression qu'il fume pour mieux t'endurer. « Tu ferais mieux de te laver, tu me lèves le cœur. » Dis-tu en lâchant son poignet et de t'en aller dans la cuisine pour ouvrir le frigo, toujours rien, il n'y a rien à manger ou des restants qui ne te donnent pas envie d'y tremper tes lèvres. « Pourquoi est-ce qu'il y a autant de bouteilles qui traînent ? » Okay, t'es nul en ménage, mais quand même, tu n'aimes pas voir autant de saleté dans l'appart, encore moins avec ses odeurs. Tu vas devoir payer une femme de ménage et tu es presque certain qu'elle va prendre la fuite en mettant un seul orteil sur le plancher.

T’es là à regarder Sami entrer dans l’appartement comme si c’était le roi, mais tu ne dis avant qu’il ait terminé d’en foutre un au mec que t’as ramené hier soir. Il se relève, te regarde et dit. « La ferme. » Tes lèvres pincées ensembles, t’as envie de lui sauter à la gorge. « Parce qu’en plus tu t’crois tout permis. » Dis-tu en fronçant les sourcils, les bras toujours croisés sur ton torse. Lui et sa façon de débarquer comme si tout lui appartenait dans cet appartement. Il te fait chier, ou du moins ce matin t’es pas d’humeur à le voir débarquer de cette façon. Bon c’est vrai que ça t’as arrangé qu’il refasse le portrait à l’autre idiot, mais tu l’as pas demandé pour toi. Tu veux seulement la paix. . « Qu'est-ce qu'il te prend de ramener des hommes ici, hein ? Maintenant ça va me coûter combien pour changer le matelas ?! Bordel.. » Tu ne peux t’empêcher de te mettre à rire. Tu hausses les épaules et prend un regard bien innocent. « Si tu m’avais pas jeté comme si j’étais la dernière des merdes sur cette terre, y’aurait eut personne d’autre que moi dans cet appartement. » Dis-tu en haussant le ton et le suivant des yeux. T’aurais aimé qu’il te dise bonjour. Tu aurais même aimé que toi et lui ça ne soit jamais terminé et qu’il revienne de son séjour bien heureux de te retrouver. Sauf que tu t’es bien mis le doigt dans l’œil. Il débarque le mords au dents et t’as envie de le frapper. Sauf que ta bouche s’ouvrit doucement lorsque tu l’entendis dire : « C'est encore mon appartement, tu aurais dû dégager au moment où je t'ai laissé. Retourne vivre chez ta mère ou je ne sais où, mais ne vient pas salir mon appart avec ta merde. » Tu serres les poings.. « Ma merde ? Bordel pour qui tu t’prends.. Ton appartement.. Au dernières nouvelles c’est moi qui ait payé en totalité le loyer parce que t’as eut des vacances payées ! » Dis-tu buvant un fond de bière qui se trouvait sur le comptoir de la cuisine et tirant par le fait même sur ton joint. « T'as fini avec tes conneries ? » Ajoute t’il en tirant sur mon poignet. Tu laisses tomber sur la table le restant de joint puis tu reprends ton poignet. « Va t’faire foutre Sami.. » Dis-tu en passant ta main de libre dans tes cheveux. T’as envie de lancer la bouteille sur le sol tellement tu le déteste en ce moment même. « Tu ferais mieux de te laver, tu me lèves le cœur. » Tu lui fais signe que non. Qu’il t’endure .. t’en a rien à foutre. Si seulement il pouvait être plus gentil avec toi. Pas de chance. « Pourquoi est-ce qu'il y a autant de bouteilles qui traînent ? » Ajoute t’il. C’est là que tu laisses tomber sur le sol la bouteille que t’avais entre les doigts. « Tiens une de plus. » Dis-tu avant d’entrer dans ta chambre et de claquer la porte. Tu te laissas tomber sur le lit et tenta de te calmer.

« Depuis toujours, je fais ce que je veux, ce n'est pas aujourd'hui que ça va arrêter hein. » Répliques-tu soudainement. Même avec tes parents adoptifs, tu n'as jamais su comment ils ont fait pour t'endurer, et le pourquoi tu es resté dans cette famille ou sans t'en prendre une. Tu l'ignores, mais tu n'as jamais arrêté d'être un petit rebelle, un petit con qui se balance de ce que les autres peuvent bien dire sur son attitude de merde. Tu lèves les yeux vers le plafond aussi crasse que le plancher. Bien évidemment, c'est de ta faute, tu l'as obligé à baiser avec tout ce qui passe, comme si c'était ton propre désir. Ça te dégoûte tellement que tu pourrais lui vomir ton dernier repas à la figure, mais t'es pas aussi sale que ça, tu préfères répondre avec des mots, ou peut-être des poings s'il continue de jouer les arrogants avec toi. « Va au diable ! » Dis-tu en parlant du fait qu'il a eu des vacances payées. Tu lui envoies un sale regard, parce que franchement, tu aurais voulu rester ici, mais tu as été dénoncé et personne n'avait un rond pour te sortir de ce merdier. Il ignore vraiment ce que tu as traversé là-bas, mais t'es pas à plaindre Sami, tu endures, tu ne vas pas pleurer, ce n'est pas ton genre. Tu perds tes moyens par contre, tu arrives à lui saisir le poignet. Tu soupires, c'est vraiment n'importe quoi, mais tu n'as pas envie de partir, même si ça serait plus simple. Malgré tout, tu as envie d'être, tu as aussi envie de lui mettre une claque derrière la tête, mais tu t'abstiens. « Putain de con. » Dis-tu quand il fait éclater la bouteille au sol et qu'il part pour la chambre. Tu ne vas clairement pas jouer les bonniches en faisant le ménage, tu l'as jamais fait, et tu ne comptes pas le faire. C'est vraiment la merde ici, ton retour, tu ne l'avais pas prévu ainsi, et ça te rend encore plus fou de savoir que tu n'étais pas attendu, même si tu n'avais rien dit. Tu prends une bouteille de bière encore pleine, tu l'examines avant de grimacer, non, tu ne vas pas te risquer d'attraper le sida ou une autre merde. Tu la balances dans le levier et tu te diriges vers la chambre, tu ouvres grand la porte et tu t'approches du lit. « J'aurais préféré que tu m'accueilles autrement. » Tu ne peux pas le nier, tu t'étais imaginé des choses.

T’es toujours appuyé contre le comptoir de la cuisine et franchement de le voir dans cet état ça te fait limite chier. T’aurai tellement aimé que votre relation soir différent,  mais il t’as quitté et votre relation n’est. Depuis ce temps, tu lui en veux, tu regrettes tout vos beaux et bons moments passé ensemble. Cependant, bien que tu ne sois plus en couple avec lui – tu l’aimes encore – comme un fou même.  De voir de d’autre gars c’est juste une façon pour toi d’essayer d’oublier que t’es seul au monde. Qu’il t’a laissé tomber. « Depuis toujours, je fais ce que je veux, ce n'est pas aujourd'hui que ça va arrêter hein. » Tu hoches la tête. Ça oui tu le sais et c’est d’ailleurs pour sa que sa réaction ne te surprend pas.  Tu jettes donc ton bout de joint dans le cendrier devant toi et laisse ensuite tomber ta bouteille de bière vide sur le sol .   « Putain de con. » Tu fronces les sourcils, puis tu serres les dents. « J'te déteste. »  T’as tellement envie de le frapper, tout comme l’embrasser. T’es départagé dans tes sentiments pour lui. Tu regrettes qu’il surgit de nulle part et de cette façon dans l’appartement, mais tu regrettes aussi qu’il t’aie laissé tomber.  Tu tentas tu mieux que tu le pouvais de reprendre ton poignet et tu réussis. Tu soupiras puis entra dans la chambre en claquant la porte.  « J'aurais préféré que tu m'accueilles autrement. »Tu t’assois dans le lit et le regarde. « Comment Sami ? » Tu te releva et alla lui faire face directement, t’arrêtant même à quelques centimètre de son visage. « Comment ? Dis-le ! Bordel j’savais même pas que t’étais sorti.. Tu m’crois devins ? » Dis-tu en le poussant légèrement avec ton torse. De quoi de doux, mais juste assez intense pour le faire réagir au quart de tour. « Tu voulais que je déroule le tapis rouge devant ce bloc miteux, bordel t'es pas la reine d'Angleterre.. » Dis-tu en fixant ses lèvres un instant et remontant vers ses yeux.

Tu roules les yeux quand il te dit qu'il te déteste, ce n'est pas vraiment la première fois que vous avez ce genre de conversation, sûrement pas la dernière, ça ne t'atteint pas vraiment. Tu dois juste trouver le moyen d'apaiser les tensions, enfin, essayer, tu n'as quand même pas envie de jouer la meuf sentimentale non plus. Tu as fini par te pointer à la chambre, lui faisant savoir que tu aurais voulu qu'il t’accueille autrement, pas avec des ballons ou ce genre de merde, mais à leur façon habituelle de se dire je t'aime. Tu soupires et tu n'aimes pas qu'il te provoque, tu n'es pas patient, alors tu essayes de rester calme. La prison n'a pas aidé à te garder zen, clairement pas, c'était le chaos là-bas, ça avait beau ne pas être la pire prison, n'en reste pas moins que c'est rempli de cons et de tarer. Tu le pousses contre le mur le plus près, collant ton corps contre le sien. « Ouais, peut-être que j'aurais voulu ça, ou juste que tu te la fermes avec ma queue dans ta bouche. » Pas que tu es en manque, peut-être juste un peu ouais, mais vu ce qu'il venait de faire, tu n'es pas certain de le vouloir nu contre ton corps. De toute façon, tu n'espères rien de lui, vous n'êtes plus ensemble, tu as beau l'aimer encore, mais tu ne vas pas le forcer à t'aimer à nouveau et à te garder. Tu te recules de lui et tu t'approches de tes tiroirs pour prendre tes vêtements, tu trouves un vieux sac et tu les fous dedans en silence. Vaut mieux que tu dégages, il a raison, il peut bien garder cet appart miteux, y en a d'autres de libre.