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↳ personnages attendus

Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 (Sván) fish killer.

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MessageSujet: Re: (Sván) fish killer.   (Sván) fish killer. - Page 2 EmptyDim 21 Jan 2018 - 22:14

Adàn ne voulait pas qu’elle redevienne quoi que ce soit, Svetlana. Qu’elle joue le rôle de la reine des glaces pour satisfaire aux jugements des autres ou qu’elle incarne une nouvelle version de Marilyn avec sa voix empreinte de magnétisme, il la trouverait belle. Si elle se plaisait comme elle était, alors il la trouverait vraie. « J’aimerais que tu sois tout ce que tu veux être, et pas ce que les autres font de toi. » C’était ce qui était important, au fond. De demeurer soi-même malgré les regards, malgré les mots, malgré les critiques. Adàn était toujours resté fidèle à sa vraie nature, parfois trop volage, parfois trop insouciant, on le prenait comme il était ou on ne le prenait pas du tout. Adàn n’avait jamais trop aimé les milieux, il n’avait jamais aimé ne pas savoir sur quel pied danser. Parce que pour lui, une danse, ça devait être à la fois fluide et improvisé. À la fois fusionnel et harmonieux. Adàn ne calculait pas l’incalculable ; il se laissait porter par la vague et si certains voulaient partager le momentum avec lui, tant mieux. Svetlana, elle, semblait vouloir vivre avec lui un moment unique. Ils ignoraient encore si la vague allait s’écraser sur les rives en les laissant échoués loin l’un de l’autre, ils ignoraient encore si ce baiser venait de sceller quelque chose de plus grand que ça, mais peu importait. Leurs lèvres s’abandonnaient au moment présent. « Non, non, je n’ai pas peur de ça. » Il haussa les épaules, un sourire aux lèvres. « Je m’attache aux gens, je ne me suis jamais empêché de le faire, même. Disons juste que j’ai surtout peur de ne pas assez m’attacher, ou alors d’être trop attaché à d’autres. Je n’ai jamais été doué pour être à la hauteur des attentes. » Le vent se levait, caressant doucement les cheveux de Svetlana, s’engouffrant dans ceux d’Adàn. Ce dernier conclut finalement que peu importe cette notion de partage, elle avait trop de valeur pour être ainsi mise aux enchères, sa Marilyn. « Je n’ai pas besoin d’en savoir davantage pour l’affirmer. » Est-ce qu’en un regard, un sourire, un baiser et quelques paroles échangées, Adàn pouvait réellement prétendre connaître Svetlana ? Non, bien sûr que non. Mais il n’avait pas besoin de découvrir chacun de ses secrets, d’explorer toutes ses facettes, pour savoir qu’elle était une femme qui valait qu’on se retourne en croisant son chemin. Qui méritait qu’on s’y attarde. Adàn prendrait le temps pour lui prouver qu’il aurait eu raison sur toute la ligne. Pour le moment présent, cela consistait à sauter à l’eau avec elle. Le grand saut, en fermant les yeux, ne songeant même pas à ce qui se trouvait devant. Adàn était impulsif comme ça, à ne pas trop songer aux conséquences, et à sauter à pieds joints dans l’inconnu. Vers l’inconnue. Il remonta à la surface, à côté d’elle, et admira les tortues de mer dans les bras de la sirène. Il l’écouta partager ses connaissances, un sourire aux lèvres, avant de se concentrer à nouveau sur elle. Les tortues étaient bien loin déjà. Et Adàn était déjà passé à autre chose, les paroles de Svetlana marquant bien le début d’une prochaine étape. Il s’esclaffa quand elle les plongea tous les deux dans l’eau, ne profitant que de la dernière seconde à la surface pour prendre une bouffée d’oxygène. Sous l’eau, ses cheveux argentés éclairés par les faibles rayons du soleil qui transperçaient l’eau, comme en suspens dans le temps, Svetlana se transformait en véritable sirène. Et lui était son pauvre marin qui y laisserait certainement sa peau. Elle s’approcha de lui et l’embrassa. Leurs jambes qui battaient pour les maintenir à la même hauteur s’effleuraient de temps en temps, et entre leurs baisers s’infiltraient parfois quelques rires étouffés. Ils remontèrent enfin à la surface, et devant le sourire de la canadienne, Adàn ne put réprimer le sien. « As-tu eu toutes les images dont tu avais besoin ? » Demanda-t-il, même s’il savait fort bien que ce ne serait sans doute pas le cas. Mais lui, ajouta : « Moi pas. » Parce que les images qu’il désirait maintenant, seule Svetlana pouvait les lui offrir. Seule Svetlana pouvait compléter ce portrait d’elle qu’il dessinait lentement dans son imagination, dans ses fantasmes conscients.
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MessageSujet: Re: (Sván) fish killer.   (Sván) fish killer. - Page 2 EmptyDim 21 Jan 2018 - 22:37

Chaque moment était unique. Ils nous étaient impossibles de vivre deux fois le même moment. Que ça soit durant un mariage, un enterrement les variables changent ainsi que les personnes. Ce moment avec Adàn, je le garderai en mémoire. Comme tous les moments que j'avais vécu jusqu'ici. Mais je sentais que celui-ci pourrait être unique d'une autre manière. En venant ici contre mon gré, je ne m'attendais pas à tomber sur des gens tels que lui. pour moi, j'allais accueillir la vie avec indifférence, cette même indifférence qui faisait que les gens me rejetaient et je m'en irai. " Je ne suis pas certaine que les gens apprécient qui je suis réellement. Quelqu'un incapable d'exprimer ses émotions. " Tout le monde finissait par me tourner le dos un jour. Ce n'était pas que je ne ressentais rien. c'est que je ne pouvais pas le montrer. On dirait une grosse boule coincée en moi qui ne voulait pas se dégonfler. Mes mains tremblèrent un peu lorsque j'en parlais. C'était toujours ainsi. Et sentant sans doute ma détresse, le mexicain vint joindre les siennes aux miennes. Je l'écoutais, captivée. Pour une fois, ce n'était pas moi qui faisais tomber les autres sous mon charme mais peut-être l'inverse. Boum, boum, boum. Il y avait une bienveillance dans ses yeux. un côté rieur et non prise de tête que je lui enviais. Nous étions des opposés. Lui le feu. Moi la glace. La manière dont il me décrivait son attachement envers les autres. Je n'ai jamais été capable d'une telle chose. comme si mon cœur vide et noir ne pouvait le faire. " je n'ai jamais ressenti ça, lui dis-je de ma voix placide. " J'inspire longuement avant de venir caresser sa joue du bout de mes doigts gelés. " Tu voudras bien m'apprendre ? A m'attacher ? " A ressentir. Je voulais ce que les humains avaient. Je voulais pleurer de joie, sourire, rire à en perdre haleine. Je voulais tout ceci. Mais j'avais aussi peur. Peur de réveiller des démons et peur de me faire submerger par le flot d'émotions que je n'avais jamais eu. " Ne le sois pas. " Je hausse les épaules sans détourner à la hauteur. " ne sois pas à la hauteur des attentes d'autrui. Sois à la hauteur des tiennes. De ce que toi, tu attends. " Sans m'en rendre compte, ma main se perd sur son cœur que je sens battre sous ma paume. " si les gens attendent trop de toi, c'est qu'ils ne méritent pas d'être à tes côtés. " On m'a longuement dédaigné parce que je ne pleurai pas. un monstre. L'étais-je ? Etais-je un monstre froid et sans cœur ? Je l'ignorai. Je m'en fichai. J'étais qui j'étais et personne ne pourrait me changer. Mais on pourrait sans doute m'apprendre certaines choses. Comme on m'avait appris à faire semblant. A sourire, à essayer d'élever ma voix. Je joins nos deux mains un instant pour baisser le regard. " Des fois, j'aimerai en être capable. Je veux dire sentir les choses comme vous autres le faites. Mais je n'ai l'impression de n'être qu'un vide permanent. " Et que personne ne pourrait le remplir. Que je resterai vide à tout jamais. Qui voudrait être aux côtés d'une apathique ? d'une femme qui accueille la vie avec nonchalance. La vie valait-elle la peine d'être vécue ? J'avais décidé de ne plus rien en attendre et de prendre ce qu'elle m'offrait. Je plonge dans cette eau tiède sans pour autant sentir mon corps se réchauffer. Je reste un moment à fixer les horizons, Go Pro à la main. Les tortues, les poissons. Les animaux. Je pouvais les sentir chatouiller mes jambes nues. Je sentais les vagues qui me faisaient flotter un peu. Tout comme je ne tardais pas à sentir le corps de l'hispanique contre moi. Toujours chaud. Ma main sur son torse, je le regardai avant de nous faire plonger. J'ignorai alors que ce geste pouvait être désespérément romantique. Qu'il avait une connotation particulière pour les hommes. Tel un poisson, je m'approchai de mon mexicain pour sceller nos lèvres. Comme un marin qui se noyait, je lui fournissais l'air dont il avait besoin. Mon corps légèrement plus haut que le sien, mes cheveux flottant autour de moi comme une couronne. Les siens entraient en contraste parfait avec l'argenté. Noirs parmi cette étendue colorée. Il ressemblait à une ombre mais n'était que lumière. Je me redresse à la surface pour prendre une profonde inspiration, souriante. J'avais cru ressentir quelque chose. de la joie ? ce lien qu'on partageait avec une personne ? cette connexion ? Je secoue la tête à la négative pour lui montrer la Go Pro. Je l'avais orienté vers les bancs de coraux présents sur les côtés lorsque je l'embrassai. " Je pense qu'il m'en faudra plus. " D'un brassement de mains, je me retrouve près de lui. " Toujours plus. " J'esquisse un sourire plus doux avant de me pencher pour cette fois-ci venir l'embrasser au-dessus de la surface aquatique. A l'air libre. " Tu aimerais avoir quoi ? " Ma main se perd dans ses cheveux trempés tandis que je colle mon front contre le sien. " Comme images, je veux dire. "
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MessageSujet: Re: (Sván) fish killer.   (Sván) fish killer. - Page 2 EmptyDim 28 Jan 2018 - 0:28

Il ne se souciait que très peu de ce que les gens pouvaient penser de lui, Adán. Qui étaient-ils, ces gens ? On utilisait ces deux petits mots bien trop souvent afin de décrire un ensemble de personne bien vague, trop flou. Les gens, est-ce que c’était tout le monde ? Et si c’était le cas, comment pouvait-on s’attendre à ce que tout le monde nous apprécie ? Des gens, il y avait des milliards. Il y avait autant de gens qu’il y avait d’individus, et si une personne dans ce monde pouvait plaire à près de sept milliards d’habitants, alors chapeau. Non, la beauté de ce monde, c’était qu’il y avait justement assez de diversité pour qu’on trouve chaussures à son pied. Et le « s » à chaussure était fait exprès. Svetlana aurait beau dire que peu de personnes l’appréciaient, il y en avait, sans doute un nombre qu’elle sous-estimait d’ailleurs. Adán pouvait fièrement se compter parmi eux. Il ne la connaissait peut-être pas beaucoup, mais pour lui elle n’était pas qu’un être marqué par l’indifférence. Elle était bien plus que ce qu’elle laissait croire aux autres. Peut-être que lui aussi pouvait voir les auras, après tout. « T’as rencontré toutes les personnes de ce monde pour pouvoir affirmer ça ? Wow, tu dois marcher vite. » Parce que faire le tour de toutes les zones habitées de la Terre, à un si jeune âge, c’était quand même impressionnant. Bien sûr qu’il se moquait, Adán, et son rire le laissa rapidement savoir. « Sois toi-même et c’est tout. On s’en fout de ce que les autres peuvent penser, ils le penseront et toi tu t’entoureras de ceux qui comptent. » De ceux qui comptaient pour elle, parce que chaque personne comptait à sa manière, juste pas aux yeux de tous. Les mains tremblantes de Svetlana attirèrent celles du mexicain qui vint refermer les siennes tout autour, comme pour en canaliser l’énergie, et les calmer doucement. Il lui parla alors de sa vision des relations à lui, parce que si elle ne croyait pas en la monogamie, lui n’avait tout simplement pas envie de s’y risquer. Il préférait aimer à la pleine capacité de son cœur. « Je ne sais pas si c’est quelque chose qui s’apprend … Je pense que c’est quelque chose face à quoi il faut … s’abandonner. » Dit-il, portant sa main jusqu’à celle de Svetlana posée sur sa joue. Tout le monde avait, selon lui, la capacité de s’attacher. Mais certains en avaient davantage peur que d’autres. Lâcher prise, voilà la clé du mystère. Adán s’abandonnait aux autres, en eux. Parce que se perdre dans le regard d’une multitude de personnes lui avait permis de recoller les morceaux de lui-même. De se retrouver en chacune de ces personnes. Mais dans un amour à deux, Adán avait peur de ne pas être à la hauteur de ce qu’on attendrait de lui. « Tu devrais écouter tes propres conseils, Svetlana. » Fit remarquer Adán avec un doux sourire. « Si les gens n’apprécient pas la femme que tu es, c’est qu’ils ne méritent pas d’être à tes côtés. » Mais c’était toujours plus facile de le dire aux autres que de le croire pour soi-même, pas vrai ? Son apathie semblait prendre beaucoup de place dans sa vision d’elle-même, et pourtant, quand il la regardait, lui ne la ressentait pas comme elle semblait la vivre. « Ce n’est pas l’impression que tu donnes, pourtant. Quand tu me regardes dans les yeux, quand j’me perds dans les tiens. J’y vois … de la lumière, j’y vois un éclat, j’y vois de la vie. Je ne sais pas ce qu’il y a derrière, mais ce n’est pas du vide … C’est tout le contraire. » Elle avait peut-être le corps glacé, mais en son intérieur rageait un feu qui la poussait vers l’avant. Ce même feu qui l’habitait la fit sauter à l’eau au beau milieu des tortues et des poissons. Après avoir pris les précautions nécessaires sur le bateau, Adán alla la rejoindre, laissant leurs corps se découvrir pleinement comme ils l’entendaient. Ils flottaient, autant dans l’eau quand dans leurs esprits vagabonds qui se laissaient dicter leurs cours par le courant. Adán aurait sans doute pu rester sous l’eau pendant de longues minutes, parce que la simple vue de Svetlana véritablement transformée en sirène agissait sur lui comme de l’oxygène. Et pourtant vint le montant où ils remontèrent à la surface, leurs corps se nouant à nouveau. « Je les veux tous … Tous les clichés de toi, toutes les images que je prendrai dans mon imaginaire, toutes les images que je pourrai me rappeler pour ne jamais oublier. » Il la pressa un peu plus sur lui. « Je veux t’apprendre par cœur. Sur le bout de mes doigts. » Ajouta-t-il, en l’attirant un peu plus vers lui, un peu plus vers le bateau vers lequel il retournait à reculons.
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MessageSujet: Re: (Sván) fish killer.   (Sván) fish killer. - Page 2 EmptyLun 29 Jan 2018 - 8:01

Je n'ai jamais été attirée par l'opinion d'autrui. I think i'm a psychopath. Or I was. Peu de gens m'émuent véritablement. Les gens me laissent froide. Like an ice queen. Mais je sais que je devais me socialiser. Parler. Souvent trop vite et exprimer le fond de ma pensée sans véritablement penser. " I like you, finis-je par dire dans un haussement d'épaules. " De cette voix froide, dénuée d'émotions. C'est vrai qu'apprécier quelqu'un est rare me concernant. Je n'ai d'estime que pour mon cousin. Et il l'a amplement mérité même si c'est un douchebag. Tromper sa sublime copine. Les gens ne sont pas faits pour être monogames mais si tu t'engages dans une relation de cette sorte avec une personne, tu ne te fais pas prendre. " J'ai un tardis, ça me permet de me déplacer plus rapidement, répondis-je avec un profond désintérêt. " Of course not. Je n'ai pas rencontré tout le monde. J'ai pas mal voyagé pour aller de zoo en zoo. Voir les pandas mais j'avais une véritable obsession pour les félins. Bien que mes animaux domestiques soient un peu particuliers. " Be myself, okay. Je suis une femme assez jeune aux cheveux gris car je trouve la vie aussi insipide et dénuée d'intérêt. J'ai deux crocodiles en animaux domestiques, une passion pour les félins et le sexe que ça soit avec des femmes ou des hommes. et je chante dans un cabaret pour payer mes études ici bien que je sois là avec un visa étudiant. Ah et je souffre sans doute d'une lésion ou deux au cerveau mais je fuis mon neurologue comme la peste. " Je penche la tête sur le côté en le regardant avec intensité. Si j'avais été femme fatale, ça aurait pu être le bon moment pour m'allumer une cigarette, expirer la fumée avec nonchalance et lui jeter un regard plein de sous-entendus. Sauf que je me contente de le regarder, mes mains dans les siennes. " Des fois, j'ai l'impression d'être morte. Une peau pâle, une peau froide et un cœur qui bat sans doute mais je ne ressens rien. " Enfin si mais je ne pouvais pas le partager. C'est comme si tout était bloqué dans ma gorge. Ou ailleurs. Une sorte de nœud dont je ne voulais pas me défaire. " je ne sais pas ce que c'est. M'abandonner. Souvent, je couche avec les gens parce que j'en ai envie et je ne les rappelle pas. mais je sens qu'avec toi, ça sera différent caliente boy. " Why ? La réponse à cette grande question. Il se lassera assez vite. On ne reste pas auprès d'un bloc de glace. Sauf si on est le Titanic piloté par des connards qui sont trop occupés à regarder Rose et Jack copuler sur le pont. Je suis l'iceberg. Et Adàn était passager du Titanic. Soit sa joie allait se flétrir à mes côtés, soit il se lasserait de moi. s'attacher ? pourquoi faire s'il se lassait ? Pour finir en tant qu'épave comme mon cousin. Je lui réponds avec un haussement d'épaules. " That's cool. Je suis ici pour aider mon cousin à se relever d'une rupture. Il a trompé sa copine pour la deuxième fois et est devenu un être pathétique. Donc je suis venue lui botter le cul et ensuite je repartirai chez moi. donc, je n'ai pas besoin que les gens m'apprécient. " Ou si ? A vrai dire, je n'ai jamais cherché l'approbation de qui que ce soit. Bien au contraire. Je suis plus du genre à fuir les contacts sociaux. Car je disais tout ce que je pensais. Comme le fait que je lui avais dit que je l'appréciai un peu plus tôt. Lorsqu'il me sort sa litanie sur mon regard de braise, je m'approche un peu plus pour poser mes lèvres sur les siennes avec plus de douceur qu'auparavant. " Thank you. " je battis légèrement des cils sans réfléchir avant de sauter à l'eau. Mon corps restait toujours aussi gelé. Je ne me réchaufferai sans doute jamais. Alors qu'on revint à la surface après un bref temps d'immersion trop court à mon goût, je le regarde en penchant de nouveau la tête sur le côté. " je ne coucherai pas avec toi sur un bâteau de pêche. Not now. Sinon tu vas te lasser. Et comme j'ai envie de te garder un peu à mes côtés, je veux bien que tu admires mon corps sans aucun vêtement. Pour le reste, tu fantasmeras sur ce que tu voudras me faire la prochaine fois qu'on se verra. " Alors qu'on arrive près du bâteau, je grimpe de nouveau à bord pour essorer mes cheveux. " would you like to go on a date ? Le genre, allez manger des tacos après une de mes performances pour finir par coucher ensembles sans doute à même le sol de ton appartement ? " Je lui fais un maigre sourire avant d'ôter mon haut. Rien à foutre du regard des poissons. " Sorry, je dis tout ce que je pense. C'est un peu agaçant à la longue no ? "
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MessageSujet: Re: (Sván) fish killer.   (Sván) fish killer. - Page 2 EmptyMer 28 Fév 2018 - 14:56

Je t’apprécie, dit d’une voix aussi froide et indifférente, fit sourire Adán. Ça ne changeait rien à ce qu’il pensait, à ce qu’il venait tout juste de lui dire. L’important n’était pas que sa voix ne soit empreinte d’aucune émotion, non, l’important était ce qu’elle disait. Le fait qu’elle n’arrive pas à ressentir les émotions comme les autres devait justement signifier que lorsqu’elle affirmait de telles choses, ces dernières étaient des plus sincères, pas vrai ? Alors Svetlana appréciait Adán. Et Adán appréciait Svetlana. Le reste, on s’en foutait bien, de leurs failles et de leurs faiblesses, de leurs défauts et de leurs ratés. Ils parviendraient à s’apprivoiser et à surmonter ce qui les séparait pour mieux se retrouver au haut du mur. Rois du monde. Adán blagua alors à propos des gens, que Svetlana semblait avoir tous rencontrés, tous analysés et tous compris, même dans leurs pensées les plus profondes. Lui la narguait gentiment quant au fait qu’elle ne pouvait avoir recueilli l’opinion de tout le monde sur cette Terre pour affirmer de telles choses. Il n’était pas du genre à généraliser, Adán, et peut-être lui faisait-il indirectement la morale. Il voulait seulement lui faire réaliser qu’elle n’avait pas tout vu, et le meilleur était peut-être à venir. « Un tardis ? » Demanda-t-il en fronçant les sourcils. Non, il n’était pas familier avec ce mot, et encore moins avec la série télévisée qui y était associée. Mais il était familier avec le concept d’être soi-même, parfois, et c’était sans doute le meilleur conseil qu’il puisse donner à Svetlana. De se foutre du regard des autres, de faire des doigts d’honneur à ceux qui ne l’aimaient pas, et à embrasser la vie auprès de ceux qui la trouvaient extraordinaire. Et elle l’était, pas que pour son apathie d’ailleurs. Quand elle se décrivit alors à lui, s’ouvrant sur sa propre personne pour lui offrir un portrait sincère de qui elle était, Adán l’écouta avec un grand sourire aux lèvres et le regard brillant. Il buvait ses paroles. Il se laissait submerger par elle. « Je suis un homme qui se fait plutôt vieux, aux cheveux naturels et dans le vent parce que je me prends pas trop la tête avec ça. J’ai une passion pour la vie et ce qu’elle peut me réserver, j’suis aussi ici avec un visa, un visa de travail, et quand il expirera, je n’ai aucun plan pour la suite. Ah, et … je suis atteint du VIH mais ça ne m’empêche pas d’être un homme très sexuel pour autant. Faut juste se montrer plus prudent. » Il esquissa un sourire. Plutôt que de reprendre une à une les informations données par Svetlana, Adán avait préféré se présenter à son tour puisque de toute façon, ils avaient bien du temps devant eux pour s’approfondir. Que ce soit aujourd’hui ou lors d’une prochaine rencontre. Ils se rapprochèrent alors l’un de l’autre, leurs mains jointes dans une belle prière alors que les paroles d’Adán laissaient pourtant savoir que rien n’était laissé au hasard, mais bien à l’abandon de soi-même. Ressentir, c’était aussi se montrer vulnérable. « S’abandonner ce n’est pas que coucher avec les autres, s’abandonner ne se fait pas qu’à plusieurs. Il faut que tu t’abandonnes à toi-même, aussi. » Lâcha-t-il avec une esquisse de sourire aux lèvres, avant que ce dernier ne se transforme en un rictus amusé avant qu’il ne rajoute : « Mais tant qu’à en parler, si on couche ensemble, j’aimerais que tu me rappelles, si. Ce serait dommage de ne plus te revoir. » Et pourtant, Svetlana affirmait de ne pas avoir besoin que les gens l’apprécient puisqu’elle comptait repartir chez elle dès qu’elle aurait terminé ce qu’elle avait à faire avec son cousin ici en Australie. Adán fit la moue. Ne pas s’attacher. Because people come and go all the time. « Alors pourquoi m’as-tu demandé à ce que je t’apprenne à t’attacher, si tu comptes repartir aussi vite que t’es arrivée ? » Demanda le mexicain, dubitatif. Svetlana semblait accorder beaucoup d’importance à son absence d’émotion, à son indifférence, comme si elle devait constamment la justifier ou comme si elle souffrait tellement de sa présence – ou plutôt de son absence - qu’elle devait l’extérioriser. Mais si elle ne ressentait rien, alors sans doute s’imaginait-il ce qu’il voulait bien voir. Et ce qu’il voulait voir, c’était une Svetlana qui s’abandonnait à lui et à la vie, et qui ne planifiait pas ses jours au point de savoir dès maintenant que rien ne la retiendrait ici. Alors, dans un élan de sincérité, Adán lui avoua tout ce qu’il voyait en elle quand il la regardait. Pour le remercier, elle vint poser ses lèvres sur les siennes, avant de sauter à l’eau. Le mexicain l’avait suivie sans plus attendre, après avoir sécurisé l’emplacement du bateau. Ils étaient de retour après quelques minutes à peine sous l’eau. Ils avaient encore des heures avant que la plage ne se remplisse et que les bateaux envahissent la mer, de toute façon. Ils pourraient profiter de l’eau claire un peu plus tard. Pour le moment, Adán aurait voulu découvrir Svetlana encore plus, encore mieux, mais elle freina bien rapidement ses ardeurs sauvages. « En toute sincérité, Svetlana, je ne pense pas qu’on puisse se lasser d’une femme comme toi. » Affirma-t-il avec un sourire, se reculant toutefois. Il n’était pas du genre à insister, Adán. « J’aimerais beaucoup. Mais j’dois te dire dès maintenant que j’ai une colocataire, alors il est possible qu’on se fasse repérer alors qu’on se fait l’amour à même le sol de son appartement. Le point positif, c’est qu’elle ne s’en souviendra pas le lendemain. » Il eut un léger rire, ce n’était pas bien gentil de se moquer de la condition neurologique de Mathilda, mais dans les circonstances ça pourrait quand même lui être utile. « Ce n’est pas du tout agaçant. Je préfère avoir l’heure juste. Ça évite bien des non-dits et les déceptions qui s’ensuivent. » Son regard dévia finalement jusqu’à son corps qu’elle venait de lui dévoiler. Si elle avait volontairement retiré son haut, si elle lui avait demandé d’admirer son corps, alors pourquoi se gênerait-il ? « Eres tan bellissima. »
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