Invité | Sujet: Re: Résiste ! Prouve que tu existes feat. Adán (été 2017) Mar 27 Fév 2018 - 3:54 | |
| C’était une bonne chose. Qu’elle ne soit pas nerveuse. Ça ne servait à rien, de toute façon, de s’imaginer les pires scénarios ou d’appréhender une situation face à laquelle nous ne nous retrouvons pas encore. Adán préférait cette impatience exaltante dont parlait Amy-Lee, cette hâte qui nous prend au ventre pour ajouter de la magie face à l’aventure, face à la nouveauté. Lui aussi les ressentait, ces papillons dans son ventre qui ne traduisaient pas une quelconque anxiété mais bien une envie de les délivrer. Et de se délivrer lui-même du même coup. Ils parlèrent ensuite d’une téléréalité qu’avait visionnée la jeune femme, à propos de candidats qui se mariaient sans même se connaître. Quelle idée ! Quelle merveilleuse idée, oui. Enfin, Adán n’aurait sans doute pas été jusqu’au réel mariage, car alors des implications légales entraient en ligne de compte, mais l’idée d’être pairé avec un(e) parfait(e) étranger/étrangère, ça ne pouvait qu’animer cette lumière en lui, cette stimulation face à la vie qu’il recherchait dans tout ce qu’il touchait. S’il avait rencontré Amy-Lee dans ce contexte, Adán, il aurait certainement remporté le gros lot, peu importe s’il gagnait le prix final de l’émission de télévision. Et heureusement, leur aventure ne s’arrêtait pas là, puisqu’Amy proposa alors qu’ils partagent un taxi à deux, étant donné qu’ils avaient la même destination au bout de la route. C’était la décision la plus logique. « Ce serait avec grand plaisir, Amy ! Si des bus s’y rendent, j’me doute bien que le trajet s’étalera sur plusieurs heures supplémentaires avec tous les arrêts en chemin. Et bien que je ne doute aucunement de notre capacité à discuter pendant tout ce temps, je pense que se partager les frais d’un taxi est l’option qui nous permettra d’arriver dans le meilleur état à Bowen. » Autrement, après des heures et des heures d’abord dans les différents avions, puis dans un autobus, les genoux serrés contre le siège avant et peu de confort pour se reposer, Adán et Amy-Lee pouvaient être certains de s’effondrer sur le premier banc de parc qu’ils trouveraient. À la blague sans doute, la blonde proposa l’auto-stop, ce qui fit rire Adán. Mais alors si elle était sérieuse, il aimait son audace. « Je ne dirai jamais non à une telle proposition ! Si c’était une vraie offre, elle est acceptée. » Et puis, de cette manière, pas besoin de se ruiner au kilométrage. « Je crois que j’irai à la mer. Ce sera le même océan que celui auprès duquel j’ai grandi … mais de l’autre côté du monde. » Et ça avait quelque chose de poétique, non ? « Et toi ? » Demanda-t-il avec un sourire.
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