| | Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l' Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite. |
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| Inconnus et pourtant pas si différents [Feat. Tom Ryan] | |
| | Auteur | Message |
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Invité | Sujet: Inconnus et pourtant pas si différents [Feat. Tom Ryan] Mar 16 Jan 2018 - 20:33 | |
| Depuis son accident, Lisandro ne faisait des allers retours qu'entre chez lui et l'hôpital, ou il devait passer tout un tas d'examen, et ce, assez fréquemment. Un minima d'une fois par semaine. À force de venir ici, il avait fini par se lier d'amitié, si on pouvait appeler ça de la sorte, avec certaines personnes du personnel. C'est également ici qu'il y avait rencontré Maddie pour la première fois. Et c'est aussi là, qu'il a appris qu'elle avait son frère dans ce même hôpital.
Parfois il arrivait que les deux jeunes se croisent, mais cela faisait quelques temps qu'il ne l'avait pas vu. Se souvenant alors de leur discussion à propos de son frère et des informations qu'elle lui avait fourni, Lisandro fut pris d'une idée folle. Celle de rendre visite à Tom. Il savait que trop bien la visite dans laquelle il était, sauf que lui avait eu le temps de s'y préparer en quelque sorte. Pour l'italien, son réveil du coma durant un an avait été brutal avec une telle annonce.
C'est donc après ses rendez-vous qu'il décida de se rendre dans sa chambre, tout en espérant que sa famille ne serait pas là. Loin de lui l'idée de s'immiscer dans la vie de cet homme, et encore moins de venir gâcher les moments en famille qu'il pouvait avoir. Peut-être que si lui-même avait eu ce soutien, il ne serait pas devenu celui qu'il est aujourd'hui. Il n'en ai pas fier, mais c'est la seule façon qu'il a trouvé pour vivre.
Toquant à la porte afin de s'assurer qu'il n'y avait personne d'autre que le jeune homme en question, il n'attendit pas vraiment de réponse avant de pousser la porte. Pas facile quand on a la tête à hauteur de la poignée de celle-ci. Il pénètre alors dans l'espace de Tom avant de se présenter. En vérité, il ne s'attendait pas à être reçu comme un prince, bien loin de lui cette idée. À sa place, il aurait sans doute congédier rapidement la personne, il ne pourrait pas lui en vouloir.
Son regard s'attarda quelque peu sur la silhouette du jeune militaire, avant de finalement plonger ses yeux sur son visage. Il avait mal pour lui, il se reconnaissait en lui. Devoir faire semblant devant les autres, se dire que personne ne comprend ce que l'on vit, ce qu'on endure. Mais Lisandro lui, le savait mieux que quiconque.
" - Salut, je m'appelle Lisandro, je suis un ami de ta soeur. On s'est rencontré ici puis elle m'a parlé de toi, du coup je me suis dis qu'il faudrait que je mette un visage sur ce nom. Ne t'en fait pas, je resterai pas longtemps, je sais que tu dois avoir envie de voir personne et encore moins un pauvre inconnu en fauteuil roulant.."
Ça lui faisait mal de l'admettre mais il savait que c'était ainsi qu'il était perçu par beaucoup de monde.
" - Écoute je.. Je ne peux pas savoir ce que tu as enduré sur le champ de bataille c'est un fait, mais je sais ce que ça fait que de se retrouver dans cet état, tu peux me croire.. Je voulais savoir comment tu te sentais. Mais je ne veux pas la réponse que tu sers à tes parents ou ta soeur, je peux entendre la vérité."
Lui le premier disait se sentir bien devant les médecins ou autre, mais hormis cette blessure physique, il y a aussi la blessure morale, celle que personne ne voit. Et c'est de celle-là que veut parler l'italien. |
| | | Invité | Sujet: Re: Inconnus et pourtant pas si différents [Feat. Tom Ryan] Mer 24 Jan 2018 - 19:47 | |
| Plus le temps passe et plus je me rends compte que les débuts juste après l’accident ce n’était pas le pire… Cartes j’étais bien plus douloureux, mais en même temps j’étais souvent shooté par les médocs, et puis j’avais encore l’espoir… L’espoir, que les choses aillent vites, que je puisse sortir rapidement d’ici que je puisse remarcher, malgré que les médecins m’ont toujours avertit que se saurait long, ils m’ont clairement dit que s’ils parvenaient à sauver ma jambe je ne remarcherais pas avant une bonne année et si cela est possible, il est loin d’être gagner que je remarche correctement.
Dans tout ça on oublie souvent que je ne vois pas très clair de l’œil gauche et que je suis sourd de l’oreille gauche aussi… Mais je ne sais pas pourquoi, mais cela me perturbe moins. La surdité me gène c’est une certitude, mais pas quand je suis tout seul dans ma chambre. C’est bien plus gène quand je me retrouve avec plusieurs personnes, car dès que je dois suivre plusieurs conversations, je me sens directement bien moins à l’aise. Ma vision limitée, c’est chiant aussi clairement, mais quand je couvre mon œil ça reste assez gérable malgré tout. Mais quand il n’est pas couvert pour le faire « travailler » c’est très chiant, car j’ai cette sensation de voir des points de lumière partout !
Les fêtes sont passées et cela a été assez dur pour moi, mais aussi ma famille, car que je suis loin d’être d’une humeur joviale… C’était vraiment compliqué, nous sommes une famille unie, mais aussi assez nombreuse, du coup forcément ce fut très fatigant pour moi. J’ai mis plusieurs jours à récupérer, dormant bien plus que dans mes habitudes et surtout j’ai lutté plusieurs jours contre un mal de tête. Mais j’ai vite retrouvé cette fichue routine de l’hosto, mais en même temps c’est presque rassurant finalement. Car quand j’étais chez moi, rien n’était adapté, et c’est ma famille qui devait m’aider pour tout et c’est très gênant !
Ici même si je m’ennuie terriblement, j’ai plus de facilité à accepter qu’on m’aide… Même si c’est toujours aussi frustrant de demander de l’aide rien que pour aller pisser ! Car avec mon fixateur, je ne peux tout simplement pas bouger seul, car sinon je risque de m’accrocher, de bouger un truc qui faut pas enfin un truc vraiment prise de tête quoi !
Maintenant à par les soins de ma jambe le matin, ainsi qu’une peu d’exercice pour mon œil et parfois de la kiné pour éviter à ma jambe valide de fondre, musculairement parlent, comme neige au soleil et bien le reste du temps je me fais bien chier. Ma famille est présente, mais la vie continue et je ne les blâme pas pour ça. Alors quand je n’ai pas mal au crâne je dois me contenter de regarder un écran… C’est ce que je fais à ce moment précis avant d’être interrompu par un type qui toc et entre dans ma chambre… La première chose que je remarque bien évidemment c’est qu’il est en fauteuil, ce qui me revoit bien évidemment à mon image. Je n’ai pas le temps de lui demander ce qu’il fou là qu’il déblatère un monologue qui a l’air un peu tout prêt… Quand j’entends le mot sœur comprend alors qu’il a été missionné, je lâche alors un soupire et une fois qu’il termine.
« Je ne sais pas ce qu’a raconté ma sœur, mais j’ai pas besoin d’un garde fou. »
Je ne raconte pas ma vie à ma famille, je ne vais pas la raconter à un inconnu, surtout s’il va cafter à ma sœur derrière.
« Vous voyez je vais très bien, tout aussi bien que vous apparemment, c’est nouveau ça les patients ce la joue psy maintenant. »
Oh oui je peux me montrer très con quand je le veux et quand je le veux pas aussi. |
| | | Invité | Sujet: Re: Inconnus et pourtant pas si différents [Feat. Tom Ryan] Dim 28 Jan 2018 - 11:53 | |
| Au fond de lui, Lisandro savait qu'il n'aurait jamais dû aller voir le frère de Maddie, d'une part parce que je n'étais pas sa place, et d'autre part, parce que si ça tournait mal, il s'en voudrait. Son but premier en allant le voir n'était pas de lui montrer qu'il était seul ou quoique ce soit, mais lorsqu'elle lui avait raconté l'état d'esprit de Tom, Lisandro c'était immédiatement reconnu en lui. Premièrement, c'était un homme tout comme lui, et il est bien réputé que les hommes ont une fierté à entretenir. Deuxièmement, parce qu'il ne voulait pas inquiéter ses proches en se plaignant, alors qu'au fond la douleur est officiellement soutenable. Et troisièmement, c'était un militaire, cet homme prêt à mettre sa vie en jeu pour en sauver des dizaines d'autres. C'est sans doute sur ce point qu'ils se différenciaient, puisque l'italien avait déjà tenté de mettre fin à ses jours pendant que d'autres essayaient de garder la leur.
Tant pis s'il se fait jeter, au moins il n'aura pas de regrets ou remords quelconques, il essaye juste de faire du mieux qu'il peut pour prouver à cet homme qu'il n'est pas seul, mais comment aurait-il réagir si quelqu'un avait débarqué dans sa chambre comme lui l'avait fait ? Sans hésiter il lui aurait demandé de repartir aussi vite qu'il était arrivé, mais Tom ne l'avait pas, du moins pas encore.
Il était donc entré dans la chambre de Tom, s'était présenté même s'il ne savait pas trop quoi lui dire de plus. On dit souvent que se confier à un inconnu est toujours plus facile que de le faire avec un membre de sa famille par exemple. Mais parfois, c'est de se confier qui est le plus dur, et l'italien en sait quelque chose, depuis son accident il n'a jamais dit à qui que ce soit ce qu'il ressent réellement au fond de lui, il garde tout ça enfouit et ça le ronge un peu plus chaque jour qui passe.
" - Je ne suis pas ici parce que ta soeur m'a dit de venir, elle ne sait même pas que je suis là. Elle m'a aidé une fois dans les couloirs de l'hôpital quand elle est venue te rendre visite, on s'est posé et on a discuté. Elle m'a juste dit la raison pour laquelle tu es ici, mais ce n'est pas à cause d'un de ses ordres que je suis."
Le plus important aux yeux du jeune homme c'était de mettre Maddie hors de cause, elle n'y était pour rien et il ne voulait pas qu'elle paye le prix de ses agissements, alors il fallait qu'il le dise à Tom même s'il doutait qu'il accorderait de l'importance à ses propos.
" - Je ne me ma joue pas psy, je sais simplement ce que ça fait. Quand j'étais à ta place, j'étais seul, je n'avais aucune famille, aucun ami, quand ils ont su que je serai cloué là dedans - fit-en en désignant son fauteuil - ils m'ont abandonnés."
Il ne voulait pas de la pitié des gens, mais s'il lui racontait cela c'était pour préparer le terrain par la suite.
" - Ta famille est là pour toi, elle t'épaule du mieux qu'elle peut, mais ta situation leur échappe un peu et c'est compréhensible, personne ne peut s'imaginer ce que ça fait avant de le vivre. Mais ce qu'ils ne te disent pas c'est qu'ils s'inquiètent pour toi, alors ne gâche pas tout si tu veux les garder auprès de toi, sinon tu te retrouveras seul et tu ne pourras t'en prendre qu'à toi. Et même si je ne te connais, je sais que c'est la dernière chose que tu veux."
Bien sûr que les paroles de Tom n'étaient guère les plus aimables que Lisandro avaient entendu, mais il avait essayé d'en faire abstraction parce que le cas de ce jeune militaire le touchait vraiment, et à défaut de ne pas avoir été capable de le faire plus tôt, il essayait de se rattraper maintenant et de faire en sorte qu'une famille ne se déchire pas. C'est un peu comme si en faisait ça, il se repassait les dernières années de sa vie dans son esprit, il aurait aimé être entouré lui aussi, tout aurait été sans doute plus simple, mais ça n'avait pas été le cas. Et aujourd'hui, le peu de gens qui étaient encore auprès de lui, il les congédiait parce qu'il aimait trop sa solitude. Finalement le discours qu'il venait de tenir était aussi bien fait pour Tom que pour lui-même. Peut-être même qu'il lui était plus destiné à lui qu'à cet homme allongé sur son lit. |
| | | Invité | Sujet: Re: Inconnus et pourtant pas si différents [Feat. Tom Ryan] Ven 2 Fév 2018 - 20:57 | |
| Je me retrouve avec un inconnu dans ma chambre, cet inconnu me connait et je n’aime pas ça, est ce que j’en veux a Didi de parler de moi, bien sûr que non… Je sais que cette épreuve est dure pour moi, mais bien sûr cela l’est aussi pour mes proches. Et je ne vais pas leur interdire de parler de moi, de mon accident, c’est con… Si cela peut les soulager, et je suis sûr que cela les soulage, contrairement à moi qui garde tout pour moi. J’ai envie de dire chacun sa manière de gérer les choses.
Mais l’idée que ce type qui a seulement entendu parler de moi dans une conversation que ma sœur a eue avec lui, et qui décide du coup de passé outre la confiance qu’elle a eue en lui. Il vient me voir sans qu’elle le sache, qu’elle tête elle va faire quand je vais lui dire que son pote, inconnu pour moi et venu me voir pour me faire ce qui ressemble à un moral. Ce jeune monsieur, décide de venir me voir alors qu’il ne connaît ma sœur que depuis peu apparemment, car cela fait 4 mois que je suis ici, donc en 4 mois il estime qu’il peut ce mêler de notre vie, bah oui !
Mais je dois avouer qu’il a du culot de venir tout de même et surtout je le sens bien préparer, il a bien senti qu’il risquer de se faire virer vite fait, alors du coup il parle, parle… Forcement je n’ai pas eu le temps de lui dire de faire demi-tour. Et je ne vais pas le congédier maintenant, je garde un certain savoir-vivre, ou pas, car du coup je le traitre réellement très mal….
« Et tu crois qu’elle va réagir comment quand elle sera que tu es venu me voir ? »
Oh non sérieux, voilà qu’il me sort les violons. Il croit savoir par quoi je passe, il a oublié qu’on est tous différents dans cette histoire. Ce n’est pas parce qu’il est cloué dans un fauteuil qu’on vit la même chose… J’ai perdu un ami dans l’explosion qui m’a couté mon intégrité physique, je n’en parle jamais, je ne parle pas de cette douleur, car tout le monde s’en fou, eux ceux qui les préoccupe c’est mon nouveau handicap, il n’ai presque pas visible, mon ouïs perdu à gauche et ma vision, la guérison de ma jambe est incertaine. Moi aussi cela m’inquiète bien sûr… J’aurais presque envie de rire à toutes tes paroles.
« En effet tu n’as pas ton diplôme de psy, tu parles bien trop pour ça. »
Il m’a foutu de très mauvaises humeurs.
« Ce n’est pas parce que tu es dans un fauteuil que tu sais ce que je vis, ont moins que tu es perdu tes jambes alors que tu étais dans l’armée ?! Oui je sais que c’n’est pas facile pour eux hein, je ne suis pas débile c’est pas parce que je suis soldat que je ne sais que tenir une arme. Ce n’est pas parce qu’on t’a lâché que je vivrais la même chose, on n’a peut-être pas les mêmes amis. Et puis si Maddie se coltine un gars en fauteuil elle peut bien supporter le handicap de son frère hein. »
À ces derniers mots, c’est mon cœur qui se sert… Je me sens simplement horrible de parler ainsi, ce n’est pas moi tout ça…
« En quoi mon sort t’intéresse … Tu l’as connait depuis quoi 4 mois ? Et moi pas du tout. » |
| | | Invité | Sujet: Re: Inconnus et pourtant pas si différents [Feat. Tom Ryan] Dim 4 Fév 2018 - 19:54 | |
| En vérité, plus les minutes passent, et plus l'italien se dit que ce qu'il vient de faire est probablement une erreur. Non seulement parce que Maddie n'allait peut-être pas apprécié qu'il soit venu de la sorte dans la chambre de son frère, mais surtout, parce que cela allait sans doute créer des disputes entre lui et sa soeur, et ça, il refusait de mettre une famille en miettes à cause de ses agissements. Il était encore temps de partir, et d'ailleurs, Tom n'attendait sans doute que ça. Pour l'un comme pour l'autre, c'était sans doute ce qu'il y avait de mieux, et pourtant, il était encore là, planté au milieu de sa chambre. Si les infirmières venaient à débarquer pour les faire des soins ou quoique ce soit, c'est certain qu'il ne serait pas le bienvenu.
" - J'en sais rien, je ne suis pas dans sa tête. Mais si je suis venu c'est parce que je suis prêt à prendre le risque de me faire jeter, le risque qu'elle m'insulte parce que j'aurai dépassé les bornes. Et je ne pourrai pas le lui reprocher, mais j'en avais besoin, c'est tout. Aucune de mes intentions n'étaient malsaines, ni à ton encontre, ni à celle de ta soeur c'est tout ce qu'il faut savoir."
Au fond, il savait que Maddie risquait de lui en vouloir de d'être ainsi immiscer dans leur vie de famille. Elle lui faisait assez confiance pour se confier à lui sur l'état de son frère, et lui avait tout foutu en l'air parce qu'il avait besoin de le rencontrer, parce qu'il avait besoin de lui dire de ne pas faire les mêmes erreurs que lui. Au bout du compte, il allait non seulement perdre toute crédibilité auprès de Tom mais il allait perdre aussi la seule personne avec qui il avait envie de continuer de discuter. Il était prêt à prendre ce risque là, pour aider Tom, même si ce n'était pas gagné.
Les paroles du jeune homme tordent de douleur Lisandro, mais il ne montrera jamais rien. Il a extrêmement mal d'entendre tout ce qu'on lui jette à la figure et pourtant, il sait que certains de ses propos sont justes. Mais le fait qu'il appuie bien sur son handicap ne fait que le mettre encore plus mal à l'aise. À cet instant précis, il n'a qu'une envie, faire demi-tour, ne jamais se retourner et oublier ce qui vient de se passer. Sans le vouloir, ou bien au contraire, en ayant que cette idée en tête, Tom venait d'appuyer sur la corde sensible de l'italien. Cette même corde qui risquait de craquer à chaque instant, et si elle craquait, la vie de l'ancien footballeur partirait avec. Ce n'est pas dans un hôpital qui manque de scapels ou autre petits objets pour s'entailler les veines. Il pouvait encore le faire, ce n'était pas trop tard, il suffisait juste qu'il soit assez discret pour ne pas qu'on le remarque et que personne ne puisse le sauver une seconde fois.
Même si face à quelqu'un d'autre, comme Wyatt par exemple, il avait ressenti de la colère, face à Tom, il n'avait aucune once de colère, pour la simple et bonne raison que lui aussi avait agit, et agissait encore comme ça de temps en temps. Lors de son accident, le coupable n'avait jamais été retrouvé, alors il s'en était pris à ceux qu'il avait en face de lui, tout comme le faisait Tom à l'instant présent.
" - Tu penses vraiment qu'on a besoin de connaître quelqu'un pour l'aider ? Pour se soucier de lui ? Je l'ai aussi pensé pendant pas mal de temps, c'est pour ça que j'ai refusé qu'on m'aide, parce que j'avais l'impression que tout ceux qui ne me connaissaient pas avec simplement de la pitié pour moi, et je refusais leur pitié. Crois-moi Tom, ce que tu traverses, je l'ai traversé aussi, la situation est différente certes, mais si t'as encore besoin de te défouler, de cracher des insultes à la gueule de quelqu'un, n'hésite pas à me rappeler, je serai là."
Et il était sincère, même si ça le détruisait au fond, il était prêt à se sacrifier pour que ce gars puisse aller mieux, qu'il puisse sortir tout ce qu'il ne peut exprimer devant sa famille. Lisandro n'était qu'un dommage collatéral comme ils aiment appeler ça les militaires, mais il l'avait bien cherché. Il s'apprêtait à quitter la chambre de Tom, après tout, ils s'étaient tout dit non ? À moins que Tom est encore du venin à cracher. |
| | | Invité | Sujet: Re: Inconnus et pourtant pas si différents [Feat. Tom Ryan] Mer 14 Fév 2018 - 21:46 | |
| Je ne connais pas ce type ni d’Adam ni d’Ève, mais je comprends que lui me « connait » grâce à Maddie, et j’apprends en plus qu’elle n’est pas au courant et bien il a des couilles celui-là, car je ne suis pas sûr que Maddie apprécie. Je suis tellement surpris que je le laisse parler, j’aurais pu simplement le congédier, appeler un personnel médical pour le faire sortir, mais non je le laisse déblatérer. Peut-être parce qu’au fond j’en ai envie, ou alors mon inconscience a compris qu’il en a besoin et il me le confirme. Alors malgré mon humeur morose je le laisse parler, car je crois je reste celui qui veut faire du bien malgré tout.
« Besoin ? Tu parles d’un besoin ? »
Je ne sais pas en quoi s’immiscer dans la vie des autres puissent être un besoin, cela même si c’est pour « aider », d’où il se permet de juger que j’ai besoin d’aide ? Qu’on a besoin d’aide … Je sais que je ne suis pas particulièrement facile à vivre en ce moment, mais je crois que c’est légitime. Mais je comprends alors que ma sœur le vit très mal et cela me fait mal… C’est peut-être pour ça aussi que je suis là à l’écouter, car je ne veux pas faire souffrir ma sœur malgré tout. Malgré tout je suis sur la défensive c’est plus fort que moi, je me sens agresser dans le fond du lit d’un hôpital, on se sent tellement vulnérable… Bon ok lui n’est pas plus en position de supériorité dans son fauteuil, mais au moins il est en capacité de bouger, alors que moi non, je ne peux pas me transférer tout seul avec mon attirail ! Peut-être que c’est pour ça que je suis si méchant…
Je ne me sens plus moi-même, je suis quelqu’un qui aide les gens depuis que je suis haut comme trois pommes, pas quelqu’un qui fait du mal, non je n’aime pas ça, mais je n’arrive pas à faire tomber mes barrières pour le moment. Je finis par détourner le regard à ses paroles. Je sais bien qu’on n’a pas besoin de connaitre les gens pour leur venir en aide, c’est le principe même de mon métier depuis des années, je vais au secours de population dont je ne comprends même pas la langue.
« Non… Je sais bien qu’on n’a pas besoin de connaitre les gens… »
Dis je presque pour moi-même. Mais je n’ai jamais eu besoin d’aide jusqu’à présent et je n’arrive pas à l’accepter. Je ne sais pas quoi faire ni quoi dire complètement perdu et la gorge nouée.
« C’est différent oui… »
Je finis par reposer le regard sur toi alors que tu prends le chemin de la sortie.
« Lisandro… ? Ce n’est pas moi tout ça… Désolé. » |
| | | Invité | Sujet: Re: Inconnus et pourtant pas si différents [Feat. Tom Ryan] Jeu 15 Fév 2018 - 7:15 | |
| Il est vrai que peu de personnes auraient eu le culot de venir dans la chambre de quelqu'un qu'ils ne connaissaient que par un membre de sa famille, mais ça avait été plus fort que lui, comme il l'avait dit à Tom, c'était un besoin. Un besoin d'intervenir auprès de lui, pour ne pas qu'il commette les mêmes erreurs qu'il avait pu faire. En faisant abstraction du reste, Tom semblait être un chouette type et l'italien refusait qu'il perde sa famille à cause de ce qui était en train de lui arriver. Il méritait bien mieux que ça. Après il est vrai que si on avait la possibilité de choisir, personne ne désirait perdre sa jambe suite à une mission militaire, ou bien éviter un accident de voiture pour pouvoir continuer de marcher comme bon leur semble. Mais la vie est parfois injuste, et on est bien obligé de la subir.
" - Ta soeur souffre, comme tout le reste de ta famille, j'avais tout simplement besoin de te voir, de te parler pour te le faire comprendre et t'éviter de faire des erreurs que tu regretteras le restant de ta vie. Je sais ce que tu vas me dire, qui je suis pour te dire de telles choses. Tu as raison, je suis personne, mais j'espère que tu ne feras pas ces erreurs. Tu as une famille qui t'aime, ne l'oublie pas."
Le militaire n'est pas tendre avec lui, et il a bien raison, Lisandro est trop habitué à ce qu'on le prenne en pitié, au moins, il sait maintenant que le jeune homme ne ressent aucune pitié pour lui, vu la manière dont il ne ménage pas. Ses propos sont durs, blessants et l'italien a du mal à les entendre, mais il ne bouge pas, il les écoute, comme si au fond, il savait qu'il méritait tout ça, bien plus que ce qu'il faisait endurer à sa famille, qui essayait tant bien que mal de trouver des solutions pour lui, pour lui permettre d'oublier ce qui allait inévitablement lui arriver, mais il se renfermait dans sa souffrance et c'était face à l'ancien sportif qu'il pouvait l'exprimer.
Finalement, la voix du jeune homme semble s'être adoucie au même moment où Lisandro s'apprêtait à quitter sa chambre. Il pouvait rien d'autre pour lui, il l'avait mis en garde pour lui éviter qu'il fasse les mêmes erreurs et qu'il se retrouve seul, car s'il y a bien quelque chose de pire que d'être paralysé ou bien amputé, c'est de subir le quotidien seul, il espérait juste qu'il s'en rendra compte avant qu'il ne soit trop tard. Secrètement Lisandro l'envie d'avoir sa famille auprès de lui, il aurait tellement aimé avoir la sienne aussi, mais les choses ne s'étaient pas passé de la même manière, il avait affronté cette épreuve seul.
Au bout du compte, la situation était différente oui, mais Tom et Lisandro se ressemblaient bien plus qu'il ne voulait l'avouer. Ils refusaient tous les deux l'aide qu'on leur proposait, parce qu'ils avaient leur fierté et qu'accepter l'aide s'était affronter en face le fait qu'ils soient diminué. C'était ça le plus compliqué, mais avec le temps, c'est quelque chose à laquelle on s'habitue.
Alors qu'il entend son prénom, il se retourne, affrontant le regard du jeune homme. Et il ne peut que sourire en entendant ses propos. Comment pourrait-il lui en vouloir ? Oui il avait eu mal en entendant ses paroles, toutes plus dures les unes que les autres, mais il ne pouvait pas lui en vouloir alors qu'il y a encore quelques semaines, il agissait de la même manière, et il avait été comme ça durant plus d'un an.
" - Ne t'excuse pas, je sais ce que c'est. J'ai été comme ça aussi. J'envoyais chier tout le monde, je voulais rester seul. Si tu savais combien d'aides à domicile ont jeté l'éponge en se frottant à moi.. L'actuelle a un courage extraordinaire de me supporter au quotidien. Je ne peux pas t'en vouloir, et je ne pourrais jamais le faire parce que, que tu le comprennes ou non, je suis passé par là aussi, à la seule différence, tout mes amis m'ont abandonné quand ils ont appris, sauf un que j'ai poussé à bout et qui continue à me soutenir malgré tout. Sans compter sue mon ex-petite amie n'a plus donné aucun signe de vie lorsqu'elle a appris que j'étais paralysé après mon réveil d'un an de coma. Alors, ce comportement crois-moi je le connais parfaitement, mais ce n'est pas comme ça que tu avanceras. Il faut que tu en es conscience, une fois que ce sera fait, tu pourras commencer à avancer."
Il attendait devant la porte, peut-être qu'avec ses propos Tom allait lui dire de rester, même s'il en doutait fort, mais comme on dit qui ne tente rien n'a rien. Il est encore dans sa chambre après de longues minutes c'est déjà une bonne chose. |
| | | Invité | Sujet: Re: Inconnus et pourtant pas si différents [Feat. Tom Ryan] Mer 28 Fév 2018 - 15:26 | |
| Ce n’est pas tant la venue d’un inconnu qui vient me faire la morale qui me pose problème, mais plus qu’il pense savoir mieux que moi, les liens de notre famille… Ce n’est pas parce que lui les a perdus que je les perdrais. Ce n’est pas parce que sa famille et lui avaient des liens que je ne connais pas, mais qui ont cédé. Que la mienne va céder, nous avons toujours été une famille unie tant dans les bons que les mauvais moments. Mon départ pour l’armée dès que j’ai été en âge fut une décision difficile pour ma famille, cette crainte que je ne revienne jamais et pourtant ils sont restés et mon soutenu. Alors non je ne peux pas croire qu’ils peuvent m’abandonner maintenant. J’ai envie de lui hurler dessus, de lui dire que je sais qu’il souffre, mais que ma douleur n’est rien comparé à la leur, que certes eux me voient ainsi, mais que c’est moi qui le vis, que c’est moi qui peux plus faire les choses seules, qui souffre de violents maux de tête à cause de mon oreille, qui ne vois presque rien d’un œil et qui souffre de douleur réellement parfois insupportable à la jambe… Je suis en colère qu’on me reproche de ne pas les protéger suffisamment…
« Je sais qu’ils m’aiment, mais tu veux que je fasse quoi de plus ? Je ne peux pas faire comme si de rien n’était… je ne peux pas oublier la douleur qui me rend irritable… »
Tout comme je ne peux pas oublier mes camarades qui sont encore sur-le-champ de bataille et je ne peux pas oublier que moi je suis vivant et pas lui…. Finalement il y a presque une culpabilité d’être encore vivant, oui bien sûr je suis heureux d’être vivant, qui voudrait mourir à notre âge, quoi qu’au vu de mon état, j’avoue qu’au début j’aurais vraiment préféré être mort, mais je crois que j’ai dépassé un peu ce cap. Mais je crois que c’est réellement plus de la culpabilité, oui… Car Willy lui avait une femme, moi non… Il disait souvent que c’était la dernière fois qu’il s’engager, il lui restait que 2 ans avant de pouvoir rentrer chez lui et devenir papa, c’était son désir. Et moi je n’avais rien de tout cela, juste ma famille de sang. Je sais ce n’est pas juste ma famille, c’est tout, mais voilà j’ai l’impression d’avoir juste eu moins ce droit de vie que lui, mais je suis là… Et je ne n’ose pas parler de tout cela, je garde cela, même si j’en ai parlé un peu avec Wyatt même si j’ai bien compris que c’est difficile pour lui de parler de l’armée. Je te regarde m’expliquer un peu ce que tu as perdu.
« Je pense que c’est une phase qu’on doit avoir… Malgré toutes les conséquences qu’elles créent. »
Je te regarde alors ne sachant que faire, je reste un peu déboussolé par cette intervention malgré tout, je reste un instant silencieux dans mes pensées.
« Je ne devrais pas être ici… C’est moi qui aurais dû mourir et pas Willy, il avait une femme, je n’ai pas du tout ça… »
Lâchais-je comme un poids qui j’espère pourrais me libérer un peu, et peut-être épargner Maddie. |
| | | Invité | Sujet: Re: Inconnus et pourtant pas si différents [Feat. Tom Ryan] Sam 3 Mar 2018 - 12:44 | |
| Lisandro avait bien conscience que la situation dans laquelle était Tom était différente de la sienne, et pourtant, il ne pouvait s'empêcher de s'identifier à lui. À sa famille. À son entourage tout simplement. Il est très bien entouré et soutenu par ses proches alors pourquoi l'italien essaye tant de jouer le tampon avec lui ? Peut-être parce qu'il sait ce qu'il ressent. Certes il a encore ses deux jambes, mais c'est comme s'il ne les avait plus, il n'avait plus aucune sensation dessus, alors coupées ou non, il n'avait plus connaissance de la partie basse de son corps.
Il aurait dû partir. Et ce, depuis bien longtemps. Mais il était resté dans cette chambre, comme s'il espérait que Tom réalise à quel point Lisandro avait raison, mais celui-ci semblait encore aveuglé par la douleur, ce qui était tout à fait compréhensible. L'ancien sportif avait essuyé ses remarques cinglantes sans broncher, d ailleurs, c'était bien la première fois que ça lui arrivait. Oui ça faisait mal, très mal, mais il n'avait rien laisser paraître, si c'était la solution pour que Tom se défoule alors Lisandro acceptait d'être le punching-ball.
" - Je le sais tout ça, mais essaye juste de ne pas les mettre à l'écart, dit leur ce que tu ressens, c'est important pour eux de savoir comment tu es. Ne leur ment pas, ça les fait souffrir."
Il se souvenait de sa discussion avec Maddie quand elle lui avait dit que Tom disait aller bien. Tout cela n'était qu'un mensonge, elle le savait, elle savait aussi que Tom n'allait pas bien mais elle se sentait impuissante, voilà pourquoi le militaire devait essayer de ne écarter sa famille de la situation actuelle. Lui souffrait physiquement de la douleur tandis que ses proches eux, souffraient de le voir ainsi et d'être impuissants.
L'italien pouvait comprendre la situation physique dans laquelle il se trouvait, en revanche, il ne pouvait prétendre comprendre son état psychologique. Il ne s'est jamais engagé dans l'armée, mais il a eu vent des liens que cela crée. Il y a toujours une fraternité entre les membres d'une même équipe, une sorte de seconde famille lorsqu'on est loin de là sienne. Il laissa Tom parler, il semblait en avoir besoin, alors il se contenta de l'écouter. Parfois, il suffisait simplement d'être une oreille attentive pour une personne afin qu'elle se sente mieux. Et il avait l'impression qu'à cet instant précis c'est exactement ce dont avait besoin le militaire. Mais lorsqu'il prononça cette dernière phrase, le jeune homme ne pouvait tout simplement pas faire comme si de rien n'était. La vie et la mort, un sujet sur lequel il y avait tant à dire. Un sujet sur lequel lui-même s'est battu juste après sa sortie du coma, mais pour le moment, il n'était pas question de lui.
" - Je sais ce que c'est que de se sentir coupable, mais malheureusement lorsque vous vous engagez dans l'armée, vous savez que vous risquez votre vie. Ton coéquipier le savait aussi je pense.. Tu n'as pas à ressentir la culpabilité qu'il soit mort plutôt que toi, dans une autre situation ça aurait pu être le contraire. L'armée c'est un peu le jeu de la loterie, on ne peut pas gagner à tous les coups et les situations sont souvent imprévisibles. Tu ne pouvais pas savoir Tom.."
Le laissant digérer son discours, il soupira, se gratta l'arrière du crâne avant de finalement reprendre la parole.
" - La culpabilité fait partie du processus de guérison. Tout d'abord, tu rejettes tout le monde, ensuite, tu essayes de t'en sortir par toi-même avant de te rendre compte que tu as besoin d'aide. Accepter de l'aide c'est déjà un bon début, puis ensuite, tu mets plus ou moins de temps avant de réaliser ce que ça veut réellement dire. Tu prends conscience des choses. Chacun à son rythme, mais ce sentiment que tu ressens est le premier à intervenir. Je peux t'écouter, mais je pense que je ne serai pas aussi efficace qu'un véritable psychologue. Je pense que tu en as besoin, ne garde surtout pas tes souffrances en toi, ça ne fera qu'aggraver les choses. Tu dois en parler, choisis avec qui, mais tu dois le faire, pour ton bien et celui de tes proches." |
| | | Invité | Sujet: Re: Inconnus et pourtant pas si différents [Feat. Tom Ryan] Ven 6 Avr 2018 - 10:44 | |
| J’aurais presque envie de dire que Lisandro est comme toutes ces personnes qui tentent de me convaincre que je dois voir le positif, que la vie continue et que je dois m’ouvrir à ceux encore présents, à ceux qui m’entourent dans cette épreuve. Et c’est vrais il a ce même discourt que j’entends depuis dès semaines, pourquoi lui me ferait-il plus réagir qu’un autre ? Parce qu’il est passé par là ? Seulement chaque personne est différente, nos émotions, nos vécus font qu’on ne réagit pas de la même manière. J’entends malgré tout ce qu’il me dit, je crois qu’on fond j’ai conscience qu’il ne dit juste que la vérité, mais pour l’instant je sais aussi que tout ça, c’est au-dessus de mes forces… Que la douleur tant physique que psychologique m’emprisonne… Peut-être que quelqu’un avec un métier simple pourrait envisager de s’ouvrir à ces proches lors d’un accident de se genre, seulement moi cela fait maintenant des années que je les préserve de ce que je vis à l’armée. Quand je rentre en permission, je prends toujours du temps avec une psychologue pour m’aider à gérer les différents stress et sous dure. Mais je parle rarement de tout cela en famille et c’est normal. Alors changer des années d’habitude c’est assez compliqué en plus de tout le reste. J’entends tout ce qu’il me dit, mais voilà Rome ne c’est pas fait en un jour. Si je m’attendais a déballer autant de choses à cet inconnu débarquer dans ma chambre, certainement pas… Mais après tout si j’ai bien compris il est plus ou moins là pour ça, alors je n’ai pas à m’en vouloir de dire tout un tas de trucs. Mais forcement Lisandro tic quand je parle du fait que j’aurais préféré mourir à la place de Willy. Remarque aurait) il mieux supporter cette situation ? Je n’en suis pas si sur non plus. Non je ne pouvais pas savoir, oui on le sait très bien qu’on risque notre vie à chaque instant, mais quand même… Puis il me fait part de ce processus de guérison, comme aiment le dire certains professionnels aussi. Dans le fait que les gens sachant que c’est un processus, ils ne peuvent pas non plus ignorer que c’est quelque chose de long et que chaque personne parcourt le chemin à son rythme. « Je suis suivi depuis longtemps à cause de l’armée. » Dis je tout simplement, je ne sais pas si c’est parler de tout ça qui m’a fatigué, mais je me sens vider de toute énergie… « Je ne sais pas encore si je dois te remercier ou t’engueuler… Mais là je suis fatigué… » Je ne sais pas non plus si je dois lui dire au revoir, à plus tard, ou même adieu… Mais je détourne simplement le regard pour lui faire comprendre que la conversation est terminée et si le destin nous fait nous recroiser ou bien s’il ne m’en veut pas trop et repasse alors tant mieux ou pas… - PS:
Désolé pour le retard !! Je peux commencé le nouveau sujet si tu veux toujours du sujet en centre de rééducation.
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