#455 ◊ valentine's day (adreawells)

Les choses s'étaient tassées depuis le début de soirée. Je n'avais pas pu m'empêcher de relever que Ciàran et moi ne pouvions pas nous empêcher de nous écharper avant de finalement mieux nous retrouver. J'avais décidé d'opter pour la douceur, ce soir. Comme quasiment tout le temps. J'étais contente de passer du temps avec lui, d'apprendre à le connaitre. et s'il m'invitait chez lui, c'était que dans le fond, il m'appréciait. Je souris timidement lorsqu'il parle de mon corps. Ce n'est pas toujours évident. Je ne suis pas née avec un corps d'apollon comme le tien. Il avait un corps parfait. Et pour l'instant, j'étais heureuse d'en profiter. Nous nous étions parfaitement trouvés à ce niveau-là. j'apprenais encore à me laisser dominer sur certains plans et lui apprenait à me connaitre. ça n'avait pas l'air de le gêner que je lui fasse part de mes doutes concernant mes performances artistiques et le reste de ma vie. Et puis ma mère s'est bien arrangée pour que je perde confiance en mes capacités de séduction, dis-je distraite. Après l'avoir suivi dans la cuisine, je le regarde se mettre à l'ouvrage avant de déposer un baiser dans son cou. Lorsqu'il en profite pour caresser mes cheveux, je fais la moue pour aller me poster contre la porte, perdue dans mes pensées. La voix de l'italien me sort de mes pensées. Je me demandai s'il t'arrivait de penser à autre chose que des actes sexuels en ma compagnie, répliquai-je sur le ton de la plaisanterie, après tout, je ne suis pas… je dodeline un peu de la tête pour chercher mes mots, me mâchouillant à nouveau la lèvre inférieure. euh… si douée que ça à ce niveau-là. je crois que c'est la seule danse que je maitrise pas encore. J'éclate de rire à ma blague avant de me baisser pour caresser la chienne qui venait de nous rejoindre.

Tu ne peux t’empêcher de rire légèrement lorsque Rory mentionne ton corps d’apollon. Toi non plus, tu n’étais pas né comme ça, contrairement à ce qu’elle semblait penser. « C’est juste que j’aime le sport. » Et particulièrement la musculation mais ce n’était pas nécessaire de l’ajouter. Elle comprendrait. Tu passais assez de temps à la salle pour entretenir ton corps parce que c’était justement ça qui te donnait cette virilité dont tu avais besoin. Que ce soit dans ton travail ou dans ta vie de tous les jours. « Pourtant, tu ne devrais pas en douter. » Dis-tu en t’approchant de la jeune femme pour attraper son menton et contempler son regard. « Tu es parfaite de là… à là. » Ajoutes-tu en remontant ta main du bas de sa jambe jusqu’à sa nuque. Tu traînes volontairement le long de sa poitrine, un léger rictus aux lèvres. Puis, tu retournes à la cuisine, continuant et terminant ta pizza que tu enfournes. Quelques secondes plus tard, tu es de retour au salon, concentrant ton attention sur la ballerine. « Tu ne sais pas à quel point tu es attirante, n’est-ce pas ? » Demandes-tu finalement en t’approchant à nouveau de la brune, caressant sa joue du bout des doigts. Même si elle est plus novice que toi, sexuellement parlant, Rory sait ce qui fait plaisir à un homme. Tu ris légèrement en entendant son ton enjoué avant d’ajouter : « Au moins quelque chose que je peux parfaire, chez toi. » C’est sûrement une des seules choses que tu maîtrises mieux que Rory et tu n’en es pas peu fier. D’ailleurs, tu comptes parfaire son apprentissages au plus vite.  En t’approchant du canapé, tu attires la jeune femme vers toi, puis, d’un geste assuré, tu l’obliges à s’y coucher, ton corps surplombant le sien. « Et je crois que tu as encore pas mal à apprendre. » Murmures-tu en dégageant sa nuque pour y déposer de légers baisers. Tu attrapes ses mains que tu places au-dessus de sa tête pour être le seul à pouvoir bouger. Puis, tu continues ta course en descendant vers sa poitrine. Tu déposes de légers baisers à travers le tissu de son haut, puis, de ton autre main libre, tu le remontes jusqu’à son visage pour ne cacher que ses yeux. Tes lèvres retrouvent bien vite sa poitrine et son ventre alors que ta main libre masse légèrement un de ses seins.

Un sourire de la part de M. Adreani, j'allais devoir le noter dans mon agenda celui-là. Un rire en plus. Je m'approche de lui pour laisser mes doigts remonter doucement le long de son avant-bras, mon regard suivant mes mouvements. Continue à en faire, murmurai-je en dodelinant de la tête.  Je ne pouvais pas le blâmer là-dessus car je passais huit heures de ma journée à danser et le restant à dormir ou être avec lui. enfin si on excluait mes amis. On en vient à parler de mon corps, une fois ma démonstration finie et c'est un sujet que je n'apprécie pas trop. Je ne suis pas ce genre de femmes à jouer de ses charmes. Je ne sais pas le faire et je n'ai pas envie d'apprendre. C'était une perte de ton temps. Alors qu'il me force à relever les yeux pour y rencontrer son regard sombre, je reste pendue à ses lèvres. Ses gestes me font un effet fou, c'est dingue. Il y avait une telle attraction entre nos deux corps, c'était assez surréaliste.  Tu finiras par te lasser de ma perfection, dis-je un petit sourire en coin.  ma main remonte doucement le long de sa joue que je caresse distraitement avant de venir me mettre sur la pointe des pieds, effleurant ses lèvres au passage. ou alors, devenir accro. j'ai un petit sourire avant de le laisser retourner à sa préparation. A en juger par ce qu'il était en train de faire, je parierai sur une pizza. Je le regarde donc, distraite avant de lui exposer le fond de ma pensée. A savoir que je n'étais pas la meilleure amante du monde. Tu sais bien que non, chuchotai-je en faisant lentement remonter mes mains le long de sa colonne vertébrale, et c'est tout bénéf pour toi, n'est-ce pas ?  Je m'approche un peu plus de lui, collant mon corps contre le sien sans en avoir consciente. Comme si son être m'appelait. Tu vas te la jouer, professeur ? et si je n'écoute pas tes leçons, j'aurai droit à une punition ? un sourire lascif se dessine sur mes lèvres alors que mon autre main caresse distraitement son cou. Est-ce qu'un jour nous parviendrons à avoir une véritable discussion sans que ça tourne à l'ébat sexuel ? Sans doute comme la dernière fois. Ciàran déliait plus sa langue, une fois qu'il avait assouvi ses pulsions sexuelles qu'avant. Alors autant lui donner ce qu'il voulait et en profiter, aussi. Il faudrait être stupide pour refuser le moment qu'il allait m'offrir. Il me mène jusqu'au canapé, me forçant me coucher et je le laisse venir sur moi. Sans doute. Fais attention, je suis assidue comme élève mais également pas très disciplinée. J'aime bien désobéir. Je ferme un instant les yeux en sentant son souffle dans ma nuque. Il n'y avait que lui pour réveiller mes plus bas instincts. Je grogne de frustration lorsqu'il attrape mes mains. Ainsi il me privait de tout contact sur ce corps que j'appréciai tant. Lorsque son autre main se glisse sous mon haut, je pourrais faire un bond au plafond. Bien sûr, je n'ai pas aucun sous-vêtement vu que j'avais prévu de finir la soirée en sa compagnie. Rapidement, je me retrouve privée de ma vue et je me cambre lorsque je sens ses lèvres sur ma poitrine. J'en viens à me mordre la lèvre parce qu'il y a un enfant dans la pièce d'à côté. Sa main assez chaude masse délicatement mon sein tandis que l'une de mes jambes remonte doucement sur son mollet, sur sa cuisse pour finir par s'arquer, forçant son bassin à se coller sur le mien. J'ai un sourire alors que je commence à gigoter mes mains pour me libérer de sa poigne. Déjà car c'était inconfortable et que je voulais bien m'ôter un de mes sens, mais pas deux en même temps. Une de mes mains parvient à se glisser hors de la sienne pour que je parvienne à pianoter dans sa nuque avant d'y planter mes ongles. Désolée mais si tu ne veux pas que je te touche, va falloir m'attacher, soufflai-je d'une voix rauque et séductrice. " Car il savait que j'étais souple. Et ce de la nuque aux pieds en passant mes poignets.