Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Je venais parfois faire un peu de sport dans le complexe sportif, c'était très agréable non seulement pour le corps, mais aussi pour les yeux. Oui, car voir de beaux hommes musclés, ça ne pouvait qu'être un bienfait en plus. J'avais donc fait un peu de sport, un peu de vélo et un peu de natation, une fois la remise en forme terminée, je vais prendre une douche rapide et je relâche mes longs cheveux blonds encore humides, je mets un débardeur noir avec un pantacourt et des baskets, puis je range le sac que j'avais ramené avec moi et je sors des vestiaires. Je vais vers l'ascenseur, lorsque mon téléphone sonna, je le sors difficilement de la poche intérieure de mon sac et je regarde qui m'appelait ; juste une amie qui m'envoyait un texto afin de savoir où j'étais, je réponds alors brièvement que je venais de terminer le sport et que je m'apprêtais à sortir, debout au milieu du hall, puis je lève la tête entendant le ding habituel de l'ascenseur, je regarde les portes sur le point de se fermer et je me précipite en courant vers elles, je me glisse ensuite dans la petite ouverture qui s'était formée après que les deux portes aient commencé à se fermer et je souffle en m'appuyant contre la paroi de l'ascenseur. Je lâche mon sac par terre et je regarde mon téléphone, ma copine avait répondu qu'elle viendrait me voir ce soir, je souris et je cache mon téléphone ensuite dans ma poche reprenant mon sac, c'est à ce moment-là que je sens une présence dans l'ascenseur avec moi. Je tourne la tête vers la personne qui était présente et je plisse les yeux ; je le connaissais! Je continue de le fixer, il me fixe également, m'avait-il reconnu? Je passe ensuite à côté de lui, l'ignorant et j'appuie sur rez-de-chaussé, revenant à ma place. Je regarde tranquillement les numéros défilaient, respirant doucement tentant de ne pas le regarder.
« AVANCE ! » , s'il y avait bien un domaine dans lequel Nathaël n'était pas patient, c'était au volant. Cette impression de toujours être malchanceux et tomber derrière un papy roulant à 30 à l'heure... vraiment frustrant ! Rebelote aujourd'hui. Non pas qu'il était en retard, au contraire, il avait pris son après-midi tranquille pour enfin aller suer un peu à la salle de sport. Cela faisait maintenant bientôt deux ans qu'il avait pris son abonnement, et il n'avait jamais été déçu par les machines et les programmes de remise en forme proposés. Il y en avait pour tous les goûts, et surtout pour l'humeur de chacun.
Arrivé sur le parking, Nathaël coupa le contact, prit son iPhone et sorti de la voiture. Un bref regard à l'arrière pour vérifier qu'il n'oubliait rien, et c'est en ouvrant son coffre qu'il s’aperçut que pour une fois il avait bel et bien pensé à tout. D'un geste énergique il prit son sac de sport, et parti en direction de l'entrée du complexe. Cette salle avait bien trois ou quatre ans, et pourtant tout paraissait encore flambant neuf, ce qui donne vraiment envie aux nouveaux arrivants de Bowen de s'y inscrire.
Machinalement, il appela l'ascenceur, déjà au rez - de - chaussée, il s'empressa de monter à l'intérieur et appuya sur l'étage numéro 3 : celui des vestiaires hommes. Ne rien oublier était un miracle pour Nath, ce vrai tête - en - l'air. Il s'agenouilla et vérifia le contenu de son sac de sport : chaussures, t-shirt spécial transpiration (ahah), écouteurs, bouteille d'eau, serviettes, gel douche. Visiblement tout était là. Surprit par sa propre rigueur, Nath se releva et se sourit dans le miroir.
« Premier étage » , la voix off de l’ascenseur l'avait presque fait sursauter. Il fit volte - face, curieux de savoir pourquoi ce foutu ascenseur s'arrêtait en cours de route. Une chevelure blonde entra, et... il l'a reconnu immédiatement. Il connaissait cette fille. Sans s'en rendre compte, il l'a fixa une poignée de seconde, l'a dévisageant pour mieux se persuader, qu'effectivement, il l'a connaissait. Elle détourna les yeux, et Nathaël fixa ses lacets.
Emma était une amourette. Il y a plusieurs années ils avaient longuement flirté en club, elle lui avait tapé dans l'oeil, c'était sur. Le reste de la soirée était floue, Nathaël était alcoolisé et se souviens que partiellement des évènements. Tout ce qu'il sait, c'est qu'actuellement ils n'entretiennent aucune relation, même amicale. Les ponts sont coupés, et l'ascenseur est bel est bien le moyen de transport le plus gênant au monde. Du moins, dans l'immédiat.
Invité
Sujet: Re: damn it! - nathan Mar 27 Nov 2012 - 14:49
DAMN IT!!
En présence de Nathan, j'étais un peu perdue ; je ne voulais pas lui parler et en même temps, je mourrais d'envie d'être méchante avec lui, histoire de lui rendre l'appareil. Je n'oublierais jamais cette soirée là, c'était du temps où je croyais encore au grand amour, du temps où j'étais vraiment naïve. J'avais cru que quelque chose se passait entre nous, j'avais cru que peut-être, on allait partager plus que de vulgaire baisers volés sur une piste de danse, mais finalement je m'étais trompée, j'avais reçu une belle gifle dans la gueule de la part du jeune homme, pas au sens propre de la phrase encore heureux, mais plutôt au figuré. Il avait fini par quitter la soirée avec une inconnue blonde avec une poitrine bien plus grosse que la mienne, c'était un crétin et c'était à partir de ce moment-là que j'avais compris que je ne devais plus mêler mon coeur à ce genre d'histoire. Je restais tranquillement de mon côté, appuyé contre la paroi de l'ascenseur tendis que les chiffres défilaient, lorsque soudain, par le plus terrible et le plus ironique des hasards, l'ascenseur s'immobilisa. Panne de courant. On était bloqué entre deux étages, je soupire tendis que les lumières s'éteignaient, il ne restait qu'une faible petite lumière. Je soupire me frappant à plusieurs reprises l'arrière de la tête contre la paroi répliquant « si c'est une blague, elle est carrément pourrie, dieu! » dis-je regardant vers le haut, comme-ci je le regardais et que je m'adressais à lui.