Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
( Le début de ce rp est un bref résumé d'un ancien pour pouvoir démarrer celui-ci )
Je me souviens d'avoir vu les lumières exploser devant mes yeux, m'aveuglant sur le coup, me forçant à, soudainement, donner un coup de volant. La collision fut impossible à déjouer et je me suis écrasé contre le volant de ma voiture. J'ai perdu connaissance, mon front s'étant même fendu sous l'impact, inondant mon visage avec mon propre sang. Je n'avais pas senti qu'on m'extirpait de mon véhicule, ni encore moins mit dans l'ambulance pour être ensuite transporté à l'hôpital.
On m'a plongé dans le coma afin de permettre à mon corps de guérir plus rapidement et aussi pour m'éviter de souffrir inutilement puisque mes articulations n'étaient pas au bout fixe. Une semaine s'était écoulée sans que je ne me réveille. Ce ne fut qu'après les sept premiers jours que le médecin se chargeant de mon cas décida de pousser l'injection permettant de me réveiller à l'intérieur de mes veines. Ce que j'ignorais, c'était qu'une jeune femme à la longue chevelure brune allait apparaître peu de temps après mon réveil. J'avais été très inquiet à son sujet au cours des derniers jours, avant que l'accident ne se produise. Je me suis demandé où elle pouvait être. Elle n'était pas revenue me voir après notre dispute. Cela m'avait fait quelque chose et je refusais d'y croire. Je refusais de voir qu'il commençait à y avoir quelque chose entre nous, parce que j'ai peur... Peur de ce qu'elle pourrait me faire comme Moïra l'avait fait. Avais-je droit de m'attacher de nouveau à quelqu'un...? 10 ans. 10 ans s'étaient écoulés sans que je ne prenne une femme dans mes bas de façon autre qu'amical. Je n'avais échangé aucun baiser depuis. Certains pourront me traiter de fou, mais je n'acceptais pas de toucher à une femme sans que cela ne soit nécessaire ou que mes sentiments à son égard soient plus qu'une simple amitié.
Je me suis réveillé avec elle à mes côtés. J'ai été surpris. Très même. Nous avons parlé un peu durant quelques jours. Deux semaines complètes après mon hospitalisation, je pouvais enfin sortir. C'est d'ailleurs grâce à son aide que je pouvais maintenant quitter, car les docteurs ne voulaient pas trop que je me retrouve seul si jamais j'éprouvais quelque chose avec le coup que j'avais subi à la tête. Lorsque nous sommes sortis de l'hôpital, une voiture de luxe attendait à l'extérieur avec un homme au volant. "- Voilà notre carrosse" essayais-je de plaisanter en m'avançant lentement jusqu'à la voiture. Malgré que je ne sois pas le plus en forme, j'ouvris la portière pour la brunette. "- Après toi" dis-je en souriant doucement. Lorsqu'elle fut installée sur le siège, je refermais la porte derrière et je fis quelques pas pour ouvrir l'autre et m'installer également. Notre voyage durant environs une demi-heure avant que nous arrivions devant ma villa. Je sors calmement du véhicule et le chauffeur me donna gentiment les clés avant de disparaître dans sa voiture personnelle et de quitter les lieux. "- J'espère que tu comptais rester un peu avec moi? Lançais-je en tournant la tête pour plonger mes yeux verts dans les tiens. Était-elle venue seulement pour me raccompagner ou voulait-elle rester en ma compagnie? Je viens ouvrir la porte d'entrée où je me débarrasse ensuite de mes chaussures et je soupire. J'étais enfin chez moi. Toutefois... Quelque chose me dérangeait et cela ne me suffit que de deux secondes pour comprendre. Mes vêtements. Mon corps... Deux semaines alité où une aide-soignante m'a sûrement lavé, mais je ne suis pas du tout à l'aise avec cette... Situation. "- Je peux te demander quelque chose?" Je me suis alors retourné vers elle. "- Tu penses pouvoir faire du thé ou du café pendant que je vais prendre une douche? Cette sensation sur ma peau m'est très désagréable. Je vais rester sur le même plancher." Cela signifiait donc que j'allais emprunter l'une des chambres avec douche pour pouvoir me laver. J'avais toujours quelques vêtements qui traînaient ici et là même si la majorité se trouve dans ma chambre principale à l'étage supérieur.
Les deux dernières semaines t'avaient semblées interminables. Tout avait commencé lorsque tu t'étais décidé à rendre visite à Ismaël. Vous ne vous étiez pas revus depuis le jour de la cette dispute qui t'avait poussé à quitté la Villa. Ce n'était pas le beau brun qui t'avais mis à la rue, mais vous n'étiez pas sur la même longueur d'onde à propos de beaucoup de sujets. Ce n'était pas la première fois que les paroles fusaient de manière rude depuis votre rencontre, et tu avais eu l'impression que vous ne vous compreniez pas du tout. Pourtant, tu n'avais pas cessé de pensé à lui et surtout à tout le positif qu'il avait emmené dans ta vie depuis ce fameux jour où il t'avait fait évité la prison. Bref, en bonne fille, tu avis décidé de piller sur ton orgueil. Tu connaissais la ville comme le fond de ta poche alors retrouver ton chemin fut un réel jeu d'enfant. Quand l'homme de ménage ouvrit la porte, tu ne t'attendais pas à ce qu'il allait t'annoncer. Ismaël avait été victime d'un accident de voiture et était dans le coma depuis une semaine. À cet instant, tu paniquas. Ton coeur s'emballa et tu sentis tes pupilles s'humidifier, bien que tu tentais de le cacher au vieil homme qui ne te connaissait que par ton prénom. Et si Ismaël ne s'en sortait pas? Et si vos dernières paroles seraient celles d'une conversation pas des plus plaisantes? Et s'il partait en ayant en tête que le mot que tu avais laisser sur la table de chevet, dans la chambre d'ami. Toutes ces questions qui te tourmentaient. Puis durant les deux semaines qui suivirent, ton passa ton temps entre la Villa et l'hôpital, à lui tenir compagnie alors qu'il était enfin revenu à lui. Le premier jour, en fait, où tu l'avais visité, il avait repris conscience pour ton plus grand soulagement, t'autorisant à vivre chez lui pour facilité les déplacements et pour mieux t'accommoder. Tu en avais profiter pour ressortir les vêtements qu'il avait fait acheté pour toi et que tu avais gentiment laissé dans la chambre, emportant avec toi tes vieilles guenilles, ainsi que le jeans et le chemiser que tu avais sur le dos, à ce moment là.
C'était enfin le jour de son congé. Tu n'avais pas vraiment imaginé comment serait la suite des choses, mais tu devais admettre que tu commençais à prendre tes marques dans cette immense propriété et c'était quelque chose qui t'effrayais un peu. Tu ne voulais pas t'habituer à cette vie. Ismaël ne serait pas ton hôte indéfiniment et, un jour ou l'autre, tu reprendrais ton chemin. En attendant, tu avais aidé le beau brun a rapatrier ses effets personnels pour sa sortie, ayant même prévenu le chauffeur que c'était aujourd'hui le grand jour. Quitter cet hôpital devait être un immense soulagement pour le PDG. «Merci beaucoup.» Tu avais pris place à l'arrière du véhicule. Lorsque t'étais seule dedans, t'en profitais pour t'étendre ne serait-ce que la petite demi-heure du trajet, mais en présence d'Ismaël, tu étais resté assise adroitement. Puis vous étiez finalement arrivé à destination et tu n'avais pas dis un moment tandis que le chauffeur quittait dans son véhicule personnel. «Évidemment. Et puis, le médecin à bien préciser que tu devais être sous surveillance pour les prochains jours. Par précaution.» Tu avais souris, c'était là une belle excuses pour rester plus longtemps, même si -en réalité- tu n'avais pas envie de partir. Pas maintenant que le bellâtre était de retour chez lui. C'était une belle opportunité pour essayer de vous comprendre et apprendre à mieux vous connaître. Tu l'avais suivis à l'intérieur, imitant son geste avant de commencer à marcher vers la cuisine, quand Ismaël t'interrompis. «Bien sûr, j'y allais justement. Je me suis dis que ça te ferait du bien. Je peux même faire des crêpes si tu veux. La nourriture de l'Hôpital, ça ne doit pas être très nourrissant, on ne se le cachera pas.» Tu pouvais bien parler, tu n'étais pas celle qui avait la meilleure alimentation au monde. «De toute façon, je crois que mis à part des crêpes, si je tentes autre chose, je risque de faire cramé la maison.» T'avais rigolé avant de le laisser filer à la salle de bain et de faire ce que tu avais prévu. Encore heureux que tu saches te servir d'une cafetière et que tu arrives à faire un mélange à pancakes.
T'avais préparé le tout le plus rapidement possible tout en installant les assiettes sur la table de la cuisine. T'avais mis la carafe entre vos deux assiettes, et c'est pendant que tu y déposais les tasses qu'Ismaël refit surface. «Alors, on se sent comment d'être à nouveau chez soi?»
Mes yeux s'étaient permis de se poser sur la demoiselle lors du voyage. Si j'avais succombé à mes propres pensées, j'aurai glissé la main contre le cuir du siège afin de venir attraper sa main, mais je n'avais rien fait de tel. Mes peurs intérieures étaient trop grandes pour que je fasse quoi que ce soit pour l'instant. Je désirais voir si je pouvais ressentir ces explosions à nouveau avec elle. Ces sensations que je n'ai guère ressenties depuis plus de dix ans maintenant. Les gens pourront bien me dire "Remets-toi de ce qui s'est passé, ça fait assez longtemps", mais ceux-là... Ne comprennent pas ma douleur interne. J'ai tout perdu ce jour-là. J'ai perdu ce qui avait de lumière et d'amour dans mon cœur. J'avais alors décidé de me plonger dans mon travail et les nombreux voyages humanitaires. C'est lorsque nous arrivons à la villa que je soupire doucement, ouvrant la portière pour y sortir. Je lui ai demandé si elle comptait rester avec moi un petit moment et ce fut une réponse positive qui me fit sourire.
Je pénètre dans mon chez-moi en me déchaussant. Je lui ai demandé si elle pouvait s'occuper du thé ou du café le temps que je prenne une douche, puisque mon séjour à l'hôpital me collait trop à la peau. J'éclate de rire à propos de faire des crêpes. "- Je préfère manger d'excellentes crêpes que de passer au feu." Je m'éclipse vers la première salle d'eau où j'ouvre l'une des portes afin d'en sortir un boxer, un t-shirt et un pantalon un peu plus mou, ne désirant pas m'encombrer de jeans. Ils étaient d'un blanc neige tandis que mon haut était d'un bleu azuré. Je me suis déshabillé pour me positionner sous le jet d'eau chaude que j'avais allumé quelques secondes plus tard. Je prends bien le temps de frotter mon corps avec mon gel. Je ferme les yeux, content de retrouver les odeurs de ma maison, de mon propre parfum habituel... L'hôpital commençait à me rendre fou. J'avais beau subventionner cet endroit et le visiter souvent, mais je n'ai jamais apprécié y être comme patient. J'ai un peu plus profité qu'à l'ordinaire et je suis ressorti une vingtaine de minutes plus tard en passant la main dans mes cheveux afin de les décoiffer un peu dans un style rebelle. J'assèche ma peau avant d'enfiler mes vêtements et j'accroche la serviette sur un crochet avant de sortir. Je sens directement l'odeur des crêpes qui s'infiltre dans mes narines, me faisant sourire de nouveau.
Je viens prendre l'une des tasses entre mes mains, laissant échapper un sourire de satisfaction lorsque la chaleur irradie entre mes mains et que les effluves du café pénètrent dans mes narines. Je suis presque en extase pour si peu, puisque c'est lorsque nous n'avons rien qu'on est si heureux de tout retrouver. "- Plus qu'heureux. Encore plus qu'on m'ai plongé artificiellement dans le coma pendant une semaine parce que sinon... je crois que je serais devenu fou. Oh et... sans tes visites aussi évidemment. " Je m'installe au comptoir où je mange sans pitié - mais pas de façon enfantin - mes crêpes. J'avais l'estomac vide et j'avais besoin de manger quelque chose de bon. Sucré. Ce n'est qu'au bout de quelques minutes seulement que je me suis redressé avec mon assiette que j'ai déposé dans le l'évier. "- Ce soir, on pourra commander ce que tu désires pour manger. Ce sera mieux et ça m'évitera de cuisiner" dis-je en tirant légèrement la langue. J'aimais bien cuisiner, mais je venais tout juste de sortir de l'hôpital, donc mon envie s'était amoindrie.
Je me suis approché de la jeune femme et mon regard s'est plongé dans le tien. "- Je ne veux pas te faire de mal, d'accord? Fais-moi seulement confiance..." Elle était toujours assise, alors j'ai simplement glissé ma main vers la tienne afin de la prendre et de la forcer avec gentillesse à se redresser. J'ai déposé une main dans son dos et l'autre derrière sa tête. Mon geste fit en sorte qu'elle colle l'une de ses oreilles contre mon torse, entendant par le fait même les battements de mon cœur. "- Je tenais à te remercier pour ce que tu as fait... Tu es venu me voir chaque jour de mon hospitalisation. Tu es restée plus longtemps que c'était nécessaire. Il n'y a personne qui aurait fait ça pour moi, puisque ma famille est toujours à Jérusalem..." Je me liais souvent d'amitié, mais les véritables étaient bien rares. Je prends une grande inspiration. Malgré le fait que j'ai pris la jolie jeune femme dans mes bras, je ressentais quelque chose que je pensais oublier, disparu. Ce sentiment d'apaisement incontrôlé. Comme si quelque chose m'échappait à cet instant précis. J'avais, alors, simplement fermé les yeux, posant mon menton sur le dessus de sa tête. "- Je ne pensais plus te revoir... Te savoir dans les rues m'inquiétait énormément, tu sais. Je suis très heureux que tu sois ici, là et maintenant." .
La cuisine et toi, on pouvait dire que ça faisait deux. Ayant grandit dans différentes familles, tu ne t'étais pas rapprochés assez des membres pour qu'on t'apprenne comment te débrouiller derrière un fourneau. Heureusement, pendant les deux dernières semaines, tu avais un peu apprivoiser l'utilisation d'un ordinateur et de l'internet, te permettant d'en apprendre un peu plus. Tu avais fais avec les moyens du bord, ce qui se trouvait dans les armoires et dans le frigo. Tu n'aurais jamais demandé à Ismaël qu'il te prête un peu d'argent pour refaire le plein, même si c'était lui qui en profiterait en bout de ligne.
Alors que vous veniez de rentré, tu avais plaisanté sur le faire de faire prendre la villa en feu. En vérité, tu en aurais été parfaitement capable, mais avec les crêpes, c'était tout de même moins risqué. T'avais laissé Ismaël rejoindre la salle de bain avant de te mettre à la tâche, attendant au dernier moment pour partir la cafetière. Tu voulais que le beau brun ait son café bien chaud à sa sortie de la douche. Un mince sourire s'était dessiné sur tes lèvres quand tu le vis en jogging. Ça devait être la première fois que tu le voyais dans un si simple appareil. C'était rassurant de savoir qu'il n'était pas toujours sur son trente et un. Et le voir ainsi ne le rendait pas moins agréable à regarder que lorsqu'il était en costard. Bien au contraire, les cheveux encore humides lui donnait un petit air de bad boy alors que tu savais bien qu'il n'en était pas un. «Te mettre dans le coma artificiel t'as probablement sauvé la vie.» Tu tira la chaise pour y prendre place avant de replacer une mèche de cheveux derrière ton oreille. «C'était la moindre des choses tu sais.» Tu lui étais tellement redevable, même si ce n'était pas la seule et unique raison pourquoi tu lui avais tenu compagnie pendant son hospitalisation. «Puis, le temps était quand même moins long à ton chevet que si j'avais trainé dans la rue à faire la manche.» T'avais affiché un léger sourire tout en te délectant de ton repas gourmand. Ton regard avait suivit la bel homme jusqu'à l'évier, tandis qu'il y déposait son assiette et ses ustensiles. «Ce n'est pas nécessaire de commander, je pourrais me contenter de toast que ce serait largement suffisant. Puis je ne voudrais pas non plus t'embêter et être dans tes pattes trop longtemps.» Déjà qu'il avait eu la gentillesse de te laisser squatter pendant son absence. C'était qu'il avait une confiance aveugle en toi, et ce, même s'il t'avait sortit de la merde après que tu ait été prise à voler. Sauf que tu n'avais aucune raison de le cambrioler lui, il t'offrait ce que tu désirais et tu trouvais qu'il en faisait beaucoup trop par moment.
Tu n'avais pas peur d'Ismaël, même si tu l'avais déjà vu en colère. T'avais pensé que sa gentillesse et son altruisme pouvaient être troquer contre des faveurs sexuelles. En fait, t'avais été persuadée qu'il faisait cela en espérant avoir un quelconque contact physique avec toi. Cela n'aurait pas été la première fois que tu échangeais des faveurs sexuelles, mais ce n'avait pas été le cas du PDG. Bien au contraire, il t'avait repoussé et tu n'avais rien compris. Au fil des vos discussions, tu avais saisis qu'il avait simplement un bon fond et qu'il aurait agit avec n'importe qui d'autre de la même façon qu'il l'avait fait avec toi au supermarché. Alors non, tu n'avais pas peur, tu lui faisais confiance, et c'est pourquoi tu te leva sans contrainte lorsqu'il attrapa ta main pour te faire te lever de ta chaise. Toujours en finesse. Tu avais difficilement décrocher ton regard du sien alors que ta tête se posait contre son torse. Graduellement, tu sentis les battements de ton coeur s'accéléré. Tu ne comprenais pas ce qui ce passait, mais ce n'était pas la première fois qu'il s'emballait ainsi alors qu'Ismaël te tenait entre ses bras. Tu l'avais écouter te remercier une nouvelle fois, et un large sourire naquit sur ton joli minois. Qu'est-ce que c'était au fond, deux petites semaines, alors qu'il avait tant fait pour toi. «Tu m'as sauvé la mise à deux reprises. Ce n'était que le juste retour des choses. Tu m'as hébergé. Tu m'a nourri, tu m'as ramener alors que j'étais en train de sombrer. Tu m'as gâté avec de jolis vêtements dont je n'ai même pas eu la décence de profiter. Je ne t'ai pas assez remercier pour ton intervention. Pour tes interventions.» Et t'avais eu la peur de ta vie quand son homme de ménage t'avais annoncé l'accident. T'avais cru pendant un court instant que tu n'allais plus jamais le revoir. «Ma présence je ne la considère pas vraiment comme un cadeau. Tu sais bien que je ne pourrai pas rester éternellement...» Tu avais enfin daigné reculer ton visage pour plonger tes yeux noisettes dans son regard qui t'hypnotisais à chaque fois. Ses mains avaient déviées sur tes hanches, et tu avais tenté de ne pas t'arrêter au frisson qui venait de te traverser le corps. «Je ne peux être qu'un fardeau pour un homme de ta trempe...» Il fallait être réaliste. Tu ne savais rien faire de tes dix doigts. Tu n'étais pas autonome dans une maison, tout ce que tu connaissais, tu l'avais appris à l'extérieur. Il avait même fallu que tu demandes l'aide de l'homme de ménage pour qu'il te montre comment partir une machine à laver. «Et pourtant...» Tu t'étais interrompt avant de déglutir. Qu'est-ce qui te prenait? Qu'étaient-ce que ces bouffées de chaleur qui t'animaient? Et pourquoi ton regard se promenait sans cesse entre ses yeux et ses lèvres. Si tes bras avait longé ton corps auparavant, tu les avaient relevés pour poser tes mains sur les joues d'Ismaël. «Je sais pas ce que j'aurais fais si on m'avait dit que tu n'avais pas survécut à l'accident.»
"- Peut-être. Je n'ai pas demandé plus d'informations au médecin qui s'est chargé de mon cas" avais-je lancé lorsqu'elle avait souligné qu'être plongé artificiellement dans le coma m'avait sûrement sauvé la vie. "- Tu sais bien que non. Il y a des gens qui n'auraient même fait ce que tu as fait. Même que mon propre frère aurait volé des trucs dans ma villa durant mon absence. La famille est encore moins fiable sur certains sujets." En plus, j'ignorais que mon petit frère était dans la drogue jusqu'au cou et qu'il se bousillait autant la santé que la vie. Si je l'avais su, disons que j'aurai réagi différemment durant ces dernières années. Mes efforts auraient été axés sur lui et personne d'autre.
Lorsque Norah souligna qu'il n'était pas utile de commander, j'avais froncé les sourcils, mais je n'avais rien dit. Je préférais éviter ce sujet pour le moment. La jolie brunette était assez maigre. Je voulais qu'elle soit nourrie à sa faim ici sans qu'elle ne se limite. Je préfère qu'elle reprenne 'du poil de la bête en terme de santé, de son système immunitaire. Je préférais bien plus la voir auprès de moi que de la savoir dans la rue. Plus je pense au fait qu'elle repartira un jour dans cet environnement hostile me file les nausées. Je n'ai jamais aimé voir des sans-abris, mais pourquoi avais-je cette sensation lorsque je pensais plus spécifiquement à elle? Les choses devenaient plus compliquées que je le pensais. La dernière fois que j'ai eu tout ce mélange d'émotions et d'incompréhension c'était... Non, impossible. Moïra? C'était quand j'avais rencontré la rouquine que je m'étais senti aussi idiot qu'en ce moment. Étais-je tombé dans les filets de la belle jeune femme devant moi?
"- Pour moi, ce sont des choses normales. Je sais que tu te sens un peu mal à l'aise au niveau de ma fortune, mais ce n'était vraiment pas pour que tu t'en sentes oppressée. Je voulais t'aider au mieux de mes capacités..." Soufflais-je en la tenant toujours contre moi. J'avais fermé les yeux alors que je sentais bien mon coeur s'emballer. Si j'avais eu le pouvoir d'arrêter le temps, je l'aurai arrêté ici et maintenant alors que la jeune femme se retrouvait blottie dans mes bras. Je n'avais aucune arrière-pensée. Aucune. Ce n'était pas mon genre de toute façon et je crois qu'elle le savait maintenant. Elle recula la tête après des paroles qui ne m'ont guère plu. Je ne voulais pas qu'elle continue de penser une telle chose d'elle. Norah n'était pas un fardeau. Pas pour moi. Mes mains se sont glissées de façon automatique contre ses hanches lorsqu'elle s'était un peu décollée de moi. Les douces et petites mains de la demoiselle étaient venues se loger contre mes joues et j'avais doucement souri. Nos visages étaient assez près l'un de l'autre.
L'une de mes mains se libéra de la présence de ses hanches. Je viens emprisonner son menton entre mon index et mon pouce. Mon pouce fit quelques mouvements doux contre sa peau alors que mon regard vert se plongeait toujours dans le tien. "- Combien de fois devrais-je te dire que tu n'es pas un fardeau pour moi, Norah... C'est complètement le contraire. Il faut que tu commences à me croire.." murmurais-je avec délicatesse. Mon regard a changé d'intensité. Une flamme semblait maintenant y danser. Plus intense. "- Et moi je ne sais plus ce que je ferais si je viens à apprendre que tu as péri dans l'une des rues où tu erres..." Ma voix est plus rauque due à l'émotion qui me traverse. Les doigts glissent en toute tendresse contre sa joue avant que ce ne soit ma paume qui les remplace. Mes doigts s'arrêtèrent à la naissance de ses cheveux. Pris d'une pulsion incontrôlable, je me suis penché vers elle. Nos lèvres se frôlent l'espace de quelques secondes avant que je ne cède au désir de l'embrasser. Elles entrèrent en magnifique et douce collision. La douceur et la chaleur de ses lèvres me firent telle une explosion intérieure au niveau de l'estomac et une chaleur indescriptible avait pris place dans tout mon corps.
Je suis calme et surtout je ne démontre aucune rudesse envers la jeune femme. La seule chose qui a changé, c'est la pression de ma main contre sa hanche qui s'était faite un peu plus serré, mais sans plus. Je me suis reculé au bout de nombreuses secondes pour la regarder. La gêne fut rapide à apparaître sur mon visage avec cette petite couleur rosée sur mes joues. "- Je..." tentais-je d'exprimer, maladroit maintenant. Je passe une main dans mes cheveux encore humides. "- Je suis... désolé si ce n'était pas réciproque, je ne voulais pas te forcer en rien. J'en ressentais... étrangement le besoin. Le sentiment de le faire.." murmurais-je, mais assez fort pour que la jeune femme puisse m'entendre. Avais-je commis une erreur? L'une de mes mains était déposée contre ma nuque et j'avais une expression un peu nerveuse, puisque j'ignorais si j'allais voir Norah partir en courant ou non. Avais-je donc commis quelque chose de grave en cet instant précis ou au contraire... les choses ont-elles bougées du bon côté?.
Il était vrai que la fortune d'Ismaël te rendait mal à l'aise. C'était ridicule puisque c'était ce que tu faisais de tes journées, quémander pour survivre. Et alors que lui te l'offrait sans que tu ne demandes quoi que ce soit, tu avais beaucoup de mal a accepter tout cela. Tu te disais que chaque dépense, tu le lui revaudrait un jour ou l'autre. C'était comme ça que ça se passait dans ta tête, même si le beau brun t'avais répété à maintes reprises que tu ne lui devais rien. C'était un pattern qui tournait dans ta tête et pour te déculpabiliser, t'avais préféré lui dire de vive voix que tu ne lui apporterais rien de bon. Lui était trop bon pour perdre son temps à tenter de te rescaper. T'avais perdu espoir depuis bien longtemps, tu était une cause perdue. Un mince sourire s'était glissé sur tes lèvres alors que tes mains se posaient chaque côté de son visage. Il avait beau dire que tu n'étais en rien un fardeau, c'était qu'il ne te connaissait pas encore. Ismaël n'avait pas vu tes côtés les plus sombres. Tu avais su te montré douce avec lui, tout restant toujours franche et honnête sur ta façon de pensée. Tu savais bien que, tôt ou tard, il verrait le sale caractère dont t'avais hérité. Il verrait ton côté noir, comment tu pouvais faire preuve de manipulation lorsque nécessaire. Que tu n'avais pas peur de lever le poing lorsque l'on te cherchait trop. Longtemps on t'avais marché sur les pieds, maintenant tu savais te tenir droite et frapper en premier. Des bagarres de rues t'en avais vécut à quelques reprises. Tu te débrouillais pas si mal pour une petite maigrichonne. T'avais pas répliqué à ses paroles, préférant détourner le sujet. Tu savais que, de ce point de vue, vos divergences d'opinions finiraient par mener à une autre altercation et tu n'en avais vraiment pas envie. Bien au contraire. T'avais ressentis une décharge électrique quand ses mains s'étaient poser contre tes hanches. Tout ton corps se mettait en éveil et tu ne savais plus ou donner de la tête. Tu le ressentais jusque dans tes trippes, ca te torturait de l'intérieur.
C'était sortit de ta bouche sans que tu ne le veuilles. Cette confession à propos de son accident. Néanmoins, tu en pensais chaque mots. Tu aimais beaucoup passé du temps en sa compagnie, même si vous étiez rarement d'accord sur bien des choses, seule sa présence te rassurait et te faisait te sentir moins seule. Ton coeur ne fit qu'un bond quand il parla d'une mort hypothétique, tu ne voulais pas qu'il ait cette image de toi dans sa tête. Tu n'en avais pas non plus envie. Tu voulais vivre, et plus d'une trentaine d'année. T'avais déjà de la chance d'avoir survécut pendant 10ans sans avoir de domicile fixe. Sans être nourrit régulièrement. Tu ne savais pas combien de temps il te restait avant que la mort ne t'emporte. La vie pouvait facilement se comparaitre au jeu de la roulette russe. Il ne suffisait que d'une fois...
Tes yeux avaient déviés vers les doigts du beau brun alors qu'il venait doucement glissé contre tes joues, avant que ses paumes ne prennent la relève. Ton regard s'était à nouveau plongé dans le sien avant de descendre à ses lèvres. Inconsciemment, tu t'étais mordillé la lèvre inférieur tandis que vos visages n'étaient plus qu'à quelques millimètres l'un de l'autre. Tu pouvais désormais sentir son souffle sur toi ce qui en faisait qu'augmenter ton rythme cardiaque et les tremblements de ton corps. Cette douce et chaude sensation que tu ne connaissais aucunement. Au contact de ses lèvres sur les tiennes, tu sentis une nouvelle décharge, comme un choc électrique dans ta mâchoire. Tu t'autorisa à fermer les yeux et tes mains se resserrèrent autour de la nuque d'Ismaël, te laissant aller à ce tout premier vrai baiser.
Tu ne sais pas combien de temps exactement il dura. Tout ce que tu gardais en tête c'était la chaleur, la tendresse. On ne t'avais encore jamais embrassé de cette façon. C'était bien différent des relations futiles que tu avais eu pour faire un peu d'argent. Ce n'était pas un jeu, pas de faux semblants. Un vrai baiser plein de tendresse et de réconfort, comme tu n'aurais jamais pu l'imaginer un jour. Tu avais relâché ton étreinte en même tant que le PDG s'était reculé. Tu avais fais quelques pas en arrière avant de tourner sur toi même. Ton pouce était venu se coller contre tes lèvres, comme pour être certaine que ce qui venait de se passer était bien réel. Était-ce vraiment possible? Qu'un homme de son envergure puisse montré un tel intérêt envers une femme de la rue? Cela te semblait si peu probable. Tu lui tournais le dos au moment où il s'excusait de son geste. Tu ne voulais pas qu'il s'excuse. Pas s'il l'avait vraiment désiré. Après qu'il t'ait repoussé une première fois, tu n'aurais pas pris la chance d'essayer une autre fois, mais tu avais eu l'envie irrépressible que ça arrive et même si tu t'en sentais troublée, une partie de toi se sentait tellement bien. « On ne devrait pas...» C'était politiquement incorrect. Comment les gens le verrais par la suite? Il avait une réputation à maintenir. Malgré cela, tout ce que tu désirais, c'était de sentir encore le contact de tes lèvres sur les siennes. «Et puis, rien a foutre!» T'avais fais volte-face avant de te précipiter à son cou, ne te faisant pas prier pour capturer ses lèvres dans un baiser passionné. Tu laissais tes mains se balader sur sa nuque, puis dans ses cheveux. Tu ne voulais pas que cette sensation s'arrête dans ton corps, les petits papillons qui te chatouillaient l'estomac, la chaleur qui consumait ton être entier. Tes mains glissèrent sur le torse d'Ismaël, tu pouvais parfaitement sentir la découpe de ses pectoraux sous tes doigts, malgré le tissu. Tu ne t'y attardais pas trop longtemps, te dégageant doucement avant de reprendre ton souffle. Tu collais ton front contre le sien en chuchotant entre deux respirations. «Je crois qu'on s'aventure sur un terrain dangereux.» Pourtant, ton regard ne quittait plus le vert de ses yeux et un sourire était apparu à la commissure de tes lèvres.
Ma main s'était glissée vers le début de ses cheveux. C'est avec une tendre douceur que je me suis rapproché d'elle, la main occupée sur sa hanche glissant vers le creux de son dos lorsqu'elle fut plus près. Nos regards fondaient l'un dans l'autre. Nul ne battait des paupières, trop obnubilé par les yeux de l'autre. Je sentais clairement mon cœur battre très fort dans ma poitrine au fur et à mesure que je me rapprochais d'elle. Le point culminant approchait. Celui de non-retour. Si je franchissais ce pas, il n'y avait aucun retour en arrière possible. Faisais-je bien de succomber à cette partie de moi? Je me rends bien compte que j'éprouvais plus que ce que je le pensais au départ pour elle, puisque je n'aurai jamais réussi à embrasser la jolie demoiselle si ce n'était pas le cas. Lorsque mes lèvres se sont scellées pour la première fois aux tiennes, j'ai senti cette chaleur dans mon estomac exploser. Une sensation de picotement parcourait maintenant tout mon corps. J'ai senti ses mains glisser contre ma nuque, forçant en douceur pour que je ne recule pas. Ma main dans son dos s'était fait un peu plus présente, mais sans lui faire de mal. Jamais je ne me permettrais de faire du mal à une femme si ce n'était pas dans son plaisir des choses. Le baiser prit fin au bout de... je ne sais pas combien de temps. Mon souffle était un peu court, puisque je ne m'attendais certainement pas à ça ! Déjà qu'elle ait répondu. Un message était-il passé en sous-entendu ?
Je l'observe se reculer et me tourner à présent le dos. J'ai peur de l'avoir froissé en quelque chose. Je ne cesse de regarder ses faits et gestes. Ses paroles firent du sens, mais j'avoue bien qu'une petite part de moi n'en est pas très heureuse. En 10 ans, je n'avais jamais embrassé une femme à nouveau. La sensation de cette douceur, cette chaleur, cette proximité... Norah éveille en moi des instincts primaires que j'avais enfoui depuis bien longtemps. Je suis un peu rouillé en la matière, mais je saurais me débrouiller le moment venu, j'en suis certain. Je n'ai rien répliqué à ses paroles. Ça ne servait à rien et j'essayai encore de reprendre correctement mon souffle. Ce n'était pas seulement le baiser qui me mettait à court d'oxygène, mais les émotions également qui me submergeaient. Rien à quoi !? Avant qu' il n'ait eu le temps de bien comprendre ce qu'elle venait de dire, elle pivotait sur elle-même pour se jeter contre moi, les mains autour de mon cou. Ses lèvres s'écrasèrent contre les miennes dans un torrent de passion qui me fit presque perdre raison. Je ne sens presque plus mon corps maintenant alors que le baiser s'intensifie et que je sens ses mains parcourir mon corps. Elle parcourt tout d'abord la zone de la tête, plongeant ses doigts sur ma nuque et ensuite dans mes cheveux, pour redescendre contre mon torse. Dès que j'ai senti ses doigts contre cette partie, j'ai senti une chaleur supplémentaire s'insuffler dans mon estomac et elle devait vite arrêter où je ne donnais pas cher de mes réactions... Physiques. Ce n'est qu'à bout de souffle que nous nous dégageons. Son front contre le mien, j'ai une magnifique vu sur ses prunelles, un sourire aux lèvres. Son commentaire augmenta, néanmoins, mon sourire.
"- J'ai commencé, mais tu as poursuivi..." Murmurais-je en ayant toujours les yeux plongés dans les tiens. Mon nez vient caresser en douceur le tien. Mes mains tracent leur chemin jusqu'e dans son dos, se déposant contre la naissance de ses reins. Je prends une grande inspiration, soupirant ensuite tout doucement. Ce n'était pas un simple soupir. C'était celui de soulagement... J'ai tout doucement fait un pas en avant, l'obligeant à en faire un vers l'arrière. Encore un. Et un autre. Toujours le front contre le tien et les mains dans son dos, je l'ai tranquillement fait reculer jusqu'à ce que je vois qu'elle est rendue là où je le désirais. Je n'étais pas dans la meilleure de mes formes, mais je pouvais m'occuper d'elle si c'était le moment. Je pourrais supporter l'effort. En temps normal, jamais je ne me serais dit ça. Lorsqu'elle arrive à l'obstacle, mes mains glissent en dessous de ses cuisses et je la soulève soudainement sans lui demander son avis afin de la déposer contre la table. Je me suis installé entre ses jambes. L'une de mes mains vient caresser en surface le dessus de sa cuisse pour replonger dans son dos. Mon autre, tant qu'à elle, s'est logée sur sa nuque. "- Qu'est-ce que tu m'as fait..." murmurais-je en venant caresser sa joue du bout de mon nez. "- Tout ce que je désire maintenant, c'est de te rendre heureuse... Je veux que ce magnifique sourire reste toujours sur tes lèvres." Mes lèvres s'approchèrent dangereusement de sa peau et je décide de venir déposer un doux baiser sur la peau chaude de son cou. "- Ce chemin dangereux ne s'emprunte pas seul. Je n'avancerai pas sans toi..." C'était maintenant à elle de décider si elle désirait continuer ou si c'était mieux de s'arrêter maintenant. Mes pensées n'étant clairement pas objectives à la situation puisque maintenant, tout mon corps ne criait que pour elle. Elle tout entière. Je savais... Je savais que je voulais la posséder maintenant. C'est trop tentant. Après 10 ans, retrouver une si jolie jeune femme près de moi et dont mes sentiments se sont développés à son égard... Je restais difficilement en place, mais j'allais respecter son choix. Je ne suis que brûlement de désir pour elle
N'était-ce qu'une pulsion? Ce qui vous poussait dans les bras l'un de l'autre, là, maintenant. T'en savais rien, tout ce que tu retenais c'était que tu te sentais bien en sa présence et que les bras d'Ismaël t'avait fait te sentir en sécurité à chaque fois que tu y avais été blottie. Cela dis, tu étais loin d'être sereine avec les battements de ton coeur qui te donnait l'impression de sortir de ta poitrine à chaque fois. Certes, tu n'avais pas été celle qui fit le premier pas, mais dès que les lèvres du beau brun s'étaient collées aux tiennes, tu avais ressentis une explosion dans le creux de ton ventre. Une sensation qui t'étais complètement inconnue, qui te faisait te demander ce qui se passait pour que tu entres ainsi en ébullition. T'avais profiter de la fin du baiser pour te décaler, tu voulais te raisonner, mais tu semblais perdre complètement la carte. Tu avais encore la sensation de ses lèvres se pressant contre ta bouche, tu voulais y goûter à nouveau, qu'importe que tout cela une bonne ou une mauvaise idée. Tes pulsions prenaient le dessus alors que tu te jetais à son cou pour un nouveau baiser. Un baiser auquel tu profitas de chaque seconde pour explorer un peu plus le corps d'Ismaël. La découverte avait prit fin au niveau de son torse, alors que tu tentais de reprendre ton souffle. «Je sais...» Tu étais mitigée entre écouté l'appel de ton corps qui frémissait à la simple idée que les choses dégénèrent un peu plus, et de ta tête qui te sermonnait et te disait d'être raisonnable et d'y mettre fin tout de suite. Pourtant, tu ne bronchas pas, tu laissais Ismaël te guider doucement en suivant ses pas vers l'arrière. Son petit manège te décrocha un rire juste avant que tes fesses n'entrent en contact avec la table. Tu sursauta légèrement quand le bellâtre te souleva pour te déposer sur celle-ci, ce qui te fit retrouver ton sérieux rapidement. Tu sentie une nouvelle boule de chaleur se former au creux de ton bas ventre quand sa main glissa de ta cuisse à ton dos, tandis que la seconde venait doucement s'accrocher à ta nuque. «Qu'est-ce que TU m'as fait.» T'avais répété ses paroles en accentuant bien comme il faut. Il avait beaucoup plus d'emprise sur toi, que toi tu ne pourrais jamais en avoir sur lui. Tu avais lentement penché ta tête vers l'arrière, pour lui laisser l'accès à ton cou, t'avais fermé les yeux au contact de sa bouche sur ta peau. Tu écoutais attentivement chaque parole que le bel homme prononçait et soudainement, tu te sentis brusqué. Tu glissa tes mains au niveau de ses épaules pour le faire reculer lentement. Tu ne voulais surtout pas le rejeté, mais l'entendre dire qu'il voulait faire un bout de chemin avec toi, cela te semblait si précipité. «Attends, Ismaël...» Tu avais de nouveau plonger ton regard dans le sien, tu ne savais pas dans quelle direction mènerait cette discussion, mais elle était nécessaire. «Tu connais si peu de moi... C'est vrai, regardes-nous. On a l'air de deux adolescents en chaleur, guider par leur pulsions incontrôlables.» T'avais échapper un léger rire, mais tu te racla la gorge avant de poursuivre. «L'effet que l'on a l'un sur l'autre est indéniable.» Tes mains avaient glissé le long de ses bras pour venir attraper les siennes. «Il y a tant de choses que tu ne sais pas de quoi. Des choses qui pourraient te répugner au plus haut point.» Tu avais levé les yeux vers le plafonds, un nœud s'était forcé dans ta gorge. Tu étais persuadé qu'au moment où tu le lui dirais, ce serait terminé. Il ne te verrait plus comme la petite bête sauvage qu'il avait sauvé, mais comme une personne dégueulasse et qui n'a aucune valeur et aucun respect pour soi. «Quémander de l'argent, ce n'est pas la seule chose que j'ai fais pour gagner ma vie... J'ai vendu mon corps, Ismaël. J'ai échangé des faveurs sexuelles contre de l'Argent, des vêtements, de la nourriture. Tout ce qui passait, parce qu'il y avait des jours où c'était vachement difficile de survivre.» Dorénavant, tu n'osais plus le regarder dans les yeux, tu ne voulais pas voir le dégoût dans son regard. Tu avais même relâcher ses mains pour les poser contre tes cuisses. «Si tu veux que je partes dès maintenant, j'exécuterai... Je comprendrais parfaitement que tu ne veuilles pas d'une petite pute dans ta si charmante villa.»
Lorsque ses mains se sont déposées contre mon épaule pour me forcer à reculer un peu, j'ai froncé les sourcils et je me suis laissé faire sans imposer de résistance. Après tout, je ne forcerais jamais quelqu'un à faire ce qu'il ne désire pas faire, sauf si ça porte préjudice à une tierce personne ou à lui-même. J'avais seulement eu un nouveau mouvement de recul à son commentaire. C'est vrai qu'avoir une femme dans mes bras me manque beaucoup, mais je ne serais jamais du genre abuseur d'une quelconque façon. Je refusais d'être méchant. Je refusais de lui faire du mal. Je sens à peine ses mains contre mon corps puisque je me sens mal. Je ne voulais pas qu'elle ressente ainsi les choses. Je savais bien l'attraction qui se produisait entre nous deux et c'est dans un sens ce qui m'a éclairé sur la nature des sentiments que je développe pour elle. Sans ceux-ci, jamais je n'aurai pu la toucher et encore moins l'embrasser.
Mon coeur se serra un peu lorsqu'elle commença à parler de choses qui pourraient venir à me répugner. Je m'attendais à ce qu'elle me révèle vraiment quelque chose de choquant. Certes, je ne suis guère heureux d'entendre qu'elle ait été jusqu'à vendre son corps pour pouvoir survivre, mais je ne vais certainement pas la juger pour ça. Je réagis immédiatement lorsque je l'entends se traiter de "petite pute". L'une de mes mains s'approche de son visage et j'attrape son menton entre mes doigts pour la forcer gentiment à me regarder dans les yeux. "- Tout d'abord, je ne veux plus jamais entendre ce mot sortir de tes lèvres si c'est pour te caractériser. Tu n'en es pas une..." Je prends une profonde inspiration. Je n'avais pas prévu que ça tourne ainsi, mais la vie est ainsi faite : des imprévus. Il fallait mieux être clairs maintenant que plus tard pour éviter les mauvaises surprises de toute façon. Ma main relâche son menton et elle glisse sur la douce peau de sa joue avant de plonger dans sa longue chevelure brune.
"- Est-ce que tu penses que ce détail ne m'a jamais traversé l'esprit, que tu avais vendu ton corps pour survivre?" Mes sourcils ont retrouvé un air sévère. Je n'étais pas en colère, mais simplement très sérieux. "- Tu te souviens lorsque nous nous sommes rencontrés? Quand nous avons quitté le supermarché, tu as essayé de payer ta soi-disante dette en offrant des services sexuels. J'ai tout de suite saisi à ce moment-là la vie que tu pouvais mener dans les rues lorsque c'était nécessaire pour survivre... Tu es là, chez moi maintenant. C'est moi qui me suis rapproché afin de t'embrasser..." La main qui passe dans ses cheveux disparaît pour revenir vers le devant de son visage où mon pouce caresse en toute tendresse sa lèvre inférieure. "- Ce n'est pas ce que tu as été qui m'importe, mais qui tu veux devenir. Si tu veux un devenir avec moi. T'épanouir en tant que femme libre et non pas enchaînée comme tu l'as été, par les dettes et tous ces sévices..."
Sans prévenir, j'ai passé une main sous ses genoux et une dans son dos afin de la soulever comme une femme nouvellement mariée. Mes quelques pas nous mènent dans le grand salon où je viens m'étendre en premier, la laissant ensuite sur mes jambes, son dos à elle contre le dossier du coin. Je plonge mon regard dans le tien, mon regard devenant légèrement vitreux parce que je sais que c'est à mon tour de me confier. "- Tu sais... Chaque personne est différente. Le bagage joue beaucoup en notre faveur ou fait complètement le contraire. Moi-même, j'ai quelque chose à t'avouer et je t'avoue que je n'aime jamais parler de cette période de ma vie..." L'une de mes mains vient se déposer contre la tienne que je prends avec délicatesse comme si elle était faite de verre. "- J'ai rencontré une femme lorsque j'étais âgé de 18 ans. Je suis tombé amoureux de cette femme assez rapidement... 6 ans plus tard, je lui ai demandé sa main et elle a dit oui. C'était certainement l'un des plus beaux jours de ma vie, puisque la femme que j'aimai avait accepté de se lier à moi. La question des enfants avait déjà été réglé bien en avance..." Mes pupilles s'abaissent légèrement, perdant ainsi de vue son beau regard. "- Nous avons déménagé ici peu de temps après les fiançailles. J'avais 24 ans. On avait planifié le mariage la même année. Malheureusement..." Je soulève ma main de libre et je la passe dans mes cheveux, visiblement émotif par rapport à cette période de ma vie. "- Le jour du mariage, j'ai attendu à l'hôtel. Pendant 2 heures. Elle n'est pas arrivée. Je suis parti en courant pour essayer de l'attraper, peu importe où elle était. Elle n'était ni à l'église, ni à la villa. Elle avait tout simplement... Disparue. Je suis monté en vitesse à l'étage supérieur et j'ai vu que toutes les armoires à elle étaient vides. Elle s'est enfuie sans prévenir. Sans note, du jour au lendemain et surtout le même jour du mariage alors que tout était prêt ! Il ne manquait qu'elle..." Ma main aurait pu se compresser, mais je me retenais puisqu'elle était sur elle. "- Elle a brisé mes plus grands rêves... Mes plus grands espoirs. Sans explications ni rien. Et depuis ce jour... je n'ai jamais eu aucune femme dans ma vie ni même dans mon lit tout court." Je sais que cela pourrait certainement la surprendre, mais tant qu'à jouer la carte de la vérité, autant la jouer jusqu'au bout non? "- Norah... Je n'ai jamais touché à une femme, ni même embrassé, depuis maintenant 10 ans... Parce que je ne suis pas le genre d'homme à profiter de ces dames. Je fais des gestes envers elle que si mes sentiments ont commencés à se développer... Jamais sans. Et je te le jure sur la tête de qui tu veux... Je sais que c'est sûrement triste à entendre.." J'avais moi, cette fois, détourné un peu le regard. Je peux comprendre si elle trouvait ma réaction ridicule. D'ailleurs, j'avais de façon non-intentionnelle révélé mon âge, mais ce n'était qu'un détail futile.
T'avais pas l'habitude de te livrer, mais tu sentais bien que tu n'en avais pas le choix. Tu te sentais terriblement attirée par Ismaël et ça te faisait peur, mais pas autant que la réaction qu'il pourrait avoir si les choses allaient plus loin entre vous et qu'il découvrait ton secret sur le tard. T'avais imaginé les pires scénarios, t'étais pas fière de ce que t'avais fait, même si à ces moments là ça te passait six pieds par dessus la tête. Tu regrettais les mots que tu venais d'employer. T'étais pas une pute. Tu faisais pas les trottoirs dans le but de coucher en échange du sexe, mais lorsque les occasions s'étaient présentées, tu les avaient saisis, simplement. Tu n'avais pas beaucoup d'estime pour les prostituées, mais tu n'en avais pas vraiment pour toi non plus. Tu sursautais légèrement quand le beau brun attrapa ton menton entre ses doigts, tu ne pensais pas qu'il puisse te faire du mal, mais au point où t'en étais, tu te disais que rien ne pourrais te surprendre. Tu préférais t'attendre au pire, plutôt que de finir par avoir une mauvaise surprise. Au contraire, Ismaël s'était montré doux et il n'avait pas aimé la manière dont tu t'étais qualifiée. «Je suis désolée...» Tu avais fermé les yeux, puis ta tête s'était callée contre sa main avant que celle ci ne glisse dans tes cheveux, comme si tu avais voulu prolonger la douce caresse sur ta joue.
Le plus ironique, c'était que tu t'en rappelais parfaitement. Tu n'avais pas voulu croire que son geste avait été gratuit et vu le montant qu'Ismaël avait sortit de son porte-monnaie, t'avais voulu lui rendre en nature. Il avait refusé tes avances en te repoussant, et ça ne t'avais pas vraiment étonné dans un sens. T'avais pas le look soigné, tes cheveux étaient dans un état lamentable, tu avais l'image parfaite d'une sans abris. C'était exactement ce que tu étais. Ce que tu es toujours d'ailleurs. «Évidemment que je me rappel...» Ce n'était pas tout à fait l'image que tu souhaitais que le richard garde de toi, mais t'avais fait fort. T'aurais pas hésité à coucher avec lui s'il l'avait désiré. Que ce soit dans une ruelle, dans une voiture, qu'importe. Tu détestais être redevable et lui, il avait fait énormément pour toi. Et ce n'était que le commencement, avec tout ce qu'il ajoutait. «Ismaël, tu me plais énormément. Toi. Ta personne. Pas ton argent, pas tout ce que tu as a offrir. Je ne veux pas de ta pitié pour une pauvre femme qui n'a jamais su que faire de sa pitoyable vie. C'est uniquement de ma faute si je suis là où j'en suis. Pour ce qui est des dettes, rassures-toi je n'en ai aucune. C'est difficile d'être endettée quand on a rien du tout à soi.» Ta voix se voulait douce, tu étais reconnaissante pour tout ce qu'il faisait et désirait encore faire, mais tu ne voulais surtout pas dépendre de lui ou de sa fortune.
En un temps trois mouvements, tu te sentis soulevée de la table et tes bras passèrent immédiatement autour du cou du beau brun. T'avais pas non plus l'habitude qu'on te prenne ainsi, même pas lorsque tu étais petite et que tu t'endormais sur le canapé. Vous savez, lorsque les parents doivent soulever leurs enfants de cette façon pour les porter jusqu'au lit. Toi, t'avais aucun souvenir de ton enfance. T'étais pas certaine, mais tu avais des doutes que c'était ton esprit qui avaient enfoui tout cela bien au fond de ta tête pour te préserver. De toute façon, qu'elles étaient les chances, qu'un jour, tu renoues avec ta famille biologique? Minces. Quasi nulles à dire vrai. Enfin, tu t'étais retrouvée adosser au canapé, installé sur les jambes d'Ismaël. Tu t'étais accoudée contre le dossier, le revers de ta main déposé contre ta tempe, le visage tourné en direction du bellâtre. Tu t'étais confiée à lui en attendant rien en retour, mais si le temps des confidences était venu, tu n'allais pas refuser. Dans un sens, tu avais aussi besoin de savoir à quoi t'attendre. Quand il commença à raconter son histoire, tu mis toute ta concentration sur l'écoute. Tu ne savais pas quel genre de confidence il allait te faire. Si Ismaël avait un lourd passé. Peut-être un ancien criminel? C'était peut-être pour ça en fait qu'il était friqué à souhait. Nah... sois rationnelle Norah! C'est ainsi qu'il te raconta la rencontre avec sa première petite amie sérieuse. Et pour être sérieux, ce l'était vraiment, le parfait bonheur, les fiançailles, puis le mariage. Le moment fatidique dont tout couple normal rêve. Mais le rêve d'Ismaël tourna rapidement au cauchemar quand tu compris que sa fiancée l'avait planté le jour de leur mariage. «Mais quelle salope!» Tu lâchas sans réfléchir avant que ta main ne vienne se poser devant ta bouche. «Pardon, c'était totalement déplacé.» Tu le laissais continuer. Tu avais appréhendé la suite, en imaginant que depuis ce jour, il avait la terrible crainte de retomber amoureux, d'ouvrir son coeur. Ce qui était parfaitement compréhensible. Tu ne l'imaginais pas du tout comme un homme à femmes, changeant de nana aux semaines ou au mois. Mais tu te disais qu'il avait tout de même eu avoir quelques relations dans les dix dernières années. Tu n'avais aucunement envisagé l'aveu qu'il venait de faire. La main qui était posée sur ta tempe glissa pour aller se poser sur celle d'Ismaël. Maintenant, tu te sentais encore plus sale. L'amour, les sentiments, t'y connaissais rien. Le sexe, oh ça c'était autre chose. T'avais du mal à démêler les sensations naissantes dans ton corps, des sensations que tu ressentais pour la toute première et sur lesquelles tu n'arrivais pas à mettre de mots. «Triste? Non, ce n'est pas triste. Enfin, si dans un sens parce que tu es peut-être passé à côté de tout plein de belles choses. Mais tu es resté fidèle à toi même, à tes convictions. C'est le plus important. » T'avais affiché un mince sourire. «Je n'ai pas de jolie histoire d'amour à te raconter... Ni même d'horribles en fait. Tout simplement parce que je ne sais pas ce qu'est l'amour.» Et ça, c'était d'une tristesse. Tu avais retiré tes mains pour venir t'allonger contre le brunet et te blottir doucement contre lui, la tête enfouie dans le creux de son cou. «Je ne sais pas ce que l'avenir nous réserve, mais je suis bien là...» Tu vins frotté doucement le bout de ton nez contre sa mâchoire, un léger sourire sur les lèvres. «Si ça peut te rassurer, j'ai toujours refuser de coucher sans protection.» C'était probablement pas le meilleur moment pour revenir sur le sujet, et tu savais bien que le risque zéro était inexistants vu les milieux ou tu trainais, mais tu pouvais avoir la certitude que ce n'était pas ces relations qui t'aurais transmises quoi que ce soit.
"- Je ne t'ai jamais demandé de m'apprécier pour mon argent, Norah. Tout ce que je désire, c'est que tu sois heureuse et en santé. Que ce temps dans la rue où tu es affamée et malade soit révolu." Je l'avais regardé dans les yeux, les yeux brillants. Je ne voulais pas qu'elle pense que je ne faisais cela que pour lui donner de l'argent puisque c'était complètement faux ! Je n'aurai jamais embrassé la demoiselle si ça avait été le cas. Je ne suis pas un profiteur, loin de là. Bien sûr que j'ai des envies et de bas instincts comme tout être humain, mais je ne les assouvis pas avec des gens que je n'aime pas. Moïra a été la seule femme que j'ai jamais aimé dans ma vie et il semblerait qu'aujourd'hui les choses aient changées. Mon coeur avait accepté de considérer quelqu'un d'autre. J'ai attrapé la jeune femme à la façon d'une nouvelle mariée afin qu'on se dépose ensemble sur le canapé. Elle est assise sur mes cuisses alors qu'elle prend appuie sur sa main.
J'ai regardé la jolie brune dans les yeux un petit instant avant de décider de lui dévoiler ce qui s'était produit dans mon passé. La période de Moïra est assez sombre pour moi. J'avais tout de suite relevé le visage lorsqu'elle souligna mon ex fiancée de salope. Bon, ce n'était pas un joli mot à entendre, mais je peux aisément comprendre pourquoi elle l'a dit. Je suis davantage heureux quand elle comprend sa propre erreur et qu'elle s'excuse. Je n'ai, alors, rien ajouté. Ça ne servait à rien de toute façon. L'histoire se poursuivit et j'avais finalement un peu détourné les yeux de la jeune femme. Je savais que mon histoire n'était pas la plus triste du monde, mais elle l'était à mes yeux puisque c'est moi qui l'a vécu. Les autres ne peuvent vraiment comprendre les sentiments qui ont pu m'habiter à ce temps de ma vie.
Norah se dégage de sa position actuelle pour venir se blottir contre moi, la tête dans mon cou. Son geste me tire un autre sourire et me réchauffe le coeur alors que ma main qui se trouve derrière elle vient se placer contre le bras de son dos. Savoir qu'elle n'a jamais aimée me fait un peu peur dans le sens de... Est-ce qu'elle arrivera vraiment à m'aimer ou n'est-ce que peine perdue? Saura-t-elle remarquer les signes qui la préviendront de ce nouveau dénouement? Alors que tu allais répliquer quelque chose, son dernier commentaire me fit faire un drôle de son. Si j'avais eu de l'eau dans la bouche, je crois que je me serais étouffé avec. Bon, ce n'était certes pas le bon moment pour dire un truc pareil, mais ça me rassurait en même temps d'un autre côté. Je lève l'autre bras afin de le déposer contre ses jambes, la main en-dessous de l'une de ses cuisses afin de lui permettre de se blottir davantage contre moi.
"- L'amour ne se commande pas... Elle vient. Deux personnes complètements opposées peuvent parvenir à s'aimer, car envers et contre tout, ce n'est pas le monde extérieur qui choisit. C'est le coeur qui est maître et nous n'y avons aucun contrôle." Je viens tendrement déposer un baiser sur son front. "- Ce n'est pas parce que tu vivais dans la rue, que tu n'as pas d'argent, que tu es différente ou de ton passé qui fera une différence pour moi. Il semblerait que ce soit toi que mon coeur a décidé de développer quelque chose, et c'est ça qui compte pour moi." Ma main contre sa cuisse se délaisse afin de passer quelques fois dans ses cheveux. "- Malgré tout ce que tu peux te dire, Norah, tu es une très jolie jeune femme. Ce serait plutôt à moi de te demander ce que tu fais avec un homme plus vieux que toi" Je souris, néanmoins. J'étais ainsi venu la taquiner un peu.
**** Saut d'environs 10 heures****
Nous avons passés pas mal toute notre après-midi l'un contre l'autre de cette façon, à se parler. Je crois que nous en avions de besoin contre toute attente. Après le repas du soir et le film, je me suis approché d'elle. J'ai déposé ma main contre sa joue et je suis venu déposer un doux baiser contre ses lèvres. Je suis toujours heureux de pouvoir y goûter. Norah sera devenue ma nouvelle drogue, c'est sûr et certain. J'aurai préféré qu'elle puisse dormir avec moi, mais j'avais peur de la brusquer. "- Je te souhaite une agréable nuit. Si tu as besoin de quelque chose tu sais où me trouver." Nous nous quittons ainsi pour aller dormir puisque l'heure a suffisamment avancée. Je ne voulais pas exagérer non plus sur mon temps de sommeil. Je suis alors monté à l'étage supérieure. Je me suis défait de mes vêtements, sauf de mon boxer. J'ai ouvert les draps de mon lit et j'ai soupiré en me laissant tomber assis. Je passe mes mains sur mon visage. Aujourd'hui même fut une journée pleine d'émotions, mais bien plus positive que négative. Je me vautre dans mes couverture, fermant la lumière avec la commande qui se situait également juste vers la table de nuit. Mes yeux se sont fermés et plusieurs minutes passèrent avant que mes sens ne repèrent un bruit quelconque. Avais-je rêvé? Un nouveau bruit. Cette fois ce n'est pas le cas ! Je me suis donc réveillé et j'ai ouvert la lumière par réflexe. Ma tête se tourne vers l'entrée de ma chambre et que dieu me pardonne... Je ne m'attendais pas au délicieux spectalce qui se trouve sur le bas de ma porte.
HELLOPAINFUL
Invité
Sujet: Re: Inner fears (Noël) Sam 3 Mar 2018 - 22:39
Au fond de toi, tu le sais bien. Ismaël à pris soin de toi dès la première fois que vous vous êtes rencontrés. Il t'a prit sous son aile, il n'a jamais intenter quoi que ce soit. Oui, tu le sais bien qu'il s'attache à ta petite personne. Tu en prend conscience tranquillement, mais sûrement. Il ne te laisse pas indifférente lui non plus, mais s'il devait se passer quoi que ce soit entre vous, tu voulais que ce soit sur de bonnes bases. Tu voulais mettre les choses au clair maintenant. T'en a rien à faire de sa fortune où qu'il t'offre de jolis vêtements – ce qui était tout de même apprécié, évidemment – mais sa personne te suffisait amplement. Du moins, ce que tu avais appris à connaître de lui, au courant des dernières semaines. Pourtant, vous aviez encore beaucoup à apprendre l'un de l'autre, malgré les dernières confidences. Vous vous connaissiez si peu, tout en ayant l'impression de vous connaître depuis des lunes. Du moins, c'était la sensation que toi tu avais. Et tu semblais croire qu'il en était de même pour le bel adonis qui était ton sauveur.
Une partie de toi enviait Ismaël. Il avait été amoureux. Il avait déjà été submergé d'amour pour une femme. Même si leur histoire avait été freinée dans de mauvaises circonstances, il connaissait le plus beau sentiment du monde. Malheureusement, il y avait deux côtés à une médaille et la seconde était qu'il avait aussi eu le coeur brisé. Il avait connu l'amour, mais aussi la peine de coeur. Le beau brun s'était privé pendant de longues années, ce qui te surpris d'ailleurs. Sans l'avoir imaginé comme un badboy, tu te doutais bien que les femmes lui tournaient autour. Grand, brun, un regard vert transperçant. Une silhouette bien musclée, un torse découpé. Une gueule d'ange, un sourire à faire renverser tous les cœurs. Tu t'étais imaginé qu'il avait eu quelques aventures, par-ci, par-là. Il aurait pu avoir n'importe quelle femme. Une riche femme d'affaire, une avocate rusée, une infirmière sexy. Il claquait des doigts et il obtenait, c'était une certitude. Pourtant, ça te faisait un bien fou, à l'intérieur, de savoir qu'aucune femme ne l'avait touché, ni même embrassé. Alors que c'était lui qui t'avais pris dans ses bras, qui avait liés vos lèvres pour la toute première fois. À cet instant, tu te foutais bien de ne pas savoir pourquoi toi plutôt qu'une autre femme, bien plus jolie ou mieux éduquée. Tu savais que la question te reviendrais en tête un jour ou l'autre, mais pour le moment, tu voulais simplement profiter du confort des bras d'Ismaël.
Maladroite que tu étais, tu n'avais pas choisi le moment idéal pour revenir sur un précédent sujet. Tu l'avais dis à la rigolade, mais tu trouvais important de mentionner que jamais tu n'avais eu de relation non protégé. Tu avais beaucoup de défauts, mais tu n'étais pas si inconsciente. Ta réplique avait fait rire - du moins ça y ressemblait – le PDG avant qu'il ne se redresse en prenant un air plus sérieux. À ces paroles, tu sentis ton coeur fondre, littéralement. C'était comme si son esprit avait su lire dans le tien. Il répondait de lui même à des questions que tu n'avais pas posées, et les réponses qu'il te donnait te réchauffait le coeur. Tu avais posé l'une de tes mains sur son torse, au niveau de son coeur, quand il avait mentionner que c'était cet organe qui décidait de qui nous tombions amoureux. Tu voulais sentir les battements de son coeur contre ta paume, juste pour appuyer ce qu'il te disait déjà. Alors que le brunet terminait, tu colla ton front au sien en lâchant un petit rire. Tu réalisais que vous n'aviez jamais vraiment pris le temps de parler de vos âge respectifs. Ça ne faisait aucune importance pour toi, puisque ce n'était qu'un chiffre, mais tu étais curieuse de savoir quel âge avait Ismaël, et l'âge qu'il t'estimait. De toute façon, tu n'étais pas très douée pour les mots, tu ne savais pas quoi ajouté de plus, si ce n'était qu'il ne te laissais aucunement indifférente et que tu avais l'impression de fondre sur place chaque fois que son regard soutenait le tien trop longtemps. Alors tu décidais de faire diversion. Il y avait au moins une chose pour laquelle tu était douée. «Alors, dites-moi donc, cher vieil homme... combien d'hiver avez-vous déjà passé?»
** Elipse de temps **
Le reste de la journée avait été calme. Vous avez discuter et rit ensemble en apprenant à vous connaître encore plus. D'ailleurs, maintenant tu savais que sept années vous séparaient. Sept ans, ce n'était pas si large comme écart. Vous aviez manger ensemble, comme vous l'aviez dit le matin même et la soirée c'était voulue tranquille, devant un petit film avant que vous ne regagniez chacun vos chambres. Tu ne t'étais pas attendue à ce que le beau brun t'embrasse avant que vous vous quittiez. Même si vous aviez passé la journée l'un contre l'autre, vous n'avez pas passer des heures à vous minoucher, ni à vous embrasser à pleine bouche. «Bonne nuit à toi aussi.» Tu lui avais sourit en te mordillant la lèvre inférieure, inconsciemment, puis tu avais quitté le salon. Tu t'étais douchée rapidement avant d'enfilé un short et un débardeur en guise de pyjama, puis tu t'étais glissé sous les couvertures. Il faisait chaud ce soir, mais tu n'arrivais pas à savoir si c'était la température extérieure ou si c'était ton corps qui bouillonnait de l'intérieur. Tout ce que tu savais c'était que tu n'arrivais pas à trouver sommeil, tu tournait en rond dans le lit. Au bout d'une bonne trentaine de minutes, si ce n'est plus, tu te levas, en sueur. Tu décidais d'aller te rincer une nouvelle fois sous la douche, ton pyjama étant trempé à lavette. En ressortant, tu avais osé fouillé dans la chambre qui était liée à la salle de bain. Cette même chambre dans laquelle Ismaël s'était vêtu lorsque vous étiez revenu de l'Hôpital. Tu osas ouvrir la garde-robe et décrocha une chemise blanche à rayures bleues du cintre. Tu l'enfila, réalisant qu'elle était suffisamment longue pour te couvrir jusqu'au haut de tes cuisses. Curieuse, tu décidas de te diriger vers la chambre du bel adonis. Tu ne voulais pas le réveiller ou t'immiscer, non, tu voulais simplement l'observer en train de dormir. Mais quand tu posa un pied au pas de la porte, le plancher grincha légèrement et tu lâches faiblement un petit «merde.» Tu fis demi tour pour repartir lorsque la lumière s'alluma, tu serras les poings légèrement, affichant un air coupable sur ton visage. «Je suis vraiment désolée, je... je ne voulais pas te réveillé.» Tu t'avanças légèrement, scrutant le visage du beau brun qui ne semblait pas fâché du dérangement. «J'espère que tu ne m'en voudras pas pour l'emprunt de la chemise, je ne sais pas ce qui se passe ce soir, mais il fait si chaud...» Tu tira légèrement sur le haut de la chemise comme pour te ventiler. «que demain je devrai laver les couvertures du lit, et mon pyjama par le fait même.» Tu savais bien que les chambres étaient nombreuses dans la villa, mais tu n'avais pas envie de partir dans une autre chambre, toute seule.
Invité
Sujet: Re: Inner fears (Noël) Sam 3 Mar 2018 - 23:42
Inner fears
With Norah
J'aurai pu lui dire bien plus sur le moment, mais j'avais décidé de me taire sur une certaine mesure afin d'éviter les malaises. Il pouvait - trop souvent - m'arriver de me mettre à parler et à parler sans m'en rendre compte. J'avais donc laissé les informations pénétrer le cerveau de la belle brune tout en observant son visage, mais surtout ses yeux. Je pouvais apercevoir un peu ce qui pouvait lui traverser l'esprit, mais ce n'était là que spéculatif. Tant qu'elle ne me parlait pas, je ne pouvais pas savoir. Je ne pourrais pas dire ce qui nous a amenés à nous rencontrer si ce n'est que la Providence. C'est le hasard de deux personnes complètement différentes qui se sont rencontrées. J'aurai pu la croiser dans la rue et continuer mon chemin. Nous aurions pu nous croiser brièvement dans un petit café si elle avait reçu de l'argent afin de pouvoir manger ou boire. Je remercie silencieusement le ciel pour l'avoir mise sur mon chemin ce jour-là, sans quoi j'ignore ce que je serais aujourd'hui sans elle. Maintenant que je l'ai rencontré, je ne pourrais pas imaginer qu'elle ne soit pas entrée dans ma vie. Ce sentiment de plénitude que je n'avais pas connu depuis fort longtemps et qui m'envahit telle une nouvelle source. Si j'avais été un adorateur de la drogue, je crois que je pourrais dire que cette charmante jeune femme à la longue chevelure brune était devenue ma drogue principale et que toutes les autres n'existaient plus.
Je me souviens de ce sentiment avec Moïra, mais je ne saurais expliqué pourquoi il est différent en présence de Norah. Le caractère de ces deux femmes est complètement différent. La rouquine me ressemblait davantage : douce, sociable, ouverte, calme, patiente, mais elle pouvait également se montrer tempétueuse afin d'arriver au bout des choses, fonceuse. On pourrait la comparer à l'eau qui dort. Norah, quant à elle, est telle un feu qui brûle de toutes ses magnifiques couleurs orangées et rougeâtres. Elle est tempétueuse à souhait, revancharde - j'imagine bien -, fonceuse, impétueuse, impulsive, susceptible, mais également elle possède un côté doux, aimant et adorable. Telles les flammes, elle est attirante, hypnotisante. Il est possible d'apprivoiser le feu, mais il y a toujours ce risque de se brûler, mais je n'ai guère la crainte de me brûler en sa présence. Je crois que cette différence est celle qu'il me fallait. J'aurai pu claquer des doigts et avoir une riche femme d'affaires au corps parfait et refait dans mon lit, mais ce n'était pas moi. Ce n'était guère mon genre et je ne voulais pas être ce genre d'homme. Il y avait ma fierté, qui je suis et également l'image publique que je pourrais montrer. Avoir le titre de coureur de jupon ne me tentait guère. De toute façon, à quoi bon profiter d'une femme sans sentiments? Le plaisir peut se faire seul. Faut-il vraiment la présence d'une tierce personne lorsqu'on est célibataire? Pour moi, ce n'est pas le cas. Cela peut être difficile à comprendre pour ceux ayant souvent des partenaires différentes, mais ça... Ce n'était pas du tout moi.
La dernière question de la jeune femme me fit doucement sourire. Je devais dire que je n'avais pas honte de mon âge, mais puisque j'ignorais le sien, j'avais tout de même peur de la faire fuir avec un trop gros écart d'âge. Il est certain que si elle avait 20 ans cela aurait peut-être été un peu différent pour moi. Au cours de la discussion, j'ai ainsi appris qu'elle était âgée de 27 années, ce qui faisait de nous deux êtres avec un écart de 7 ans. Ce n'était pas un si petit chiffre, mais pas un très grand non plus. Pouvait-on dire que c'est raisonnable? Tout à fait. Peut-être pas aux yeux de certaines personnes, mais qui sont-ils pour juger un autre être vivant? Personne. Nous avons ainsi discuté ensemble afin de mieux se connaître au courant des prochaines heures. Nous n'avons pas toujours parlé afin qu'un malaise s'installe. Nous avons mangé, regardés un film entre autres.
10 heures plus tard - environs - il était temps d'éteindre et de se dire bonne nuit. Je l'avais embrassé sur le front afin de lui souhaiter bonne nuit. Je ne désirais pas l'amener avec moi, de peur qu'il soit trop tôt et je refusais de la brusquer en cette matière. Je l'avais ainsi regardé partir en direction de la chambre qui était la sienne depuis que je l'avais ramené ici la première fois. Je me suis ensuite détourné afin de monter à l'étage. Je me suis débarrassé de mes vêtements pour ne garder que mon boxer. Mes couvertures me firent soupirer à leur contact. J'ai fermé la lumière grâce à la petite touche près ma tête de lit. Je me suis presque endormi lorsqu'un bruit de grincement me fit sursauter et par réflexe, j'ai tout de suite posé ma main contre le petit bouton permettant de l'ouvrir. Je me suis redressé assis afin de porter mon regard vers l'entrée de ma chambre.
Je crois que j'ai arrêté de respirer pendant quelques secondes en regardant la jeune femme dans le cadre de la porte. J'ai tout de suite reconnu l'une de mes longues chemises. Je n'avais vu aucune d'entre elles sur le corps d'une jeune femme avant aujourd'hui. Même avec Moïra, ce n'était jamais arrivé. Je dois dire que sur le coup, je n'ai pas vraiment su comment réagir, mais mon corps me fit clairement comprendre par cette soudaine bouffée de chaleur que je n'en étais pas insensible. "- C.. Ce n'est pas grave, je n'étais pas complètement endormi de toute façon." Et même si j'avais été endormi, elle ne me dérange jamais et dans cette tenue encore moins. Je ne sais pas si elle se rend seulement compte de ce qu'elle ose faire en se présentant ainsi sur le bas de ma porte accoutré de cette façon. Est-ce un message dissimulé ou par simple innocence ? Je la regarde s'avancer et à chacun de ses pas, il y a mon coeur qui devient plus douloureux. Douloureux de sentiments, mais surtout de désir. Lorsqu'elle se mit à parler d'avoir si chaud au point de devoir changer les draps, un petit sourire narquois traversa mes lèvres. La belle brune est assez près de moi maintenant. Je me hisse en dehors de mes couvertures afin de me poser à genoux au bout du lit. Sans prévenir, mes mains se referment sur ses hanches et sans difficulté je soulève le corps de Norah. Sans qu'elle ne puisse avoir le temps de réagir, son dos entre en contact avec les draps de mon lit. D'un automatisme, je me positionne au-dessus d'elle, les mains déposées de chaque côté de son visage - d'un espace assez large - et mes jambes de chaque côté des siennes. "- Il n'y a aucun chauffage ici. Même que l'air climatisée fonctionne lors des chaudes températures..." murmurais-je en la regardant dans les yeux alors que mon expression avait elle-même changée. Moi aussi, j'avais chaud. Le simple fait de l'avoir vu dans cette tenue et maintenant qu'elle soit en dessous de moi... J'avais difficilement la maîtrise sur le contrôle de moi-même, mais je tenais encore bon - et de peu -. "- Déjà, monter dans ma chambre était intentionnel, mais tu savais dans quel accoutrement tu te trouvais..." murmurais-je d'une voix un peu plus rauque. "- Je reste un homme qui développe des sentiments pour la magnifique jeune femme que tu es... Rester aussi sage en ta présence, dans cette simple chemise est presque une torture." Ces mots avaient franchi mes lèvres ainsi, sans que je ne puisse les retenir. J'espère seulement ne pas avoir fait de faux pas, je m'en voudrais à mort. Mis à part ça, je ne donne plus cher de mes pulsions si elle ne me repousse pas. Déjà, que je me fais d'une extrême violence pour éviter une réaction physique qui pourrait l'embarrasser, mais qui devient de plus en plus difficile à maîtriser.