Remember me ? Allen

C'était une journée comme les autres pour Allen aujourd'hui. Métro, boulot, dodo. Une routine s'était installée pour lui depuis quelques temps. Alors qu'il ne devait pas travailler aujourd'hui, il reçu un message de son employé qui était malade. Tant pis, il n'avait rien prévu de sa journée même s'il aurait préféré surfer plutôt que de travailler. Mais faut bien gagner de l'argent quand même. Alors il partit au food truck sur sa moto et ouvrit à l'heure tant bien que mal. Le service se passa plutôt bien, pas trop de monde, surtout des habitués, des copains à lui. Il avait emmené sa planche au cas où il pourrait trouver 5 minutes pour aller se faire quelques vagues. Aujourd'hui, c'était un service continu, il ouvrait toute la journée au moins une fois dans la semaine. Alors il attendait patiemment dans le camion alors qu'il entendit toquer à la porte de ce dernier. Lorsqu'il aperçu la personne qui avait toqué, il fut surprit et ne pu cacher sa stupeur. Sassenach Baker. Cela faisait une éternité qu'il n'avait pas vu cette femme. Elle venait avec son mari, son défunt mari. Oui, à force Allen et Emerys Baker était devenu de bons amis. Vu qu'il venait souvent, ils étaient emmener à discuter, à débattre sur la vie. Et Sassenach était toujours à ces côtés, la joie de vivre dans les yeux. Mais cette fois, elle était bien différente. Elle ressemblait à une femme rongée par la tristesse, tapis dans sa dépression et elle n'avait pas l'ait en forme. « Mme Baker, vous allez bien ? » demanda-t-il même s'il savait que non, elle n'allait pas bien depuis la mort de son mari. La voir comme ça, cela lui faisait un pincement au coeur. Il s'était prit d'affection pour cette femme, qui était rayonnante et surtout qu'il trouvait magnifique. Jamais il ne se serait permis de la toucher, par respect pour Emerys. Il esquissait un sourire, même s'il la voyait dans sa peine la plus profonde. « Vous voulez quelque chose ? C'est moi qui offre ! » dit-il à la jeune femme, plantée devant le camion, des souvenirs plein le regard et la tête.

Ayant repéré un visage familier, il restait encore un peu ouvert pour la jeune femme qui se trouvait devant lui. Il la connaissait bien cette fille là, elle avait été une cliente fidèle avec son défunt mari. Depuis, lorsqu'il la voyait, l'italien savait qu'elle était au fond du trou. Elle était perdue, elle était seule et n'arrivait pas à remonter la pente malheureusement. Sassenach Baker était perdue, mais lui, il voulait sauver la pauvre brebis égarée qu'il trouvait. La blonde lui demanda si lui allait bien, toujours. Il acquiesçait d'un geste de la tête de manière positive et souriant à la demoiselle. L'italien lui proposa alors de lui offrir le repas, cela faisait longtemps qu'il ne l'avait pas vu et il aimait beaucoup cette femme. « Vous serez ma dernière cliente de la journée » dit-il avec un sourire à la blonde. Alors ni une ni deux, il se mit au fourneaux pour faire la commande que la jeune femme lui avait demandé. Il lui proposa d'aller s'installer sur la dernière table qui restait sur la terrasse et quelques minutes plus tard il lui apporta le sandwich avec une boisson. Il s'assit près d'elle après avoir coupé tous ces fourneaux. « Cela faisait longtemps que je ne vous avais pas vu ! J'en suis ravi ! » dit-il plein d'entrain à la demoiselle assise à côté de lui. Elle était vide, sans émotion, sans joie de vivre. Et pourtant, il savait qu'elle pouvait être bien plus que ça, même sans son mari. Mais bon, il ne la connaissait pas assez pour se permettre de dire quoi que ce soit.