Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Sujet: (Adreawells) I want to be perfect. Mar 27 Fév 2018, 16:25
Ciàran & Rory
I want to be perfect
Nous étions vite arrivés au grand jour. Voilà un peu plus d'un mois que j'étais partie à Melbourne pour répéter. Je faisais de temps en temps quelques aller-retours à Bowen pour voir Mason, Zoé ou encore Ciàran. Il fallait attiser la passion et continuer de prendre des nouvelles de mes amis. Depuis une semaine, la compagnie avait établi ses quartiers à Sydney où aurait lieu la première représentation. J'étais une vraie boule de nerfs depuis qu'on y avait posé le pied et je crois que j'avais encore dû perdre du poids. Mais je m'en foutais pas mal. J'étais trop concentrée sur mon objectif. Hier nous avions répété pour finir tôt et on nous avait donné notre matinée pour nous reposer. Sauf que les vieilles habitudes restent et j'étais debout depuis six heures. J'avais attaché mes cheveux en chignon pour commencer à répéter quelques scènes et voir que l'heure était avancée. Ciàran n'allait pas tarder à arriver et j'avais promis d'aller le chercher. Alors je filai sous la douche pour m'habiller en vitesse. J'avais opté pour un pantalon assez sobre ainsi qu'un tee-shirt ample. La tenue de soirée, j'allais l'enfiler ce soir et ça ne me réjouissait pas trop. Déjà lors de la présentation de la reine des cygnes il y a trois semaines je n'avais pas été à l'aise. Sans doute car mon metteur en scène avait encore essayé d'obtenir mes faveurs. Putain, je suis fidèle merde. Comme un chien. J'allais devoir lui rentrer ça dans le crâne à coups de talons ou quoi ? Je me chaussais d'une paire de baskets avant de relever la tête. Phantom, viens ! le chien se releva avec sa langue trois fois trop longue pour venir jusqu'à moi. je le glissai dans son sac avant de fermer ma chambre d'hotel. J'ignorai si mon amant avait décidé d'en prendre une. Ça ne me semblait pas logique d'un côté. Je me glisse dans le taxi, le sac sur les genoux avant d'indiquer le chemin le plus court pour aller à Kingsford-Smith. Une fois sur les lieux, je me rendis compte que le vol avait du retard. Je déteste les avions. Je grimace en priant nerveusement pour qu'il arrive à bon port. C'est que je l'apprécie mon démon. Je passe me prendre un café avant d'aller au terminal. Je vois les gens avec des papiers et les noms des arrivants écrits dessus. Je n'ai rien moi. Tant pis, il allait chercher. En attendant qu'il débarque, je continue donc de siroter mon café, les nerfs en pelote, tapant de la jambe de manière frénétique. Les joies du stress.
AVENGEDINCHAINS
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Sujet: Re: (Adreawells) I want to be perfect. Mar 27 Fév 2018, 17:00
Tu avais promis à Rory d'être là pour chacune de ses représentations - du moins dans la mesure du possible - et tu n'étais pas du genre à manquer à ta promesse. Seul ton travail (ou ton fils) serait capable de t'en empêcher. Mais aujourd'hui, il n'était pas question de ça. Aujourd'hui, tu te rendais à Sydney pour soutenir une femme devenue omniprésente dans ta vie. Tu ne t'en plaignais pas, bien au contraire. Rory était capable de t'offrir ce que la plupart des femmes étaient incapables de donner : une activité sexuelle régulière, une présence féminine agréable et surtout, pas d'engagement sur du long terme. Tu ne sais pas comment se terminera votre relation mais en ce moment, il n'est absolument pas question de ça. Au contraire. En ce moment, vous profitez simplement des plaisirs charnels de la vie et de vos moments passés tous les deux. Et c'est bien suffisant. Bref, après un trajet en avion qui te semble interminable, tu parviens enfin à l'intérieur de l'aéroport de Sydney. Lorsque tu arrives à l'endroit des arrivées, tu ne repères pas la brune parmi les gens qui attendent. Tu fronces les sourcils, regardant ta montre. Tu es en retard mais pas assez pour qu'elle ait dû s'en aller. Puis, quelques mètres plus loin, tu repères sa chevelure brune assise autour d'un café. Tu t'avances vers elle et à mesure que tu arrives à sa hauteur, tes sourcils se froncent davantage. Tu remarques que ses joues sont plus creusées et ses bras paraissent encore plus fragiles. Ça ne te plait pas et tu te sens déjà en colère à peine arrivé. Ce que cette femme peut être frustrante. « Est-ce qu'il t'arrive de manger ? » Demandes-tu, autoritaire en venant t'installer en face de la jeune femme. Une fois assis, tu agrippes sa main avant de la porter à tes lèvres, déposant un léger baiser au creux de sa paume puis sur chacun de ses doigts. Comme pour atténuer la dureté de tes paroles.
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Sujet: Re: (Adreawells) I want to be perfect. Mar 27 Fév 2018, 17:20
Ciàran & Rory
I want to be perfect
Même s'il y avait peu de chances pour nous soyons nommés ce soir avec mon partenaire, j'étais trop méticuleuse. Un brin fatigué, sans doute trop maigre. Et pourtant, je me nourrissais convenablement. Bon pas à des heures décentes mais tout de même. Il n'était pas rare que je me fasse gronder par Ciàran parce qu'il me trouvait trop mince. Avec mon endométriose et mon métier, je ne serai jamais grosse. Il allait devoir s'y faire. Alors que j'attends entourée des gens, je secoue la tête. je finis donc par aller m'asseoir à une table pour m'étirer un peu. Je caresse distraitement la tête de Phantom avant d'entendre l'annonce comme quoi l'avion avait atterri. J'ai un soupir soulagé sur le coup car j'étais stressée pour tout. Je me laisse aller sur ma chaise avant de rouvrir les yeux et voir Ciàran qui s'approchait de moi. je lui fais un sourire en coin avant de voir ses sourcils froncés. Oh putain, mais j'ai fait quoi encore ? Je passe une main sur mon visage fatigué avant de lever les yeux au ciel. Trois repas par jour, tous très caloriques. J'éclate de rire car dans le fond, c'est amusant de voir à quel point, il pouvait demeurer protecteur. Pour quelqu'un sans attaches. Je souris faiblement lorsqu'il entreprend de me dire bonjour à sa manière. Peu conventionnel. D'ailleurs mon cœur a un raté et je décide d'avaler mon café. C'est pas bon ce truc. Je frissonne avant de me relever pour attraper mon sac. Puis, j'arrive à sa hauteur avant de me baisser pour déposer mes lèvres sur les siennes. Bonjour, murmurai-je, t'as fait bon voyage ? je me redresse pour raffermir ma prise autour de mon sac et caresser la tête de Phantom qui la sort petit à petit. Je ne sais pas si je peux lui tendre la main ou pas, donc je fais la moue avant de réfléchir. Est-ce que tu as faim ? On peut aller manger avant d'aller à l'hotel pour poser tes affaires. Et tu verras que je mange. C'est juste qu'avec ma maladie… je marque une pause avant de réfléchir. Je bavardais trop mais c'était à cause du stress, je lui avais dit. C'est devenu douloureux. je fronce le nez, peinant à désamorcer sa colère. Je lui jetais un regard implorant car j'avais pas envie qu'il se fâche. C'était pas de ma faute si j'étais si fragile.
AVENGEDINCHAINS
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Sujet: Re: (Adreawells) I want to be perfect. Mer 28 Fév 2018, 16:51
Malgré ton monde "sans attaches", tu ne peux t'empêcher de te montrer autoritaire et, d'une certaine manière protecteur, avec les personnes qui côtoient ta vie. Tu n'es pas insensible malgré ce qu'on puisse penser et voir Rory maigrir d'une façon inquiétante ne te laisse pas indifférent. Ça a même plutôt tendance à te mettre en colère parce que tu détestes qu'elle se néglige de cette façon. Tes sourcils se froncent davantage en entendant sa réponse. Trois repas par jour, tout ce qui est nécessaire et pourtant... pourtant, elle a bien perdu trois ou quatre kilos comme elle est là. Tu ne comprends pas. Et tu t'apprêtes à lui demander des explications mais la brune ne t'en laisse pas le temps. Lorsqu'elle s'approche pour déposer ses lèvres contre les tiennes, tu passes ta main avec douceur dans ses cheveux bruns. « C'était horriblement long. » Dis-tu en haussant les épaules. Le fait que tu sois assis à côté d'une vieille dame n'a pas aidé. Elle n'a pas arrêté de te parler durant tout le vol et pourtant, tu es plutôt taciturne comme personne. « Allons manger. Je n'ai pas pris de chambre d'hôtel, je ne sais pas si tu en as une à toi ou pas mais si c'est le cas, j'aimerais dormir avec toi. » Tu ne sais pas comment ça fonctionne pour Rory, si elle a une chambre personnelle ou si c'est sa compagnie qui choisit des chambres à plusieurs. Du coup, tu as préféré ne rien prendre et prendre une chambre sur le tas au cas où elle devrait partager sa propre chambre avec d'autres. Dans tous les cas, tu ne dormirais de toute façon pas à la rue. Finalement, vous vous dirigez vers la sortie de l'aéroport pour aller manger. « Je vois. » Dis-tu simplement, sourcils froncés en entendant les raisons de sa perte de poids. Tu ne veux pas t'éterniser sur le sujet parce que tu n'es pas du genre à parler de sujets sérieux. Ça te met toujours un peu... mal à l'aise. A la place, tu préfères te concentrer sur le présent de Rory et sur sa prestation de ce soir. « Comment se sont passées les répétitions ? Tu te sens prête ? » Demandes-tu finalement avec un léger sourire.
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Sujet: Re: (Adreawells) I want to be perfect. Mer 28 Fév 2018, 20:16
Ciàran & Rory
I want to be perfect
Avec lui, les choses étaient simples. Je ne voulais pas me poser de questions et lui non plus. je me laissais porter par notre relation naissante. Certes, on se prenait la tête mais nous avions tous les deux des tempéraments volcaniques et je savais quand stopper les disputes. Je n'ai jamais été tenace lors des conflits. Je ne l'étais que pour me battre concernant des personnes que j'appréciai. Et aussi fou cela peut-il paraitre : j'apprécie Ciàran. Sincèrement. J'appréciai sa compagnie et c'est pour ça que je n'avais aucun mal à être exclusive de mon côté. Pour ma part, qu'il couche avec d'autres filles ne me dérangeaient pas. je ne suis pas d'un naturel jaloux et il finissait toujours par revenir vers moi. je n'ai jamais été attirée par le sexe. Pour moi, ce n'était qu'une perte de temps et même si j'appréciai partager mes moments avec lui, je savais son appétit trop grand pour ma fébrile personne. Après avoir déposée un baiser assez chaste mais d'une intensité qui nous était propre sur ses lèvres, je caresse doucement sa joue du bout des doigts afin de m'enquérir sur le bon déroulement de son voyage. Je te rassure, le retour le sera moins. Sous-entendu : je rentre avec toi. Soit je dormirai sur son épaule au vue de la débauche qui nous attendait ainsi que des retombées de la préparation intensive que je venais de subir, soit j'allais continuer mes gestes lubriques et il ne verrait pas le temps passer. Je le laisse se lever avant de lui faire part de mes envies concernant le programme à venir. Ainsi il voulait dormir avec moi. Je lui adresse mon sourire le plus rayonnant avant de battre des cils. Ça tombe bien car j'ai une chambre avec un très grand lit. J'ai eu plutôt froid ces derniers jours et je ne serai pas contre un bel italien pour venir réchauffer l'ambiance de cette chambre et mes draps. Je ponctue ma phrase d'un clin d'œil enjôleur avant de justifier mon état de santé. Il est vrai que l'endométriose n'avait rien de simple. surtout quand on dansait huit heures par jour. Je passe timidement une mèche de cheveux derrière mon oreille avant de sortir mes lunettes de soleil une fois sur le trottoir. Alors, je ne suis pas prête mais tu me connais : j'aimerai tellement tellement tellement être parfaite. Mais je sais que je n'y arriverai jamais. Sans doute mon plus gros défaut : cette recherche de perfection dans mes performances qui m'empêchait de dormir convenablement la nuit. Et mes répétitions… Prévoyant l'orage que j'allais déclencher, je glisse doucement ma main dans la sienne pour éviter qu'il ne se fâche. J'ai eu quelques soucis avec mon metteur en scène. Cet enf… cette personne s'est mise en tête d'essayer de me… et donc durant la soirée, lâchai-je avec difficulté en cherchant bien mes mots, la soirée de présentation de la reine des cygnes, il a plus ou moins mis la main aux fesses. Je me tourne en vitesse vers mon italien pour prendre son visage à deux mains, le forçant à me regarder afin qu'il lise ma sincérité. Mais je lui ai mis une gifle en plein visage avant de lui assurer que mon mec lui collerait une balle entre les deux yeux s'il recommençait à me toucher. Je dodeline un peu la tête. Excessif et peu efficace donc tu vas sans doute devoir… " je me mordille la lèvre inférieure pour réfléchir. Marquer ton territoire ce soir. Tu ne le frappes pas, tu peux le faire autrement. Je me colle de nouveau sur la pointe des pieds avant de venir effleurer ses lèvres. Je t'ai dit que j'étais fidèle, je le suis. Entièrement à toi sur le plan sexuel de la tête aux pieds. Pas de ma faute si les gens croient pas en ton existence. C'est vrai que tout le monde doutait de la présence d'un quelconque compagnon dans ma vie. Sans doute parce que pendant des années, j'ai demeuré inaccessible et certains n'appréciaient pas que je me sois détournée d'eux pour aller vers Ciàran. L'ego masculin, une belle connerie.
AVENGEDINCHAINS
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Sujet: Re: (Adreawells) I want to be perfect. Mer 28 Fév 2018, 20:44
Tu ne doutais pas qu'un voyage en compagnie de Rory serait bien plus plaisant que ton voyage à l'aller. Par sa seule présence, elle rendait la chose bien plus agréable. C'était plutôt flatteur, dans le fond, d'avoir une femme si talentueuse et si belle à son bras et dans son lit. D'autant plus qu'elle était tout à toi et que tu lui faisais confiance pour ça. Enfin, une confiance bien à toi mais un genre de confiance quand même. « Je crois connaître quelqu'un qui pourrait remédier à ce problème de chaleur. » Réponds-tu avec un rictus au coin des lèvres, amusé. Il n'était pas nécessaire de préciser que tu parlais de toi puisque tu étais très à cheval sur l'exclusivité de Rory. Préférant rester sur une conversation plus légère, tu demandes à la brune où en sont ses répétitions et sa réponse te fait secouer la tête. Tu lèves les yeux au ciel, même, en entendant qu'elle doute encore d'elle. Elle sera parfaite et tu le sais. Elle l'est toujours. « Bien sûr que tu y arriveras. Tu as oublié que tu avais ton porte-bonheur préféré à tes côtés ? » Demandes-tu, taquin et en portant une main à sa joue que tu caresses du bout des doigts. Puis, Rory t'explique un peu l'ambiance de la compagnie et tu sens ton corps se contracter au fur et à mesure que les mots surgissent. La brune doit le sentir car elle attrape ta main afin de te contenir un peu. Son contact t'apaise légèrement mais savoir qu'un autre homme l'a touché te rend fou. Ton regard s'assombrit et tes sourcils se froncent davantage en imaginant les sales pattes du metteur en scène sur le cul de Rory. Ton cul. Il t'appartient. « Il n'a essayé qu'une fois ? » Demandes-tu en serrant légèrement les dents, sentant une boule de nerfs se former dans ta gorge et dans tes poings. « Je compte bien lui faire comprendre qu'il n'a pas intérêt à toucher une seconde fois ce qui m'appartient. » Dis-tu en te tournant toi aussi vers la jeune femme. D'un geste assuré, tu poses une main dans son dos pour rapprocher son corps du tien. Vos visages ne se trouvent plus qu'à quelques centimètres l'un de l'autre à présent. « Tu m'appartiens. » Murmures-tu contre ses lèvres, ton regard intense blottit au fond du sien. Puis, tes lèvres trouvent les siennes dans un baiser passionné et qui montre tout cet excès de colère que tu ressens à cet instant précis. « Crois-moi, après ce soir, tout le monde saura que tu es off limits. » Et ce n'était pas une parole en l'air. Tu étais bien décidé à marquer ton territoire peu importe la manière.
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Sujet: Re: (Adreawells) I want to be perfect. Mer 28 Fév 2018, 21:04
Je réponds à son sourire lorsqu'il me confirme sa venue dans mon lit. Je finis par lever les yeux au ciel avant d'éclater de rire. je me demande bien qui. L'atmosphère s'allège peu à peu et je sentirai presque mes muscles se détendre. Presque car je suis très nouée. Alors que nous marchons vers la sortie, je ne sais pas comment aborder le sujet de mon metteur en scène ou chorégraphe. Les dessous du ballet n'étaient pas toujours très roses et je mentirai si je disais que je n'avais pas peur de ce type. Il était connu pour avoir une réaction sulfureuse et ne pas se laisser décourager par un simple non. Oui et je te remercie d'être là d'ailleurs. Ça compte énormément pour moi, dis-je sincère. J'aurai pu demander à Mason de venir ou Zoé mais j'avais choisi Ciàran. Parce qu'il avait cette facilité déconcertante de me détendre avant la représentation et de me regonfler au niveau estime de soi. Je déglutis avant d'attraper sa maon pour lui exposer les faits. Les hommes ne sont pas tous très sympathiques et je n'aimais pas ce mec qu'on nous avait imposés. Sous prétexte que mon ex directeur de ballet était trop malade pour assurer. Mon cul. Il voulait un regard avant-gardiste sur la scène et donc avait pris un petit jeune à la mauvaise réputation pour gérer les danseurs. Je prends une profonde inspiration avant de secouer négativement la tête. Il a essayé de me toucher qu'une seule fois mais j'aime pas les regards qu'il me lance ou même les paroles qu'il a, j'ai l'impression d'être confrontée à un pervers. J'avais dit ceci avec une moue dégoûtée sur le visage. je te mentirai jamais et tu le sais. Je voulais que tout se passe bien entre nous, raison pour laquelle je lui en parlais clairement. Car il risquait de sentir le malaise ce soir et me voir sortir les crocs. Pour une fois, j'apprécie le fait que Ciàran me qualifie de " ce qu'il m'appartient ". Nous avions déjà eu cette discussion. Et je savais que pour gagner sa confiance, je devrais lui répéter encore et encore. sans doute dans plusieurs langues. Avec une certaine fougue, Ciàran me rapproche de lui et j'ôte mes lunettes de soleil pour le regarder dans les yeux. Ma main se pose sur sa joue que je caresse avec tendresse, contrastant ses gestes à lui. Le feu et la glace. La violence et la douceur. La fougue et la tendresse. Entièrement, murmurai-je contre ses lèvres, et aussi longtemps que tu voudras de moi à tes côtés. Puis, il suffit d'une seconde pour que je m'abandonne à son baiser. Que je l'intensifie et que nos langues se retrouvent comme de vieilles amantes en manque de caresses. Ma main toujours sur son visage, mon corps contre le sien. J'espère bien. Je ne suis pas très à l'aise à l'idée de devoir donner des bourre-pifs à tous les salauds qui essaient de me toucher. Déjà que j'aime pas ça et que t'es le seul qui y a droit. J'ai un petit rire avant de passer une main dans mes cheveux. Je mordille légèrement sa lèvre inférieure avant de sourire. J'aime bien quand t'es possessif, ça me rend toute chose. Puis, je m'écarte avant d'éclater de rire. Ce n'était ni le lieu, ni le moment pour l'exciter. Parce que je n'avais pas le temps et pas l'esprit à ça et ensuite parce que ça allait sans doute me laisser des marques. Lui et sa maudite manière de toujours m'attacher comme un filet mignon. Ah d'ailleurs en parlant de sexe, j'ai une bonne nouvelle à t'annoncer. Mais au restaurant parce que si je te le dis maintenant, tu vas me manger, moi. et je n'ai pas le temps pour ça. bon à la limite, je veux bien te soulager avec l'aide de ma langue mais pour le reste, je ne dois pas user de mon énergie avant la première. je lui adresse un petit clin d'œil avant d'arrêter un taxi pour nous faire monter dedans et donner l'adresse du restaurant. Enfin, je me tourne vers lui pour poser ma main sur sa cuisse. ça m'a manqué, tu sais. Cette manière que tu as de vouloir me posséder en tout temps et tout lieu.
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Sujet: Re: (Adreawells) I want to be perfect. Mer 28 Fév 2018, 22:10
Vous partagiez bien des points communs avec Rory mais le premier résidait dans votre travail. Vous étiez tous les deux très investis voire même trop. Vous le faisiez passer avant tout ou presque. De ton côté, les choses avaient légèrement changé avec l'arrivée de Gabriel dans ta vie. Aujourd'hui, tu faisais passer ton fils avant tout mais ton travail restait très important. Il n'était pas pour autant relayé au second plan. « C'est normal. Et puis, je voudrais pas rater ça. » Déjà en Italie tu étais friand de ballets mais voir Rory danser était quelque chose d'agréable. De somptueux, même. Tu pouvais voir toute sa grâce dans son talent et c'était très beau à voir. Peu de gens diraient le contraire. Du coup, lorsque ton travail et ton fils te le permettaient, tu faisais tout ton possible pour être présent aux côtés de la ballerine pour la soutenir mais surtout pour admirer ce sublime spectacle. Et lorsque tu étais chanceux, tu avais même des avant-goûts en coulisses. Lorsque la brune aborde le sujet "tabou" tu sens tout ton corps se raidir et ta tension monter d'un cran. Tu détestes l'idée qu'un autre pose ses mains sur elle mais malheureusement, dans cette situation, ce n'est pas quelque chose que tu puisses contrôler. Et ça, ça te met en rogne parce que tu as un besoin de contrôle bien trop élevé par rapport à la plupart des gens. « Quel connard. » Souffles-tu d'énervement. Si Rory ne t'avait pas interdit de le toucher, tu mettrais sans doute une bonne raclée à ce type dès le moment où vos chemins se croiseront. Tu soupires en passant une main dans tes cheveux pour essayer de contenir cette émotion qui te bouffe. « J'peux pas être là tout le temps mais je ferai mon possible pour qu'il reste loin de toi. » Dis-tu en posant ton regard dans le sien, intense. Le problème, c'est que dans la compagnie, ce mec avait sûrement tous les pouvoirs. Ou presque. Donc si tu ne voulais pas mettre la carrière de Rory en péril, tu devais y aller doucement. Ou de manière détournée. Et ça, ce n'était absolument pas ton fort. « Et moi j'aime être le seul à avoir tous ces privilèges. » Réponds-tu simplement, le regard sombre. « Et j'aime encore plus te rendre toute chose. » Ajoutes-tu avec un léger rire. Ton regard témoigne sans aucun doute tout le désir que tu éprouves pour cette femme. Et d'ailleurs, comme elle le dit si bien, si vous n'arrêtez pas de vous toucher de cette manière, vous finirez par baiser sur le sol de cet aéroport. Tu en es sans aucun doute capable mais tu ne veux pas que d'autres puissent admirer le corps de la brune. Alors, tu hoches la tête pour te montrer raisonnable et pour affirmer qu'il est temps de quitter l'aéroport. « Je peux patienter. » Tu ne voulais pas être le seul à profiter de l'appel de vos deux corps. Tu préférais vivre un moment plus intime avec Rory à la fin de la représentation. L'attente n'en serait que bien meilleure. « Mais peut-être que ça te permettrait de te détendre... » Murmures-tu à son oreille alors que tu t'approches de la jeune femme. Un rictus se dessine au coin de tes lèvres lorsque tu t'éloignes et avances vers la sortie. « Et je te posséderai de bien des façons dans bien des lieux encore. » Dis-tu en lui jetant un regard lourd de sous-entendus. « Mais pour l'heure, allons manger. » Tu repères un petit restaurant non loin de l'aéroport lorsque vous sortez de celui-ci et tu t'y rends d'un pas décidé, accompagné de la brune. Une fois devant le restaurant, tu jettes un oeil à la carte puis t'engouffres à l'intérieur. Très vite, vous êtes placés à une table et recevez les cartes. « Tu as droit à boire du vin ? » Demandes-tu en fronçant les sourcils. Tu sais que le régime de Rory est plutôt strict en terme d'alcool, du coup, tu préfères poser la question. D'autant plus que vous n'êtes qu'à quelques heures de la représentation donc ce ne serait peut-être pas raisonnable.
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Sujet: Re: (Adreawells) I want to be perfect. Mer 28 Fév 2018, 22:35
Ciàran & Rory
I want to be perfect
C'était un sujet épineux. Les autres hommes. je savais mon italien très possessif et je peux le sentir jusque dans ses réactions. Son être tout entier se tend et son regard se durcit. Ses doigts raffermissent leur prise sur les miens et je grimace. Il avait une poigne de fer et j'ai déjà pu le constater lors de nos ébats. A sa manière de m'attacher, de me prendre pour évacuer sa frustration et raffermir sa prise de contrôle. Comme tu dis. je hoche la tête avant de passer ma main valide sur mon visage pour soupirer. il a très mauvaise réputation. Le ballet, ça a l'air très glamour quand on regarde de l'extérieur. La danse gracieuse, les interprètes très maigres et maitrisant leurs gestes mais la face cachée… je me rembrunis un peu en pensant à tout ce que devait faire des filles pour avoir les faveurs des chorégraphes et metteurs en scène. Rappelle-toi dans Black Swan, dis-toi que c'est encore pire en vrai. Je pousse un soupir avant de m'approcher un peu plus. je devais le rassurer pour qu'il cesse de s'en faire. Me faire confiance n'était pas chose aisée pour lui. que t'a-t-on fait Ciàran pour que tu doutes de tout ? Je déglutis avant de lui sourire. Tu es le seul, je te le promets. Je me mets de nouveau sur mes pointes pour déposer mes lèvres sur les siennes avec rare intensité. A son contact tout mon corps s'embrase et je sens le feu du désir qui monte en moi. un simple contact. Ciàran était un démon, mon démon. J'apprendrai à apprivoiser la bête quitte à y laisser quelques plumes et à devenir le cygne noir. Un être séducteur. Je pourrais flirter avec l'inconnu et me jeter dedans pour le ramener. Embrassant par la même occasion ses ténèbres. J'attrape sa main libre pour la faire doucement remonter de la cambrure de mes reins jusqu'à ma nuque d'un geste lent et maitrisé. Plantant mes prunelles dans les siennes, je chuchote : A toi. Avant de pencher la tête sur le côté. La sensualité allait de pair avec la séduction dans notre duo dysfonctionnel. J'aimais le séduire j'aimais être sensuelle pour lui. Ses mots à son oreille me font frémir et je pourrais presque sentir mes pupilles se dilater et mon regard noircir. Je grogne donc avant de l'attraper par la chemise et plaquer mes lèvres sur les siennes sans aucun ménagement. J'ai envie de toi, chuchotai-je contre ses lèvres, mais je sens qui si tu commences à me toucher de cette manière, je louperai ma représentation car je serai insatiable. j'avais appuyé sur les mots pour obtenir un effet désiré. Ma voix était devenue soudainement plus rauque et je sens d'ici la frustration qui allait me nouer les entrailles jusqu'à ce soir. Ce feu ardent qui me consumait petit à petit et qui m'animerait lorsque je danserai. Cette passion. Ma main se glisse dans ses cheveux avec un geste tendre contrastant avec la pression que j'exerçai sur ses doigts, plantant mes ongles dans sa paume. Ce que je ressens… ça va m'aider pour le cygne noir. Ce volatile n'était que violence, fureur et passion. je pouvais le sentir jusqu'au bout de mes orteils et dans la pointe de mes cheveux. Ce mot posséder m'arrache à nouveau un frisson et un grognement de frustration. Je lui rends son regard lourd de sens avant de le laisser me guider jusqu'au restaurant. Je prends place à table pour faire craquer ma nuque de manière séductrice avant d'avoir un sourire narquois. Mon pied caresse doucement sa jambe alors que je pousse un soupir sonore. Bien sûr que non. il y a bien des choses que je n'ai pas le droit de faire et que je vais m'en octroyer la liberté ce soir. Ma jambe se pose près de son sexe avant de reporter mon attention sur la carte. Une fois mon choix fait, je rends le menu au serveur avant de pencher la tête sur le côté tout en dévisageant mon amant. Je n'aime pas les préservatifs, dis-je sans ménagement, j'aime te sentir en moi tout entier. Donc pour éviter l'apparition d'un quelconque miracle, j'ai fait poser un implant contraceptif. Fiable à 99% et valable pour une durée plus que raisonnable. Mon pied commence doucement à caresser son membre pour le stimuler alors que je commence à me mordiller la lèvre inférieure. J'ai envie de ressentir toutes les sensations ce soir. Et que toi aussi. Que tu me remplisses complètement. Je prends une gorgée d'eau, calme en apparence. Et de bien des manières.
AVENGEDINCHAINS
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Sujet: Re: (Adreawells) I want to be perfect. Sam 03 Mar 2018, 16:12
Ton monde était loin d'être rose, à toi aussi. Tu fréquentais souvent des endroits que la police évitait, trimant dans des réseaux peu recommandables. Et surtout, tu mettais ta vie en danger un peu plus chaque jour à chaque fois que tu t'engouffrais un peu plus dans ce monde mafieux. Mais c'était exactement ce que tu désirais faire de ta vie. Tu baignais dedans depuis toujours et tu ne désirais pas en changer. Alors, les métiers avec une face cachée, tu connaissais ça plutôt bien. Mais pour Rory, tu espérais tout l'inverse. Tu refusais qu'elle soit en danger ou harcelée par un pervers narcissique. « Et pourquoi est-ce que tout le monde se laisse faire ? » Demandes-tu en fronçant davantage les sourcils. Même si le milieu est l'endroit rêvé pour Rory, tu ne comprends pas qu'on laisse autant de pouvoir à un connard finit sans même protester. Tu savais que Rory avait réagi de manière "violente" avec ce metteur en scène mais ce n'était pas suffisant. Un mec comme ça, il a besoin d'une bonne correction. Malheureusement, la brune te l'avait formellement interdit. Mais ce n'est pas comme si tu respectais souvent ce qu'on te demandait, de toute façon. Tu décides de mettre cette histoire dans un coin de ta tête, te promettant d'y revenir dès que l'occasion se présentera. Lorsque la ballerine te fait la promesse d'être le seul dans sa vie, tu hoches la tête, le regard sombre. C'est important pour toi de l'entendre, malgré tout. Tu en as besoin. Et ça, Rory l'a bien compris. Tu la laisses guider ta main, profitant de ce contact peau contre peau. Ton regard ne se détache pas du sien, du moins jusqu'à ce que vos lèvres se retrouvent dans un baiser intense et témoignant tout le désir que vous ressentez l'un pour l'autre. Ta main descend légèrement vers ses fesses que tu agrippes avec force, montrant ton propre désir. Tu veux qu'elle le ressente et qu'elle n'oublie pas ce sentiment jusqu'à ce soir. Tu veux qu'elle pense à toutes ces choses que tu vas lui faire une fois que tu en auras à nouveau l'occasion. Parce que là, il est clair que ce n'est pas possible. Tu ne veux pas qu'elle foire son ballet par ta faute. Tu ne te pardonnerais pas d'avoir fait foiré son métier. Si Rory en arrivait là pour ton propre métier, tu ne lui pardonnerais pas non plus. Alors, tu préfères ne rien avoir à te reprocher. Du coup, tu t'éloignes un peu de la jeune femme, reprenant une respiration plus posée. Quand la ballerine t'explique que cet état d'esprit ne sera que bénéfique pour sa représentation de ce soir, tu arbores un léger sourire satisfait. C'est tout ce que tu demandes, au fond, qu'elle soit exceptionnelle sous ton regard sombre. Et sous le regard de nombreuses personnes qui ne viennent que pour la voir. Une fois au restaurant, vous ne tardez pas à être installés à une table, cartes en mains. Rory caresse ta jambe de la sienne et tu ne peux qu'en être parfaitement comblé. Ça ne fera qu'enflammer vos désirs réciproques et ça promet une nuit des plus mouvementées. Tout ce que tu aimes. Tu secoues la tête en entendant que la jeune va à l'encontre des règles mais hoches la tête, choisissant du vin. Tu ne vas pas lui reprocher de désobéir, tu serais mal placé pour ça. Tu choisis à ton tour ton plat et précises quel vin vous désirez au serveur avant de reporter ton attention sur la brune. « Je n'aime pas vraiment ça moi non plus. Ça met une certaine barrière plutôt désagréable. » Dis-tu en soutenant son regard. « Il est clair que j'ai assez avec un enfant. » Ajoutes-tu en arquant un sourcil pour faire référence à la fiabilité de ce moyen de contraception. Puis, lorsque son pied presse ton sexe sous la table, tu l'attrapes de la main, empêchant qu'il continue sa course. Tu ne veux pas bander ici alors que tu es bien trop loin pour lui faire quoi que ce soit, à elle. « Je ne te toucherai plus jusqu'à ce soir. » Murmures-tu, le regard sombre. « Et crois-moi, je te remplirai de toutes les manières qu'il existe pour palier à cette douce torture qu'est l'abstinence. Tu ne sauras sans doute plus t'asseoir avant quelques jours. » Tu ne parles pas fort mais juste assez pour que Rory saisisse chaque mot et toute l'intensité qui en découle. Tu veux qu'elle ressente cette connexion qui passe entre vous.
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Sujet: Re: (Adreawells) I want to be perfect. Sam 03 Mar 2018, 17:22
Ciàran & Rory
I want to be perfect
Je me doutais que Ciàran ne comprendrait pas. le monde du ballet était si compliqué pour en comprendre les dessous. J'inspire donc pour tenter de m'expliquer avec des mots simples. En fait… Expliquer la hiérarchie à une personne extérieure s'avérait épineux. Il y a une hiérarchie, un peu comme dans le monde du cinéma. Les danseuses couchent souvent pour avoir ce qu'elles veulent et les chorégraphes en profitent souvent. Ils profitent de la faiblesse de ses dernières, leur promettant rêve de gloire, paillettes et tout ce qui va avec. Je ne suis pas comme elles. On me sursaute comme une furie parce que je suis froide, limite on pourrait me prendre pour une frigide. Lui l'avait bien cru au début avant que je lui montre que ce n'était pas vrai. Erik est un bon metteur en scène. il est compétent dans son travail mais… disons qu'il a très mauvaise réputation. Il a déjà abusé de filles par le passé. Les faisant chanter de mettre fin à leur carrière si elles parlaient. Sauf que ça marchera pas avec moi. mon visage prend tout d'un coup une expression plus dure alors que je déglutis pour en venir à soupirer. Je lui arracherai les couilles s'il tente quoique ce soit. Et même si je dois y laisser des plumes. J'étais comme ça. je savais me battre même si j'étais fatiguée. Très fatiguée. Je me laisse un peu aller contre Ciàran car sa proximité avait quelque chose de rassurant Et j'ai une carabine chargée chez moi. je sais m'en servir. J'adresse un sourire mauvais à mon amant pour venir caresser doucement son visage. Pour apaiser un peu mes dires. Sa présence me faisait du bien et j'étais contente qu'il soit là. même si notre relation n'était pas conventionnelle et que peu de personnes la comprenaient, j'en avais rien à foutre. Je lui répète donc maintes et maintes fois alliant italien et anglais pour lui faire comprendre que j'étais à lui de mes chevilles jusqu'à ma tête. Non, mes pieds restent à moi et on y touche pas. Même s'il partageait sa couche avec d'autres femmes, il était mien aussi. D'une certaine manière. Je ne lui dis pas mais je pose mon regard sur lui. Je sais que mes pupilles sont dilatées à cause de ce que je ressentais à l'instant T. Du fait que j'avais envie de lui. Que ça me consumait toute entière, debout sur le bitume. Lorsqu'il me regardait comme ça, lorsqu'il faisait preuve de cette rage, de cette possessivité à mon encontre, c'était certes malsain mais ça m'excitait. Le danger que je frôlai à son contact me grisait totalement. Je me mis sur la pointe des pieds alors que notre baiser se fit sulfureux, brûlant, avide de désir des deux côtés. Je n'étais pas prête à renoncer à tout ça. a le sentir encore et encore en moi. A gémir sous ses caresses, à crier son nom lorsque nous étions entre des draps. Et aussi aux quelques moments de complicité que nous partagions en dehors d'une chambre. Comme celui-ci. Ciàran était mon porte-bonheur, mon ancre dans cette cruelle réalité. Tous les deux incapables d'aimer à cause de diverses blessures ressenties, on se complétait parfaitement. Lorsqu'il s'éloigne de moi, mon cœur cogne un peu trop fort dans ma poitrine alors que je ne peux m'empêcher d'échapper un grognement bestial. Rien à foutre d'être en pleine rue. Et je me fichai qu'il voit le côté cygne noir en moi. Il m'avait embrassé, c'était à mon tour. Je l'attrape de nouveau par le bras pour l'amener sans ménagement vers moi, comme pour le marquer. A moi. mes lèvres trouvent les siennes, mes dents mordent sa lèvre inférieure sans doute trop violemment alors que ma langue vient caresser la sienne. Durant ce weekend à Sydney, tu es à moi, Ciàran, grondai-je d'une voix plus gutturale. Puis, je le suis jusqu'au restaurant avant de m'asseoir carte en main. Je commande un plat assez conséquent mais équilibré avant de venir caresser sa jambe de la mienne. Mon regard noir d'encre se plonge dans le sien alors que je penche la tête sur le côté, un sourire séducteur aux lèvres. Je claque alors des doigts sans cesser de sourire. Pouf, plus de barrières. Tu vas pouvoir exercer ton contrôle sans aucun frein. Je me mordille la lèvre inférieure alors que mon pied remonte doucement le long de sa cuisse pour venir se poser sur son sexe. Il y a bien des manières d'attiser le désir chez un homme. Et je comptais bien faire grimper le sien en flèche pour qu'il n'ait que moi en tête durant les prochaines heures. C'est vrai que ton fils est magnifique. Mais pour le moment, j'ai plus envie de m'occuper du père. Alors qu'on nous amène la bouteille, je laisse le serveur nous servir un verre avec un regard venimeux pour reporter l'attention sur l'italien. Tsss, lâche mon pied, mon cœur. Je redescends ma jambe pour passer une main dans ma nuque et soupirer. J'éclate de rire face à ses dires avant de secouer la tête. Des promesses, toujours des promesses. Je ne sais pas si tu en es capable cependant. J'attrape sa main que je caresse du bout des doigts pour venir la porter à mes lèvres. Je dépose un baiser au creux de son poignet avant de le mordiller légèrement. Puis, je la repose délicatement sur la table avant d'ôter mon gilet dévoilant un débardeur un peu trop échancré. Là-dessus, nous étions sur la même longueur d'onde. Avec lui, tout était si simple et même si tout était éphémère, je voulais profiter de chaque seconde, chaque minute et chaque heure en sa compagnie. Je lève alors mon verre pour qu'on trinque. A notre duo aussi bestial que sulfureux. J'accentue mes dires d'un clin d'œil avant d'attendre nos repas, consultant ma montre au passage. Abstinence, abstinence, douce torture qu'il allait sans doute me faire payer plus tard dans la soirée.
AVENGEDINCHAINS
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Sujet: Re: (Adreawells) I want to be perfect. Lun 05 Mar 2018, 16:23
Tu ne connaissais pas vraiment les dessous du milieu de la danse classique ou même des ballets mais tu en savais assez par la bouche de Rory. Malheureusement, tout ça n'était pas très plaisant à entendre et encore moins pour toi qui est sur-protecteur avec la brune. Mais tu ne pouvais pas vraiment aller contre ce système alors que c'était la raison de vivre de Rory. « C'est dégueulasse de laisser autant de pouvoir à un mec qui profite de la faiblesse de certaines femmes. J'espère bien que tu lui arracheras les couilles si nécessaire. » Si ce n'était pas Rory, ce serait sans doute toi. Peu importe qui le ferait tant que ce mec ne s'en sortait pas indemne. « On devrait se faire une séance au stand de tirs un de ces jours. » Murmures-tu avec un léger sourire. C'était bon à savoir que Rory était douée avec un flingue. Tu avais appris à Aisling à tirer et depuis, elle était sans doute plus douée que la plupart des femmes. Tu serais curieux de voir comment s'en sort réellement la ballerine. Lorsque la jeune femme murmure que tu es à elle pour le week-end tu ne peux réprimer un sourire. Visiblement, elle aime autant que toi la notion de contrôle. Tu n'appartiens à aucune femme mais tu n'as pas envie de la reprendre alors tu ne dis rien, secouant seulement légèrement la tête. Au fond, durant ce séjour, tu ne verras que Rory et tout ton temps lui sera consacré mais c'est plus un moment privilégié qu'une appartenance à tes yeux. Mais tu as toujours eu un réel problème avec l'appartenance, de toute façon. Même marié tu n'appartenais pas à une seule femme. Alors, il y a peu de chance que tu t'y fasses un jour. Peu importe ce que raconte ton entourage. « Ce n'est pas déjà ce que je faisais ? » Demandes-tu en arquant un sourcil, amusé. Tu espérais exercer ton contrôle sur Rory tout entière mais sa réflexion a le don de te faire douter. Du moins, pour quelques secondes. « J'espère bien que tout ton temps libre est pour le père. » Murmures-tu sans détacher ton regard du sien alors que son pied continue sa course vers ton sexe. Du moins, jusqu'à ce que tu l'attrapes pour stopper tout geste trop intime pour l'endroit et pour l'instant. Tu préfères consacrer ce temps libre à nourrir Rory et à la préparer à sa prestation de ce soir. Toute distraction n'est pas la bienvenue. Pas maintenant. Vous aurez tout le loisir de vous rattraper après sa danse, lorsque vous serez enfin seuls. Mais pour l'instant, tu espérais juste la voir manger et reprendre des forces. Son poids était devenu inquiétant à tes yeux. Tu relâches doucement son pied pour lui rendre le contrôle de celui-ci, un rictus aux lèvres. « Est-ce que j'ai déjà manqué à mes promesses avec toi ? » Demandes-tu en arquant un sourcil, tout en passant une main sur ton menton, regardant la jeune femme avec insistance. Tu essayes toujours d'être à une certaine hauteur avec Rory. Comme si tu essayais toujours de la combler davantage à tous les niveaux. Comme si tu essayais d'être l'homme parfait. Du moins sur le plan sexuel. Tu savais qu'elle prenait son pied à tes côtés parce que c'était un sentiment partagé. Et parce que certains regards ou gestes ne trompaient pas. Tu lèves ton verre à ton tour, un léger sourire aux lèvres. « A nous. » Dis-tu en trinquant avec la brune. Tu portes ton verre à tes lèvres pour savourer le doux parfum de l'alcool puis le reposes sur la table. « Qu'est-ce qui est prévu pour la suite ? Après le lac des cygnes, je veux dire. » Demandes-tu avant d'ajouter : « Tu vas t'accorder un peu de temps pour toi ? » Tu ne savais pas si Rory en avait le loisir mais tu l'espérais en tout cas. Ça ne ferait que davantage de temps passer sous la couette à ses côtés.
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Sujet: Re: (Adreawells) I want to be perfect. Lun 05 Mar 2018, 19:18
Ciàran & Rory
I want to be perfect
Je hochai la tête aux dires de Ciàran car je pensais comme lui mais chaque monde avait son côté noir. Ma vie avait été ponctuée d'hôpitaux, de violences en tout genre et j'avais trouvé mon réconfort dans la danse. Même si certains aspects étaient glauques, j'avais appris à m'en formaliser, repoussant les mecs les plus ardus. Personne n'a jamais réussi à me toucher et n'y parviendra pas. Ma voix se faisait aussi tranchante que des lames de rasoirs alors que je serrai un peu plus sa main dans la mienne. je finis par tourner la tête incrédule vers mon amant en l'entendant parler de stand de tir. Mon cœur commence à battre plus vite. Je le savais dangereux mais à quel point ? Zoé avait raison, il fallait que je sache. Pas pour son métier mais au moins s'il serait capable d'aller très loin un jour ou l'autre. Ciàran, demandai-je d'une toute petite voix, sur une échelle de 0 à 10, à quel point es-tu dangereux ? J'avais besoin de réponses claires et précises. Je finis donc par me tourner vers lui, non loin du restaurant, plantant mes pupilles profondément dilatées par le désir qu'il m'inspirait dans les siennes. Nous étions tous les deux hors contrôle en ce qui concernait l'autre. J'étais possessive aussi mais pas jalouse. Je me fichai éperdument de toutes ces poules mais je le sens tiquer lorsque j'affirme qu'il sera à moi avant de pousser un grognement de frustration en lâchant sa main. Je la passe dans mes cheveux pour réfléchir. Une autre question me brûlait les lèvres. Elle n'allait pas lui plaire mais dans le fond, je m'en foutais pas mal. Et aussi… as… Putain sois éloquente pour la première fois dans ta courte vie Rory. Tu tiens à moi comment ? Sur une échelle de 0 à 5, le 0 étant " t'es juste une passade Rory " et le 5 " j'apprécie énormément ta compagnie et je ferai tout pour te protéger " Je te demande pas… Tu t'enfonces Rory mais alors profondément. Je te demande pas de faire des déclarations et blablabla parce que déjà comme je l'ai dit à Zo' on peut pas m'aimer et toi t'en es pas capable non plus mais juste j'aimerai… Je grogne à nouveau incapable de dire le fond de ma pensée sans le blesser ou le mettre en colère. Je voulais que tout se passe mais sans doute le ballet et Eric me rendaient plus nerveuse que je ne devrais l'être à ses côtés. Enfin j'aimerai être certaine de ne pas juste être un sextoy grandeur nature. Et voilà que je m'enfonce. Oublie ce que je viens de dire, c'était aussi stupide que moi, ahah. J'étais sans doute ridicule. Un homme pareil avoir un peu de considération pour moi serait sans doute stupide. Bonjour manque de confiance en toi, installe-toi à côté de manque de dignité. J'ai peur. Peur de me planter, peur que l'autre tarte tente un truc qu'avec mes cinquante-deux kilos je sois pas capable de faire quoique ce soit, confessai-je à deux mots en prenant place à table. Je décide de mettre mes doutes de côté avant de soupirer tout en m'installant à table. Je caresse distraitement sa main du bout de mes doigts, perdue dans mes pensées. Ma jambe commence à titiller la sienne alors que je lui annonce pour mon implant. Si je rejettai pas cette saloperie. J'ai toujours été contre ce genre de trucs mais je sentais que j'étais en train de changer auprès de Ciàran. Et je n'appréciai pas l'emprise qu'il avait sur mon esprit et sur moi-même. Pas totalement. On ne s'abandonne entièrement à l'autre que lorsqu'on lève la barrière du préservatif. Je suis quelqu'un de prudent. T'as pas de MST rassure-moi ? Mais putain allais-je un jour fermer ma gueule ? Je pianote sur sa main alors que mon pied remontait de plus en plus. j'étais aussi tendue que la corde d'un arc en ce qui me concernait. Et si je ne la fermais pas, j'allais sans doute foirer notre relation. Car lorsqu'on dit à un mec qu'on attend rien de lui, ça ne lui plait pas. et lorsqu'on dit l'inverse, il fuit. Donc, je préférai le silence avant d'avoir un sourire en coin. Alors… je baisse un instant les yeux, confuse. Fais m'en une maintenant. Même si on sera jamais… enfin monogame de ton côté -et je te rassure que ça me va totalement- promets-moi de toujours me… enfin… Je passe une main sur mon visage, chercnant à nouveau mes mots. Je relève la tête pour planter mon regard brillant d'incertitude dans le sien. Que s'il m'arrive quelque chose, tu buteras ce fils de pute. mon regard changea et devint plus animal. J'attrape sa main pour déposer un baiser au creux de son poignet avant de le mordiller légèrement pour faire tinter nos verres. J'ai un petit rire avant de secouer la tête. Cette coutume de trinquer est stupide. En fait à l'époque on faisait ça pour s'assurer qu'il n'y avait pas de poison dans notre verre. Ainsi on laissait l'autre boire avant nous et s'il mourrait, on avait la vie sauve. je parle trop, je le sais. Je sens mon téléphone vibrer alors que Ciàran me demande quel était mon programme après le ballet. Attends deux minutes. Je sors mon téléphone pour voir que j'avais loupé un appel vidéo de Mason. Merde. Excuse-moi c'est important. Mon frangin s'est foutu dans un merdier et… Je ne finis pas ma phrase, préférant écouter le message avant de sentir la colère monter en moi. Un grondement sourd monte dans ma gorge alors que les mots de mon frère défilent dans mon oreille. Je vais le buter. Excuse-moi, il a futu sa maitresse dans le coma, enfin, il est marié et attiré par une autre fille -C'EST PAS MOI- et il a encore du jouer au con car la nana est dans le coma. Je me lève pour m'approcher de Ciàran. Je me penche pour déposer mes lèvres sur les siennes avec chaleur. Histoire de lui montrer à quel point, je lui appartenais et qu'il n'y avait rien avec Mason. Ma main glisse le long de son torse pour venir se poser sur son sexe et je souris contre ses lèvres. J'en ai pas pour longtemps. En attendant torture-toi l'esprit en te rappelant que j'ai pas de frère de sang." Je ponctue ma phrase d'un nouveau baiser plus langoureux cette fois-ci. mais je te rassure, mon cœur, tu es le seul, répétai-je pour la trentième fois de la journée. Et là, à l'heure actuelle, j'ai très très envie de toi. Puis, je le laisse après l'avoir excité un peu avec mes doigts magiques pour aller défoncer Mason à l'extérieur du restaurant. Je reviens sur place après de longues minutes pour me laisser tomber sur la chaise. Je vais aller en prison pour le meurtre de celui que je considère comme mon frère. J'espère que tu m'apporteras des oranges parce que là, j'vais vraiment le buter. Je commence à attaquer mon repas avant de froncer le nez. Ah oui, après Le lac des cygnes. Je lève mes doigts pour énumérer les choses que je comptais faire. Squatter tes draps pour te donner des orgasmes encore plus puissants que ceux ressentis la dernière fois, tuer Mason et le forcer à avouer son attirance à cette demoiselle, squatter encore tes draps et sans doute retourner acheter de la lingerie avec ma cousine. Je bois une gorgée de vin avant de prendre une bouchée. Et préparer mon voyage pour Londres. Tu t'y connais en poison ? Histoire que j'empoisonne ma chère mère qui me doit un rein. Je me rends compte de la bourde que j'ai fait alors je me plonge dans mon assiette pour continuer à grignoter.
AVENGEDINCHAINS
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Sujet: Re: (Adreawells) I want to be perfect. Lun 05 Mar 2018, 21:11
Tu savais pertinemment que Rory était distante avec les hommes de manière générale, tu en avais toi-même fait les frais au début de votre relation. Néanmoins, ça te plaisait de penser qu'à présent, les choses étaient différentes. Qu'à présent, seules tes mains pouvaient se glisser sur chaque parcelle de sa peau et l'explorer encore et encore. Alors, lorsqu'elle te promet avec une noirceur sans nom que personne ne la touchera, tu hoches la tête, pensant que tu peux lui faire confiance là-dessus. Du moins, tu l'espères parce que tu décides de ne pas remettre en doute sa parole pour cette fois. Lorsque Rory te demande à quel niveau tu te situes dans la dangerosité, tu arques un sourcil, étonné par cette question. Tu sais qu'il est facile de deviner que tu ne vis pas dans un monde rose et plein de paillettes mais tu ne soupçonnais pas qu'on puisse lire dans ton côté dangereux. Tu ne sais pas si tu dois te montrer complètement honnête ou préserver une part de mystère avec la brune. C'est un dilemme plutôt difficile mais tu choisis l'honnêteté, parce que je suis qu'ici, tu n'as jamais eu à mentir à Rory. « J'aurais bien répondu onze. » Dis-tu avec un regard intense rivé sur le sien. Tu n'es pas quelqu'un avec un fond mauvais, ça, tu ne penses pas. Néanmoins, tu prends plaisir à torturer les gens qui le méritent et à mettre un terme à leur vie. Alors, sur l'échelle du danger, tu dois bien être à onze, oui. Tu préfères que Rory garde un certain recul et surtout, qu'elle ne se donne pas corps et âme dans cette relation. Il faut qu'elle continue à penser que tu n'es pas fréquentable pour éviter qu'elle se mette en danger en te côtoyant d'un peu trop près. Ta propre mère en avait fait les frais. Tu ne souhaitais pas la même chose pour la ballerine. Tant que vous étiez dans les confidences, la brune en profite pour te poser une autre question qui te prend de court. Complètement de court. D'autant plus que tu n'aimes pas parler de ces choses-là et Rory le sait. Tu fronces les sourcils, passant une main dans tes cheveux avant de reposer ton regard sur le sien. Est-ce que tu dois lui dire ce qu'elle attend ou ce qui en est réellement mais qu'elle ne désire peut-être pas entendre ? Tu soupires un instant avant de prendre la parole. « Ce n'est pas un sujet plaisant pour moi, Rory. » Tu préférais qu'elle le sache pour qu'à l'avenir, elle évite de le remettre sur le tapis. « Bien sûr que j'apprécie ta compagnie sinon je ne serais pas là et je te protégerai dans la mesure du possible. Mais ne t'attends pas à ce que ma vie tourne autour de notre relation. Je ne suis pas comme ça. » Réponds-tu en fronçant un peu plus les sourcils. Si Rory désire davantage que ce que vous aviez aujourd'hui, tu n'étais tout simplement pas capable de lui donner. « Bien sûr qu'un homme pourrait tomber amoureux de toi. N'en doute pas. Ce ne sera juste pas moi. » Ajoutes-tu sans détacher ton regard du sien. Tu veux qu'elle lise la sincérité dans tes yeux parce qu'avec la ballerine, tu ne joues pas. Tu es sincère même si la vérité ne fait pas toujours plaisir à entendre. « Je te l'ai déjà dit. Tu n'es pas qu'un sextoy ambulant. » Lorsque tu étais venu la voir à Brisbane, vous aviez déjà abordé le sujet. Tu n'étais pas prêt à lui répéter une troisième fois alors tu espérais qu'à l'avenir, Rory ait bien assimilé la chose. En tout cas, toi, tu n'étais pas prêt de revenir sur le sujet. Lorsque la brune te fait part de ses doutes, tu secoues légèrement la tête. « Tu ne peux pas en parler à quelqu'un dans ta compagnie ? Pour voir s'ils peuvent faire quelque chose contre ce gars ? » Tu n'étais pas un adepte des méthodes traditionnelles mais là, il s'agissait du travail de Rory, tu avais promis de ne jamais interférer dans celui-ci et tu tenais toujours tes promesses. Le travail c'est le travail, après tout. Tu ris légèrement en entendant la question de la brune sur des possibles MST à ton sujet. Heureusement pour elle, tu te fais dépister plus souvent que la plupart des gens bien que tu utilises à chaque fois des préservatifs ou presque. Tout dépendait du type de relations et de la confiance que vous aviez l'un pour l'autre aussi. Avec Rory, tu ne voyais pas vraiment d'inconvénients à ne plus en utiliser d'autant plus que ses partenaires sexuels n'étaient pas nombreux avant toi. « Aucun risque. » Réponds-tu simplement, tu n'as pas besoin de t'expliquer sur le sujet, le principal est que tu saches que tu n'en as pas. Et puis, Rory n'a pas besoin de savoir que tu te fais dépister deux fois par an. « Pourquoi penses-tu que je tue les gens ? » Demandes-tu en arquant un sourcil, légèrement intrigué. Ce n'est pas une demande commune que te fait Rory, là. Ce n'est pas le genre de choses qu'on demande à n'importe qui non plus. Et tu ne sais pas bien pourquoi elle te demande une chose d'une telle ampleur. Certes, tu as déjà eu recourt à ce genre de pratique mais c'était toujours un acte délibéré et surtout, que tu avais décidé de faire. « Je te promets qu'il ne restera pas impuni en tout cas. » Tu ne promettais pas un meurtre mais une revanche, c'était différent. Et surtout plus mesuré. Même si tu n'as pas vraiment l'habitude de l'être. « Tu penses à m'empoisonner ? » Demandes-tu finalement pour que Rory se détende un peu. Tu vois à quel point elle est tendue et tu ne sais pas pourquoi. A cause de sa prestation de ce soir ou de ta présence ? Tu ne sais pas mais c'est plutôt anormal avec elle. Elle est si fougueuse et sûre d'elle, d'habitude. Tu as appris, avec le temps, que ce n'était qu'une façade mais tu ne la pensais pas si vulnérable. Il doit y avoir quelque chose que tu ne sais pas. Lorsqu'elle s'interrompt pour prendre son téléphone, tu plisses légèrement les yeux, pas très heureux qu'elle te laisse encore en plan pour un coup de téléphone. Mais tu ne dis rien, préférant écouter des bribes de sa conversation. Du moins, ce que tu en saisis. Lorsque la brune précise qu'elle n'a aucun frère de sang, tu fronces davantage les sourcils, ne comprenant absolument rien à ce qui est en train de se passer. Quand Rory te parlait de son frère, tu étais persuadé qu'il s'agissait bel et bien de lui. Tu ne soupçonnais pas un autre homme proche d'elle dans sa vie. Et tu aurais préféré qu'elle soit parfaitement honnête à ce sujet bien plus tôt. Lorsqu'elle t'embrasse, tu réponds à peine à son baiser et à ses caresses, sentant la colère grimper en flèche. D'ailleurs, lorsque Rory revient pour s'asseoir à nouveau en face de toi, ton regard n'est plus qu'une sombre noirceur. Tu l'écoutes à peine lorsqu'elle t'explique son programme. Bien qu'elle parle de choses plutôt agréables, tu ne relèves pas, toujours en colère. « Alors ce frère ? » Tu insistes sur ce dernier mot pour que Rory ressente parfaitement ta colère et zappes volontairement tout ce qu'elle a dit précédemment. Tu veux aborder le sujet de son frère fictif et tout de suite.
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Sujet: Re: (Adreawells) I want to be perfect. Lun 05 Mar 2018, 22:11
Ciàran & Rory
I want to be perfect
Je fige lorsque j'entends le onze. Son regard d'une intensité certaine se pose sur moi comme pour tester mes réactions. Je finis donc par hocher la tête avant de réfléchir. Onze. On était au-delà du dix. Je finis par soupirer. c'est étrange… je me mets à froncer les sourcils pour laisser les rouages de mon cerveau se mettre en place. Je m'approche alors de Ciàran pour pianoter sur son torse avec un air distrait. Je vais sans doute passer pour une cinglée mais ça m'excite. Et puis, je savais déjà que t'étais dangereux. Je voulais juste savoir à quel point tu es… Je penche la tête sur le côté, sondant son regard avec un sourire narquois. Démoniaque. C'était un compliment dans ma bouche. J'avais besoin de ressentir le grand frisson avec un homme. Et ça me prouvait une chose : Ciàran était un être exceptionnel qu'il valait mieux avoir près de soi plutôt que contre soi. Comme une sorte de chien des enfers. Sauf que je ne l'avais pas encore assez amadoué pour lui passer la bride et je n'en avais pas envie. Cependant, ma peur de ce qu'il pourrait se passer avec Eric l'emporte à nouveau sur ma raison et je ne peux m'empêcher de lui poser une question fâcheuse. Je vois tout son être qui se tend d'un coup et je me rapproche à nouveau de lui. Je lis de l'honnêteté dans son regard et ça me plait. Nous avions convenu de ne jamais nous mentir et c'était pour le mieux. Je sais bien, Ciàran mais il faut qu'on soit clairs. Pour ne pas qu'il y ait de malentendus. Et j'arque un sourcil en me rendant compte qu'il n'avait rien compris. Je soupire en passant une main sur mon visage avant de secouer la tête. Est-ce que j'ai dit que je voulais que ta vie tourne autour de notre relation, répliquai-je agacée, non. je voulais juste savoir si j'étais plus qu'un trou pour toi. Parce que j je t'apprécie. Pas dans le sens attachement, fleurs, chocolat, cœurs etc. Dans le sens où j'apprécie ta compagnie parce qu'avec toi… j'oublie certaines choses. Des choses dont je ne peux pas te parler, pas encore. Mais j'ai pas envie que notre relation nous prenne la tête à tous les deux. Je vais devenir une étoile, toi t'es soit trafiquant de drogue, soit mafieux, soit tueur en série, soit les trois à la fois. et je m'en tape. Je t'accepte comme tu es, tout comme tu m'acceptes comme je suis. je passe une main sur son visage avec un sourire avant de venir effleurer ses lèvres. J'apprécie notre relation telle qu'elle est. Et je vais te dire le fond de ma pensée : je me contrefous mais alors totalement que tu te tapes d'autres nanas. " j'avais dit ceci avec un sourire et sans aucune ironie. Au contraire ça m'arrange. Parce que je danse huit heures par jour. Tu l'as vu non ? Je perds trois quatre kilos à chaque nouvelle représentation. Je danse huit heures, les autres heures soit, je cours, soit je suis en train de me faire masser par un kiné -une femme- ou alors… Devais-je lui avouer ? Je dodeline un peu de la tête avant de décider d'être parfaitement honnête. Autant mettre les pieds dans le plat. je fais de la danse de rue. Ce n'est pas légal, on danse dans des bourgs mal fâmés de Bowen et j'adore ça. J'adore ressentir ce frisson. Tu pourras venir voir si tu veux. et ainsi contrôler que je ne flirte avec aucun homme ou aucune femme. Je bats exagérément des cils exprès. Je ne te mentirai jamais, Ciàran. C'est une promesse que je te fais. Et je m'y tiendrai. Quant au fait qu'on ne pourrait pas tomber amoureux de moi, j'éclate à nouveau de rire. Mais un rire plus mélancolique le premier. Crois-moi, tu ne sais rien de moi. Tu as cette vision parfaite de la personne que je suis mais même les personnes conçues génétiquement pour m'aimer ne l'ont pas fait. Et si tu savais ce qu'ils m'ont pris… Je sens les larmes pointer dans mes yeux comme à chaque fois qu'on parlait de ma famille. Je déglutis donc. tu aurais envie de les faire payer au centuple. Je m'approche un peu plus pour passer les bras autour de sa taille et poser ma tête sur son torse. J'apprécie ce que tu me donnes vraiment. J'en ai besoin. J'ai besoin de cette détente, de cette relaxation que j'ai auprès de toi. Et je te promets, je ne recherche rien de plus. l'amour, les trucs nunuche, c'est pas pour moi. et j'avais vu ce que donnaient des mariages comme celui de Mason ou celui de mes parents. Je me mets sur la pointe des pieds pour venir l'embrasser. Avec une certaine douceur cette fois-ci comme pour sceller ce qu'on se disait tous les deux. Il n'y a rien à faire malheureusement. C'est sa parole contre la mienne. Et tant que je n'aurai pas le statut d'étoile, je ne serai rien. Je pianote un peu sur la table avant de réfléchir. Non personne. Je relève la tête pour le mettre au courant de mon implant. Nous allions dépasser un nouveau palier dans notre " relation " celle de l'abandon complet au niveau sexuel. Je soupire lorsqu'il me dit qu'il est clean avant de lui faire mon sourire le plus lumineux. Parfait ! Donc ce soir, t'auras le droit à la totale. Je lui fais un petit clin d'œil avant de rire. C'était une blague Ciàran. Qu'est-ce que t'es sérieux, mon cœur ? Je ne pense pas que tu sois un serial killer. J'ai quelques théories mais je ne pense pas que tu emprisonnes des femmes dans ta cave pour les démembrer. je frissonne à cette idée avant de lui demander de me protéger. Je ne faisais pas ça à la légère. J'avais un mauvais pressentiment. Je commence donc à mâchouiller ma lèvre inférieure avant de déglutir. Je suis désolée, je t'avais promis aucun drame et ce mec est en train de tout gâcher. la preuve, j'étais en train de détruire mon petit pain avec ma fourchette sans ménagement avant d'éclater de rire à sa remarque. Non, la nécrophilie, c'est pas mon truc. Et j'ai encore besoin de ton corps. Tant qu'à faire. Puis mon téléphone sonne et je loupe l'appel de Mason. je fronce les sourcils avant de me lever pour aviser Ciàran de ma relation avec lui. Pas de mensonges. Je peux voir toute sa rage possessive en lui. son corps se tend et je m'en occuperai après. J'ai une discussion plus ou moins houleuse avec Mason afin de lui faire prendre conscience qu'il foirait complètement sa relation avec cette fille avant de revenir vers Ciàran. Je n'ai même pas le temps de m'asseoir qu'il m'attaque. oh bordel ! Je me relève avec violence avant de l'attraper par la main avant de l'entrainer à ma suite dans les toilettes des dames. Barrez-vous, dis-je aux nanas présentes. Puis, je bloque la porte avant de me tourner vers lui pour le plaquer contre le mur. Je vais être claire, une dernière fois, grondai-je en plongeant mon regard dans le sien, TU ES LE SEUL HOMME AVEC QUI J'ENTRETIENS DES RELATIONS SEXUELLES. Tu es le seul homme sur cette foutue planète à l'instant T qui m'attire. Je suis fidèle. T'ai-je déjà donné des raisons de douter de moi, hm ? t'ai-je déjà donné des raisons de remettre ma fidélité en cause ? Non ! je pourrais presque mon cœur s'emballer. Mon rythme cardiaque et ma respiration se fait trop sifflante. J'ai connu Mason à l'hopital alors que je faisais des examens à cause de… Putain de merde, allais-je le faire ? oui, j'allais le faire. Je retire mon débardeur, attrape un mouchoir pour ôter le maquillage sur le bas de mon dos. "Mes parents m'ont forcé à donner mon rein à Abi. Tu te souviens ma sœur qui est décédée ? Elle n'est pas seulement morte, elle est morte dans mes bras. Et il ne se passe pas un jour sans que je vive avec la culpabilité que je ne l'ai pas sauvé. Je passe une main sur mon visage sentant les larmes venir. Je n'avais encore jamais pleuré devant lui. j'étais si stressée à cause de ma représentation, des enjeux, d'Eric. Je ne supporterai pas que Ciàran en ajoute une couche. Mason venait de perdre son frère et nous avons tissé cette relation de frère et sœur car nous avons des familles de merde. Putain, il a 38 ans, il est marié, il a sa maitresse. Quand je te disais que c'était mon frère, c'est tout comme. Je passe une main sur mon visage avant d'inspirer profondément. je ne sais pas en quelle langue je dois te le dire. tu as mon corps. Entièrement. J'ai certes plus de cœur parce que tu sais pourquoi maintenant mais tu as mon mètre soixante-dix et mes cinquante quatre kilos. J'ai trois amis dans ma vie. J'ai Zoé qui est ma cousine, Jackson le copain de cette dernière et Mason qui est mon frère. C'est mon frère. Je m'approchai alors de lui pour passer une main dans sa nuque, le forçant à me regarder pour qu'il lise toute l'intensité dans mon regard. tout le désir que j'éprouvai pour lui. doucement, je prends sa main que je pose sur mon sein, sur mon cœur pour qu'il sente à quel point il s'emballait en sa présence. Nous deux c'est chimique, sexuel, violent et j'adore ça. Et si tu veux marquer un propriété privée, t'as qu'à me donner un truc à toi. Pour que lorsque les mecs posent les yeux sur moi, il voit que je suis la propriété privée de Ciàran Adreani. Je me mets alors sur la pointe des pieds pour l'embrasser. Pas un baiser doux mais un baiser charnel. Comme je ne lui en avais jamais donné avant car il ne m'en a jamais laissé le bon vouloir. Possède-moi. au pire, punis-moi mais je te promets que je suis inconditionnellement, totalement à toi, susurrai-je contre ses lèvres en le regardant avec mes pupilles dilatées et mes mains qui tremblaient de désir, de peur qu'il s'en aille.