The next level | Polly (hot)

Opale & Collin

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"10 idées pour une demande de mariage inoubliable", "à quel moment demander sa main ?" , "comment être sûr qu'elle dira oui" mon historique de navigation continuait de défiler sous les yeux d'une Stella comblée de joie jusqu'à... "s'assurer que la première fois avec sa copine se passe bien... ewww, mon frère est un pervers..." Je n'entends que la dernière partie de son expression de dégoût et viens débrancher la prise de l'ordi en toute hâte. Elle fourre encore son nez dans mes affaires. En fait, ce n'est pas tant le fait qu'elle m'ait - encore - espionné qui me gêne mais plutôt... mes intentions qui ne sont plus secrètes.

Au pas de la porte, elle me jette un regard niais. "awww, tu vas la demander en mariage ? Je suis bien contente mais c'est pas trop tôt ? Et si tu la brusquai..." Gêné, rouge comme une pivoine, je lui ordonne de sortir mais elle n'a aucun mal à poursuivre : "d'accord, d'accord, je me tais... mais, vous n'avez vraiment jamais couché ensemble ? As-tu vraiment besoin de conseils pour ça ? C'est pas comme si t'étais..." un puceau. Non, en effet, loin de là mais je suis tellement anxieux à l'idée que ça en devient embarrassant. "la ferme j'ai dit." je claque la porte puis me laisse tomber sur le lit. Je viens tout juste de prendre une douche et de m'habiller, sans vraiment savoir si j'ai envie de voir Opale. La preuve en est la dizaine de messages écrits puis effacés qui lui étaient destinés. Mais qu'est-ce qui me prend d'agir de la sorte, d'être si nerveux, si gêné, si indécis... la seule chose que je sais, c'est que j'aimerais que les choses entre nous avancent. Oui je souhaite qu'elle vienne habiter ici dans la maison, mais pas en tant que ma copine.

Cette envie complique les choses pour moi, je sais pas ce qu'elle en penserait. Est-ce trop tôt pour ça ? Devrais-je patienter ? Aucune idée, je me lève juste, sors et reste posé plusieurs minutes devant la porte de son immeuble. Je me saisis ensuite d'un caillou et le lance contre la vitre, oui comme les films à l'eau de rose que j'ai toujours détesté. On dirait que j'ai pas de portable... mais bon, ce serait pas le premier truc illogique que je fais depuis qu'on m'a tiré dessus. Mes sœurs ont d'ailleurs noté que je suis plus jovial et moins ronchon.

Les réflexes involontaires de mon corps continuent avec mon cœur qui manque un battement rien qu'à la vue du visage d'Opale qui me regarde par la fenêtre. Je lui fais un rapide "salut" de la main, espérant qu'elle comprenne que je veux la voir. Et pas dans son appartement. Si je monte, je risque de lui sauter dessus avant qu'elle n'ait le temps de refermer la porte alors... en l'attendant, je m'adosse contre le mur, le regard rivé vers le ciel, occupé à planifier notre sortie et toujours pas sûr de mes projets.

Un adolescent. Je me comporte comme un ado qui tente d'embrasser une fille pour la première fois.

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Collin & Opale

Quelques semaines se sont déjà écoulées depuis le fameux accident de Collin. est-ce que nous nous sommes énormément revus depuis sa sortie de l'hôpital. Bah curieusement, non. À vrai dire, on dirait même qu'il m'évite depuis quelques temps. Mais c'est que je n'ai rien fait de mal moi !! C'est vrai, je ne l'ai pas forcé à m'avouer ses sentiments !! Bon, mon déballage en plein bois alors qu'il venait à peine de se faire tirer dessus l'a un peu mit au pied du mur, je l'avoue, mais quand même !!

Pourtant, fidèle à moi-même, je m'efforce de faire comme si de rien était. Je ne lui ai pas téléphonée une seule fois et je me retiens à chaque jour un peu plus pour ne pas lui envoyer un SMS. Et vlan, dans les dents !! S'il croyait que j'allais jouer les amoureuses éperdues qui ne comprend pas pour son mec ne l'appelle pas, il se trompe. Aujourd'hui, je me suis levée très tôt. J'ai pris une douche rapide, puis j'ai enfilée un simple T-shirt bleu poudre ainsi qu'un veux jean troué aux genoux. J'ai remontée mes longs cheveux blonds en un chignon négligée et je me suis dirigée vers la cuisine afin de me préparer de quoi prendre le petit déjeuner.

Mais soudainement, alors que je m'apprête à me verser une tasse de café, j'entends un petit bruit à ma fenêtre. Y jetant un coup d'oeil, j'ai la surprise de voir Collin en-bas, l'Air un peu perdu. Il me fait un léger signe de la main et je ne peux réprimer un léger rire. Il est complètement dingue celui-là !! Qu'est-ce qui lui prend ?? Néanmoins, je ne me pose pas plus de questions. Enfilant mes vieilles Converses, je descends à l'extérieur. Je le vois aussitôt adossé au mur de mon immeuble, semblant m'attendre. « Tu jette des cailloux sur mes fenêtre maintenant !? T'as oublié ce qu'est un texto ?? » Si tôt à sa hauteur, je viens déposer un tendre baiser contre ses lèvres avant de sourire avec amusement. « Pourquoi tu ne m'As pas rappelé ?? Je commençais à me dire que tu ne voulais plus de moi. » Mais, brusquement, je retrouve mon sérieux. « Oh mon Dieu, c'est ça !! T'es venu rompre !! » Je porte mes deux mains à ma bouche en signe d'étonnement.

Opale & Collin

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C'est comme la puberté, mais après l'âge... mais bon, j'espère tellement que ce rendez-vous soit une réussite, car ça jouera énormément sur la suite de notre relation, pour ne pas dire que ça sera décisif. Rien qu'à cette pensée, mon cœur devient irrégulier et je passe une main dans mes cheveux.

Vient une vanne sur le caillou jeté contre la fenêtre à l'ancienne, oui il fallait bien s'y attendre. J'hausse les épaules en souriant, puis reste suspendu à ses lèvres, comme pour réclamer plus que le doux - trop doux - bisou qu'elle vient de m'offrir. Mais je me fais vite une raison, classons les priorités ! Son hypothèse pessimiste m'amuse, mais je souris juste. Rompre, moi ? Comment elle peut penser ça ? Si tu savais à quel point tu es à côté de la plaque, Opale... « Voilà. C'est fini entre nous, c'est pourquoi je t'ai apporté ça. » dis-je en lui tendant un bouquet de chrysanthèmes rouges, sachant d'avance que ça la choquerait plus qu'une éventuelle rupture. J'ai le droit d'être romantique, moi aussi, non ?

« J'espère que t'as rien de prévu pour la journée. » Je lui offre ensuite mon bras, déterminé à exécuter mes plans. Il faut que je prenne mon courage à deux mains, et que je fasse avancer les choses. Je ne veux plus la faire souffrir - et moi avec - on a simplement une chance au bonheur, au bonheur tant recherché toute ma vie et que je n'ai cru plus retrouver depuis les évènements tragiques qui ont frappé notre famille. Mais tout a changé, vraiment tout. « En fait, je m'en fous, tu viens avec moi. J'espère que t'as pas encore pris ton petit-dej ? » Un grand sourire complètement inhabituel tire mes lèvres. « Et oui, c'est vrai que je t'ai laissé en plan, encore... désolé, je... je te promets que je ferais mon possible pour... pour ne plus avoir à m'excuser. »

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Collin & Opale

Avouons que c'est louche tout ça. Il disparaît pendant des jours entiers sans donner signe de vie, puis il se pointe devant mon immeuble pour jeter des cailloux sur mes fenêtres. Avouez que vous vous poseriez des questions vous aussi. Aussitôt, je ne peux m'empêcher de songer au pire. Il veut rompre, c'est sûr et certain. Pourtant, devant mon air surpris et paniqué, Collin vient pour sa part afficher un air amusé. Il me dit qu'il vient effectivement me plaquer en ajoutant que c'est pour cette raison qu'il m'a apporté ça. Et il me tend un magnifique bouquet de fleurs qui m'étonne à mon tour. « Tu prend toujours des médocs, c'est ça !? » dis-je pour le taquiner. Bah c'est vrai quoi !! Ça ne lui ressemble pas du tout. Pourtant, je ne peux réprimer un sourire attendris qui vient apparaître sur mes lèvres à la seconde d'après. « Elles sont magnifiques. Merci beaucoup. » Et je viens reprendre possession de ses lèvres, un peu plus longtemps cette fois-ci.

Mais encore une fois, je dois y mettre un terme. Non seulement je dois reprendre mon souffle, mais disons qu'il serait assez peu civilisé que je lui arrache ses vêtements en public. Quoi que... Heureusement, Collin a d'autres projets qui viennent calmer mes ardeurs. Il me dit espérer que je n'ai rien de prévue. Il me tend son bras dont je m'empare, esquissant un petit sourire amusé. Mais qu'a-t-il derrière la tête ?? Il me parle d'abord de petit déjeuner. « Non, à vrai dire, j'allais manger lorsque tu t'es mis à jouer les Roméo sous ma fenêtre, donc je suis toute à toi. » Je lui lance un clin d’œil en écoutant la suite des choses. Il esquisse un grand sourire qui me réchauffe le coeur, s'excusant de son absence des derniers jours. Il ajoute qu'il compte faire son possible pour ne plus avoir à demander pardon. Aussitôt, j'esquisse un sourire amusé. « T'as de la chance d'être extrêmement sexy toi... » dis-je avant de rire légèrement. « Donc, où m'enmènes-tu ?? »

Opale & Collin

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Je sais pas d'où me vient tout ce courage et changement d'humeur, mais si ça vient des médocs comme elle dit, je continuerai à en prendre jusqu'à la fin de la journée, voire même après si mon plan vire au désastre... mais y a aucune raison pour que ça arrive, n'est-ce pas ? Tout est parfait, tout le restera, j'y veillerai.

Je souris simplement à sa remarque, content que les fleurs lui plaisent, mais encore frustré par le trop doux baiser. Elle me fait aussitôt rire avec sa métaphore sur Roméo.  « Si les fleurs t'ont plu, attends la suite. » dis-je simplement en guise de réponse à ses interrogations. « Et je fais ça parce que toi aussi t'as de la chance d'être aussi sexy. » je rapproche sa tête de moi pour déposer un bisou sur ses magnifiques cheveux blonds puis commence à marcher en gardant un sourire voulant dire "patience !" tout au long du trajet, et lorsqu'on arrive enfin devant ce qui semble être une série interminable de stands et de petits magasins, je la guide vers une ruelle légèrement reculée, dans un petit restaurant sans murs ni plafond, un endroit sympa adoré par les amoureux de la ville.

Une des tables se démarque par sa décoration : des fleurs, des bougies, une guirlande tamisée, une bouteille de champagne et un petit-déjeuner australien tout simple mais qui a l'air bien raffiné. J'aurais préféré l'y inviter le soir, c'était mon plan initial, mais j'étais bien trop anxieux pour pouvoir patienter ne serait-ce qu'une heure de plus. Le serveur me reconnait et nous invite à nous asseoir, pendant que mon regard reste concentré sur le visage d'Opale, espérant qu'elle apprécie l'attention. La parole est décidément à elle.

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Collin & Opale

Décidément, qu'importe le degré de notre relation, ce mec semble bien déterminé à me rendre complètement dingue. J'aurais dû m'y attendre vu notre rencontre. Non mais c'Est vrai : vous en connaissez beaucoup des filles qui acceptent de revoir un homme qui les a jetés littéralement par-terre sous prétexte qu'il croyait qu'elles voulaient se suicider ?? Nop, je suis probablement la seule. En même temps, disons que j'aurais perdue une chance en or. Si Collin m'avait rendue folle de rage lors de notre première rencontre, à présent, il me rendait folle tout cours. Folle de sa personne toute entière. Apparemment, il me réserve bien des surprises ce matin et je n'ai d'autre choix que de le suivre aveuglément.

Il dépose un baiser contre ma tête qui me fait doucement sourire. Je ne l'avouerais jamais, mais j'adore tous ces petits gestes de tendresse. Après des mois à ne pas trop savoir où nous en étions, notre couple est vraiment officiel à présent. Certes, c'est nouveau comme sentiment pour moi, mais je ne peux pas dire que ça me déplaît. Il me guide petit à petit à travers différents stands et plus les secondes s'écoulent, plus je me questionne sur notre destination. Nous finissons par entrer dans un restaurant à air ouvert où nous attend une magnifique table joliment décorée. Le serveur, qui semble reconnaître Collin, nous guide vers celle-ci où nous prenons place. Mon copain ne parle toujours pas, ce qui a le don de m'amuser. Apparemment, c'est à moi de briser le silence. « Donc, tu as planifié tout ça ?? » dis-je d'un ton amusé avant de reprendre. « Tu sais, tu n'avais pas besoin de tant de cérémonial pour que je te fasse passer une nuit de rêve. Il te suffisait de demander. » Je lui lance un clin d’œil. C'est vrai : j'adore le piquer à ce sujet. Malgré les mois qui se sont écoulés depuis notre rencontre, nous n'avons toujours pas fait l'amour, ce qui est assez curieux quand on y pense. C'est vrai que j'ai subis une agression sexuelle par le passé, mais ça ne m'a jamais empêchée de partager mon lit avec des hommes, encore beaucoup moins avec l'homme que j'aime. Il faut croire que nous attendons le bon moment.

Opale & Collin

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Je crois que si mes ex voyaient tout ça, je me prendrais - encore - une belle claque pour le connard qui fait pas d'efforts que je suis. Avec Opale, c'est différent, c'est la première fois que je fais de telles niaiseries et c'est même pas fini... alors oui, j'ai bien planifié tout ça, mais je trouve inutile de répondre, elle le sait maintenant. Je tape légèrement son dos pour la pousser à s'asseoir, étouffant mal un rire : « J'aurais jamais cru dire ça un jour mais... notre nuit de rêve peut attendre. » Oh frappez-moi, pourquoi je continue à faire le gentlman super patient ?

On s'assoit et je m'efforce de changer de sujet avant que ses propos ne suscitent une quelconque réaction physique non-voulue. « Alors... j'ai réfléchi et je me disais que ça devrait être encombrant de payer le loyer chaque mois. Pourquoi pas... » venir t'installer chez nous, pour toujours, à jamais, dans ma chambre pour être exact... « ... venir nous visiter de temps à autre ? Tu sais tu peux rester la nuit avec les filles quand tu veux. » sur ces mots, je colle mes lèvres sur mon verre de champagne et bois l'intégralité de la boisson. Me maudissant pour ma lâcheté. Mais j'essaie de me reprendre : « En fait, je... mangeons d'abord. » dis-je dans un sourire faux, m'offrant plus de temps pour faire appel à toutes mes réserves de courage.

Et pour ne rien arranger à ce fiasco, avant que j'aie le temps de toucher à mon plat, une goûte y atterrit, me faisant relever la tête avec appréhension vers le ciel. Il pleut. What the...? Ils avaient pourtant annoncé 30° pour aujourd'hui. Très vite alors, nos assiettes sont pleines d'eau, les bougies flottent dans les bougeoirs, le serveur se sauve et moi et mon bouquet de fleurs sommes complètement trempés. Déçu, très déçu, je reste planté là à ne rien dire. J'ai même pas la force de me sauver de là, je soupire juste. « Désolé, c'était pour... enfin ce qu'il en reste, était pour toi. »

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Collin & Opale

Les piques : c'est devenu carrément la base de notre relation. Je ne peux nier que j'adore le charrier au sujet de notre sexuelle inexistante. En général, il me rend bien la pareille, mais cette fois, alors que je m'assoie, il me surprend par sa réplique. Ça peut attendre !? Il est sérieux là !? Aussitôt assise, je ne peux réprimer un petit sourire amusé. « Really !? À ce rythme, on risque d'être mariés avant qu'il ne se passe quoi que ce soit. » dis-je en riant.

Je prends une gorgée de champagne tout en l'écoutant prendre la parole. Son début de phrase me réjouis. Je ne l'avouerais jamais, mais je ne peux nier que j'y ai pensée moi aussi ces derniers temps. C'est vrai que ce serait agréable d'enfin habiter ensemble. Certes, il y aurait toujours les filles qui nous serviraient en quelques sortes de chaperons, mais je ne pouvais nier que je les adorais et qu'elles ne formaient en aucun cas une barrière à mes envies de partager la vie de cet homme. Cependant, la suite des propos de Collin me surprennent encore plus. Cette fois, je ne peux réprimer un sourire sarcastique. « Ohh j'en serais ravie, mais pour être honnête - et ce mêmes si j'adore tes sœurs - c'est dans ta chambre que je préférerais passer la nuit. » J'affiche une légère moue. Je le sens nerveux. La preuve : il vient de boire son verre de champagne entièrement en l'espace de deux gorgées. Qu'est-ce qu'il me cache ?? Il s'apprête à me le dire, mais se ravise aussitôt en disant qu'on doit avant tout manger. Oki...

Et encore une fois, le temps joue contre nous. Alors que je m'apprête à prendre une bouchée de mon plat, il se met à pleuvoir à boire debout. En une fraction de seconde, nos assiettes sont détrempées et les bougies éteintes et flottantes. Notre serveur se précipite à l’intérieure pour se mettre à l'abri. Moi, je ne peux m'empêcher d'éclater de rire. Décidément, nous sommes pratiquement incapables d'avoir une sortie normale comme tout le monde. Collin prend la parole pour s'excuser au sujet des fleurs. Il semble vraiment mal à l'aise et cette idée m'amuse un peu plus. « Hey, fais pas cette tête. Ce n'est rien. L'intention était quand même adorable. » Je prends une pause pour afficher une petite moue. « Par contre, si ça ne t'embêtes pas, j'aimerais bien qu'on aille se mettre à l'abri. Non pas que l'état de mes cheveux me préoccupe vraiment, mais mon T-shirt n'est pas vraiment foncé et peut parfaitement retiré toute place à l'imagination. » J'éclate de nouveau de rire.

Opale & Collin

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A qui devrait-on reprocher cette vie sexuelle inexistante ? A Monsieur, incontestablement. Il y avait mille et une occasions à saisir pour parvenir à cette fin, mais j'avais tellement peur de la perdre, je croyais tellement pas que cette fille était ma copine, que je restais hésitant. Puis quand elle m'a dit pour le viol... bref, c'est pour cela que je me contente de l'embrasser alors que ça me suffit plus depuis bien longtemps. Sa remarque quant à un éventuel mariage me fait lâcher un "ahaha" nerveux avant de tremper mes lèvres dans mon verre. Oh si tu savais à quel point t'es proche de la vérité, Opale...

Bon, l'inviter à emménager ensemble devrait résoudre le problème, mais encore faut-il arriver à formuler la demande explicitement. Elle arrive quand même à me comprendre, sacrée Opale, et son sous-entendu me donne un peu de courage, chercher mes mots, tout ça... mais c'est le drame.

Pour ne rien arranger à la situation, je me rends compte que son haut est tout mouillé et qu'on voit à travers. Ai-je dit que j'ai un faible pour les cheveux sexy mouillés également ? Même les goûtes froides de pluie arrangent rien à la température de mon corps. « à qui le dis-tu... » je murmure pour moi-même quand elle craint que son t-shirt transparent stimule mon imagination. Eh bien, trop tard. Je l'attrape par la main et on commence à courir, ça aurait pu être tellement romantique si mes plans ne venaient pas de tomber à l'eau... sans mauvais jeu de mot. « viens, ma voiture est garée non loin d'ici. »

Je la tire avec moi dans la voiture et m'installe côté volant. Impossible de la démarrer, apparemment y a une panne quelconque mais ça me choque plus. Le contraire m'aurait étonné en fait. Je ferme les fenêtres et regarde autour de nous, les rues sont désertes et vont probablement le rester quelques heures car la pluie continue de tomber aussi lourdement. Je soupire : « Je suis désolé. C'est pas comme ça que je voulais te demander en mariage. » Et les mots viennent tout seuls...  « Tu mérites bien mieux que... ça. Vu qu'à la base je t'offre de venir dans une maison où vivent déjà quatre autres personnes, de passer ta vie avec un mec qui t'a beaucoup déçue par le passé... je voulais que tout soit parfait quand je demande ta main au moins, que t'aies envie de dire oui. Mais là... »

Je secoue un peu la tête, déçu par l'outcome de la soirée avant de me rendre compte qu'en voulant m'excuser pour ce fiasco, en fait, je viens de la demander en mariage... oh boy. Oh boy...

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Collin & Opale

Ce qu'il peut être étrange aujourd'hui !! Bon, je l'avoue, Collin a toujours été un peu étrange. Depuis le jour où nous avons fait connaissance sur ce pont, au moment où il m'avait littéralement jeté par-terre, il a un don immense pour m'étonner. Cependant, ce soir, il est encore plus bizarre. Ses propos sont incohérents, comme s'il ne voulait pas vraiment en venir au but, et il semble extrêmement nerveux. En même temps, je m'efforce de ne pas en faire grand cas. Je me dis que ça fait partie de son comportement habituel et que j'y suis habituée. Pire, je lui lance quelques piques sur notre vie sexuelle inexistante. Il est vrai qu'au bout de plusieurs mois de relation, il est plutôt anormal qu'il ne se soit toujours rien passé entre nous. Peut-être n'aurais-je pas dû lui parler de mon viol après tout. Parce que depuis ce jour, mon copain ne semble plus avoir envie de me toucher. Si tel est le cas, comment voudrait-il qu'on cohabite ?? Lorsqu'il me parle de partager la chambre de ses sœurs, je ne peux m'empêcher de lui rappeler que je préférerais de loin être dans la sienne. Non mais ai-je vraiment besoin de lui faire un dessin !?

Pour couronner le tout, alors que nous commençons à manger, il se met à pleuvoir à boire debout. Cela dit, ma seule réaction est d'éclater de rire. Collin semble tellement mal à l'aise. Un vrai gamin qui vient d'être pris la main dans le sac en train de faire une bêtise. Et je ne peux nier que je trouve cette bouille adorable. Pire encore, le fait de savoir que mon T-shirt est en train de devenir transparent m'amuse encore davantage. En un clin d’œil, le jeune homme m'attrape par la main pour me guider à sa voiture. Nous courrons les quelques minutes de distance qui nous en séparent, montant rapidement à l'intérieur. Dehors, la rue se vide petit à petit. Tout le monde semble bien déterminé à se mettre à l'abri et je les comprends. Cette averse a débutée bien rapidement et ne semble pas sur le point de se calmer. Comble du malheur, Collin tente de démarrer sa voiture qui refuse catégoriquement. Du même coup, nous sommes coincés sur place. Je sais que je devrais m'en révolter, mais au point où j'en suis, je ne peux m'empêcher de rire de nouveau. Après tout, le fait d'être coincés dans une voiture en rade a quelque chose de réellement romantique et excitant. Je m'apprête d'ailleurs à lui balancer l'une de mes vannes bien sentie.

Cependant, mon cher et tendre me prend de cours. Je rêve ou il vient de prononcer le mot mariage !?!? Pour l'instant, je me contente de me taire, l'écoutant débuter son discourt. Il me parle de ce que je mérite, de ce qu'il a à m'offrir et au fil de ses mots, j'ai l'impression que mes deux bras pourraient tomber au sol sans que je ne m'en rende compte. Je dois être en train de rêver, ce n'est pas possible !! Il finit finalement par se taire, semblant réaliser qu'il en a peut-être trop dit. De mon côté, je suis bouche-bée. Je ne sais que dire. Puis, au moment où je sens que je peux de nouveau respirer malgré la boule d'excitation et de peur qui s'est créée dans mon ventre, je prends enfin la parole. « Qu'est-ce que... » Bah quoi, je n'ai jamais dit que mes mots étaient parfaits... « T'as pas le droit de faire ça !! » dis-je d'un ton plus tranchant que je ne le veux. « T'as pas le droit de m'emmener ici et de me demander en mariage alors qu'on est coincés dans une voiture en rade sous la pluie !! Est-ce que t'as pensé aux conséquences ?? À ce que tes sœurs en penseraient ?? À combien nos vies risquent d'être bousculées après... ÇA ?? » Et ça y est : j'éclate en sanglots !! J'ai beau tenter de les contrôler, je sens mes épaules trembler sous le coup de l'émotion. Je dois l'admettre : je suis morte de peur. « Est-ce que t'as pensé que je pourrais te dire oui et avoir du mal à m'en remettre si jamais tu n'es pas sérieux ?? » Mon regard est presque suppliant lorsqu'il vient rejoindre le sien. Ma main vient machinalement s'emparer de la sienne que je serre légèrement. Cette fois, je me tais, me concentrant uniquement sur le son de la pluie à l'extérieur. Non, en fait, je suis simplement concentrer sur ce qu'il va me dire à présent.

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Le mariage... une connerie qui me fait d'habitude bien rire. De la mariée et sa robe qui lui permet à peine de respirer, aux débats interminables sur la couleur des serviettes... je m'en moquais bien. Mais voilà que je souhaite rien de plus que de pouvoir participer à de telles conneries.

Il parait que la demande en mariage soit une étape très importante, à ne pas rater, pour y arriver. Mais je crois que même en faisant des efforts, j'aurais pas pu faire en sorte que ça tourne mal comme ça. Ce n'est même plus possible là. Convaincu alors qu'il vaut mieux reporter la fameuse demande à une journée... moins pluvieuse, je me rends compte que je viens de demander sa main. Difficile de faire pire, en effet.

Je sursaute quand elle me dit que j'ai pas le droit de faire ça, confus et prenant ça pour un "non". Coup de tonnerre. Malheur. Drame. Catastrophe. Mon cœur s'arrête. Comme si c'était pas assez démoralisant comme ça, elle me balance des questionnements inattendus : que penseraient mes sœurs, si j'ai réfléchi aux conséquences... dit comme ça, ce dernier mot a l'air de signifier qu'il y aurait que des incidences négatives sur nos vies. Non sérieusement, j'ai du mal à saisir ce qui l'embête le plus dans l'histoire, si bien que je reste incapable d'argumenter. C'est une claque en plein figure que je me prends, mon pire cauchemar à présent et probablement la première fois que j'ai envie de pleurer. Mais en fait, c'est elle qui éclate en sanglots, me faisant perdre mes moyens. Qu'est-ce que j'ai encore fait ? « Wowowoo... pleure pas, pleure pas, j'ai... » des mouchoirs quelque part. Je reste pourtant là comme un con, constatant simplement les dégâts. Ça la met dans cet état d'envisager de se marier avec moi ?

Anyway, le message est passé. Pour l'instant, je vais faire comme si de rien était là, puis déménager en Corée du Sud, commencer une nouvelle vie là-bas, nouveau nom, nouveau boulot... j'enverrais une ou deux cartes postales par mois à mes sœurs, et peut-être, peut-être qu'un jour j'oublierais l'humiliation du moment. Ouai, la Corée du Sud est un bon choix, le Japon est pas mal auss... « Est-ce que t'as pensé que je pourrais te dire oui et avoir du mal à m'en remettre si jamais tu n'es pas sérieux ?? » Hein ? Le sous-entendu fait tomber mes projets de déménagements dans le lac, et qu'est-ce que j'en suis heureux !! Mais attendez, du coup, elle a peur de dire oui ou envie de rejeter la demande ? Quand elle saisit ma main je comprends qu'elle hésite mais que c'est au moins 60/40 pour un oui, alors : « Dis oui ! J'ai jamais été aussi sérieux ! Puis si jamais tu changes d'avis tu pourrais te barrer avec la moitié de ma tune ! J'y ai plus à perdre que toi, tu vois ? » Ok, parler des avantages d'un éventuel divorce alors qu'elle est déjà pas sûre d'accepter n'est pas vraiment ma meilleure idée. Je serre sa main dans la mienne et viens l'embrasser avant de lui répéter : « Opale, dis oui... » dis-le, s'il te plait. J'ai pas envie de déménager.

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Collin & Opale

C'est qu'il m'a pris au dépourvu !! Si on m'avait dit, le jour de notre première rencontre, que ce grand idiot finirait par me demander ma main, je ne l'aurais jamais crue. Et pourtant, je suis bien là, coincée dans une voiture sous la pluie et en train d'assister à la pire demande en mariage de l'histoire. Déjà que quand j'étais toute jeune, je m'étais toujours promis de ne jamais me marier, l'idée d'accepter alors qu'on ne m'offre même pas de bague me serait encore moins passée par l'esprit. Et pourtant, je suis complètement folle amoureuse de ce mec. Nous avons traversés tellement d'épreuve tous les deux que je suis persuadée que notre couple est bien assez solide pour surmonter tous les obstacles. Cependant, je suis incapable de lui dévoiler clairement mes sentiments. À la place, je préfère de loin lui crier dessus, lui rappelant à quel point cette situation est étrange.

Puis, l'idée qu'il ne soit pas sérieux me passe par la tête. Au beau milieu de ma crise hystérique de larmes, je ne peux m'empêcher de songer qu'il me fait peut-être une bonne vieille blague à la Collin, le genre de phrase sarcastique dans laquelle il est passé maître. Évidemment, je me dis que si tel est le cas, je risque de m'humilier encore davantage si j'accepte sa faute proposition. Et puis autant en avoir le coeur net !! Au milieu de mes sanglots, je lui pose clairement la question, lui avouant que je ne m'en remettrai pas si jamais il n'est pas sincère. Cette fois, le visage de mon petit ami s'illumine. Alors qu'il venait de me proposer maladroitement des mouchoirs, je vois son regard s'adoucir et, malgré moi, je me détends un peu. Je l'écoute prendre la parole, me suppliant d'accepter. Il me jure être sincère et, fidèle à son habitude, se lance dans les propos complètement incohérents au sujet d'un éventuel divorce dans lequel je serais plus gagnante que lui. À bien y réfléchir, il s'agirait de son deuxième si on repense à la fille qu'il avait épousée sur un coup de tête alors qu'il était éméché. Cependant, à travers mes larmes, je ne peux m'empêcher d'éclater de rire. Doucement, il resserre ma main dans la sienne, venant y déposer un baiser. Instantanément, je ne peux m'empêcher de sourire d'un air attendris alors qu'il me supplie encore une fois de dire oui. « Tu es idiot Collin Meers, tu sais ça ?? C'est la pire demande en mariage que j'ai vu de toute mon existence. Mais tu sais quoi ?? » Je marque une pause pour rapprocher mon corps du sien. « Ça n'a plus aucune importance, parce que maintenant tu es mon idiot à moi. Et je t'aime plus que tout. » Mes lèvres viennent instantanément rejoindre les siennes et je l'embrasse comme si ma vie en dépendait, comme je ne l'ai encore jamais fait auparavant. Rapidement, je passe de mon siège à ses genoux, venant me mettre à califourchon contre son corps. Je sens le volant pousser lourdement dans mon dos, mais, pour tout dire, je m'en fiche royalement. Rien ne compte davantage que cet instant magique. Entre deux baisers, je souffle : « Oui !! Oui, bien sûr que je veux t'épouser !! » Évidemment, mes larmes n'ont toujours pas cessés de couler, mais cette fois pour une raison toute autre que la peur.

Opale & Collin

The next level

Je crois que j'ai jamais été aussi heureux d'être traité d'idiot. C'est effectivement la pire demande en mariage de tous les temps, et il n'y a que Opale pour l'accepter. Même pas le temps de sourire, même pas le temps de lui dire que moi aussi je l'aime, elle vient m'embrasser et je sens ma respiration s'accélérer. Son "oui" plus ce baiser peu chaste me font perdre les mots, elle vient de m'offrir la plus belle crise cardiaque de ma vie.

Le bonheur se mêle de désir au fur et à mesure qu'elle devient entreprenante. Mes mains se nichent au creux de ses reins et je plonge mes yeux dans les siens pendant qu'elle s'installe sur mes genoux. Oh j'aime la tournure que ça prend ! Ce qui va suivre, c'est entièrement sa faute maintenant. « Permettez-moi de vous enlever ça, future Madame Meers. » dis-je en attendant le feu vert pour lui retirer son haut, ce  morceau de tissu mouillé devenu indésirable. « Je voudrais pas que tu attrapes froid. » En partie, c'est vrai mais mes intentions sont loin d'être aussi... innocentes. C'était le moment de parler plus précisément de nos projets d'avenir, du mariage et de nos sentiments l'un pour l'autre, peut-être. Mais, screw it, j'ai plus qu'une chose en tête.

Je voulais pas que la première fois tant attendue se passe dans cette voiture, dans ces circonstances, mais elle me rend les choses difficiles, il m'est impossible de m'arrêter maintenant à cause de ce que son t-shirt mouillé me laisse entrevoir, et ce que la proximité de son corps me permet de sentir contre moi. Un peu plus tôt, j'avais froid, quand elle a dit oui et qu'elle m'a embrassé, j'avais chaud mais là je sens carrément le feu me dévorer.

Je tiens à ne pas la presser, mais quelle que soit sa réponse, je sais que ma réaction serait la même : y a plus moyen de garder mes pulsions sous contrôle, vraiment pas.

The next level

Collin & Opale

Si on m'avait dit quand je me suis réveillée ce matin que je me retrouverais fiancée avant la fin de la journée, je ne l'aurais jamais crue. En même temps, je n'avais jamais pensée que c'était le genre de Collin de se marier. Il me semblait plutôt être du genre casanier, qui peut demeurer dans une relation stable sans que celle-ci n'évolue forcément. Apparemment, je me suis trompée sur toute la ligne. Il vient de me faire la surprise de me demander ma main, bien entendu d'une manière plus que maladroite, et, bien sûr, j'ai acceptée.

Bien entendu, je ne peux m'empêcher de l'embrasser et, bien rapidement, la situation devient beaucoup plus... explicite. Adroitement, je passe de mon siège pour m'installer sur ses genoux et ressens un profond frisson en sentant ses mains retrouver mes reins. Ça y est, il est sans doute temps de passer à l'étape supérieure. Il me lance une petite vanne au sujet de mon T-shirt mouillée et je ne peux m'empêcher de rire légèrement. « Avec plaisir monsieur Meers. » Il me dit qu'il ne veut pas que j'attrape froid. Ouais. Bien sûr. Je le crois parfaitement. En même temps, ai-je vraiment envie de m'en plaindre ?? Je repose mes lèvres contre les siennes, attendant qu'il s'exécute et qu'il vire ce T-shirt qui me colle à la peau.

Cependant, il n'en fait rien, un peu comme s'il hésitait à me le retirer. Et je commence à repenser pourquoi. Il est probablement en train de songer à mon viol passé et le simple fait d'y songer m'attriste beaucoup. Qui sait, peut-être est-ce pour cette raison que nous n'avons toujours pas eu de rapport intime l'un avec l'autre avant aujourd'hui. Je n'aurais jamais dû lui parler de cette histoire. C'était une bêtise. Doucement, je viens détacher mes lèvres des siennes, venant caresser sa joue de mon pouce. « Hey, toute cette histoire n'a plus aucune importance Collin. Je ne veux pas qu'elle nous empêche de vivre un bon moment. » Je dépose un léger et chaste baiser contre ses lèvres avant de reprendre la parole. « C'est vrai, j'ai souvent eu besoin d'être complètement ivre pour coucher avec un homme. Assez pour ne plus avoir conscience de rien en tout cas. Mais, avec toi c'est différent. Ça fait tellement longtemps que j'ai envie de toi. » Pour joindre le geste à la parole, je viens passer mes mains sous son pull trempé pour le lui retirer. Mes mains parcourent fiévreusement son torse à présent nu alors que je reprends possession de ses lèvres. Les miennes glissent soigneusement dans son cou, remontant doucement à son oreille alors que j'esquisse un sourire amusé. « Si ça peux t'aider, je crois que tu m'as déjà dit que ce geste pouvait t'aider à me retirer mes vêtements... » soufflais-je avant de mordiller doucement son lobe d'oreille.

Opale & Collin

The next level

Oh oui, on est définitivement en train de tirer de meilleurs souvenirs de la journée. Dans cette petite minute où ma main hésite à libérer ma copine de son t-shirt, où elle formule son consentement total vis-à-vis de ce qu'on s'apprête à faire, et où ses beaux yeux ne me quittent pas, j'ai tout à fait l'impression de retomber amoureux. En plus, elle mordille mon lobe d'oreille et une sensation grisante m'enivre de suite. « Putain, je t'aime, je t'aime ! Tu me rends fou ! » Plus aucun contrôle sur mes mots, encore moins sur mes gestes. Un grand sourire illumine mon visage alors que je la laisse me retirer mon haut, et je lui ôte le sien en échange, sans perdre une seconde de plus. Je passe ma main dans son dos et dégrafe avec hâte son soutien-gorge. Je fais glisser les bretelles le long de ses bras, délicatement, tout en plongeant mon regard dans le sien, mon sourire soulignant le désir qui brûle dans mes yeux et mon esprit criant "yes YES YEEES !". Espérant ne pas lui faire mal, je ramène son corps contre le mien et nos langues se roulent et se déroulent contre leurs jumelles.

Mais comme la journée reste maudite, je suis interrompu par une soudaine sensation de chute, le siège venant de céder. Mais ce n'est vraiment pas pour me déplaire, j'ai plus de libertés dans la position couchée même si j'aurais préféré être au dessus. Juste un rire, aucun commentaire, je suis carrément incapable de formuler de longues phrases à présent. Je me relève, me mettant en position assise, elle sur mes genoux puis glisse ma main de sa poitrine que je masse doucement à sa cuisse, la tenant fermement, l'autre main posée au creux de ses reins. Mais je peine à l'y garder sagement, vite je déboutonne son jean, permettant à mes doigts de glisser à l'intérieur. En même temps, mes lèvres suçotent la peau alléchante de son cou. Les sensations sont variées, il n'y a rien de mieux que l'instant présent. Enfin si : la suite.