Under the same sun + Olivia

Terrence sifflait en travaillant, en déballant ses cartons, en mettant ses articles en rayon. Dans sa boutique il était heureux, il se sentait bien. Il avait toujours su qu’il voulait ouvrir une échoppe un jour, depuis tout petit, il avait ça dans le sang. Ouvrir une boutique de surf, l’idée s’était imposée à lui naturellement, elle alliait sa passion pour l’eau et son sens du commerce. Et on pouvait dire qu’il ne s’était pas trompé, depuis quelques années qu’il avait commencé, son magasin ne désemplissait pas, il gagnait sa vie et il s’épanouissait, oubliant presque son passé et ses mauvaises expériences professionnelles. Il souriait aux clients, plaisantait avec eux, offrant ses conseils et son œil expert, il était à son aise dans son élément, la journée défilait et il ne la voyait pas passer. Dehors il faisait un temps magnifique, parfait pour donner envie aux habitants de Bowen et aux touristes de s’intéresser au sport national ou bien d’acheter un maillot de bain, après tout même si ce n’était pas ce qu’il vendait le plus, il disposait de quelques articles dans ses rayons. Le soleil commençait à faiblir doucement, la journée allait se terminer même si les amoureux de la plage profitaient du sable chaud jusqu'au bout, Terry discutait avec un habitué à l’extérieur lorsqu’il remarqua une jeune femme entrer dans son antre. Il la salua rapidement mais ne chercha pas à lui courir après, simplement parce que lui-même avait horreur lorsqu’un vendeur le suivait sur les talons lorsqu’il entrait dans un magasin alors il mettait un point d’honneur à laisser ses clients tranquille, chercher ce dont ils avaient besoin, découvrir le lieu si besoin et puis il s’approchait d’eux une fois qu’ils avaient fait leur petit tour, histoire de les conseiller au mieux, après tout il était là pour ça surtout. Quelques minutes après qu’elle soit entré et voyant qu’elle n’avait toujours pas déserté le lieu, Terrence pris congé du surfeur pour aller à la rencontre de la jeune blonde. Au fond du magasin elle semblait intéressée par les maillots de bain. Vous avez besoin d’un conseil mademoiselle ? Hasarda-t-il gentiment en s’approchant d’elle.

Une autre chose que Terrence détestait chez les vendeurs c’était ceux qui seraient prêts à vendre père et mère pour qu’un client achète dans leur boutique. Pour ça il était un très mauvais commerçant, il était bien incapable de vous vendre quoi que ce soit ou un produit qu’il n’aimait pas. Son métier il le faisait par passion, parce qu’il croyait en ce qu’il vendait, parce qu’il était capable de savoir ce qui serait le mieux pour ses clients, il aimait le surf et même les maillots de bain qu’il vendait aux touristes, ceux-là étaient choisis avec soin sinon ils ne seraient pas dans ses rayons. Alors quand il rejoint enfin la jolie blonde qui s’était rendue au fond de son magasin il se doutait un peu qu’elle n’était pas là pour acheter une planche de surf, elle n’avait pas vraiment l’allure de celles qui passaient des heures dans l’eau à attendre la vague. Certainement qu’elle n’y connaissait rien mais elle était entrée ici et Terrence voulait donc être le plus à même de l’aider, peu importe ce qu’elle était venu chercher. Quoi que n’allez pas vous méprendre, elle était jolie, certes, mais il ne comptait pas non plus la regarder faire un défilé en maillot de bain juste pour lui donner son avis, ce serait probablement mal venu. Il lui proposa alors son aide, qu’elle déclina d’un mouvement de tête, il comprit rapidement le message et ne comptez pas sur lui pour insister, il n’était pas de ceux qui poussaient à l’achat, si elle voulait choisir un maillot sans être ennuyée alors soit, il serait à la caisse. Il sourit donc poliment et puis se retourna pour retourner vers l’avant du magasin. Pourtant la jeune femme l'apostropha finalement, juste avant qu’il ne parte. Il lui fit face à nouveau, osa la détailler des pieds à la tête, elle cherchait donc à se mettre au surf, c’était intéressant. Il n’était pas vraiment surpris, beaucoup de novices pensaient que ce serait simple de tenter l’expérience, que monter sur une planche ce n’était pas bien compliqué et qu’ils deviendraient rapidement les rois de la vague. La blonde était grande et élancée, peut-être un peu sportive, mais il doutait qu’elle se plaise à passer des heures sur une plage à faire autre chose que bronzer. Oui, il jugeait facilement les gens, peut-être qu’il se trompait, peut-être qu’il avait tort et qu’elle le surprendrait. Il fronça les sourcils. J’ai quelques noms oui. Répondit-il nonchalamment en haussant les épaules, pas forcément convaincu, selon lui beaucoup de professeurs étaient mauvais ou trop imbus d’eux-même, ils ne feraient qu’une bouchée de cette jolie minette. En fait… la saison touche à sa fin ici, je vais probablement ouvrir un peu plus tard d’ici quelques semaines. Si vous êtes vraiment motivée et que vous n’avez pas peur de vous lever tôt je peux vous donner quelques leçons. Histoire de voir si ça vous plait au départ. Il n’en faisait pas la publicité mais Terry donnait des cours, quand le feeling passait bien avec les gens, en d’autres termes, à la tête du client. Il lui sourit poliment. Concernant les maillots, la collection Roxy est très réussie cette année, vous y trouverez votre bonheur. Plus il la regardait plus son visage lui semblait familier mais Terrence n'arrivait pas à trouver d'où il l'avait déjà vu.

La cliente semblait plutôt sociable et souriante, c'est peut-être ce qui plut assez à Terrence pour lui proposer ses services lorsqu'elle demanda à prendre des cours de surf, il n'en savait trop rien. En vérité il fonctionnait à l'instinct pour ce genre de choses. Et puis ses cours n'étaient pas vraiment très académiques, à cause de sa jambe blessée il refusait d'entrer dans l'eau, il donnait donc ses leçons sur le sable et sur le rivage. Il risquait trop de ne pas réussir à sortir de l'eau s'il tentait quoi que ce soit dans les vagues, ce serait un danger inutile pour lui et son élève. Sa méthode fonctionnait bien, elle avait fait ses preuves depuis le temps. Mais certaines personnes ne faisaient pas confiance à un prof qui ne voulait pas se mouiller. Ils auraient tout le temps d'en parler de toute façon, la blonde pourrait faire son choix après qu'il lui ait expliqué. Vous m'en voyez ravi. Il lui sourit poliment. D'un hochement de tête et avec un léger sourire il ajouta simplement : N'hésitez pas si vous avez des questions, je serais à l'avant de la boutique. Une nouvelle fois il lui laissait de l'espace, si elle avait besoin, la jeune femme saurait ou le trouver. Alors il se retourna et retrouva ses amis qui s'en grillaient une sous son porche. Grays Bay n'était pas la plage la plus fréquentée par les touristes, pour raison principale que c'était celle avec le plus de courant, donc réputée comme dangereuse, elle faisait donc surtout le bonheur des surfeurs et une petite communauté d'habitués avait pris pour coutume de se réunir près de chez Terrence, il avait installé des transats et des parasols pour donner un côté sympa. Le voyant arriver, l'un des surfeurs lui tendit une cigarette que Kelly accepta avec joie et ensemble ils reprirent leur conversation là où ils l'avaient laissé. Cela n'empêcherait pas le commerçant de s'occuper de la cliente lorsqu'elle aurait terminé son tour du magasin, il gardait un œil sur l'intérieur tout en ayant le pied dehors. D'ailleurs après quelques lattes grillées elle sembla avoir terminé. Il déposa la clope sur le cendrier et rentra à sa rencontre. Vous avez trouvé votre bonheur ? Il se dirigea vers la caisse en boitant comme à son habitude. Dites, je ne veux pas paraître lourd. Mais on se connait, non ? Hasarda-t-il sans être vraiment sûr de lui.

Sans réellement la voir, Terrence remarqua le ballet de la blonde à l'intérieur de sa boutique, d'aussi loin il n'avait pas vraiment l'occasion de la voir seulement vêtue de son maillot de bain trop large, mais il pouvait voir qu'elle hésitait. La conversation allait bon train, ça discutait vagues et compétition, beaucoup de ses amis surfeurs aimaient se mesurer les uns aux autres dans des défis plus ou moins sérieux et une concurrence bonne enfant. Il avait été de ceux-là, à l'époque où il pouvait encore se jeter dans l'eau pour affronter l'océan. Mais c'était des histoires d'un autre temps qu'il voyait comme de bons souvenirs, d'une époque où il était vraiment doué pour ce sport qui le passionnait. Toute chose avait une fin et même s'il regrettait de ne plus pouvoir surfer, Terrence était heureux, baignant toujours dans cet univers qu'il chérissait, conseillant les autres, il vivait de sa passion en quelque sorte, même de façon détournée, ce n'était pas donné à tout le monde. La jeune femme revint vers l'avant du magasin et Kelly vint alors à sa rencontre pour encaisser ses articles. Je suis certain que ça vous ira très bien. Il sourit poliment. Peut-être qu'il n'aurait pas dû dire une chose pareille, c'était toujours délicat de complimenter une fille portant un maillot de bain sans passer pour un peu trop lourd. Mais en même temps c'était compliqué de dire autre chose. En l'observant il ne pouvait ignorer que son visage lui était familier, c'est pourquoi posait la question. Mais visiblement elle ne se souvenait pas de lui. Cherchant dans sa mémoire il essaya de l'imaginer avec une autre tenue que son jean d'aujourd'hui, il fronça les sourcils en la dévisageant. Arf, peut-être que je me trompe... Il scanna les articles en lui jetant quelques regards, cherchant toujours où il avait pu la voir, Terrence n'oubliait jamais un visage. Il soupira doucement. Vous travaillez à l'hôpital ? Nouvelle tentative, mais il n'était sûr de rien. Après tout, même s'il s'y rendait régulièrement, surtout à une période où il passait beaucoup d'examens et à cause de ses opérations successives pour sa jambe, il avait très bien pu la croiser là-bas, comme tout un tas d'autres personnes, d'autres patients comme du personnel. Mais étrangement et sans aucune arrière pensée mal placée, il l'imaginait bien dans une tenue d'infirmière.

Elle était belle, Olivia, il venait de découvrir son prénom sur la carte de crédit qu'elle lui tendait. Elle étai belle, donc, le genre de fille sur lequel beaucoup d'hommes devaient se retourner, mais il émanait d'elle cette simplicité qu'avaient quelques personnes, celles trop modestes qui ne pensaient pas être si solaires. Terrence apprécia cette modestie qui n'était pas vaine, il lui semblait presque que la blonde s'excusait d'avoir marqué sa mémoire. En vérité il ne se souvenait d'elle que vaguement, d'une chevelure blonde tirée en arrière qui se balançait dans son dos quand elle marchait, de son regard bienveillant sur les patients quand elle venait les voir, de sa patience et de sa douceur, enfin de ce qu'il avait pu observer de loin, parce que l'infirmière ne s'était jamais occupé de lui personnellement. Il en se souvenait pas non plus quand il l'avait croisé en vrai, était-ce aux urgences lors de sa presque noyade quelques années plus tôt, ou bien durant les divers séjours après ses opérations qui l'avaient forcé à rester immobile sur son lit ou déambulant comme un infirme durant de longues semaines ces quelques dernières années. Il revenait régulièrement à l'hôpital, pour voir son kiné ou pour des visites de routine avec le chirurgien qui l'avait opéré, celui-ci espérant toujours que la médecine évoluerait assez pour pouvoir lui rendre les fonctions totales de sa jambe, Terrence lui doutait fortement mais il se montrait docile, après tout, on n'était jamais à l'abri d'un miracle. Il attrapa la carte de la jeune femme et l'inséra dans son terminal. Merci. Je suis patient du professeur Grimm, en orthopédie. Il m'a opéré quelques fois ces dernières années. Il lui sourit gentiment, avec sa jambe boiteuse on comprenait forcément qu'il avait subit quelques traumatismes. J'ai dû vous croiser dans les couloirs, probablement, j'avais tout le temps d'observer le personnel quand je m'ennuyais.

Donc il ne s'était pas trompé, si sa jambe lui faisait défaut, sa mémoire, elle, était toujours aussi bonne. Alors Olivia était bien infirmière à l'hôpital. Il sourit lorsqu'elle dit ne pas connaitre le chirurgien, avec la quantité de personnel de l'hôpital il était évident qu'elle ne pouvait pas connaître tout le monde personnellement. C'est un vieux grincheux. Mais on dit qu'il est l'un des meilleurs dans son domaine. Et puis je suis le genre de patient qui donne du fil à retordre alors autant me traiter sans prendre de pincettes. Il était de ceux qui voulaient toujours aller plus vite que la musique, à peine sorti des opérations il voulait déjà faire sa rééducation, la première fois il s'était fait mal, depuis il avait appris qu'il fallait une période de repos pour que les choses se fassent correctement, il avait fallu qu'il se fasse réprimander par le fameux docteur Grimm pour comprendre la leçon. Non, vous vous souviendriez de moi si vous m'aviez eu, je suis de ceux qui râlent toujours pour avoir du rab de morphine et une meilleure nourriture que celle des plateaux repas ! Il exagérait à peine, mais en effet il demandait souvent des doses plus fort de médicament parce qu'il ne voulait pas que la souffrance lui rappelle continuellement sa blessure, même si, finalement, c'était toujours un peu le cas. Il lui rendit sa carte et commença à emballer ses nouveaux vêtements de plage, prenant soin de ranger les maillots dans leurs pochettes cadeau. Il sourit poliment alors qu'elle lui disait être distraite, encore une preuve que cette fille ne connaissait pas sa valeur. Malgré ma jambe je suis encore capable de faire bien des choses, ma jolie ! Il avait répondu du tac au tac, sans se rendre compte que ses mots étaient peut-être un peu limites et pouvaient être mal interprétés. Mais Terrence n'aimait pas qu'à cause de cette maudite jambe on le prenne pour un infirme. Je donne des cours, mais à ma façon. Je ne rentre pas dans l'eau avec une planche. Ma méthode a fait ses preuves, je continues apprendre à des jeunes depuis quelques années. Il comprenait qu'elle s'inquiète, après tout il pouvait très bien être de ceux qui s'improvisent professeurs de surf comme méthode de drague, mais ce n'était pas son cas.

Il exagérait à peine, alors qu'il badinait gentiment avec la jolie blonde. C'était facile de se vendre comme le pire malade au monde et s'eut pour effet de la faire sourire, c'était déjà pas mal. Terrence n'était pas du genre dragueur, surtout pas lorsqu'il était dans sa boutique, le travail c'était le travail, il avait tout le temps pour voir ce genre de choses lorsqu'il sortait. Et puis si la jeune femme devait devenir une de ses élèves il n'était pas question qu'une ambiguïté s’immisce entre eux. Alors peut-être, oui, que dans un autre contexte il aurait pu être tenté de la séduire, juste pour voir, mais pas à ce moment là. Là il jouait simplement son rôle de commerçant avenant et sympathique, celui qui avait toujours le mot pour plaire sans être lourd, agréable et attentionné envers ses clients. Il n'était pas du tout comme ça dans le quotidien, il ne s'embarrassait pas de ça, ceux qui connaissaient intimement Terrence savaient qu'il ne perdait pas de temps en paroles inutiles, mais lorsqu'il était à son magasin, il forçait un peu sa nature. Il fallait dire que sa passion pour le surf et son amour du commerce aidait beaucoup, il n'avait pas non plus à prendre un rôle juste pour que les clients achètent chez lui et non pas chez Violet. Peut-être que je suis pire ! Je ne vous souhaite pas de me soigner un jour. Et en tant que prof je suis intransigeant, vous serez prévenue ! Il ne plaisantait pas totalement, beaucoup de ses élèves s'étaient plaint qu'il était sévère dans ses méthodes d'apprentissage et dans sa façon de donner des ordres lorsqu'il donnait ses cours. Pourtant tous avaient gardé bon contact avec lui même encore aujourd'hui, ils passaient à la boutiques, ils discutaient matériel et compétitions, certains avaient abandonné, d'autres avaient à présent un très bon niveau, chacun s'accordait pour dire que, finalement, il n'était pas si mauvais comme prof, bien que parfois détestable. Une fois qu'il eut terminé d'emballer ses vêtements, il lui tendit le sac. On va déjà faire un premier essai, histoire de voir comment ça se passe entre nous et que j'observe comment vous vous comportez dans l'eau et avec la planche. On peut commencer la semaine prochaine. Il fit le tour de son comptoir pour faire face à la jeune femme, à présent il n'était plus vraiment le vendeur qui parlait à sa client. Je tutoie mes élèves, c'est plus facile. Viens en maillot, ou en combi si tu en as une, avec une serviette. J'ai tout le matériel nécessaire ici. Je t'ai mis ma carte avec mon numéro, tu me donneras le jour qui te conviens, un matin, tôt. Comme souvent lorsqu'il donnait ses conditions, son passé de militaire refaisait surface et il prenait cette intonation grave et ferme. Mais il se radoucit rapidement. Au fait, c'est quoi ton prénom ?

Terrence pouvait être déroutant, il oscillait entre le sérieux et une dose de sympathie, le commerçant en lui devait être avenant et agréable mais en vérité il forçait un peu sa nature lorsqu'il était avec ses clients. Le vrai Kelly était bourru et parfois brut, il ne s'embarrassait pas de jolies formules pour plaire aux gens et lorsqu'il s'agissait de surf il savait se montrer ferme, voir sévère. Mais jamais ses élèves n'avaient eu à se plaindre, il était plutôt bon pédagogue malgré tout. Il n'avait pas pensé qu'en vendant un maillot de bain à cette fille, il terminerait avec une future élève prête à dompter les vagues, une fille canon, en plus, c'était assez rare, mais ça ne l'empêcherait pas de rester correct envers elle. Si toutefois elle venait, parce que plus la conversation avançait, plus elle semblait se décomposer en l'écoutant. Prends ton temps pour réfléchir, la saison est idéale pour commencer à apprendre, on a encore quelques belles semaines, plus tard, les vagues seront peut-être plus fortes. Il ne voulait surtout pas la brusquer ou la faire venir à reculons. Il avait tenté de faire tomber une barrière en instaurant le tutoiement, mais visiblement cette idée n'était pas idéale avec cette fille-là. Lui se moquait un peu qu'on le tutoie ou qu'on le vouvoie, même s'il avait l'impression de prendre dix ans à chaque fois qu'un élève employait le vouvoiement. Oui, ça viendra avec le temps. Merci d'être venu en tout cas. Et n'hésite pas à m'appeler, je suis un peu ours mais je ne mords pas. Moi c'est Terrence. Il lui sourit franchement, pour qu'elle garde une bonne impression de lui. Il la raccompagna finalement à la porte et serra sa main. Bonne journée Olivia. Puis il retourna à ses affaires, il n'avait pas le temps de s'ennuyer, déjà il ne pensait plus vraiment à cette fille, si elle appelait tant mieux, peut-être qu'elle irait démarcher les écoles de surf aussi. Dans tous les cas le plus important finalement c'était qu'elle tente au moins une fois de prendre les vagues, de goûter à cette sensation si particulière, avec ou sans lui ça importait peu.

Fin