Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
" Une famille, c'est cela : quelques personnes qui s'aiment bien et se le répètent, à chaque instant, par de petites attentions, des taquineries, une voix tendre.... "
Daemon avait tout planifié au niveau du voyage à Brisbane. C’était Devan qui lui en avait soufflé l’idée. Pensant que partir pourrait aider Orson à retrouver sa mémoire. Le pianiste n’avait pas dit mot sur la véritable raison de ce petit voyage. Il avait juste précisé que ce serait un moyen d’être un peu entre cousins. Et il avait tout fait pour que ce séjour ressemble au premier qu’ils avaient passé au moment de l’enregistrement de son dernier disque. Même hôtel. Même chambre. Même restaurant. Même site à visiter. Il avait également prévu de passer au studio d’enregistrement. Il n’avait aucune idée si ce stratagème serait positif ou non. Mais il ne forcerait rien pour ne pas angoisser Orson. Si cette idée ne marchait pas et bien ils rentreraient sans parler du véritable plan caché derrière ce séjour. Daemon avait bien compris qu’il devait se faire une raison et acceptait le fait de ne plus retrouver l’Orson qu’il connaissait, et avec qui il avait tant de souvenir. Cela le peinait énormément mais il était prêt à faire son deuil de son cousin pour découvrir le nouvel Orson.
Après une journée à visiter les deux cousins étaient rentrés à l’hôtel. Orson avait l’air fatigué. Il avait même mal à la tête. Daemon n’aimait pas le voir avec des migraines, il craignait toujours qu’un truc déconne dans sa tête et que se soit pire après. « Oui bien sur. Attends je vais les chercher. » Et en un rien de temps il file dans la salle de bain. Il fouille mais il ne trouve pas l’aspirine. « Putain où je les ai foutu ? » Il entend Orson l’appeler. « J’arrive. » Il revient rapidement avec les cachets. Il essaie de ne pas montrer son inquiétude mais son cousin est pâle. Il a la sensation de le revoir sur le lit d’hôpital. « Tu ne t’es peut être pas assez hydraté durant la journée. » Le pianiste sort les cachets de la boite, et sert un verre d’eau. Tout en gardant un œil sur son cousin. Mais cela à l’air d’empirer. « Tu veux que j’appelle les ... Orson hey Orson … » Il panique quand il voit son cousin tourner de l’œil. Il serre la main du gamin. Et de l’autre il attrape son téléphone pour appeler de l’aide.
Un médecin arrive rapidement, il ausculte Orson qui est inconscient. Le médecin lui propose de le conduire aux urgences. Daemon lui parle alors de la situation et de la perte de mémoire. Le docteur lui dit que cela arrive quand le cerveau est surchargé par des souvenirs anciens. Du coup il reste là, se mettant à l’écart pour attendre le réveil du gamin. Précisant que si cela dure trop il le fera entrer aux urgences par sécurité. Daemon acquiesce, sa main serre toujours celle de son cousin. Il ne le lâche pas du regard, restant penché au dessus de lui pour surveiller le moindre mouvement de son visage devenu translucide. Puis d’un coup Orson bouge. « Hey. » Leurs regards se croisent et Orson prend Daemon dans ses bras. « Putain tu m’as fais peur petit ourson. » Il passe ses bras autour de la taille du gamin, oubliant la présence du médecin. Des larmes montent rapidement dans ses yeux clairs. « Tu vas bien ? » C’est alors que le médecin s’approche et demande à ausculter Orson pour être sur que tout soit okay. « Oui docteur allait y. » Le pianiste regarde le gamin encore bien pâle. « J’ai eu trop la trouille du coup j’ai appelé les secours. » Il laisse le toubib faire son boulot. Au moins tout le monde sera tranquillisé. C’est alors que Daemon réalise vraiment ce que son cousin lui a dit avant de l’étreindre. Orson se rappelle. Est-ce vraiment ce qu’à dit Orson ? Une fois l’auscultation terminée, le médecin prend congés, précisant qu’il repassera demain pour vérifier si tout va bien. Daemon le remercie et puis revient vers son cousin. Et il le prend dans ses bras. « Ne me fais plus de coup pareil parce que j’ai vraiment paniqué à te voir partir de la sorte. » Il est encore sous le choc. « Tu as dis quoi tout à l’heure ? » Il a tellement peur d’avoir mal entendu qu’il préfère s’assurer des mots prononcés par son cousin.
Sujet: Re: daemon. - memories. Sam 16 Juin 2018 - 15:32
" Une famille, c'est cela : quelques personnes qui s'aiment bien et se le répètent, à chaque instant, par de petites attentions, des taquineries, une voix tendre.... "
Durant un instant, qui parait interminable, Daemon panique. Voir Orson dans cet état le fait flipper. Et appeler le docteur lui semble la meilleure solution, il ne veut pas plus tracasser son cousin en l’emmenant aux urgences. Mais l’attente est longue avant que le gamin refasse enfin surface, le tient pâle et le regard agar. Orson n’a vraiment pas l’air bien, Daemon s’en veut un peu sur le coup. Le voyage et tout ce qu’ils ont fait l’a peut être trop secoué et du coup cela fatigué. Il imagine un tas de chose et quand il se plaint de mal de tête. Il en imagine d’avantage. Il se sent coupable de lui imposer cette situation. Le docteur l’oscule afin de s’assurer que tout est normal. Mais qu’est ce qui est vraiment normal chez Orson depuis qu’il a perdu la mémoire ? C’est d’ailleurs pour ça que le pianiste l’a emmené à Brisbane. Espérant revoir l’ancien Orson, même s’il apprécie le nouveau en le découvrant. En tout cas Daemon vit mal cette situation. Le médecin se fait rassurant et puis laisse les deux cousins tranquilles.
Daemon s’installe au bord du lit le regardant avec tendresse. Il lui a foutu une sacré trouille. Mais il ne peut s’empêcher de sourire aux mots d’Orson. Se sentant un peu plus tranquille, même s’il reste fébrile. « Oui c’est une bonne idée et surtout prend un joli papier rose avec des fleurs par exemple. » Lui aussi le prend sur le ton de la taquinerie. Un moyen de détendre l’atmosphère. Voir sourire son cousin, lui met du baume au cœur. Mais c’est surtout de l’entendre dire qu’il se souvient qui lui fait le plus chaud au cœur. « Non cet accident n’est pas de ta faute petit ourson. Ne va pas culpabiliser pour ça. Et tu n’as pas fais exprès de m’oublier même si cela a été compliqué et douloureux. Mais tout va bien aller à présent. » Daemon le serre contre lui, peut être un peu fort, mais il est tellement heureux à cet instant qu’il a envie de couvrir son cousin de baiser et de tendresse. « Moi je t’ai grugé ? Non. » Il se doute de quoi il parle, vu que sa mémoire lui revient il va vite faire le rapprochement entre ce voyage et celui fait au moment de l’enregistrement du disque.
Et bien entendu qui dit retour de mémoire. Dit retour de l’ourson boudeur. Le vrai bonheur. Et voilà le gamin qui croise ses bras sur son torse, le pianiste en fait de même. « Ce voyage était aussi fait pour nous reposer et nous retrouver. C’était sa priorité. Après si cela alliait le retour de tes souvenirs c’était la cerise sur le gâteau. Et je ne remercie jamais assez Devan d’en avoir eu l’idée. D’ailleurs va falloir que je lui annonce cette grande nouvelle. Mais si rien ne t’était revenu j’aurais appris à vivre avec. Difficilement mais bon je l’aurais fais. » Les larmes apparaissent dans les yeux de Daemon en disant ses mots. Ces derniers mois avaient été rudes à vivre. Orson se jette d’un coup dans ses bras, il doit en avoir marre de bouder. Le pianiste a envie de lui embrouiller la crinière mais il se retient pour ne pas prendre le risque de lui déclencher un mal de tête plus fort. Et pour éviter que la bouderie reprenne. « Oui tu m’as manqué .. terriblement manqué. » Il pose un baiser sur son front tout en le gardant dans ses bras. « Distribution de baisers magiques pour soulager tes maux de tête. » Du coup il lui en fait d’autre. Sachant très bien qu’un cachet comme le demande Orson sera plus efficace. « Je vais te préparer ça. Enfin voir au bar de l’hôtel si je peux te faire un chocolat signé Daemon. Parce que dans la chambre il y a juste des mignonnettes d’alcool et des bouteilles d’eau. » Le pianiste appelle donc l’accueil pour se renseigner, vu qu’il connaisse le pianiste, cela ne pose pas de problème. « Est-ce que je peux te laisser seul quelques minutes ? » En attendant il lui sert un verre d’eau et lui donne un anti douleur. S’il se sent mieux, il descendra vite fait pour préparer le chocolat d’Orson.
good vibes.
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Sujet: Re: daemon. - memories. Mar 19 Juin 2018 - 10:29
memories.
⇜ code by bat'phanie ⇝
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Sujet: Re: daemon. - memories. Sam 23 Juin 2018 - 16:27
" Une famille, c'est cela : quelques personnes qui s'aiment bien et se le répètent, à chaque instant, par de petites attentions, des taquineries, une voix tendre.... "
Daemon est encore sur le cul. Retrouver Orson !! Il en a rêvé si souvent que là il a du mal à y croire. Le petit con provocant et chiant que son cousin était, lui a beaucoup manqué. Bien entendu le pianiste a fait de son mieux pour accepter celui qu’Orson était devenu après son accident. Mais au fond de lui il avait eu du mal à tirer un trait sur tout ce qu’ils avaient partagé et sur le fait que le gamin ne se rappelait de rien. Ce n’était pas de sa faute, il n’avait pas cherché à perdre la mémoire. C’était juste la faute à pas de chance et un coup pourri de la vie. Mais là entendre de la bouche d’Orson qu’il se souvenait, et le voir faire un doigt d’honneur suite à la taquinerie du musicien. Et bien cela vaut tout l’or du monde pour Daemon.
Même si sur le coup, Daemon a flippé et il se rend compte que ce retour de souvenir a bien cassé le petit nourson. Mais ils vont avoir le temps de laisser les choses se mettre doucement en place. Et de quand même finir de profiter de leur séjour à Brisbane. « Tu sais avec des SI on referait le monde. » Avec des si Daemon n’aurait pas trompé Devan. Et ils n’auraient pas perdu dix ans de leur vie. Sur le coup le pianiste ne peut pas s’empêcher de penser à Aedhan se demandant comment cette histoire aller tourner. Enfin de ce coté là aussi, Orson verra en temps voulu, et Daemon sera là pour le soutenir. Même si au départ il n’avait pas spécialement porté le petit ami de son cousin dans son cœur. Il espère que cette histoire ne va pas non plus trop le bousculer. Ils en parleront plus tard, enfin si son cousin veut parler. « Alors arrête de culpabiliser. De toute façon on ne peut pas revenir en arrière faut avancer. Et tu dois avancer. Et je serais là pour t’aider. Tu le sais. »
Mais pour le moment les deux cousins profitent de l’émotion qui les étreint. Toutes les émotions se mélangent, les rendant fragiles et émus. Ils se serrent d’avantage comme pour combler le manque que cette situation a engendré durant des mois. Le pianiste abuse même ce qui fait maronner Orson pour le plus grand plaisir de Daemon. « Mais tu aimes quand je marque mon territoire. » Au fond de lui il est heureux que l’idée de son homme est porté ses fruits lui permettant ainsi de retrouver son cousin d’amour. Son petit nourson comme il l’aime l’appeler pour le faire râler. « Okay dans ce cas je vais te faire ton chocolat. Mais j’ai mon portable donc tu n’hésites pas si tu ne vas pas bien. » Il hésite un peu à le laisser seul, mais il veut aller lui préparer son chocolat. Il sort de la chambre après avoir jeté un autre coup d’œil. « Sois sage et ne t’enfuis pas. » Dernière taquinerie avant de fermer la porte.
Daemon marche d’un pas pressé, il ne veut pas trainer. Il en profite pour appeler son homme pour lui annoncer la nouvelle, il a même du mal à parler encore ému par cette nouvelle. Devan aussi est heureux. Ils se promettent de se tenir au courant. Une fois au bar le pianiste demande pour le chocolat d’Orson. Le barman de service qui le connait bien, le laisse même faire. Il en profite pour s’en faire un aussi. Et il retourne rapidement dans la chambre avec ses deux tasses de chocolat. Il ouvre la porte. « Coucou c’est moi avec un bon chocolat. Ça va je n’ai pas été trop long ? » Il entre et pose les chocolats sur la table de nuit à côté du lit. « Comment tu te sens ? Le cachet a fait effet ? » Il le regarde, Orson à l’air d’avoir repris des couleurs même si ses traits sont encore pas mal tirés. « Tu as le bonjour de Devan, il est vraiment heureux que son idée est marché. » Daemon remarque le téléphone de son cousin sur la table de chevet. Il se demande s’il a appelé Aedhan ou s’il lui a envoyé un sms. Il se doute que cette situation va le tirailler aussi. Mais il préfère de ne pas en parler tout de suite. Chaque chose en son temps. Il aide son cousin à s’assoir et lui donne sa tasse. Le pianiste s’installe sur le lit et prend la sienne. « Si tu veux que l’on parle d’un truc précis n’hésite pas. Que se soit de nous ou d’autre chose. » Il lui donne l’opportunité de parler d’Aedhan s’il le souhaite et des peurs que ce retour de mémoire peut engendrer.
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Daemon n’a pas envie de lâcher Orson. Le retrouver fait exploser le cœur du pianiste. Et le chavire d’émotion. Il fait le nécessaire pour éloigner les craintes de son cousin, sachant que certaines choses vont être compliquées. Mais chaque chose en son temps. Tout a été assez difficile ces derniers mois. Daemon a souffert de cette situation, mais elle semble d’un coup revenir à la normale. Même si rien n’est gagné. En tout cas sa priorité est le bonheur et le bien être de son cousin d’amour. Du coup après lui avoir donné un cachet. Il file au bar pour lui faire un chocolat chaud avec de la chantilly comme le gamin les aime. Il n’est pas spécialement à son aise de le laisser seul. Mais le pianiste compte faire vite. Même s’il prend le temps d’avertir Devan de cette nouvelle.
Daemon est plus rapide que Flash sur ce coup là. Et dés qu’il entre dans la chambre il s’empresse de demander à Orson s’il va mieux. Il sent bien dans le son de sa voix, lors de sa réponse que quelque chose cloche. Il ne veut rien précipiter. Il s’installe à ses côtés et le regarde déguster son chocolat. Il le sent plein de lassitude. Daemon lui dit que Devan qui a été heureux d’apprendre la nouvelle. Il lui propose même de parler s’il en sent le besoin. Et comme il en doutait le premier sujet qui vient dans la discussion c’est Aedhan. Logique vu la relation qu’Orson a avec lui. « Laisse-toi le temps d’abord de bien te remettre de tout ça. Tu n’es pas à la seconde prêt. Ce n’est pas moi qui dirais à Aedhan à quelle heure tu as repris conscience des choses. » Rien ne sert de tout précipiter et de paniquer. Ils sont encore là pour quelques jours, ils peuvent parfaitement laisser à Orson le temps d’y voit plus clair. En tout cas c’est ce que pense Daemon. Il avale la salive à la demande d’Orson. Aimait-il vraiment Aedhan ? Le pianiste a eu le loisir de les observer. Et il est vrai que souvent il ne reconnaissait pas Orson. Il l’avait vu amoureux. Son regard avait plusieurs fois laissé passer ce sentiment. « Je le crois. Cela peut sembler étrange. J’ai même eu du mal à y croire. Mais oui difficile de douter vu comme tu le regardes. » Il lui sourit et vient serrer doucement sa main comme pour l’apaiser. Ils ont toujours été francs l’un avec l’autre. Alors pas question pour le pianiste de ce dérober. Et il sent Orson désemparé face à cette situation. « Je comprends et pas de souci. Comme je te l’ai dis prends ton temps. Arrêtes de paniquer et de douter de toi. Cela va te faire angoisser. Tu ne le feras pas souffrir Orson. » Le pianiste fait de son mieux pour rassurer son cousin, il a horreur de le voir perdu de la sorte. Il récupère le téléphone qu’il lui tend. « Bien sur tu sais que je ferais toujours tout pour toi. Aedhan a essayé de t’appeler c’est ça ? Tu veux que j’envoie un sms. Je peux le faire de mon portable. Lui dire que la journée a été chargée et que cela t’a fatigué. Que tu dors mais que je viens quand même lui dire que tout va bien. Que tu vas bien. Est-ce que cela te va ? J’enverrais aussi un sms à Devan, même si je ne pense pas qu’il n'ira pas le dire à Aedhan. Tu es tranquillisé. »
S’angoisser risque de faire des dégâts au niveau mental tant qu’Orson est faible. Alors Daemon parle calmement sans la lâcher du regard et tout en étant tactile. Des gestes doux et rassurants. « Tu veux que je te fasse couler un bain. Ensuite on se mettra devant un film et je nous ferais monter le repas par le room service. Une soirée tranquille entre cousins. Pour que tu te reposes. » Daemon s’approche et vient poser un baiser tendre contre le front d’Orson. « Je t’aime petit ourson. » Et pour le voir heureux et apaiser il est prêt à tout le pianiste. Même à mentir à Aedhan, mais c'est pour une bonne cause.
" Une famille, c'est cela : quelques personnes qui s'aiment bien et se le répètent, à chaque instant, par de petites attentions, des taquineries, une voix tendre.... "
Daemon se doute qu’Orson doit être paumé à cet instant. Il était si différent durant sa perte de mémoire, cela doit être un choc de la retrouver. Le pianiste compte s’occuper de son cousin, comme il l’a toujours fait. Il veut être à ses côtés dans cette nouvelle épreuve. Alors il le rassure autant dans ses paroles que dans ses gestes. Il joue à la fois le rôle du père, du grand frère et du cousin attentionné. Il c’est toujours impliqué dans leur relation et ça dés la naissance du petit ourson. Il est conscient que le gamin a souvent été un laissé pour compte par ses parents. Pourtant Daemon aime son oncle et sa tante, mais dans le rôle de père et de mère ils n’ont pas été au top. Et peut être que c’est même le pianiste qui a été le plus touché dans cette histoire de perte de mémoire. Après Orson bien sur. « Ce serait avec plaisir petit ourson mais tu es majeur maintenant. Et tu peux gérer ta vie tout seul. Mais je serais là en cas de besoin et quoi que tu fasses. » Entendre rire Orson et le voir sourire est le plus beau cadeau que pouvait lui offrir ce voyage. Putain que son cousin adoré lui a manqué. Vu que le gamin ne se sent pas prêt à dire la vérité, pour le moment à son chéri, ils conviennent d’un plan. Son cousin a besoin d’un peu de temps pour y voir clair. Il envoie donc un sms à Aedhan avec les mots prévus. Il reçoit rapidement une réponse. « Aedhan me dit de prendre soin de toi et de t’embrasser à ton réveil de sa part. » Ce qui fait sourire Daemon. « Tu es rassuré ? Tu peux avoir confiance en Devan. Il t’apprécie de plus en plus. Il cache parfois ce qu’il ressent, une manière de ce protéger. Mais tu comptes pour lui et il sait que tu es important pour moi. » Cela le rend heureux de voir son homme lâcher prise avec Orson. Daemon aurait eu du mal si la relation avait été délicate ou houleuse entre son homme et son cousin.
Daemon propose un planning pour la soirée. Sans rien forcer, juste des idées balancées. Mais Orson le taquine tout de suite par rapport à l’idée du bain. « Idiot va, c’était juste pour te détendre. Mais je comprends. Installes toi bien et je me fais monter un truc pour grignoter comme ça tu piqueras dedans si tu veux. Tu sais ce qu’il te dit le vieux. » Le pianiste lui embrouille doucement les cheveux, geste donc il a du mal à se passer. Il appelle le room service pour se faire monter deux assiettes gourmandes. Une salée et une sucrée comme ça son cousin pourra picorer s’il le souhaite. Puis un gros câlin vient les unir, un câlin plein de tendresse, d’émotion, d’amour. Daemon retient ses larmes. Son cœur s’emballe en sentant les bras d’Orson l’entourer. Ces étreintes lui avaient profondément manqué. « Tu es pardonné. Je ne t’en ai jamais voulu tu sais. Je m’en voulais à moi de n’avoir pas pu te protéger ce soir là. De ne pas avoir été là. Mais c’est du passé et on va rattraper tout ça. » Il a peine fini sa phrase que l’on tape à la porte de leur chambre. Daemon ouvre, c’est le room service. Il donne un pourboire et rejoint Orson. Il attrape la télécommande de la télévision. Le pianiste aide son cousin à s’installer. Il se met à son aise et puis se pose sur le lit au côté du gamin qui semble fatigué. Il lui sourit et met le plateau, lui offrant ainsi le choix de piquer dans le salé ou le sucré. Il ouvre son bras pour qu’Orson vienne s’installer au creux de son épaule. Ils choisissent le programme. Son regard bienveillant et rempli d'amour se porte souvent sur son cousin. Daemon sent peu à peu Orson partir dans le sommeil. Il espère qu’il sera doux et réparateur. « Dors bien petit ourson. » Il finit de manger et sans trop bouger il pose les assiettes sur la commode. Le pianiste envoie un dernier message à son homme avant d’éteindre la télé et de tomber à son tour dans le sommeil. La fin de journée a été riche en émotion et là elles submergent Daemon. Et les deux cousins restent coller l’un contre l’autre dans une étreinte tendre. La suite du séjour promet d'être encore plus émouvante.