(frellen) she said yes

Tu déposes un baiser sur les lèvres d'Allen en entendant ses paroles, un sourire radieux illuminant ton visage. Tu ne pourrais pas être plus heureuse qu'à cet instant précis et quand on sait d'où tu viens, c'est un miracle. Tu n'étais pas prédestinée à être heureuse en couple et encore moins mariée. Pourtant, Allen avait réussi à t'amener là où beaucoup d'autres avaient échoué. Mais aujourd'hui, c'était une certitude, tu ne te voyais pas passer le restant de ta vie ailleurs que dans les bras de ton mari. Tu hoches la tête lorsque l'italien affirme que vous avez des tas de choses à visiter. C'est une passion que vous partagez, les voyages. Et au-delà des paysages magnifiques que vous verrez, c'est surtout la découverte d'une nouvelle culture qui vous plaît. Qui vous anime. Après une soirée mouvementée, quelques verres de trop et des danses endiablées, vous êtes fin prêts pour partir en voyage de noces. Vous avez décidé de quitter la fête et de prendre l'avion immédiatement pour faire perdurer ce rêve éveillé. Une fois à l'aéroport, vous vous dirigez vers votre porte d'embarquement. Bora Bora, vous voilà. C'est une destination dont tu as toujours rêvé et quoi de mieux que d'y débarquer pour une lune de miel ? Il n'y a sans doute pas d'endroit plus romantique que celui-là. Après une heure trente d'attente, vous embarquez enfin dans l'avion en classe affaires, évidemment. Vous avez décidé de mettre les petits plats dans les grands pour marquer le coup et surtout rendre ce voyage inoubliable. Une fois l'avion décollé, vous trinquez une nouvelle fois à votre amour, à vous. « T'aurais imaginé ça, toi, quand on s'est rencontré ? » Demandes-tu avec un léger sourire aux lèvres. « C'est complètement dingue cette faculté que tu as eu à me transformer. » Et en bien, évidemment. Avec Allen, ce n'est que du positif depuis le jour de votre rencontre. Et si vous vous en étiez rendus compte plus tôt, vous auriez sans doute sauté le pas bien plus vite. Mais votre histoire est comme elle est et tu n'en changerais pour rien au monde.

HJ:

Pour toi l'idée de former un couple était encore flou, à l'époque où tu avais rencontré Freja. Tu avais eu tes problèmes, notamment avec Andeana. Et tu pensais d'ailleurs que se serait avec elle que tu partirais en lune de miel afin de concrétiser votre mariage. Mais non, c'était encore plus fou que cela. Ton amour pour la norvégienne s'était développer au fil des années, et vous vous étiez rapproché comme jamais. Alors lui avoir dit oui, c'était la concrétisation de ces années de folies que vous aviez pu passé ensemble. A l'étranger, ou même à Bowen. Vous étiez tellement pressé de partir en voyage pour votre lune de miel que vous aviez quitté votre propre mariage plus tôt afin de prendre l'avion pour votre destination de rêve. Et vous aviez choisi Bora Bora, qui dit mieux ? Le romantisme transpire dans cet endroit,e t c'est exactement ce qu'il vous fallait pour une lune de miel digne de ce nom, après tout. Vous étiez dans l'avion, prêt à vivre de nouvelles aventures ensemble et à vivre des choses de dingue. « Lorsque je t'ai rencontré, jamais je n'aurais pensé te dire oui devant toute ma famille et tous mes amis » répondis-tu après avoir trinqué avec la brune et en ajoutant un léger rire. Avant, tu la considérais comme une de tes amies les plus proches, voir la meilleure que tu pouvais avoir. Mais avec le temps, les sentiments ont changé. « Toi non plus, tu n'aurais pas pensé que cela se finirait comme ça entre nous j'imagine ? » demandas-tu à Freja avant de porter ton verre à tes lèvres pour t'enivrer encore un peu plus que tu ne l'étais déjà. Tu souris lorsqu'elle te dis que tu avais réussis à la changer, en bien évidemment. « Tu as fais la même chose de moi, mon amour » répondis-tu avant de prendre sa main dans la tienne et d'entrelacer tes doigts avec les siens.

HJ:

Toi non plus, lors de ta rencontre avec Allen, tu n'aurais jamais imaginé que tu te retrouverais un jour à lui dire "oui" devant tous vos proches. La famille d'Allen était bien plus grande que la tienne mais qu'importe, à présent, ça allait également devenir ta famille. « Non si on me l'avait dit, quelques années plus tôt, je n'y aurais certainement pas cru. Moi qui étais si réticente à tout engagement. » Dis-tu en riant légèrement avant d'ajouter : « Par contre, quand j'avais parlé de notre pacte avec Tahlia, elle m'avait dit qu'on finirait peut-être par tomber amoureux l'un de l'autre. Elle ne s'était pas trompée visiblement. » Ton sourire s'élargit alors que tu avances ton visage pour retrouver les lèvres de ton mari. Tu prolonges votre baiser avant de porter à nouveau ton verre à tes lèvres. Vous avez déjà bien bu au mariage mais la fête n'est pas terminée pour vous. Elle ne fait que commencer d'ailleurs. Tu vois ta vie avec Allen comme un éternel voyage, une éternelle fête, un éternel moment de bonheur. Et tu as hâte de partager chacun des moments de ta vie avec lui. Tu baisses légèrement la tête sur vos mains enlacées lorsqu'Allen affirme que toi aussi, tu l'as transformé. Vous êtes devenus meilleurs l'un avec l'autre, finalement. Et c'est sans doute ça, l'amour, le vrai, que vous n'aviez jamais trouvé jusqu'ici. « Tu sais, il est également possible de faire une cérémonie de mariage à Bora Bora. Ils nous marieront à la polynésienne, j'ai bien envie d'avoir une seconde cérémonie mais rien qu'à deux. » Dis-tu en souriant à l'italien avant de jeter un oeil au hublot pour admirer la vue des nuages.

C'était tellement incroyable et improbable, que tu n'arrêtais pas de dire à te nouvelle femme que tu n'y croyais pas. Vous voilà marié, quelques années après cette promesse autour d'un verre au bar sur la plage. Lui dire oui a été la plus belle chose qui ne te sois jamais arrivé dans ce bas monde. Lorsque la jeune femme te dit qu'elle avait parlé de votre pacte avec Tahlia et qu'elle avait rétorqué que vous finiriez ensemble, tu riais aux éclats. « Comme quoi, Tahlia avait raison. Elle est peut-être devin ? » dis-tu à ta femme avant de poser tes lèvres sur les siennes, délicatement. C'est vrai, plusieurs personnes vous avez dit que ça arriverait, et que vous tomberiez amoureux l'un de l'autre. Mais pourquoi ? C'était votre destinée, surement. Vous étiez ensemble, dans l'avion, main dans la main. Ta belle regardait à travers le hublot la vue que vous offrez ce vol. Voyager t'avait tellement manqué. Ton tour du monde te manquait. Mais tu te disait que grâce à votre passion pour les voyages, tu avais rencontré Freja, et plein d'autre personnes que tu avais toujours dans ta vie maintenant. Et c'était génial. Mais faire ça avec la femme qu'on aime, c'est encore mieux. « Je ne dirais pas non, ça sera notre réel moment à nous deux » avouas-tu à ta femme avec un petit sourire sur les lèvres. L'avoir près de toi te montrait que vous aviez traversé des épreuves ensemble, mais que ça ne vous avait jamais séparé. « Freja... quel a été le déclic pour toi ? Enfin je veux dire, celui qui t'a fait dire que j'étais l'homme à qui tu dirais oui » demandas-tu un peu curieux à la jolie norvégienne.

Peut-être qu'elle était devin Tahlia ou peut-être qu'il était plus évident aux yeux des autres qu'aux vôtres que vous étiez prédestinés à finir ensemble, Allen et toi. Vous avez toujours eu une conception de la vie plutôt similaire tout comme votre tempérament un peu sauvage, libre, imprévisible. Et même si vous partagez bien des choses avec Allen, c'est surtout votre côté complémentaire qui fait que votre couple fonctionne. Il parvient à t'apaiser, à contrôler la bête qui vit en toi et ça, ce n'est pas donné à tout le monde. « Peut-être. Faudra que je lui dise de se reconvertir, c'est toujours mieux qu'être flic. » Dis-tu en riant légèrement. Tu aimes la taquiner sur son métier ton ancienne coloc' mais au fond, tu sais qu'elle est faite pour ça. Une fois dans l'avion, tu proposes à Allen de vous unir une nouvelle fois mais à la polynésienne cette fois et pour ton plus grand bonheur, ton mari accepte. Ce sera une cérémonie différente mais toute aussi belle que la première, tu en es persuadée. « Voilà. Et une façon de plus de te montrer à quel point je t'aime. » C'est ce que tu continueras de faire jusqu'à la fin de tes jours après tout. Pour le meilleur et pour le pire. La question d'Allen te fait sourire mais tu trouves la réponse plutôt facilement. C'est évident à tes yeux. « J'crois que c'était un jour où on surfait tous les deux. On discutait, j'étais perdue dans ton regard et je me suis rendue compte que tu étais la seule constante dans ma vie. Que tu étais le seul qui ne m'avait jamais lâchée et avec qui je me sentais pleinement heureuse. Et surtout, avec qui je pouvais être moi-même sans avoir peur d'être jugée. » Tout ce qu'on recherche chez un partenaire de vie, finalement. « C'est là que j'ai su que j'étais bien bête de n'avoir rien vu plus tôt. » Dis-tu en riant. « Et toi alors quand est-ce que tu as su que tu me voulais en tant que Madame Tedeschi ? » Demandes-tu, curieuse et un rictus au coin des lèvres.

De ton côté, personne n'aurait pensé qu'un jour tu passerais la bague au doigt à une femme, et encore moins au doigt de Freja. Lorsque tu avais annoncé ton mariage à tes petites soeurs, elles en étaient même choqué, et pensaient à une mauvaise blague. Rapidement, elles ont rencontrés ta nouvelle femme et se sont aperçu qu'il y avait une réelle alchimie entre vous deux. « Ca gagne surement mieux » répondis-tu en haussant les épaules avant de rire légèrement. Mais c'était ça aussi, votre relation de couple. Vous n'aviez pas oublié le fait que vous étiez amis avant cette mascarade et que vous blaguiez toujours ensemble, sans gêne. Lorsque la norvégienne te proposa de vous remarier, seulement tous les deux, tu ne pouvais pas dire non. Après tout, vous auriez votre moment de bonheur à vous deux, celui que personne d'autre que ta moitié ne pourra se souvenir. « Qu'est-ce qu'on est devenu niais, Freja ! Mais j'aime ta façon de me montrer que tu m'aimes » répondis-tu en riant légèrement avant de poser tes lèvres sur les siennes. Curieux, tu lui avais demandé depuis quand ses sentiments envers toi avaient changé. Ecoutant attentivement ce qu'elle te racontait, tu te remémorais ce moment que vous aviez passé ensemble sur la plage à surfer. C'était une belle journée, une belle alchimie s'était installée entre vous. « Whoa, je ne pensais pas tu vois » répondis-tu à la jeune femme. C'est vrai, vous n'étiez pas encore ensemble à ce moment là. Lorsqu'elle te renvoya la question, tu souris automatiquement et tu ne pu t'empêcher de rire légèrement. « Je parlais beaucoup de toi avec les autres. Nev, Alfie, ou même CJ. Et Nevaeh m'a dit un jour que j'étais amoureux de toi à parler sans cesse de nos aventures. Et j'me suis dis, que tu étais la seule personne qui n'avait pas quitté Bowen sans moi, celle qui faisait toujours les quatre-cent coups avec moi, et celle qui m'a permis de devenir plus calme et plus assagie quand j'en avais besoin. Celle qui a donné un meilleur sens à ma vie, qui m'a empêché d'innombrable galères. Là, je me suis rendu compte que c'était toi, la femme de ma vie. Et que j'étais réellement amoureux de toi » répondis-tu à Freja, le regard perdu dans le vide. Tes mots étaient peut-être confus et mélangés entre eux, mais tu étais sincère dans tes paroles. La brune avait été là pour toi dans des moments où d'autres ont disparus et t'ont laissé tombé. Elle, elle ne t'a jamais abandonné.

Tu ris à la remarque d’Allen sur le salaire que peut gagner une voyante. En effet, ça ne doit en rien être comparable avec le salaire de flic. Mais Tahlia n’approuverait sûrement pas vos paroles. Tu ris à nouveau en entendant ton mari s’étonner de ce côté niais qui ne vous ressemble pas. Ce n’est pas faux mais c’est sans aucun doute l’amour qui vous a rendu comme ça. Alors, ça ne te déplaît pas. « Oui, ça ne nous ressemble pas tellement. Mais ça doit être ça le grand amour. » Dis-tu avec un large sourire. D’ailleurs, en parlant de grand amour, après avoir expliqué à Allen comment tu avais su qu’il était l’homme de ta vie, tu ne te gênes pas pour lui retourner la question. Curieuse de connaître ce qui l’a poussé à se donner une chance avec toi. Car jusque-là, vous n’étiez qu’amis tous les deux. Très proches, certes, mais exclusivement amis quand même. Tu l’écoutes attentivement, ton sourire grandissant au fur et à mesure des informations que l’italien te donne. « C’est si beau quand c’est toi qui le dis. » Murmures-tu avant de venir attraper le menton d’Allen pour embrasser ses lèvres. Tu prolonges un peu votre baiser lorsque vous êtes interrompus par l’hôtesse de l’air pour votre repas. Bientôt, vous pourrez profiter pleinement de votre amour en lune de miel et c’est tout ce qui compte. D’autant plus que tu as quelque chose à annoncer à Allen qui risque de le ravir. Un petit Tedeschi, ça ne peut qu’être une bonne nouvelle n’est-ce pas ?

HJ:

Vous deveniez tellement niais, mais vous étiez amoureux, et c’était beau à voir. « Ca doit être ça, en effet » avouas-tu à la jeune femme avec un grand sourire aux lèvres. C’était tellement bizarre de vous voir sous l’effet de l’amour. Mais bon, il fallait reprendre son sérieux. Lorsque tu expliquais à Freja pourquoi et comment tu étais tombé amoureux d’elle, elle souriait. A la fin de ta tirade, tu la regardais dans les yeux avant de poser tes lèvres sur les siennes. Tu étais tellement amoureux de la belle norvégienne, et jamais tu ne penserais que ça arriverait. Quelques heures plus tard, vous veniez d’arriver à Bora Bora. Le soleil, la plage, l’eau très claire. C’était magnifique et vous ne pouviez pas rêver mieux pour votre lune de miel. Le soir, vous vous retrouviez au restaurant, tous les deux, comme lune de miel. Assis en face d’elle, tu venais lui servir un verre de vin. « On aurait pas pu rêver mieux, nan ? » demandas-tu à la jeune femme en portant ton verre à tes lèvres. Vous étiez face à la mer, dans un restaurant sur le sable, c’était tellement cliché, tellement romantique. Les plats arrivèrent sur la table, et tu remarquais que la brune n’avait rien bu encore. « Vous me cachez quelque chose, madame Tedeschi » annonças-tu à ta femme en reportant ton verre à tes lèvres.

Après quelques heures d’avion supplémentaires, vous vous posez enfin à Bora Bora où le soleil, le cadre et l’atmosphère ne peuvent que vous rendre plus heureux encore. Et faire de votre lune de miel, un moment mémorable. Le soir-même, vous vous rendez au restaurant pour fêter une énième fois votre mariage. Lorsqu’Allen te sert un verre de vin, tu sais que c’est le bon moment pour lui annoncer la nouvelle. Une nouvelle que tu viens d’apprendre, pas plus tôt que quelques heures auparavant, dans l’avion. Tu avais déjà un doute en préparant ta valise, c’est pourquoi, une fois à l’aéroport tu as acheté un test de grossesse. Tu t’étais promis de le faire une fois à Bora Bora mais ton impatience n’ayant aucune limite, tu l’as fait dans l’avion. Et pour ton plus grand bonheur, le test était positif. Avec l’aide des hôtesses de l’air, tu as fait semblant de boire des verres de Champagne pour qu'Allen ne se doute de rien qui étaient au final... du pétillant pour enfants. Tout ça pour garder la surprise jusqu’au bout pour ton mari. « Le cadre est magnifique. Tu es magnifique. Je suis vraiment la plus chanceuse des femmes. » Dis-tu avec un large sourire. Malheureusement pour toi et ta surprise, Allen te connaît trop bien et une fois les plats arrivés, il ne tarde pas à comprendre que tu lui caches quelque chose. « Je suis si prévisible que ça ? » Demandes-tu en arquant un sourcil. Puis, tu attrapes ton sac à mains où tu as dissimulé un petit cadeau. Tu le tends au jeune Tedeschi, attendant de découvrir sa réaction. Il s’agit d’un petit body pour enfant que tu as customisé toi-même avec une inscription « bientôt papa ». Ce n’est pas grand chose mais c’est toujours mieux qu’une simple annonce « je suis enceinte ».

Partager ce moment était magnifique. Ca y est, vous l’aviez fais, vous vous étiez passé la bague au doigt. Qu’il aurait pu le croire, il y a encore dix ans de cela ? Certainement pas vous. Encore moins vos amis et vos proches. Mais vous y étiez. Bora Bora, l’endroit de votre lune de miel. Dans l’avion, vous aviez trinqué à de multiples reprises à l’amour que vous vous portiez, mais il y avait quelque chose qui te troublait. Une fois arrivé à l’hôtel, après avoir déposé vos bagages dans votre chambre, tu avais repéré un petit restaurant lorsque tu faisais des recherches sur l’île du paradis. Incroyablement bien placé, la vue sur la plage et son couché de soleil, tu admirais la femme de ta vie en face de toi. A ces mots, tu souris timidement. Oui, cela devait être la seule personne qui pouvait te rendre si vulnérable. « C’est moi le chanceux, celui qui ait réussi à t’avoir pour moi tout seul » répondis-tu en lui faisant un léger clin d’oeil. Mais tu avais remarqué que depuis le trajet dans l’avion, elle te cachait quelque chose, et évidemment, tu ne pus t’empêcher de demander à la brune qu’en était-il de son secret. « Tu n’es pas prévisible, mais je te connais par coeur » avouas-tu avec un sourire en coin à la jeune femme. Cette dernière te tendit un cadeau, que tu attrapais en arquant un sourcil. Que pouvait-il être ? Tu le déballais, en quatrième vitesse, voulant absolument savoir ce que te cachais ta femme. Et lorsque tu aperçu ce dernier, tu posas une main sur ta bouche. C’était inattendu, après le mariage. Tu ne pensais pas que ça arriverais de suite. « Madre mia… ! » dis-tu dans ta langue natale, toujours choqué de ce qu’il était entrain de se passer. Tu te levas, tu allais vers Freja et tu la couvrait de baisers, une larme à l’oeil. « Je… je vais être papa ? » demandas-tu à ta femme. Même si le cadeau voulait tout dire, tu étais comme un gamin, excité comme une puce. « Tu ne peux pas me faire de cadeau plus beau que celui là ! » avouas-tu en prenant le visage de la norvégienne dans tes mains. Cet enfant sera le plus beau mélange qu’il puisse exister.

« J'ai jamais pu te dire non. » Dis-tu quand Allen se nomme chanceux de t'avoir eu pour lui tout seul. Pourtant, ce n'était pas gagné d'avance. Tu as toujours eu une vie plutôt solitaire, indépendante et libre avant Allen. Tu n'as jamais vraiment réussi à te mettre en couple malgré quelques histoires par-ci par-là plus ou moins fortes. Mais l'italien a réussi là où beaucoup ont échoué en persévérant et en se glissant jusqu'à ton coeur. « C'est vrai... » Réponds-tu en riant quand il souligne te connaitre par coeur. Au fil des années, Allen a pu découvrir chaque trait de ta personnalité et toi de la sienne. D'abord en tant qu'ami puis en tant qu'amant et enfin en tant que mari. Il n'y a personne au monde qui te connait mieux que lui aujourd'hui. Sentant une boule se former dans ta gorge à cause du stress, tu donnes un petit paquet cadeau à Allen, attendant de voir sa réaction quand il découvrira son contenu. Puis, quand il comprend ce que ça se représente, l'italien se lève pour venir t'embrasser. Ton sourire s'élargit alors que tu lis du bonheur sur son visage. « Oui et tu feras un papa formidable, j'en suis sûre. » Dis-tu en passant une main dans les cheveux de ton mari. « Je pensais pas que ça arriverait si vite mais... je suis tellement heureuse Allen. » Tu n'aurais jamais imaginé ressentir une telle joie en apprenant ta grossesse mais maintenant qu'Allen est au courant, ça la multiplie encore davantage. « J'ai acheté un test avant de partir et je l'ai fait dans l'avion alors évidemment c'est tout récent mais... je sais que ce petit pois va se plaire dans mon ventre et parmi nous. » Ajoutes-tu en posant tes lèvres contre celles de l'italien, prolongeant votre baiser.

Vous viviez dans la meilleure partie de votre vie. Jeunes mariés, vous vous étiez vite envolé vers une île paradisiaque pour pouvoir partager ce renouveau entre vous. C’était inespéré et inattendu mais Freja faisait ressortir le meilleur de toi, et elle te donnait envie de toujours te surpasser pour qu’elle soit fier de toi. C’était donc ça, l’amour fou. Mais depuis quelques temps, la jeune femme te cachait quelque chose, et tu te demandais bien ce que cela pouvait être. Tu la connaissais par coeur, comme tu lui avais souligné un peu plus tôt. Et elle avoua en riant légèrement. La jeune femme t’avait tendu un cadeau que tu ouvris aussitôt, ne sachant pas ce qu’il y avait à l’intérieur. Mais là, c’était le plus beau cadeau qu’une femme pouvait faire à un homme. Tu avais juré dans ta langue maternelle, de part la surprise et le bonheur de cette surprise. Freja était donc enceinte de votre premier enfant, c’était inattendu mais tellement merveilleux. « Tu seras la meilleure maman du monde autant que tu es la meilleure femme de la Terre » avouas-tu un brin romantique. Oui, ça y est, tu étais devenu totalement mielleux mais tu étais amoureux alors tu ne pouvais pas t’en empêcher. Alors elle t’expliqua comment elle avait trouvé qu’elle était enceinte. Tu souris en caressant sa joue de ta main droite avant de reposer tes lèvres sur les siennes. « Freja, tu ne sais pas à quel point tu me rends heureux. Je t’aime tellement » avouas-tu à la jeune femme, le regard perdu dans le sien, le bonheur se lisait en vous, et c’était si beau à voir.