Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
MESSAGE : 24809 ICI DEPUIS : 18/06/2018 CRÉDITS : lumos solem (av), awona (sign), strangehell (icons)
STATUT : i’ll be yours for a thousand lives. (married to sahar ♡)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Il n'avait jamais eu l'intention de se lier à elle de cette façon. Au contraire, s'il l'avait pu, il aurait tout fait pour éviter de se retrouver dans une telle situation, coincé dans cette relation dans laquelle ils étaient prisonniers l'un de l'autre. C'était cette impression qu'il trahissait ce qu'il était au fond, lui, l'indépendant au cœur frivole et aventurier. Et pourtant, il savait qu'il ne pouvait plus faire autrement. L'idée de retrouver sa vie d'antan lui était impensable aujourd'hui, pas si Aelya ne le suivait pas. Parce-que l'aventure ne méritait pas d'être vécue s'il ne l'avait pas à ses côtés, et en vérité, c'était tout ce qu'il voulait. L'avoir elle, à ses côtés, constamment. Il hocha la tête de gauche à droite à ses paroles, laissant un petit rire amusé s'échapper de ses lèvres. « Si tu crois que je vais te laisser filer aussi rapidement... J'préfère encore faire faillite tu vois. » Ça serait sans doute moins pire que de voir Aelya partir avec n'importe quel autre inconnu. Et s'il ne doutait pas que la jolie brune pouvait faire affluer les clients dans sa future boutique, il ne laisserait jamais personne lui enlever ce qu'il partageait avec elle, même si ça impliquait qu'il fasse une croix sur ses rêves. C'était lorsqu'il pensait à tout ça qu'il se rendait compte de l'impact qu'avait Aelya dans sa vie, de la place qu'elle avait prise et acquise avec le temps. « En y pensant, je crois que la prison, c'est encore le seul moyen pour nous séparer. » Il dit, en plaisantant, bien que ces paroles n'étaient pas totalement dénuées de sens non plus. Le seul moyen de les tenir éloignés loin de l'autre ne pouvait être que par la force. Parce-que Niels, lui, n'en avait aucune lorsqu'il s'agissait de la jeune brune. Elle avait bien raison en fait. Tous les deux ne prenaient pas le chemin idéal pour éviter ce qu'ils redoutaient le plus, et pourtant, ça ne les empêchait pas de continuer d'avancer, avec une insouciance folle et dangereuse. Peut-être qu'ils finiraient par se brûler à force de jouer de cette manière avec le feu. Si ça arrivait, Niels aurait au moins eu l'impression d'avoir vraiment vécu, d'avoir été libre, comme ça ne l'était pas permis. Ses yeux rivés sur elle, il était prêt à bondir si la moindre chute se présentait, inquiet qu'elle puisse aggraver son état. Le skate, c'était dangereux, surtout lorsque l'on débutait, et d'autant plus lorsque coulaient dans nos veines des substances pas totalement clean. Alors il faisait gaffe, au moins pour elle. Il arqua un sourcil à sa remarque, faisant mine d'être très intéressé par l'offre. « Si c'est comme ça, je veux bien me ramasser au sol tous les jours. » Dit-il, en riant légèrement. Ses yeux la détaillèrent une nouvelle fois, tandis qu'il l'attrapa par la taille pour qu'elle puisse descendre du skate sans perdre l'équilibre. « Tu pourrais, oui. Mais t'as pas besoin de ça pour le faire tu sais. » Parce-qu'elle l'impressionnait déjà, dans bien d'autres domaines, et qu'il ne cessait jamais de s'émerveiller en découvrant tous les talents qu'elle avait. Il posa furtivement ses lèvres dans son cou avant de sourire à sa proposition, relevant les yeux vers elle avec cet air amusé. « Dis que tu veux me voir à poil, ça ira plus vite. » Il plaisanta, prenant sa planche sous son bras avant de se diriger avec Aelya vers la plage, déserte à cette heure tardive. Niels se débarrassa de l'intégralité de ses vêtements, n'ayant aucunement envie de les retrouver mouillés lorsqu'il finirait par les remettre. Il regarda Aelya faire de même, se rinçant l’œil sans la moindre gêne.
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i’m gonna love the hell out of you ○ take all the pain that you're going through. I'll bring you heaven if that's what you need ´cause you've always loved the hell out of me.
Elle aimait bien imaginer qu'ils pouvaient être encore tous les deux malgré les changements qui pouvaient s'effectuer dans leur vie à chacun. Elle tenait à ce qu'ils avaient, même si c'était bordélique et que ça sortait complètement de toutes les cases où on aurait aimé les mettre. C'était sérieux entre eux sans être sérieux, c'était compliqué en étant simple et ça leur apportait autant de bénéfices que de sacrifices parce qu'Aelya renonçait à avoir une vie rangée en choisissant de rester avec lui. Elle était persuadée que c'était quelque chose qui n'allait jamais lui manquer.
- T'es trop pointilleux et t'es jamais content, le taquina-t-elle en faisant référence au fait qu'il balayait toutes ses idées d'un revers de main.
Elle aimait quand même savoir qu'il ne voulait pas qu'elle lui file entre les doigts, et qu'elle sorte définitivement de sa vie parce que son rejet serait insupportable. Insurmontable, même, peut-être que c'était la plus grande peur qu'elle avait dans le fond, le voir un jour se lasser de sa personne. Elle hocha la tête à sa remarque, bien d'accord avec lui. Il était vrai qu'il n'y avait qu'un moyen physique pour les empêcher de fricoter ensemble. Et encore. Elle savait qu'elle se serait surement arrangée pour lui faire passer des lettres depuis sa cellule. Aelya devenait créative quand il s'agissait de Niels même si elle avait toujours été débrouillarde.
- Personne peut y arriver, sourit-elle tendrement.
Elle était montée sur la planche, tentant de faire de son mieux pour ne pas se briser une autre côte et retourner encore une fois à l'hôpital alors que la première n'était pas vraiment réparée. Elle l'avait échappée belle à plusieurs reprises, mais à aucun moment, son corps n'avait heurté le sol. Aelya donna une tape amicale sur l'épaule de Niels quand il répondit qu'il tomberait tous les jours afin d'avoir un peu de son affection.
- N'y pense même pas, sinon c'est pas que de skate que je vais te priver, lança-t-elle entre le sérieux et l'amusement.
Elle voulait vraiment que Niels prenne soin de lui, et ça passait par faire attention quand il skatait même s'il s'en fichait, comme tout ce qu'il pouvait lui arriver. Ca ne laissait pas indifférente Aelya qui voulait le préserver le plus longtemps possible. Elle se sentait soudainement intimidée par la réplique de Niels, elle aimait sentir qu'elle pouvait le surprendre. Elle avait juste esquissé un léger sourire, un sourire qui montrait surement qu'il l'atteignait plus que de raison dans ses compliments.
Aelya décida de lui proposer de se baigner et se mit à rire devant sa remarque qui n'était absolument pas fausse :
- Complètement, j'ai très envie de te voir à poil.
Elle arriva dans le sable et à mesure que la mer approchait de son corps, elle retirait un à un ses habits avant de plonger directement dans l'eau fraîche.
- Ca m'a refroidit, avoua-t-elle en faisant référence qu'elle avait eu chaud quelques minutes plus tôt.
Levi Wheeler
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Il était surtout pointilleux lorsque ça s'agissait d'elle en fait. Si ça avait été quelqu'un d'autre, il s'en serait complètement foutu et n'aurait même pas cherché à tergiverser sur la question, comme il avait l'habitude de le faire d'ailleurs. Aelya lui appartenait. Et il continuerait encore et encore de le faire comprendre à quiconque osant lui enlever ça, à quiconque se mettant en travers de leur chemin déjà bien sinueux. « C'est toi qui me rends comme ça. » Il sourit, la défiant du regard comme s'il attendait une rétorque encore plus aiguisée de sa part. Quelque part, Niels avait envie de lui faire comprendre qu'il n'était pas prêt à la laisser partir, que son âme refusait d'être séparée de la sienne. Ils n'étaient pas ensemble et pourtant, c'était comme s'ils étaient liés comme les doigts d'une main, destinés à rester ensemble en évitant les coups du mieux possible. Et Dieu sait que Niels pouvait en accumuler des coups quand c'était Aelya qui lui en infligeait. Ça en était presque flippant. Il répondit à son sourire, de manière aussi tendre qu'elle, laissant son regard parcourir son visage avant de s'arrêter à ses lèvres pendant quelques longues secondes. « Je sais. » Leurs destins étaient scellés ensemble comme deux pièces de métal soudées. Inutile de vouloir essayer de les défaire l'un de l'autre, ça serait une bataille perdue d'avance et des efforts inutilement épuisés. Il rit à sa réponse lorsqu'elle revint vers lui, ne la prenant pas du tout au sérieux. « Je t'en crois pas capable une seule seconde, tu finirais par craquer avant moi. » Il dit, lui lançant le défi de lui résister. Il adorait lui tourner autour, faire monter le désir et l'arrêter en plein vol, juste avant qu'il ne puisse exploser, dans le simple but de la rendre dingue. Le priver lui de ces moments de chaleur impliquait qu'elle se priverait aussi. Et ça, Niels avait bien du mal à l'envisager. Maintenant dénudé, il s'avança vers la mer, l'eau venant nettoyer les tâches de sang qu'il avait sur les bras. Il grimaça légèrement en sentant le sel s'infiltrer au niveau de ses coupures, provoquant quelques sensations de brûlure auxquelles il tenta de faire abstraction. Il reporta son attention sur Aelya et sur les paroles qu'elle prononça. Avec un sourire en coin, il tendit la main vers elle, dans le but de l'amener contre lui pour soutenir son poids qui était devenu aussi léger qu'une plume sous l'effet de la poussée d'Archimède. Il tenta d'accrocher son regard malgré le manque de lumière, son visage proche du sien. « Je peux encore te réchauffer. »
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Aelya voulait le marquer, désirant laisser une part de son âme à chaque fois que son regard profond croisait le sien, à chacun de ses baisers brûlant qu'elle déposait sur ses lèvres et sur sa peau, c'était comme si elle voulait y inscrire son ADN, ne plus jamais le quitter, faire partie de lui et hanter son esprit à tout jamais. C'était purement égoïste, mais elle avait besoin de compter plus que n'importe qui, d'être plus qu'une personne de passage. Elle craignait toujours de n'être jamais assez pour lui, et surtout, elle avait toujours peur qu'il la couvre d'espoir simplement pour profiter de sa présence. Après tout, des filles, il en avait pleins à ses pieds. Peut être que ces doutes s'immiscaient en elle parce qu'elle s'attachait de seconde en seconde à lui et n'arrivait plus à retourner en arrière. Alors, elle pouvait juste espérer qu'il ne casse pas son cœur comme un jouet dont on se lasserait après avoir passé l'âge, parce qu'elle lui était totalement dévouée.
- Je fais du bon travail alors, répondit-elle, le laissant penser qu'elle était satisfaite de le rendre possessif.
Elle allait continuer jusqu'à ce que leur affection mutuelle ne les consume complètement, et ils avaient beaucoup d'endurance à ce sujet fallait croire. Aelya n'avait cette patience que dans leur histoire. Pendant quelques secondes, leurs regards avaient parlés à la place de leurs lèvres, imprégnant l'atmosphère d'une tendresse qu'elle pouvait sentir tout près d'elle, comme si pendant quelques secondes elle avait pu lire dans ses iris tout pleins de choses qu'il gardait en lui comme un secret.
Quand elle parlait de le priver de rapports sexuel, elle était sérieuse sur le fond mais moins sur la forme parce qu'elle avait du mal à garder son sérieux avec son sourire qui était plus que communicatif.
- Si c'est pour te garder en vie, si je le ferais et sans hésiter parce que si tu finis à l'hôpital, dans tous les cas on oublie cette partie. Ta santé m'importe plus que nos parties de jambe en l'air même si c'est vrai que ça compte énormément, répondit-elle en souriant légèrement.
Enfin, elle disait ça mais elle était quand même arrivée à faire l'amour avec lui avec une côte cassée simplement parce que le corps de Niels appelait le sien et qu'elle ne pouvait pas s'y refuser. Mais ce n'était pas aussi grave que tout ce que lui, pouvait se briser en faisant une mauvaise chute. C'était sûrement ça qui changeait dans leur relation strictement physique, le fait qu'il y ait de l'inquiétude, du soutien même si la plupart du temps elle ne faisait que recoller les morceaux qu'elle s'était amenée à détruire. C'était toujours ça.
Après l'effort, la drogue, et toutes les émotions qui l'avaient dominés pour l'envahir de chaleur, elle avait cru bon d'aller dans l'eau pour se rafraîchir et se remettre les idées en place, mais elle avait juste envie de sentir la peau de Niels contre la sienne, l'enveloppe froide de l'eau la laissait sur sa fin.
Elle percevait son visage s'approcher du sien grâce à l'éclat pâle de la lune qui semblait être la seule chose qui témoignait de leur intimité retrouvée. Elle avait mordillé sa lèvre inférieure en caressant du bout des doigts les plaies qu'il avait sur le corps avant de déposer un baiser sur sa main blessée qu'elle avait pris dans la sienne, son bras tout en remontant jusqu'à son cou avant de souffler près de son oreille :
- Tu m'embrases tout le temps. Mais j'ai pas peur de me brûler.
Levi Wheeler
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Niels se sentait perdre pied à chaque fois qu'il ressentait une menace extérieure qui pouvait lui dérober Aelya. Il était plutôt doué habituellement pour affronter le danger, confronter ses peurs qui se voulaient pour le coup peu nombreuses, mais fallait croire que quand ça touchait à la jolie brune, il sentait soudainement qu'il était plus vulnérable, qu'il pouvait se mettre à paniquer rien qu'au fait de penser qu'elle pouvait lui échapper. Tout ça était contre sa volonté. Ça s'était comme inscrit en lui petit à petit, devenant presque naturel avec le temps. Il était devenu possessif vis-à-vis d'elle, n'ayant pas remarqué à quel moment ça lui avait pris, à quel moment il était passé de l'autre côté du raisonnable. Il s'en voulait d'ailleurs pour ça, pour ne pas avoir fait assez attention à tout ce que cette fille pouvait déclencher en lui. Il avait fermé les yeux, maintenant il subissait. « Je suis pas sûr que ça soit une bonne chose en réalité. » Il dit, sur un ton se voulant un peu plus sérieux. Parce-qu'avant d'être possessif, Niels était surtout impulsif. Et il ignorait jusqu'où il pouvait aller pour avoir Aelya pour lui seul. Les limites, il ne les craignait absolument pas ordinairement, mais avec Aelya, c'était différent. Comme s'il craignait de ne pas en avoir du tout. C'était certainement ce qui rendait leur relation si dangereuse. Parce-qu'ils n'avaient pas de limites lorsque ça concernait l'autre. Niels était prêt à tout, surtout au pire, quand Aelya était mentionnée. « Je perdrais pas la vie sur mon skate, ça serait quand même con si ça arrivait. Et je m'en tape de me briser les os, j'serais capable de supporter la douleur pour t'avoir sur moi. » Parce-que son corps était le seul remède dont il avait besoin, plus puissant que n'importe quelle autre substance chimique, plus efficace que n'importe quel autre effet. C'était d'elle dont il avait besoin. Il se rappelait de leur dernière nuit ensemble, qui lui semblait remonter à une éternité maintenant, où ils n'avaient pas pu s'empêcher de succomber à leur envie de se retrouver collé l'un à l'autre, malgré son corps blessé. Jamais il ne lui refuserait ça, qu'il lui manque un os, un organe ou un membre, ça ne changerait rien, l'envie gagnerait toujours. Et son envie, là tout de suite, c'était de la retrouver. Parce-que ces deux semaines avaient été interminables, les minutes qui s'étaient écoulées avaient été semblables à des heures. Il frémit en sentant son souffle aussi proche de son visage, frissonnant à ses paroles. « On se brûlera les ailes ensemble. » Il murmura à son tour, ses lèvres ne pouvant plus se retenir de retrouver les siennes, avec plus de douceur cette fois-ci, comme s'il voulait officialiser leurs retrouvailles dans ce baiser sincère. Il ferma les yeux, finissant par l'enlacer contre lui, ressentant les palpitations de son cœur à travers sa peau mouillée. « C'était long ces deux semaines... » Il dit, se rendant soudainement compte combien elle lui avait manqué.
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Elle savait que Niels pouvait être violent physiquement, pas avec elle mais avec les hommes qui pouvaient s'approcher d'elle. Elle percevait dans ces instants la rage noircir ses yeux, comme s'il n'était plus vraiment là, se laissant dominer par une partie plus sombre de sa personne. Aelya l'avait vu dans tous ses travers même les pires, comme lui l'avait déjà vu dans ses moments les plus noirs. Elle savait l'apaiser, lui faire entendre raison pour qu'il n'essaye en tout cas de pas franchir une certaine limite même si généralement, les hostilités se lançaient toujours. Et puis, comme Niels se prenait aussi des coups, elle avait eu pour habitude de rentrer et de nettoyer ses plaies. Il passait toujours avant, et il passerait toujours avant qu'importe les dégâts qu'il avait causé à un autre type. Il était clair et net que quelques fois, elle y avait été pour quelque chose, en provoquant cette jalousie et qu'elle regrettait par la suite, constatant le mal que ça pouvait lui faire. Mais elle vivait pour son attention. Les habitudes avaient la vie dure.
- Tu sais très bien que t'as jamais eu à t'inquiéter à ce niveau là, que personne peut m'avoir comme toi tu m'as.
C'était sincère, elle se voulait un plus réconfortante même s'il le savait et qu'il n'arrivait pas à se contrôler quand même. Comme elle en réalité. Elle leva les yeux au ciel a sa remarque qui était aussi mignonne qu'inquiétante.
- Promets moi juste de faire attention et tu m'auras dans tous les cas autant de fois que tu veux, ok ? Lanca-t-elle en encadrant ses mains autour de son visage.
Entamer les négociations avec lui n'était jamais simple parce qu'il était aussi têtu qu'elle en vérité. Ils se ressemblaient sur pas mal de points, ce qui rendait les choses aussi simples que compliqués, mais ça lui permettait de le comprendre sans même qu'il ne daigne ouvrir la bouche.
Ils se brûlaient toujours ensemble, ne laissant aucune place au repos et elle était en réalité très heureuse d'avoir trouvé une âme aussi damnée que la sienne dans laquelle elle pouvait se perdre de manière irraisonnée.
- Comme toujours.
Et sûrement pour toujours parce que leur lien trépasserait sûrement même au delà de toute frontière. Elle accepta son baiser qui se voulait tendre comme une caresse sur ses lèvres. Son cœur tambourina dans sa cage thoracique quand elle sentit ses bras autour de son corps. Elle referma son étreinte autour de lui, le serrant fort contre elle comme pour s'imprégner de sa présence.
- Me refais plus jamais ça, souffla-t-elle en parlant de leur rupture improvisée caractéristique de leur relation. Sinon je te noie dans l'océan, ajouta-t-elle en souriant amusée.
Elle logea dans sa tête dans son cou où elle déposa pleins de baisers.
- T'as pas à avoir peur, murmura-t-elle en continuant de dévorer sa peau.
Elle parlait évidemment d'eux, de sa propension à craindre d'être mauvais pour elle.
Levi Wheeler
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Sujet: Re: You're my favorite disease (Niels) Mar 10 Juil 2018 - 0:32
Ses mots se voulaient rassurants et pourtant, il ne parvenait pas à les croire totalement. Même s'il savait que ce qu'ils partageaient était unique, Niels avait toujours cette crainte, profonde et destructrice, que quelqu'un d'autre ne vienne prendre sa place. Quelqu'un de plus sain, de plus équilibré, à la vie plus stable. Et sans doute que ce serait la meilleure chose qui pourrait arriver à la jolie brune, mais ce serait aussi la pire chose qui pourrait arriver à Niels. Parce-qu'il était à peu près sûr que la douleur serait trop forte pour qu'il puisse s'en remettre un jour. Ne pas avoir pris de ses nouvelles pendant deux semaines avaient suffi à ce qu'il se noie dans ses tourments, se demandant dans quels bras elle se perdait au même instant où lui partageait ses draps avec d'autres. Il haussa les épaules à sa réponse, souriant faiblement. « On n'est jamais à l'abri de tomber sur la bonne personne. » Égoïstement, il espérait qu'Aelya ne croise jamais le chemin de cette personne. Il avait simplement envie qu'elle reste avec lui, quitte à ce qu'ils continuent de se consumer l'un et l'autre, l'un avec l'autre, jusqu'à la fin de leur vie. Son visage se retrouva captif des mains d'Aelya, ses yeux pouvant aisément lire l'inquiétude dans les siens. « Je vais essayer. » Ce n'était pas la réponse la plus rassurante qu'il pouvait lui donner mais Niels n'était pas non plus le plus doué dans son genre pour faire et tenir des promesses. Surtout que là, ça impliquait le skate et qu'il savait très bien comment il agissait lorsqu'il était sur sa planche. Avec une insouciance toujours très folle. C'était ce qui lui permettait de réussir certains tricks qu'il n'aurait jamais pu réaliser s'il ne s'était pas lancé la tête la première. C'était une question de chance en réalité, soit ça passait, soit ça cassait. Une fois dans l'eau, il avait sans plus attendre réduit la distance qui le séparait d'Aelya, n'en pouvant plus de rester aussi éloigné d'elle quand leurs corps étaient enfin autorisés à se retrouver. Il la serra dans ses bras, ses doigts glissant sur la peau de sa nuque lentement. Il sourit à sa remarque, ne se détachant pas d'elle. « Ça règlerait peut-être tous tes problèmes. » Plaisanta-t-il, se sentant vibrer sous le contact de ses lèvres dans son cou. Ses mains descendirent lentement le long de sa colonne vertébrale, venant se loger au niveau de son bas dos. « Je peux pas m'en empêcher... » Il souffla, avouant enfin ses craintes. « Tu mérites d'être heureuse. » Il avoua, d'une voix presque peinée et douce, comme s'il était convaincu qu'elle ne le serait jamais vraiment avec lui, même s'il ne pouvait se résoudre à ce qu'elle s'en aille.
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Invité
Sujet: Re: You're my favorite disease (Niels) Mar 10 Juil 2018 - 10:12
Elle ne pût s'empêcher de froncer légèrement les sourcils à sa remarque désarmante. Elle aurait bien voulu lui dire qu'elle n'était pas sûre qu'il existe une bonne personne faite pour elle. En tout cas, pas dans ce monde. En même temps, à force de toujours repousser tout le monde, peut-être bien qu'elle avait loupé sa chance d'être heureuse à plusieurs reprises. Et dans ces moments où elle avait rejeté le monde entier, elle était allée vers Niels. Son Niels. Celui qu'elle avait choisit finalement au milieu de tous les autres. Et si c'était lui, la bonne personne ? Il s'en approchait en tout cas. Il était tout ce qu'elle aimait chez un être humain, même si lui ne voyait en sa personne que des défauts.
- Je suis pas sûre de vouloir tomber sur cette personne de toute façon. Alors, je pense que ça arrivera jamais, tu peux être tranquille.
Même si elle ne le disait pas clairement parce que ça rendrait la chose trop réelle, ça signifiait juste qu'elle ne serait jamais prête à rencontrer quelqu'un de manière plus profonde tant qu'il faisait parti de sa vie. C'était surement triste en un sens, mais c'était une manière pour elle de lui exprimer l'attachement qu'elle lui portait et qui dépassait tout ce qu'elle connaissait. C'était pour ça qu'elle perdait surement son temps à lui faire entendre raison sur sa sécurité quand il skatait parce qu'il agissait vraiment comme si rien ne pouvait lui arriver. Si à la base elle adorait ce comportement puisqu'elle partageait le même, une fois de temps en temps sa raison prenait le dessus et lui informait qu'il vaudrait mieux des fois protéger Niels de lui-même. Elle hocha la tête, pas tellement convaincue mais bon, c'était déjà ça. De toute façon elle serait vraiment capable de lui couper l'accès à son corps pour qu'il comprenne ce que sa vie signifiait pour Aelya.
Sa peau frissonnait au contact de celle de Niels, toutes ses cellules irradiaient, prenaient vie à travers la chaleur qu'il dégageait. Elle avait besoin de lui parler, de caresser ses doutes pour les chasser de son esprit. Elle sourit légèrement à sa réponse avant de détacher son visage son cou pour planter son regard dans le sien.
- Tu me rends heureuse. Je suis heureuse que quand je suis avec toi. Et je pourrais jamais rencontrer quelqu'un d'autre tant que tu me fais cet effet, tu vois ? T'es une belle personne, Niels. Faut vraiment que tu te mettes ça dans la tête parce que je pense qu'on t'as trop répété que tu méritais pas d'être aimé. Mais tu sais quoi ? On s'en fou des autres, je veux que tu n'écoutes que moi parce que personne ne voit ce que je vois.
Elle se décala légèrement de lui avant d'ajouter en plaisantant :
- On ferait mieux d'aller se rhabiler parce qu'à chaque fois que je suis nue je deviens sentimentale.
Et ça lui faisait peur, même si elle essayait de le cacher sous de l'humour.
Levi Wheeler
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Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: You're my favorite disease (Niels) Mar 10 Juil 2018 - 13:32
Il avait besoin qu'elle le rassure et elle le faisait bien. Parce-qu'il avait ce poids dans la poitrine qui ne le quittait pas depuis qu'ils avaient décidé de séparer leurs chemins. Il se rappelait que cette douleur avait commencé à le ronger au moment où il avait franchi la porte de son appartement, après qu'ils aient réglé leurs comptes pour finalement aboutir à une séparation forcée. Niels avait pensé que c'était le seul moyen pour qu'il puisse de nouveau respirer, sans avoir mal, mais en vérité, ça avait été pire ensuite. L'air lui avait cruellement manqué pendant son absence, il avait peiné à trouver son équilibre, qu'il n'avait au final jamais rencontré. Il était encore plus bancal lorsqu'elle n'était pas là. « Et si c'est elle qui vient à toi ? » Il l'avait regardé avec cette lueur brillante dans les yeux, cet air plus sérieux qui avait pris possession de ces traits. Il s'inquiétait certainement pour rien, elle le lui avait déjà fait comprendre. « Excuse-moi, j'sais pas pourquoi je parle de ça. Oublie. » Au fond, il savait pourquoi il en venait toujours à ça. C'était cette peur qui le paralysait, la seule peur qui l'atteignait en réalité. C'était le fait qu'on puisse une nouvelle fois l'abandonner, le mettre de côté, lui montrer qu'il n'était pas si indispensable. Il l'avait déjà vécu et il savait que ça le détruirait. Sentir Aelya contre lui l'aidait à surmonter ça. Dans son étreinte, il arrivait à comprendre qu'elle était là pour lui et c'était tout ce qu'il avait besoin de ressentir là tout de suite. Ses yeux vinrent chercher les siens, captant son regard lorsqu'elle reprit la parole. Un faible sourire étira ses lèvres tandis qu'il hocha la tête, le cœur tambourinant. « J'ai envie d'être meilleur pour toi. Et j'aurais pas du partir, j'ai été con, j'ai pas réfléchi. Je m'en rends compte maintenant à quel point je suis con avec toi parfois. Je ferais n'importe quoi pour me rattraper. » Pourquoi il ressentait l'envie de lui dire tout ça maintenant ? Lui-même n'aurait pas su le dire. Peut-être que les substances qui coulaient dans son sang avaient un rôle libérateur, peut-être qu'il avait juste envie de profiter de cette ambiance particulière pour vider son sac. Il rit légèrement à sa remarque, détachant finalement son emprise. « Ton ecsta' était beaucoup trop forte. Faudrait pas que tu tombes amoureuse de moi en plein milieu de l'océan, ça serait cliché. » Il plaisanta, retrouvant la plage, entraînant Aelya avec lui hors de l'eau. Il finit par remettre ses vêtements, la peau refroidie par la brise. « Je te raccompagne jusque chez toi ? »
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i’m gonna love the hell out of you ○ take all the pain that you're going through. I'll bring you heaven if that's what you need ´cause you've always loved the hell out of me.
Invité
Sujet: Re: You're my favorite disease (Niels) Mar 10 Juil 2018 - 14:02
Aelya n'avait songé à personne d'autre que Niels depuis qu'elle le connaissait. Elle ne s'était même jamais posée les questions que lui se posait présentement. La jeune femme savait très bien que de toute façon, elle n'était pas du genre à attendre le prince charmant et qu'il se pointait dans sa vie, il allait vite foutre le camp parce qu'elle ne savait garder personne. C'était plus fort qu'elle, fallait tout le temps qu'elle sème le chaos comme une malédiction qui était accrochée à sa personne. C'était surement une manière de rendre les choses plus simples parce qu'elle n'avait pas envie d'être dépendante de qui que ce soit et Niels était déjà la fois de trop. Elle tourna la tête négativement suite à son propos.
- Je sais très bien que ça finira en carnage donc aucune question à se poser. Je veux dire, une personne saine d'esprit passerait pas son temps à revenir vers moi. Et... T'es pas sain d'esprit faut croire. Mais j'aime ça, c'est pour ça que je t'ai choisi toi, ajouta-t-elle sur un ton amusé pour le détendre.
Elle non plus, n'était pas très saine d'esprit de toute façon, sinon elle ne chercherait pas continuellement à tester ses propres limites en plus de celles de Niels. Elle ne tenterait pas de se détruire en l'entrainant dans son sillage malgré elle. Dans l'eau, au milieu de rien et en même temps au milieu de tout, elle s'était laissée aller à la confidence, trouvant ça bien de lui dire ce qu'elle pensait de lui.
- C'est pas faux, t'es un peu con parfois, sourit-elle en coin. Mais t'es le meilleur quand même, et t'as pas à penser que ça deviendra différent qu'on se fréquente encore ou plus, d'ailleurs.
Parce que si ça se trouve, c'était lui qui allait tomber dans les bras d'une personne qui saurait vraiment prendre soin de lui mais Aelya savait que ça ne changerait rien de son côté, elle serait toujours désespérément attirée par son ex petit ami, et puis, elle aurait toujours envie de passer du temps avec lui même si leurs chemins ne venaient à prendre des voies différentes. Elle serait surement briser, inconsolable, mais elle ferait tout pour se réjouir de son bonheur si jamais ça devait arriver avec quelqu'un d'autre. Elle lâcha un petit rire à sa remarque.
- Complètement et on n'aime pas les clichés.
Elle rejoignit la plage en compagnie de Niels avant d'enfiler un à un ses vêtements. Il était vrai que l'ecstasy augmentait les pulsions sentimentales et qu'elle s'était vu dire des choses qu'elle n'aurait surement pas dit en étant sobre, du moins, peut-être pas de manière aussi profonde. Elle le regardait tout en réfléchissant à sa proposition.
- Je vais vraiment finir par tomber amoureuse de toi si tu continues à être aussi gentil et prévenant, avança-t-elle en souriant amusée. J'ai ma voiture, je vais rentrer. Et puis... On pourra toujours se voir dans la semaine ?
Peut-être qu'inconsciemment c'était aussi une manière de lui échapper, une manière de se détacher de son emprise qui l'hypnotisait et la rendait de plus en plus sensible, chose qu'elle n'aimait pas. Elle vint se positionner devant lui avant de sceller ses lèvres contre les siennes, prenant le chemin vers sa voiture.