Escape game à l'exposition [Feat. Emrys Castel-Lewis]

Malone est un passionné d'art, il aime tout ce qui touche à la peinture et au dessin. Depuis le meurtre de son frère, il a plutôt eu tendance à rester enfermé chez lui, avant de déménager et vivre dans une chambre d'hôtel. Certes ce n'est pas un grand luxe, mais il a tout ce dont il a besoin à disposition en attendant de trouver quelqu'un à la recherche d'un colocataire.

L'art a toujours passionné le jeune garçon, peut-être parce que c'est la seule manière qu'il trouvait pour s'exprimer, ne sachant pas lire et écrire. Il avait commencé à dessiner lors de ses séances hebdomadaires chez la psychologue qui le suivait, et de fil en aiguille, il a développé une passion et un talent dans ce domaine là. Il est d'ailleurs plus qu'heureux de pouvoir faire un métier dans ce qu'il aime le plus.

Aujourd'hui, il a pris son courage à deux mains, en temps normal il n'est pas très sortie, surtout depuis qu'il est seul, mais l'exposition qui a lieu à quelques kilomètres de Bowen a eu raison de lui. C'était ce qui lui fallait pour le faire sortir de sa tanière. C'est donc tout excité qu'il enfoucha sa moto pour se rendre sur les lieux de l'exposition.

Une fois arrivé sur place, ses yeux se mettent à briller, il n'y a que dans ce genre d'endroit où il se sent à l'aise, comme si c'était chez lui. Certains diront très certainement que ce ne sont que des toiles avec des traits de couleur dessus, mais Malone a réussi à décrypter la signification de ces derniers, ce qui rend la chose encore plus poignante. Les heures défilent et il ne s'en rend pas compte. Les personnes autour de lui disparaissent petit à petit alors qu'il s'est réfugié dans une petite salle durant un temps infini.

Quand il décide enfin de changer de pièces, les lumières sont éteintes et les visiteurs semblent s'être volatisés. Rapidement il comprend qu'il était trop distrait pour remarquer que l'heure de fermeture était passée et qu'il allait très certainement devoir passer la nuit ici. Un rapide coup aux toilettes et le revoilà à arpenter les allées, parlant seul dans l'espoir de ne pas sombrer dans la folie avant que le gardien arrive le lendemain matin. En attendant, il prit place sur un banc face à une toile en laissant défiler le temps.