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Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 Être parisien, ce n’est pas être né à Paris, c’est y renaître + Léanche

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Léo Emerson
Léo Emerson
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: Il a un fils, Jonah (7 ans), il s'est séparé de sa mère, Alba, avant sa naissance. ‹ il part régulièrement aux quatre coins du monde pour son travail ‹ il est passionné par le dessin, la peinture et la photo depuis tout petit, c'est la photo qui es devenu son métier ‹ il aime les gens, profondément, le contact humain, les rencontres ‹ il a déjà pris part à plusieurs projets humanitaires et tente de faire un voyage par an dans ce but ‹ il voyage un peu moins depuis qu'il a son fils, ça lui manque mais c'est un choix pour rester proche de lui ‹ il aime quitter Bowen mais aussi y revenir, il y trouve ses racines, ses plus proches amis, sa famille et ses repères ‹ il a horreur des soirées de galas et autre mondanités mais y assiste par correction envers sa famille, il a une vraie dent contre le Maire ‹ il est cinéphile ‹ il ne connait pas le rasoir et prend grand soin de sa barbe ‹ il est mauvais dans ses relations avec les filles, doué pour les séduire, il a un don pour tout gâcher et perdre les seules qui pourraient compter ‹ il n'est pas matérialiste, il pourrait vivre dans le luxe, il pourrait tout avoir, mais ça ne l'intéresse pas, il aime consommer de façon raisonnée ‹ il est plus ou moins sportif, ça dépend des moments mais il a un abonnement à la salle de sport, il lui arrive de courir sur la plage et il se débrouille en surf, il est fan de rugby, supporter de l’équipe locale ‹ il cuisine, il est gourmand et aime goûter les plats de différents pays ‹ il ne se considère pas comme fumeur mais il ne refuse jamais une clope surtout en soirée ‹ il est amateur de bons whiskys
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MessageSujet: Re: Être parisien, ce n’est pas être né à Paris, c’est y renaître + Léanche   Être parisien, ce n’est pas être né à Paris, c’est y renaître + Léanche - Page 7 EmptyDim 22 Mar 2020 - 23:38

Au tout départ Léo avait commencé l’écriture pour lui, comme un journal de bord, un journal intime qui qui lui avait fait du bien et permis de ne rien oublier de toute cette expérience lors de son tour du monde, ces quelques lignes couchées tous les jours lui avait aussi éviter d’oublier les endroits qu’il avait découvert, le nom des villes, le prénom des personnes qui l’avaient touché ou même le nom des plats locaux, des lieux qu’il avait découvert, ... Et puis le hasard avait voulu qu’il croise la route d’un éditeur qui s’était intéressé à son histoire et l’avait poussé à écrire, vraiment, à raconter son périple, ses émotions. Il avait tenté d'y donner une dimension particulière, pour faire prendre conscience aux lecteurs de l'urgence de certaines situations ou de l'importance de profiter de la chance qui nous était donné parfois. Jamais il n’aurait pensé être publié, ni même être lu par des milliers de personnes. Jamais il n’avait anticipé les retombés du succès, celui sur les réseaux sociaux au départ et du livre aujourd’hui. Il était heureux, le photographe, il était reconnaissant aussi, de toute cette chance. Mais pour une fois il aurait voulu que les choses aillent moins vite, en quelques semaines c’était presque devenu incontrôlable, alors qu’à côté il avait toute une nouvelle vie qui se dessinait avec Blanche. Ce tour du monde, cette histoire, c’était du passé pour lui, à présent, il avait posé ses valises depuis quasiment deux ans et il était prêt à écrire une nouvelle page de son histoire, en restant ici, en continuant sa route avec la blonde. Ça ne voulait pas dire qu’il ne voulait plus voyager ni qu’il rejetait le succès tout neuf de son livre, mais sans savoir pourquoi il avait cette peur sourde qui grondait en lui, celle de perdre Cambridge alors qu’il la retrouvait à peine. Les retrouvailles furent alors bien plus froides qu’espérées, l’australienne trouvant son amant dans ses pensées, silencieux, peu enclin aux effusions de joie. Non pas qu’il n’était pas heureux de la retrouver, mais trop de choses dans sa tête l’empêchaient de profiter de sa présence chaleureuse. Ils restèrent muets jusqu’à la voiture et même après, il fallut quelques longues minutes pour que le barbu se déride, quelques minutes et un soupire qui ne plut pas à sa compagne qui tournait déjà la tête vers la fenêtre. Il comprit son geste, sûrement qu’elle n’avait pas fait une vingtaine d’heures de vole pour le voir faire la gueule. Il tenta de faire un effort, lui proposant de manger italien, le traiteur du bout de leur rue était excellent. Un mince sourire se dessina sur son visage tandis qu’il s’intéressait à nouveau à la route, il pensa à son petit appartement sous les toits, à son lit minuscule comparé au king-size qu’il avait laissé à Bowen. Je l’ai changé, le lit. Le nôtre sera plus grand, on a une plus grande chambre, autant en profiter… et puis on saura exploiter toute la place… Allusion non déguisée à leurs nuits à s’aimer dans ces draps, comme ils savaient si bien le faire. Même s’il se demandait encore quand ils pourraient profiter de cet espace alors que quelques jours plus tard il s’envolerait pour Londres. Il ne fit pas attention quand Blanche se retourna pour fouiller dans le sac sur la banquette arrière, ni quand elle en ressortit le livre qu’elle disait avoir lu. Un simple Hmm s’échappa de sa gorge. Le nom, Emerson, lui fit froncer les sourcils brièvement, il regardait furtivement ce qu’elle lui tendait et hocha la tête en s’esclaffant doucement. J’en ai entendu parler, oui. Léopold, c’est pompeux à souhait comme prénom si tu veux mon avis. Il se moquait volontairement, ce prénom, le sien, il l’avait longtemps haï, détestant le côté presque aristocratique qui s’entendait dans la prononciation. Et puis comme avec le temps on s’assagissait il avait fini par s’y faire, par ne plus tant le détester que ça et même l’utiliser pour son nom d’auteur alors que personne ne l’appelait ainsi dans la vie. Ça avait sûrement fait sourire la blonde qui s’amusait depuis toujours à l’appeler par son prénom complet pour mieux le faire rager. Il soupira, puisqu’elle mettait les pieds dans le plat, autant aborder toute de suite le sujet sensible. Demande-le-lui vite, avant qu’il ne parte signer des exemplaires à travers toute l’Europe… Léo reposa rapidement son regard sur le livre puis sur Blanche, il était à nouveau mal à l’aise. Je pars à la fin du week-end pour une tournée de dédicaces. Je n’savais pas comment te le dire. Il aurait tant voulu passer plus de temps avec elle plutôt que de la laisser dans cet appartement encore vide de tout souvenirs ensemble, mais tristement hanté par le fantôme de sa grand-mère, il aurait voulu qu’ils ouvrent leurs cartons ensemble et se disputer avec elle sur l’emplacement de tel cadre ou l’éclairage de telle pièce. Tout allait trop vite et il se sentait dépassé.

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"Is that alright ?"
Maybe it's time to let the old ways die. It takes a lot to change a man, it takes a lot to change your plans. And a train to change your mind.


Dernière édition par Léo Emerson le Lun 23 Mar 2020 - 9:58, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Être parisien, ce n’est pas être né à Paris, c’est y renaître + Léanche   Être parisien, ce n’est pas être né à Paris, c’est y renaître + Léanche - Page 7 EmptyLun 23 Mar 2020 - 5:45

Si on lui avait dit, cinq ans plus tôt, qu'elle finirait par s'installer à Paris, par rejoindre son amour de jeunesse perdu dans la ville de l'amour, ville qui lui était sentimentalement importante, Blanche ne l'aurait sans doute jamais cru. Elle avait mis une croix sur lui, la dernière fois qu'il l'avait quitté, respectant que leur destin n'était sans doute pas fait pour se croiser, respectant qu'une autre était bien plus présente dans son coeur. Cela ne voulait pas dire qu'elle n'avait pas été blessée, que l'oublier n'avait pas été difficile. Et elle ne cachait tout de même pas que le départ d'Emerson de Bowen avait contribué à lui faire reprendre du mieux. Ainsi, elle ne risquerait plus de le croiser dans les rues de la ville, de le voir heureux avec sa rivale, de le voir évoluer dans une vie qu'elle aurait aimé partager avec lui. Et aujourd'hui, c'était ce qu'ils s'apprêtaient à faire, à leur manière, vivre une vie où ils étaient réunis. Elle n'aurait pu y croire, croire que leur première rencontre au café du Monde les aurait menés, un an plus tard, à emménager ensemble, dans un appartement qui lui était cher. Léo avait fait tout ça pour elle, comme un gage d'amour. Et ça voulait dire bien plus aux yeux de Blanche que n'importe quelle demande en mariage, que n'importe quelle déclaration à l'eau de rose, que n'importe quel présent hors de prix. Il lui avait offert la possibilité de toujours garder la trace de sa grand-mère, de toujours vivre avec sa présence en gardant cet appartement, mais en transformant les mauvais souvenirs en de beaux moments qu'ils bâtiraient tous les deux. De Bowen, elle s'était imaginé leurs retrouvailles de milliards de fois jusqu'à mettre les pieds dans cet avion, seule étape qui le séparait de lui. Elle s'était tout imaginé, sauf ce qui l'attentait à Charles de Gaulle. Elle n'avait pas imaginé un Léo distant, silencieux. Un Léo qui portait sa valise, sans même lui prendre la main. Un Léo beaucoup trop éloigné d'elle alors qu'ils devraient avoir envie se retrouver. Ils avaient été séparés de longues semaines, le temps de finalement toute la vente des biens capitaux de Blanche à Bowen, des semaines à ne se voir que par le biais de la caméra de leurs téléphones, à s'envoyer des messages témoignant de leur hâte de se retrouver ou, plutôt, des projets qui les attendait une fois qu'ils seraient tous les deux réunis. Et tout ça, c'était comme si ça n'avait été que dans ses rêves, alors que la réalité était bien différente. Blanche l'imita, silencieuse à son tour, distante elle aussi. Le vol l'avait réellement épuisé et à ce rythme, en voiture, elle trouverait le sommeil sans plus tarder. Heureusement qu'Emerson engagea une semi-discussion, sortant Blanche de sa transe. Au lieu de l'italien, elle réclama leur lit. « Oui, c'est vrai que tu prends beaucoup de place quand tu dors », lança-t-elle alors que le photographe, lui faisait allusion aux échanges intimes qu'il pourrait recevoir, ce nouveau lit. Elle sourit à son reflet dans la fenêtre, incapable de se montrer totalement chaleureuse avec lui alors qu'elle voyait bien qu'un truc clochait. Pourtant, cette main posée sur la sienne, alors qu'il conduisait pour leur faire retrouver ce nid qu'ils allaient s'apprêter à faire leur, elle ne voulait pas qu'il la retire, elle voulait garder ce contact, simplement parce qu'il la rassurait. Blanche brisa tout de même le silence qui s'installa à nouveau entre eux, incapable de supporter une telle distance entre eux. Léo l'écoutait à moitié, elle le voyait bien, de toute façon il portait son attention sur la route, ça pouvait lui servir d'excuse, seulement quand elle mentionna son nom, il porta toute son attention sur elle. Léopold, nom qu'il avait toujours détesté. Et elle, elle l'avait appelé ainsi, toute leur vie, pour le faire réagir, mais aussi parce qu'elle aimait sentir qu'elle était différente de ceux qui n'utilisaient que son diminutif. « C'est mignon, Léopold », le reprit-elle en riant. « Dommage que tu n'aimes pas, je comptais appeler notre premier fils comme ça. » Elle pensait qu'ils avaient retrouvé leur bonne humeur, qu'il répondrait avec humour à ses blagues. Mais il lui proposa plutôt de se dépêcher à lui demander une signature sur un ton qui ne lui plaisait pas du tout. Léo détourna son attention de la route pour la poser rapidement sur Blanche alors qu'il lui avouait ses plans pour les prochains jours. Blanche perdit son sourire. « Oh », se contenta-t-elle de dire. Elle était déçue, avec raison. Et elle aurait voulu le lui empêcher, mais elle savait combien c'était important pour lui, pour son livre, et elle ne voulait pas être le genre de petite-amie à imposer des normes, à faire des scènes. Alors elle hocha la tête simplement. « C'est cool, vraiment. Ça sera super pour les lecteurs d'avoir la chance de te rencontrer, d'échanger sur les voyages, les endroits que tu as si bien décrits.. » Blanche se força à sourire, mais, pourtant, elle n'en avait pas le coeur. À peine revenu, il ne leur restait que deux jours ensemble avant d'être à nouveau séparé.
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MessageSujet: Re: Être parisien, ce n’est pas être né à Paris, c’est y renaître + Léanche   Être parisien, ce n’est pas être né à Paris, c’est y renaître + Léanche - Page 7 EmptyJeu 26 Mar 2020 - 23:38

Léo ne se considérait pas comme un saint, il était conscient que ce qu’il faisait, même si c’était parfois beaucoup, résultait souvent d’une intention égoïste, comme pour mieux garder ses proches auprès de lui, comme s’il avait peur de ne pas être aimé sinon. Ainsi, cet appartement qu’il avait acheté c’était la solution pour ne jamais perdre le contact avec Blanche, si au moment où il avait pris sa décision et commencé les négociations avec le grand-père il ne savait pas comment toute cette histoire allait finir, ni si elle remettrait les pieds en France avant longtemps, il savait qu’un jour où l’autre elle finirait par savoir et qu’à ce moment là elle reprendrait contact avec lui. En bien, en mal, peu lui importait, à ce moment-là il aurait avisé. Il ne s’attendait pas à ce que ce filou d’Aubé se joue d’eux et les réunisse aussi rapidement à Paris, ni à cette proposition lancée à la volée qui l’avait surpris au moins autant qu’elle lorsqu’il avait avancé qu’elle pouvait tout quitter pour venir s’installer avec lui. Ça paraissait chevaleresque, qu’il achète ce logement pour Blanche, quelque part ça l’était, romantique également, mais il y avait toujours cette forme d’égocentrisme avec lui, même infime. Il avait appris par son père que l’argent pouvait tout acheter, même une certaine forme de bonheur ou d’amour. Et bien qu’il n’y croit pas, qu’il rejette cette façon de voir les choses, dans son comportement on pouvait néanmoins retrouver un peu de son éducation dans son ADN et dans son comportement. Et ce qu’il aimait le plus avec Blanche c’est qu’elle connaissait cette faille, ce défaut et pourtant elle l’aimait quand même, elle l’acceptait ainsi, elle faisait avec et composait avec tout ça pour n’en sortir que le positif. Il n’avait donc pas à se justifier ni à s’en excuser, elle l’avait quand même suivi à l’autre bout du monde. Malheureusement ce qui allait les sépare cette fois-ci ce n’était pas son égoïsme, mais bien cette liberté qu’il avait chéri et entretenu jalousement durant des années, celle qui lui avait permis de découvrir le monde tout en l’éloignant des priorités et de ses proches. Il en était revenu de cette vie, à présent il aspirait à plus de normalité mais il payait le prix de ses années de voyage et celle qui allait subir une nouvelle fois c’était Blanche, comme toujours. Il n’osait pas soutenir son regard alors qu’ils roulaient en direction de leur nid. Il sourit en regardant la route. J’aime dormir de biais en faisant l'étoile de mer, nu. C’est un crime ?! Il avait espéré ces retrouvailles intimes, il s’était langui de son corps et de son parfum, de la façon dont ses mains savaient le faire flancher en quelques secondes, pourtant il doutait qu’ils aient ce genre d’échange cette nuit et ça l’attristait. Elle finit par lui tendre son livre, ce fameux livre qui était l’objet de tous les tourments du photographe en ce moment, il en était fier et pourtant il lui donnait des insomnies. Ils plaisantèrent un instant sur le nom qu’il avait utilisé pour l’écrire, c’était plus simple de commencer ainsi. Tu comptes constituer une armée entière de minis-moi ? Tu vois que ce grand lit sera utile. Et pour ton information, j’espère une fille. Un demi sourire pas tellement heureux se dessina, il y avait pensé, évidemment, à l’éventualité qu’ils aient un enfant, pourquoi pas finalement, pourquoi pas… tant qu’ils pouvaient encore, tant qu’ils avaient encore l’illusion d’être jeunes. Finalement il déposa sa bombe, sans plus de suspense ou de grand cérémonial, il quittait Paris, pas définitivement, c’était évident, mais il ne savait pas quand il reviendrait, il la laissait seule alors qu’ils n’avaient pas encore eu l’occasion de vivre ensemble ou de planifier quoi que ce soit. Et même si ça ne changeait rien aux sentiments ou à l’envie de construire sa vie avec elle, c’était tout de même quelque chose que de faire venir une fille d’Australie juste pour soi et de la planter là à la sortie de l’avion. Son Oh valu toutes les réponses du monde, Léo baissa les yeux une seconde, il n’en pouvait plus de la décevoir. Et elle faisait l’effort, cet effort surhumain de le féliciter, de donner l’impression qu’elle était contente pour lui, de l’encourager même si ça sonnait faux. Il grimaça alors qu’ils arrivaient dans la ville, encore quelques courtes minutes et ils seraient chez eux. Génial pour eux oui, peut-être. Mais pour toi ? J’me sens mal Blanche. J’avais jamais pensé que ça irait aussi loin. En vérité il ne savait pas quoi dire de plus parce qu’il ne pouvait pas refuser, il était juste coincé entre sa passion pour les voyages et son amour pour elle, il aurait voulu avoir les deux en même temps et c’était impossible.

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MessageSujet: Re: Être parisien, ce n’est pas être né à Paris, c’est y renaître + Léanche   Être parisien, ce n’est pas être né à Paris, c’est y renaître + Léanche - Page 7 EmptyVen 27 Mar 2020 - 6:13

Il y avait de l'égoïsme dans son geste, oui. Du contrôle aussi, Léo qui aimait ce sentiment par moment, bien qu'il savait se montrer aussi si à l'aise à l'imprévu. Seulement, quand il était question de grandes décisions, il prenait les devants. Ça avait toujours été le cas, même entre eux, chaque rupture, chaque retrouvailles avaient été teintées de ses soins. Mais il n'y avait pas que ça, dans ce geste. Il y avait aussi la détresse de la retrouver, de vouloir leur donner une chance, peu importe le moment, même si ça devait être dix ans plus tard. Il avait joué gros, Léo. Et, par chance, il avait eu un allié, sans le savoir, Jean-Paul qui lui aussi aspirait aux mêmes retrouvailles que Emerson. Seulement, le vieil homme, lui, n'avait pas dix ans à attendre, il savait bien que la vie était trop courte pour ça, elle qui lui avait arraché sa femme sans qu'il n'ait pu avoir un mot à dire. Alors, il avait usé de sa sagesse pour les forcer à se retrouver, bien plus rapidement que le photographe ne l'avait rêvé. Le geste était beau, en soit, les deux hommes de sa vie qui s'alliaient pour la même guerre, pour faire réaliser à Blanche que sa vie, au fond, elle n'était plus à Bowen. Mise à part son entreprise, mis à part son appartement et ses biens personnels, Bowen n'était plus chez elle. Elle s'était bien trop plu dans les rues de Paris, même si elle s'y était perdue par moment, elle s'était surprise à aimer découvrir cette ville qu'on lui avait cachée durant toute sa vie, par orgueil. Et, maintenant, elle pouvait être sienne. Elle allait la découvrir avec Léo, et les environs, se perdre dans les grands boulevards, comme s'aventurer à la campagne. C'était le début d'une nouvelle vie. Seulement, tout ça commençait bizarrement avec un goût amer dans sa bouche, comme si elle était de trop dans la vie qu'ils avaient prévu de se construire à deux, comme si elle arrivait trop tôt, ou trop tard, alors qu'ils avaient des mois durant planifié son arrivée à Charles de Gaule. Qu'avait-elle fait ? Pourquoi ne semblait-il pas aussi heureux de la retrouver qu'elle l'avait rêvé dans l'avion ? Regrettait-il ses choix ? Blanche l'avait pourtant tellement questionné à ce sujet, avant d'accepter, quelle était la marge d'erreur possible. Ils avaient convenus qu'ils ne pouvaient pas l'évaluer, cette marge, et qu'il fallait tester pour le savoir. Alors, aveuglément, elle avait tout vendu pour venir le rejoindre, elle y avait cru, encore, toujours. Se rendait-il compte, déjà, alors qu'ils n'avaient toujours pas passé une nuit ensemble dans leur nouveau chez eux, qu'elle était là, la marge d'erreur ? Il n'en parla pas, préférant sous-entendre ce qu'ils pourraient faire dans leur nouveau lit king, bien plus grand que celui qu'ils avaient partagé dans la garçonnière de Léo, ou celui dans lequel la blonde avait dormi toute sa trentaine à Bowen. « Pas à ce que je sache », fit-elle en hochant la tête, « seulement, tu devrais faire attention, on pourrait t'accuser d'exhibitionnisme à toujours être nu comme ça », l'avertie-t-elle faussement sérieuse avant de lui présenter le bouquin qui l'avait accompagné durant ses vingt-heures d'avion, son livre. Il commença par se moquer de lui-même, ce qui donna à Blanche l'occasion de lui rappeler combien, elle, elle aimait son nom complet, sans pour autant utiliser l'humour pour teinter son discours, parlant d'enfants, ce qu'ils n'avaient jamais fait avant cette balade en voiture, non pas qu'elle en voulait assurément, il leur faudrait en discuter, mais elle y avait pensé, un peu, quand elle était à Bowen, toute seule, et qu'elle n'avait rien d'autre à faire que d'imaginer à quoi ressemblerait leur quotidien. « Ne pars pas en peur, Emerson. Je n'en veux pas des dizaines comme toi, un c'est suffisant. », fit-elle en réfutant l'idée que le lit leur était si utile, elle, elle ne se déplaisait pas dans un lit plus petit qui les forçait à dormir collé l'un à l'autre. « Une fille ? Non... non, crois-moi, tu ne veux pas une fille », gloussa-t-elle se rappelant comme elle avait été enfant et en vieillissant, elle en avait fait voir de toutes les couleurs à ses parents. Et, connaissant Léo, il serait bien trop protecteur envers elle, il s'en rendrait malade. Et bien que cette conversation semblait légère, que Blanche arrivait à rire ici et là et que des sourires se posaient sur les lèvres d'Emerson, rien de tout ça n'était réellement heureux. Ils ne l'étaient pas, alors qu'un truc clochait entre eux. Truc qu'il aborda, adressant l'éléphant dans la pièce. Le problème entre eux, c'était ce bouquin, celui qu'elle venait de brandir hors de son sac et tout ce qui venait avec. Déçue de ce qu'il lui annonça, Blanche tâcha de ne pas trop le laisser paraitre, de dissimuler ses sentiments derrière des encouragements auxquels elle croyait, elle était sincèrement fière et contente pour lui. Seulement, elle aurait espéré que tout ça ne concorde pas avec son retour à Paris à elle. Égoïste, c'était elle qui l'était maintenant. « T'en fais pas pour moi », le rassura-t-elle en haussant les épaules. « J'aurai e temps de.. de défaire des boîtes et de ranger la vaisselle et... » Elle se tue, soupirant, démontrant bien plus sa déception qu'elle aurait voulu. « C'est quoi... une semaine ? On a vécu éloignés bien plus longtemps qu'une semaine, on peut survivre à ça, non ? » Elle s'encourageait. Seulement, il n'avait pas parlé de durée.
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MessageSujet: Re: Être parisien, ce n’est pas être né à Paris, c’est y renaître + Léanche   Être parisien, ce n’est pas être né à Paris, c’est y renaître + Léanche - Page 7 EmptyMer 8 Avr 2020 - 15:59

C’aurait été sûrement trop beau de croire que tout allait fonctionner du premier coup pour une fois. Depuis des mois ils préparaient ce déménagement, ce changement de vie pour Blanche, des mois qu’ils se séparaient à regret dans le hall de l’aéroport et qu’ils se sautaient dans les bras au retour de la blonde comme deux gamins trop impatients et que la distance pesait. Léo aurait pu l’accompagner au moins une fois, histoire qu’elle ne voyage pas seule, pour revoir sa famille aussi, ses amis. Mais il n’était définitivement pas prêt à remettre les pieds en Australie, il avait tiré un trait sur ce pays et le seul lien qu’il gardait encore c’était celui avec Jonah, son fils l’avait d’ailleurs rejoint courant du mois de janvier, ils avaient fêté Noël un peu en décalé, tous les trois et avec des cousins qui s’étaient joints à eux, c’était la première fois que Blanche partageait une fête aussi importante avec les deux hommes et ce fut un moment agréable pour tout le monde bien que le jeune garçon se soit plaint qu’il faisait froid dans ce pays, en France à cette époque il faisait bien plus froid, ce n’était pas l’été comme à Bowen. Petit à petit les contours de cette nouvelle vie se dessinaient et ce qu’il entrevoyait plaisait au photographe. Mais c’était trop simple en effet, tout ne pouvait pas aller aussi bien, pourtant il n’aurait jamais cru que ce soit à nouveau lui qui brise ce nouvel équilibre. Il en avait fait des dégâts, il en avait gâché des prémices d’histoire avec Cambridge, cette fois il avait envie d’y croire, il y croyait même pour deux dans les moments où il la sentait vaciller, il se sentait l’âme d’un guerrier prêt à déjouer tous les mauvais tours que le destin leur jouerait. C’était pourtant son amour inconditionnel pour le voyage qui se profilait comme l’éternelle ombre au tableau. Ce livre il le portait fièrement, il était prêt à le défendre, mais pas comme ça, pas en restant ce globe-trotteur infatigable. C’était pourtant ce qu’il prônait dans ses lignes, la découverte, les départs au pied levé pour rencontrer les autres, pour parcourir le monde alors quel voyageur serait-il s’il refusait cette tournée de promotion à travers l’Europe. Alors bien que quelques milliers d’exemplaires vendus à travers la France sans autre promo que celle de son éditeur et de son compte Instagram lui aurait largement suffit, il allait jouer le jeu, reboucler sa valise et repartir encore. En d’autres circonstances c’aurait été un grand plaisir, une excuse parfaite pour être sur les routes, mais là le cœur n’y était pas. Et la blonde le vit tout de suite. Ils échangèrent quelques mots polis, un peu d’humour même si ça sonnait faux et dans l’habitacle du véhicule ils étaient autant mal à l’aise l’un que l’autre. Pour ça il faudrait que quelqu’un porte plainte et jusque là les voisins ne se sont jamais plaints de la vue ! Léo le modeste, en toute circonstance ! Et toujours sur ce même ton ils finirent par parler d’enfant, c’était un sujet complexe pour un couple, surtout comme le leur, qui s’aimait comme à vingt ans mais qui s’approchait des quarante. Léo avait Jonah, bien qu’il n’eût jamais rêvé de fonder une famille, même s’il savait que Blanche avait brièvement porter son enfant, dans une autre vie, avant de devoir avorter. Ils n’étaient pas sérieux, pourtant ils en parlaient et l’idée ne déplaisait pas à notre homme. Pourquoi je n’en voudrais pas ? Les filles adorent leur papa. Il avait entendu dire ça quelques fois. De toute façon pour faire un enfant encore faudrait-il être présent et vu la nouvelle qu’il lui annonça juste après, ça ne risquait pas d’arriver. Blanche se montra compréhensive, même s’il devinait aisément qu’elle était déçue. Elle se trouvait déjà des occupations, il était certain qu’elle serait occupée, ça il n’en doutait pas. Mais toutes ces choses là il avait envie de les faire avec elle au lieu de passer son temps de chambre d’hôtel en conférence. Au moins deux semaines, peut-être un mois, le planning n’est pas encore totalement fixé. Elle avait raison, ils avaient vu pire, ils avaient vu des années les séparer, les éloigner et pourtant ils arrivaient toujours à se retrouver malgré le temps qui passait. Elle était optimiste pour deux ce soir. Il retrouva sa main et la serra. Tu m’attendras ? Elle qui l’avait déjà espéré toute une vie.

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Dernière édition par Léo Emerson le Dim 19 Avr 2020 - 16:51, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Être parisien, ce n’est pas être né à Paris, c’est y renaître + Léanche   Être parisien, ce n’est pas être né à Paris, c’est y renaître + Léanche - Page 7 EmptyLun 13 Avr 2020 - 5:11

C'est vrai que la vie ne les avait pas épargnés tous les deux, à leur faire vivre l'impossible, les séparer jusqu'à les déchirer, jusqu'à leur faire prendre des chemins différents, jusqu'à les éloigner et les forcer à croire que eux n'existait pas, qu'ils étaient bien mieux séparés. Loin des yeux, loin du coeur. Et ils avaient fini par se rebâtir chacun une petite vie, en digérant doucement leur rupture finale. Lui dans les bras d'une autre, elle dans les bras d'un autre jusqu'à réaliser que ce n'était pas elle, que ce n'était pas réel, que ce n'était pas ce qu'elle voulait, jusqu'à ce qu'elle quitte à nouveau CJ, réalisant qu'elle préférant nettement être seule plutôt que de lui faire perdre son temps. Jamais elle ne serait cent pour cent ouverts dans une relation, pas avant qu'elle ait fait son deuil de son histoire avec Léo. Et même cinq ans plus tard, alors qu'elle l'avait vu pour la première fois depuis des années, seul à boire son café sur le continent européen, loin de Bowen, loin de leur maison, son coeur avait fait cinq tours, un par année qu'il lui avait manqué. Comme un rêve oublié, il était là, presque comme sa destinée. Et il ne l'avait pas lâché. Pas une seconde de sa visite inusitée à Paris, jusqu'à ce qu'elle doive le quitter, à contrecœur. Elle ne pouvait pas rester et continuer à entretenir leur petite relation comme s'ils ne savaient pas qu'ils allaient devoir finir par se quitter lui brisait le coeur, sans même se douter que pour une fois la chance leur sourirait, qu'un troisième acteur dans cette histoire les ferait se retrouver quitte à ce que Blanche accepte de tout larguer pour venir s'installer ici, à Pairs, avec lui, dans l'appartement de ses grands-parents qui l'avait charmé, qui l'avait fait tomber amoureuse de la ville. On aurait pu croire que c'était ça, leur fin heureuse. Planifier leur emménagement ensemble, après toutes ces années à s'aimer sans le savoir, planifier une vie à deux, avoir des rêves, des projets. Mais non, ce n'était pas tout, ce n'était pas leur fin heureuse comme dans les films d'amour, puisqu'un autre nuage venait assombrir leur bonheur, sans même qu'elle ne le sache encore. Elle pouvait bien s'en douter, Blanche, à voir comment son Léo agissait alors qu'ils se retrouvaient enfin, que c'était le premier jour de leur vie commune, qu'ils auraient dû fondre l'un sur l'autre à l'aéroport et ne plus avoir envie de se lâcher, qu'ils auraient dû avoir hâte de retrouver leur appartement parisien, même si la moitié des meubles n'étaient pas montés et que les boîtes empilées encombraient les pièces encore dénudées, qu'ils auraient dû avoir envie se faire l'amour au travers des cartons, sur ce lit king bien trop grand pour deux, pas encore habillé des couettes et des oreillers. Au contraire, il y avait ce froid entre eux, comme si elle n'était pas la bienvenue, comme si elle avait fait une erreur et que Léo regrettait son choix. Il tenta l'humour, parlant de ce grand lit dans lequel ils sauraient exploiter toute la place, mais ça ne leur faisait pas. Il manquait quelque chose, la petite étincelle. Blanche répondait du tac au tac, tentant aussi bien que mal de combler le malaise, sans vraiment y parvenir. Ils étaient maladroits, ça lui faisait presque mal. « C'est que la voisine a un faible pour toi », chanta-t-elle toujours avec humour. Elle n'en savait rien, à vrai dire, elle n'avait jamais eu à faire à la voisine. Au cours des courts séjours qu'elle avait passés à Paris, dans la dernière année, elle ne s'était pas encore attardée à rencontrer les voisins. Et Léo était bien plus à l'aise là-dedans. Elle, elle était un peu sauvage, elle avait pas mal moins d'entregent et de charisme que son amant. « En même temps, est-elle à plaindre ? », ajouta-t-elle, trouvant la force de complimenter subtilement Léo au passage. Elle frôla sa main qui était posée sur le levier de vitesse, la caressa doucement pour appuyer ses mots avant de la laisser tomber près d'elle alors qu'ils abordaient, toujours à la blague, le sujet des enfants. Ils n'en avaient que rarement parlé, toujours avec humour que sincérité. Ce n'était pas comme ça entre eux. Ils n'avaient pas besoin de s'unir de cette façon. Il voulait une fille, une fille qui adorerait son papa. Et Blanche savait bien que ce serait ça, que si fille ils avaient, elle en serait amoureuse, autant que Blanche. Qu'il serait le papa protecteur, le papa aimant, autant que l'amant. « Pas toujours », souffla Blanche en décrivant sa propre relation avec son père. Ils s'étaient sans doute déjà aimés, elle et lui, mais ça remontait à loin, beaucoup trop loin. Et de toute façon, ils n'en étaient pas là. Ils avaient encore bien des choses à vivre, comme s'installer dans leur logis à deux. Ce qui semblait être compromis alors que Léo avouait le poids qui pesait sur ses épaules et qui créait tant de malaise. Il partait. Londres. Angleterre. Dans quelques jours, leurs heures étaient comptées. Que pouvait-elle faire, Blanche ? Hurler, s'opposer ? À quoi bon ? Elle se voila le visage d'un faux sourire, cachant sa déception, son envie qu'ils soient ensemble, tous les deux, qu'ils se retrouvent, plutôt que de passer les prochains jours seule dans l'appartement dans lequel s grand-mère s'était éteinte, celui qui lui ferait penser à elle et revivre ces souvenirs encore douloureux. Léo vint retrouver sa main, il la serra, elle était incapable de lui laisser la retirer. « Oui... », souffla-t-elle à contrecœur alors qu'ils arrivaient à l'appartement. Léo chercha une place pour se garer, Blanche regardait toujours par la fenêtre. Et une fois la voiture immobile, elle regagna le coffre arrière pour y sortir sans valise, son bagage à main sur l'épaule. Ils se dirigèrent vers le vestibule d'entrée, une vague d'émotions la surprise, Blanche demeura silencieuse jusqu'à arriver chez eux. Elle posa sa valise au centre de la pièce encore impersonnelle, soupira longuement. « Je suis fatiguée... », lâcha-t-elle en se tourna vers Léo. « J'ai besoin d'une douche », lui annonça-t-elle en venant l'embrasser sur la joue, toujours un peu distante, éteinte. Elle l'abandonna, retrouvant le chemin de la salle de bain où elle fit couler l'eau, se débarrassant de ses vêtements pour les lancer au sol avant de se noyer sous le jet, le visage entre les mains elle soupira. Elle ne voulait pas. Elle voulait qu'il reste, qu'il ne soit qu'à elle, pour quelques jours seulement, le temps de vivre dans leur bulle de bonheur. Ils étaient supposés être dans la phase lune de miel, seulement, à ce moment précis, ils s'éloignaient.
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MessageSujet: Re: Être parisien, ce n’est pas être né à Paris, c’est y renaître + Léanche   Être parisien, ce n’est pas être né à Paris, c’est y renaître + Léanche - Page 7 EmptyDim 19 Avr 2020 - 23:08

Léo n’avait jamais été particulièrement doué pour cacher ses émotions. Que ce soit des émotions positives ou négatives, qu’il soit heureux ou triste. Son père lui avait pourtant mille fois dit qu’il ne devait rien montrer, que personne n’avait à savoir et que c’était une faiblesse. Sa mère l’avait consolé quelques fois quand il pensait qu’il faisait mal en étant trop démonstratif. Avec le temps il avait fini par comprendre qu’il était fait comme ça, qu’il n’était pas de ceux qui pouvaient cacher quoi que ce soit alors il usait de subterfuges, de mensonges et autres écrans de fumé lorsque la situation l’imposait, il était mauvais menteur, ça allait avec, donc son meilleur moyen pour échapper à tout c’était la fuite. Pour ça il était le roi, pour prendre ses jambes à son cou, pour éviter de trop s’impliquer. Il avait réussi à fuir Blanche durant un vingtaine d’années, à lui faire croire que rien de bon ne pouvait se passer entre eux, qu’il n’avait jamais rien éprouvé d’autre pour elle qu’une amitié malsaine. Et ça avait fonctionné jusque-là, jusqu’à ce que le destin s’en mêle et la mette sur sa route là où il pensait ne jamais la trouver. La sagesse acquise petit à petit avait alors pris le dessus, lui faisant comprendre qu’il ne servait à rien de lui mentir, ou de lui montrer qu’il ne ressentait rien ou encore de la fuir. Depuis leur rencontre dans les rues de Paris il jouait franc jeu avec elle et ça semblait plutôt bien fonctionner pour une fois, comme si leur moment était venu, enfin, comme la preuve qu’il aurait peut-être dû faire ça depuis le tout départ au lieu de se voiler la face en pensant que jamais rien de bon ne les attendrait. Elle le rendait heureux, Blanche, la vie à ses côtés était douce et sucrée, leurs conversations étaient animées et leurs nuits brûlantes, le silences n’étaient pas gênants, à part ce soir. Ces retrouvailles avaient un goût amer et c’était totalement de la faute de Léo qui gâchait tout, une nouvelle fois. Il tentait de gagner du temps avant d’évoquer le sujet difficile mais ce voyage en voiture n’avait rien de plaisant pour le couple. Heureusement pour toi elle n’est plus ma voisine à présent. Il dépassa un véhicule qui roulait trop lentement à son goût avant de soupirer doucement en sentant le contact de la main de Blanche sur la sienne, normalement cette caresse l’aurait électrisé, ce soir elle lui pinçait le cœur. Mon charme légendaire n’a jamais fonctionné sur elle, si tu savais le nombre de fois qu’elle m’a pris la tête parce que je rentrais trop saoul et pas assez discrètement à son goût ! En vérité il parlait de sa voisine du dessous, pas de celle qui aurait éventuellement pu avoir la vision de sa fenêtre, celle-là il ne la connaissait pas. Dans tous les cas ça n’avait pas d’importance, ça n’en avait jamais eu et encore moins puisqu’il avait quitté la résidence. Parler d’enfant c’était toujours un peu compliqué, surtout que ces deux-là n’avaient pas vraiment eu d’exemple de famille unie et heureuse. Celle de Léo se résumait à des jeux d’apparences et des mensonges, à une mère aimante mais incapable de le montrer, étouffée par son mari. Celle de Blanche n’était pas en reste et il savait à quel point elle avait manqué d’amour de la part de son père. Alors comment ne pas avoir peur de refaire exactement le même schéma familial ? Léo avait prouvé qu’il était capable d’être un père présent et aimant pour son fils, pourtant aujourd’hui il vivait à l’autre bout du monde et même pour la chaire de sa chaire il ne voulait pas retourner en Australie, la distance éloignait les cœurs et ne facilitait pas les relations, il le savait. Il se contenta de hocher la tête à la réflexion de la blonde, de toute façon faire un enfant ce n’était pas encore à l’ordre du jour. L’ambiance s’alourdissait un peu plus à mesure que la conversation sur le livre avançait, pourtant elle avait raison, Cambridge, quelques semaines ce ne serait rien comparé à tout ce qu’ils avaient pu vivre. Léo se sentait mal, sans tellement savoir pourquoi, ce sentiment il le traînait depuis l’annonce de ce voyage. Il avait tenté de demander si Blanche pouvait l’accompagner mais visiblement ce serait plus vendeur de le voir seul qu’accompagné d’une jolie blonde, c’était stupide, il avait détesté cet argument. Lui qui avait refusé l’engagement toute sa vie, qui préférait le célibat pour se sentir libre et pouvoir saisir toutes les opportunités, il avait fini par s’en lasser, par se sentir seul, parfois, sans forcément vouloir qu’une inconnue réchauffe son lit parce qu’elle ne représenterait rien qu’une nuit de plus à jouer le même jeu qu’il connaissait par cœur. Il se moquait pas mal qu’on sache que le globe-trotteur solitaire avait en fait une femme dans sa vie, ça ne changerait rien au livre, mais visiblement ça embêtait les autres, ceux qui faisaient tout pour que ce bouquin se vende alors, que dire… rien, évidemment. Ils arrivèrent en bas de chez eux, chez eux. Ils restèrent silencieux jusqu’à ce qu’ils déposent les bagages de Blanche dans l’entrée et qu’elle annonce qu’elle était fatiguée. Elle déposa l’un des baisers les moins affectueux qu’elle ne lui ait jamais donné sur le coin de sa joue et Léo ferma les yeux, bras ballants, incapable de la retenir alors qu’elle se dirigeait vers la douche. Il soupira, déposa les clés dans le vide poche à côté, fit rouler la valise jusqu’à la chambre et s’assit sur le lit une seconde, incapable de savoir quoi faire. Il devait appeler le restaurant italien pour commander à manger mais il n’avait pas faim. Il détestait ces retrouvailles et ses silences face à la déception de Blanche. Finalement il entreprit de retirer ses vêtements, les délaissant sur le vieux parquet de la chambre et rejoignit la jeune femme dans la douche. Il aurait fait ça dans n’importe quelle situation de retrouvailles, la simple idée de la savoir nue sous le jet d’eau l’aurait largement intéressé et il serait arrivé sous l’eau, sexe fièrement tendu, dans l’attente d’une étreinte fougueuse. Mais ce soir il n’était pas vraiment question de ça, la situation n’aidait pas tellement. Elle était dos à lui, la cambrure parfaite de son dos, la douce rondeur de ses fesses, il aurait pu en pleurer tellement elle était belle et tellement il se sentait indigne de tout ça. Il se serra contre elle et laissa la tendresse parler plus que le désir. Il n’aurait su dire combien de temps ils restèrent comme ça, enlacés, la vapeur d’eau qui dansait autour de leurs corps en volutes délicats. Je t’aime Blanche. Elle se retourna doucement pour lui faire face et Léo l’embrassa doucement, laissant finalement le désir s’emparer de lui comme une vague lente qui montait progressivement.

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MessageSujet: Re: Être parisien, ce n’est pas être né à Paris, c’est y renaître + Léanche   Être parisien, ce n’est pas être né à Paris, c’est y renaître + Léanche - Page 7 EmptyMer 29 Avr 2020 - 5:59

Dans leur tourbillon de froideur, ils tentaient de récupérer leurs retrouvailles boiteuses par l'humour, allégeant le ton de la discussion dans la voiture. Et, pourtant, malgré tous les efforts, le malaise planait entre eux. Peu importe ce qu'ils disaient, tant que l'abcès ne serait pas crevé, entre eux deux ce serait toujours froid. Elle s'imaginait déjà le pire, Léo qui avait toujours eu peur de l'engagement, qui doutait de leur plan de vie commune alors qu'elle avait tout vendu ses acquis à Bowen pur venir le rejoindre. Et si c'était le cas, que ferait-elle Blanche ? Elle n'avait plus rien, elle avait joué gros, avait pris des risques en mettant un arrêt à sa vie australienne pour le rejoindre, prenant la peine de lui expliquer ses craintes avant même d'accepter. Et si pour autant il n'avait pas réfuté la possibilité que ça ne fonctionne pas pour eux, la vie commune, jamais elle ne s'était imaginé que ça pourrait se produire avant même d'avoir officiellement emménagé ensemble. Son coeur battait fort, vite, Léo devait l'entendre résonner jusqu'à lui tellement il s'affolait. Et, pourtant, le visage de Blanche demeurait calme, plaisantant sur la voisine qui rêvait surement du corps de son amant, rêves créer par la vue qu'elle avait de lui au travers de la fenêtre de son appartement d'homme. « Heureusement pour elle aussi », fit Blanche dans un clin d'oeil. « Elle aurait d'autant plus râlé si on s'était installé dans ton appartement, à force de nous entendre nous aimer toutes les nuits », souffla-t-elle avec de l'espoir dans la voix alors qu'elle n'était sure de rien, la blonde, encore moins qu'il l'aimait encore. Sa main caressait celle de Léo avant l'apothéose de leur trajet de voiture, jusqu'à l'éclat de la vérité cachant les malaises de leurs retrouvailles gâchées. Blanche était déçue, mais le cachait, parce que toutes les choses qu'elle ressentait, elle ne les contrôlait pas. Elle ne contrôlait pas les engagements professionnels de Léo, ni même ses envies de partir à l'autre bout du monde et encore moins les restrictions qu'entouraient cette tournée de libre. Elle ne savait pas qu'il avait tenté de l'inclure dans son périple, mais qu'il s'était laissé convaincre qu'il était mieux de s'afficher seul plutôt qu'au bras d'une belle blonde. Et heureusement, qu'elle n'en savait rien, parce qu'à l'apprendre, Blanche serait encore plus déçue. Elle prenait tout de même sur elle, acceptant avec difficulté que leurs retrouvailles soient écourtées jusqu'à arriver à la maison, à leur maison, où, une fois la valise posée dans l'entrée, elle quémanda une douche. Elle s'éloignait de lui, sans lui lancer de regard invitant, sans espérer qu'il la suive jusqu'à la salle de bain, regagnant l'eau chaude qui coulait sur son corps, mouillant ses cheveux et son visage entre ses mains. Blanche soupirait, longuement, avant de laisser la pression retomber, fatigue mélangée à la déception, les larmes se bousculèrent entre l'eau du jet jusqu'à entendre la porte vitrée de la douche s'ouvrir derrière elle. Blanche retint ses sanglots, fermant les yeux alors que Léo l'enlaçait. La blonde baissa la tête, serra les bras de son amant dans une étreinte silencieuse qui durant de longues minutes, incapables tous les deux de bouger, de parler, de briser la bulle dans laquelle ils s'étaient renfermés jusqu'à ce que Léo murmure de doux mots à son oreille, des mots qui pesaient lourd de sens. Blanche se retourna vers lui, cherchant dans ses yeux un peu de réconfort. Je t'aime, ces quelques mots qu'il ne disait presque jamais, qu'il craignait presque, qu'elle se retenait de lui dire de peur de le faire fuir, il les lui lança comme pour effacer la douleur, comme pour effacer les maladresses et les tensions. Elle était trop fatiguée pour les disputes, le décalage horaire qui frappait, mais, aussi, trop blessée pour en rajouter une couche en s'exprimant sur le sujet de son départ alors qu'elle ne pourrait rien y changer. La décision était prise, elle n'avait pas son mot à dire, on lui arrachait son amour pour des jours, voir des semaines, avant de le lui rendre, un point c'était tout. Léo posa ses lèvres contre celles de Blanche dans un baiser qui voulait s'intensifier, mais elle n'en avait pas la force. Elle rompit leur baiser, osant lever des yeux apeurés sur lui, les larmes qui ne paraissaient pas sur son visage. « Je n'ai pas envie que tu partes.. », lui murmura-t-elle avant de caresser les cheveux mouillés du brun. « Ne m'oublies pas, s'il te plait »
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MessageSujet: Re: Être parisien, ce n’est pas être né à Paris, c’est y renaître + Léanche   Être parisien, ce n’est pas être né à Paris, c’est y renaître + Léanche - Page 7 EmptyLun 29 Juin 2020 - 16:19

Dans les vapeurs trop chaudes de cette douche alors qu’il faisait déjà bon dans l’appartement, Léo suffoquait presque, c’était peut-être dû à cette atmosphère ou peut-être aussi à cause de l’ambiance entre Blanche et lui. Il passa malgré tout outre la gêne dans sa gorge et serra celle qu’il aimait contre lui pour une étreinte tendre, juste tendre, du genre que l’on pouvait faire pour obtenir le pardon, sauf qu’il ne demandait rien, parce que pour une fois il n’avait rien fait de mal, c’était juste la vie qui se mettait entre eux. Rien d’insurmontable en soi, rien de plus difficile que ce qu’ils avaient déjà traversé, pourtant ils la prenaient à cœur, cette séparation, un peu trop, probablement. Peut-être que la pilule serait avalée le lendemain pour Blanche, qu’il lui fallait juste le temps d’encaisser la nouvelle, peut-être que Léo se montait trop la tête. Mais une nouvelle fois le contexte était particulier. Elle revenait d’Australie, elle arrivait ce soir pour tourner la page sur tout le reste, sur leur histoire tumultueuse, sur les faux départs et les erreurs de parcours. Ils devaient enfin écrire le nouveau chapitre de leur vie, celui qui faisait d’eux un couple normal, qui vivait ensemble, qui regardait ensemble vers l’avenir, c’était le plan, c’était ce qu’ils voulaient, enfin ils avaient envie de la même chose au même moment. Et on le leur refusait à cause du succès de quelques centaines de pages noircies par le photographe, à cause de ses voyages, de son passé, toujours la même chose au fond. Alors il s’en voulait, il en voulait au timing qui n’était pas bon et Blanche le prenait tout aussi mal. Alors que l’eau coulait sur eux, il lui dit qu’il l’aimait, sans avoir à se forcer, juste parce qu’il le pensait, il le ressentait dans tout son être et il était profondément heureux qu’elle l’ait enfin rejoint ici, en France, chez eux. Puis il chercha ses lèvres, ce contact dont il avait toujours besoin, il aurait voulu plus, parce qu’il avait toujours envie d’elle. Mais la blonde était épuisée, elle lui en voulait aussi sûrement, elle n’en avait pas envie et elle le lui fit comprendre en s’éloignant, pas bien loin, mais assez pour qu’Emerson comprenne. Elle pleurait, il ne pouvait pas voir les larmes, en effet, mais il remarquait bien ses yeux trop brillants et son menton qui tremblait. Je n’en ai pas envie non plus. Il voulu la serrer le plus fort qu’il pouvait, pourtant il n’osa pas. Y’a aucune chance. Il était foutu à ce stade, il l’aimait trop pour l’oublier.
Les jours passèrent, une courte semaine qui fila à la vitesse de l’éclair, quelques jours à déballer des cartons, à décorer leur nid pour qu’ils s’y sentent bien, à flâner dans Paris en se donnant la main, à retrouver les sensations, la complicité, à s’aimer des nuits entières et aussi à passer des moments de silences où chacun se perdait en pensant que tout ça allait prendre fin pour quelques semaines. Ils ne parlèrent pas du voyage de Léo, ou si peu que c’en fut anecdotique. Et pourtant le grand jour arriva, le dimanche il prit l’Eurostar en compagnie de son éditeur, direction Londres pour sept jours, puis Amsterdam et ainsi de suite, on était en pleine saison des salons littéraires, il aurait quelques jours pour se reposer et il espérait pouvoir s’échapper pour rentrer chez lui ne serait-ce que quelques heures. Mais il n’en savait rien. Et il avait eu raison de ne pas trop s’avancer, parce que ce voyage était intense, épuisant, entre les séances de dédicaces interminables, les salles surchauffées où il étouffait, les lectures dans les petites librairies indépendantes, les forums, les conférences qui se greffaient au reste parfois. Il n’était pas fait pour ce job, lui c’était un voyageur solitaire, pas un écrivain habitué à la foule ou à parler à un oratoire. Il se sentait tellement imposteur dans ce rôle et ça se voyait parfois quand il bafouillait pour répondre à des questions. Il était dur avec lui-même parce que le public était au rendez-vous et les retours sur les réseaux sociaux étaient quasiment tous bienveillants. Entre deux rendez-vous il appelait Blanche, il lui envoyait des photos, il essayait de partager tout ça avec elle pour qu’elle ne se sente pas plus mise de côté que ce qu’elle devait déjà ressentir. Mais en quinze jours il n’avait pas eu le temps de rentrer à Paris, simplement parce qu’il était épuisé et que ses jours off il les passait à dormir dans sa chambre d’hôtel, il ne pouvait même pas faire de tourisme et ça le rendait fou. Au terme ces deux semaines, n’y tenant plus, il envoya une lettre à Blanche contenant un billet d’avion pour qu’elle le rejoigne dans la prochaine ville où il allait, à savoir Munich, en Allemagne et il espérant vraiment qu’elle accepte de venir, là-bas il devait travailler deux jours et il avait toute la fin de semaine pour lui, il avait tout bloqué alors que son éditeur voulait lui coller un saut dans une ville à côté, mais il avait dit stop, il avait besoin de repos et de la revoir. Le début de semaine lui parut interminable, il avait la tête ailleurs lors des dédicaces et son sourire sur les photos des lecteurs était un peu plus figé que d’habitude, mais il n’avait qu’une envie, retrouver Cambridge, qu’une crainte, qu’elle ne soit pas là à la descente de l’avion. Le jeudi arriva et il l’attendait, trépignant d’impatience comme un gamin, avec un bouquet de fleurs à la main.

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MessageSujet: Re: Être parisien, ce n’est pas être né à Paris, c’est y renaître + Léanche   Être parisien, ce n’est pas être né à Paris, c’est y renaître + Léanche - Page 7 EmptyMer 1 Juil 2020 - 6:20

Elle aurait pu criser. Mais Blanche n'en avait plus la force. Elle voyait son avenir avec celui qu'elle venait rejoindre se flouter, mais n'avait rien à lui en vouloir. Comment pourrait-elle lui en vouloir de vivre de ses passions ? D'avoir mis sur papier ce que sa vie avait été dans les dernières années. Léo le voyageur, Léo le nomade, c'était de lui dont elle était tombée amoureuse après toutes ces années. Et ces récits qu'il avait couché sur papier, elle avait adoré les écouter, encore et encore, accompagnés des clichés qu'il avait su capter au bon moment pour mettre des mots encore plus forts sur ce qu'il avait à raconter. Comment pouvait-elle lui en vouloir de vivre le succès qu'il méritait ? Blanche, elle était plutôt fière de lui, fière au point d'avoir acheté un exemplaire de ce livre qu'elle avait vu en personne, lu avant sa parution, pour l'encourager. Fière que d'autres se voient au travers de ses histoires de voyageur éternel et aient envie de suivre ses traces. Fière qu'il en inspire d'autres à passer à l'action, à sauter le pas vers la découverte du monde. C'était son orgueil d'amoureuse qui en prenait un coup, d'abord d'être abandonnée aussi rapidement alors qu'elle, elle avait tout abandonné pour lui. Ensuite, de ne pas pouvoir l'accompagner dans cette réussite. Évidemment, elle comprenait les raisons qui entouraient son voyage en solitaire, c'était bien plus vendant de présenter le nomade écrivain comme l'éternel solitaire que l'amoureux accompagné, ça collait mieux au rôle que lui avait donné son livre et qu'il s'était lui-même attitré avec les années. Dans la douche, les larmes coulaient alors qu'elle se résignait à s'éloigner de lui pour on ne sait combien de temps. Et même si les jours suivants avaient été plus doux, à l'intérieur d'elle, Blanche tremblait, colérique, déçue, frustrée dans sa fierté. Ils avaient trop peu parlé du voyage, que quelques mots futiles, des choses à ne pas oublier d'emporter dans sa valise. Blanche y avait d'ailleurs glissé un bout de tissu, un foulard à cheveux qu'elle avait depuis longtemps sur lequel elle y avait mis son parfum. Peut-être ne le remarquerait-il jamais, peut-être trouverait-il le geste inutile, mais il lui donnait l'impression d'être un peu avec lui, partout où sa tournée le portait. Les jours avaient passées, deux semaines pour être exacte. Il avait appelé, envoyé des photos. Et bien que Blanche avait le sourire chaque fois qu'elle le voyait sur l'écran de son téléphone portable, lorsqu'ils raccrochaient un nuage gris se posait sur sa tête. Elle ne se sentait pas chez elle, toute seule dans cet appartement dont l'esprit de ses grand-parents régnait encore, dans cette ville qu'elle ne connaissait pas aussi bien que Léo. Elle se perdait à chaque sortie et n'avait aucun plaisir à découvrir les ruelles sans lui. Ce matin-là, elle était sortie pour prendre un peu d'air. La nuit avait été difficile, presque quatorze jours sans le voir alors qu'ils avaient rêvé de ne plus se quitter pour les prochains mois. Elle aurait aimé avoir le courage de prendre son téléphone, d'aviser Léo de son état actuel. Mais il devait garder sa concentration pour ses longues journées et qu'est-ce que ça aurait pu apporter de plus de se plaindre de son manque de lui, de tout façon ? En rentrant à la maison, Blanche croisa leur facteur. Elle le gratifia d'un grand sourire alors qu'il lui adressait une enveloppe, lui évitant d'ouvrir les boites aux lettres pour lui laisser. Le coeur de la blonde manqua un battement quand elle y lu la provenance. Lui, son Léo. En Allemagne. Deux jours, un weekend, pas assez long pour être rassasié, mais juste assez pour s'assurer qu'il ne l'ait pas oublié au travers de sa réussite. Juste assez pour refaire le plein avant la poursuite de son succès.Elle avait fait ses valises, l'avion avait un peu de retard, assez pour faire croire à son amant que la blonde lui avait fait faux bond, mais quand elle fut enfin sur les terres allemandes, il eut la confirmation qu'elle parcourerait sans aucun doute encore des centaines de kilomètres ne serait-ce que pour le voir quelques heures dans un weekend volé. « Léopold », lui sourit-elle en s'avançant vers celui qui tenait un bouquet à la main. « Il me semblait que ce n'était pas trop vendeur, une jolie blonde à tes côtés. »
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MessageSujet: Re: Être parisien, ce n’est pas être né à Paris, c’est y renaître + Léanche   Être parisien, ce n’est pas être né à Paris, c’est y renaître + Léanche - Page 7 EmptyMar 5 Jan 2021 - 13:53

L’attente à l’aéroport lui avait paru durer des heures, lui qui avait horreur de perdre son temps. Pourtant Léo avait appris la patience et la résignation depuis quelques semaines alors qu’il faisait son tour d’Europe des dédicaces. Parce que c’était long de faire le beau et le poli durant une journée entière et encore plus durant des jours. Parce que c’était long de passer son temps dans des halls surchauffés ou dans des aéroports, gares. Parce que c’était agaçant de rentrer directement à sa chambre d’hôtel sans avoir le courage de la quitter pour aller au moins découvrir le quartier dans lequel il logeait, mais il était tellement fatigué qu’il n’y arrivait pas. Si on lui avait dit un jour que ce serait épuisant d’être un visage public il aurait sûrement ri à l’époque. En vérité le voyage pour la découverte lui manquait, Paris lui manquait, même l’Australie, au point où il en était. Et puis surtout elle, Blanche, il n’avait qu’une envie, la retrouver, la serrer contre lui. C’est pourquoi il lui avait fait cette surprise et envoyé ce billet d’avion, sans savoir si elle le prendrait. Alors c’était d’autant plus difficile d’attendre l’atterrissage de cet avion qui semblait ne jamais vouloir arriver, avec le doute, toujours présent, qu’elle ne soit pas parmi les passagers. Il était donc là, pourtant son bouquet de fleurs et ses espoirs avec lui et ce fut avec un soulagement non dissimulé qu’il la vit arriver. Il l’attira contre lui et l’embrassa comme s’il ne l’avait pas vu depuis des siècles, comme un soldat qui reviendrait de mission pour retrouver sa promise. Ça fera parler la presse à scandale alors ! Il le savait bien, il se souvenait parfaitement de ce que son éditeur lui avait dit au sujet qu’un ait une femme dans sa vie et à ses côtés pour cette tournée, mais finalement il n’y avait aucun terme à ce sujet dans son contrat. Il pouvait bien aimer qui il voulait et ne pas s’en cacher, de toute façon il n’avait pas fait ce livre pour devenir célèbre ni gagner beaucoup d’argent, les frais engagés par la maison d’édition étaient largement remboursés, c’était tout ce qui comptait pour lui. Alors il prit Blanche par la main et l’entraîna à l’extérieur où l’attendait la voiture de location qu’il avait emprunté à son éditeur et ils retournèrent en plein centre de Munich. On s’arrête prendre un café avant de déposer ta valise à l’hôtel ? Il y avait de l’animation à cette heure de la journée, c’était agréable et puis rentrer dans leur chambre c'était prendre le risque de ne plus en ressortir avant le lendemain, tous les deux dans une chambre après des semaines sans se voir, il voyait déjà le tableau … Ils s’installèrent en terrasse sur une des places principales. Comme va Paris ? Et toi, tu t’y habitues ? Il avait envie qu’elle lui parle de cette vie qui lui manquait, de son quartier qu’il aimait tant, qu’elle lui dise qu’elle avait visité sa ville et qu’elle en était tombée amoureuse tout comme lui l’avait fait quand il y était arrivé seul quelques années plus tôt.

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