Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Sujet: Re: there is a light that never goes out (aelya) Ven 31 Aoû 2018 - 21:10
Maintenant que Niels avait ouvert les yeux, Aelya pouvait souffler, se permettant de balayer d'un revers de main sa plus grande peur, celle de perdre son petit ami. Elle savait qu'elle devait éviter de prendre cette situation pour acquise parce qu'une autre taule pouvait encore leur tomber dessus. À croire que leur vie allait ressembler à ça : éviter les ronces, les pièges et les sables mouvants qui se dressaient sur leur chemin. C'était parce qu'elle l'aimait plus que sa propre sa vie qu'elle puisait l'énergie pour se battre contre vents et marées, défiant quiconque d'essayer de l'éloigner de lui. C'était impossible, même ces types n'avaient pas pu empêcher Aelya de le trouver pour le soigner. Parce que si la vie cherchait à les emmerder, elle arrivait toujours à les rapprocher, à endurcir ce lien indestructible qu'il nouait au cours de leur relation.
Elle sourit à sa remarque, se mordillant la lèvre inférieure devant cette vérité qu'elle ne pouvait contredire.
- Ouais et je compte bien en profiter.
Elle en profiterait même toute sa vie, désirant rester avec lui jusqu'à la fin des temps. Elle était persuadée qu'ils pouvaient faire en sorte de faire mûrir cette relation sans la faire mourir, parce que même après leur séparation, l'affection qu'elle avait pour lui ne s'était jamais éteint. Elle hocha la tête avant de sourire légèrement à sa remarque.
- Alors restons chiants, emmerdons le monde le plus longtemps possible comme ça on sera immortels, ajouta-t-elle, en caressant doucement son bras tout en évitant ses perfusions.
L'immortalité n'avait jamais eu autant d'attrait pour Aelya que depuis qu'elle connaissait Niels. Elle sentit son cœur battre plus vite quand elle sentit sa chaleur contre son corps. Ça la rassurait, l'animait, lui donnait envie de se fondre dans ses bras sans jamais s'en défaire. La brune serra la mâchoire quand il parla de ses agresseurs.
- Je m'en chargerai seule, t'inquiètes pas pour ça, toi, tu te reposes maintenant, c'est tout ce que tu dois faire, répondit-elle, déterminée.
Elle avait l'impression que le simple fait de le sentir tout près d'elle suffisait à calmer toutes les émotions négatives qui dansaient dans le creux de son organisme, ne désirant que ressentir le bonheur de l'avoir retrouvé en chair et en os. Elle roula des yeux en tournant la tête quand elle entendit sa réponse.
- T'as ton caractère disons. Mais je sais comment te dompter, heureusement, lança-t-elle en souriant de manière satisfaite.
Parce que Niels était assez têtu et que quand il ne voulait pas faire quelque chose, c'était compliqué de le convaincre. Elle voulait simplement qu'il prenne soin de lui à cent pour cent pour qu'il sorte le plus vite possible afin qu'il reprenne là où tout avait failli s'arrêter.
Elle sentit une vague de bien être lorsqu'elle sentit ses lèvres sur son front, et hocha légèrement la tête lorsqu'il essayait de la persuader qu'il allait bien. Elle voulait faire l'effort d'y croire même si elle s'inquiétait toujours pour lui.
- Et moi j'ai besoin de toi pour vivre, souffla-t-elle contre ses lèvres.
Elle tendit sa nuque afin de déposer un baiser sur ses lèvres. Il déclencha un feu d'artifice dans son corps qui avait été en manque de ce contact. Elle peinait à rompre ce lien, y trouvant un certain réconfort, et toute la passion qu'elle possédait pour lui.
- T'as pas perdu de tes talents, le complimenta-t-elle. Je vérifierai si c'est le cas pour tous les autres domaines quand tu seras en forme, lui susurra-t-elle à l'oreille de manière enjoleuse.
Elle aimait toujours jouer avec lui, appréciant le fait qu'ils arrivaient à surpasser chaque problème avec leurs tempéraments.
Levi Wheeler
MESSAGE : 25061 ICI DEPUIS : 18/06/2018 CRÉDITS : endless love (av), awona (sign), strangehell (icons)
STATUT : i’ll be yours for a thousand lives. (married to sahar ♡)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: there is a light that never goes out (aelya) Ven 31 Aoû 2018 - 22:32
Quoiqu'il en soit, il était certain qu'ils devraient rester à l'affût du danger, parce-qu'il n'y avait jamais de répit entre eux, que ce soit de leur propre faute ou d'une force extérieure. Ça finirait par revenir, comme un éternel recommencement et encore une fois, ils seraient obligés de se protéger comme ils le pouvaient, se battant main dans la main pour continuer à marcher ensemble aux travers des précipices qui menaçaient de les faire tomber dans le vide. Il n'y avait pas de raison d'avoir peur, pas tant qu'ils restaient ensemble, aussi soudés qu'ils l'étaient. Son sourire s'était élargi à ses mots, comme si son égo et son estime de lui s'étaient regonflés grâce aux paroles réconfortantes de sa petite-amie. Parce-que même si Aelya lui affirmait le contraire, Niels avait du mal de se voir de la sorte, d'accepter son reflet qui lui rappelait à quel point il était vulnérable. Il ne s'était jamais senti invincible mais il avait longtemps nourri l'espoir de pouvoir être assez malin pour éviter de tomber dans ce genre de situation. Sauf que la réalité était toute autre, il était tombé dans le piège de types qui auraient voulu le voir mort et d'ailleurs, leur volonté n'avait pas été loin de se concrétiser. Les idées encore floues, Niels préféra se concentrer sur Aelya et le bien fou qu'elle lui faisait simplement en étant de la sorte auprès de lui, au plus près de son corps parsemé de bleus et blessures en tout genre. « Je ferai tout pour qu'on reste aussi insupportables, ça devrait pas être trop dur nous connaissant. » Ajouta-t-il, son corps frissonnant aux caresses qu'elle avait entrepris sur son bras, son corps et son cœur bercés par l'affection qu'elle lui donnait et dont il se délectait. Il avait écouté ses paroles, ne pouvant s'empêcher de ressentir une certaine angoisse mélangée à de l'indignation lorsqu'elle évoqua le sujet des mafieux qui avaient voulu lui faire la peau. « Fais pas n'importe quoi avec eux, bébé. Ils sont capables de tout et n'importe quoi pour se protéger. J'veux pas qu'ils t'aient toi aussi. » Lui avait-il confié, son regard ancré dans le sien. Ils s'étaient fourrés dans un bien beau bordel avec ces types et Niels avait bien peur du fait que ce n'était que le début des emmerdes pour eux. « J'ai rien vu venir, c'était tellement... rapide. » Il souffla, en se remémorant petit à petit la scène de l'agression, assemblant les pièces entre elles pour constituer le puzzle entier dans son esprit. Même si l'heure n'était plus à se plonger dans ces souvenirs plus que sombres, Niels ne pouvait pas s'empêcher d'y penser, comme s'il savait que ça continuerait à le hanter tant qu'il n'éluderait pas les mystères qui l'empêchaient encore de se rappeler parfaitement de la soirée. « T'as toujours su comment me dompter de toute façon. » Affirma-t-il après ses mots, un sourire amusé au bout des lèvres. En même temps, avec lui, ce n'était pas bien compliqué et Aelya l'avait parfaitement compris. Son cœur avait loupé un battement lorsqu'il la vit s'approcher de ses lèvres, se sentant fondre à la seconde où elles finirent par se rejoindre, se donnant sans aucune retenue. Il avait fait glisser sa main contre sa joue pour insuffler plus d'ardeur au baiser, ses yeux se fermant pour profiter de la chaleur de son souffle. Ils avaient rompu le lien quelques secondes plus tard, Niels souriant à ses mots avant de chercher sa petite-amie du regard, le cœur battant à tout rompre aux mots qu'il s'apprêtait à lui dire. Il chercha son souffle et sûrement un peu de courage aussi, baissant légèrement les yeux avant de revenir aux siens comme dans un automatisme. « Je t'aime. J'ai eu peur de ne jamais pouvoir te le dire, mais faut que tu le saches... je t'aime vraiment. Et je m'étais promis de jamais tomber dans les clichés, j'crois que c'est raté. » Il avait lâché un rire mélangé à un soupire à la fin de ses mots, comprenant que l'amour lui faisait réellement tourner la tête. Il appréhendait sa réaction mais à vrai dire, il n'attendait aucune réponse de sa part. Il avait simplement besoin qu'elle le sache, parce-qu'il n'y avait rien de plus vrai que ce qu'il ressentait pour elle.
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Sujet: Re: there is a light that never goes out (aelya) Ven 31 Aoû 2018 - 23:20
Parce qu'elle se rendait compte que la vie ne tenait qu'à un fil, à pas grand pas chose, Aelya voulait profiter de chaque moment avec Niels, comme si demain pouvait être le dernier jour, imprègnant alors son quotidien d'une urgence folle de tout faire, tout expérimenter avec lui. Elle savourait chacun de ses regards, chaque ton que pouvait émettre sa voix, chaque respiration qu'elle percevait tout près d'elle pour incruster tout ça dans le mur de son esprit, là où rien ne pouvait être assez fort pour détruire la construction qu'elle avait forgé à la lueur de leurs espoirs et à la détermination de son cœur qui battait pour eux.
Elle désirait réparer chaque blessure qu'elle pouvait voir sur sa peau, prenant plaisir à s'imaginer qu'elle pouvait faire partie de son traitement qui visait à se reposer et à recouvrer des forces. Elle aurait sûrement aimé faire plus, lui éviter certaines douleurs qui allaient sûrement se réveiller lorsque la morphine ne le suivrait pas jusqu'à chez lui. Mais maintenant, il devenait impensable qu'elle le laisse seul ne serait-ce qu'une minute. Elle avait besoin de lui, de le savoir bien, quitte à rentrer plus tôt du travail. Niels passait en premier, avant tout et tout le monde. C'était un fait qui ne changerait jamais. Elle hocha la tête avant de rire légèrement à sa remarque sur leur habilité à être insupportables.
- C'est tellement facile que je pourrais faire ça toute ma vie.
C'était toujours plus simple de foutre le chaos que d'arranger les choses. C'était une matière où Aelya excellait, elle qui n'avait jamais appris à faire régner l'ordre dans sa vie. Elle sourit légèrement, se voulant rassurante, lorsqu'il émit son inquiétude vis à vis des types.
- Je ferai attention. Par contre, toi, faut plus que tu viennes me chercher à mon travail. Même si j'aime ça, j'ai l'impression que le sort s'acharne contre nous quand tu viens, ajouta-t-elle préoccupée.
Elle frissonna quand il fit allusion à la scène, où Aelya se remémorait les flashs de cette nuit horrible.
- J'aurais dû sortir plus tôt. T'as vraiment failli mourir. Et je me sentais vraiment désespérée à cette idée tu sais. J'pouvais pas rentrer sans savoir que tu respirais encore. Et maintenant que t'es là, j'ai encore moins envie de te laisser.
Elle savait que la montre jouait contre eux parce qu'elle n'allait pas pouvoir passer toutes ses nuits ici quand bien même elle aurait été capable de déjouer la sécurité pour simplement s'effondrer de fatigue dans son étreinte.
- Je te connais mieux que personne en même temps, souffla-t-elle, satisfaite d'avoir ce privilège.
Elle aimait avoir l'exclusivité, savoir qu'elle avait les clefs qui menaient à son âme comme lui les détenait également. Les lèvres d'Aelya manquait cruellement de la douceur de celles de son petit ami, et même si ça faisait peut être un jour seulement qu'ils avaient été séparés, les circonstances faisaient qu'elle ne pouvait plus se retenir de goûter une nouvelle fois à cette addiction, profitant de cette douce chaleur qui s'insinuait dans ses veines alors que ses lèvres caressaient les siennes dans un baiser profondément tendre et passionné.
Aelya s'était détachée à contre cœur, à court de souffle, s'amusant un peu de la situation quand elle sentit son sang ne faire qu'un tour en entendant ses mots qui résonnaient en elle comme un écho dont elle ne se laisserait jamais. Elle sourit légèrement, se sentant soudainement au sommet de sa vulnérabilité.
- C'est pas un cliché de t'aimer. T'es tellement hors de tout cliché toi, admit-elle en rigolant légèrement.
Elle se redressa à sa hauteur, avant d'encadrer son visage dans ses mains afin de sceller ses lèvres contre les siennes.
- Je t'aime. Et je veux aimer que toi, avoua-t-elle.
Elle colla son front contre le sien, savourant le contact de sa chaleur.
- Faut qu'on fasse attention, bébé. Je veux plus que ça t'arrive. Plus jamais. J'ai eu trop de mal à le supporter et je crois que si t'étais pas aussi mal en point, je serais vraiment aller les trouver, personne avait le droit de te faire ça, lâcha-t-elle, énervée. Quand tu rentreras, je vais rester avec toi.
Levi Wheeler
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Sujet: Re: there is a light that never goes out (aelya) Sam 1 Sep 2018 - 4:42
Le monde qu'ils avaient crée pouvait paraître fragile à vue d’œil, les murs semblant se fissurer à chaque fois qu'un nouveau drame s'abattait sur eux, menaçant alors de réduire en miettes leur relation. Mais en réalité, les fondations étaient bien trop solides, bien trop puissantes pour que quelqu'un ne réussisse à les balayer aussi facilement. Niels n'avait jamais nourri autant d'espoir dans une relation amoureuse auparavant, et c'était certainement parce-que c'était aussi la première fois qu'il expérimentait quelque chose d'aussi fort et d'aussi vrai avec quelqu'un. Il était à présent persuadé qu'Aelya et lui s'étaient quittés pour mieux se retrouver. Il n'y avait pas d'autre explication dans son esprit, comme si c'était une évidence que leurs chemins finiraient par se recroiser. Aujourd'hui, ça en était une en tout cas. Niels ne se voyait avec personne d'autre que la brune, ressentant le besoin viscéral de voir leur relation évoluer, d'observer la lueur brillante qui habitait ses yeux s'enflammer lorsque leurs projets finiraient par voir le jour. Il y croyait dur comme fer, et ça, cette volonté d'aller de l'avant, rien ni personne ne pourrait lui enlever, même pas l'état piteux dans lequel on l'avait laissé. Pour l'instant, il était encore trop emballé par les retrouvailles avec sa petite-amie, la douleur semblant être à mille lieues de lui même s'il savait pertinemment que ce bien-être n'était qu'éphémère. Ses yeux affichaient toujours une lueur préoccupée, parce-qu'il détestait l'idée qu'Aelya soit seule dans le réseau, avec ces types qui avaient attenté à sa vie. « J'ai pas peur d'eux. Et je reviendrai te chercher si j'en ai envie, c'est pas ça qui va m'arrêter, tu le sais bien. » De ce côté-là, Niels avait toujours réagi de la sorte, fidèle à ses convictions, refusant de se soumettre à ce qui était raisonnable juste parce-que c'était trop dangereux. Fallait croire que pour être têtu, Niels battait des records, même si sa petite-amie n'était pas d'accord avec ça. Il fronça les sourcils aux paroles qu'elle ajouta, tournant immédiatement la tête de droite à gauche. « Non, c'est pas de ta faute, t'as fait ce qu'il fallait. Tu pouvais pas savoir qu'il m'arriverait un truc comme ça et en plus, je t'ai prévenu à la dernière minute. » Répondit-il, pour effacer toutes la rancœur qu'elle pouvait avoir. « J'ai senti ta présence depuis le début, t'as été avec moi jusqu'à la fin et c'est grâce à toi si j'en suis là. » Souffla-t-il, cherchant à la rassurer, ses yeux rivés dans les siens. Si Aelya s'était sentie impuissante, elle avait en réalité été la raison pour laquelle Niels s'était accroché à la vie. Parce-qu'il avait compris dés le début qu'elle était tout près de lui, qu'elle était là, et qu'elle continuerait de l'attendre jour et nuit s'il le fallait. C'était grâce à la preuve de son amour qu'il avait tenu. Il avait souri à ses mots, d'accord avec elle sur le fait qu'elle était bien la seule à le connaître aussi bien. C'était inscrit depuis un bon moment déjà dans son âme et dans son cœur que Niels ne désirait qu'Aelya, et la façon dont elle se perdait avec lui dans leur étreinte. Il adorait savoir qu'elle était autant transportée que lui lorsqu'ils se retrouvaient de manière charnelle, ou bien même lorsque leurs lèvres s'impactaient entre elles pour se donner de manière tendre et passionnée. Comme le baiser qu'ils avaient partagé, et qui semblait revigorer Niels, lui donnant l'impression qu'il était l'être le plus aimé tant il y trouvait l'affection dont il avait besoin. Et c'est dans ce moment de grande douceur qu'il décida enfin de s'ouvrir à elle, comme il ne l'avait jamais fait, prononçant ces quelques mots qui l'auraient autrefois fait partir en courant. Il l'aimait, et il n'était plus question de le garder pour lui seul. Son cœur s'était une nouvelle fois agité à ses mots, puis à son baiser qu'il accepta et lui rendit, avant de se voir de nouveau heurté lorsqu'elle passa elle aussi aux aveux. « Qu'est-ce que t'as fait de moi... » Souffla-t-il, à la fois amusé mais surtout touché par la manière dont ils acceptaient de se livrer l'un à l'autre, eux qui se considéraient pourtant comme des handicapés sentimentaux. Il sourit à son geste, écoutant attentivement ses mots. « J'suis là, Aelya. Et c'est tout ce qui compte, ces connards auront pas ma peau. » Avait-il dit, d'un ton rassurant et ferme. « J'veux pas que tu t'arrêtes de vivre pour moi. Je veux qu'on continue comme avant, parce-que je supporterais pas l'idée d'être un fardeau pour toi. Je sais que ça va être long, ma convalescence mais c'est pas pour autant que tu dois te sentir obligée de t'occuper de moi h24, je veux pas que ça change entre nous. » Avait-il avoué, craignant de devenir un boulet aux yeux de sa copine, de la voir se transformer en infirmière à domicile alors que c'était la dernière chose qu'il désirait. « Et je t'interdirai de vouloir me préserver quand je pourrais te faire l'amour... » Souffla-t-il d'une voix mielleuse, non loin de son oreille, son désir ne semblant jamais loin de le rattraper.
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Sujet: Re: there is a light that never goes out (aelya) Sam 1 Sep 2018 - 9:15
Elle avait l'impression que la vie lui avait fait un cadeau en préservant Niels de la mort qui lui avait tendu les bras afin de l'étreindre pour toujours loin d'elle. C'était rare qu'elle se sente aussi reconnaissante mais là, elle l'était vraiment, parce qu'elle savait qu'elle ne pouvait se permettre d'espérer autant de chances au travers de leur quotidien dangereux et instable. L'issue la plus probable dans leur cas, et surtout la plus rapide, était bien celle que son petit ami avait réussi à échapper. Ils n'auraient pas tout le temps autant de chances, alors Aelya se promettait intérieurement de finir le travail qu'on lui demandait plus tôt possible pour qu'elle ne s'extirpe de ces ténèbres. - J'aurais aimé que ce soit facile. Qu'on soit juste tranquille toi et moi, avoua-t-elle en soupirant.
Aelya n'avait jamais été attirée par la tranquillité mais si ça signifiait profiter de Niels le plus longtemps possible, alors oui, elle pouvait admettre qu'une vie un peu plus rangée ne serait pas de refus. Elle aimait se jouer du danger quand cela l'arrangeait, en vérité, quand elle avait les cartes en main et pas quand on tirait les ficelles à sa place. Elle sentit son coeur fondre à l'entente de ses mots qui se voulaient rassurants aux vues de l'amertume qui teintait sa voix quand elle s'était ouverte à lui.
- Je fais pas beaucoup de promesses, mais je tiens à les respecter. Et être là pour toi ça en fait partie. Je te lâcherai jamais, Niels. Peut-être que c'est tout ce que tu as connu mais je suis pas comme ça. Je ferai toujours tout pour que tu restes avec moi, répondit-elle en captant son regard tendrement. De toute façon, tu trouveras jamais une fille capable de s'introduire dans un réseau de drogues simplement pour toi, je suis pratiquement sûre que personne n'est aussi inconscient pour faire ça, sourit-elle de manière espiègle.
Parce qu'il était vrai que cette histoire avait commencé par l'incarcération d'Aelya et par son envie de suivre son petit ami dans les travers qu'il avait choisi de tenter pour délivrer la brune. Elle ne regrettait pas, si c'était à refaire, elle éviterait surement de finir en taule pour préserver Niels, mais elle couperait chacune de ses ailes à chaque repousse si c'était pour les offrir au brun. D'ailleurs, elle avait l'impression que tout contre ses lèvres, ce mauvais moment était déjà de l'histoire ancienne, que seul l'amour et la passion qu'ils ressentaient l'un envers l'autre comptaient, tapissant les murs blancs ternes de sa chambre d'hôpital de milles et une couleurs aussi vives qu'intenses. Quand elle l'embrassait, l'enlaçait, tout devenait plus clair, plus limpide comme une évidence qui explosait au milieu du bazar, déblayant le passage jusqu'à son coeur.
Aelya sourit légèrement à sa remarque quand elle avait elle aussi prit le risque de mettre des mots sur l'amour qu'elle possédait pour lui. C'était déconcertant et à la fois vivifiant cette façon de se rendre compte que la vérité se disait parfois en quelques lettres. - J'ose croire que je te rends heureux... ? demanda-t-elle, cherchant la réponse dans ses iris.
C'était tout ce qu'elle avait toujours voulu parce que c'était tout ce qu'elle avait toujours eu du mal à faire, que de rendre heureuse une personne. Elle l'écouta avant de légèrement froncer les sourcils en entendant le mot "fardeau".
- Je me sens pas obligée de le faire. Je veux le faire parce que tu comptes pour moi et que j'ai toujours pris soin de toi, ça changera pas ça. Puis après ce qui t'es arrivé, je veux vraiment veiller sur toi comme toi tu veilles sur moi. On est plus forts à deux, lâcha-t-elle tendrement. Et puis je suis complètement accro à toi, je peux rien y faire aussi, haussa-t-elle les épaules, feignant l'impuissance.
Elle cherchait à le persuader et à le convaincre même si dans sa tête tout était déjà monté et indémontable. Elle sentit des millions de frissons lui parcourir l'échine quand son souffle chaud caressa doucement son oreille de mots brûlants. - Je te laisserai me faire ce que tu veux, murmura-t-elle sensuellement à son tour, en déplaçant lentement ses lèvres dans son cou, bien décidée à s'enflammer avec lui. Toi, contrairement à moi, tu peux me toucher, ajouta-t-elle avec un sourire malicieux en prenant sa main qu'elle fit glisser le long de ses courbes.
C'était une bonne manière de se changer sainement les idées que de profiter de cette proximité pour se laisser consumer par leur désir interdit ce soir.
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Sujet: Re: there is a light that never goes out (aelya) Sam 1 Sep 2018 - 17:26
Comme quoi, le destin pouvait faire basculer les choses en un rien de temps. En quelques secondes à peine, sa vie avait tangué, ne tenant plus qu'à un fil. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'ils avaient évité de justesse une fin pour le moins dramatique. Niels ne préférait pas imaginer qu'il aurait pu y passer, parce-qu'il ne concevait pas le fait de pouvoir laisser Aelya seule dans ce monde qui ne les acceptait pas et surtout, dans cette affaire aussi dangereuse dans laquelle ils avaient accepté de trainer. Il fallait que ça cesse, parce-que plus le temps avançait, plus le risque qu'une autre situation comme celle-ci ne vienne s'abattre sur eux s'agrandissait. Et ils n'étaient pas immortels, loin de là, ces derniers jours en étaient un bel avertissement. « On risque pas d'être dépaysés au moins. » Lâcha-t-il, ironiquement, quand bien même une once de tristesse pouvait être perçue dans sa voix. Parce-qu'ils étaient habitués, trop habitués, à vivre avec cette épée de Damoclès au-dessus de leurs têtes et de leur relation. Le calme, lorsqu'ils y avaient le droit, ne durait jamais bien longtemps et en vérité, ce n'était que les quelques instants de répit qui précédaient la tempête. Il avait maintenu son regard dans le sien lorsqu'elle reprit la parole, des frissons parcourant l'intégralité de son corps endolori aux mots qu'elle prononçait. « J'te laisserais pas m'abandonner de toute façon. T'en as pas le droit, je suis plus grand chose sans toi. » Souffla-t-il, admettant qu'il ne voulait plus d'un quotidien sans elle. L'abandon, il l'avait connu, Niels. Plusieurs fois même. Mais il voulait croire qu'Aelya ne le laisserait jamais tomber, parce-que dans le cas inverse, il ne pourrait jamais se relever. « T'es la fille la plus cinglée qui soit, je te jure. Heureusement que t'es tombée sur un type pas trop net non plus. » Il lâcha, en souriant, s'amusant de leurs tempéraments plus qu'insouciants. C'était aussi ça qui faisait la force de leur relation. Niels n'aurait jamais peur de tremper dans des affaires louches si c'était pour Aelya et il était convaincu qu'elle pensait de la même manière que lui. Il avait constamment peur pour elle, pas tant pour lui. Et c'était cette peur qui l'animait qui lui donnait l'envie de se battre nuit et jour pour ses beaux yeux. Il avait continué de maintenir leur proximité une fois qu'ils détachèrent leurs lèvres, ses yeux s'amusant à les détailler sans la moindre gêne, faisant des aller-retours entre sa bouche et ses iris. Il hocha la tête à sa question, une lueur plus vive illuminant son regard. « Ouais... et pas qu'un peu. » Lui dit-il, sentant les palpitations de son cœur à travers sa poitrine. Ça n'avait plus de secret, on voyait bien Niels était heureux, son regard ne trompait pas, les battements de son cœur agité non plus. A moins d'être aveugle, il était impossible de ne pas voir qu'Aelya le comblait. Il fut rassuré par ses mots concernant le déroulement de sa convalescence qui les attendait, comprenant qu'elle ne ressentait aucune obligation vis-à-vis de lui. « Tant que tu continues à me voir comme ton mec, ça me va. Avec un peu de chance, j'arriverais peut-être à être plus docile avec toi. » Dit-il, en faisant référence au fait qu'il se laissait toujours faire sous les mains expertes de sa petite-amie. Et semble-t-il qu'elle seule avait ce pouvoir sur lui. Il s'obligea à tendre ses muscles lorsqu'il sentit ses lèvres se balader dans son cou, sa main ne se faisant pas prier pour continuer ce qu'Aelya avait entrepris. Il fit glisser ses doigts le long de son flanc, avant de soulever son haut pour y aventurer sa main tandis qu'il fit l'effort d'attraper ses lèvres une nouvelle fois. « Finalement, c'est pas trop mal d'être dans ma position... » Il souffla, de manière espiègle et charmeuse pour lui faire comprendre qu'il comptait bien profiter de la situation pour jouer avec son désir. Pile au moment où la tension sexuelle venait de réchauffer la pièce, une soignante fit son apparition dans la chambre, son regard traduisant la gêne qui s'était emparé d'elle en les découvrant collés l'un à l'autre, situation qui ne manqua pas d'amuser le brun. « Hmm désolée.. c'était juste pour vous prévenir que les visites allaient bientôt se terminer. »
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Sujet: Re: there is a light that never goes out (aelya) Sam 1 Sep 2018 - 19:21
Aelya n'aurait jamais pensé qu'elle pouvait trouver en une personne, un partenaire viable contre la solitude qui l'avait animé pratiquement toute sa vie. Elle n'aurait jamais pensé que Niels lui ressemblerait autant, qu'ils formeraient une paire solide que rien ne pouvait briser. C'était déconcertant de se rendre compte à quel point il avait tout bousculer dans sa vie, jusqu'à son âme. Sa personnalité avait évolué. Elle souriait plus, ressentant pour une fois ce que c'était d'être heureuse. Aelya avait toujours eu cette impression d'avoir été oubliée par la vie qui s'était amusée à lui montrer que tout le monde trouvait la personne, cette personne qui pouvait devenir une raison de vivre, et en réalité, elle avait juste compris que c'était sa faute, elle qui avait toujours essayé de se tenir à distance de tout le monde jusqu'à Niels, sans expliquer pourquoi avec lui ça avait été aussi simple de livrer son cœur.
- Non, on a l'habitude c'est clair, leva-t-elle les yeux au ciel, laissant planer ce goût amer de l'injustice dans l'air.
Elle aurait sans doute de l'imprévisibilité à ce niveau, leur permettant d'être tranquille au moins le temps de quelques jours, juste pour profiter ensemble de leur relation sans nuage noir. Et en même temps, elle savait que c'était aussi la difficulté de leur vie mutuelle qui faisait qu'ils étaient aussi proches.
- Tu me menacerais pour que je reste ? T'façon je compte pas me défendre avec toi, c'est trop dur de te résister, t'es trop fort pour moi, répondit-elle sur un ton amusé.
Surtout qu'elle n'avait jamais envie de lui résister. C'était peine perdue, elle le savait et pourtant c'était ce qu'elle avait désiré faire plusieurs fois, quand l'ampleur de ses sentiments l'avait fait flipper. Elle rigola à sa remarque, aimant le fait qu'ils aient leur côté hors de contrôle en commun.
- Je crois surtout qu'on est normaux, c'est les autres qui sont bizarres, sourit-elle en coin, tournant cette image de manière plus saine.
Elle n'avait jamais voulu faire partie de la norme, rentrer dans un moule pour faire plaisir aux gens, tout ça la dépassait en vérité. Et elle avait l'impression de voir en Niels cette même rébellion. Elle sentit un immense séisme à l'intérieur de son corps qui avait semblé hiberner loin de son contact. Elle aimait l'entendre dire qu'il était heureux, d'ailleurs, elle avait tout simplement sourit, plantant son regard dans le sien, le dévorant d'affection et d'admiration et surtout heureuse à son tour de se rendre compte qu'elle pouvait aussi faire du bien à une personne. Et Niels n'était pas n'importe qui.
- Je vais simplement te voir comme mon mec super sexy qui m'impressionnera toujours, ajouta-t-elle, fière. Et avec moi, tu pourras pas rechigner c'est sur, j'y veillerai, souffla-t-elle en lui envoyant un clin d'œil.
Elle sentit son cœur battre la chamade sous l'effet de ses mains qui parcouraient ses courbes.
- T'as toujours de la chance et c'est toujours moi qui subit, se plaigna-t-elle en plaisantant.
Parce qu'elle n'avait pas le droit de le toucher sous peine de le blesser et assez de mal avait été fait. Elle pouvait quand même se délecter de ses lèvres, de son cou qu'elle caressait avec ses lèvres avant que quelqu'un ne vienne les interrompre, lui décrochant un léger rire amusé quand elle vit la gêne sur le visage de l'infirmière qui vint leur annoncer son départ imminent. Aelya sentait une pointe d'amertume, la tristesse qui menaçait de l'ensevelir.
- Comment je vais réussir à dormir si t'es pas là ? Soupira-t-elle. Bon, je reviendrai demain, avant le boulot et sinon je vais t'innonder de sms, lâcha-t-elle.
Elle déposa un rapide baiser sur ses lèvres, se détachant de son emprise.
- Repose toi bien, t'en as besoin, fais rien qui pourrait t'empêcher de sortir plus vite, genre essayer de te lever et te faire mal hein, lança-t-elle, consciente qu'il essayerait de le faire.
Puis, elle sortit de la chambre, se dirigeant vers son appartement.
Levi Wheeler
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Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: there is a light that never goes out (aelya) Sam 1 Sep 2018 - 20:34
Il avait senti son coeur se serrer au moment où elle avait claqué la porte, alors qu'il lui avait lancé un dernier regard qui se voulait rassurant mais qui en vérité, dissimulait une certaine incertitude. Niels se connaissait, et lorsqu'on le côtoyait un minimum, on savait qu'il était loin de respirer le calme et la patience. Rien que le fait de se voir enfermé entre ces quatre murs pendant plus de vingt-quatre heures lui donnait l'impression de suffoquer et empirait son envie urgente d'en finir le plus vite possible. La convalescence s'annonçait longue et le pire dans tout ça, c'était qu'elle ne faisait que de commencer.
Il n'aurait su dire combien de jours s'étaient écoulés depuis son admission à l'hôpital. Il avait perdu la notion du temps et dans tous les cas, c'était déjà beaucoup trop long pour lui, qui rêvait jour et nuit de se barrer de cette chambre qui puait le cadavre. S'il n'avait pas déjà commencé à faire une overdose de l'hôpital avec son boulot, là il était clair que son dégoût pour ces lieux n'avaient eu de cesse de se répandre en lui. Les seuls moments où il n'avait pas l'impression de se décomposer, c'était lorsqu'Aelya franchissait le seuil de sa porte, débarquant avec son sourire qui lui réchauffait instantanément le cœur et son affection qui lui donnait assez de courage pour rester debout. Tous les jours, il l'attendait, rêvant de l'instant où ses lèvres retrouveraient les siennes, comme s'il puisait son énergie dans ces quelques heures qu'elle lui accordait. Mais à chaque fois, c'était aussi une torture de la voir partir, ayant l'impression qu'elle s'en allait avec une partie de son âme à chaque fois qu'elle rentrait chez elle et le laissait seul avec ses draps froids. L'attention portée sur le tic-tac infernal que faisaient les aiguilles de son horloge, Niels comptait les minutes, s'impatientant avant l'arrivée imminente de sa petite-amie. Sauf qu'aujourd'hui, il avait aussi un check-up des avancées de son rétablissement et le médecin en charge de son cas ne tarda d'ailleurs pas à faire son apparition. « M. Björk, j'ai bien peur qu'on ne soit obligé de repousser votre sortie. La cicatrisation a l'air plus lente que prévue et vous avez encore besoin de soins réguliers pour optimiser votre rétablissement. » Niels regarda le médecin, croyant d'abord à une mauvaise blague de sa part, le fixant assez longtemps pour comprendre qu'il ne rigolait pas du tout. Il lâcha un rire, un peu désespéré et sarcastique, se sentant prêt à exploser. « Vous vous foutez de ma gueule ? Non, c'est hors de question, j'resterai pas une nuit de plus dans cette putain de chambre ! » Il s'emportait, ne gérant plus du tout sa colère et les mots qu'il employait. Dans un élan d'indignation, il tenta de se lever, son corps lui rappelant rapidement à quel point il était affaibli. Néanmoins, il se retrouva sur ses pieds par on-ne-sait-trop quel moyen, ne perdant pas une seconde pour arracher sa perfusion tandis que les soignants s'agitaient autour de lui pour le raisonner, certains qui le connaissaient personnellement essayant de s'opposer à son envie de partir. « Niels, fais pas le con, t'aggraves ton cas là ! »
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Sujet: Re: there is a light that never goes out (aelya) Sam 1 Sep 2018 - 21:14
Les heures passaient dans une lenteur interminable, quand elle n'était pas avec Niels, et elles se déroulaient bien trop vite lorsqu'elle était en sa présence. Il lui manquait atrocement, elle ne pouvait que faire face à cette réalité dévorante quand elle se retrouvait dans son lit qui semblait en fait bien trop large en son absence. Elle dormait peu exprès, jugeant que si elle voulait passer le plus de temps possible avec son petit ami, il fallait qu'elle se sanctionne à ce niveau là. Même si Niels était plutôt de la voir à chaque, elle sentait bien qu'il commençait à perdre patience à mesure de leurs retrouvailles. Elle le comprenait mais ne pouvait se résoudre à lui donner raison, pour son bien. Alors, Aelya essayait de lui changer les idées, de le faire profiter du mieux qu'elle pouvait de sa bonne humeur même si elle prenait sur elle, parce que ce n'était pas simple non plus à gérer de son côté. La brune tentait de se dire que bientôt, ils se retrouveraient.
Elle était arrivée à l'hôpital avec sa guitare, croyant bien faire de lui confier pour qu'il s'occupe même si ça ne changerait pas sa situation au moins, ça lui permettrait d'extérioriser et de passer le temps quand elle n'était pas là. Plus elle s'approchait de sa chambre, plus elle entendait des cris jaillir au travers des murs, semblant provenir de derrière la porte. Fonçant les sourcils, elle entra dans la pièce, avant de se retrouver devant une scène qui laissait penser que ça commençait à dégénérer.
- Mais c'est quoi ce bordel ? Lança-t-elle en posant la guitare dans un coin.
Elle vit Niels devant des soignants, leur faisant face, la colère se lisant sur ses traits. Elle était plus qu'inquiète en le voyant debout alors qu'il était encore faible.
- Niels, calme toi, assieds toi tu vas m'expliquer, d'accord ? Proposa-t-elle en essayant de garder son sang froid.
Elle constata qu'il avait arraché sa perfusion en voyant le fil pendre de la poche qui était sensée l'aider dans son rétablissement.
- Laissez nous cinq minutes, ça sert à rien là, ajouta-t-elle à l'intention des soignants.
Aelya connaissait Niels mieux que personne et elle savait qu'ils n'arriveraient jamais à le raisonner, surtout pas dans cette situation.
Levi Wheeler
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Sujet: Re: there is a light that never goes out (aelya) Dim 2 Sep 2018 - 4:34
L'attente était d'autant plus longue et pesante sans Aelya, dans cette ambiance de mort et cette pièce qui respirait tout sauf la confiance. Niels détestait voir sa petite-amie le quitter chaque jour, lui rappelant combien son absence lui pesait et pourtant, il savait qu'elle se devait de poursuivre sa vie de femme active, de se rendre au travail et il ne pouvait clairement pas la blâmer pour ça. Il serait égoïste de lui en vouloir parce-qu'il savait pertinemment que c'était aussi dur de son côté, bien qu'elle tentait de ne pas lui montrer. Il l'admirait silencieusement pour ça, pour la patience dont elle faisait preuve et dont lui semblait cruellement manquer. Il se contenait, un peu plus chaque jour, redoutant le moment où toute cette frustration viendrait à exploser, à le faire littéralement sortir de ses gonds. Son calme apparent n'était qu'une façade, dont la solidité laissait à désirer et ne tarderait certainement pas à céder sous le poids de l'impatience. Et cette façade s'était semble-t-il fissurée plus tôt qu'il ne l'aurait imaginé, dés l'annonce du médecin qui confirma les craintes de Niels. Il avait serré les poings, la mâchoire, et ses muscles s'étaient tendus sous le coup de la rage qui s'emparait de son corps, faisant au passage ressurgir des douleurs plus physiques. Il semblait inarrêtable, comme un feu que l'on aurait alimenté avec démesure, jusqu'à ce que sa petite-amie ne débarque dans la chambre, sûrement un peu abasourdie par la situation. « Y'a rien à expliquer, ils me prennent tous pour un putain d'assisté ! » Cracha-t-il, le regard toujours aussi noir. Il continua sur sa lancée, se débarrassant des derniers fils qui l'attachaient à son lit, désireux de prendre l'air. « J'vais péter les plombs si je reste ici bébé, j'en peux plus. Je vais devenir dingue si ça continue... » Lança-t-il à sa petite-amie, d'une voix se voulant presque suppliante, la détresse se lisant à travers son regard. Il porta une main au niveau de son abdomen, prenant appui sur le barreau du lit pour répondre à la douleur qui l'avait rattrapé. « Ça empirera si vous ne suivez pas nos indications. » Affirma l'un des médecins qui n'avait pas manqué de constater que Niels souffrait encore. L'équipe médicale finit néanmoins par déserter la pièce, à la demande d'Aelya, lançant des regards inquiets vers la brune qui tentait de calmer le jeu. « Ils veulent me garder. Je vais pas tenir Aelya, j'te jure que j'y arriverai pas. Faut que tu m'aides à me sortir de là. » Sa demande semblait dépasser tout entendement, mais il nourrissait l'espoir que sa petite-amie le comprenne, parce-qu'elle était toujours la seule à pouvoir le comprendre, la seule qui pouvait ressentir la frustration qui le rongeait de l'intérieur.
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Sujet: Re: there is a light that never goes out (aelya) Dim 2 Sep 2018 - 13:39
Elle aurait bien aimé chaque jour, chaque soir qui passent que Niels la rejoigne dans son appartement. Tout lui rappelait l'absence de son petit ami, et ses cauchemars ne l'aidaient en rien à oublier ce qu'il avait traversé. Elle avait peur qu'on ne la contacte pour lui dire que l'état de Niels s'aggravait ou pire. Elle aurait toujours cette crainte tant qu'il n'était pas rétablis à cent pour cent et tant qu'il était loin d'elle.
Aelya aurait voulu faire plus, aspirer totalement ses frustrations au travers de chaque baiser qu'elle pouvait lui donner mais elle se doutait qu'elle ne faisait peut-être que de faire l'inverse, parce que dans chaque moment qu'ils passaient ensemble, la séparation était une grande déchirure, les amenant tous les deux à redouter l'instant où Aelya franchirait la sortie de l'hôpital, et par conséquent, cela réveillait une certaine colère de ne pouvoir se voir plus longtemps.
- T'es pas un assisté Niels, mais c'est grave ce t'as eu ! Essaya-t-elle de le faire redescendre.
De toute façon, Aelya savait que ce n'était qu'une question de temps avant que le brun ne sorte de ses gonds. C'était d'ailleurs pour ça qu'elle faisait toujours en sorte de venir tous les jours, essayant de retarder cette échéance. Elle leva les yeux au ciel tout en lâchant un soupir lasse quand elle le vit retirer les dernières attaches qui le maintenaient à son lit. Elle entendait sa détresse à travers ses mots, sa plainte qui visait à exprimer son besoin de rentrer. Aelya se précipita vers lui lorsqu'elle vit qu'il avait réveillé la douleur, le médecin confirmant les craintes d'Aelya. Il fallait qu'il prenne soin de lui sinon, ça ne pouvait pas aller mieux.
Elle passa une main dans son dos pour l'inviter à prendre place sur son lit, inquiète.
- C'est pas en agissant comme ça que tu pourras sortir plus vite. Je sais que c'est dur pour toi, j'ai qu'une envie c'est de te voir avec moi. Mais... Je veux que tu sois en forme pour ça, sinon tu y reviendras c'est clair et c'est pas le but, souffla-t-elle calmement en plantant son regard dans le sien.
Elle déposa un baiser sur sa joue, désirant lui traduire sa présence et son soutien indéfectible. Aelya regardait l'équipe médicale quitter la chambre avant de reporter son attention sur Niels.
- Bébé... Murmura-t-elle en lâchant un soupir d'inquiétude. Je serais quel genre de petit amie si je t'aidais à sortir alors que tu vas pas encore bien ? Je peux pas prendre ce risque.
Elle réfléchissait à plusieurs solutions, comprenant qu'il en avait marre.
- Je te comprends, j'en ai marre de te voir ici mais c'est pour ton bien. Je peux essayer de te faire sortir ce soir, juste pour que tu passes une nuit avec moi et je te ramène le lendemain matin mais tu restes ici jusqu'à la fin.
Ca allait contre le règlement de l'hôpital, elle le savait, mais elle savait aussi que Niels n'irait pas mieux s'il restait dans sa déprime. Sa raison et son empathie balançaient ses sentiments à contre courant dans son esprit.
- S'ils s'en rendent compte, tu risques de te faire virer. Donc... Je sais pas du coup. J'aurais pas du sortir cette idée... Regretta-t-elle en baissant les yeux.
Elle aimait bien jouer les règles, mais quand ça touchait la santé de son petit ami, elle y réfléchissait à deux fois.
Levi Wheeler
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Sujet: Re: there is a light that never goes out (aelya) Dim 2 Sep 2018 - 16:09
Il avait essayé de prendre sur lui, de se convaincre que la torture prendrait bientôt fin et que seule l'attente le mènerait à ce qu'il désirait profondément. Mais il était arrivé à un point de non retour, comme si son corps et son esprit ne pouvaient plus suivre et subir l'enfermement quotidien. Il perdait pieds, ayant l'impression de revivre le passé, celui où il était privé de liberté et incapable de pouvoir y changer quoique ce soit. Aelya lui manquait. C'était insupportable et ce n'était pas les quelques instants qu'il passait avec elle tous les jours qui réduiraient ce manque viscéral. Au contraire, ils n'avaient de cesse de lui rappeler combien il était seul et livré à lui-même lorsqu'elle s'éclipsait pour continuer sa vie de son côté. C'était pire que tout, en réalité. Et c'était ce qu'il avait tenté de faire comprendre à Aelya lorsqu'elle pénétra dans la chambre, comprenant que la goutte avait fait déborder le vase. « Ils sont tous là, à me promettre que je sortirais bientôt, à me prendre pour le dernier des cons ! J'ai pas besoin qu'on me préserve, je sais ce que je veux, et c'est pas en restant ici que ça ira mieux. » Lâcha-t-il, s'adressant au personnel encore présent dans la pièce, mais aussi à Aelya. Il n'avait aucun filtre et de toute façon, il était dans l'incapacité de retenir la rage qui coulait dans ses veines, plus forte que tout. Ce n'est que lorsque la douleur réapparut soudainement que son ton s'abaissa, qu'il comprit que le chemin vers la guérison était encore long. Il soupira, laissant à contre-cœur sa petite-amie l'aider pour s'asseoir, lui adressant un regard qui traduisait son état. « Je suis arrivé au bout de mes forces. Je vais pas réussir à rester ici, j'en suis pas capable. » Lui souffla-t-il, d'un ton bas pour qu'elle soit la seule à entendre ses mots et sa frustration, ses yeux ancrés dans les siens. Sa gorge se noua lorsqu'elle déposa ses lèvres contre sa joue tandis qu'il baissa les yeux, comprenant qu'elle était tiraillée entre sa raison et son cœur. Il resta silencieux, retrouvant son regard lorsqu'elle lui proposa une solution dont les conditions laissaient Niels perplexe. « Ça suffira pas, ça suffira jamais. Si je rentre pour une nuit, on me fera pas remettre les pieds ici. » Avoua-t-il, lui faisant comprendre qu'il n'y avait pas d'entre deux à ce qu'il souhaitait. Il soupira longuement, posant sa tête sur l'oreiller, puis fixa le plafond avec un regard vide de toute expression. « Être loin de toi, ça me donne juste envie d'abandonner. » Lâcha-t-il, le cœur serré, abîmé par la distance qu'on lui imposait avec Aelya et qu'il ne pouvait pas contrôler.
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Sujet: Re: there is a light that never goes out (aelya) Dim 2 Sep 2018 - 16:53
Si l'état de Niels n'était pas aussi préoccupant, Aelya aurait été la première à ouvrir sa bouche pour contester la décision des médecins. Sauf que là, elle pouvait constater par elle-même que son petit ami n'était vraiment pas en condition de sortir, de reprendre son train de vie habituel. Elle voulait le revoir en dehors de ces murs blancs, mais pas au prix de sa santé. Ça serait complètement égoïste d'ailleurs, et même si elle en crevait d'envie, elle ne pouvait pas se résoudre à le rejoindre sur ce sujet.
- C'est sûrement pas en restant sans soin que ça ira mieux aussi. T'as pas l'air de voir à quel point t'es encore faible, tu tiens à peine debout ! Lança-t-elle en grimaçant quand elle vit qu'il avait mal.
Ca c'était tout Niels. Il avait une insouciance qui laissait presque penser à de l'inconscience mais la jeune femme était pareille. Ils étaient les mêmes sur pas mal de points. Alors, elle n'allait pas commencer à lui faire la morale mais si elle pouvait au moins tenter de lui faire ouvrir les yeux sur sa condition.
- Je sais pas quoi faire pour que tu te sentes un minimum bien... Désolée, s'excusa-t-elle tristement.
Parce qu'il était hors de question que Niels esquive ses soins et en même temps, elle aurait aimé que leurs retrouvailles lui suffisent amplement pour lui donner plus de patience.
Elle croisa les bras à sa réponse sur son idée, jugeant encore une fois à quel point il était têtu.
- Je t'aiderai pas à partir définitivement tant que t'as besoin de soins, Niels, avoua-t-elle sur un ton déterminé.
Il pouvait s'énerver, laisser aller sa frustration contre elle que ça ne changerait rien. Elle voulait simplement le garder en vie. Son cœur loupa un battement à ce qu'il ajouta ensuite, dévastée par la tristesse qu'elle pouvait sentir en lui. Aelya s'allongea à ses côtés avant de tourner son corps dans sa direction.
- Mais je suis là. Je viens tous les jours du début jusqu'à la fin des horaires de visite, ça pourrait être pire.
Elle passa une main sur son visage pour qu'il vienne à la regarder.
- Tu veux rester le plus longtemps possible avec moi ? Alors reste ici. Parce que si tu sors maintenant, et que tu choppes je ne sais quelle infection au niveau de ta blessure, ça pourrait vraiment mal tourner. Puis, tu feras pas plus de choses dehors vu ton état. Je peux dormir avec toi ce soir. Je pourrai me débrouiller, souffla-t-elle, essayant de trouver des idées pour lui remonter le moral.
Elle scella doucement ses lèvres sur les siennes avant d'ajouter :
- Tu sais très bien que je ferais tout pour toi, mais seulement dans la mesure où ça te coûterait pas ta santé.
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Sujet: Re: there is a light that never goes out (aelya) Dim 2 Sep 2018 - 17:58
Quelque part, Niels s'en voulait de lui faire subir ça. Son comportement était sûrement un peu égoïste lorsqu'on savait qu'il n'était pas le seul à souffrir de la situation. Aelya était juste plus forte, plus pertinente lorsqu'il s'agissait de prendre sur elle. Et il osait croire qu'elle le faisait pour lui. Mais l'enfermement le rendait dingue, littéralement, lui qui avait toujours flâné au gré de ses envies, comme il le souhaitait. C'était un comble pour lui de se retrouver alité, affaibli au point qu'il n'était même plus maître de ce qu'il souhaitait faire. Aelya avait raison sur toute la ligne mais sa frustration l'empêchait de le raisonner. « C'est supportable ça, contrairement au fait de pourrir dans cette chambre. » Dit-il, avec une mauvaise foi certaine, d'une voix plus maîtrisée. Son seul souhait était de se retrouver avec elle, juste ça, sans ressentir la frustration que leur imposait le terrible compte à rebours qui encadrait leurs retrouvailles. C'était une punition de la voir arrachée à lui de la sorte à chaque fois qu'on leur indiquait que l'heure de la séparation était arrivée. Il ne s'y ferait jamais, parce-qu'il ne pourrait jamais supporter que quelqu'un d'autre ne lui dise quoi faire dans sa relation avec Aelya. Son cœur se resserra à l'entente de ses excuses, se détestant soudainement de la mettre dans une situation comme celle-ci. « T'excuse pas... C'est moi qui suis trop con pour voir que tu prends sur toi alors que moi j'en suis incapable. » Il laissa planer un silence, pesant, qu'il aurait aimé éviter pour ne pas avoir à alourdir encore plus l'ambiance. Aelya ne l'aiderait pas à sortir, il le comprenait et en même temps, il aurait voulu qu'il en soit autrement. Parce-que maintenant, il ignorait comment il allait pouvoir tenir jusqu'à la fin de son hospitalisation alors que sa patience était déjà mise à rude épreuve. Il sentit sa petite-amie s'allonger à côté de lui, sa chaleur parvenant encore à réchauffer son cœur refroidi par la tristesse qui le surplombait. « Je sais, Aelya... je sais tout ça. Tu fais ce que tu peux et c'est déjà beaucoup. Mais c'est comme ça, tu me manques et c'est ça que j'arrive pas à gérer. » Souffla-t-il, tournant finalement la tête vers son visage. Il ferma les yeux en sentant la douceur de ses lèvres contre les siennes, prolongeant un instant ce baiser qui avait le don de l'apaiser. « Depuis quand t'es devenue aussi patiente avec moi ? » Murmura-t-il après avoir rompu l'échange, les yeux brillants et un sourire en coin scotché sur les lèvres. Il soupira légèrement, prenant la main d'Aelya dans la sienne avant de la poser sur son torse. « Je vais rester. Mais je veux imposer mes conditions aussi. » Affirma-t-il, regardant la brune dans les yeux, décidé à tirer lui aussi des avantages de la situation. « J'veux négocier ma sortie, le plus tôt possible dés que les choses commencent à s'arranger. Et je veux plus qu'on nous impose des horaires pour se voir... » Il savait qu'il demandait beaucoup trop, mais dans sa tête, il n'y avait que ça pour lui donner la force de rester ici.
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Sujet: Re: there is a light that never goes out (aelya) Dim 2 Sep 2018 - 18:48
Si les places avaient été échangées, Aelya aurait sûrement craqué de la même manière que Niels, parce qu'elle aurait détesté se voir emprisonnée dans son corps affaiblie. Elle l'aurait quand même bien pris, sa place, pour qu'il souffre le moins possible. Mais elle n'avait pas toujours ce qu'elle voulait même si elle s'en doutait souvent les moyens. Elle tourna la tête en levant les yeux au ciel devant sa mauvaise foi. Elle savait qu'il voulait avoir le dernier mot quand bien même il voyait qu'elle avait raison.
- C'est supportable pour le moment grâce à tes soins et à tes médicaments.
Elle se battait contre un mur qui ne céderait pas, parce que Niels n'était pas simple à convaincre quand il s'agissait d'entraver sa liberté. Il était vrai que l'hôpital avait un certain goût d'emprisonnement sauf qu'il n'y avait pas de barreaux. Mais là, sa seule prison restait simplement son corps qui avait du mal à cicatriser. Et la peur de voir son état s'aggraver lui bouffait les entrailles.
- Je prends sur moi pour toi. Je rêve que de ça, de te voir sortir, de profiter de toi entièrement, mais j'ai eu trop peur de te perdre... Je peux pas encore te laisser mettre ta vie en danger.
Son cœur mourait sous l'effet de son absence mais sa tête la reprenait toujours à lui faisant admettre que c'était un mal pour un bien. Elle détestait le voir comme ça, aussi triste et frustré et elle se sentait encore une fois impuissante face à ça.
- Si ça peut te rassurer, je fais pas grand chose non plus depuis que t'es ici. Tu sais, ma vie tourne autour de toi, comme d'habitude. Tu me manques tout le temps mais quand tu rentreras, je vais tellement te pourrir de ma présence, que tu voudras retourner ici, sourit-elle légèrement de manière amusée.
Elle savourait le contact de ses lèvres contre les siennes, appréciant les soubresauts qui faisait palpiter son cœur.
- La vraie question c'est plutôt, comment je fais pour être aussi patiente avec toi ? Répondit-elle, en le taquinant.
Il était vrai que la patience n'était pas une de ses qualités et pourtant, pour Niels, elle se découvrait de nouveaux aspects dans sa personnalité. Aelya le laissa prendre sa main avant qu'il ne la pose sur son torse, regardant leurs paumes superposées l'une sur l'autre, sentant son cœur battre sous sa peau chaude. Elle ne pouvait s'empêcher d'être rassurée par ce contact qui lui rappelait qu'il était en vie. Elle haussa les sourcils à ce retournement de situation, curieuse d'entendre ses conditions qu'il finit par ajouter. La brune lâcha un petit rire devant la simplicité et en même temps l'importance de ses exigences.
- On peut toujours demander. Quand tu seras moins énervé, ajouta-t-elle.
Elle tira le bas de son t shirt afin de voir l'évolution de ses hématomes. Elle vit un pansement couvrant sa cicatrice, lui tirant une légère grimace. Aelya passa une jambe au dessus de ses cuisses pour se retrouver à califourchon sur lui et se cambra avec l'aide de sa main qui supportait son poids, avant de déposer quelques légers baisers sur son torse tout près de ses bleus, comme dans une volonté d'ameliorer sa guérison et planta son regard dans le sien en revenant à ses lèvres.
- Positive pour moi, souffla-t-elle en lui volant un baiser.
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Sujet: Re: there is a light that never goes out (aelya)