| | Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l' Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite. |
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| Night Meeting | Brooke & Samuel | |
| | Auteur | Message |
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Invité | Sujet: Night Meeting | Brooke & Samuel Ven 2 Nov 2018 - 6:39 | |
| Il n'y avait aucun bruit, ni aucune lueur à l'intérieur de la villa. Cette dernière était plongée dans l'obscurité le plus total. On pouvait donc croire qu'il n'y avait personne et qu'aucune âme ne vivait ici. Néanmoins, si l'on prenait la peine d'y entrer, de se rendre au fond du couloir, et que l'on décidait d'ouvrir la porte, on verrait une silhouette couchée sur un lit. Cette silhouette appartenait à une jeune femme et celle-ci se trouvait être Brooke O'Conner.
Cela faisait une heure que la jeune femme essayait de dormir, en vain. Elle avait tout essayé : boire un bon thé, lire un livre, compter les moutons. Malheureusement, rien ne marchait. Elle était restée là, couchée sur son lit, à contempler le plafond. Parfois, son regard s'était posé sur la fenêtre d'où s'échappait une faible lueur, provenant de la lune qui brillait haut dans le ciel étoilé. Elle avait mal fermé les rideaux.
Au bout d'un moment, agacée par le fait de ne pas trouver le sommeil, la psychiatre décida d'aller faire un tour dans le quartier, afin de se changer les idées. Peut-être qu'une petite promenade nocturne lui serait bénéfique et pourrait l'aider à chasser cette vilaine insomnie. Il lui arrivait de bien dormir, car les insomnies n'étaient que peu fréquentes. Toutefois, lorsqu'elle y parvenait, d'horribles cauchemars venaient la tourmenter. C'était ce qu'elle redoutait le plus et c'était, sans le moindre doute, la cause de ses insomnies. Elle avait peur de s'endormir, de revivre n'importe lequel des cauchemars qu'elle faisait, tout simplement.
Ne voulant pas quitter son pyjama qui était bien trop confortable, Brooke enfila simplement une veste en laine, afin de ne pas avoir froid. Elle ne voulait pas attraper un rhume, n'aimant pas être clouée au lit. Puis, après avoir enfilé des baskets, elle sortit de sa villa en prenant bien soin de fermer la porte à double tour et de prendre son téléphone portable. Au moins, si elle avait un appareil pour communiquer avec le reste du monde, il ne lui arriverait rien.
L'anglaise arpenta la rue, observant les maisons et les autres habitations qui s'y trouvaient, tout en se dirigeant vers le Mullers Lagoon. Elle connaissait brièvement ses voisins, n'ayant pas vraiment de contact avec eux. Il lui arriver de leur lancer une salutation par politesse lorsqu'elle les croisait, mais cela s'arrêtait là. Cette dernière n'irait jamais leur serrer la main, car elle ne supportait plus le contact humain. Néanmoins, à cause de son travail, Brooke faisait un effort, certes minim, mais c'était toujours un effort. En dehors du travail, c'était plus difficile, mais son psychologue disait que ça viendrait avec le temps, qu'il fallait juste patienter. Alors, elle y allait petit à petit, étape après étape.
La pénombre ne la dérangeait pas plus que cela. Il lui arrivait d'avoir peur qu'on l'agresse, mais étant donné le coût immobilier de certaines habitations, le quartier était sûre, tout comme le Mullers Lagoon dans lequel se trouvait Brooke. Marchant doucement, elle regardait la lune qui éclairait le ciel sombre. La jeune femme ne faisait pas vraiment attention à ce qu'il se passait autour d'elle, vu qu'il n'y avait personne d'autre dans le parc, à ce moment-là. Du moins, c'est ce qu'elle croyait.
En effet, soudainement, une ombre surgit au coin du chemin, attirant l'attention de la psychiatre. L'obscurité ne l'aidait pas à distinguer la personne qui se trouvait à plusieurs mètres d'elle. Était-ce un rôdeur ou simplement, un habitant du quartier résidentiel qui revenait d'un autre quartier ? Elle n'en savait rien. En tout cas, elle commençait à paniquer en voyant que la silhouette s'approchait d'elle. Fouillant dans ses poches, elle se mit à pester contre elle-même. Elle avait oublié de prendre son spray au poivre, afin de se defendre.
Les yeux fixés sur l'inconnu, Brooke n'osait pas bouger par peur de s'attirer des ennuis. Plus la silhouette se rapprochait, plus elle frissonnait. La panique commençait à s'emparer d'elle et son esprit imaginait les pires scénarios possibles, ce qui ne l'aidait pas à se calmer. |
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Marcus O'Brian MESSAGE : 2519 ICI DEPUIS : 12/01/2016 COMPTES : Léo, Asher, Charlize & Sara CRÉDITS : @soeurs d'armes
STATUT : divorcé de Penny, en couple avec Ann. Mais ce serait plus simple s'il n'aimait plus son ex-femme | Sujet: Re: Night Meeting | Brooke & Samuel Dim 4 Nov 2018 - 23:39 | |
| Les heures défilaient et la nuit était déjà bien noire, dans la chambre d’hôtel on pouvait entendre la respiration calme d’une belle endormie alors qu’à ses côtés le grand blond s’agitait sans trouver le sommeil. Il dormait mal, ce n’était pas dans ses habitudes, ce qui l’agaçait d’avantage et ce qui lui faisait d’autant plus chercher le sommeil, en vain, un véritable cercle vicieux. Depuis qu’il avait posé les pieds sur le sol australien, l’européen peinait à trouver le rythme que lui imposait les heures de décalage horaire. A cette heure là de la nuit on devait être en plein milieu de l’après-midi à Londres, il pourrait être affairé à prendre un thé avec sa mère, si seulement celle-ci était encore de ce monde. La mort de sa chère maman, autre pensée qui le faisait bien trop cogiter une fois seule dans l’obscurité, ses cendres déversées dans les vagues qui se brisaient sur le rivage et toutes les conséquences qu’avait apporté cette issue tragique. La quête de ce frère de qui il ne connaissait rien et qui ne voulait visiblement rien savoir de lui. La solitude et l’impression d’être orphelin, démuni face à cette idée qui l’effrayait, lui, l’homme soit disant fort. A force de tourner dans ses draps il allait réveiller sa douce maîtresse, celle qui avait eu la folie de le suivre dans sa quête malgré l’avenir incertain de leur relation. Il se leva donc, laissant sa place vide et puis après s’être habillé de son jean et d’un sweat à capuche qui étaient jetés sur la chaise à côté du lit, il attrapa ses chaussures, son portable et la clé de leur chambre avant de fermer la porte doucement derrière lui. Quelques minutes à errer dans le centre ville désert, puis il décida de pousser sa marche au delà des ruelles éclairées, il lui semblait qu’il y avait un parc un peu plus loin et puis après ce parc il entendit le bruit de l’eau, celui-ci l’attira. L’écrivain était conscient qu’il allait se perdre de cette façon, en pleine nuit et sans repères, mais il s’en moquait, se laissant guider par ses pérégrinations, à moitié perdu dans ses pensées, son esprit toujours en action. En vérité la quiétude de cette nuit activait son imagination et c’était très bon pour son job, petit à petit, sans qu’il y songe vraiment, une idée germait en lui, une histoire, un personnage, quelque chose de sombre comme il aimait, rien de défini mais une idée quand même, alors qu’il n’en avait pas eu depuis des mois, alors qu’il cherchait cette inspiration qui lui manquait tant depuis si longtemps. Il la laissait planter sa graine, gentiment, sans la presser, il savait qu’il ne servirait à rien qu’il couche quoi que ce soit sur du papier dès à présent, c’était bien trop tôt, il ne commençait à écrire que quand les racines avaient pris place, quand l’idée était devenue obsédante, vibrante dans tout son être, pas avant, jamais. Ses pas l’avaient donc mené bien plus loin que ce qu’il aurait pu penser, dans ce parc qui lui était inconnu, vers un lac, qui semblait gigantesque dans la pénombre. Le bruit de l’eau était agréable, les ombres ne faisaient pas peur à l’oiseau de nuit qu’il était, au contraire, il se complaisait dans ce mystère. Le bruit feutré de ses pas, eux seuls brisant le silence, semblaient se faire entendre à des kilomètres, mais ce n’était qu’une impression, il le savait. Même si la fraîcheur de la nuit contrastait avec la chaleur de la journée, il faisait encore bon à cette heure avancée, malgré tout Sam avait revêtu la capuche de son sweat, pour se protéger de la brise, un réflexe qu’il gardait du vent qui sévissait toujours sur l’île qui l’avait vu grandir. Le grand blond avait une carrure imposante, sa stature, taillée par les sports de combat et la musculation, pouvait sembler impressionnante, quand on ne le connaissait pas. Parce que lorsqu’on discutait avec lui on découvrait un homme doté d’une culture et d’une grande ouverture, avenant et peu timide, il allait facilement vers les autres. Mais avouons qu’à une heure pareille, on pouvait se méfier en le croisant dans une ruelle sombre. D’ailleurs, à la faveur de la lune, seule réelle source de lumière assez forte pour lui faire entrevoir dans le noir, les derniers lampadaires n’éclairant plus grand chose, il remarqua une silhouette face à lui. Probablement qu’il avançait en sa direction depuis quelques mètres déjà mais, toujours perdu dans ses pensées, il ne l’avait pas remarqué. Il vit néanmoins qu’elle ne bougeait pas, lui faisant face, le fixant dans l’obscurité. C’était une ombre féminine, il en reconnaissait les courbes, de loin il imaginait une prostitué attendant le client, charmant… mais finalement, vu la tenue qu’elle portait, il se mit à douter. Arrivant à sa hauteur et voyant qu’elle ne bougeait pas il s’arrêta donc, la fixant un instant. Vous êtes perdue ? Hasarda-t-il, conscient que même si c'était le cas il ne pourrait pas lui venir en aide, ils seraient seulement commme deux idiots incapables de retrouver leur chemin respectif.
__________________________smile like you mean it Looking back at sunsets on the East side. We lost track of the time |
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