Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Sujet: i can't live without you, it takes me all the way, i want you to stay. (niels) Sam 12 Jan 2019 - 20:21
Le bruit de la porte d'entrée qui claquait à chacun de ses départs resonnaient toujours dans ses cellules, comme un écho infini à l'intérieur de son cœur brisé, décimé par ce départ qui l'invitait à entrer en Enfer, tout ça pour ne pas avoir à regarder Niels brûler davantage sous les mots de son père, ou même par ses gestes, parce qu'il ne se serait jamais arrêté de le tourmenter. Il pensait qu'il avait eu ce qu'il voulait, mais l'âme d'Aelya était restée aux côtés de son petit ami, parce qu'il l'était toujours, elle lui appartiendrait même à l'autre bout du monde et elle ne comptait pas tirer un trait sur eux même si quelque part, elle savait que son père avait raison, qu'ils prenaient le risque de se perdre continuellement et qu'un jour, peut être qu'ils n'arriveraient plus à s'accrocher à l'un et l'autre. Mais à l'instant où elle avait daigné rentrer dans une voiture qui n'était pas la sienne ni celle de son père, elle avait compris qu'elle tenterait toute sa vie de s'attacher à Niels, qu'elle passerait son temps à revenir, à le retrouver, parce que c'était son but, sa seule raison de respirer. Et pendant le trajet qui était plus que silencieux, que les larmes roulaient silencieusement sur ses joues, elle n'arrivait déjà plus à inspirer assez d'oxygène pour faire fonctionner son corps qui tomberait de toute façon en morceaux au fur et à mesure de la distance qui les séparait. Cependant, il vivrait. C'était tout ce qui importait. Il n'aurait aucun problème avec son père et ses hommes de main, ceux qui l'encerclaient de toute part dans cette voiture, et c'était toujours sa sécurité qui primerait, même si Niels préférait la choisir, elle, et eux, rien n'était possible si son petit ami perdrait la vie. Elle souffrait le martyr, mais elle s'y était attendue. Il n'aurait pu y avoir aucune happy end sur ce coup.
Ils avaient de nouvelles identités, mais leur visage n'avait pas changé, eux. Alors, ça n'avait pas été possible de prendre l'avion comme tout le monde même si elle aurait aimé, juste pour que son père retourne en prison, là où était sa vraie place parce qu'il l'avait choisi. Ils furent dirigés jusqu'à un petit aéroport, comportant quelques jets privés. Ils descendirent de la voiture pour gagner l'avion afin de s'envoler vers le Mexique. Elle trouvait presque ça ironique de devoir voyager si loin dans ce genre de conditions alors que son père n'avait jamais daigné la faire sortir de l'Australie, voire de Bowen. Fallait croire qu'il avait des priorités et que partager des moments père-fille comme des gens normaux n'en avaient jamais fait partis.
Arrivés sur le tarmac, ils prirent un taxi, comme deux personnes qui n'avaient rien à se reprocher pour arriver jusqu'à leur maison, qui était quand même en meilleur état que celle dans laquelle elle avait grandit dans ses jeunes années de vie avant de partir en foyer, à cause de lui, encore une fois.
Les jours défilaient à une vitesse lente, comme si le temps s'était arrêté, rendant les minutes aussi douloureuses les unes que les autres. Il tentait de renouer le contact avec sa fille, et il lui était arrivé de se forcer au début, quand la déprime ne l'avait pas encore atteint en profondeur. Mais elle n'avait plus la force de sourire, de manger, ni même de respirer sans éprouver une souffrance horrible à l'intérieur de ses entrailles. Il lui manquait, énormément, et rien ne pouvait la guérir du mal qui la rongeait, à part Niels. Son père ne voyait rien ou alors, il ne voulait pas voir, préférant fermer les yeux en se disant qu'il lui faudrait quelques semaines pour qu'elle arrive à l'oublier comme s'il n'avait jamais existé, sans savoir qu'elle était incapable de s'y soumettre. Niels était en elle jusqu'à son dernier souffle et ce qui la faisait tenir, c'était de savoir qu'il pouvait maintenant la trouver.
En prétextant d'aller leur chercher à manger, elle s'était arrêtée près d'une cabine téléphonique, composant son numéro de portable qu'elle connaissait par cœur en insérant des pièces pour lancer la conversation.
- Mon amour, c'est moi. J'ai pas beaucoup de temps. Je suis au Mexique, à Mexico, avait-elle dit, regardant dans les environs pour être sûre que son père ne débarquerait pas.
Elle lui avait donné des précisions sur l'adresse de leur maison avant de raccrocher, lui rappelant qu'elle l'aimait. Son cœur battait la chamade depuis cet échange, comme s'il reprenait vie, l'espoir réanimant la flamme qui s'était éteinte dans ses iris. Suite à ça, quelques jours s'était écoulé, et elle ne vivait maintenant que pour ça. Trouvant son lit à la nuit tombée, elle s'était blottie encore une fois dans les draps qui avait le parfum de son absence.
Levi Wheeler
MESSAGE : 24809 ICI DEPUIS : 18/06/2018 CRÉDITS : lumos solem (av), awona (sign), strangehell (icons)
STATUT : i’ll be yours for a thousand lives. (married to sahar ♡)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: i can't live without you, it takes me all the way, i want you to stay. (niels) Sam 12 Jan 2019 - 21:30
Des vacances, Niels n'en prenait jamais. Et depuis le départ d'Aelya, il avait encore moins de raison d'en prendre. Surtout parce-qu'il savait que les temps libres étaient toujours un supplice pour son esprit, qui subissait une douleur atroce depuis qu'il était seul, lui rappelant combien il n'était rien sans elle. Alors, les premiers jours, il s'était acharné au travail, ne prenant que très rarement de jours de repos tout ça pour ne pas avoir à confronter sa solitude dés lors qu'il rentrerait chez lui. Il aurait pu appeler Azriel, ou même Milo, mais il n'avait aucunement la tête à sortir, ni à parler, n'ayant aucune force de faire semblant que tout allait bien alors que son monde s'écroulait. Niels avait besoin de s'occuper à chaque seconde, à chaque minute, dans l'infime espoir d'oublier que l'amour de sa vie se trouvait à des milliers kilomètres de lui et qu'il était pour l'instant incapable d'établir le moindre contact avec elle. Il avait en mémoire le bruit qu'avait fait la porte en claquant, lorsqu'elle s'était enfuie avec son père hors de la ville, ce souvenir le hantant à chaque fois qu'il se retrouvait seul dans son appartement, terrassé par ce silence de mort qui l'entourait. Pour autant, il savait qu'il n'avait pas le droit de se laisser dépérir, pour elle, pour eux. Son cœur battait quelque part et c'était l'unique raison qui le faisait encore tenir debout. Il ne vivait que pour attendre un signe de vie de sa part, cherchant par automatisme le moindre indice autour de lui, quelque chose qui lui permettrait de savoir où elle était. Parce-qu'à la minute où elle se manifesterait, Niels savait qu'il s'élancerait à toute vitesse pour la retrouver, ne pouvant plus supporter cette distance qu'on leur imposait injustement. Son monde ne tournait pas rond lorsqu'elle était loin de lui, il le comprenait parce-qu'il avait arrêté de vivre, semblant suffoquer depuis l'instant où elle avait franchi la porte pour suivre la route de son père. Un soir, alors qu'il était rentré chez lui après une journée de boulot, il avait entendu son portable sonner, indiquant un numéro qu'il ne connaissait pas et qui semblait provenir de l'étranger. Son cœur s'était mis à battre de nouveau alors qu'il comprenait que c'était elle, à l'autre bout du fil, qui avait enfin réussi à trouver un moyen de le contacter. Il s'était concentré pour retenir toutes les informations qu'elle lui donnait, comprenant que son temps était compté et ce qu'elle risquait à l'appeler. Il nota le tout sur un papier, se délectant de ces quelques secondes qui réchauffaient son corps et son cœur, bercés par la voix de celle qu'il attendrait toute sa vie. Il lui promit de venir rapidement, ne manquant pas de lui faire savoir combien elle lui manquait et surtout, combien il l'aimait. Le lendemain, il s'était rendu à l'hôpital, posant immédiatement quelques jours pour partir au Mexique, ne pouvant plus attendre une journée de plus. Il avait puisé dans ses économies pour se payer ses billets d'avion sur le champ, réservant le vol pour Mexico dés le lendemain. Il partait à l'inconnu, sans savoir s'il reviendrait sain et sauf de ce voyage qui pourrait se retourner contre lui, parce-qu'il savait qu'Aelya était bien entourée, protégée et que des hommes devaient probablement s'assurer de sa sécurité au quotidien. Il n'avait pas peur des représailles, parce-que tout ce qu'il voulait, c'était que son cœur puisse de nouveau percevoir les battements du sien, là où il savait qu'il reprendrait ses fonctions. C'était le seul et unique moyen de s'en sortir. Le voyage jusqu'à Mexico avait été interminable, alors que Niels s'était mis à décompter le temps qui les séparait, conscient qu'il allait devoir faire preuve d'une grande discrétion pour arriver jusqu'à elle sans éveiller les soupçons de son père. C'était risqué, mais rien ne valait plus le coup que ça. Il était arrivé dans un motel au centre de la ville avec une voiture qu'il avait louée, déposant ses affaires le temps d'élaborer une stratégie pour s'infiltrer chez Aelya, comprenant qu'il ne pourrait le faire qu'à la nuit tombée, là où sa présence pourrait passer inaperçue. Comme prévu, il avait quitté sa chambre alors que la ville n'était quasiment plus éclairée, conduisant jusqu'à l'adresse indiquée par Aelya, s'arrêtant quelques mètres avant pour ne prendre aucun risque et tenter d'arriver dans la plus grande discrétion possible. Il jeta un coup d’œil aux alentours, vérifiant qu'il était seul avant de sortir de sa voiture, faisant le tour de la maison pour regarder à travers chaque vitre, espérant tomber rapidement sur la chambre d'Aelya. Et alors qu'il commençait à se demander s'il était à la bonne adresse, il arriva à une fenêtre entrouverte, son cœur loupant un battement, peut-être même deux, lorsqu'il l'aperçut, paisiblement endormie dans les draps. Il resta quelques secondes figé, priant pour que ça ne soit pas un rêve, parce-qu'il peinait encore à croire qu'il avait réussi à la retrouver après tout ce temps. Discrètement, il se hissa sur ses bras sur le rebord de la fenêtre, l'ouvrant un peu plus pour se frayer un passage. Il approcha alors doucement du lit, bouleversé, venant s'asseoir sur le rebord alors que sa main vint caresser son visage, repositionnant quelques mèches de cheveux, cherchant à lui faire savoir qu'il était là.
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Sujet: Re: i can't live without you, it takes me all the way, i want you to stay. (niels) Sam 12 Jan 2019 - 22:03
Aelya se sentait terriblement seule, dans cette maison pourtant peuplée de monde, parce que tous les jours, son père accueillait des hommes pour discuter affaires, tentant de l'inciter à y prendre part, sans succès. Parce que la seule affaire qui tournait en boucle dans sa tête était celle qui la liait à Niels. Elle regardait le Soleil se lever avec pour première image, le visage de son petit ami, et elle s'endormait sous le clair de Lune de la même manière, se demandant comment il allait, ce qu'il faisait, et si les astres leur permettraient un jour de se revoir, parce qu'elle ne rêvait que de ça. Son esprit épousait ce mirage comme si c'était la seule dernière chose en laquelle elle pouvait croire. Et elle voulait y croire. C'était pour cette raison qu'elle avait prit le risque de lui donner sa position, en ne sachant même pas s'il pouvait venir avec ses propres moyens, parce que ce n'était pas la porte à côté le Mexique et donc le voyage coûterait cher, du moins pour des revenus modestes comme les leur. Elle savait qu'il le ferait pour elle. Parce qu'elle le ferait pour lui, sans hésitation. Et si elle avait pu, elle serait rentrée à Bowen, elle ne serait même jamais partie de son propre chef si son père n'avait pas mis le couteau sous la gorge de Niels. Elle n'avait rien de lui, aucun souvenir physique auquel elle pouvait s'accrocher, toucher, caresser dans le simple but naïf d'avoir un peu de son contact à travers ça. Quand elle passait ses doigts sur ses lèvres asséchées par son absence, c'était comme si elle pouvait imaginer les siennes, imprégnant sa chair de son contact si particulier dont elle se délectait à chaque fois. C'était comme si à chaque fois qu'elle effleurait ses bras, elle pouvait encore sentir les siens l'envelopper dans son étreinte, ressentant le souvenir fantomatique de sa chaleur sur sa peau le temps quelques secondes réparatrices, jusqu'à ce que la réalité ne la fasse revenir sur Terre : il n'était pas là. Et elle devait apprendre à vivre ainsi. Mais ça, c'était impossible. Pas en sachant qu'il l'attendait quelque part. Et elle ne ferait que ça, jusqu'à leur retrouvaille.
Aelya s'était endormie, passant une main sur la place vide comme une envie de sentir Niels contre elle, dans un geste instinctif amené par l'habitude qu'ils avaient de se blottir contre l'un et l'autre. Puis, elle ferma les yeux, essayant de persuader son esprit de rêver de lui, encore une nuit, parce que c'était la seule manière qu'elle avait de profiter de sa présence, par le biais de son esprit. Elle bougea légèrement la tête, sentant des mains caresser son visage, avant de comprendre que ce n'était pas dans son sommeil que ça se déroulait. Elle ouvrit les yeux doucement, discernant une silhouette familière dans la pénombre de la nuit, une silhouette qu'elle reconnaître entre milles.
- Niels ! S'exclama-t-elle en se redressant pour nouer ses bras autour de lui.
Elle le serra fort contre elle, s'imprégnant de son parfum, de la vibration de son cœur contre le sien, de lui tout simplement.
- Mon amour, tu m'as tellement manqué... Souffla-t-elle, déposant des baisers vifs dans son cou avant de rejoindre ses lèvres dans un baiser passioné. Je veux rentrer avec toi bébé, j'en peux plus, je te veux toi, pour toujours, je veux plus jamais ça, ajouta-t-elle rapidement, à fleur de peau.
Une douce chaleur s'insinuait dans ses veines en cet instant, voyant que cette fois, elle n'avait pas besoin de son se servir de son esprit pour le sentir contre elle.
Levi Wheeler
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Sujet: Re: i can't live without you, it takes me all the way, i want you to stay. (niels) Sam 12 Jan 2019 - 22:57
Elle avait beau être loin de lui, à l'autre bout du monde, Niels savait qu'elle continuait de penser à lui autant qu'il pensait à elle. Si on pouvait les séparer physiquement, rien ne pourrait arrêter les souvenirs qu'ils avaient en tête, ceux qui lui permettaient d'ailleurs de se lever tous les jours avec l'espoir qu'ils en créeraient de nouveau. Son quotidien était rythmé par son absence insoutenable, alors qu'il errait dans cette ville qui n'avait plus rien d'attrayant maintenant qu'Aelya était partie. Il arrivait à la voir partout où il allait, dans tous les lieux qu'ils avaient fréquenté ensemble, dans toutes les rues où ils s'étaient embrassés comme si leurs vies en dépendaient. Même s'il y mettait toute la volonté du monde, Niels était conscient qu'Aelya était ancrée en lui pour l'éternité, parce-que son cœur l'avait choisi elle, ne pouvant se résoudre à en aimer une autre. Les journées et même les semaines avaient défilé depuis son départ, alors qu'il se perdait un peu plus chaque jour, ignorant combien de temps il allait encore pouvoir tenir de cette façon, alors que le sol s'effritait sous ses pieds, menaçant de lui faire subir une chute libre fatale. Il s'accrochait à n'importe quoi, à tout ce qu'il pouvait, se remémorant sans cesse les derniers mots qu'ils s'étaient échangés, se convainquant qu'il lui faudrait un peu de temps avant de pouvoir le joindre de là où elle était. L'espoir était faible mais encore là. Et il comprit qu'il avait bien fait de ne pas baisser les bras lorsqu'il avait entendu sa voix à l'autre bout du fil, cette voix qu'il aurait pu écouter pendant des heures entières sans se lasser, le manque le prenant d'autant plus à la gorge une fois qu'ils furent obligés de raccrocher. Il traverserait tout l'univers pour rejoindre ses pas, sans la moindre hésitation, comprenant qu'il n'y avait aucune barrière pour l'empêcher de l'aimer. Il était arrivé sur le territoire mexicain, anxieux et excité de savoir qu'ils se trouvaient sur le même sol et qu'elle était là, à quelques kilomètres de lui, sans savoir qu'il avait réuni une bonne partie de ses économies pour sauter dans le premier avion. Le reste n'avait aucune importance à côté de ce qu'il était en train de faire pour rejoindre la femme de sa vie, et il aurait sans doute vendu son âme si c'était le seul moyen de la retrouver. Son cœur avait repris son activité alors qu'il s'était approché de son lit, cherchant à ne pas la réveiller dans la brutalité bien que dans tous les cas, elle serait surprise de le voir à son chevet. Il avait laissé ses doigts se faufiler dans ses cheveux, appréciant déjà son parfum qu'il pouvait sentir de là où il était et qui semblait caresser toutes les plaies douloureuses qui écorchaient son cœur. Puis, ses yeux retrouvèrent les siens alors qu'elle se rendait doucement compte de la situation et il ne put s'empêcher d'esquisser un faible sourire, sentant encore la tristesse l'envahir à l'idée d'avoir dû survivre sans elle. Il laissa son corps percuter le sien quand elle se redressa, passant ses bras autour d'elle pour la serrer contre lui, fermant les yeux pour profiter de sa présence. « Putain c'était trop long... » Chuchota-t-il, sa peau se réchauffant sous l'effet des baisers qu'elle déposa dans son cou et qui faisaient trembler son corps. Il répondit à son baiser, encadrant son visage entre ses mains pour y insuffler plus d'ardeur et tout l'amour qui implosait dans chaque cellule de son organisme. « Je t'aurais jamais laissé ici, je suis là maintenant... On va rentrer mon amour, je te le promets. » Souffla-t-il, redéposant quelques baisers vifs sur ses lèvres avant de lui en donner un plus long. « Comment tu vas bébé ? Y'a personne qui t'a fait de mal ? » Dit-il, inspectant sa peau, son corps, revenant à son visage une nouvelle fois. C'était sa plus grande crainte, parce-que si son père lui avait promis de prendre soin d'elle, il savait qu'il n'aurait jamais pu s'en assurer. Et à une telle distance, Niels était incapable de la protéger du mal qu'on pouvait lui faire. « J'ai les billets d'avion pour rentrer. On pourra pas le faire avant demain et ton père va nous traquer s'il sait qu'on est ici. Faut qu'on se trouve un endroit sûr, où personne peut nous trouver. » Dit-il, venant nouer sa main dans la sienne.
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Sujet: Re: i can't live without you, it takes me all the way, i want you to stay. (niels) Dim 13 Jan 2019 - 11:25
Tous les jours se ressemblaient, s'assemblaient, formant des semaines qui ne laissaient qu'un goût amer sur les lèvres, où la peine explosait dans son coeur qui ne cessait d'appeler celui de Niels, son âme-soeur, celui qui manquait à l'appel de ses cellules mortifères, plongées dans l'enfer de son absence. Elle aurait tellement aimé pouvoir savourer le temps de quelques secondes la chaleur de ses bras autour de son corps, parce qu'elle n'en avait jamais assez de sa présence. Le vide était immense, patent, aspirant au et à mesure toute la vie que Niels lui avait confié parce qu'il n'était plus là pour recharger ses batteries, son corps ne pouvant plus se régénérer sous l'effet de ses mains sur elle. Il avait beau faire chaud au Mexique, c'était comme si elle avait tout le temps froid, parce qu'à l'intérieur tout était gelé, en attendant que son petit ami vienne réchauffer ce qui s'était emmuré dans la glace et qu'elle passait sous silence parce que le dire à voix haute ferait encore plus mal. Au départ, elle était arrivée sur le territoire mexicain avec son sac remplit à raz-bord de désespoir, et il n'avait fait que de se remplir au fil des jours qui lui avaient rappelés qu'il n'y avait aucune solution à son problème. Puis, une lueur inespérée avait éclairé son esprit assombri par ses idées noires, et elle n'avait pas attendu plus longtemps avant de déjouer la surveillance de son père pour contacter Niels, le coeur battant à tout rompre dans la poitrine, ne manquant pas de lui rappeler ces mots doux et emplis d'amour qu'elle ne disait qu'à lui, et pour toujours. Elle l'attendait, et ce serait toujours le cas. Parce qu'elle n'avait plus que ça dans sa vie, plus que lui qui monopolisait son quotidien même à distance. Son père pouvait tout faire pour l'éloigner de Niels, briser ce qu'ils avaient construits, il ne pouvait pas anéantir son image dans sa tête, et elle ne la laisserait jamais s'effacer. Personne ne comprenait. Personne ne pouvait comprendre, même en essayant. Son petit-ami faisait partie d'elle maintenant, ils étaient liés, connectés, sa peine était la sienne et le manque était dévastateur. C'était si naturel de le vouloir, et en même temps tellement compliqué.
Sentant une caresse près de son visage, elle mit quelques secondes avant de comprendre qu'il était là, au bord de son lit, tandis que ses yeux avaient redécouvert les courbes familières de son corps qu'elle enlaça précipitamment, ne pouvant retenir tout l'amour qui pulsait dans ses veines. Elle avait l'impression de rêver, d'être en proie à une hallucination tant elle avait souffert dans l'attente de ce moment. Nourrissant ses lèvres avec la douceur de sa peau alors qu'elle déposait pleins de baisers vifs dans son cou, elle avait emprisonné les siennes dans un baiser passionné, le laissant s'étendre pendant quelques secondes, entrant dans le creux de leur univers qui soignaient leurs blessures, que seuls eux connaissaient. - Je sais bébé, y'a que toi en qui je peux avoir confiance, souffla-t-elle, savourant ses baisers sur ses lèvres. Personne m'a touché, t'inquiètes pas. Et toi ? T'as pas eu d'ennuis j'espère ? Demanda-t-elle, inquiète. Je suis pas faite pour vivre sans toi, mon amour, murmura-t-elle amoureusement.
Elle savait que son père tenait souvent parole, mais elle préférait en avoir la confirmation de sa part, parce que ses mots étaient les seules choses qui comptaient. Elle hocha la tête à ce qu'il vint ajouter, serrant sa main dans la sienne. - T'as loué une chambre en venant ici ? Demanda-t-elle en retour, avant de se redresser pour retirer sa nuisette et enfiler ses vêtements rapidement.
Elle chargea son sac de ses affaires, avant de revenir à sa hauteur.
- On peut rester là-bas jusqu'à l'aube, parce qu'après, ils vont se rendre compte que je suis plus dans mon lit, ajouta-t-elle.
Faisant glisser ses mains sur son torse pour venir les nouer derrière sa nuque, elle murmura : - Je t'aime.
Aelya scella une nouvelle fois ses lèvres aux siennes dans un baiser amoureux mais bien trop bref à la vue de l'urgence de la situation. Elle prit sa main dans la sienne pour se diriger vers la fenêtre, avant de faire passer son corps au travers de la vitre pour sauter afin de rejoindre le sol.
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Sujet: Re: i can't live without you, it takes me all the way, i want you to stay. (niels) Dim 13 Jan 2019 - 16:28
Dés lors qu'elle avait quitté l'appartement accompagnée de son père, Niels savait qu'il n'aurait aucun moyen d'avoir l'esprit tranquille avant d'avoir de ses nouvelles. Et sans doute qu'il n'avait vécu que pour ça ces dernières semaines, ses yeux rivés sur son portable à l'affût d'un moindre signe de vie d'Aelya. Il lâcherait tout pour elle, il en était totalement conscient, et il savait qu'il en était de même de son côté. Leur histoire n'avait pas de fin, il ne la laisserait jamais en avoir une parce-qu'il était fait pour elle, fait pour l'aimer jusqu'à son dernier souffle. Il n'avait pas voulu lui dire au revoir lorsqu'elle était partie, préférant ne pas assister à la scène de son départ comme dans un infime espoir de la voir revenir quelques heures plus tard. Mais elle n'était jamais revenue, et les jours suivants non plus. Alors, il s'était fait à l'idée que si ce n'était pas elle qui reviendrait, ça serait lui qui irait la chercher. Il lui avait promis, jamais ils ne se sépareraient. Au bord du gouffre, son appel lui avait soudainement redonné vie, son quotidien reprenant un sens alors qu'il avait maintenant pour seul objectif de la retrouver et de la ramener ici, à Bowen, chez eux. Ni une ni deux, il s'était envolé pour le Mexique, le cœur battant la chamade à mesure qu'il balayait considérablement la distance qui les séparait depuis trop longtemps. Le manque lui brûlait la peau, lui tordait les entrailles, et c'était une douleur qui n'avait aucune fin. Il avait besoin d'elle pour aller mieux, besoin de son contact physique qui était irremplaçable. Et lorsqu'il avait enfin réussi à s'introduire dans la maison où elle résidait, il avait compris que sa place serait toujours là où elle était, parce-qu'il avait enfin l'impression de se sentir complet. Profitant de ces retrouvailles aussi courtes qu'intenses, il se délecta de tous les baisers qu'elle lui offrit, l'espoir venant illuminer ses iris ternis à cause de son absence. Il avait encore du mal à réaliser le chemin qu'il avait fait pour se retrouver ici, s'obligeant à détailler chacun de ses traits pour comprendre qu'elle était devant lui, en chair et en os. Il secoua à son tour la tête à sa question, retrouvant son regard dans la pénombre de la pièce. « Il a tenu sa parole, j'ai eu aucun ennui. » Affirma-t-il, ne lâchant pas sa main. « Je laisserai plus personne t'arracher à moi, j'peux pas vivre si t'es loin bébé. » Répondit-il, amenant sa main jusqu'à ses lèvres pour y déposer un baiser, avant de se redresser à son tour pour la regarder se préparer. « Ouais, à quelques kilomètres d'ici. » Répondit-il, jetant un coup d’œil par la fenêtre pour s'assurer qu'il n'y ait personne aux alentours pouvant compromettre leur départ. Il hocha la tête à sa proposition, ne voyant de toute façon pas d'alternative que de rester le plus discret possible dans une chambre avant de quitter le pays. Il frissonna à ses mots dont il n'aurait jamais pu se passer, tendant la nuque vers elle pour répondre à son baiser. « Moi aussi mon amour. » Il la laissa prendre les devants, se hissant à son tour à travers la fenêtre après lui avoir fait passer son sac d'affaires. Discrètement, ils s'engouffrèrent dans la voiture, Niels prenant soin de n'allumer ses feux que lorsqu'ils eurent passé quelques mètres, histoire de n'éveiller aucun soupçon. « J'espère qu'ils ont rien remarqué. » Dit-il, stressé, regardant dans le rétroviseur alors qu'une de ses mains vint se poser sur la cuisse de sa petite-amie, souhaitant garder un contact physique avec elle. Ils roulèrent pendant quelques minutes avant d'arriver dans la chambre qu'il avait louée, se garant dans une rue proche du motel. Il prit la main d'Aelya dans la sienne, atteignant la porte qu'il déverrouilla avant de la laisser entrer, la refermant derrière eux. « Désolé, c'est pas le top niveau confort, mais ça devrait faire l'affaire pour quelques heures. » Dit-il, s'avançant vers elle après avoir déposé son sac dans un coin de la pièce. Son regard valsant sur elle, il ne perdit pas une minute pour s'emparer de ses lèvres, ses mains se logeant sur ses courbes qu'il voulait redécouvrir. « Tu m'as trop manqué, si tu savais... » Murmura-t-il, entre deux souffles, retrouvant ses yeux.
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Sujet: Re: i can't live without you, it takes me all the way, i want you to stay. (niels) Dim 13 Jan 2019 - 18:35
Aelya voyait en Niels son refuge, là où son cœur se voyait bercer dans sa chaleur, éteignant toutes les noirceurs responsables de son refroidissement, celui qu'elle avait subit dès l'instant où son corps avait traversé cette porte, refusant d'accepter qu'elle ne reviendrait jamais un jour, alors que ses cellules l'avaient incitée à rebrousser chemin, parce qu'elle n'avait même pas eu l'occasion de lui dire au revoir, préférant éviter de s'étendre sinon, le départ aurait été impossible. Perdue dans un pays qu'elle connaissait pas, c'était sa vie qui paraissait maintenant impossible, parce qu'il n'existait rien sans Niels. Pas l'ombre d'un espoir, ne pouvant accepter de s'adapter à une destinée sans sa main dans la sienne. Elle le verrait presque comme une trahison, elle qui avait vendu son âme au diable pour continuer à user de sa passion à ses côtés. Les flammes s'éteignaient sans son étreinte, réduisant peu à peu l'espoir pour ne laisser que le vide ternir ses traits, laissant sa carcasse déambuler au gré des journées sans entrain, sans faim, sans autre besoin que de se nourrir de la présence de son petit ami. C'était comme un long suicide, comme si elle se regardait mourir sans lui qui était toujours là pour la faire sourire de son optimisme, et sans s'y attendre, même à distance, il avait réussi à réanimer l'envie de se battre dans son organisme.
Retrouvant ses lèvres après une éternité sans sentir ce contact charnel, elle avait hoché la tête, satisfaite d'entendre que son père n'était pas si vicieux, parce que s'il lui était arrivé quoique ce soit, elle savait qu'elle aurait été capable de commettre l'irréparable elle aussi. Pour lui, tout était possible, c'était le risque, mais c'était ce qu'elle avait choisi de vivre avec Niels, choisissant de l'aimer comme si sa vie en dépendait, parce que c'était le cas.
- J'ai survécu pour te revoir mon amour, et j'ai bien fait, sourit-elle tendrement.
Tant qu'il respirait quelque part, elle pouvait continuer elle aussi, d'en faire de même, sachant pertinemment que leur cœur se rejoindraient à un moment ou à un autre. Elle acquiesça à sa réponse, rassurée qu'ils puissent avoir un logement pour cette nuit, le temps d'un répit, parce qu'elle avait tout simplement envie de rattraper ces heures gâchées sans lui. Préparant ses affaires, elle avait senti son myocarde se déchaîner dans sa poitrine suite à la tendresse de leurs échanges qui lui avaient affreusement manqué. Elle prit quelques secondes pour écrire un mot sur un bout de papier, lui indiquant son départ précipité et l'espoir qu'elle avait dans la compréhension de son geste qui n'avait rien à voir avec lui mais tout à voir avec elle et l'amour qu'elle possédait.
Elle prit son sac des mains de Niels après avoir sauté, attendant qu'il vienne en faire de même pour avancer discrètement vers sa voiture, regardant autour d'elle avec attention pour ne prendre aucun risque. À sa remarque, elle regarda dans le rétroviseur extérieur, côté passager, secouant la tête négativement à sa remarque.
- Je pense pas, parce que j'ai assez bien joué le jeu pour que mon père comprenne que je veuille pas partir, lança-t-elle, en attrapant sa main qu'elle serra contre sa cuisse.
Elle culpabilisait quand même, sachant qu'elle l'abandonnait, mais les voies de son cœur ne lui laissaient pas d'autres choix que celui de choisir Niels, envers et contre tout. Arrivés près du motel où il se gara, elle suivit son petit ami jusqu'à sa chambre, le regardant poser son sac dans un coin de la pièce avant de laisser traîner son regard autour d'elle.
- Je peux dormir partout tant que je suis avec toi bébé, le rassura-t-elle.
Elle passa ses bras sur ses flancs, l'approchant d'autant plus de son corps alors que ses lèvres répondaient à son affection en apportant plus de ferveur à ce baiser.
- Je sais mon amour, je suis désolée, j'ai jamais voulu te faire ça... Répondit-elle, tristement.
Ses doigts s'infiltrèrent sous son haut pour retrouver sa peau chaude qu'elle caressa, les faisant valser entre son dos et son torse.
- Il voulait me faire faire des choses, du style, recommencer à faire des conneries. Je pouvais pas. Tout ce que je voulais, c'était retourner à tes côtés et il faisait semblant de pas le comprendre parce qu'il a jamais voulu que j'accorde plus d'attention à quelqu'un d'autre qu'à lui. Mais j'ai compris que c'est toi maintenant, ma famille, mon amour. Je suis chez moi que quand t'es là, avoua-t-elle, amoureusement.
Même si elle était sincère, elle ne pouvait s'empêcher de penser qu'elle le trahissait en disant tout ça, reanimant un relan de peine dans son esprit.
Levi Wheeler
MESSAGE : 24809 ICI DEPUIS : 18/06/2018 CRÉDITS : lumos solem (av), awona (sign), strangehell (icons)
STATUT : i’ll be yours for a thousand lives. (married to sahar ♡)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: i can't live without you, it takes me all the way, i want you to stay. (niels) Dim 13 Jan 2019 - 20:44
Il n'avait pas pu supporter cette nouvelle déconvenue, détestant la voir faire ses affaires pour quitter leur appartement. Surtout que cette fois-ci, les choses étaient censées être définitives. Mais Niels n'avait jamais voulu croire en cette fin brutale, l'idée de rester toute une vie loin d'elle lui étant simplement inconcevable. Il n'y survivrait pas, c'était quelque chose qu'il savait au plus profond de lui. Il n'avait aucune raison de vivre si elle n'était pas là, et Bowen ne serait plus jamais le paradis où il avait trouvé refuge. Parce-qu'il s'était rendu compte que le vrai trésor qu'il avait trouvé, c'était le cœur d'Aelya, celui pour lequel le sien battait. Loin d'elle, plus rien ne fonctionnait correctement, tout déraillait un à un, comme si le monde avait arrêté de tourner. Et tout ça ne pourrait de nouveau marcher que lorsqu'elle reviendrait parce-qu'en attendant, c'était en apnée que Niels continuait de vivre, tentant de ne pas s'écrouler à chaque pas qu'il faisait où ses épaules se voyaient alourdies par son absence insoutenable. Et lorsqu'il l'avait retrouvé, toute cette peine s'était envolée, lui donnant l'impression qu'il se retrouvait lui aussi, le masque de la tristesse tombant enfin au sol. Il pouvait de nouveau sentir ses poumons se remplir d'air, maintenant qu'il avait retrouvé son oxygène, celui insufflé par les lèvres de sa petite-amie. Il se laissa aller à ce baiser réparateur, comprenant que c'était sans aucun doute la plus belle sensation du monde que de retrouver ses lèvres après ces longues semaines où il s'était senti desséché. Il répondit à son sourire en rompant le baiser, laissant son regard retrouver le sien avant de hocher la tête, lui faisant comprendre qu'en effet, elle avait bien fait. Parce-qu'il n'aurait jamais pu survivre non plus sans cet espoir qui le maintenait en vie, lui faisant garder le cap pour ne pas s'écrouler. A ce niveau-là, ils savaient tous les deux qu'ils n'avaient pas le droit d'être égoïstes, parce-que l'un ne pouvait pas vivre sans l'autre. Légèrement anxieux à l'idée de prendre la fuite et de savoir ce qu'ils risquaient, Niels l'avait regardé griffonner quelques mots sur un papier, lui faisant un signe de tête lorsqu'elle revint à lui, comme pour lui faire savoir qu'il était temps de partir à présent. Il savait que cette décision ne devait pas être facile pour elle, parce-qu'encore une fois, elle était obligée d'abandonner quelqu'un derrière elle, et là, il s'agissait de son père. Rejoignant la voiture, ils ne perdirent pas une minute de plus pour rejoindre le centre-ville, là où Niels s'était réfugié le temps de quelques heures après son arrivée sur le territoire mexicain. Il fut rassuré par les mots de sa petite-amie, qui lui faisaient comprendre qu'il n'y avait aucune raison que son père puisse se douter de sa fugue. Il l'amena dans la chambre, prenant soin de fermer la porte à double-tour, comme s'il voulait les protéger d'une séparation forcée. « Moi aussi, je sais plus ce que c'est de fermer l’œil depuis que t'es partie. » Répondit-il, nouant ses bras autour de son dos lorsqu'elle vint se blottir contre lui, sa peau devenant hypersensible aux caresses qu'elle lui laissait. « C'est pas de ta faute bébé... » Souffla-t-il, tristement, déposant un baiser dans le creux de son cou. Ses yeux se perdirent dans les siens lorsqu'elle reprit la parole, comprenant que ces semaines n'avaient pas été faciles non plus pour elle, piégée dans un pays où elle n'avait jamais souhaité vivre. Il sentit son cœur redoubler de vitesse aux derniers mots qu'elle lui murmura, ceux qu'il aurait voulu entendre avant son départ. « J'aurais jamais voulu te faire choisir entre lui et moi, c'est une décision que t'aurais jamais du prendre bébé... Mais j'crois qu'on n'a pas le choix, sa vie, la nôtre, elles pourront jamais être compatibles. Je veux vivre avec toi, j'veux être ta famille, je pourrais jamais vivre normalement si t'es pas là. » Avoua-t-il à son tour, posant un regard infiniment tendre sur elle, ayant besoin de se confier sur tout ce qu'il avait sur le cœur. « J'suis désolé que t'aies à vivre ça mon amour. » Souffla-t-il, près de son oreille, alors qu'il vint s'étreindre contre elle pour profiter de la chaleur de son corps.
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Sujet: Re: i can't live without you, it takes me all the way, i want you to stay. (niels) Dim 13 Jan 2019 - 21:33
L'âme en charpille depuis qu'elle était partie, Aelya s'était installée dans un mode de survie, se laissant aller à un fonctionnement minimal pour ne pas s'écraser sur le sol, économisant ses forces déjà épuisées jusqu'à leur retrouvaille dont cette simple pensée animait ses entrailles, parce qu'elle ne désirait que ça, même si elle montrait l'inverse devant son père, portant ce masque qui affichait de l'intérêt pour ce qu'il faisait et ce qu'il prévoyait. La vérité était qu'elle s'en fichait. Plus rien n'importait depuis qu'on l'avait arraché à Niels. Cette déchirure ne cicatriserait sûrement pas, suintant l'amour dans sa circulation sanguine afin de charger son cœur défaillant en énergie, jusqu'à ce qu'il puisse avoir du répit contre celui de Niels. Et ce jour était enfin arrivé. Son visage retrouva des couleurs quand elle put reconnaître le sien dans la nuit, comme si finalement, partout il était, il éclairait son ciel sombre de sa lumière. Elle sentait ses cellules s'apaiser au contact de ses lèvres réparatrices dont les siennes lui appartiendraient toujours, même sous la force de la séparation, on ne pourrait jamais la forcer à l'oublier, lui et tout ce qu'il représentait pour elle. Parce qu'il était son passé, son présent et son futur, et qu'elle voulait l'aimer jusqu'à l'usure, dans une allure rapide, intense et profonde comme ils avaient su le faire dès le départ malgré leurs trépas, leurs doutes et leurs propension à s'attirer des ennuis. Il n'y avait que pour lui qu'elle continuerait de le faire, pas pour son père, parce qu'il avait trop tiré sur la corde et elle avait fini par se déchirer. Ça l'ennuyait de le quitter sans pouvoir lui signifier en face ce qu'elle faisait, mais elle savait qu'il n'y avait aucun moyen qu'il puisse d'accepter son envie de partir avec Niels. Et c'était ce qu'elle désirait, depuis qu'elle avait franchit cette porte, il n'y avait pas eu une seule seconde où elle n'avait pas voulu revenir en arrière.
Dans la chambre, elle avait retrouvé son contact, s'imprégnant de sa présence contre son corps imbibé par son absence.
- Tu vas passer de meilleures nuits, parce que je compte bien les passer avec toi maintenant, le plus longtemps possible ça m'arrangerait, ajouta-t-elle, déjà inquiète qu'ils puissent encore être séparés.
Elle se pinça la lèvre inférieure lorsqu'il tenta de la rassurer sur sa responsabilité, peinant à concevoir sa vision des choses dans son esprit habité par les regrets. Alors qu'elle caressa doucement sa peau, elle l'écouta, sentant son cœur fondre à ses paroles emplis de bon sens et de compréhension, le genre de réponse que son père n'aurait jamais.
- T'auras pas à le faire bébé, c'est toi depuis le début. J'avais juste peur pour toi, j'aurais pas pu imaginer qu'un jour en rentrant du travail, je te retrouve dans le coma ou... Bref, je préférais partir en sachant que tu vivrais, parce que sinon je sais pas ce que j'aurais été capable de faire, avoua-t-elle, en soupirant.
Sa voix s'éteignit à cette seule pensée, celle de retrouver son corps inanimé, amoché par des mains qui auraient voulu lui faire payer son affront vis-à-vis de son père. D'ailleurs, quand il s'en rendrait compte, c'était sûrement quelque chose qu'il aurait en tête. Elle posa sa tête contre son torse alors qu'il l'enlacer dans une douceur infinie, apportant une douce chaleur dans son organisme qui apaisait le froid de sa culpabilité.
- C'est pas ta faute non plus mon amour... Ça va aller mieux maintenant, souffla-t-elle, faisant passer ses doigts dans son dos.
Du moins, elle espérait, elle voulait naïvement croire que tous leurs problèmes s'éteindraient à Bowen.
- J'ai besoin de toi... Souffla-t-elle, tendant sa nuque pour déposer pleins de baisers dans son cou avant de remonter contre ses lèvres. Et jai envie de te faire aller mieux après tout ça, ajouta-t-elle, attrapant ses lèvres pour lui voler des baisers amoureux.
Elle se détacha légèrement pour capter son regard, l'air soucieux.
- Bébé, dis-moi t'as fait comment pour payer le voyage ?
Levi Wheeler
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Sujet: Re: i can't live without you, it takes me all the way, i want you to stay. (niels) Dim 13 Jan 2019 - 22:37
La vie ne leur faisait jamais de cadeau, et encore une fois, elle l'avait bien prouvé. C'était comme si tout se montait contre eux pour les voir exploser et se déchirer, comme si on les punissait de s'être choisis mutuellement. Mais le monde pouvait s'évertuer à vouloir les séparer, l'affection qu'ils se portaient ne serait quant à elle jamais détruite. Elle était inviolable, immuable et semble-t-il qu'elle continuait de grandir au jour le jour, se déployant sous cette tonne de problèmes qu'on essayait de parsemer sur leur chemin. Mais Aelya et Niels n'étaient pas du genre à baisser les bras rapidement, surtout lorsqu'ils savaient ce qui était bien pour eux. Il n'était pas capable d'entrevoir un avenir viable sans elle, et il le comprenait encore mieux maintenant qu'il l'avait retrouvé, maintenant que son cœur se remettait à battre au contact du sien après s'être emmuré dans un bloc de béton, attendant d'être délivré par l'amour qu'insufflait Aelya dans son organisme. Par le biais de ses lèvres, il lui avait fait comprendre combien elle lui avait manqué, peinant à se détacher de son contact qui lui redonnait enfin tout ce dont il avait besoin. Ne perdant pas leur temps, ils prirent le chemin du motel où Niels avait loué une chambre, espérant être à l'abri pour la nuit avant de prendre leur vol pour Bowen. Il hocha la tête à ses mots, conscient que plus rien ne pourrait l'empêcher de se reposer maintenant qu'elle était là, avec lui, et qu'ils s'étaient retrouvés pour de bon. « Ça m'arrangerait aussi. » Dit-il, n'en pouvant plus de devoir constamment s'inquiéter de savoir si leur relation était mise en danger. Il avait l'impression qu'ils étaient deux contre le monde entier, et même s'il était convaincu qu'ils étaient bien plus forts que ces entraves qui barraient leur passage, l'épuisement commençait à avoir raison de lui. Il comprenait son angoisse et qu'elle avait agi pour le protéger lui, et il savait que leurs inquiétudes ne se tairaient pas du jour au lendemain. Parce-qu'il serait désormais la première cible de son père et de ses hommes de main maintenant qu'Aelya était revenue vers lui. « Je sais que t'as fait ça pour moi bébé, j'ai toujours su que c'était pour me protéger. Mais ça servirait à rien, parce-que je serais incapable de prendre soin de moi si t'es pas là. Et on sera peut-être jamais à l'abri du danger, mais j'veux prendre le risque si ça me permet d'être avec toi. » Avoua-t-il, le cœur lourd, conscient qu'on ne les laisserait jamais tranquilles. Il resserra son étreinte autour de son corps, calant sa tête contre la sienne alors qu'il se délectait de son parfum, de la douceur de sa peau, d'elle tout simplement. Il hocha la tête silencieusement, préférant croire à ce qu'elle avançait pour se donner un peu de répit, juste quelques lueurs d'espoirs pour réchauffer leurs âmes meurtries. Il frissonna à ses caresses, venant lui aussi faire glisser ses doigts contre sa peau, suivant son échine avec la pulpe de ses doigts. Il ferma les yeux à ses mots qui le bouleversaient, inspirant plus fort lorsqu'il perçut ses lèvres se balader dans son cou avant de venir contre ses lèvres. « Ça marche déjà... » Dit-il, esquissant un faible sourire avant de répondre à ses baisers, ne se lassant pas de ce contact qui lui avait tant manqué. A sa question, il ne put s'empêcher de baisser un instant les yeux, comprenant qu'il allait devoir lui avouer ce qu'il avait fait pour pouvoir se payer l'aller-retour jusqu'ici. Il se détacha à son tour, venant s'installer sur le lit où il l'invita à venir contre lui, souhaitant rattraper tout ce temps où il n'avait pas pu profiter de la chaleur de son corps. « J'avais du fric de côté. » Avoua-t-il, maintenant son regard avant de reprendre : « C'était pour la boutique. Mais y'avait pas grand chose de toute façon et ça sera jamais plus important que toi. » Se justifia-t-il, souhaitant lui faire comprendre que tous les projets n'avaient aucune importance à côté d'elle, à côté de l'amour qu'ils ressentaient l'un pour l'autre. « Bébé, t'inquiète pas, ça a toujours été toi ma priorité. »
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Sujet: Re: i can't live without you, it takes me all the way, i want you to stay. (niels) Lun 14 Jan 2019 - 12:05
Elle savait qu'à chaque âme qu'elle donnait l'autorisation d'entrer, elle offrait en même temps le pouvoir de la détruire, annihiler sa barricade si bien construite, qu'elle s'était donnée du temps à monter pour se protéger des souffrances putrides, mettant à mal le fonctionnement de son organisme. Il n'y avait qu'une seule personne à qui elle avait offert ce droit, et c'était Niels, l'homme de sa vie, celui qui la bouleversait en tout temps, surtout quand il venait à lui manquer à cause de la distance qui lui retirait le peu de patience qu'elle pouvait posséder. Déchainée à le retrouver, elle s'emmurait dans le silence, attendant que son amant ne vienne la délivrer des mains acérées de son père qui avait une emprise toxique sur sa destinée. Peut-être que quelque part elle était déçue de constater que son géniteur ne puisse pas profiter de sa liberté pour simplement vivre comme tout le monde, lui qui continuait à errer dans l'illégalité. Il lui avait promis de tout arranger, et elle se rendait finalement compte, qu'il ne changerait sans doute jamais. C'était comme ça, elle devait s'y faire, comme pour le fait que leur vie de couple serait toujours tourmentée par leurs démons si ce n'était pas à cause des autres qui cherchaient toujours à leur mettre des bâtons dans les roues. Peut-être que son père avait raison, qu'ils passeraient leur temps à se battre plutôt qu'à réellement profiter des fruits de leur relation. Et pourtant, maintenant qu'elle avait retrouvé son étreinte si chaleureuse et si réconfortante, elle ne pouvait plus en douter, parce que le plaisir de se lover dans ses bras était concret, palpable et intense, comme une avalanche de sentiments qui venait la frapper. Elle sourit légèrement à sa confession, attendrie par son besoin d'être avec elle quand bien même cela pouvait lui coûter. - On prendra ce risque ensemble, alors, parce que même si je cherche tout le temps à te protéger, je pourrais jamais vraiment le faire à distance quand on regarde bien... Admit-elle.
Elle s'imprégnait de son contact contre sa peau, de sa chaleur revigorante qui ne cessait d'activer les battements de son coeur en mal de tendresse depuis tout ce temps, et surtout de sa tendresse à lui. Elle frissonnait sous l'effet de ses doigts qui valsaient doucement le long de sa colonne vertébrale, ne pouvant résister à l'envie de caresser son corps à son tour, avec ses mains et ses lèvres qui déposèrent des baisers au niveau de la courbure de son cou. Elle sourit en coin, satisfaite de constater qu'elle lui provoquait autant d'effets qu'il ne lui en procurait, avant de s'arrêter pour se concentrer sur les pensées qui prenaient place dans son esprit. L'inquiétude revenait au galop, celle de savoir que Niels s'était peut-être mis à découvert pour venir la chercher. Elle le regarda chercher ses mots, comprenant déjà silencieusement qu'il avait pris un risque. Aelya le suivit pour prendre place sur le lit, à ses côtés, attendant son explication qui ne tarda pas arriver. Son coeur loupa un battement quand elle apprit qu'il avait touché ses économies, sentant directement les regrets intervenir dans son organisme. C'était encore une fois à cause d'elle, et tout ce qu'elle retenait. Elle baissa la tête, cherchant à faire taire la culpabilité sans y parvenir.
- Mais moi, ma priorité c'est toi. Et je voulais que tu arrives à concrétiser ton projet. J'ai tout foutu en l'air, lança-t-elle, dépitée.
Elle se laissa tomber sur le lit, fixant le plafond en essayant de canaliser ses émotions dévorantes.
- J'ai l'impression que t'arriveras jamais à rien faire tant que j'suis dans ta vie. Parce que sans moi, tu l'aurais payé ta boutique, tu te serais installé et t'aurais évolué. J'ai pas envie de te nuire, bébé... Lâcha-t-elle, à fleur de peau.
Son regard se posa soudainement sur lui, arborant un air déterminé.
- Promis, je t'aiderai à remonter la pente. Avant que tu ne dises quoique ce soit, je le fais pour nous aussi, pour qu'on soit libre de pouvoir avoir de quoi acheter une maison aussi. Enfin si tu le veux toujours aussi... ajouta-t-elle en caressant doucement sa main. Tu m'aimes quand même malgré le fait que je sois un vrai cas ? Demanda-t-elle, légèrement amusée, cherchant à détendre l'atmosphère et à se détendre elle-même.
Levi Wheeler
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Sujet: Re: i can't live without you, it takes me all the way, i want you to stay. (niels) Lun 14 Jan 2019 - 19:34
Une nouvelle fois, ils avaient permis à la vie de les déchirer, entravant encore une fois leur envie de créer un avenir ensemble. Finalement, c'était sans doute à ça qu'était vouée leur relation, qui vacillait depuis trop longtemps et surtout, depuis le début. Mais le fait est que Niels savait ce qu'il voulait, et ça se résumait à elle, à tout ce qu'elle représentait, dans son entièreté. Il acceptait de souffrir si c'était le sacrifice à faire pour rester à ses côtés, parce-qu'il ne pouvait pas imaginer partager sa vie avec une âme qui n'était pas la sienne, intimement convaincu qu'il ferait un rejet à tout ce qui n'était pas elle. Son cœur lui appartenait et lui appartiendrait toute sa vie, c'était un fait établi et qui ne pouvait pas être changé, quelque chose qui ne répondait à aucune logique mais qui pourtant résonnait comme une évidence en lui. Parce-que lorsqu'il avait pu la prendre dans ses bras, il avait ressenti toutes ces choses qui lui rappelaient que c'était elle, depuis toujours. Il ne pouvait rien contre ça et les autres non plus, Niels était désespérément amoureux d'elle et la distance ne faisait qu'accentuer toute cette affection qu'il ressentait pour elle. Rejoignant la chambre, il lui avait fait part de son ressenti, du fait qu'il était incapable de survivre sans elle même si c'était encore plus inconscient de vouloir rester ensemble. Il n'avait pas peur de ce qu'il pouvait lui arriver, il lui avait déjà dit et il continuerait de lui dire pour la convaincre que la séparation n'était de toute évidence pas l'option à choisir. Parce-qu'il ne voyait aucun intérêt d'être préservé s'il continuait de crouler sous la peine. Il hocha la tête, satisfait de savoir qu'ils partageaient désormais le même point de vue. « Pars plus jamais, ok ? Même si c'est risqué, même si on t'y oblige. Faut pas qu'on ait peur de ça... » Souffla-t-il, ancrant son regard dans le sien, avec l'intention de lui faire comprendre qu'ils ne devaient plus laisser leurs angoisses avoir raison d'eux, même si ce n'était jamais simple. C'était sans doute trop facile d'utiliser leur amour mutuel pour obtenir ce qu'on voulait d'eux, parce-que lorsque leur sécurité était mise en jeu, toute notion de raison disparaissait, les faisant agir impulsivement et sous contraintes. Maintenant que sa peau pouvait toucher la sienne, il n'avait plus envie de laisser une quelconque distance s'immiscer entre eux, laissant Aelya lui donner toute l'affection dont il avait besoin, de par la douceur de ses lèvres et les caresses de ses doigts. A sa question, il savait qu'elle venait de toucher une corde sensible, parce-qu'il avait pioché dans ce qui était censé lui servir d'économies pour la retrouver. Ses traits trahissaient l’embarras qu'il ressentait, même si dans sa tête à lui, il n'y avait jamais eu d'hésitation. Prenant le temps de s'installer sur le lit pour en discuter plus calmement, il tourna la tête vers elle à sa réponse, secouant immédiatement la tête pour la rassurer. « Bébé, j'ai le temps pour le projet. Ça me servirait à rien d'avoir la boutique si je t'ai pas toi... Y'a rien qui a de sens si on est pas ensemble mon amour. » Souffla-t-il, tentant de la faire revenir vers lui alors qu'elle semblait perdue dans ses pensées. Son cœur se brisa lorsqu'elle reprit la parole, évoquant le fait qu'elle était une entrave à sa vie, à son bonheur, tout ce qu'il ne voulait pas entendre parce-qu'il savait à quel point c'était faux. Il passa une main sur sa joue pour l'obliger à le regarder, détestant savoir qu'elle était convaincue d'avoir une mauvaise influence sur lui. « Arrête ça, y'a rien de vrai dans tout ce que tu dis. Tu me nuis pas, je t'interdis de penser ça. Tu sais très bien que je suis rien sans toi... » Souffla-t-il, faisant glisser sa main de sa joue jusqu'à son bras, pour venir s'emparer de sa main, avant de la poser contre son torse, là où son cœur battait pour elle. Il maintint son regard à ses mots, hochant la tête devant cette poussée d'optimisme. « C'est ce que je veux le plus bébé... » Dit-il, en faisant référence à la maison qu'ils envisageaient d'avoir. Il lâcha un léger rire amusé à ses mots, faisant mine de réfléchir pour la taquiner. « Je t'aime, même si on est tous les deux des cas. » Dit-il, un sourire amusé, s'avançant vers ses lèvres pour y déposer quelques baisers rapides, insaisissables avant de fondre plus franchement contre ses lèvres, épris par son envie de la retrouver. « Dis-moi que je t'ai manqué... » Souffla-t-il, passant ses mains contre son flanc pour la rapprocher de lui, descendant vers sa chute de reins.
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Sujet: Re: i can't live without you, it takes me all the way, i want you to stay. (niels) Lun 14 Jan 2019 - 20:43
Les angoisses parlaient toujours plus vite que son besoin égoïste de l'avoir pour elle, et contre elle en tout temps, alors elle n'avait pas réfléchit davantage quand son père lui avait fait entendre que Niels pouvait avoir des problèmes. Si c'était le prix à payer pour qu'il garde sa vie, elle le referait sans hésiter, comprenant aisément que rien n'importait plus que son souffle, celui qui l'aidait à s'endormir le soir, celui qu'elle aimait sentir réchauffer sa peau, celui qu'elle retrouvait alors que ses lèvres caressaient les siennes après autant d'attente pour se faire. Elle avait perdu, elle, son souffle, semblant s'asphyxier de son absence lorsqu'elle avait passé ses journées à l'imaginer, à les voir tous les deux réunis, main dans la main comme si rien ne les avait séparés. Elle se délectait de leur retrouvaille, ne pouvant regretter son geste qui visait à rentrer avec son petit ami dans leur quotidien peut être bancal mais dans lequel elle avait ses repères.
- Tu sais très bien que t'aurais fait pareil à ma place... Même si tu sais qu'on est jamais bien quand on est séparés l'un et l'autre, tu l'aurais fait parce que t'aurais pas voulu prendre ce risque, répondit-elle en captant son regard. Ouais, j'ai peur. Et j'aurais tout le temps peur bébé quand il s'agit de toi, et c'est ce qui fait que j'peux pas te garantir de préférer notre relation à toi. Parce que si t'es pas là, y'a plus de nous, avoua-t-elle, à fleur de peau.
Elle ne pouvait pas lui garantir de ne pas recommencer parce qu'elle n'avait aucun contrôle sur son angoisse qui prenait trop de place, l'invitant à prendre des décisions qui ne les arrangeaient peut être pas au bout du compte, mais qu'elle pensait mieux sur le moment. Ils étaient plus forts à deux et ils étaient aussi faibles, parce que tout le monde pouvait utiliser leur affection contre eux pour les faire chanter plus facilement, et ça marcherait toujours. Parce que sa seule faiblesse résidait dans la personne qu'était Niels. Et quand on comprenait ça, c'était un jeu d'enfant de la faire plier sous les obligations ou les chantages, elle, qui pourtant était loin d'être docile. Aelya avait l'impression qu'ils étaient capables de vivre partout tant qu'ils étaient ensemble parce qu'ils étaient toujours capable de se créer leur univers animé par l'amour qui pulsait dans ses veines sans relâche, ne lui donnant aucun répit et surtout pas quand elle se tenait à distance de lui. Comprenant qu'elle avait interargis avec son projet pour qu'il puisse la rejoindre, elle s'était sentie soudainement mal à l'aise, en proie à ses regrets, essayant de s'imprégner de ses mots pour relativiser.
- Mais tu le mérites tellement bébé... Je voulais vraiment ça pour toi, ajouta-t-elle tristement.
Elle avait le sentiment qu'elle le freinait, tentant d'appréhender le fait qu'il puisse tout de même être heureux en la choisissant elle plutôt que son projet. Aelya le regarda attentivement lorsqu'il passa sa main sur sa joue pour qu'elle puisse le regarder, hochant légèrement la tête à ses mots.
- Mais t'es quelqu'un sans moi, mon amour. Je veux justement que tu puisses t'en rendre compte, admit-elle en baissant légèrement le regard, accablée.
La brune le laissa prendre sa main dans la sienne pour venir la poser contre son torse, là où elle pouvait frissonner sous l'effet de la vibration de son cœur qu'elle sentait à travers sa peau. Elle voulait encore l'entendre battre parce que c'était sa mélodie préférée, et c'était pour ça qu'elle désirait continuer à dévaler les étapes de leur relation avec lui, satisfaite qu'il veuille encore la même chose.
- En sachant que t'as plus beaucoup d'argent, je crois pas que la banque va nous faire de faveur mais on commence à être habitués à ça... J'te promets qu'on y arrivera un jour ou l'autre, lança-t-elle, confiante.
Elle sourit de manière amusée à sa remarque avant de fondre sous les douces et vives pressions de ses lèvres sur les siennes, répondant à son baiser chargé d'amour alors qu'elle laissa ses mains caresser son torse dans le même temps. Son rythme cardiaque s'intensifia à son murmure, au contact de ses doigts sur ses courbes qu'il semblait enflammer à chaque passage.
- Tu m'as pas manqué... Je me suis sentie mourir sans toi plutôt, avoua-t-elle, plantant son regard dans le sien.
Elle le fit plonger sur le matelas, venant à califourchon sur son corps pour lui délivrer des baisers urgents dans son cou, sur sa mâchoire avant de venir mordiller sa lèvre inférieure.
- J'ai pas arrêté de penser à toi, à tes mains sur moi... Souffla-t-elle contre ses lèvres. J'ai pas arrêté de te vouloir, dans ma vie mais contre moi aussi, ajouta-t-elle le souffle saccadé par la passion alors qu'elle vint mordiller son lobe. Rends moi encore plus dingue de toi que je le suis déjà mon amour...
Levi Wheeler
MESSAGE : 24809 ICI DEPUIS : 18/06/2018 CRÉDITS : lumos solem (av), awona (sign), strangehell (icons)
STATUT : i’ll be yours for a thousand lives. (married to sahar ♡)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: i can't live without you, it takes me all the way, i want you to stay. (niels) Lun 14 Jan 2019 - 22:01
Il aurait aimé savoir qu'ils n'auraient plus jamais à prendre ce genre de décision mais Niels savait au plus profond de lui qu'il fallait être naïf pour y croire. Ce n'était pas la première fois qu'une séparation forcée les mettait à l'épreuve et ça ne serait sans doute pas la dernière fois. Mais pour l'instant, il avait tout sauf envie de penser aux problèmes qui viendraient leur tomber dessus après cette épreuve même pas encore digérée. Ça n'était pas fini, il le savait pertinemment. La fuite allait être dangereuse jusqu'à ce qu'ils retrouvent Bowen, et même là-bas encore, il allait falloir qu'ils restent sur leur garde, parce-qu'ils avaient forcément attisé le feu en contournant les plans du père d'Aelya. Il soupira à ses mots, conscient qu'elle avait raison, même si c'était plus facile de penser qu'elle ne partirait plus. C'était toujours comme ça qu'ils fonctionnaient, l'un pour l'autre, en essayant toujours de trouver la meilleure alternative, celle qui impliquait de ne pas mettre en danger la vie de l'autre. « On se retrouvera toujours, même si on doit rester loin de l'autre plus longtemps que prévu, tu peux me le promettre ça ? C'est ce qui m'a fait tenir, tu sais. J'avais plus que ça... » Avoua-t-il, souhaitant garder en tête qu'il y aurait toujours cette flamme d'espoir tant qu'ils étaient tous les deux en vie. Les kilomètres ne pourraient jamais avoir raison d'eux, c'était quelque chose qu'il avait appris avec le temps, même lorsqu'ils avaient choisi de se séparer pendant ces trois mois, ils n'avaient pas pu s'empêcher de se retrouver, tout ça parce-que leurs âmes étaient faites pour se lier l'une à l'autre et ne jamais se quitter. Il avait vécu ces semaines avec tous les souvenirs qu'il avait gardé en lui, s'endormant en imaginant sa respiration qu'il adorait écouter et qui avait toujours eu le don de l'apaiser. Il avait dû jouer des tours à son esprit pour tenir, parce-que son absence était trop lourde à gérer, trop douloureuse à admettre. Maintenant qu'elle était là, tout ce poids venait de s'envoler, allégeant ses épaules épuisées par le fardeau qu'était une vie sans elle. Il détestait voir la culpabilité dans ses iris qu'il voulait faire briller, cherchant à la balayer avec des mots rassurants et sincères. « Y'a rien qui est définitif, j'abandonne pas. » Souffla-t-il, cherchant à lui faire savoir que même si le projet prenait plus de temps à se mettre en place, ce n'était pour autant qu'il lâcherait l'affaire. Il intercepta son regard chargé de peine, cillant à ses mots avant de lui faire ressentir tout ce qu'il se passait dans sa poitrine, qu'elle comprenne que si son cœur battait aussi fort, c'était grâce à elle. Et c'était la seule sensation dont il avait besoin pour avancer. « Ça fait rien. On s'était dit qu'on prenait notre temps de toute façon. C'est pas ce qu'il y a de plus important. » Dit-il, détaillant ses lèvres avec ses yeux, lui faisant comprendre que leurs retrouvailles importaient bien plus que tout le reste. Et d'ailleurs, il ne tarda pas longtemps avant de céder à son envie de lui donner de l'affection, par quelques baisers vifs dans un premier temps, avant de l'embrasser bien plus patiemment, ses lèvres valsant dans un rythme lent et de plus en plus fiévreux. Il ré-ouvrit un instant les yeux à sa remarque, comprenant que l'attente avait été un enfer pour elle comme pour lui. Sa respiration devint plus saccadé lorsqu'Aelya se positionna sur lui, l'obligeant à s'allonger tandis que ses mains s'occupèrent de rapprocher leurs bassins respectifs. Il frissonna à ses gestes précis et ses paroles brûlantes, se mordant la lèvre en sentant le désir s'installer en lui, dévastant toutes ses autres émotions. « J'en pouvais plus d'être aussi loin de toi... » Souffla-t-il, tendant la nuque pour atteindre son cou qu'il embrassa, s'y attardant un peu plus pour la mordiller. « J'ai besoin qu'on se retrouve. » Ajouta-t-il, passant ses doigts sous son haut pour lui enlever, redécouvrant les formes de son corps sous ses doigts qui dérapèrent au niveau de l'attache de son jean. Il leva les lèvres vers les siennes pour l'embrasser de nouveau, le désir prenant possession de son corps en manque du sien, lui laissant la possibilité de s'apercevoir de tout ce qu'elle lui provoquait déjà.
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i’m gonna love the hell out of you ○ take all the pain that you're going through. I'll bring you heaven if that's what you need ´cause you've always loved the hell out of me.
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Sujet: Re: i can't live without you, it takes me all the way, i want you to stay. (niels) Lun 14 Jan 2019 - 22:54
Sa vie avait beau être un Enfer, Niels savait toujours la transformer en rêve, laissant les étoiles éclairer son ciel noir, comme de la suie, abîmé par toutes les épreuves qu'elle avait subit. Il était toujours là, à l'animer d'espoir, même dans le chaos, laissant les mots apaiser les plaies encore ouvertes par son départ obligatoire. Il n'y avait rien de pire que de devoir lui tourner le dos, elle qui s'était pourtant promis de ne jamais partir. Il fallait croire qu'il y avait des situations qui faisaient exceptions et malheureusement elles étaient nombreuses. Elle savait que son père allait prendre sa fuite comme un affront, et que s'il n'avait pas la force de se retourner contre sa fille, il s'attaquerait sûrement à Niels, la seule personne qui comptait pour elle plus que sa propre vie. Aelya s'attendait aux problèmes sans vraiment s'y attendre, espérant toujours naïvement que sa destinée lui accorderait un répit pour simplement permettre à la brune de l'aimer, sans aucun nuage à l'horizon. Ses mots la percutèrent, faisant écho au plus grand de ses désirs.
- Évidemment bébé qu'on se trouvera toujours, je te le promets. Je ferai toujours tout pour te récupérer si on t'arrache à moi. Et je voudrais toujours que tu en fasses de même avec moi parce que je veux jamais que tu doutes du fait que je préfère rester avec toi, avoua-t-elle tendrement.
C'était aussi ce qui l'avait fait tenir, que de passer ses journées solitaires à espérer qu'il vienne remplir son âme d'amour, la couvant dans son étreinte chargée d'affection que personne d'autre ne pouvait lui donner et dont elle ne laisserait jamais personne d'autre lui donner. Ils s'étaient choisis, et si ça ne plaisait pas à beaucoup de monde autour d'eux, ils se devaient de l'accepter parce qu'elle ne regretterait jamais d'avoir pris le risque de s'ouvrir à lui pour qu'il vienne se loger au plus profond de son cœur, là où se logeait toutes ses vulnérabilités. Il les avait caressé, tout comme elle l'avait fait avec lui, prenant soin de son myocarde si altéré. Elle hocha la tête à ses mots, consciente que tant qu'ils croyaient tout était possible et qu'ils devaient s'y accrocher même si c'était difficile parce que c'était la seule chose qu'ils savaient faire, perdurer au gré des marées hautes et basses pour s'échapper de la noyade grâce à leur espoir qu'ils nourrissaient mutuellement.
- Et moi je t'abandonnerai pas, ajouta-t-elle, amoureusement.
Elle croyait en lui, en eux, et elle était incapable de ne pas vouloir révéler le potentiel de son petit ami et de leur relation si spéciale, si unique et si vivifiante. Elle ouvrit sa paume contre sa poitrine, désirant percevoir d'autant plus le tumulte qui y siégeait, semblable au sien, savourant amoureusement la manière dont ses battements l'atteignaient, la calmaient dans le même temps.
- Non t'as raison. Le plus important c'est nous deux. Le reste c'est que du matériel, même si j'adorerais me dire qu'on partage notre foyer, répondit-elle avec un léger sourire.
C'était quand ils se séparaient et qu'ils manquaient de se perdre qu'elle comprenait qu'elle voulait tout faire et tout partager avec lui, craignant que l'attente ne vienne encore une fois les briser, mettre à mal leurs désirs de se lier pour l'éternité. Pour l'heure, elle voulait simplement sentir sa peau contre la sienne, le plaquant contre le lit pour venir contre lui, lui susurrant des mots sincères et brulants pour lui permettre de comprendre ce qu'elle ressentait, ses envies qui brûlaient dans ses veines alors qu'ils passaient ses mains sur son corps.
- Ça nous va pas de pas être ensemble bébé, souffla-t-elle, soupirant en sentant ses lèvres dévorer son cou. Je te veux, bébé, répondit-elle, confirmant son désir similaire au sien.
Elle le laissa lui retirer son haut, frémissant en sentant ses mains défaire son jean, ses lèvres dansant avec les siennes dans un rythme fiévreux, tandis que les siennes s'affairaient à le délester de son t shirt, faisant glisser ses doigts de manière passionnée sur sa peau nue, laissant ses lèvres tatouer son corps de ses baisers brulants. Revenant à son visage, elle caressa ses lèvres de nouveau, passant ses mains dans l'ouverture de son bas pour prendre soin de la partie la plus sensible de son anatomie, s'imprégnant de son plaisir qu'elle pouvait sentir.
- T'es l'amour de ma vie, murmura-t-elle, collant son front contre le sien avant de lui voler un autre baiser.
Elle retira son jean en faisant doucement remonter sa main le long de sa cuisse pour se loger entre celles-ci, en profitant pour lui retirer son sous vêtement.
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