Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Sujet: don't let me die alone ft. flynn Ven 8 Fév 2019 - 10:10
Mais allez viieeeeens! Ava tire sur le bras de son amie qui est déjà prête à embarquer dans son taxi et retourner chez elle. Il est que 1h30, la soirée est pas terminée... C'est à peine si j'commence à être un peu saoule. Et on sait que ça lui en prend beaucoup pour l'être complètement. La brune n'était pas prête à retourner chez elle si tôt. Je travail demain je peux vraiment pas. Allez embarque dans le taxi que je t'ai appelé et rentre chez toi, ça te feras du bien de te coucher tôt pour une fois. Ava fait la moue alors que son amie s'assoit dans la voiture qui démarre et s'éloigne au loin. Elle se dirige vers le taxi qui l'attend et dit au chauffeur d'embarquer quelqu'un d'autre à sa place. Tant pis, elle se trouverais un autre bar un peu plus tranquille où elle ferait peut-être de belles connaissances. Ava arrive à un coin de rue où se trouve un minuscule bar, presque invisible à n'importe qui qui n'a pas l'oeil expert d'Ava pour les trouver. À l'intérieur il n'y a presque personne. Bingo. La grande brune entre dans un cliquetis de clochettes et commande direct 3 shots de tequila. Elle se les enfiles un après l'autre puis soupire et observe les alentours. Un vieux monsieur est assis avec un ami sur l'une des banquette au fond du bar. Ava remarque bien vite que ce dernier la reluque, mais elle a l'habitude et même que la plupart du temps, c'est avec ce genre de vieux bonhomme quelle finit la soirée. À l'exception près qu'ils sont toujours blindés de fric et que la jeune femme disparait avec quelques biens de valeur avant qu'ils n'aient pus la voir sans ses chaussures.
C'est alors qu'un vieux piano attire l'oeil de la brune. À voir la poussière qui le recouvre, il n'a pas eu l'occasion de voir des mains expertes le pianoter depuis longtemps. Ava s'en approche et s'assoit devant. Elle pose doucement ses doigts sur les touches. Dès les premières notes, la poussière s'élève, formant un nuage autour des doigts de la brune. Ce piano avait un son et une allure western. Parfait pour Boogie Woogie Bugle Boy. Ici pour la pièce. Les gens avaient l'air morts ici, peut-être que ça leur redonnerait un peu le goût de vivre. Ava enleve ses escarpins et se met à l'oeuvre. Tout les regards se tournent vers elle, mais puisqu'elle est sous l'influence de l'alcool, elle se sent seule. Elle n'a pourtant jamais joué devant qui que ce soit, mais en cet instant elle s'en fou. Alors que les premières notes se font entendre, sa voix suit elle aussi le rythme. Les paroles coulent entre ses lèvres tout naturellement.
He was a famous trumpet man from out Chicago way He had a boogie style that no one else could play He was the top man at his craft But then his number came up and he was gone with the draft He's in the army now, a-blowin' reveille He's the boogie woogie bugle boy of Company B
Invité
Sujet: Re: don't let me die alone ft. flynn Lun 18 Fév 2019 - 19:29
Le chagrin sur des notes de piano
Quand l'alcool ne suffit plus à soulager une peine...
Flynn
&
Ava
Les Bowens awards... Je ne saurais plus dire comme ça s'est passé à cause de la manière dont ça s'est terminé. On devait se changer les idées Bessie et moi suite à un accrochage plus qu'étrange. La soirée se termine par un coup de fil de l’hôpital. J'étais sorti de la fête parce que je n'entendais rien avec tout ce foutoir et maintenant que j'y repense... Je n'aurais sans doute jamais dû répondre à cet appel. Il m'a provoqué un ascenseur d'émotions abominable. Au départ, j'étais parti du principe que ma mère était enfin guérie et que je pouvais aller la chercher. Mais non, non, cette joie que j'avais anticipée a été massacrée à coups de hache. Non, ces cons m'appelaient pour m'annoncer que ma mère venait de mourir. Je me souvient les avoir insulté ne pas y avoir cru, et foncé à l’hôpital pour la voir fou de rage. Me foutant complètement de l’accueil l'autorisation ou le protocole, je me dirigeais vers sa chambre et me fige sur place quand je vois le corps sans vie de celle que je voulais à tout prix sauver grâce à mon argent. Je restais planté la alors que des infirmières dont un médecin se précipitait vers moi. Trop choqué par cette vérité sous mes yeux, tels qu'un pantin, je me laissais traîné à l'extérieur le regard dans le vide. Plus rien n'avait de sens plus rien n'était réel.
Le lendemain, la réalité ne me quitte pas, la vie ne décide pas de me faire comprendre que tout cela n'était qu'un mauvais rêve. Un mauvais rêve qui se terminait enfin lorsque j'ouvrais les paupières. Non, non malgré tout mes efforts financier elle a finit par partir. Est-ce qu'elle a fait exprès parce que je ne suis pas allé la voir ? Ou alors les médecins on juste été naze et complètement incompétent ? Je l'ignore et peu importe dans le fond le résultat était la, elle est morte et maintenant, je dois lui offrir un enterrement qu'elle ne pourra jamais voir la beauté que sera sa tombe. J'avais dormi sur mon bureau et après avoir vu que les annonces et les messages sont vrai, je ne me contrôlais plus, je me suis mis à hurler et brisé et balancé tout ce qui me passait sous la main. Bureau renversé tiroir déboîté verre brisé... Je buvais continuellement du whisky au point de m'enfermer ivre chez moi.
Puis il y a eu ce moment où il fallait se ressaisir. J'étais comme qui dirait le seul à pouvoir assumer son enterrement. Le visage fermé et silencieux, je m'occupais de tout et n'ose pas encore lire son testament de peur d'éclater de nouveau. J'y ai mis tant d'argent... J'ai toujours appris que l'argent donnait le pouvoir, et que la richesse rend l'impossible possible. Mais ce n'était enfin de compte-pas assez puissant pour sauver ma mère. Ses funérailles se sont déroulé dans le plus grand des calmes, j'ai refusé de faire le moindre discours et me suis contenter de regarder les personnes présente. Ma mère était une personne aimée. Même Jim, celui qui s'occupait d'elle à l’hôpital est venu. Et moi alors ? Si jamais je venais à mourir ? Qui aura-t-il a mon enterrement ? Personne très certainement. Je ne savais plus quoi penser, ni quoi dire... Puis vient de moment obligatoire avec l'administration concernant son testament, j'ai tout simplement hérité de tout dont une lettre qui m'informe que la musique me rendait heureux et qu'elle aimerait que je sourie à nouveau en rejouant de cet instrument que j'ai tant négligé et pourtant tant aimé. J'ai pourtant sur le coup refusé de toucher de nouveau mes doigts sur le clavier, partant du principe que je n'avais pas la tête à ça.
Après qu'elle ait enfin son logement pour le repos éternel, je marchais seul dans la rue pensif, ailleurs, toujours vêtue de mes vêtements de deuil, jusqu'à ce qu'au loin, j'entende quelques notes de piano vieilli. Le rythme était plutôt joyeux... Inattendue dans une situation comme la mienne. Et surtout, au grand, surtout, il n'était pas dans l'habitue de cette ville de faire un son de piano aussi tard le soir. L'alcool déjà englouti m'avance donc vers ce son sans réfléchir tel qu'un insecte attiré par la lumière. Hypnotisé j'ouvre la porte du bar miteux ignorant complètement l'état et surtout le fait qu'il n'est pas du tout dans mon habitude de traîner ici. C'est une fois à l'intérieur que j’entends cette voix féminine chanter des paroles qui pour le coup me donner cette sensation étrange qu'elle me concernait. Je m'approche alors doucement les mains dans les poches. La chanson avait beau être rythmé la tristesse que je bloque au fond de moi me pouvais à faire une chanson plus douce en 4 mains avec cette inconnue. Sans réfléchir alors, je m'assois à côté d'elle et commence les première note de Ludovico Einaudi, primavera. Un morceau qui peu se jouer à 4 mains et la regarde l'invitant à m'accompagner. Sentir mes doigts de nouveau sur le clavier me plonge dans un monde que j'ai oublié depuis que j'ai décidé d'être avocat pour mieux gagné ma vie. Je ne sais pas m'exprimer avec les autres... Mais à travers cet instrument, je suis comme mis à nu. Et le choix du morceau n'était pas un hasard, c'était une chanson douce qui exprimait la tristesse d'avoir perdu ma mère. C'était le morceau que j'ai joué au concours accompagné d'elle en violon. La partie violon pouvait être remplacée par les touches plus aiguës du piano. La mâchoire serrée, je ferme les yeux et continue de jouer connaissant encore ce morceau par cœur. Un léger sourire se dessine sur mes lèvres quand je l'entends m'accompagner en faisant la partition violon. Pour moi jouer avec cette inconnue été comme une conversation à cœur ouvert. J'étais enfin moi-même à ce moment précis, j'avais oublié ce que ça faisait de faire ce qui me plaisait vraiment. À la fin du morceau, j'ouvre les yeux et contre mon gré une larme fuit mon œil pour rouler sur ma joue. Je tourne ma tête vers ma coopératrice de ce soir et lui fait un bref sourire. Lui proposant du regard de jouer un autre morceau de son choix qui pourrait se jouer à deux.
Invité
Sujet: Re: don't let me die alone ft. flynn Mar 19 Fév 2019 - 13:58
Ava se laisse emporter par la douce mélodie qui sort du vieux piano, plus ou moins bien accordé. Mais à son cerveau imbibé d'alcool, tout était parfait. Cette partition la remmène des années en arrière lorsqu'elle n'était qu'une enfant et que ses parents l'avait inscrite à ses premières leçons de piano. Ava avait insister pour apprendre cette même mélodie et son professeur avait accepté de la lui apprendre. Elle l'avait toujours aimée, ça lui procurait de la joie ainsi qu'une belle nostalgie. La jeune femme n'était pas toujours d'accord avec les choix que ses parents lui imposait, mais elle leur serait toujours reconnaissante pour les leçons ainsi que le piano qui lui avait été offert lors de son dixième anniversaire.
Lorsqu'un homme entre dans le bar où se trouve Ava, celle-ci ne le remarque même pas. Bien trop absorbée par ses doigts qui pianotent les touches pour relever la tête. Et puis, c'est à peine si elle entend la clochette assise derrière le piano. Lui pourtant, s'intéresse beaucoup à elle puisqu'il ont la même passion apparement. Ce n'est que lorsqu'elle termine son morceau et que l'homme en question s'assoit à côté d'elle qu'elle remarque sa présence. Il commence à jouer un morceau que la brune reconnait instantanément, un classique que tout pianiste qui se respecte connait. Elle sait aussi que cette pièce se jouait à quatre mains et elle s'installe donc, prête à jouer avec l'inconnu. Lorsque son tour arrive, elle pianote les notes qui s'agence à la perfection avec les siennes. La mélodie qui émane de l'instrument est douce, même triste. Mais elle ne fait certainement pas le même effet à Ava qu'à l'homme. Elle ne le remarque pas immédiatement, mais lorsqu'elle enlève ses mains du clavier et se tourne pour observer l'inconnu, elle voit une larme sur sa joue. C'est avec un petit sourire empathique que la jeune femme pose sa douce main sur la joue de l'homme et essuie la larme de son pouce. Puis, tout naturellement, elle se lève et se rassoit de l'autre côté de l'homme. Ses mains reprennent place sur le clavier pour jouer une oeuvre dans le même style que celle que Flynn a choisit. Son choix à elle s'arrête sur un autre classique, Moolight Sonata de Beethoven qui est facile à convertir pour être jouer à quatre mains. Les premières notes résonnent, et elle sait que l'inconnu suivra le rythme sans problème.
Invité
Sujet: Re: don't let me die alone ft. flynn Jeu 28 Fév 2019 - 21:56
Le chagrin sur des notes de piano
Quand l'alcool ne suffit plus à soulager une peine...
Flynn
&
Ava
Quel pur bonheur, comment est-ce que j'ai pu oublier un bien-être pareil que me procure le piano ? Jouer ce morceau avec cette inconnue sonne comme une conversation à cœur ouvert. La larme versée à été remarqué, mais aucunement jugé. Le sourire compatissant de ma partenaire lorsque nous avons terminé le morceau me touche et me pousse à continuer sur cette voie pour faire le deuil. C'est pour cette raison-là que ma mère à tant voulu que je reprenne le piano ? Sûrement... Elle me parlait sans cesse de bonheur, que j'étais soit disant malheureux. Une chose est sur c'est que maintenant je le lui, avec tant de regret de ne pas avoir été là pour elle. Cette sensation comme quoi sa mort est entièrement de ma faute par mon absence et mon comportement... Je lui adresse donc en retour un petit sourire et essuie rapidement ma larme et attend qu'elle propose à son tour un morceau.
Les premières note de sa proposition raisonne. Je reconnais directement se classique et fait un léger sourire. J'aime tant ce moment précis où l'on se contente de jouer ensemble sans poser de question. Cette sensation où nous communiquons par le clavier et rien d'autre. Une langue que seuls les pianistes connaissent. Ce bon vieux Beethoven... Un musicien qui même de nos temps fait rêver par ses morceaux et son talent. Et le Moonlight Sonata n'a pour moi pas été choisie au hasard... En langage de pianiste, je comprenais qu'elle est plutôt, contrairement à moi, joyeuse en ce moment même. Le début du rythme lent de ce morceau fait un rappel de celui qu'on a joué précédemment. Ce morceau de quinze minutes comment à avoir un rythme bien plus accéléré au bout de huit minutes de jeu. Le morceau devient bien plus intense à un rythme rapide. Je le prenais comme un message distinct. Ne pas se morfondre se relever par chaque obstacle. Ne pas toujours sombrer dans la colère. Une fois le morceau terminé afin de garder le même rythme que la fin de ce chef d’œuvre. Je lui propose de nouveau dans un classique Fantaisie-Impromptu de Chopin. Un morceau pas aussi long et intense que Moonlight, mais qui j'espère sera aussi pour ma partenaire, appréciable. Il n'y avait après tout aucune raison à ce qu'on ne me face plaisir qu'à moi. Jouer du piano à deux est un moment de partage et chacun doit apprécier ce qu'il joue, sinon, c'est tout ce qu'on veut sauf agréable.
Une fois Chopin terminée, j'avais un léger sourire aux lèvres, ça ne met pas arrivé depuis bien longtemps. Et quelle chance d'être tombé sur une si bonne joueuse de piano. Pas une seule fausse note à nous deux, un peu comme si on a toujours joué ensemble. Alors que c'était la toute première fois. De toute ma vie, je n'ai jamais partagé un piano avec un ou une autre pianiste. C'est bien plus intime et surtout agréable que ce que je pensais. J'ose alors la regarder toujours avec se petit sourire et lui adresse ces quelques mots.
« Vous jouez divinement bien. Merci d'avoir accepté de m'accompagner dans ces morceaux. Je dois dire que vous êtes une partenaire plutôt idéale. »
J'aurais aimé la remercier autrement que par des simples mots, mais je n'ai pas d'autre idée en stock. À la limite jouer ce qu'elle souhaite ou partir si elle le souhaite. Écouter ce qu'elle souhaite elle plutôt que moi-même comme j'ai dû le faire pendant un bon bout de temps.