casual chic (lucian)

Adam avait du pain sur la planche. Il venait tout juste de recevoir en héritage la compagnie de pêche de son père et il avait très sérieusement sous estimer la charge de travail que ça impliquait. Oui il voyait son père souvent rentrer tard, mais il n'avait jamais laisser paraitre tout le mal qu'il se donnait au travail à sa famille. Il avait ce don pour laisser le travail de côté et profiter de sa femme et de ses enfants aussi souvent qu'il le pouvait. D'ailleurs le jeune homme l'avait en modèle et malgré qu'il ne dorme que quelques petites heures par nuit, son humeur restait la inchangée. Il était toujours le même Adam farceur et de bonne humeur qu'il avait toujours été. Ses meilleurs amis l'aidait beaucoup pour ça à vrai dire, même s'il les voyaient moins qu'avant, il appréciait chaque instant passer en leur compagnie et leur soirées à trois lui manquait beaucoup.

Jusqu'à maintenant il n'avait pas eu une seconde pour lui, mais lorsqu'il reçut un appel d'un journaliste qui voulait faire une interview à propos de son nouveau poste comme PDG, il accepta. Après tout, la plus grosse compagnie de Bowen venait de changer de PDG et ça ferait un article surement très intéressant. Adam se renseigna sur le journaliste en question et découvrit que lui aussi était plutôt jeune, en fait il avait exactement le même age que Adam, mais il ne se souvenait pas l'avoir vu au lycée, étrange. Il proposa donc à Lucian d'aller prendre un verre au Hendrix où ils pourraient discuter dans une ambiance plus que conviviale. Adam préférait avoir l'impression de sortir plutôt que de l'accueillir chez lui où la rencontre serait un peu trop formelle. Ils avaient dit 20h. Adam se prépare donc tranquillement chez lui et prend la peine de mettre des vêtements propres et de s'attacher les cheveux. Il ne voulait pas se présenter là-bas en costar, mais il ne voulait pas non plus porter un jean et un t-shirt, finalement il opte pour un entre deux; un t-shirt blanc recouvert d'un veston, des pantalons en denim noirs et des souliers classiques. Il prend ses clés et sort de la villa avant d'entrer dans sa voiture et de se diriger vers le lieu de rencontre où Lucian devait d'ailleurs déjà l'attendre.

@Lucian Riegel

Comme une fois n’est pas coutume, j’ai trouvé quelqu’un d’autre à interviewer pour mon projet de me faire enfin remarquer au sein du Bowen Times. Après tout je ne vais pas rester toute ma vie à couvrir l’inauguration de la foire aux poules et ce genre d’évènements jusqu’à la fin de ma vie. J’essaye de leur montrer de quoi je suis capable, et surtout que j’ai envie de faire plus. Mon rendez-vous ce soir est un jeune homme qui a repris une des plus grosses compagnies d’Australie. D’après ce que j’ai compris, ce jeune homme a hérité de la société par son père, et il n’est pas plus âgé que moi ! J’ai déjà en tête l’image d’un jeune bourgeois, élevé dans l’argent et qui se croit au dessus de tout. Pour ne pas faire tâche face à lui je me suis habillée en chemise blanche et pantalon. Vers 19h30 je sors de chez moi et me dirige vers le bar où il m’a donné rendez-vous. Je m’attendais à ce qu’il veuille faire l’interview dans un grand bureau qui en impose. Après tout, un bar un peu classe avec des consommations à 80 dollars le verre peut tout aussi bien en jeter.

J’entre enfin dans le bar et à ma surprise l’ambiance du bar qu’il a choisi est plus décontracté que ce que j’imaginais. Je regarde les clients déjà assis et essaye de trouver Adam, j’avais vu quelques photos de lui sur Internet mais je ne le vois pas parmi les personnes présentes. Je regarde ma montre en me disant que si ca se trouve j’étais arrivé trop en avance, pourtant il n’est que 19h55. En espérant qu’il arrive à l’heure je n’aurai pas à attendre trop longtemps. Je prends une table près du miroir au fond de la salle et me commande un soda. Je me dis que commander une bière pourrait donner une mauvaise image, et un whisky….. Et bien je ne suis pas un grand fan de whisky. En attendant qu’on me serve mon verre, je regarde mes notes et essaye de me préparer à la situation. Adam Poulsen, Poulsen industries, le plus grand vendeur de fruits de mer à travers toute l’Australie. C’est là que je le vois entrer et je réalise que l’interview n’a même pas encore commencé et j’ai déjà fait une bourde. Il est habillé décontracté alors que je suis sappé comme pour un entretient d’embauche. Je sens déjà la transpiration couler le long de mon dos.

Cependant je trouve le courage pour me lever et dis «  Monsieur Poulsen ! Lucian Riegel, je nous ai déjà pris une table, est ce que vous voulez boire quelque chose avant de commencer ? »

Effectivement, l'endroit qui avait été choisit était très relax, pour Adam le fait qu'il est le poste le plus important dans sa compagnie ne justifiait pas qu'il se prenne pour quelqu'un d'autre. Lucian se rendrait vite compte à quel point il avait les deux pieds bien sur terre, et le choix de l'endroit de la rencontre devait déjà lui avoir donner un petit indice. Il ne disait cependant pas toujours non au luxe, il l'aimait bien sa petit Aston Martin, mais après tout c'était un rêve d'enfant qu'il avait pu se permettre de réaliser à l'âge adulte. Il la conduit donc jusqu'au bar où il arrive à leur prévue, pile poil, comme à ses habitudes. Il entre et sent aussitôt l'aspect chaleureux de l'endroit le submerger. Il n'a pas le temps de chercher le journaliste qu'il se lève déjà, attirant l'attention du brun qui se dirige vers lui. Il remarque que ce dernier est beaucoup plus chic, mais il finirait sûrement pas détacher quelques boutons de sa chemise vers la fin de la soirée. Adam empoigne la main du blond avec un grand sourire. On ne m'appelle Monsieur Poulsen que sur mes heures de travail, et je suis en congé, alors s'il vous plait ne m'imposez pas ça. Dit-il tout en riant, déjà il voulait décontracter un peu l'ambiance, il avait envie que cette interview représente qui il est réellement et il savait que Lucian voulait la même chose. Je prendrai un scotch merci. Il s'assoit sur la chaise libre face à Lucian. Pour sa pars, Adam ne se contenterait pas que de soda, après la journée de fou qu'il avait eu aujourd'hui, il lui fallait un petit remontant. L'homme d'affaire regarde autour de lui, Lucian a choisit un beau petit coin pour l'entrevue, ils n'auraient pas à se soucier des vas et viens des gens autour d'eux, puisqu'ils étaient au fond du bar.

Il s’approche de moi et je peux le scruter un peu plus en détails, c’est comme ça que je me rends compte que j’ai vraiment fait une bourde en m’habillant trop classe. On fait une drôle de paire, mais après tout, on ne peut pas être trop professionnel ! Cependant je suis un peu rassuré quand il me serre la main avec un grand sourire car il semble sincère. Cela continue lorsqu’il continue en me demandant ne pas l’appeler par son nom et je suis déjà un peu plus à l’aise alors que c’est moi qui vais poser les questions. «  Très bien Adam, vous pouvez également m’appeler Lucian dans ce cas ! ».

On s’assoit et il commande un whisky, et de nouveau j’ai l’impression de me retrouver à la masse. Je me rattrape lorsque je commande son whisky en commandant également une bière pour moi, ca sera toujours mieux qu’un soda, et ce n’est pas comme si j’essayais de me bourrer la gueule non plus. Ca me permet de me mettre dans l’ambiance décontractée comme lui. En attendant nos consommations pour commencer l’entretien, je lui demande : «  Comment allez vous ? Vous avez eu raison de fixer le rendez vous à cette heure-ci, l’air commence à se rafraichir, c’est plus agréable ».

Nos consommation arrivent, et après avoir trinqué avec lui je le préviens avant de commencer l’interview en lui disant : «  Si vous ne souhaitez pas répondre à une question vous pouvez me le dire et nous passerons à une autre. » J’ouvre mon calepin et regarde rapidement mes notes, je décide de commencer par la plus grande question : «  Je voudrais que vous m’expliquiez ce qui a motivé votre père  à léguer sa compagnie à vous et votre sœur alors que vous êtes encore si jeunes ? ». Après tout une si grosse compagnie entre des mains inexpérimentées, c’est un pari risqué qu’à pris leur père.

HRP j’ai vu l’épisode 20 de vikings aujourd’hui :bave :

Lucian lui permet donc aussi de l'appeler par son prénom, ça fera un peu officiel et un peu plus amical et chaleureux. S'il voulait avoir le vrai Adam devant lui pour l'entrevue, alors il serait plutôt servi. Le journaliste commande les verres et il se prend finalement une bière. Le soda serra surement mit de côté ce soir. Tant mieux. Adam fait un sourire de remerciement au serveur qui repart aussitôt poinçonner la commande. Ça va super, un peu nerveux à vrai dire, c'est ma première interview officielle. Avoue-t-il en tout premier lieux. Il vivait beaucoup de pression c'est certain depuis qu'il avait repris l'entreprise familiale. La commande arrive plutôt rapidement et Adam remercie le serveur avant de trinquer avec Lucian et de prendre une première gorgée du délicieux scotch qui lui avait été servit. Il pose ensuite son verre sur le sous-verre. Un petit sourire se dessine sur les lèvres d'Adam dès la première question. J'ai toujours fait "partie" de l'entreprise de mon père. Depuis tout petit il m'emmène au travail avec lui et en mer, j'en ai de très bon souvenirs. Je crois qu'au fil des années, sans vraiment m'en rendre compte, j'ai compris les ficèles du métier. Faut dire que mon père à sut très bien s'entourer et plusieurs des employés sont avec nous depuis plusieurs années, ils m'aident beaucoup dans mon travail. Puis j'ai la bosse des affaires, tout comme mon père, alors c'est naturel pour moi. Il marque une pause. Contrairement à ma soeur, elle c'est une artiste, elle a donc préféré me vendre sa part. Dit-il avec un sourire en coin en pensant à sa soeur jumelle. J'avais quand même commencé mes études d'entrepreneuriat à l'université quand mon père un lundi soir m'a dit: Adam, arrête tes études je te lègue ma compagnie. Il m'a dit qu'il sentait que j'étais près, mais moi je crois qu'il voulait seulement pouvoir faire la grâce matinée le matin. Dit-il avec un rire en passant sa main dans ses cheveux. L'homme d'affaire prend une gorgée de scotch et laisse à Lucian le temps de finir d'écrire.

HJ: Aaaah! Je l'ai pas vu encore, je crois que je vais forcer mon copain à regarder ça ce soir...

Je rigole légèrement quand le jeune homme lui dit qu’il est nerveux parce que moi aussi, mais ça je ne peux pas l’avouer à son interlocuteur. Ca ne ferait pas professionnel, et surtout ce serait prendre le risque de le rendre encore plus nerveux, ce qui serait contre-productif pour l’interview. Je décide de le rassurer en lui disant avec un sourire : « Ne vous inquiétez pas, je vais être doux pour qu’à l’avenir vous n’ayez pas peur de refaire une interview avec moi ». Le brosser dans le sens du poil, je ne sais pas encore quel type de personne il est vraiment. Et si il est fait partie de l’élite ça ne peut être que bénéfique, ils aiment souvent qu’on flatte leurs égos.
A peine j’ai fini de poser ma première question que Adam sourit. Je suppose que c’est ce que la plupart des gens doivent se poser comme question, et il commence à y être habitué car il m’explique calmement la situation. Depuis très jeune il baigne dans ce bain et à appris à force de regarder. Je peux comprendre qu’on peut apprendre de cette façon, mais seulement dans une certaine mesure. Etre le boss cela implique beaucoup de paperasse et montages financiers, et ce n’est pas avec quelques notions apprises en amphithéâtre qu’on peut du jour au lendemain diriger toute une compagnie, du moins pas sans une grosse aide ou un filet de secours dans le noir. Je fais quelques notes dans un coin de ma feuille de questions qui me viennent en tête pour ne pas oublier car il commence à me parler de sa sœur. Je lui demande : « Une artiste ? Qu’est ce qu’elle fait maintenant ? ». Mais je ne veux pas oublier le sujet principal de mon interview, celui qui est assis juste devant moi. Je regarde les notes que j’avais prises et revient sur lui : « Comment vous vivez le fait que du jour au lendemain, vous êtes responsable d’une si grosse compagnie. Est-ce-que vous ressentez une sorte de pression à l’idée que vous pouvez faire une erreur ou prendre une mauvaise décision ? ». Je suis un peu curieux car en comparant avec ma situation je ne pourrais pas passer de rien à tout overnight. Même si être journaliste depuis jeune et que maintenant je bataille pour avoir plus de responsabilités au sein du journal, je n’aurai pas voulu être catapulté rédacteur en chef, et je ne peux pas imaginer la pression qui serait sur mes épaules.


HRP : T’es plutôt comment en anglais ?