i can feel your vibrations, your energy’s out of control (chaz)

Tu ne pensais pas qu'en passant les portes de ce bar, ton regard tomberait immédiatement sur un visage familier. Familier, le mot est faible puisque c'est plus que ça quand on connait ton passé avec Chaz. Ton passé ou ton présent ? Tu n'en as aucune idée. Mais le simple fait de le voir, ici, t'arrache un sourire. Ton sourire s'élargit en voyant qu'il n'est pas seul mais bien en train de discuter avec une femme. C'est contradictoire quand on y pense, de te voir sourire alors qu'il est occupé à draguer une autre que toi mais c'est parce que de sombres idées se glissent dans ton esprit. Joueuse, tu es prête à chambouler la soirée de Chaz et même de cette femme. Tu n'as aucun droit de le faire mais tu n'as jamais vraiment respecté les limites qu'on t'impose. Au contraire, tu préfères les briser. Tu t'avances donc vers le bar où sont accoudés le jeune homme et sa "proie", un sourire malicieux ornant tes lèvres. « Chaz... Qu'est-ce que tu fais ici ? T'es pas avec Emily ? » Demandes-tu en fronçant légèrement les sourcils et en posant finalement tes yeux sur la femme qui l'accompagne. « Pardon de vous interrompre, je suis Alix. » Dis-tu en tendant la main à la jeune femme, un sourire charmeur aux lèvres. « Oh et j'ai oublié de préciser qu'Emily est sa femme... ils ont trois enfants ensemble, d'ailleurs. » Tu regardes Chaz avec un air triomphant, te retenant difficilement de rire. Tu vois que la jeune femme est déboussolée, complètement perdue face à cette situation mais elle reste là. Tu pensais qu'elle aurait déjà pris ses jambes à son cou mais non. Alors, tu emploies une autre arme que tu as l'habitude de manier. « Par contre, moi, je suis libre pour la soirée. Je peux t'offrir un verre ? » Demandes-tu en jetant un coup d'oeil à Chaz, sachant que ça risque de l'énerver si tu lui ôtes sa proie et pars avec. Bien sûr, la jeune femme ne t'intéresse pas du tout et c'est simplement un prétexte pour titiller Chaz, pour jouer avec ses nerfs. Tu appelles finalement le serveur, regardant la femme à ta droite pour savoir si elle prend un verre ou non. En attendant, tu commandes un rhum coca pour toi, sentant déjà le retour de flamme arriver.

Ton intervention est magistrale et si tu le pouvais, tu te décernerais un prix rien que pour ça. D'autant plus quand tu vois la tête de Chaz qui ne comprend rien à ce qu'il se passe. La jeune femme non plus d'ailleurs et plus la conversation avance, plus tu vois que vous la perdez. Quand le jeune Walker commence en disant qu'il n'a pas d'enfant ni de femme, tu glisses un petit liar rien que pour la jeune femme qui l'accompagne, levant les yeux au ciel au passage pour poursuivre cette petite mise en scène. « Il n'y a personne qui m'intéresse plus que toi ici. » Dis-tu à l'inconnue avec un regard charmeur et un sourire ravageur. La drague ça te connait même si à tes yeux, ça ne fait pas tout. On peut très bien être bon dragueur mais être vide à l'intérieur, ce qui n'a aucun intérêt. Chaz, en plus d'être beau parleur, il t'intéresse bien plus que tu ne veux l'admettre. Vous êtes capables de parler de tout sans jamais vous lasser, sans jamais vous ennuyer. Tu exploses de rire quand il souligne ton incompétence au lit, mentionnant ton manque de réactivité. « Il dit ça parce que je l'ai jeté mais qu'il en redemandait encore... Depuis, il m'en veut toujours. Je le comprends, je suis une affaire. » Réponds-tu en haussant légèrement les épaules, un sourire malicieux au coin des lèvres. « Faut pas te mettre dans des états comme ça, Chaz... tu vas bien m'oublier un jour ou l'autre et il le faut pour ta famille. » Dis-tu, toujours en plein dans ton jeu d'actrice digne d'un oscar. Finalement, la jeune femme semble s'être lassée de votre petit jeu et elle refuse ton verre, prétextant être attendue ailleurs. Avant qu'elle ne s'en aille, tu attrapes sa main, choppes un stylo posé sur le comptoir et notes ton numéro sur la paume de la jeune femme. « Appelle-moi si tu changes d'avis. » Tu la regardes s'éloigner puis te poses sur le tabouret à côté de Chaz, un large sourire aux lèvres. Tu es fière de toi, il n'y a pas à dire même si ramener la jeune femme chez toi aurait encore plus boosté ta fierté. « Oh j'suis désolée, j'espère qu'elle ne t'intéressait pas trop... » Dis-tu en feignant d'être désolée. Tu ne l'es pas du tout parce que maintenant, c'est toi qui pourras profiter de Chaz. Toi et toi seule.

Même si ton but premier est de voler la cible de Chaz devant lui, ce que tu veux, dans le fond, c’est l’empêcher de la ramener chez lui. Parce que tu n’as pas envie qu’une autre partage ses draps et occupe son esprit. Pourtant, agir de la sorte décrédibilise ton histoire de couple avec Öznur. Bien que tu fasses passer ça pour un jeu, ce n’est pas le genre de comportement qu’on adopte quand on est en couple et amoureux. Petit à petit, tu sens votre secret s’effriter et s’il tombe à l’eau, au-delà de la gêne que ça occasionnera pour Öz, ce sera totalement ta faute. Mais à cet instant précis tu ne penses pas à tout ça parce que ton seul et unique but c’est de rendre Chaz complètement dingue. Tu prends un air choqué quand il explique à la jeune femme que tu es mégalomane avec un penchant violent quand on ne va pas dans ton sens. « J’ai pas besoin de ça, je sais ce que je vaux. » Dis-tu à la femme avant d’ajouter : « Lui, il a un gros penchant pour la mythomanie en plus d’être un harceleur. J’ai même dû le menacer d’aller à la police pour qu’il arrête de me suivre partout. » Ce n’est pas très crédible quand on sait que c’est toi qui as abordé Chaz aujourd’hui mais cette conversation ne mène à rien de toute façon. D’ailleurs, vous perdez totalement la jeune femme qui s’échappe comme elle peut, vous laissant seuls, tous les deux. Tu lèves les yeux au ciel quand le jeune Walker te pique une énième fois sur tes performances sexuelles, posant un regard excédé sur le sien. « On sait tous les deux que je fais partie des meilleurs coups de ta vie. De toute façon je ne suis plus libre, je voulais simplement t’emmerder. » Réponds-tu avec un air triomphant. Contrairement à Chaz qui retient son sourire, toi, tu ris en l’entendant mentionner sa femme et ses gosses. L’imaginer dans cette situation c’est juste… impossible mais ça te fait beaucoup rire rien que d’y penser. « D’ailleurs cette demande en mariage c’était d’un romantisme déprimant… Tu ne pouvais pas faire plus cliché en étalant des pétales de roses partout sur le lit, l’attendant tout nu avec la bague placée dans son étui cachant ton sexe. » Tu te retiens de rire alors que cette image se dessine progressivement dans ta tête. « C’est ce que j’allais sortir pour t’asséner le coup fatal. » Ajoutes-tu en prenant ton rhum coca qui vient d’arriver pour le porter à tes lèvres. Tu hoches la tête quand il te demande si tu es venue seule. Malheureusement oui, bien qu’à cet instant précis, tu es plutôt contente d’être en tête à tête avec Chaz. « Ouais, je me suis dit que je trouverais bien une tête connue par ici. Et je t’ai vu. » Quand on dit que le hasard fait bien les choses, c’est vrai.

HJ:

Tu sais que Chaz adore ça, que tu lui casses les couilles. Qu'il aime autant que toi vos confrontations, vos piques déguisées, ce petit jeu qui dure depuis ton arrivée, ou presque. Tu le sais parce que tu aimes ça autant que lui. Tu le cherches sans cesse pour garder toute son attention rivée sur toi même si aujourd'hui, tu n'en as plus le droit. C'est dans ces moments-là que tu te rends compte que cette histoire de faux couple peut vraiment t'apporter des emmerdes. Mais tu continues à faire durer ce mensonge pour Öznur, parce que c'est ta meilleure amie et qu'elle compte pour toi. Plus que la plupart des gens, d'ailleurs. Tu ris au même moment que Chaz quand il déclare son amour pour les étoiles de mer. C'est complètement con mais ça a le don de te faire rire et c'est quelque chose de récurrent avec lui. Vous avez exactement le même humour et c'est sûrement pour cette raison que votre relation fonctionne si bien. Que votre complicité s'est développée si vite. « Ou c'est peut-être tellement nul que les femmes avec qui tu couches ne prennent aucun plaisir et donc ne bougent pas. » Rétorques-tu en haussant les épaules, feignant d'y croire. Pour avoir été dans le cas, tu sais qu'à ce niveau-là, Chaz n'a rien à envier à personne mais puisqu'il te taquine à ce sujet, tu ne te gênes pas pour faire de même. Quand tu lui fais savoir que tu n'es plus libre, sous-entendu que tu es en couple, malheureusement pour toi, il ne réagit pas. Comme si ça lui importait peu de le savoir. Comme si ça ne changeait rien. Tu ne montres pas ta déception mais dans le fond tu l'es, déçue. Blessée, peut-être même aussi ? En tout cas, son manque de réaction provoque une rafale de questions qui tournent en boucle dans ta tête. Tu tentes désespérément de les mettre de côté, te concentrant à nouveau sur Chaz et sur sa fausse demande en mariage. « C'est vrai, à moins qu'il y ait une énorme bague dans l'étui avec un énorme diamant. » Dis-tu avec un sourire malicieux aux lèvres. Après quelques secondes, le jeune Walker aborde enfin le sujet qui fâche. Un sujet que tu redoutes un peu mais que tu attendais parce que ce manque de réactivité t'a un peu vexée, quand même, tu dois bien l'admettre. Tu arques un sourcil en entendant le mot connerie, légèrement amusée. Même s'il tente de ne pas montrer trop d'implication, tu sais que ça l'emmerde plus qu'il ne veut bien l'admettre d'apprendre que tu n'es plus libre. « Ça ne fait pas très longtemps mais je suis en couple avec Öznur. Tu sais cette fille que j'ai rencontrée pendant mon voyage à Londres, je t'en avais vaguement parlé. » Sauf que tu lui avais parlé d'elle comme une amie pas comme une petite-amie potentielle. « On dirait que ça te dérange. » Ajoutes-tu, intriguée de voir s'il va assumer ou au contraire, prendre ses distances.

HJ:

Même si tu n'as pas envie de lui donner cette satisfaction là, tu ne peux t'empêcher de sourire en entendant Chaz parler italien. Ta langue natale te manque et malheureusement, il n'y a qu'avec Allen que tu peux encore en profiter. Alors, entendre l'un ou l'autre mot en italien, c'est toujours plaisant et encore plus quand ça sort de la bouche du jeune Walker mais ça, il n'a pas besoin de le savoir. « N'en fais pas trop non plus. » Rétorques-tu quand Chaz affirme qu'il apprécie être jugé à sa juste valeur. Tu pourrais dire tant de choses à ce sujet, toi aussi. Pour toutes les nuits que vous avez passées ensemble, pour toutes ces fois où vos corps ne formaient plus qu'un. En parfaite osmose. Mais aujourd'hui, alors que tu es prétendument en couple, tu n'as plus le droit de faire ce genre de remarques. Et ce n'est pas l'envie qui manque, pourtant. Tu lèves les yeux au ciel quand Chaz parle de plan à trois. Tu ne sais pas vraiment s'il se cache derrière l'humour ou si ton nouveau statut ne l'affecte pas réellement. Le connaissant, tu penches plutôt pour la seconde solution mais tu peux te tromper. « Tu n'es pas vraiment le style d'Öz. Elle préfère les moules aux frites si tu vois ce que je veux dire. » Dis-tu en riant, trouvant cette allusion complètement débile. « Et puis, la notion de couple n'inclut pas une troisième personne en général. » Ajoutes-tu en haussant légèrement les épaules. Quand Chaz te demande si ça fait longtemps, tu fronces légèrement les sourcils, ne sachant pas vraiment quand ce mensonge a commencé. « Non... ça fait un petit moment qu'on se voit mais ça doit faire deux semaines à peu près qu'on a officialisé les choses. » Tu cherches son regard qui fuit le tien pour tenter de lire en lui, de voir ce qu'il ressent mais Chaz déguise plutôt bien ses sentiments. « J'sais pas où tout ça va nous mener. J'crois pas que je sois faite pour être en couple... » Dis-tu finalement en soupirant avant de porter ton verre à tes lèvres, buvant une grande gorgée.

Depuis toute petite, la normalité est un mot que tu ne connais pas. Quand on voit ton choix de métier, déjà, on comprend facilement que ce n’est pas ton style de faire comme tout le monde. Même pour ta première relation tu as fait les choses différemment des autres en tombant amoureuse sur internet. Depuis, tu t’es promis de mener une vie plus simple où l’amour ne guide pas tout. Où le plaisir est de mise et rien d’autres. C’est ce que tu t’étais promis avec Chaz également jusqu’à ce qu’il vienne chambouler tous tes plans. S’immisçant petit à petit dans ta tête. Malheureusement, tu n’as pas eu l’occasion de lui faire part de tes interrogations, de tes doutes, le concernant, toi non plus. Et avec cette fausse relation, ce n’est pas aujourd’hui que ça risque d’arriver. Pourtant, en bousculant un peu Chaz, tu espères qu’il s’ouvrira un peu plus à toi, qu’il te montrera un peu de frustration mais il n’en est rien. « Nan c’est vrai. » Dis-tu en fronçant légèrement les sourcils, ne sachant pas vraiment comment prendre le ton de voix qu’emploie Chaz. « Mais Öz’, oui. » Et de toute façon, dans le fond, tu ne voudrais pas partager Chaz avec qui que ce soit. Tu lèves les yeux au ciel en entendant ses paroles, un léger sourire au coin des lèvres. Ca a toujours été assez exceptionnel avec le jeune Walker et tu ressens une petite pointe de tristesse en te disant que tout ça est terminé, du moins pour l’instant. Ta relation avec Öz n’est pas faite pour durer mais d’ici là, tu te doutes bien que Chaz t’aura remplacée par une autre.  « Si t’étais pas hyper en forme alors j’me demande bien comment c’est quand tu es très en forme. » Dis-tu en arquant un sourcil. « Tu sais il existe des tas de sextoys capable de remplacer une frite. » T’en connais pas mal à ce sujet mais tu préfères ne pas t’étaler là-dessus. « Fais pas genre, j’suis sûre que je vais te manquer aussi… La seule chose que je regrette c’est de ne pas avoir su que c’était la dernière fois. » Si tu avais su que tu ne coucherais plus avec Chaz, tu en aurais profité davantage.

Si elle t'entendait... Chaz a raison, quelqu'un qui est en couple et bien dans celui-ci ne flirte pas de la sorte. Tu joues avec le feu et même si tu en es consciente, tu ne peux pas t'en empêcher. Tu ne parviens pas à te mettre en tête que tu dois cesser ce jeu avec Chaz parce que cette histoire de couple est bidon et surtout parce que c'est plus qu'un simple jeu entre vous. Du moins à tes yeux. Tu ne sais absolument pas ce que pense le jeune Walker de votre relation parce qu'il est toujours si mystérieux, si distant, quand il s'agit de ses sentiments. « Sinon quoi ? » Demandes-tu avec un sourire au coin des lèvres, ton sourcil toujours dressé fièrement. Tu passes sous silence la partie qui concerne Öznur, ne voulant pas t'aventurer sur ce terrain glissant. Tu risquerais sans aucun doute de te mettre dans une belle merde et surtout de trahir votre secret. Quand Chaz reprend la parole, tu ne sais pas vraiment comment tu dois prendre ses mots. Tu fronces les sourcils, trahissant cette confusion qui t'habite. Est-ce qu'il regrette que vous ayez remis ça, tous les deux, et plus d'une fois ? Ou est-ce parce qu'il s'est attaché à toi plus qu'il ne veut bien l'admettre et qu'il se retrouve privé de toi, en quelque sorte, maintenant que tu es "en couple" ? « C'est parce que mon talent d'étoile de mer t'as trop séduit pour que tu puisses t'en passer. » Plaisantes-tu pour ne pas que la conversation dévie sur un sujet trop sérieux. Sur votre relation pour qui les mots semblent insuffisants. Tu sens un sourire se dessiner sur tes lèvres quand Chaz confirme que tu vas lui manquer. Puis, tu suis des yeux la serveuse qui vous sert deux nouveaux verres. Cette fois-ci, le brun prend la même chose que toi ce qui ne manque pas de t'étonner. « On boit en souvenirs du bon vieux temps ? » Demandes-tu en plongeant ton regard dans le sien avec un peu trop d'insistance et d'intensité.

Quand Chaz joint le geste à la parole, posant sa main sur ton visage et plus précisément sur tes yeux, tu te débats rapidement même s’il a plus de puissance dans ses bras que toi, malheureusement. Non sans peine tu ôtes finalement sa main de tes yeux, prenant un air résilié. « Ca va, ça va, je laisse mon sourcil où il est. » Rétorques-tu avec une mine boudeuse. Cet air boudeur ne dure pas bien longtemps, par chance. Déjà parce que tu n’étais pas sérieuse et surtout parce que face à un compliment de Chaz, tu ne peux pas rester fâchée bien longtemps. Comme toute femme, tu aimes qu’on te complimente ou plutôt tu aimes qu’il te complimente. Et avec lui, ça n’arrive pas si souvent parce que vous parlez rarement des choses qui importent. Vous êtes capables de parler de tout et de rien sans pour autant aller vers les sujets plus profonds comme vos sentiments, par exemple. Tu t’es toujours sentie incapable de dire à Chaz qu’il n’était pas un mec parmi tant d’autres. Qu’il était plus que ça à tes yeux et qu’au fil du temps il risquait de devenir beaucoup plus que ça, encore. « Et t’es doué, en plus. Tu devrais m’en faire plus souvent. » Dis-tu avec un sourire taquin aux lèvres. Même si tu es censée être en couple, ça ne l’empêche pas de te complimenter, si ? Tu n’as été qu’une seule fois en couple dans ta vie et ça s’est plutôt mal terminé. Alors, depuis cet événement, tu as un peu de mal à te situer dans une relation. Tu as quelques difficultés à connaître les limites entre le bien et le mal. Et à cet instant précis, flirter avec Chaz fait sûrement plutôt partie du mal. Enfin, tout dépend des points de vue. Quand le jeune Walker rétorque que de son côté, il boit pour s’en trouver une autre – que toi – pour finir la nuit, tu détournes inconsciemment le regard. Savoir que Chaz passera sa nuit dans les bras d’une autre n’est pas quelque chose que tu aimes entendre et malheureusement, tu n’as pas vraiment le droit de lui montrer et encore moins de lui dire. « Compte pas sur moi pour t’aider à en trouver une autre. » Réponds-tu en feignant difficilement un air détaché. Ce n’est pas très compliqué de percevoir le dégoût dans tes paroles mais tu espères tout de même que Chaz ne s’en rendra pas compte. C’est sûrement mal le connaître. « Et choisis une brune, s’te plait. Pour me faire plaisir. » Ajoutes-tu en portant ton verre à tes lèvres. Tu espères que, de cette façon, tu resteras la seule blonde dans sa tête et même dans sa peau.