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Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 I know exactly where the times goes, and how the ticking in my mind slows (athéna)

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MessageSujet: Re: I know exactly where the times goes, and how the ticking in my mind slows (athéna)   I know exactly where the times goes, and how the ticking in my mind slows (athéna) - Page 2 EmptyJeu 28 Mar 2019 - 18:34

Au geste qu'il fit, pour la remercier, elle ne put s'empêcher de rire. Il avait toujours les bons mots ou les bons gestes pour lui donner le sourire, pour l'amuser. Athéna inclina sa tête à son tour, un léger sourire aux lèvres. Oh mais je t'en pris, je ne voudrais pas te vexer, lui répondit-elle en haussant un sourcil, malicieuse. Elle se mit à bouder en disant qu'il ne lui faisait jamais de compliments, et la réponse qu'il lui donna la fit encore plus se renfrogner, telle une enfant qui n'avait pas ce qu'elle voulait. Seul son petit sourire en coin, à peine perceptible, montrait que tout n'était qu'un jeu, qu'elle ne pensait ni ce qu'elle faisait, ni ce qu'elle disait. Enfin, ça dépendait de ce qu'elle disait bien entendu, parce que le "je trouverai toujours du temps pour toi", il était réel, mais ça, peut-être bien qu'elle ne l'avouerai jamais. Bon, il arrangea un peu les choses en lui faisant un compliment un peu caché et le sourire de la demoiselle s’agrandit. Elle sortit de son mutisme tout en levant légèrement les yeux vers le ciel. Oh, mais ça a dut être compliqué de me dire ça, le taquina-t-elle. Mais je te remercie, tu viens de te sauver, lui dit-elle en lui faisant un petit clin d’œil complice. Et si au début, le ton était celui de la plaisanterie, il dériva bien vite sur quelque chose de plus sérieux, de plus profond, de plus.. gênant. Le silence s'installa entre eux et Athéna tentait d'éviter son regard du mieux qu'elle le pouvait, mais à un moment, elle fut bien obligée de croiser, maladroitement, le sien. Elle jouait avec le bout d'une de ses longues nattes, ne sachant pas quoi dire. Elle savait que c'était de sa faute, mais elle n'avait pas voulu mal faire en faisant ce geste et en disant ces paroles, bien au contraire. Si elle l'avait dit et fait, c'était bien parce qu'elle le pensait, parce qu'elle arrivait à être honnête envers lui, et surtout, honnête envers elle pour une fois. Bien heureusement, Concho réussit à lui redonner le sourire et à la faire rire en faisant une de ses fameuses pitreries. Il était vraiment ridicule par moment, et la demoiselle aux cheveux de feu ne put s'empêcher de rire bien qu'elle le trouvait mignon et touchant à vouloir détendre l'atmosphère. Elle lui avoua finalement qu'elle pensait avoir du mal à se détendre, et il réussit tout de suite à la mettre à l'aise et à la rassurer. Décidément, il avait beaucoup de qualité que de défauts, c'était presque l'homme parfait. Sentir son regard ne la lâchant pas fit frémir la jeune femme qui n'ajouta rien d'autre. Après avoir fait l'effort de se relaxer, elle semblait bien plus à l'aise et détendue, et elle proposa même à Concho qu'ils aillent dans un bain d'eau chaude, proposition qu'il accepta. D'ailleurs, le bain où elle avait amené le brun s'était vidé, il ne restait plus que deux personnes sur le point de s'en aller. Outch, les inquiétudes de la rouquine revinrent d'un coup alors qu'elle entrait dans l'eau, le fixant en silence. Son regard émeraude pétillait de nouveau de malice, et il s'était fixé sur celui de son... ami, à son plus grand désespoir. La chaleur lui détendit rapidement les muscles, et calma son cœur qui s'était un peu trop emballé à son goût. Ses longs cheveux nattés se collèrent à son dos alors qu'elle s'approchait du jeune homme, s'asseyant à côté de lui, silencieuse. A vrai dire, Athéna ne savait pas trop quoi dire, devaient-ils parler de la gêne de tout à l'heure ? Devait-elle rester silencieuse et ne rien faire ? Elle n'arrivait pas à déterminer la bonne marche à suivre, et ça la frustrait. Son regard était résolument posé sur ses mains qu'elle maltraitait alors qu'elle ne savait pas quoi faire. Elle tourna finalement la tête vers lui alors qu'un sourire presque timide glissait sur ses lèvres.
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Conchobáhr Rosenbach
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MessageSujet: Re: I know exactly where the times goes, and how the ticking in my mind slows (athéna)   I know exactly where the times goes, and how the ticking in my mind slows (athéna) - Page 2 EmptySam 30 Mar 2019 - 0:53

Ça avait été compliqué de le lui dire, oui, qu’elle était mignonne, mais pas pour les raisons qu’Athéna pensait. Pas pour encore jouer à notre jeu de moqueries, de taquineries. Ça avait été compliqué par que complimenter une autre femme, en pensant sincèrement ce que je disais, me faisait un peu culpabiliser. Avec ma situation amoureuse actuelle et l’état dans lequel j’avais laissé Zelda la dernière fois que nous nous étions parlés, complimenter une autre personne me semblait tout d’un coup déplacé. Pourtant, je n’étais techniquement plus en couple, plus vraiment. Peut-être était-ce ça, mon problème ; de ne pas vraiment savoir où j’en étais, en fait, avec Zelda. Mettre quelque chose sur pause, est-ce que cela signifiait que nous devions reprendre exactement là où ça s’était arrêté, un peu comme reprendre une série télévisée sur Netflix après avoir été se préparer à manger ? Je n’avais pas l’impression que le but de notre break était de faire du surplace et d’attendre. Parce qu’on n’attendrait après rien, au final. Tout ne redeviendrait pas beau et rose en un claquement de doigts, juste parce que le temps avait été laissé en suspens. Mais alors, si nous étions en pause mais que nous n’avions pas mis le mot rupture sur la situation, alors qu’est-ce que nous étions, concrètement ? Je ne savais pas, et je ne savais donc pas comment je devais agir. Autant avec Zelda qu’avec moi-même, mais aussi et surtout avec les autres femmes qui pouvaient me faire tourner la tête. Dear Lord, I was such a mess. Rien que de penser à tout ça, je culpabilisais, je me détestais. C’est sans aucun doute cet état d’esprit qui expliqua ma réaction auprès d’Athéna lorsque cette dernière, en plus de me sortir une phrase des plus lourdes de sens, avait déposé un baiser sur ma joue. Et si j’avais réussi, un peu avant la séance de yoga, à détendre l’atmosphère, cette ambiance à la fois électrisante et intimidante nous retrouva bien vite lorsqu’après ladite séance, nous décidâmes d’aller nous prélasser dans les bains chauds. Athéna était là, devant moi, belle comme la déesse grecque dont elle portait le nom, et pourtant rien dans cet instant ne m’inspirait la sagesse qu’elle aurait dû incarner. Je la regardai s’avancer vers moi, son buste écartant l’eau autour d’elle alors qu’elle se frayait un chemin jusqu’à une place assise à côté de moi dans la grande source d’eau chaude pourtant vidée de ses êtres, mis à part nous deux puisque les deux autres personnes étaient en train de quitter. Ses yeux émeraudes brillaient de malice et pourtant, la tension était palpable entre nous, ce qui faisait monter mon niveau de stress en flèche et m’empêchait de fonctionner correctement. Mon sourire n’arrivait même plus à être aussi décontracté qu’à son habitude. Nous restâmes là un moment, silencieux, mes yeux rivés vers le ciel, tête légèrement basculée vers l’arrière, appuyée contre le rebord du bain chaud. C’aurait dû être normal, ce silence. C’était même la règle d’or dans un lieu de détente du genre. Le silence complet, le silence parfait, pour ne pas venir troubler la méditation des autres. Mais là, à côté d’Athéna, le silence m’était juste insupportable. Peut-être parce qu’il entretenait bien trop les non-dits et l’étrange pesanteur du moment. Après un moment, ma main, flottant légèrement dans l’eau, vint doucement effleurer celle de la rouquine. Je sursautai, presqu’imperceptiblement, mais retirant tout de suite ma main et me redressant légèrement. « Oh, désolé. » M’empressais-je de dire, alors que le contact avait été complètement inoffensif, et involontaire. « Je crois que j’étais un peu en train de m’endormir, là … » Me justifiais-je dans un rire, alors que c’était complètement faux. Pas moyen de dormir avec ces pensées qui tournaient à cent miles à l’heure dans ma tête. Je passai ma main mouillée dans mes cheveux, riant nerveusement. « Désolé, je sais pas pourquoi je suis autant sur les nerfs. » M’excusais-je encore à propos de ma réaction soudaine.

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MessageSujet: Re: I know exactly where the times goes, and how the ticking in my mind slows (athéna)   I know exactly where the times goes, and how the ticking in my mind slows (athéna) - Page 2 EmptySam 30 Mar 2019 - 18:47

Mais si il ne lui parlait pas, Athéna ne pouvait pas comprendre, elle ne pouvait pas savoir ce à quoi il pensait, ce qui le chagrinait, ce qui le poussait à être aussi nerveux et bizarre en sa présence. Au fond, elle s'en voulait. Elle s'en voulait parce qu'elle pensait que c'était sa faute, qu'elle avait brisé la bonne ambiance avec quelques paroles et un baiser sur la joue, chose qu'elle n'avait absolument pas voulu faire. Ce n'était pas son but, loin de là,  de le rendre mal à l'aise. L'ambiance était si légère, il fallait forcément qu'elle devienne maladroite et fasse une connerie. Parce qu'à chaque fois, depuis le passage d'Isaac dans sa vie, c'était la même chose. Elle ne voulait pas mal faire, mais elle avait tellement été détruite par ce qu'il lui avait fait subir, que remonter la pente lui avait presque paru impossible. Elle avait pourtant fini par réussir, réussir à mettre ses appréhensions de côté, à donner un peu de sa confiance aux autres, à s'attacher comme avant. La rouquine savait cependant que sa maladresse serait toujours là, qu'elle ferait toujours un pas de travers, qu'elle arriverait toujours à tout gâcher. Elle venait de tout gâcher, et elle s'en voulait. Si seulement elle savait ce qu'il se passait dans la vie de Concho, peut-être tenterait-elle de le rassurer, de lui dire qu'elle ne voulait qu'il ne se passe rien. Mais ça, c'était faux, et même si elle ne voulait absolument par l'admettre, elle commençait à comprendre que tout n'était pas aussi simple entre eux que ce qu'elle aurait pu penser. Si seulement ses sentiments arrêtaient de lui gâcher la vie. Parce que la seule fois où elle s'était attachée, on lui avait littéralement brisé le cœur, et ça, elle ne voulait plus jamais le revivre. Après les pitreries du brun, l'ambiance s'était à nouveau détendue, Athéna avait pu souffler un peu, et se détendre pendant le cours de yoga. Mais c'était sans compter sur sa merveilleuse idée, celle d'aller dans un des bains chauds avec lui. Et si au début il y avait quelques personnes, celles-ci avaient rapidement disparues, comme si ils n'avaient plus d'autre choix que de parler, d'enfin enlever les non-dits qui flottaient dans l'air. Mais elle ne s'en sentait juste pas capable, parce qu'elle ne voulait pas se rendre à l'évidence. Parce que son cœur était coupé en deux, une partie appartenant à Isaac, et elle lui appartiendrait très certainement toujours, et l'autre qui palpitait beaucoup plus vite dès qu'elle posait son regard sur Concho. Il entra en premier dans l'eau chaude alors que la jeune femme le regardait s'installer, les yeux légèrement plissées. Et même si elle regardait ailleurs le temps de le rejoindre, sentir son regard suivre chacun de ses mouvements la troublait et faisait monter le rose à ses joues. Elle s'assit finalement près de lui trouvant que se mettre juste en face les mettraient bien plus mal à l'aise, ils auraient été obligé de se regarder. Elle l'observait de temps en temps du coin de l’œil, mais elle avait bien du mal à sourire, elle aussi. Parce que l'ambiance était redevenue pesante, et qu'elle savait parfaitement pourquoi. Un silence de mort les enveloppa, parce qu'elle ne savait pas quoi dire. Et ce silence là la mettait plus que mal à l'aise, elle s'examinait les mains, jetant souvent un coup d’œil furtif au brun à ses côtés. Finalement, elle décida de fermer les yeux, pour tenter de calmer son cœur qui s'était emballé, et pour tenter de calmer toutes les pensées qui ne cessaient de l'assaillir, lui donnant mal à la tête. De longues minutes passèrent alors qu'elle ne parvenait pas à calmer les rapides battements de son cœur, ni sa respiration saccadée. Elle ouvrit finalement les yeux au moment où elle sentit la main de Concho sur la sienne. Son regard vert émeraude se riva sur sa main avant de se relever vers lui, qui semblait nerveux et presque paniqué. Elle tenta de sourire pour le réconforter mais elle n'y parvint pas. D'un geste vif, elle attrapa son poignet, glissant son regard troublé dans le sien. Ça va Concho, c'est bon, commença-t-elle, ne le lâchant pas. Le rire qu'elle entendit n'était pas celui de d'habitude, elle savait parfaitement qu'il était aussi nerveux qu'elle. Athéna devina rapidement qu'il mentait, mais elle n'osa trop rien dire, se mordillant l'intérieure de la bouche pour trouver les bons mots. Ils ne pouvaient pas rester dans cette situation gênante, elle avait déjà bien du mal à le regarder en face. S'il te plait, arrête de me mentir, je te connais assez maintenant pour savoir que quelque chose ne va pas, souffla-t-elle, tentant toujours son poignet dans sa petite main frêle. Concho.. Et elle s'arrêta, ne savant pas quoi lui dire. Pourquoi fallait-il toujours qu'elle se mette dans des situations compliquées ? Elle soupira mais elle ne le lâcha pas pour autant, préférant garder son contact, qui arrivait tout de même à l’apaiser.

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Conchobáhr Rosenbach
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MessageSujet: Re: I know exactly where the times goes, and how the ticking in my mind slows (athéna)   I know exactly where the times goes, and how the ticking in my mind slows (athéna) - Page 2 EmptyDim 31 Mar 2019 - 4:03

Côtes à côtes, et pourtant tellement loin l’un de l’autre. Nos regards étaient rivés sur des points différents, opposés, tout pour ne pas croiser les yeux de l’autre. Nos corps, pourtant à quelques centimètres, semblaient tout faire pour ne pas s’effleurer. Ce que j’ignorais toutefois, c’était que nos pensées, elles, étaient tout à fait sur la même longueur d’ondes. Autant Athéna que moi étions en train de paniquer intérieurement, ne sachant pas comment réagir face à cette proximité particulière qui ne nous avait jamais dérangés auparavant. Du moins, pas moi. C’était une intimité nouvelle que je découvrais maintenant que je m’autorisais certaines pensées autrefois bannies en raison de mon statut. Rien n’aurait dû changer, pourtant. Parce que ce qui se passait entre Zelda et moi, ce n’était pas une coupure définitive, ce n’était pas un point ; c’était une vulgaire virgule. Du moins, c’est ce que nous avions convenu, question de voir où le courant nous mènerait au bout du ruisseau de nos jours. Je n’avais pas songé au fait que nous nous renverserions peut-être dans un océan en pleine tempête. J’aurais dû m’en douter, pourtant. J’avais cette fâcheuse habitude, en amour, de toujours tout foutre en l’air. Cœur d’artichaut qui s’enflammait en un seul regard. Et quel regard. Je ne la regardais peut-être plus, Athéna, mais ses yeux émeraudes hantaient ma vision qui l’imaginait, encore et encore, en train de doucement laisser l’eau chaude la submerger au fil de ses pas sur les marches descendantes vers la source. J’avais fermé mes yeux, me disant que cette noirceur forcée allait peut-être me faire oublier ce qui m’entourait, mais mes repères se perdirent et ma main effleura celle de la rousse, projetant ma panique interne en une manifestation externe. Imbécile. D’un geste rapide que je n’eus même pas le temps de totalement saisir, la jeune femme attrapa mon poignet, ne relâchant pas son emprise. Elle glissa son regard dans le mien, et pris d’une nervosité irrationnelle, je justifiai mon sursaut en le mettant sur le dos de mon assoupissement inventé. Athéna avait appris à me connaître, oui. Et elle savait aussi bien que n’importe qui que j’étais incapable de mentir sans que ça saute aux yeux. Je soupirai, presque au même rythme que son propre soupir. Je baissai les yeux vers sa main toujours posée autour de mon poignet. C’était ça, qui était mal. Ce doux contact que je n’essayais même pas de rompre. « C’qui se passe, c’est que … » Par où commencer ? Par la vérité, sans aucun doute. Je relevai les yeux sur elle. « J’suis perdu. Genre … complètement perdu. Zelda et moi, disons que … enfin, ça s’est en quelque sorte terminé, entre elle et moi. Mais pas … pas tout à fait non plus. » Je secouai doucement la tête de gauche à droite. « C’était ma décision, et j’sais même pas tout à fait ce que je veux en retirer, de ce choix-là. J’sais pas ce que je veux, au bout du compte. J’sais pas … où ça va aboutir. » Je ne savais rien, rien du tout, en fait. You know nothing, Concho. « Et là j’suis ici avec toi et on passe un moment génial et j’t’apprécie tellement et … et j’sais pas, si je suis le seul … est-ce que je suis le seul ? À la ressentir, cette … tension ? » Demandais-je, après bégaiements, hésitations et maladresse.

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MessageSujet: Re: I know exactly where the times goes, and how the ticking in my mind slows (athéna)   I know exactly where the times goes, and how the ticking in my mind slows (athéna) - Page 2 EmptyDim 31 Mar 2019 - 12:27

La panique l'avait totalement gagnée. Son cœur battait à tout rompre, elle ne savait pas quoi lui dire. Elle passa ses mains sur son visage, secouant la tête pour tenter de chasser toutes les pensées qui étaient entrain de l'envahir. Un soupire passa la barrière de ses lèvres, encore, et elle fixa un point au loin, s'interdisant de regarder Concho. Elle ne pouvait juste pas le regarder en face, parce qu'elle savait qu'elle allait tout déballer d'un coup et que ce n'était absolument pas une bonne idée. Il valait mieux qu'elle garde tout pour elle, qu'elle cesse de trop réfléchir, qu'elle range ces pensées d'un côté de sa tête et qu'elle n'y pense plus jamais. Elle ne comprenait pas. Tout avait été si simple depuis leur rencontre, et aujourd'hui, c'est comme si il y avait quelque chose qui s'était brisé. Elle serra légèrement les poings, s'enfonçant les ongles dans la paume dans la main pour tenter de se calmer, sans succès. Elle n'était même pas au bout de ses peines. La main de Concho effleura la sienne et quand il voulut la retirer, Athéna fut plus rapide que lui et elle lui emprisonna le poignet. Plus le temps passait, et plus ils étaient nerveux. Son regard émeraude qui brillait de malice quelques minutes auparavant semblait plus éteint, emprunt d'une certaine peur. Son regard suivit d'ailleurs celui de Concho et il se riva sur leur main. Un nouveau soupire glissa entre ses lèvres et elle leva son regard vers lui quand il prit la parole. Elle écouta la première partie avec attention et elle se mordit l'intérieur de la joue alors qu'il lui expliquait. Et la vérité lui sauta aux yeux. Dans un sens, c'était mieux pour tout les deux qu'elle sache enfin ce qui le tracassait. Son cœur rata un battement, qu'est-ce qu'elle était entrain de faire ? Elle lâcha précipitamment son poignet et elle résista à l'envie de reculer et de prendre les jambes à son cou. Ses mains tremblaient nerveusement, et elle releva le regard, qu'elle avait baissé entre temps jusqu'à celui de Concho. La demoiselle aux cheveux de feu crut s'étouffer en entendant la suite des paroles du brun. Elle se mit à tousser avant d'ancrer son regard dans le sien, ne sachant pas quoi dire sur le moment. Si seulement il savait ce qu'elle avait traversé, peut-être comprendrait-il pourquoi elle restait silencieuse et nerveuse. Mais elle avait réclamé la vérité, et elle l'avait bien en face d'elle. Concho.. commença-t-elle dans un souffle. Tu.. Je.. Non, tu n'es pas tout seul, je la sens aussi, et je suis tellement.. tellement désolée. Parce que c'est de ma faute, je ne voulais pas à mal, et.. et je ne savais pas ce qui te tracassais, souffla-t-elle en baissant les yeux. Je t'apprécie beaucoup, sûrement plus qu'il ne le faudrait, et ça me fait peur, et toi, tu as d'autres à penser, j'suis vraiment désolée.. Elle marqua une pause, elle était réellement paniquée. Laisse.. Laisse tomber tout ce que j'ai dis ou j'ai fais ok ? C'était une mauvaise idée de venir ici avec toi, j'suis vraiment désolée, je ne pensais pas.. Elle se tut finalement et elle s'écarta vivement, nerveuse. J'ai tout gâché..., geignit-elle.
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MessageSujet: Re: I know exactly where the times goes, and how the ticking in my mind slows (athéna)   I know exactly where the times goes, and how the ticking in my mind slows (athéna) - Page 2 EmptyLun 1 Avr 2019 - 4:40

J’avais finalement craché le morceau, révélé la source de mes doutes, de mon inconfort, de ce malaise que j’entretenais depuis qu’elle avait posé ses lèvres contre ma peau, contre ma joue, geste innocent qui avait pourtant déclenché en moi un torrent d’émotions. Athéna avait au moins le droit de savoir pourquoi, pourquoi j’avais été tout d’un coup aussi distant, aussi maladroit. Et aussi pour quelles raisons, malgré le ton plus léger que nous avions ensuite pu avoir, nous nous retrouvions encore une fois dans cette sorte de transe maintenant qu’elle se trouvait dans l’eau, à mes côtés, dans ce contexte qui alimentait bien trop mon imagination. Alors je lui parlai de Zelda, de notre récente rupture, de ces désirs entremêlés qui se déchaînaient en moi sans que je sache si j’avais le droit de seulement même ressentir de telles émotions. À quelque part, j’avais aussi besoin de l’entendre me confirmer que je n’étais pas complètement fou. Qu’il y avait bel et bien quelque chose d’invisible à l’œil, mais de tellement fort à cœur ouvert. Une partie de moi espérait qu’elle me contredise afin que je tombe de ce nuage sur lequel je n’aurais pas dû me trouver, et une autre partie de moi désirait qu’elle me confirme que ce n’était pas qu’à sens unique. Un côté était dirigé par ma tête, l’autre par le cœur – et, peut-être, un peu aussi le bas de mon ventre qui s’alarmait à la vue d’Athéna. Je relevai les yeux vers la rousse lorsqu’elle prononça seulement mon prénom. J’étais suspendu à ses lèvres alors que la deuxième alternative se concrétisait. « Athéna, non … Ne t’excuse pas. C’est vraiment, vraiment la dernière chose que je voulais, en te disant ce qui s’passait dans ma tête … Je ne voulais vraiment pas que tu te sentes coupable, c’était pas du tout l’objectif. J’voulais juste être honnête, pour pas que tu crois que c’était toi le problème, alors que c’est moi qui me suis montré complètement weird. » Mais il était trop tard, elle s’était écartée et déclarait déjà que ça avait été une mauvaise idée de venir ici avec moi. J’inclinai légèrement la tête, les épaules affaissées, la mine déconfite. « C’est moi qui t’ai invitée, j’tiens à souligner … Alors si quelqu’un a tout gâché ici, c’est bien moi … Je ne pensais pas mal faire, j’imaginais seulement une belle journée de détente entre toi et moi mais … mais j’avais … j’avais jamais réalisé jusqu’à maintenant que … » Qu’elle me plaisait à ce point-là, Athéna. Et pourtant, je n’étais pas reconnu pour ne pas regarder d’autres femmes, même alors que j’étais en couple. La preuve était bien ma courte histoire avec Scarlett, celle qui avait déclenché notre chute, à Zelda et moi. « Que tu pouvais me faire sentir comme ça. » Lâchais-je finalement, ayant pesé mes mots avant qu’ils ne franchissent mes lèvres. Je ne voulais pas trop en dire, pas trop en faire, parce que je me trouvais dans une situation tellement confuse. Je ne voulais pas gâcher davantage ce que nous avions – peu importe ce que c’était, à présent.

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MessageSujet: Re: I know exactly where the times goes, and how the ticking in my mind slows (athéna)   I know exactly where the times goes, and how the ticking in my mind slows (athéna) - Page 2 EmptyLun 1 Avr 2019 - 22:37

Assaillie par les doutes, elle observait Concho en silence, écoutant attentivement ce qu'il lui disait. Et finalement, elle s'excusa mainte et mainte fois, excuses, qui d'après le brun, ne devaient pas avoir lieu. Un soupire passa la barrière des lèvres d'Athéna. Elle s'était déjà écartée, s'étant laissée gagner par l'anxiété et la panique. Mais elle n'avait pas réussit à se décaler de beaucoup. Parce qu'elle n'en avait pas envie, pas du tout. La jeune femme passa une main trempée sur son visage, tentant de respirer et de réfléchir correctement à la situation. Elle l'écouta attentivement, ne le coupant pas une seule fois, préférant écouter ce qu'il avait à lui dire avant de prendre une décision. Deux s'offraient à elle : détaler et le laisser en plan, ou tenter enfin quelque chose. Et depuis le temps qu'elle attendait qu'une telle occasion s'offre à elle.. Elle pouvait difficilement passer à côté sans rien faire. A l'entente de ses dernière paroles, elle cligna plusieurs fois des yeux. Est-ce qu'elle avait bien entendu ? Elle se tourna à demi, regardant par dessus son épaule pour l'observer. Il semblait défait et cette vision serra le cœur de la demoiselle à la chevelure de feu. Athéna se tourna complètement pour lui faire face, les sourcils légèrement froncés, indécise. Son cœur se mit à battre un peu plus vite alors qu'elle s'approchait de Concho et qu'elle glissait une main sur sa joue pour qu'il la regarde. Je crois que finalement, je ne vais pas m'excuser, en tout cas, par pour ce que je vais faire, lui répondit-elle en plongeant son regard émeraude dans le sien. Ecoute, je sais pas si c'est vraiment très bien, mais j'en ai marre de cacher ce que je ressens et.. et puis merde, lâcha-t-elle en approchant ses lèvres du brun, hésitant au dernier au moment. Elle glissa finalement ses lèvres sur celles du jeune homme, fermant immédiatement les joues, sentant le rouge monter aux siennes. Ça faisait tellement longtemps qu'elle ne s'était pas autorisée à faire quelque chose de la sorte, qu'elle était bien timide dans ses gestes. Et puis elle avait peur, peur d'être à nouveau brisée, et que cette fois-ci, elle n'arrive plus à se réparer. Le baiser qu'elle lui offre est timide, fébrile, et surtout, très maladroit. Elle a bien du mal à calmer les battements affolés de son cœur, et quand elle se détache finalement de Concho, un grand sourire décore ses lèvres. Elle lui tapote légèrement la joue, taquine, et avec de nouveau cette lueur malicieuse dans le regard.
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MessageSujet: Re: I know exactly where the times goes, and how the ticking in my mind slows (athéna)   I know exactly where the times goes, and how the ticking in my mind slows (athéna) - Page 2 EmptyMar 2 Avr 2019 - 2:57

Défait, je l’étais. Parce que j’étais à l’aube de mes trente ans et ma vie ne semblait pas prête à aboutir où que ce soit. J’étais un adulte qui vivait en colocation avec trois autres personnes. Je venais de laisser une femme formidable avec qui j’aurais pu me marier et fonder une famille. Je travaillais pour un organisme qui, certes, me tenait tellement à cœur et me permettait de m’épanouir, mais faisait également en sorte que les gens que je fréquentais le plus souvent étaient des adolescents. En gros, j’avais moi-même l’impression d’être un gamin, pas prêt du tout à aller de l’avant avec sa vie. De m’ouvrir de cette façon à Athéna, en lui soulignant mon attirance envers elle, ça ne faisait que confirmer mes doutes : mon cœur, lui aussi, était encore bien trop jeune, fou et con pour se brancher sur une seule et même personne. Je venais à peine de me séparer – ce n’était même d’ailleurs pas fait définitivement- et me voilà déjà en train de tomber pour une autre. Ce n’était pas raisonnable. La belle rouquine plongea son regard émeraude dans le mien, posant une main sur ma joue en s’approchant un peu plus de moi. Mais qu’est-ce que tu fous, Athéna ? Pensais-je alors que mon cœur battait un peu plus vite, tout d’un coup. Le temps semblait en suspens, les secondes interminables alors que je voyais ses lèvres s’ouvrir au ralenti pour me prévenir de ce qui allait suivre. Et du fait qu’elle ne s’en excuserait pas. Je le voyais venir, maintenant, à cent miles à l’heure même si son geste était des plus doux, des plus lents, des plus hésitants. Au moment où son visage s’approcha dangereusement du mien, je fermai les yeux et laissai les lèvres d’Athéna se poser sur les miennes. D’abord figé, incapable d’avoir une quelconque réaction, mon cerveau n’arrivant pas à assimiler ce qui se passait, je laissai la jeune femme se mouiller toute seule de par ce geste complètement inattendu. Elle se détacha finalement de moi, alors que je n’avais même pas eu la décence d’esprit d’en profiter. Je rouvris les yeux, juste à temps pour voir le sourire d’Athéna égayer son visage. Elle tapota ma joue, taquine, et ce contact eut au moins l’effet de me sortir de mon état de transe. « That was … unexpected. » Déclarais-je, avant qu’un souffle de soulagement s’échappe d’entre mes lèvres, mêlé à un rire de nervosité qui s’évanouit dans l’air. Je passai une main dans mes cheveux, reprenant mes esprits, puis posai ma main sur celle de la jeune femme, sous l’eau. Je la regardai avec douceur dans le regard. « C’est pas juste, par contre, ça m’a un peu pris par surprise et j’ai un peu l’impression d’avoir été une statue … » Je marquai une pause, hésitant. « Mais avant toute chose, j’veux juste … Réitérer le fait que j’ai absolument aucune idée de ce que je suis en train de foutre. J’ai tendance à m’lancer vite, trop vite, et ça me mène toujours un peu dans des impasses alors … même si j’ai vraiment très envie d’recommencer, j’veux pas non plus … enfin, tu comprends ? » Peut-être pas, j’étais comme incapable de le lui dire. De lui dire que je ne savais pas ce que j’avais à lui offrir. De lui dire que je venais à peine de sortir d’une relation, que c’était encore un flou, entre Zelda et moi, et que je n’étais pas prêt à quoi que ce soit de plus. Mais bordel, qu’est-ce que j’avais envie de me perdre dans ses yeux, à Athéna. Qu’est-ce que j’avais envie de l’embrasser, encore et encore.

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MessageSujet: Re: I know exactly where the times goes, and how the ticking in my mind slows (athéna)   I know exactly where the times goes, and how the ticking in my mind slows (athéna) - Page 2 EmptyMar 2 Avr 2019 - 22:18

Athéna n'avait plus peur, du moins, elle n'avait pas peur de ce qu'elle venait de faire. Parce qu'elle était enfin soulagée, et qu'elle pouvait enfin respirer de nouveau convenablement. Ce baiser était un soulagement, parce qu'elle avait réussit à lutter contre sa peur, contre son cœur déchiré en deux. Un grand sourire égaya ses lèvres alors qu'elle observait Concho, visiblement amusée. Il avait fait la statue, mais ça avait eu le don de faire rire la rouquine. Il semblait gêné et elle ne pouvait pas dire que ça ne l'amusait pas. Sa remarque la fit tressaillir, et elle observa le brun. Disons que ça faisait un moment que j'attendais, lui avoua-t-elle en penchant légèrement la tête sur le côté. Lorsque sa main se posa sur celle de la demoiselle, elle baissa le regard et serra doucement la sienne. Je ne vais pas te contredire, t'étais immobile, j'ai cru que j'embrassais un mur, le taquina-t-elle en laissant échapper un rire. Mais on peut peut-être recommencer ? Je te laisse une seconde chance si tu en as envie, souffla-t-elle doucement alors que le rouge lui montait légèrement aux joues. A ses paroles, elle lui serra un peu plus la main, compréhensive. Je comprends Concho, je te laisse prendre ton temps, je veux pas précipiter et puis.. C'est tout aussi compliqué de mon côté alors... alors.. Elle se tut, un petit sourire mutin aux lèvres. Alors en attendant de savoir.. Peut-être qu'on pourrait réitérer l'expérience ? s'enquit-elle, malicieuse. Elle fit doucement glisser sa main libre dans le cou du jeune homme alors que son regard émeraude se glissait doucement dans le sien, brillant de malice.
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Conchobáhr Rosenbach
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MessageSujet: Re: I know exactly where the times goes, and how the ticking in my mind slows (athéna)   I know exactly where the times goes, and how the ticking in my mind slows (athéna) - Page 2 EmptyMer 3 Avr 2019 - 22:15

Comme si ce désir de sceller nos lèvres avait été ce qui pesait sur Athéna, ce qui l’avait autant affectée, maintenant qu’elle avait cédé à la tentation, elle retrouvait toute la légèreté que je lui connaissais. Peu importe si ce que nous venions de faire était bien ou non, le simple fait de la voir sourire de la sorte de nouveau suffisait à me faire sentir serein. Je la regardais avec un regard brillant, avant de rire lorsqu’elle acquiesça au fait que j’avais été complètement immobile pendant ce baiser. En même temps, quand une aussi belle fille vous embrasse, ça prend bien un petit moment pour que l’information se rende au cerveau ! « Je te jure que je peux faire bien mieux que ça. Genre … j’suis pas toujours aussi passif, promis. » Me défendais-je en riant légèrement. Je n’étais plus aussi nerveux. J’étais surtout intimidé. J’avais beau sembler avoir énormément confiance en moi, c’était à peu près tout le contraire lorsqu’on me sortait de ma zone de confort, lorsqu’on me plaçait dans une situation sur laquelle je n’avais absolument aucun contrôle. Et là, face à Athéna, le contrôle m’échappait complètement. « J’voudrais bien de cette seconde chance pour te le prouver, oui. » Mais avant, je me devais de prévenir Athéna du fait que j’étais perdu, que je n’étais pas prêt à m’engager à quoi que ce soit, et que je n’étais même pas vraiment dans la possibilité de le faire, en fait, puisque ma relation avec Zelda était encore en suspens. Je l’aimais, Zelda. De pareils sentiments ne partaient pas en un claquement de doigts. Ils s’étaient effrités au fil des mois, les sentiments, mais leur présence se faisait encore sentir en moi. À travers les nouvelles étincelles. Athéna se montra tellement compréhensive que tous mes doutes s’évanouirent. Et si, au pire, on ne faisait qu’apprécier la présence de l’autre, et ne pas penser au reste ? C’était autant compliqué de son côté que du mien, qu’elle disait. Nous pouvions tout simplement oublier tout le reste dans les bras de l’un et de l’autre. « Tu ne me le diras pas deux fois … » Conclus-je avec un sourire, le regard brillant à mon tour. Puis, je posai mes yeux sur les lèvres de la rouquine, et ma main libre sur sa cuisse, avant de laisser ma bouche s’emparer de la sienne. Les lèvres légèrement entrouvertes, je pris enfin le lead et je me montrai cette fois bien plus réceptif à céder à notre désir. Les papillons s’envolèrent dans le creux de mon ventre. Les voilà, enfin, ceux que je pensais avoir perdus.

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MessageSujet: Re: I know exactly where the times goes, and how the ticking in my mind slows (athéna)   I know exactly where the times goes, and how the ticking in my mind slows (athéna) - Page 2 EmptyMer 3 Avr 2019 - 23:10

Ce baiser l'avait terriblement soulagée, elle ne sentait plus ce poids qui pesait sur son cœur sans cesse, il s'était tout simplement envolé, tout comme les remords qu'elle aurait pu éprouver. Parce qu'elle avait l'impression de forcer Concho, et qu'elle n'avait pas envie d'être la raison de sa rupture avec Zelda, si rupture il y avait, et surtout parce que Isaac occupait une grande partie de ses pensées, malgré tout ce qu'elle avait fait pour tenter de l'oublier. Alors c'est pour cette raison, à cause de ce soulagement, qu'un grand sourire rassuré avait décoré les lèvres de la jolie rouquine après ce baiser... amusant. Parce qu'il n'avait pas bougé d'un poil, et qu'elle s'était retenue de rire et décollant ses lèvres des siennes. Et le voir un peu plus apaisé la rassurait encore plus. Déjà qu'elle n'avait pas grande confiance en elle et qu'elle était une éponge à émotion, si il paniquait, elle faisait de même. Oh bah j'attends de voir, parce que là.. c'était vraiment pas fameux, gloussa-t-elle en levant les yeux au ciel. La timidité qui avait fait rougir ses joues avait rapidement disparue, et il n'y avait qu'une joie profonde et sincère qui pouvait se lire sur le visage d'Athéna. Elle chassa la petite mèche rebelle qui s'était détachée d'une de ses tresses avant de pencher légèrement sa tête sur le côté, amusée par sa réponse. Je te la donnerais ta deuxième chance, je suis trop mignonne et surtout trop compatissante pour te laisser passer à côté, minauda-t-elle en lui faisant un clin d’œil avant d'afficher un sourire qui n'avait rien de sérieux. Elle ne pouvait qu'être compréhensive face aux paroles du brun, même si dans son cas, c'était un peu différent. Parce qu'il ne s'était jamais vraiment rien passé entre Isaac et elle, mais que ça l'avait terriblement affectée. Et parce qu'elle avait éprouver des sentiments bien trop fort pour lui, et qu'elle les éprouvait encore, alors qu'elle ne voulait surtout pas regarder la vérité en face, sa situation était bien plus compliquée qu'il n'y paraissait. Elle ne savait même pas quoi faire ni comment agir, alors elle comprenait, et surtout, elle trouvait une sorte "double" en Concho puisqu'il semblait éprouver les mêmes choses qu'elle. Et même si ça la troublait un peu, jamais la rousse n'irait lui dire ce genre de choses ou même y faire allusion. Sa remarque la sortit de ses pensées et elle leva son regard vers lui, amusée par sa réponses. D'abord figé dans ses yeux verts, Athéna abaissa son regard sur ses lèvres puis elle ferma les yeux au moment même où leurs lèvres se trouvaient pour la seconde fois. Et pour une fois, elle perdait le contrôle, celui qu'elle aimait tant avoir et qui rythmait sans cesse sa vie, sans jamais se dérégler.
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MessageSujet: Re: I know exactly where the times goes, and how the ticking in my mind slows (athéna)   I know exactly where the times goes, and how the ticking in my mind slows (athéna) - Page 2 EmptySam 6 Avr 2019 - 0:59

Athéna m’avait laissé ma deuxième chance, et afin de lui prouver que je pouvais être fameux, contrairement à ce qu’elle disait, je m’approchai à nouveau d’elle, cette fois comme étant celui à mener le mouvement. Je posai mes lèvres sur les siennes, dans un baiser bien plus passionné que le premier, puisque je prenais enfin part aux feux d’artifices invisibles qui jaillissaient d’entre nos deux corps qui se réclamaient. Les yeux fermés, les mains posées doucement sur la peau de l’autre, nous trouvions refuge dans l’abandon de soi face à l’autre. J’oubliais Zelda, elle oubliait Isaac, même si j’ignorais tout de cette similitude entre elle et moi. Nous nous étions trouvés à travers le brouillard, nous nous étions trouvés alors que l’espoir nous manquait. Je ne savais pas ce qu’Athéna représentait à mes yeux, je ne savais pas où ce baiser nous mènerait, mais une chose était certaine : elle me sauvait actuellement de moi-même. Une bouée de sauvetage alors que j’étais à la dérive. Une bouffée d’oxygène alors que je peinais à respirer. Elle me faisait du bien, elle apaisait mes peurs, elle consolait mon cœur. Là, pour le moment, c’était tout ce que je demandais. Être dans ses bras et de me laisser porter vers cet inconnu aux effluves enivrantes. Notre baiser tira à sa fin, alors que je délaissais à contre-cœur ses lèvres pour retrouver contact avec la réalité. J’ouvris les yeux, nos deux regards émeraudes plongés l’un dans l’autre. Un sourire presque niais se dessina sur mon visage. « J’t’avais bien dit que je pouvais être pas mal, non ? » Je ris tout légèrement, avant de me reculer et de sortir un peu plus mon corps de l’eau. « Par contre … les bains chauds, en plus de toi, c’est une combinaison gagnante pour que je manque de perdre connaissance … J’crois que j’aurai besoin d’une douche froide. » Et fort heureusement, il y avait les bains d’eau glacée à quelques pas de là. J’allais devoir m’y rincer l’esprit à moins de vouloir dépasser des limites que je regretterais peut-être d’avoir si rapidement repoussées.

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MessageSujet: Re: I know exactly where the times goes, and how the ticking in my mind slows (athéna)   I know exactly where the times goes, and how the ticking in my mind slows (athéna) - Page 2 EmptySam 6 Avr 2019 - 14:11

Lorsque les lèvres de la rouquine rencontrèrent celles de Concho, elle eut véritablement l'impression de brûler. Mais ce n'était pas désagréable, au contraire, c'était presque apaisant. Parce qu'elle ne luttait plus et qu'elle le laissait diriger. Athéna se surprit même à aimer ce moment. Elle qui ne voulait pas s'attacher, elle se mettait dans une situation bien compliquée. Peut-être même bien trop compliquées. Mais elle s'était tellement habituée à tous les aspects compliqués de sa vie qu'elle saurait s'en sortir, après tout, elle y arrivait toujours. Heureusement que le brun était là, c'était bien plus facile pour elle, parce que si inconsciemment elle l'aidait, lui l'empêchait d'avoir la tête sous l'eau. Et pour une fois, se laisser porter était bien agréable et reposant. C'est dans ce genre de moment qu'elle ne regrettait pas de l'avoir rencontré. Mais d'un autre côté, elle ne pouvait pas s'empêcher de se sentir un peu coupable. Elle avait l'impression que leu geste détruisait pour de bon le couple du brun, et la dernière chose qu'elle voulait, c'était de le voir malheureux par sa faute. Et elle culpabilisait à cause d'Isaac, encore et encore, toujours à cause de lui. Elle était fatiguée de devoir lutter contre la flamme même qui l'animait, et pourtant, elle se battait, parce que si elle se laissait aller, il avait gagné. Il l'aurait complètement détruite si elle se laissait aller aux pleurs et à la déprime. C'était peut-être pour cette raison qu'elle s'imposait un rythme de vie aussi élevé, par peur de devoir faire face à tous ces sentiments qui l'écorchaient et la brûlaient. Et ce moment de calme et de repose que Concho lui offrait, elle savait qu'il ne durerait pas, et que si elle ne voulait pas se laisser attraper par ses vieux démons, il lui faudrait tout de suite remettre le masque qu'il avait réussit à arracher. Quand leurs lèvres se décollèrent enfin, son regard émeraude se glissa dans celui du brun alors qu'un sourire plus qu'amusé glissait sur ses lèvres. Elle se recula légèrement, moqueuse. Ouais, je sais pas trop, je vais pas te dire la vérité ou ton ego risque de te faire exploser, lui répondit-elle en haussant les épaules. Et quand elle entendit la suite, elle se mit à rire avant de se compte qu'elle était brûlante, et peut-être même un peu fiévreuse, parce qu'elle avait enfin cédé. Elle tourna légèrement la tête pour cacher ses joues qui devenaient toutes rouges avant grommeler quelques mots incompréhensibles. Elle se redressa, croisa le regard du brun, et un sourire décora automatiquement les lèvres de la rousse. Ouais, c'est une excellente idée, il commence à faire un peu trop chaud ici, je vais ressembler à une écrevisse, geignit-elle en sortant de l'eau pour se réfugier dans un bain un peu plus frais avec rapidité.
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MessageSujet: Re: I know exactly where the times goes, and how the ticking in my mind slows (athéna)   I know exactly where the times goes, and how the ticking in my mind slows (athéna) - Page 2 EmptyDim 7 Avr 2019 - 0:35

Mon couple n’était-il pas déjà détruit si j’en étais ici aujourd’hui ? Cette idée que j’avais eue, de faire une pause, n’était-elle qu’un moyen pour moi d’éviter une discussion bien plus triste et qui, surtout, aurait eu un caractère tellement plus définitif ? Je n’avais jamais été doué pour couper le fil, pour rompre tout d’un coup quelque chose qui me tenait tellement à cœur. Ma relation avec Zelda, je la chérissais, peu importe que mes sentiments amoureux se soient effrités avec le temps qui passe. Ça n’empêchait en rien qu’elle était une amie précieuse pour moi, que nous avions partagé des moments uniques, et que je l’aimais. Mais peut-être y avait-il plus que ça à aller chercher ailleurs. Je ne savais pas. Est-ce que ce que je recherchais se trouvait en Athéna ? Peut-être. Il était sans doute trop tôt pour le dire, et elle autant que moi étions à la dérive. Elle ne me l’avait peut-être pas dit comme moi j’avais pu me confier à elle, mais notre retenue se sentait à travers nos paroles et nos gestes. J’étais plus direct qu’elle, mais je la sentais sur la même longueur d’ondes que moi. Alors, on verra. Nos lèvres se séparèrent enfin, un dernier choc électrique les traversant avant qu’on retrouve nos places initiales, une proximité en plus. J’esquissai un sourire à sa remarque. « Indirectement, tu viens de me dire la vérité … » Relevais-je en arquant un sourcil, prenant un air fier alors que je ne me prenais pas du tout au sérieux. Pour tout dire, je ne savais même pas si j’embrassais bien ou non. Ce n’était pas le genre de compliment qu’on avait pu me faire un jour, alors je ne devais pas être exceptionnel. Ça ne m’empêchait pas de faire semblant et d’en rire. Je ne faisais toutefois pas semblant d’être rouge écrevisse autant en raison de la chaleur de l’eau et du soleil, l’effet combiné me rendant légèrement étourdi, mais aussi à cause de ce baiser brûlant partagé avec Athéna. Nos désirs refoulés avaient finalement été libérés, et ça n’avait qu’augmenté la température entre nous, autour de nous. Je me levai en même temps qu’elle après qu’elle ait acquiescé à ma demande, se dirigeant vers les bains froids. Je plongeai d’un coup, pour ressortir tout aussi rapidement, dans un cri peu masculin de surprise. « Oooooh c’est froid, c’est froid ! C’est glacé ! » Je me dirigeai vers mon peignoir pour m’entourer rapidement dans le tissu qui épongea l’eau froide. Je soupirai de soulagement. « Pourquoi les gens s’infligent ça ? » Chaud, froid, chaud froid, y’avait de quoi devenir fiévreux, oui. Je rejoignis Athéna qui avait géré la situation bien mieux que moi. « T’as envie de tester les hamacs ? » Et, peut-être, qu’on en prenne un à deux ? L’envie qu’elle soit blottie contre moi était bien présente. L’attirance ne s’était pas envolée avec ce baiser, bien au contraire.

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MessageSujet: Re: I know exactly where the times goes, and how the ticking in my mind slows (athéna)   I know exactly where the times goes, and how the ticking in my mind slows (athéna) - Page 2 EmptyDim 7 Avr 2019 - 19:29

Athéna était indécise. Elle ne voulait faire de mal à personne, et elle s'en voudrait si Concho souffrait à cause d'elle. Isaac, lui, ce serait mérité vu ce qu'il lui avait fait subir. Mais Concho.. Non, il ne méritait pas de souffrir à cause d'elle. Alors peut-être devait-elle s'en éloigner ? Elle n'avait aucune idée sur ce qu'elle devait faire, elle était totalement perdue, et ça lui faisait mal de ne pas savoir quoi ni comment agir. Elle avait déjà tellement souffert, qu'elle ne se pardonnerait pas de faire vivre à quelqu'un ce qu'elle avait vécu. Mais si elle s'engageait dans cette dangereuse pente avec lui, elle savait qu'il allait en souffrir, et ça, elle refusait de le faire. La rouquine était bien trop attachée à lui pour le blesser de la sorte, surtout qu'elle savait ce qu'il avait vécu et que ça rendrait son geste encore plus impardonnable à ses yeux. Alors peut-être devrait-elle lui dire dès maintenant ce qu'elle pensait ? Lui dire qu'elle ne voulait pas le blesser, pas le faire souffrir comme elle ? Pas maintenant, elle ne pouvait pas maintenant, il ne s'était rien passé, juste un baiser qui ne voulait rien dire, qui n'avait aucune signification, si ce n'est qu'il l'attirait. Leurs lèvres se décollèrent et un petit sourire glissa sur les lèvres de la jeune grecque qui le taquina immédiatement pour tenter d'alléger l'atmosphère. C'est fait exprès, enfin.. je crois ? lui répondit-elle, plissant les yeux et fronçant les sourcils en réfléchissant. Elle n'ajouta rien d'autre sur ce sujet, pas parce que ça avait été désagréable, mais parce que ça la gênait beaucoup trop de dire ce genre de choses. Ce n'était pas forcément son truc de s'ouvrir aux autres, et encore moins pour ce genre de sujet. C'était trop "intime" pour qu'elle puisse en plaisanter ou dire la vérité. Etant maladroite avec ces choses là, elle savait qu'elle ferait une gaffe, et là maintenant, c'était la dernière chose qu'elle avait envie de faire. Elle se dirigea tranquillement vers un des bains d'eau froide mais Concho la devança et avant qu'elle ait pu le prévenir sur le choc thermique qu'il allait se prendre, il plongea dans l'eau. Elle se mordilla la lèvre inférieur, un sourire amusé aux lèvres, se retenant de rire. La situation était déjà drôle, mais alors le cri qu'il venait de pousser l'était encore plus. Elle mit une main devant sa bouche pour s'empêcher de rire trop fort et elle entra doucement dans l'eau, laissant la fraîcheur redescendre sa température corporelle qui avait grimpé en flèche après ce baiser. Elle ne s'occupa pas vraiment de ce qu'il faisait mais quand il revint vers elle, ses prunelles émeraudes se glissèrent dans celles du brun alors qu'elle avait de nouveau envie de rire. Non mais t'as vu comment tu es rentré là dedans aussi ? C'est pas étonnant que ce sois gelé après l'eau chaude, lui répondit-elle en levant les yeux au ciel avant de rire de nouveau. T'es vraiment pas possible. Elle marqua une pause, se préparant à dire quelque chose, mais la demande de Concho lui cloua le bec et elle se mit à rougir d'un coup sans le contrôler. Euh.. bah.. je.. bafouilla-t-elle, cherchant ses mots. Hum, oui. Elle sortir de l'eau dans un mouvement souple, récupéra son peignoir et l'enfila avant de se diriger vers les hamacs, la tête un peu basse, gênée à cause de sa réaction excessive. Elle soupira et s'assit sur un des hamacs, observant le jeune homme et se demandant surtout ce qu'il allait faire, les yeux légèrement plissés.
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