Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
MESSAGE : 24811 ICI DEPUIS : 18/06/2018 CRÉDITS : lumos solem (av), awona (sign), strangehell (icons)
STATUT : i’ll be yours for a thousand lives. (married to sahar ♡)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: no time for caution (aelya) /quarantaine. Mar 2 Avr 2019 - 21:50
« Bébé, écoute pas toutes les conneries qu'ils disent aux infos, c'est pas si grave que ça en a l'air. Je serai là ce soir, je t'aime. » Il savait qu'elle était sûrement en panique après tout ce qu'il se disait sur ce virus mystérieux découvert à l'hôpital et qui avait été bien trop vite divulgué au grand public, faisant régner une ambiance de peur dans toute la ville. Niels s'était rendu au travail ce matin-là, comme à son habitude, quittant Aelya avec cette pointe au cœur qui se manifestait à chaque fois qu'il la laissait derrière elle, peinant encore à supporter même quelques heures sans la voir. Et alors que la matinée s'était déroulée sans trop d'encombres, une alerte avait rapidement retenti dans l'hôpital, informant tout le personnel et les patients qu'il n'y aurait plus d'entrées, ni de sorties à partir de ce moment, un état de quarantaine ayant été instauré par les autorités à cause d'un virus qui aurait été découvert chez de nombreux patients. Journée de merde, pensa-t-il, soupirant, ses yeux rivés devant les télévisions de l'accueil qui passaient les infos en boucle. Niels s'était rendu dans les différents locaux pour grappiller le plus d'informations possibles, comprenant rapidement que personne n'avait une version claire et précise du merdier qui se déroulait, conscient qu'il allait devoir faire preuve de patience, chose qui n'était clairement pas innée chez lui. Il vagabonda à travers les couloirs, tentant de trouver les locaux qui abritaient les personnes saines, s'occupant d'y transférer les patients qui ne présentaient aucun symptôme vers ces lieux sûrs. Son portable sonnait, et il savait que c'était Aelya qui cherchait à avoir de ses nouvelles lorsqu'il n'en donnait pas régulièrement, soupirant en voyant que même ses messages rassurants ne parvenaient pas à faire taire ses angoisses, alors qu'elle menaçait même de venir le chercher. « Aelya. Je vais bien, ça va bien se passer. Ça sera réglé d'ici quelques heures, panique pas mon amour. » Lui envoya-t-il, usant de mots doux pour l'apaiser, finissant par ranger son portable dans sa poche, appelé par ses collègues débordés dans la zone à risque. Il avait comme un mauvais pressentiment, angoissé à l'idée de savoir qu'Aelya ne mette à exécution ses menaces, parce-qu'elle ne faisait jamais dans la demi-mesure lorsqu'il s'agissait de lui et de sa sécurité. Il était pourtant incapable de la blâmer pour ça, parce-qu'il aurait sûrement tenté de la faire sortir de là si les rôles avaient été inversés.
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Sujet: Re: no time for caution (aelya) /quarantaine. Mar 2 Avr 2019 - 22:28
Blottie dans ses bras, perdue dans ses rêves où Niels habitait complètement son esprit, elle l'avait senti se détacher de son étreinte à l'entente de son réveil, annonçant leur séparation. Elle détestait ces moments, peinant à trouver le sommeil quand elle sentait le lit se refroidir, bien qu'il tentait toujours de laisser un souvenir chaleureux sur sa peau en l'embrassant une dernière fois même si ce n'était jamais assez quand il s'agissait de Niels, le manque s'infiltrant toujours dans ses cellules dès lors qu'il n'était plus à ses côtés. Elle avait essayé de continuer à rêver, laissant le sommeil l'apaiser jusqu'à ce que les rayons du soleil ne pénètre la pièce, immergeant de sa nuit en prenant de suite son portable, comme toujours, pour lire et répondre aux messages de son petit ami. Elle fronça les sourcils à ses mots, son cœur loupant un battement, ne comprenant pas encore de quoi il parlait. Elle surfa sur internet, et son inquiétude prit une forme plus concrète. Elle comprit qu'il s'agissait là d'un virus, un début d'épidémie qui évoluerait très rapidement, s'étendant de plus en plus dans la population. Aelya se redressa vivement du lit, allumant la télévision pour avoir plus d'informations mais à part déclencher de manière beaucoup plus vive son angoisse, ça ne lui avait pas donné plus que ce qu'elle savait déjà. Elle savait juste que Niels était à l'hôpital. Et donc au milieu de malades. La peur faisait rage dans son cœur, la poussant à imaginer le pire, comme toujours. Cela faisait quelques heures que son petit ami avait envoyé le premier message, sans autre nouvelle de sa part. Elle s'agitait, tapotant sur son clavier nerveusement.
"Bébé, faut que tu rentres, tu peux pas rester là bas. Je vais venir te chercher si tu le fais pas, j'veux que tu reviennes s'il te plaît. Je t'aime. "
Elle passa sa main dans ses cheveux, ne lâchant pas du regard son écran qu'elle voulait voir s'activer dans les prochaines minutes voire secondes. Elle reçut son message, soulagée déjà d'avoir de ses nouvelles mais pas assez pour en être rassurée. Elle tenta de respirer, de se calmer, mais à chaque fois qu'elle le faisait, l'image de Niels lui revenait à l'esprit, l'invitant trop rapidement à enfiler des vêtements pour rejoindre l'hôpital, prenant le risque d'être contaminée. Elle se rangea derrière son volant, activant le moteur afin d'arriver en une dizaine de minutes devant l'hôpital où Niels travaillait. Fermant sa portière, elle remarqua vite la foule de gens qui s'agitaient devant les portes, les voitures de flics, de pompiers qui s'empilaient autour de la zone. Impossible de passer. Les portes étaient bloquées par toute une foule de types. Elle se mordit la lèvre de frustration, réfléchissant vivement à une solution pour rejoindre l'intérieur. Elle remonta dans sa voiture, faisant le tour du bâtiment pour se retrouver à l'arrière, là où il n'y avait aucune entrée officielle, juste des portes réservées aux employés. Elle sortit de sa voiture après l'avoir garé, se retrouvant devant une porte qui ne s'ouvrait que de l'intérieur, soupirant de rage à l'idée d'être coincée, avant qu'elle vienne entendre des gens discuter au travers de la cloison.
- Hé ouvrez moi ! Lança-t-elle, tapant sur la porte avant qu'elle ne s'ouvre. - Qu'est ce que vous faites là ? Vous êtes malade ? Vous ne devriez pas sortir alors, rentrez tout de suite à l'intérieur où on sera obligés de vous sédater, lança l'infirmier, énervé.
Elle hocha la tête, entrant à l'intérieur en traînant les pieds de fatigue, faisant mine d'être contaminée.
- Allez dans la zone infectée. Je vous raccompagne.
Elle était intérieurement satisfaite d'avoir eu ce qu'elle voulait, rejoignant une salle bondée de lits accueillant des malades, ses yeux épiant les lieux, à la recherche de son petit ami.
- Niels ! Tu peux t'occuper d'elle s'il te plaît en lui trouvant un brancard ? Elle s'est échappée. Hésites pas à nous prévenir si elle recommence, ajouta l'homme en s'échappant pour aller trouver d'autres patients, lui accordant un dernier regard agacé.
Elle resta stoïque, sachant pertinemment qu'il ne s'attendait pas vraiment à cette visite. Et en même temps, elle restait persuadée qu'il l'avait su.
Levi Wheeler
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Sujet: Re: no time for caution (aelya) /quarantaine. Mar 2 Avr 2019 - 23:24
S'il avait su qu'il débuterait sa journée de cette manière-là, coincé au milieu d'une foule en panique, il n'aurait probablement jamais mis les pieds à l'hôpital. Surtout lorsqu'on savait combien il détestait devoir quitter Aelya tous les matins pour répondre à ses obligations, lui qui se serait bien dispensé de devoir aller travailler tous les jours juste pour prolonger les instants de chaleur avec sa petite-amie. Les minutes passaient avec une lenteur interminable, alors qu'il se voyait obligé de calmer certains patients qui étaient tétanisés par l'angoisse de se voir infectés par le virus qui courait dans l'hôpital, Niels prenant sur lui pour garder son sang-froid et chercher les mots justes. Entre les brancards et les patients ingérables, il avait quand même trouvé le temps d'envoyer un message à Aelya, lui demandant de ne pas s'inquiéter par les rumeurs qui couraient dans les rues de Bowen, les médias renvoyant déjà la vision d'une situation apocalyptique à l'ensemble de la population. Niels préférait rester optimiste, cherchant à se convaincre que la situation s'arrangerait dans quelques heures à peine, bien qu'il avait vu de ses propres yeux la situation de certains patients se dégrader à vue d’œil, laissant présager que le virus était bien plus virulent que prévu. Pensif depuis la réception du dernier message de sa petite-amie, il avait exécuté les ordres de ses supérieurs, se munissant d'un masque pour prévenir d'une contamination alors qu'il s'agitait dans une des salles où les malades étaient entreposés. Soudainement, et alors qu'il était occupé à bouger les brancards, il entendit une voix l'interpeler, celle de son collègue qui lui disait de s'occuper d'une des patientes qui s'était échappée quelques instants plus tôt. Lorsqu'il se retourna, il sentit son cœur louper un battement, reconnaissant Aelya au milieu de la pièce, l'angoisse de la voir maintenant exposée au virus venant le percuter. « Je m'en occupe. » Répondit-il à son collègue, le regardant traverser la pièce. Il serra la mâchoire en laissant ses yeux revenir sur Aelya, lui lançant un regard qui laissait entendre la colère qu'il ressentait de la voir face à lui, avant d'avancer d'un pas pressé vers elle en attrapant un masque sur son chemin. « Putain mais qu'est-ce que tu fous là ? Je t'avais demandé de pas paniquer, c'est si dur à faire ? » Lâcha-t-il, cherchant à maîtriser son ton pour ne pas se faire remarquer par ses collègues. Il noua le masque autour de son visage, son cœur battant à une vitesse folle, avant de prendre sa main pour l'attirer dans un coin de la pièce, dans un des box isolés par un rideau, lui faisant signe de s'installer sur le brancard. « Tu vas devoir jouer les malades maintenant. C'est mon seul moyen pour que je puisse te faire sortir d'ici sans qu'on se fasse remarquer. » Souffla-t-il, encore agacé par sa prise de risque, reposant son regard sur elle. « J'avais déjà assez de choses à gérer Aelya. J'peux pas partir, ils ont tout bloqué. Et s'ils apprennent que j'ai déserté, j'vais me faire virer. » Ajouta-t-il, retirant son masque comme s'il avait envie de souffler un instant, en sueur devant la montagne de responsabilités qui lui pesait sur les épaules.
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Sujet: Re: no time for caution (aelya) /quarantaine. Mer 3 Avr 2019 - 10:28
C'était plus fort qu'elle, même en essayant de se conforter par le biais de la raison, Aelya sombrait toujours dans les tréfonds de l'angoisse, cette peur qui nouait ses entrailles dès lors que Niels était concerné, l'incitant constamment à user de son inconscience pour le rejoindre. Parce que c'était tout ce qu'elle savait faire, l'aimer à en crever, le chercher au travers des ténèbres même si sa sécurité était également en jeu parce qu'Aelya ne voyait que lui. Le coeur battant à ces nouvelles, elle n'avait pas pu s'empêcher de lui demander de rentrer, quand bien même elle savait que ce n'était pas simple, qu'il devait faire son travail et qu'il n'y avait aucune place pour ses états d'âmes, Aelya exigeait toujours l'impossible, se fichant éperdument des règles qu'il devait suivre parce que sa santé primait sur tout le reste. Usant de sa détermination, elle avait réussi à s'infiltrer dans l'enceinte de l'hôpital non sans mal, passant par l'arrière du bâtiment pour ne pas se faire renvoyer chez elle, jusqu'à se faire passer pour une malade pour être admise en quarantaine. Tout ce qu'elle avait en tête en cet instant était l'image de Niels qu'elle voulait voir apparaître devant ses yeux, afin de le tirer vers la sortie pour qu'ils regagnent à deux leur appartement.
Son corps encore sain planté au milieu d'un nombre de malades incalculables, elle épiait les environs à la recherche de son âme-soeur, et quand l'infirmier appela son prénom, qu'elle le vit dans un coin de la pièce se retourner, elle se mordit la lèvre inférieure, consciente qu'elle venait très certainement de faire une connerie, et que celle-ci ne lui plaisait pas du tout à la vue de son regard qui parlait à la place de ses lèvres. Elle se retenait de lui sauter dessus, n'ayant qu'une seule idée à l'esprit : refaire le chemin inverse la main dans la sienne. Aelya le laissa arriver en trombe vers elle, fronçant les sourcils à sa remarque. - Ah ouais, y'a pas de quoi paniquer là tu vas me dire ? T'es au milieu d'une quarantaine sauf que toi t'es pas malade ! Enfin, pas encore, se justifia-t-elle, agacée.
Elle avait pris les mêmes risques que lui, sauf qu'elle savait qu'elle avait bien fait de venir jusqu'ici, parce qu'il était inconcevable qu'elle ne rentre sans lui maintenant qu'elle voyait la réalité des choses. Elle roula des yeux en le regardant lui mettre son masque, d'un air las, n'ayant pas la tête à jouer le jeu alors qu'elle ne voulait définitivement pas rester dans ce lieu semé par la maladie. Aelya se laissa attirer dans un coin, tous les deux enfermés dans l'intimité des rideaux, s'asseyant sur un brancard, écoutant ses mots avant de secouer négativement la tête. - Hors de question que je parte sans toi, Niels. Tu viens avec moi. C'est pas négociable, lâcha-t-elle, le regard déterminé.
Son coeur se serra devant son agitation, son stress étant palpable dans son ton et dans ses gestes. Elle prit doucement son bras, tentant de l'apaiser avec quelques caresses.
- Hey bébé... Ils vont pas apprendre que t'es parti, t'as vu le bordel franchement ? Ils remarqueront rien. Et de toute façon, j'en ai rien à foutre qu'ils l'apprennent ou non. Tu retrouveras un autre job, ou même tu iras dans un autre hôpital, on s'en fou, j'préfère te savoir en bonne santé. C'est tout ce qui m'importe, admit-elle plus tendrement, essayant de le persuader de ses intentions.
Elle se redressa, enlaçant ses bras autour de son corps, s'imprégnant de son contact.
- Tu m'as manqué. Je me suis trop inquiétée, comme d'habitude. Mais tu peux pas m'en vouloir de vouloir te protéger mon amour.Allez viens, on part, lâcha-t-elle, prenant ses mains dans les siennes, le questionnant du regard.
Levi Wheeler
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Sujet: Re: no time for caution (aelya) /quarantaine. Mer 3 Avr 2019 - 19:13
Il aurait dû se douter qu'Aelya n'aurait pas pu rester en place, comme il lui avait demandé, lui intimant de ne pas céder à la panique et de ne pas se fier aux rumeurs qui étaient relatées par toutes les chaînes télévisées locales. Évidemment qu'elle aurait voulu se faire sa propre idée, et il aurait certainement réagi de la même façon, quitte à tenter l'impossible pour la rejoindre dans l'enceinte fermée afin de la délivrer. Mais c'était toujours plus difficile lorsqu'il fallait admettre que c'était lui qui était en danger, ne supportant pas de savoir qu'elle prenait des risques inconsidérés pour lui. Cette journée avait déjà plus que mal commencé, alors qu'il se voyait accablé par la charge de boulot qu'il allait devoir gérer en plus de calmer les esprits qui s'échauffaient au sein des services peuplés de patients en recherche d'informations supplémentaires. Il avait dû rester quelques secondes à capter le fait que sa petite-amie avait réussi à se faufiler dans l'hôpital alors que toutes les entrées et sorties étaient minutieusement contrôlées, comprenant qu'elle avait encore usé de sa malice inépuisable. Pour autant, il ne ressentait certainement pas l'envie de la féliciter pour son coup de maître, arrivant vers elle avec ce regard agacé et paniqué, lui faisant comprendre son angoisse de la voir au milieu des malades à travers ses mots. Il roula des yeux à sa réponse, soupirant discrètement alors qu'il souhaitait éviter d'attirer les regards sur eux pour ne pas qu'elle ait de problèmes. « Tout le monde veut des infos sur ce qu'il se passe, c'est normal que ce soit la panique générale. J'vais pas tomber malade Aelya. » Ajouta-t-il, tentant de la rassurer comme il le pouvait, feignant d'être persuadé de ce qu'il avançait bien qu'il ne pouvait pas en avoir la confirmation. Il prit la main d'Aelya pour leur permettre d'avoir un peu plus d'intimité, tirant les rideaux pour s'enfermer avec elle dans ce box isolé de tous, lui faisant savoir qu'il comptait la faire sortir d'ici le plus vite possible. « Je partirai pas Aelya, on a besoin de moi, c'est déjà assez la merde comme ça pour que je les laisse tomber. » Lui répondit-il, confrontant son regard aussi déterminé que le sien. Déjà épuisé, il se débarrassa de son masque pour capter cet air qui lui manquait, l'esprit en fusion après les débordements qui avaient rythmé sa matinée. Relevant la tête vers elle, il frémit en sentant sa main caresser son bras, fondant à la tendresse de ses mots qui n'avaient pourtant rien de raisonnable compte tenu de la situation. Il se mordit la lèvre, secouant légèrement la tête. « Bébé, j'aimerais bien que ça soit aussi facile... mais c'est pas le cas. » Il ferma un instant les yeux en sentant son corps venir contre le sien, luttant pour ne pas l'enlacer parce-qu'il avait peur qu'elle se contamine par le biais de sa tenue de travail, avant de céder à l'entente de ses mots, ses bras venant finalement l'envelopper, sa tête se posant contre la sienne. « Tu m'as manqué aussi mon amour... Mais j'peux pas partir comme un voleur. J'vais pas chopper leur virus bébé, j'te promets que ça va aller, ok ? » Souffla-t-il, encadrant son visage entre ses mains pour qu'elle capte son regard. « Mais toi faut que tu partes. J'veux pas que tu restes ici... rentre chez nous bébé. » Ajouta-t-il, ses mains lâchant les siennes afin qu'elle puisse partir, avant qu'il n'entende une voix crier son nom à travers le rideau. « Putain Niels, viens nous aider, il vient de perdre connaissance. » Alerté, il tira immédiatement le rideau pour se rendre compte de l'urgence de la situation, un patient allongé sur le sol dans un état de déshydratation avancé. Il lança un regard entendu à Aelya, comme pour lui promettre qu'il ne risquait rien. « Bouge pas, je reviens tout de suite. » Il partit aider ses collègues, laissant sa petite-amie dans le box avec l'infime espoir qu'elle accepte de l'écouter, bien qu'il savait que le bras de fer ne faisait que de commencer.
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Sujet: Re: no time for caution (aelya) /quarantaine. Mer 3 Avr 2019 - 21:27
Elle ne pouvait plus rester les bras croisés sans rien faire, pas maintenant qu'elle savait qu'on avait en fait lâché Niels dans les problèmes, qu'on l'avait comme directement poussé dans une fosse remplit de fauves, fermant les yeux sur les conséquences. Elle n'avait pas envie de savoir qu'il pouvait payer les frais de sa santé pour les autres qui n'en avaient plus, et si c'était égoïste, Aelya n'avait aucune raison de s'inquiéter pour une autre personne que Niels, parce qu'il n'y avait que lui qui comptait, et il passait avant tout le monde. Ca ne s'expliquait pas avec des mots, ça se montrait par des gestes, ça se ressentait sur la peau, dans l'atmosphère, chargée de ce sentiment amoureux qui tournoyait autour d'elle, aussi palpable qu'insaisissable. Elle se laissait entrainer dans son affection, ce cœur qui avait choisi de battre pour le sien, dès la première fois que son regard l'avait électrisé, et il y avait tant de raisons qui la faisaient l'aimer lui, et pourtant si peu en vérité, parce que sans savoir émettre de qualifications sur ce qu'il représentait, elle savait juste d'une conviction intérieure, d'une réelle intuition que c'était lui, et pour la vie.
Croisant son regard chargé de stress, d'agacement, elle ne réfléchissait qu'à le sortir de cette situation, paniquée à l'idée de le laisser au milieu de ce nid virulent.
- Qu'est ce que t'en sais que tu tomberas pas malade ? T'as fini combien de fois sur un brancard à la place de ceux que tu secourres ? Lança-t-elle, désirant avoir le dernier mot pour qu'il vienne à prendre conscience du risque qu'il prenait.
Sa main dans la sienne, elle s'était faufilée avec lui entre les rideaux, désirant continuer à le faire venir avec elle, chose qui était pour Aelya la chose la plus raisonnable à faire. Elle soupira d'agacement devant son refus, croisant ses bras sur sa poitrine.
- OK bah je reste alors si t'es pas capable de comprendre ce que je ressens quand j'te sais ici, le défia-t-elle, la mâchoire serrée.
Elle voulait lui faire comprendre sa détermination, sa dévotion, elle qui ne voulait en aucun cas sortir seule, de le laisser à l'intérieur de son épreuve. Elle était déjà bien trop éprouvante et elle n'aimait pas le savoir si agité, lui qu'elle voulait toujours ménager. Ses doigts caressèrent doucement son bras pour le calmer, essayant de ranger de côté sa propre agitation pour canaliser la sienne. Elle soupira à sa remarque, venant loger son corps contre le sien, là où elle se sentait le mieux, son parfum venant apaiser ses sens, l'invitant à ne pas partir sans lui où la culpabilité viendrait sûrement la frapper. Elle fut rassurée quand elle sentit ses bras l'entourer, tentant de faire abstraction du monde extérieur le temps d'une seconde.
- Tu peux pas me promettre l'impossible à promettre bébé. Je pourrai pas m'assurer que ça va aller, et je refuse de rester dans l'appart' à tourner en rond, admit-elle, nerveuse.
Elle secoua la tête négativement à sa remarque, regardant leurs mains se lâcher avant d'être pris de court par le collègue de Niels qui lui demanda de l'aide sur un ton urgent, son petit ami ouvrant le rideau pour laisser apparaître un homme à terre, inconscient. Elle croisa le regard de Niels, sachant pertinemment qu'il allait y aller avant même qu'il n'eut à le signifier. Il la laissa derrière lui après lui avoir demandé de rester sur place, rejoignant rapidement l'homme qui avait besoin de soins. Aelya souffla, paniquée, venant retrouver Niels qui était au-dessus de l'homme.
- Bébé, j'veux pas que tu le touches, t'en as déjà trop fait, arrête ! Lança-t-elle, angoissée, tentant de prendre sa main pour l'amener plus loin.
L'infirmier qui lui avait ouvert la porte se posta devant elle, énervé.
- Bon, vous foutez le bazar depuis tout à l'heure, ça a assez duré. Vous pouvez pas empêcher le personnel de travailler, c'est pas gérable.
L'homme appela ses collègues qui vinrent se poster de chaque côté d'Aelya, tenant ses bras dans leurs mains alors qu'elle commençait à s'agiter.
- Arrêtez, lâchez moi ! Niels dis leur de me lâcher ! Lança-t-elle, agitée.
Levi Wheeler
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Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: no time for caution (aelya) /quarantaine. Mer 3 Avr 2019 - 22:28
Il se serait volontiers passé d'une matinée comme celle-là, sentant qu'il n'aurait jamais la patience de tenir une journée entière dans ce fouillis qui lui donnait déjà un mal de crâne pas possible. Tout ça ajouté à la frustration de savoir que sa petite-amie avait enfreint les règles pour le retrouver, sans penser une seule seconde aux risques qu'elle encourait, elle qu'il voulait voir le plus loin possible du foyer dans lequel on avait relevé la présence du virus. Il se foutait bien de savoir qu'il prenait le risque de tomber malade, refusant par contre qu'Aelya ne soit mêlée à toute cette histoire, préférant de loin être seul pour gérer ce problème qu'il confrontait. Pourtant, il avait vite compris qu'il n'aurait jamais pu l'empêcher de le retrouver, parce-qu'elle mettait toujours tout en œuvre, le moindre stratagème possible, afin d'arriver à ses fins et il savait mieux que quiconque qu'elle était bien souvent inarrêtable. Il avait tenté de jouer la carte de l'apaisement, cherchant à la rassurer sur le fait qu'il ne risquait rien, bien que ses traits marqués par la fatigue et le stress le trahissaient. Il leva les yeux au ciel à ses mots, soupirant longuement parce-qu'en réalité, il n'avait aucun argument pour se justifier. Elle avait raison, il n'avait aucune garantie qu'il ne tomberait pas malade, et Aelya n'était pas celle qu'il aurait pu tromper avec ses mots. L'amenant à l'écart, il prit conscience qu'elle refuserait catégoriquement de rentrer sans lui, son cœur battant la chamade à l'idée de savoir qu'elle resterait plus longtemps ici, dans ces locaux qui ne lui inspiraient certainement pas confiance lorsqu'il observait l'état de certains patients. « Putain Aelya, rentre s'il-te-plaît, fais ça pour moi. J'comprends ce que tu ressens, mais c'est pas une question de volonté là. » Lâcha-t-il, d'une voix pressée, lui faisant comprendre que la situation urgeait et qu'il n'était pas prêt à la voir vagabonder ici, n'ayant aucune envie qu'elle ne traîne dans les couloirs contaminés de l'hôpital. Il peinait à déterminer ce qu'il ressentait sur l'instant, valsant entre l'amour qui pulsait dans ses veines, sa volonté de la protéger et l'agacement de voir qu'elle refusait de l'écouter. Puis soudainement, il sentit son corps se détendre en sentant le sien venir le réchauffer, soufflant un instant alors que son ton se mit à s'adoucir, caressant son âme encore perturbée par ce trop plein d'émotions qu'il ne savait pas gérer. Il se délecta de ce moment coupé de l'extérieur, hors du temps, la rapprochant un peu plus de lui pour s'apaiser dans ses bras. « J'veux juste pas qu'on prenne le risque d'être tous les deux contaminés. J'ai peur pour toi aussi bébé. » Avoua-t-il, d'une voix faible, se détachant légèrement d'elle avant que la réalité ne vienne les frapper à nouveau, obligeant Niels à s'écarter de sa petite-amie pour rejoindre ses collègues qui s'occupaient de cet homme à terre. Il s'affaira à genoux, soulevant le patient du sol pour lui faire retrouver son brancard quand il sentit une main se poser sur son bras, l'empêchant de manœuvrer correctement. « Aelya, retourne dans le box. » Il tourna la tête en cherchant son regard pour lui demander de s'éloigner et de ne pas se faire remarquer. Peine perdue. Il vit son collègue se rapprocher d'elle, faisant signe à deux autres hommes de l'éloigner d'eux pour qu'ils puissent continuer à travailler. Paniqué, Niels se retourna immédiatement en entendant les cris d'Aelya, s'approchant d'un pas précipité vers les hommes qui la maintenaient pour arriver à leur hauteur. « Lâchez-la, c'est bon ! » S'exclama-t-il, posant sa main sur le bras de l'un des hommes pour l'obliger à défaire son emprise de sa petite-amie, entrelaçant ses doigts dans ceux d'Aelya pour la ramener contre lui. « Qu'est-ce que tu fous Niels ? Tu la connais ?! » Lança l'infirmier devant son geste, interloqué par sa prise de défense envers Aelya, l'interrogeant du regard. « C'est ma copine, laisse-moi régler ça, j'veux pas que t'interviennes. » Ajouta-t-il, lui faisant comprendre qu'il n'avait pas à s'interposer entre eux et qu'il n'avait certainement pas à donner des ordres à la brune. « Fais ce que tu veux, tu viendras pas chialer quand t'auras des problèmes Björk. » Lui répondit l'homme, d'un air menaçant.
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Invité
Sujet: Re: no time for caution (aelya) /quarantaine. Mer 3 Avr 2019 - 23:21
Elle ne pouvait pas se détacher de Niels, elle était liée à lui partout, même à distance, bravant tous les interdits pour le retrouver lui, persuadée que rien n'était assez fort pour l'empêcher de le rejoindre, pas même une horde de flics armés jusqu'aux dents, réussissant à déjouer l'attention en se présentant par un endroit où elle n'aurait pas du venir, prenant elle-même le risque d'être infectée pour retrouver son petit ami, l'amour de sa vie, parce que le problème n'était pas que c'était grave ou que ça ne l'était pas, mais bien que paradoxalement à son comportement, Aelya ne désirait pas prendre le risque de connaître la vérité sur la puissance de ce virus. Elle voulait simplement agir comme s'il s'agissait du pire, tout ça pour éviter à Niels d'être contaminé. Elle savait qu'elle avait raison, qu'il ne pouvait rien garantir sur sa sécurité et c'était bien pour cette raison qu'elle était là, devant lui, s'épuisant à la ramener de son côté, celui qui l'amènerait hors de ce lieu.
- Bien sûr que si c'est qu'une question de volonté, le choix devrait déjà avoir été fait dans ta tête. Désolée Niels mais y'a rien qui m'importe plus que toi ! Admit-elle en soupirant, fatiguée.
Son corps rencontra la sien, tentant de l'apaiser alors qu'elle le sentait stressé, décidant de prendre sur elle pour venir le caresser, lui donner la chaleur rassurante qu'il avait besoin pour se détendre alors que ses bras vinrent enserrer son corps contre le sien. Elle se fichait de savoir s'ils étaient maintenant infectés, tout ce qu'elle voulait, c'était de rester avec lui.
- Mon amour, j'veux pas te quitter. Je l'ai déjà trop fait. T'aurais fait pareil à ma place, j'le sais, souffla-t-elle, captant son regard pour y sonder ses sentiments.
Ces moments étaient toujours trop courts, ceux où tout semblait s'arrêter dans une de leurs étreintes qui savaient toujours dessiner un tout autre monde autour d'eux, où seule leur affection régnait dans l'atmosphère. Elle se fit arracher Niels par l'appel d'un de ses collègues qui lui demanda son aide et Aelya, sans réfléchir, dans la panique, elle était allée le rejoindre, et voyant qu'il était à genoux devant l'homme, elle avait tiré son bras afin de l'inviter à se relever, ne pouvant supporter qu'il puisse encore s'exposer à des risques. Percutant son regard, le sien était déterminé à lui faire comprendre qu'elle ne le lâcherait pas. Cependant, trop rapidement, elle se fit maîtriser des bras autour d'elle, l'empêchant de bouger, incitant sa colère et sa peur à se réveiller. Elle appela Niels, le seul être en qui elle avait confiance dans ce monde qui semblait hostile, rassurée en le voyant venir et que grâce à lui, elle fut libérer de leur emprise. Elle vint l'enlacer après avoir pris sa main, alors que son corps trouva le sien, entendant son collègue émettre des questions. Elle plissa les lèvres devant la réaction de l'infirmier dont elle percevait les effluves de menaces qu'elle n'appréciait pas.
- C'est des menaces ? Nan parce que si c'est le cas, c'est moi qui vais me mettre à te menacer, lâcha-t-elle, en colère, pointant son regard noir vers l'homme. - Il vaudrait mieux que vous partiez par où vous êtes entrée. À priori vous n'êtes pas infectée.
Elle soupira tristement, comprenant qu'elle pouvait vraiment mettre en péril la carrière de Niels.
- Je vais partir mais... Prends soin de toi ok ? Envoie moi des messages s'il te plaît... Je t'aime, lâcha-t-elle, plus doucement, résignée.
Aelya déposa ses lèvres sur le coin des siennes, caressant tendrement sa joue avec un sourire triste avant de se faire raccompagner vers la sortie qu'elle avait emprunté. Elle n'attegnit même pas la sortie qu'elle sentit une seringue se planter dans son cou, la faisant perdre connaissance dans les bras de l'infirmier qui la porta afin de la ramener dans le box où travaillait Niels, la plaçant sur un brancard.
- J'étais obligé. Elle doit pas sortir, c'est la procédure, lança l'infirmier à destination de Niels. Ça va, détend toi. Elle dort c'est tout. Pour moi maintenant, elle est infectée de toute façon, on prendra aucun risque, ajouta-t-il en venant aider les équipes à mettre les perfusions sur l'homme qu'il avait pu soulever.
Levi Wheeler
MESSAGE : 24811 ICI DEPUIS : 18/06/2018 CRÉDITS : lumos solem (av), awona (sign), strangehell (icons)
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Sujet: Re: no time for caution (aelya) /quarantaine. Jeu 4 Avr 2019 - 0:30
Sa patience était mise à rude épreuve, lui qui avait toujours eu du mal à garder son calme dans les situations d'urgence, préférant la plupart du temps tout envoyer valser sans même prendre le temps de réfléchir. Cette fois-ci, il n'avait aucune issue de secours, et même les mots de sa petite-amie ne parvenaient plus à l'apaiser, ni même à lui faire changer d'avis. C'était ridicule, insensé, mais il n'avait pas envie de passer pour le lâche qui se défilait à la première difficulté, même si les yeux d'Aelya lui suppliaient de la suivre, l'enjeu était trop important pour tourner les talons. Il serait sûrement devenu fou à sa place, parce-qu'il comprenait l'inquiétude qui l'animait, la même qui le dévorait de l'intérieur quand il pensait au fait qu'elle était exposée au virus qui s'étendait à une vitesse folle, n'ayant aucun moyen de la préserver des autres alors qu'elle refusait elle aussi de partager sa position. « Mais moi aussi Aelya, y'a que toi qui m'importe ! C'est pour ça que je te demande de rentrer. Je partirai pas tard si on m'autorise à rentrer. » Ajouta-t-il, épuisé par cette conversation à sens unique, peinant à maîtriser son ton qui se faisait de moins en moins patient alors qu'il voyait son angoisse se décupler, conscient que la seule manière de faire redescendre la tension était de se blottir contre elle, juste quelques secondes. Il s'enivra de son parfum qui lui était familier, se rassurant dans l'étreinte chaude que formaient ses bras autour d'elle, son cœur battant contre le sien, fondant à ses mots qui le touchaient au plus profond de son âme. « Tu me quittes pas mon amour... Et moi non plus. J'veux juste que tu sois en sécurité, c'est tout ce que je veux pour toi. » Souffla-t-il, laissant ses yeux retrouver les siens, emplis de cet amour puissant et immortel qui les définissait si bien, peinant à revenir sur la terre ferme lorsqu'il entendit son prénom résonner à travers la pièce, lui faisant comprendre qu'on avait besoin de lui à l'extérieur de leur cocon. Il se détacha non sans mal, s'exécutant avant d'être rattrapé par sa petite-amie, qui semblait encore décidée à le ramener chez eux. Il n'eut même pas le temps de réagir que l'infirmier responsable fit maîtriser Aelya par d'autres collègues, provoquant la colère de Niels qui n'attendit pas une seule seconde pour lui venir en aide. La maintenant contre lui, il pressa doucement la main de la brune en entendant ses mots, comprenant qu'elle s'emportait, bien que le moment n'était clairement pas propice aux règlements de compte. « Bébé... ça va, t'inquiète pas. » Murmura-t-il, tentant de lui faire comprendre qu'elle devait tenter de se maîtriser elle aussi, bien qu'il partageait en réalité son envie d'arracher les yeux à l'infirmier. Il hocha faiblement la tête en entendant les mots de son collègue, prenant son parti parce-que c'était tout ce qu'il souhaitait, voir Aelya rentrer chez eux, saine et sauve. « Je ferai attention, je te le promets. J'garde mon portable sur moi. Je t'aime. » Il lui adressa un léger sourire, tentant d'être rassurant alors qu'il tendit la nuque pour profiter de son baiser rapide, captant une énième fois son regard avant de la laisser prendre la direction de l'issue. Et alors qu'il avait eu l'impression que le pire était passé, son cœur loupa un battement lorsqu'il aperçut son collègue se précipiter vers elle pour lui administrer un sédatif, directement dans le cou. « Putain mais qu'est-ce que tu fous ?! » Cria-t-il, observant avec effroi le corps d'Aelya tomber dans les bras de l'infirmier, le cœur battant à vive allure. « Qu'est-ce que tu lui as fait ?! Y'a quoi que tu comprends pas dans "j'veux pas que t'inverviennes" ? » Lâcha-t-il, le regard noir de colère, attendant qu'il dépose Aelya sur le brancard avant de foncer tout droit vers lui, refusant même d'entendre ses explications, à deux doigts de faire exploser sa rage avant que d'autres collègues ne s'interposent entre eux. « Niels, t'es épuisé, tu sais pas ce que tu fais. Reprends-toi mec, elle va bien ta nana, il l'a sédaté y'a rien de grave ! » Il prit une plus grande inspiration, peinant à contrôler la rage qu'il avait pour l'homme qui s'était permis de toucher sa petite-amie, tentant de se rassurer avec les mots qu'on lui répétait, ceux qui stipulaient qu'Aelya allait bien. « J'te préviens, s'il lui arrive quelque chose, je te ferai pas de cadeau. » Il fit signe à ses collègues de le lâcher, leur faisant comprendre par un regard qu'il ne se jetterait pas sur l'infirmier, trop préoccupé par son désir de se rendre aux côtés d'Aelya qui avait les yeux fermés. « Compte pas sur moi pour t'aider, j'reste avec elle. » - « Niels, tu vas te contami... » Il ferma le rideau d'une main ferme, coupant court à la parole de l'homme, désenclenchant la barrière de sécurité de son côté du brancard pour se glisser à côté d'elle, se positionnant sur son flanc, sa main venant se frayer un chemin à travers ses mèches de cheveux. « Tu seras jamais seule mon amour, t'auras jamais à l'être tant que t'es avec moi. » Souffla-t-il, son regard s'attendrissant alors qu'il l'observait dormir, n'ayant plus qu'une hâte : la voir ouvrir les yeux.
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Sujet: Re: no time for caution (aelya) /quarantaine. Jeu 4 Avr 2019 - 12:28
Elle pouvait aisément comprendre son envie de rester, de ne pas se défiler devant l'adversité, mais Aelya elle, avait d'autres priorités en tête, et elles revenaient toujours vers Niels. Elle n'était pas supposée se trouver dans cet endroit dangereux, et pourtant encore une fois, elle avait bafoué toutes les règles simplement pour que Niels ne daigne la suivre, chose sur laquelle ils étaient en désaccord, son coeur se serrant à l'idée de le laisser seul ici, tandis qu'elle, elle ferait les cents pas dans leur appartement en s'imaginant le pire, en cogitant jusqu'à ne plus pouvoir respirer convenablement. Elle était stressée par la situation, frustrée qu'ils ne veuillent pas faire l'effort d'entendre son inquiétude même si elle savait qu'il avait ses raisons et que c'était justifié. Elle ne voulait pas se ranger du côté de la réflexion, comme à son habitude, préférant écouter son coeur lui supplier de le ramener auprès d'elle. - Tu vas faire des heures supp', c'est sûr ça, comme si t'étais pas déjà assez exposé. Y'en a pleins de tes collègues qui doivent être chez eux, tranquilles, tandis que toi t'es là à te salir les mains, s'énerva-t-elle, frustrée que ce soit tombé sur lui.
Elle avait peur pour lui, et cette émotion comme beaucoup d'autres, l'envahissait jusqu'à l'empêcher de redescendre en pression, jusqu'à ce que son corps ne vienne se blottir contre le sien, là où la douceur de sa chaleur vint apaiser son âme tourmentée le temps de quelques secondes. Son coeur se mit à battre plus vite à ses mots, touchée par son envie de la préserver. - J'suis en sécurité qu'avec toi mon amour, souffla-t-elle, contre ses lèvres, son regard rejoignant tendrement le sien.
Aelya ne se voyait pas rentrer chez elle sans Niels, sans la pièce manquante à son puzzle pour le compléter, elle qui se sentait toujours vide dès lors qu'elle n'était plus avec son partenaire de vie, celui qu'elle avait choisi pour l'éternité au travers d'un lien indestructible. Appelé pour aider quelqu'un, les choses s'étaient vite envenimées, Aelya se voyant maitriser par les collègues de Niels alors qu'elle l'empêchait d'effectuer correctement son travail par pur égoïsme, par pur amour, parce que ça la rendait malade de le voir toucher des corps contaminés. Se faisant aider par Niels, elle l'avait rejoint, passant une main dans son dos pour l'attirer contre elle, regardant d'un oeil mauvais l'infirmier qui semblait directement menacer son petit-ami. Son sang ne fit qu'un tour devant ses sous-entendus froids, parce qu'on ne pouvait pas s'attaquer à Niels sans s'attaquer à elle, et elle se battrait toujours pour le défendre. Elle s'apaisa légèrement en sentant sa main venir caresser la sienne, l'invitant à se calmer. Elle détourna son attention vers Niels lorsqu'elle comprit qu'elle était de trop, qu'elle pouvait réellement nuire à son travail, et que tout ce qu'elle voulait en vérité, était de l'aider. Elle détestait l'idée de partir, mais quelque part, c'était tout ce qu'elle devait faire parce qu'elle avait déjà semé bien trop de bazar. Elle acquiesça à ses mots, le coeur serré, lui donnant un dernier baiser avant de lui tourner le dos pour se diriger vers la sortie. Elle sentit une main attraper son bras, et avant même qu'elle ne puisse comprendre la situation, elle sentit une aiguille s'infiltrer dans sa jugulaire, sa vision devenant vite floue pour la happer dans un sommeil sans rêve. L'infirmier se chargea de déposer le corps inconscient d'Aelya sur un brancard, gardant son sang froid vis-à-vis du comportement de Niels. - Niels. Y'a pas place pour les sentiments ici. Elle fout un bordel pas possible depuis qu'elle est arrivée, on peut pas tenir comme ça et on a des ordres à suivre au cas où tu l'aurais oublié : aucun départ pour le moment, répondit-il, fermement, s'affairant à vérifier les constantes des autres.
La tension était à son comble, et l'infirmier tenta de rester calme en regardant Niels foncer droit sur lui, satisfait de voir que les autres s'étaient opposés à sa rage soudaine. L'infirmier leva les yeux au ciel à sa menace, secouant la tête, exaspéré. - Pourquoi il lui arriverait quelque chose de pire que le fait d'avoir déjà atterri ici ? C'est elle qui s'est mise dans cette situation, inverse pas les rôles.
L'infirmier avait fait ce geste pour que Niels puisse les aider à gérer les patients, et s'était vu décontenancé par sa position, le regardant prendre la fuite pour aller se loger près de sa petite-amie. Il partit s'occuper des autres, le laissant dans son coin, ne pouvant pas les gérer eux et les malades en même temps.
Aelya était profondément endormie, assommée par la quantité de sédatif qu'il avait infiltré dans son corps, et au bout d'une heure, la brune commençait doucement à percevoir des bruits, des sensations sur sa peau, l'incitant à ouvrir les yeux. La lumière vive percuta ses iris, l'obligeant à plisser les yeux pour pouvoir regarder autour d'elle. Elle reconnut Niels à ses côtés, sa main venant s'accrocher à la sienne, comme s'il représentait sa seule certitude. - Bébé... Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Qu'est-ce que je fous allongée ?
Elle passa une main sur son visage, la tête lui tournait, lui donnant le vertige. - J'ai l'impression d'être défoncée.
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Sujet: Re: no time for caution (aelya) /quarantaine. Jeu 4 Avr 2019 - 18:43
Son envie de la protéger primerait toujours sur tout le reste, comme une promesse qu'il s'était faite à lui-même depuis le jour où ils avaient décidé de lier leur destin, de continuer ensemble main dans la main. Et s'il comprenait parfaitement l'inquiétude d'Aelya vis-à-vis de sa santé, Niels savait néanmoins qu'il ne pouvait pas se défiler cette fois-ci, ses obligations professionnelles l'incitant à rester sur place, dans ces locaux infestés par ce virus qui faisait visiblement tourner la tête à plus d'un. Il était partagé entre l'envie de fondre dans ses bras et celle de rester stoïque, parce-qu'il savait qu'il lui en fallait de peu avec Aelya pour céder à ses demandes, fondant toujours devant la douceur de ses regards, la véhémence de ses arguments. « C'est comme ça, ça aurait pu tomber sur un de mes jours de congé. Mais c'est pas le cas, je dois rester, virus ou non. » Ajouta-t-il, haussant les épaules pour paraître détaché, ne souhaitant pas s'attarder sur le sujet tout en sachant qu'il n'avait aucune information sur sa dangerosité. Instinctivement, il finit par répondre à son envie de l'enlacer, se coupant du monde pendant quelques secondes pendant lesquelles il ne pensait plus à rien, juste à elle et à sa chaleur rassurante. Il esquissa un faible sourire à ses mots qui représentaient le monde à ses yeux, se voyant incapable de rétorquer de nouveau pour lui demander de rentrer à l'appartement, le destin se chargeant de rompre leur moment d'intimité. Machinalement, il avait bondi sur les types qui tentaient de tenir Aelya éloignée, la ramenant vers lui sans même penser aux conséquences de ses gestes, abandonnant le patient qui avait nécessairement besoin de soins. Il avait finalement avoué à son collègue qu'il la connaissait en réalité plus que bien, son langage corporel le trahissant dans tous les cas. Puis sans trop s'y attendre, il s'était directement vu menacer par l'homme qui lui faisait face, comprenant qu'il pourrait faire remonter quelques informations à la direction concernant la présence de sa petite-amie en plein service, chose qui pourrait lui être préjudiciable pour sa carrière. Il avait tenté de rassurer Aelya, lui faisant comprendre qu'il gérait la situation, acquiesçant aux paroles sages de son collègue qui lui conseilla de repartir dans le sens inverse. La situation se dégrada bien plus rapidement qu'il ne l'aurait pensé, alors qu'il aperçut l'infirmier injecter une dose de sédatif dans le corps d'Aelya, Niels se voyant obligé d'intervenir, la rage au ventre. « Si c'était ta meuf qui était coincée dans l'hôpital à ta place, t'aurais fait quoi ? Tu me diras, t'es tellement con que t'aurais été capable la laisser dans la merde. » Lâcha-t-il, le regard noir, ne pouvant pas croire qu'il puisse être aussi insensible aux angoisses qui les animaient. Se voyant arrêté de justesse par ses collègues, il se rendit jusqu'au brancard de sa petite-amie, se voyant bouillir à ses mots qui cherchaient à la blâmer. « Tu te prends pour qui à lui rejeter la faute ? Elle avait pas demandé à finir sédatée dans un lit non plus ! » Il tourna le dos à l'homme, lui faisant comprendre qu'il ne pourrait plus compter sur lui dés maintenant, fermant les rideaux derrière lui. Probablement que l'infirmier n'avait pas idée d'à quel point il venait de faire la pire erreur, parce-qu'il avait touché à l'amour de sa vie, sans même en avoir la permission, s'aventurant sur un terrain sur lequel Niels était intransigeant. Peinant à s'apaiser, il prit place aux côtés de sa petite-amie, n'ayant plus envie de suivre aucune règle après ce qu'il venait de se passer, s'impatientant de la voir se réveiller. Il était resté là pendant de longs instants, ne lâchant pas Aelya du regard, jusqu'à ce qu'elle ne daigne émerger, faisant quelques mouvements. « Ça va, t'inquiète pas bébé, tu vas bien. C'est l'autre connard qui t'a sédaté avant que tu puisses partir. » Avoua-t-il, serrant la mâchoire alors qu'il se redressa pour la regarder. « C'est normal, il a dû t'injecter une grosse dose. Tu te sens comment ? Tu veux que j'appelle quelqu'un pour vérifier tes constantes ? » Souffla-t-il, gardant sa main dans la sienne, la caressant avec son pouce. Soudainement, le rideau se mit à bouger, s'ouvrant doucement pour faire apparaître une silhouette. « Niels, on a vraiment besoin de toi, c'est le bordel. Tu vois c'est bon, elle est réveillée, y'avait pas de quoi en faire une tonne. » Niels leva les yeux vers l'infirmier qui était revenu vers lui, le toisant du regard alors qu'il lâcha la main de sa petite-amie. « Va te faire foutre. Je bougerai pas. Et t'avises plus jamais de t'approcher d'elle, j'aurais aucune pitié pour toi, collègue ou pas. » Le menaça-t-il, se forçant à ne pas lui sauter dessus immédiatement.
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Invité
Sujet: Re: no time for caution (aelya) /quarantaine. Jeu 4 Avr 2019 - 21:33
Elle n'existait pas sans lui, comme si c'était lui qui donnait vie à son âme, qui faisait fonctionner son organisme, et elle ne se voyait pas passer cette journée sans Niels, sachant pertinemment à la réception de son message qu'elle ne l'aurait sans doute pas vu à la fin de son service, son intuition se chargeant de lui signifier que cette galère durerait dans le temps, et Aelya n'avait aucune patience. Sûrement pas quand on venait la priver de son petit ami, son oxygène, le Soleil de son ciel orageux qui crachait maintenant des éclairs, la panique déstabilisant ses pensées. Elle soupira à sa remarque, levant les yeux au ciel, sachant qu'elle ne pouvait pas se contenter de ce genre d'excuses pour ne pas le ramener avec elle, parce que cela signifierait en plus de ça qu'elle aurait bravé tous ces interdits pour rien, jouant en plus de ça avec sa propre santé qui n'avait aucun égal par rapport à celle de Niels de toute façon. Elle n'avait jamais réfléchit à son propre sort, se laissant absorber par son inquiétude qui prenait tout son sens avec l'amour de sa vie, la perle qu'elle voulait protéger par dessus tout et contre tout. Aelya puisait l'amour dans leur étreinte, dans son regard et dans son sourire qui lui avait bien trop manqué, comme si ses cellules dépérissaient à vue d'œil sans son contact salvateur qui vint prendre fin de manière précipitée pour que Niels rejoigne ses obligations. Aelya s'y opposait fermement, la tension montant en flèche entre l'infirmier et elle, parce qu'il n'avait en aucun cas le droit de menacer Niels, et encore moins devant elle. Pour autant, elle venait doucement comprendre ses torts, voyant bien que sa présence n'était pas désirée et surtout indésirable. Prenant le chemin de la sortie, elle n'avait pas vu venir la réaction de l'infirmier qui la plongea dans un sommeil profond sans qu'elle n'eut le temps de lutter contre lui, laissant Niels contre son gré, laissant l'inconscience mettre fin à sa riposte.
- J'aurais réfléchit moi. Ça a changé quoi qu'elle se ramène Niels, hein ? Maintenant elle est peut être contaminée et en plus de ça, elle prend un brancard qui lui est pas destiné, ajouta l'infirmier, énervé.
Il ne comprenait pas et il ne comprendrait sûrement jamais, cet homme, à quel point Aelya était incapable de faire, de vivre sans Niels surtout lorsqu'il prenait des risques. Elle le rejoignait toujours, depuis le début même lorsqu'il était rentré dans des affaires louches, parce qu'elle avait besoin de le savoir près d'elle, en tout temps, et qu'il n'y avait aucun mot sensé pour expliquer l'amour qu'elle possédait pour lui. Personne ne pourrait jamais comprendre, même en essayant, parce que ses réactions n'obeissait à aucune logique ni raison, mais que par le biais de sa peur amoureuse qui l'incitait à trouver l'homme de sa vie partout où il était. L'homme soupira à ce que Niels vint ajouter, pointant son regard lui.
- C'est pas comme si je l'avais pas prévenue. Pas de ma faute si t'arrives pas à la gérer, le piqua-t-il avant de retourner à ses affaires.
Aelya était souvent ingérable, et dans la plupart des cas, c'était lié à Niels, à son affection trop invasive, trop explosive et pourtant, il arrivait toujours à la faire redescendre, à l'apaiser, lui seul en avait la clef. Elle ouvrit doucement les yeux après une heure de sommeil, peinant à émerger et à se rappeler de tout, surtout de la raison pour laquelle elle était allongée sur un brancard avec Niels à ses côtés. Elle fronça les sourcils à sa remarque qui expliqua sa situation, sentant la colère la gagner alors qu'elle comprenait qu'elle avait été mise de côté par la force et surtout de manière vicieuse. Elle était surtout touchée de voir Niels tout près d'elle, sa main trouvant la sienne de manière naturelle, son corps s'imprégnant de la proximité avec le sien, tentant de faire revenir son esprit dans la réalité, celle qui était bien plus supportable avec lui.
- Nan ça va mon amour, merci, faut juste que je prenne le temps de m'en remettre. C'est un taré ton collègue. C'est pas comme si je lui avais sauté dessus. J'aurais sûrement dû avec ce qu'il t'as dit, ajouta-t-elle, serrant la mâchoire.
Elle tendit sa nuque pour déposer un baiser sur sa joue, lui signifiant sa dévotion envers lui et eux. Ils fûrent dérangés par l'infirmier qui de présenta au travers du rideau pour demander à Niels de venir. Le cœur serré par la colère, la rage de voir celui qui lui avait administré le sédatif vouloir encore une fois la priver de son petit ami noircissait son regard qui se planta sur son visage. Son myocarde loupa un battement à la réaction défensive de Niels, celui-ci fondant sous l'effet de vouloir la protéger.
- C'est lui j'imagine, "le connard"? Demanda-t-elle de manière rhétorique à Niels, tout ça pour que l'infirmier l'entende l'insulter. C'est super lâche et tellement facile d'attaquer les gens par derrière. J'te jure si j'étais pas defoncée là maintenant, je t'aurais refait le portrait.
Elle se redressa, arrivant à sa hauteur.
- Casse-toi. Sinon je te plante directement ta seringue. On verra si t'en feras pas une tonne quand tu te réveilleras dans une rue, là on t'aura balancé. Si j'étais toi, je m'en prendrais pas à une femme qui a enfreint toutes les règles pour retrouver son petit ami, le menaça-t-elle, ne le lâchant pas du regard.
Elle se retourna vers Niels, d'un regard plus tendre, plus amoureux.
- Je rentrerai pas bébé. Je te laisse pas avec ce type. - J'ai moins à perdre que vous quand ça se saura. On sait très bien que Niels a besoin de ce job, et que... Il aime pas mal reluquer les autres filles, lança-t-il de manière mesquine, cherchant à la toucher.
Levi Wheeler
MESSAGE : 24811 ICI DEPUIS : 18/06/2018 CRÉDITS : lumos solem (av), awona (sign), strangehell (icons)
STATUT : i’ll be yours for a thousand lives. (married to sahar ♡)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: no time for caution (aelya) /quarantaine. Jeu 4 Avr 2019 - 23:18
Il accepterait tout pour elle, prêt à absorber la moindre once de tristesse, de douleur ou de peine à sa place pour que son visage ne continue à rayonner qu'à travers des sourires, son cœur s'apaisant à la vue de cette lueur qui brillait habituellement dans le creux de ses iris. Le problème était que leur passion était bien trop forte, les poussant bien souvent à ne jamais choisir l'option raisonnable et raisonnée lorsqu'il s'agissait de se sauver mutuellement. Son amour pour elle était inépuisable, immortel et surtout éternel. C'était la raison pour laquelle il peinait à rester calme en la voyant au milieu de ce beau bazar, dans une foule qui risquait à tout moment de la contaminer, elle qui aurait pu simplement profiter du calme et de la sûreté de leur appartement pour se protéger. Sa panique s'était faite plus bruyante lorsqu'il comprit qu'elle n'était pas prête de s'en aller, son collègue ayant pris des mesures plus que radicales pour empêcher sa sortie de l'hôpital, provoquant la rage de Niels au passage qui ne parvenait plus à mesurer la portée de ses mots, oubliant presque qu'il était sur le lieu de son travail, à exercer ses fonctions. Les mots de l'infirmier ne l'aidaient clairement pas à redescendre, le brun se sentant lutter de l'intérieur pour ne pas faire de conneries qu'il pourrait regretter plus tard. « Ça change peut-être rien pour toi, mais ça lui importait à elle. C'est sacrément con que tu t'en rendes compte après l'avoir sédaté. » Ragea-t-il, faisant référence à sa remarque sur le brancard qu'elle occupait, tentant de lui faire comprendre qu'il était le seul responsable de son geste et qu'il assumerait désormais les conséquences. Parce-que Niels n'avait aucunement l'intention de laisser Aelya seule dans cet état, souhaitant veiller sur elle comme il en avait l'habitude, encore plus aujourd'hui et dans ce lieu dans lequel il aurait préféré ne jamais la voir. « Casse-toi maintenant, parce-que là c'est moi que j'vais pas réussir à gérer. » Lâcha-t-il, laissant sous-entendre qu'il était à deux doigts de lui faire manger le sol, ayant la folle envie de le défigurer. Inquiet, il s'allongea à côté de sa petite-amie, laissant ses doigts parcourir sa peau chaude, avec le désir de lui faire savoir qu'il était là, avec elle pour toujours, même s'il savait pertinemment qu'elle ne pouvait rien ressentir après la dose qu'on lui avait administré. Pour autant, il était resté, ne montrant aucun signe de faiblesse alors qu'il attendait qu'elle ne se réveille, rêvant de la voir ouvrir les yeux pour reprendre ses esprits. Une vague de soulagement vint l'envahir lorsqu'il entendit sa voix, ses mots laissant entendre qu'elle avait du mal à se rappeler de ce qu'il lui était arrivé. Il noua ses doigts aux siens, se penchant légèrement vers elle pour embrasser son front, hochant la tête à ses mots. « Ils sont pas tous nets les gars qui travaillent ici, je t'avais prévenu bébé. » Ajouta-t-il, sur un ton un peu plus léger, appréciant la douceur de son baiser contre sa joue qui apaisa ses inquiétudes. Son regard ne resta pas adouci bien longtemps lorsque l'infirmier se permit de troubler une nouvelle fois leur tranquillité, cherchant à attirer Niels vers les patients qui nécessitaient des soins. Sans quitter l'homme des yeux, il hocha la tête aux paroles de sa petite-amie, percevant sa colère à travers ses mots, peinant lui aussi à garder son sang froid face à ses répliques. « Tu sais que tu me fais aussi peur que ton mec ? » Lâcha l'infirmier, un rire sarcastique s'échappant de ses lèvres. Puis son sang ne fit qu'un tour en entendant les dernières paroles de l'homme qui se montrait de plus en plus offensif, n'ayant certainement pas idée du feu qu'il alimentait en jouant sur ce terrain-là, celui qui visait à faire douter sa petite-amie de sa fidélité. « J'crois que t'as pas compris. » Perdant patience, Niels fit un pas de plus vers lui, le regard noir de haine, lui balançant son poing en plein visage sans même tenter de le ménager, souhaitant juste lui faire mal, persuadé que c'était tout ce qu'il méritait. « Putain mais t'es con ou quoi ? » Se précipitant vers lui, il s'affaira à le faire tomber, continuant de le frapper au sol, quitte à s'en fracasser les phalanges, épris d'une rage qui alerta les regards alentours, Niels se voyant propulsé à l'arrière par d'autres collègues qui vinrent en renfort. « Lâchez-moi, il a ce qu'il mérite ce connard ! » Cria-t-il, se débattant pour retourner au front.
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Invité
Sujet: Re: no time for caution (aelya) /quarantaine. Ven 5 Avr 2019 - 10:42
Elle avait cette impression de l'avoir toujours connu, qu'ils se connaissaient depuis très longtemps tant l'amour qu'elle lui vouait était puissant et sincère, tant la complicité et son besoin de fusion avec lui était trop réel, parce que Niels représentait la terre entière, son univers, et qu'il n'y avait personne qui pouvait le remplacer. Alors, elle prenait soin de son trésor, désirant tout faire pour le protéger des catastrophes qui s'abataient sur eux, dans le but de le préserver le plus longtemps possible à ses côtés. Mais elle savait que ce n'était pas possible de le tenir à distance de tout, leurs épreuves en étaient la preuve.
- Putain mais Niels ! Comment tu peux prendre sa défense alors que y'a genre une tonne de malades qui ont besoin de nous ? Si t'es pas là pour aider, rentre chez toi, t'es pas à ta place, répondit l'infirmier sur un ton qui se voulait froid.
Personne n'avait idée du nombre de difficultés qu'ils avaient traversés et qui expliquaient le comportement angoissé d'Aelya, elle qui savait comme la vie pouvait s'arrêter en un claquement de doigt, rendant chaque minute plus précieuse, celles qu'elle ne voudrait jamais passer autrement qu'avec Niels, son contact si rassurant, si enivrant, dont elle ne se rassasierait jamais. L'infirmier laissa Niels dans sa colère, sentant que le ton montait entre eux et qu'ils ne pouvaient pas se laisser aller dans leur environnement professionnel. Aelya était plongée dans un sommeil artificiel, complètement absorbée par l'obscurité d'un endormissement involontaire avant qu'elle n'ouvre doucement les yeux, ne comprenant pas comment elle avait fini sur ce brancard avant d'avoir la version de son petit-ami qui était resté à ses côtés durant son passage dans l'inconscience. Elle aurait fait pareil à sa place, comme elle l'avait d'ailleurs déjà fait alors que Niels était dans un état sévère, perdu entre la vie et la mort. Sa main vint trouver la sienne pour y infiltrer ses doigts entre les siens, ce lien qu'on ne pouvait défaire parce qu'Aelya avait choisi de ne pas vivre sans lui, parce que la vie elle-même se trouvait dans son regard, dans la chaleur de sa peau contre la sienne, le seul qui pouvait la faire renaître. Elle sourit légèrement, amusée par sa remarque, savourant la caresse protectrice de ses lèvres sur son front.
- Dire que c'est toi le gars le plus net ici... Le monde va vraiment mal, le taquina-t-elle tendrement.
Elle déposa un doux baiser sur sa joue, et c'était comme si le temps leur laissait un répit, une pause dans leur agitation pour se concentrer sur l'essentiel : eux, leur amour qui arrivait toujours à se frayer un chemin entre leurs deux cœurs qui battaient l'un pour l'autre. Cette trêve prit fin trop rapidement alors que l'infirmier demanda à Niels de revenir les aider. À fleur de peau, et en colère, Aelya sentait son sang bouillir à la vue de cet homme qui l'avait censuré par la force, bien déterminée à lui faire ravaler ses paroles. Elle pouffa de rire à sa remarque, d'un rire froid, ne se laissant pas impressionner par sa stature qui n'était de toute façon pas plus épaisse que ça.
- Tu serais étonné de voir à quel point je peux être dangereuse quand je m'y mets. Me tente pas sur ce terrain. Qui sait, si ça se trouve je sais cacher un corps. Je suis pas sûre que tu veuilles le savoir, le menaça-t-elle avec un rictus malicieux.
Parce qu'il ne savait pas à qui il avait à faire en s'attaquant à eux qui ne reculaient devant rien pour se protéger mutuellement, pas même la mort. Elle fronça les sourcils à sa remarque, celle qui visait à toucher un point sensible pour la faire défaillir, lâcher ses armes en ouvrant ses plaies déjà à vifs concernant ce sujet plus que houleux, parce que si Aelya avait confiance en Niels, elle n'était jamais tranquille sur les intentions des autres femmes. Avant même qu'elle n'ait pu rétorqué, Niels se posta devant lui avant de lui asséner un coup de poing dans le visage. Et très vite, en quelques secondes, les choses s'emballèrent et son petit ami continua de le frapper avec rage, les autres membres du personnel venant l'empêcher de continuer. Aelya vint rapidement devant lui alors qu'on le bloquait dans ses mouvements, cherchant à capter son regard pour l'apaiser.
- Bébé, mon amour, regarde moi, lança-t-elle en encadrant son visage. Il a compris je crois, il mérite pas que tu te fasses encore plus de mal, ajouta-t-elle, regardant ses phalanges en sang.
Elle regarda tour à tour ses collègues qui le tenaient.
- Lâchez-le, c'est bon c'est pas un fou furieux comme l'autre. Il a cherché les problèmes.
Lâchant leur emprise, ses mains vinrent se poser sur ses flancs, les caressant doucement pour l'attendrir.
- Mon amour, t'es plus en état de bosser. T'as besoin de te reposer et faut te soigner... Souffla-t-elle, inquiète.
L'infirmier passa une main sur son visage avant de se lever péniblement, prenant la fuite.
- Il va sûrement prévenir la sécurité, lança-t-elle en le regardant partir.
Levi Wheeler
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Sujet: Re: no time for caution (aelya) /quarantaine. Ven 5 Avr 2019 - 16:41
Ca serait elle avant tout, pour toujours, Niels n'ayant aucune pitié pour les autres lorsqu'il fallait protéger Aelya, sécuriser son environnement quitte à faillir à ses obligations. Bien évidemment que c'était égoïste, que ce n'était clairement pas la pensée que devait avoir un type qui bossait dans un hôpital, mais c'était comme ça, et il était incapable de changer. Il n'en avait d'ailleurs aucune envie, préférant de loin savoir qu'ils étaient tous les deux prêts à enfreindre les règles pour s'en sortir, juste pour continuer de faire perdurer cette relation qui les maintenait debout, insufflant de la vie dans le creux de leur organisme. Niels se mit à serrer la mâchoire en entendant les mots de son collègue, sentant son sang bouillonner devant son ton méprisant. « Y'a personne qui m'importe plus qu'elle. T'aurais jamais dû la toucher. Et tu sais quoi ? Je m'en fous complètement de ce que t'en penses, lâche-moi maintenant. » Finit-il par dire, souhaitant lui faire savoir qu'il avait lui-même provoqué cette situation en s'attaquant directement à Aelya. Parce-qu'il l'avait atteint lui aussi, sans même le savoir, ne comprenant certainement pas combien ils étaient liés, combien toucher l'un revenait à enfoncer l'autre. Le lien qui les unissait ne pouvait pas être compris par le monde extérieur, parce-qu'il n'y avait rien d'explicable à l'amour qu'ils se vouaient sans compter, rien de logique à la force de leurs sentiments pourtant ancrés dans chacune des cellules qui les constituaient. Il n'avait pas pu se remettre au travail après qu'Aelya ait été plongée dans un sommeil profond, ses yeux ne voulant se poser que sur elle, refusant de la quitter tant qu'elle n'aurait pas ouvert les yeux. Ses traits devinrent légèrement plus détendus à son réveil, ses doigts se glissant entre les siens pour l'apaiser avec sa présence, lui faire savoir qu'il n'y avait rien de grave, qu'ils avaient juste été privés d'être ensemble pendant quelques temps. Il lâcha un léger rire à sa taquinerie, se redressant après lui avoir déposé un baiser sur le front. « J'te le fais pas dire. Ça craint vraiment. » S'amusa-t-il, rentrant dans son jeu, souriant à son baiser qui l'aida à s'apaiser, jusqu'à ce que son collègue ne vienne de nouveau semer le bazar. A peine remis de leurs émotions, ils se virent de nouveau directement menacés par les paroles de l'homme, qui n'avait décidément pas compris qu'il s'attaquait à bien plus forts que lui. Le point serré, Niels entendit la rétorque de sa petite-amie qui le mettait en garde, pointant sur lui un regard noir, assombri par la haine qui perlait dans ses iris, jusqu'à la réplique de trop. Celle qui lui fit comprendre qu'il ne pourrait jamais garder son calme lorsqu'on s'attaquait à son couple, lorsqu'on tentait de semer la tempête entre l'amour de sa vie et lui, chose qu'il n'accepterait jamais. Et dans la seconde qui suivit, Niels se jeta sur lui, incapable de réprimer cet élan de violence qui était venu l'animer, le rendant fou, alors qu'il l'exprimait à travers ses poings qui cherchaient à les venger. En furie, il s'était vu projeter vers l'arrière par d'autres bras qui maintenaient à présent les siens, pour mettre fin au carnage. Il se débattait, pourtant conscient qu'il ne pourrait pas finir ce qu'il avait entrepris, son cœur battant à un rythme fou. Ses yeux finirent par croiser ceux de sa petite-amie qui était venue à sa rescousse, sa respiration saccadée alors qu'il avait plongé son regard dans le sien pour faire le vide, et n'écouter qu'elle. « Il a voulu nous faire mal bébé, j'peux pas le laisser faire. » Souffla-t-il, haletant, repoussant les hommes qui l'avaient arrêté dans sa folie après qu'Aelya leur ait ordonné de le lâcher. Il s'approcha d'elle, posant ses mains sur ses bras qui étaient venus l'enlacer, son visage à proximité du sien. « Ça va bébé, c'est rien... » Se calma-t-il, captant son regard. « Faut pas qu'on reste ici. Viens avec moi. » Souffla-t-il, attrapant la main de sa petite-amie pour se frayer un chemin à travers les brancards et la foule, persuadé que certaines pièces de l'hôpital étaient encore vides, là où ils pourraient être tranquilles, jusqu'à ce que la panique ne s'évapore. D'un pas pressé, ils arrivèrent dans un service qui avait été déserté pour rassembler les patients dans un hall plus grand, Niels s'occupant de trouver une chambre d'interne en testant chaque poignée de porte, espérant en trouver une qui serait déverrouillée. Par chance, il finit par ouvrir l'une d'entre elles, s'engouffrant avec Aelya à l'intérieur, refermant précautionneusement la porte derrière eux. « J'espère que la sécurité est trop débordée pour regarder les caméras. » Souffla-t-il, posant son regard à travers le store, avant de se retourner vers Aelya, se pinçant la lèvre. « J'aurais préféré qu'on se retrouve ici dans une autre situation. » Lâcha-t-il, la gorge serrée. Il fit quelques pas vers le lavabo qui trônait dans un coin de la pièce, faisant couler l'eau sur ses phalanges en sang.
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Sujet: Re: no time for caution (aelya) /quarantaine.