Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Sujet: Re: no time for caution (aelya) /quarantaine. Ven 5 Avr 2019 - 19:15
Elle n'en avait que faire de l'avis des autres, ceux qui se permettaient de juger leur relation et leurs choix, parce qu'elle vivait pour lui, pour eux, mettant tout en oeuvre pour qu'ils puissent toujours s'en sortir à deux même si ça posait problème pour les autres. Elle manquait souvent de recul, de réflexion avant d'agir, mais son coeur était pur bien qu'il ne battait jamais correctement sans la présence de Niels. Tout ce qu'elle faisait tout le temps, c'était tout simplement lui revenir, se lier à son être qui savait toujours tout arranger, et elle était persuadée qu'il n'y avait rien de plus naturel, de plus humain que d'avoir des priorités pour fonctionner au mieux. Parce qu'il n'y avait rien de concevable sans Niels, son âme-soeur. Ça lui avait demandé beaucoup d'énergie pour décider de le laisser, comprenant qu'elle pouvait encore tout foutre en l'air, et si ça lui avait beaucoup coûté de faire ce geste, c'était bien parce qu'il allait à l'encontre de ses principes qui visaient à ne jamais lâcher Niels. Elle ne voudrait le faire pour rien au monde, repensant à ce qu'ils avaient vécus et qui avaient bien fini par avoir raison d'eux, dans la peur permanente de s'imaginer errer sans lui, sans le rivage que formait ses bras quand elle était blottie contre lui. Elle était partie parce qu'elle l'aimait, parce qu'elle comprenait qu'elle agissait encore par égoïsme alors que Niels pouvait bien avoir des conséquences. Mais dans tous les cas, on ne l'avait pas laissé s'enfuir, la faisant plonger dans un sommeil profond pour ne pas qu'elle fasse de vague, elle qui représentait peut-être un risque maintenant qu'elle était au milieu de gens contaminés. Et surement qu'elle l'aurait réagit de la même manière que Niels si elle avait été à sa place, à s'insurger contre celui ou celle qui porterait la main sur la personne qui comptait le plus à ses yeux, qui valait tout l'or du monde. L'infirmier préféra les laisser, retourner à ses occupations, donnant le temps à Aelya d'ouvrir les yeux, retrouvant le seul paysage qu'elle ne se lassait jamais de regarder, son visage, son corps qu'elle connaissait par coeur, et qu'elle aimait effleurer pour s'imprégner de sa chaleur. Elle rit légèrement à sa réponse, profitant de cette humeur légère qui se dessinait autour d'eux, parce qu'ils étaient toujours capable de créer leur propre cocon afin d'en oublier tout le reste. Ces moments ne duraient jamais longtemps quand bien même elle aurait voulu continuer à puiser son énergie dans son sourire, mais l'infirmier rompit leur instant de tendresse pour s'attaquer directement à leur relation, tentant d'inscrire des doutes dans l'esprit d'Aelya au sujet de Niels. Si elle ne broncha pas devant son regard, fallait bien avouer qu'il avait réussi à l'écorcher de l'intérieur, ouvrant des plaies qui n'étaient pas entièrement cicatrisées, les images de certaines de leurs disputes lui revenant comme des flashs dans la tête, jusqu'à ce que Niels n'abatte son poing contre son visage, mettant fin à ses images.
Elle se précipita devant lui, tentant de le faire redescendre, de le ramener vers elle en laissant de côté sa propre agitation tout ça pour le calmer lui, comme elle le faisait souvent, ayant l'habitude de le voir se mettre dans une rage invasive dès lors qu'Aelya était concernée. - Mon amour, personne y arrivera, d'accord ? Personne peut nous briser, répondit-elle, cherchant à le rassurer, son regard empreint de confiance se plantant dans le sien.
Elle avait besoin de le sentir contre son corps, demandant aux autres de le lâcher parce qu'elle ne pouvait pas supporter qu'on le traite de cette manière, sachant pertinemment à quel point le contact de leurs êtres était toujours bénéfique, salvateur et surtout nécessaire pour ne pas perdre pieds. Elle plissa ses lèvres à sa remarque qui cherchait à la rassurer, ayant envie de soigner ses phalanges qui étaient abîmées. Elle détestait qu'on vienne l'abîmer. Elle n'avait même pas prêté un regard à l'infirmier qui était pourtant bien plus amoché que lui, avant qu'il ne prenne la fuite. Comprenant ce qu'il était surement allé faire, elle avait hoché la tête à sa proposition, attrapant sa main pour se laisser conduire au travers des couloirs avant d'arriver dans une section déserte de l'hôpital, regardant régulièrement par-dessus son épaule afin de vérifier qu'ils n'étaient pas suivis, avant de s'infiltrer dans une chambre vide avec Niels. La respiration saccadée par leurs pas rapides, elle acquiesça à sa remarque, espérant qu'ils puissent ne pas être retrouvés. - On pourra pas rester ici indéfiniment t'façon bébé. On pourra jamais s'enfuir par la fenêtre vu la hauteur, admit-elle, jetant un coup d'oeil par la fenêtre en même temps que lui.
Elle sourit tristement à ce qu'il vint ajouter, partageant intimement son avis. - Y'aura d'autres prochaines fois, lâcha-t-elle, les faisant penser au positif.
Aelya le regarda s'éclipser pour laver ses mains, arrivant dans son dos où elle l'enlaça, posant sa tête sur son omoplate alors que ses doigts caressaient son abdomen. - J'suis désolée mon amour. Si j'étais pas venue, y'aurait pas eu tout ça. Mais... Je peux pas te laisser, tu comprends ? T'es tout ce que j'ai, j'ai peur d'être sans toi, avoua-t-elle, vulnérable.
Elle l'invita à se retourner quand il eut finit, prenant ses mains dans les siennes pour en regarder leur état. - J'vais te soigner, faut bien que je prenne soin de ces mains que j'adore voir me toucher, ajouta-t-elle avec un léger sourire amusé.
Elle partit à la recherche de bandes, de désinfectant qu'elle trouva dans des placards, prenant sa main pour le faire prendre place sur le lit, commençant à pulvériser le désinfectant sur ses plaies à vifs.
Levi Wheeler
MESSAGE : 25021 ICI DEPUIS : 18/06/2018 CRÉDITS : endless love (av), awona (sign), strangehell (icons)
STATUT : i’ll be yours for a thousand lives. (married to sahar ♡)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: no time for caution (aelya) /quarantaine. Ven 5 Avr 2019 - 21:02
Il ne savait plus faire sans elle, persuadé qu'il se perdrait dans la seconde qui suivrait si on le laissait seul, si on le privait de tout contact avec Aelya, la seule qui avait le pouvoir de l'apaiser, de le guider à travers les ténèbres qui s'évertuaient à vouloir les hanter. Mais Niels avait espoir qu'ils puissent toujours s'en sortir tant qu'ils croyaient à ce qu'ils avaient, tant qu'ils continuaient de se montrer qu'ils s'aimaient toujours à en crever, jusqu'à en perdre leur souffle s'il le fallait. Il n'avait aucune limite pour elle, et il l'avait clairement fait comprendre à son collègue en lui montrant qu'il ne bougerait pas du box dans lequel était confiné Aelya, l'idée de la quitter du regard ne lui effleurant certainement pas l'esprit. Il passerait sa vie à veiller sur elle, à la protéger, parce-que c'était lui son compagnie de vie, l'homme qui avait fait la promesse de rester sien pour toujours et de tenter son possible pour éloigner les tempêtes qui pourraient s'abattre sur elle. Alors naturellement, il avait arrêté toute activité, venant se blottir contre elle pour ne se consacrer uniquement qu'à elle, observant ses traits qu'il trouvait parfaits, s'attendrissant à la vue de son visage qu'il aimait tant. Il aurait aimé que les choses ne dégénèrent pas à ce point, déçu de ne pas avoir su la convaincre de rester chez eux, parce-qu'il comprenait aisément qu'elle était maintenant exposée au virus, chose dont il se serait volontiers passé. Il avait tenté de rendre son réveil le plus doux possible, s'aidant de ses lèvres pour caresser sa peau qui lui manquait déjà, cherchant à savoir si elle avait besoin d'aide, rassuré de voir qu'elle pouvait s'en remettre sans aide médicale. Et alors qu'ils tentaient de s'enfermer dans leur cocon, l'homme qui s'occupait de perturber leur calme apparent réapparut soudainement, envenimant la situation jusqu'à la faire exploser, Niels se voyant dans l'incapacité de retenir la lave en fusion qui s'était mise à couler dans ses veines, amenée par la rage qu'il ressentait vis-à-vis des remarques qu'ils venaient de se prendre et qui tentaient de les faire vaciller. Les poings fermes, il ne se priva pas de faire taire l'infirmier qui leur avait manqué de respect, son corps placé au-dessus du sien pour maintenir son emprise sur lui. Deux collègues eurent l'idée de mettre fin à cet élan de violence, libérant l'homme en question qui lui lança un regard menaçant, conscient que les problèmes n'étaient pas loin. Il cilla aux mots d'Aelya, restant concentré sur son visage qu'elle tenait entre ses mains. « Je le supporterais pas si ça arrivait mon amour... » Souffla-t-il, presque comme une confidence qu'il ne voulait dire qu'à elle, se débarrassant de ces mains qui le maintenaient éloigné d'Aelya, son corps rejoignant immédiatement le sien, encore tremblant après la dose d'adrénaline qu'il venait de recevoir dans cette bagarre. Il chercha à réguler sa respiration contre elle, avant de prendre conscience qu'ils devaient quitter les lieux au plus vite avant qu'on ne vienne de nouveau les séparer de force. Sa main chercha celle d'Aelya, l'entraînant dans ces couloirs qu'il connaissait comme sa poche, à la recherche d'un abri pour les minutes à venir, avant qu'ils ne puissent définitivement quitter l'hôpital ensemble. Il hocha la tête à ses paroles lorsqu'ils entrèrent tous les deux dans la chambre qu'ils venaient de trouver, soupirant faiblement. « Je sais. Mais faut attendre que ça se calme un peu, ça serait trop dangereux de sortir maintenant. » Ajouta-t-il, sous-entendant qu'il n'avait aucune envie d'être mis de côté par la sécurité, surtout maintenant qu'il savait qu'elle était là. Il lui adressa un sourire sans joie à ses mots, tentant de s'imprégner de ses paroles auxquelles il voulait croire, avant de se rendre près du lavabo pour se débarrasser des tâches de sang qui ornaient sa peau. Il frissonna en sentant le corps de sa petite-amie retrouver le sien, profitant de son contact salvateur pour penser à autre chose qu'au bazar qu'il venait de semer. « C'est pas grave bébé. C'est pas de ta faute... J'peux pas te demander de ne pas avoir peur, parce-que j'aurais réagi comme toi tu sais. Je sais ce que tu ressens mon amour. » Ajouta-t-il avant de se retourner, la laissant prendre ses mains, un léger sourire étirant ses lèvres à son désir de vouloir le soigner. « On dirait pas comme ça mais j'te promets qu'elles sont encore fonctionnelles... » Souffla-t-il, d'un ton amusé, s'installant sur le lit à sa demande. Ses yeux se posaient sur son visage, fondant devant la concentration qu'arboraient ses traits, tandis qu'il se pinça la lèvre, une question lui trottant dans la tête. « Tu le croyais pas hein ? Tout ce qu'il a dit... c'était faux, tu le sais bébé ? » Dit-il, d'une voix faible, ses yeux se détournant pour les poser sur ses doigts délicats qui s'affairaient à le réparer.
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Sujet: Re: no time for caution (aelya) /quarantaine. Ven 5 Avr 2019 - 22:32
Même si son âme errait dans les limbes sans Niels, qu'elle était privée de son contact à cause de son sommeil chimique, sa peau s'imprégnait de la douceur de ses caresses, son cœur réchauffé par la proximité du sien. Aelya était persuadée que toute distance n'aurait jamais raison d'eux, de leur amour qui n'était voué qu'à grandir encore et encore. Elle voulait simplement rester liée à son être et il semblait que tout l'empêchait d'accéder à son désir, elle qui avait fait tout ce chemin pour le ramener chez eux. Elle s'était réveillée au bout d'un long moment, laissant son regard absorber la lumière amoureuse de ses iris alors qu'elle se rendait compte qu'il était resté à ses côtés, s'opposant à la réalisation de son travail pour attendre son réveil. Elle l'aimait énormément, plus que la vie en elle-même, ne trouvant du sens à son quotidien qu'en sa présence. Profitant de cette atmosphère plutôt légère aux vues de la situation, elle aurait désiré que ce moment ne s'étende encore, juste le temps que ses lèvres ne puissent retrouver les siennes après tant d'heures sans leurs caresses qui lui donnaient cette ivreuse amoureuse, accro à ce qu'il dégageait, accro à ce qu'il était, lui qui l'attirait pour toujours dans ses filets au milieu desquelles elle se sentait complète. En quelques minutes, leur ciel si clair s'était chargé d'éclairs, de nuages épais qui ne laissaient plus passer la lumière alors que l'infirmier avait appuyé là où ça faisait mal, testant encore la solidité de leur confiance. Cillant l'espace d'un instant, il suffit de quelques secondes pour laisser le temps à Niels de se jeter sur lui, laissant ses poings parler, exprimer sa rage tandis qu'Aelya tenta de canaliser sa colère avec l'aide de son ton rassurant, caressant doucement ses joues alors que son regard était planté dans le sien.
- T'as pas à t'inquièter de ça mon amour, je suis avec toi pour y rester, murmura-t-elle tout près de ses lèvres
Parce qu'elle ne pouvait se satisfaire de son absence, même s'ils avaient galerés, même si tout n'était pas toujours rose, un seul de ses sourires savaient illuminer son monde, oubliant même le chaos qui y régnait souvent. Éloignant les autres qui les empêchaient de se retrouver, elle s'était immiscée dans son étreinte caressant doucement son dos pour continuer de le calmer. Le départ précipité de l'infirmier les invita à penser à leur propre fuite, dans le désir d'éviter les ennuis, surtout une nouvelle séparation qu'elle n'était pas prête à accepter, d'ailleurs, elle ne le serait jamais. S'évadant au travers du lieu en ne lâchant pas sa main qui était fermement accrochée à la sienne, elle s'infiltra dans une pièce vide avec lui, son cœur battant sous l'effet de l'adrénaline.
- Hors de question qu'ils m'enlèvent à toi bébé, ajouta-t-elle, nerveuse.
Elle ne savait pas ce qu'il pouvait arriver, sachant que de toute façon personne leur ferait de cadeau, Niels prenant le risque de se faire virer à cause de son inconscience. Elle s'en voulait, ne sachant comment se rattraper s'il en venait à perdre son travail à cause d'elle. Elle vint nouer ses bras autour de son corps alors qu'il rinçait ses mains ensanglantées, profitant de ce moment d'intimité pour se livrer sur sa culpabilité.
- Y'a que toi qui peut me comprendre mon amour. J'espère juste que t'auras pas de problèmes... Admit-elle, inquiète.
Retrouvant son regard, elle avait pris ses mains dans les siennes pour les inspecter, son cœur se serrant à la vue de ses jointures abîmées, ne ressentant que l'envie de le réparer, comme à son habitude, parce qu'elle n'était vouée qu'à ça, à vouloir lui faire du bien. Elle sourit en coin à sa remarque, amusée par son ton emplit de sous entendus.
- T'es toujours fonctionnel bébé, et moi j'arrive jamais à te résister même quand je devrai, s'amusa-t-elle avec un sourire complice.
Parce que même épuisés, amochés, ils arrivaient toujours à se vouloir, à se désirer jusqu'au point où ils ne doivent consumer leur passion l'un contre l'autre, oubliant la nature même de leurs blessures qui semblaient toujours se régénérer dans l'alliance de leurs deux corps. Elle l'entraina sur le lit, commençant par mettre du désinfectant sur ses plaies, tamponant l'excédent avec un coton avant de choisir une bande entre ses mains, son cœur loupant un battement à sa question. - Je... Je pense que y'a du faux mais aussi du vrai dans ce qu'il a dit, répondit-elle, tentant de réfléchir à ses mots, luttant contre la jalousie qui s'immiscait dans sa tête. T'as bien couché avec une de tes collègues, peut être bien qu'il faisait référence à ça. Et pas à autre chose, ajouta-t-elle, sous entendant dans son ton l'espérance qu'elle possédait pour sa fidélité.
Elle essayait de se concentrer sur l'enroulement de la bande autour de sa main, lui permettant de ne pas laisser la nervosité la gagner.
- Je t'en veux plus mon amour à ce sujet, t'inquiètes pas, avoua-t-elle, tentant de le rassurer. Je sais très bien que tu m'aurais de toute façon jamais tromper, ajouta-t-elle, pointant son regard dans le sien pour confirmer sa version.
Levi Wheeler
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Sujet: Re: no time for caution (aelya) /quarantaine. Ven 5 Avr 2019 - 23:30
Il voulait qu'elle puisse ressentir ce goût d'éternité lorsqu'elle était avec lui, lorsqu'ils se caressaient, s'embrassaient, disparaissant du monde qui les entourait pour se consacrer à leur propre univers, celui dans lequel ils aimaient se perdre. Il n'aurait jamais accepté qu'on ne l'arrache une nouvelle fois à lui, et il avait l'impression que c'était constamment ce que le destin s'évertuait à faire, même lorsqu'aucune tempête ne semblait les menacer. Il avait voulu s'apaiser à ses côtés, faire redescendre cette tension qui le rongeait de l'intérieur, lui donnant presque des envies de meurtre lorsqu'il revoyait son collègue se jeter sur sa petite-amie pour l'endormir. Il s'était vu brûler de haine lorsqu'il se dressa de nouveau devant eux, faisant preuve d'un culot qui le mènerait de toute évidence à sa perte. Parce-qu'il ne faisait que d'attiser la colère indomptable de Niels, qui n'avait pas pu attendre plus longtemps avant de lui faire regretter ses mots, perdant toute notion de raison alors qu'il frappait sans compter, sans même penser aux conséquences de ses gestes. Il en avait oublié l'hôpital, les règles, et même le fait qu'il était en plein service. Aelya s'occupa de le faire doucement revenir, caressant son âme avec des mots dont elle était la seule à connaître le pouvoir sur lui, son regard se liant tendrement au sien. Il hocha de nouveau la tête, fermant les yeux quelques secondes pour se délecter de son souffle près de son visage, s'imprégnant de ses paroles qui le rassuraient. Il ne voulait pas penser qu'une séparation ne vienne de nouveau les éloigner, lui qui vendrait son âme au diable pour continuer de vivre à ses côtés, encore et encore, juste pour lui montrer qu'il était capable de l'aimer pour une vie entière, et même au-delà. Il l'avait serré contre lui, son cœur battant à travers sa peau, dans le désir d'appeler le sien à le rejoindre, comme il le faisait toujours. Il revint à la réalité en observant son collègue prendre la fuite, prenant avec Aelya la décision de partir eux-aussi, même s'ils ne pouvaient pas envisager de sortir du bâtiment immédiatement. Ils trouvèrent refuge dans une chambre vide, reprenant leur souffle après leur course effrénée à travers les couloirs de l'hôpital. Lâchant sa main pour verrouiller la porte derrière eux, Niels fit quelques pas vers Aelya à ses mots, détestant la voir aussi nerveuse. « Je les laisserai pas faire mon amour. » Il lui lança un regard entendu, rassurant, souhaitant lui faire comprendre qu'il n'y avait aucun moyen qu'ils ne finissent une nouvelle fois loin l'un de l'autre, Niels le refusant catégoriquement. Ses mains sous l'eau chaude, il s'occupa de faire disparaître les traces de sang, grimaçant légèrement en sentant l'eau s'infiltrer dans ses plaies. « Si je dois en avoir, j'assumerais. Ça a un été un sale con, je ferai en sorte qu'ils le sachent aussi. » Ajouta-t-il, lui faisant comprendre qu'il ne se laisserait certainement pas faire, refusant de penser qu'il serait le seul tenu responsable dans toute cette histoire. Il se retourna vers elle, les traits plus détendus, souriant à ses mots qui se chargèrent de réchauffer son cœur et son corps. « Ça fait rien. Ça m'arrange bien de toute façon que tu sois pas capable de faire autrement que de me sauter dessus. » Ajouta-t-il, sur un ton joueur, lui adressant un clin d’œil malicieux. Acceptant de se faire aider, il prit place à côté d'elle sur ce lit simple, tourmenté par ses pensées qui tournaient en boucle dans son esprit. Sentant l'appréhension monter, il ne put empêcher son cœur de se serrer à sa réponse, peinant à gérer cette sensation qui venait de s'immiscer en lui. Il resta silencieux un instant, baissant les yeux en réfléchissant à ce qu'il devait répondre, ayant soudainement l'impression de devoir une nouvelle fois se justifier. « Il faisait référence à rien du tout. Il connaît rien de moi ce gars là. C'est l'excuse qui passe partout. » Répondit-il, d'une voix encore teintée de colère, finissant par soupirer, regardant Aelya finir de lui poser son bandage. « Ça me viendrait même pas à l'esprit de le faire. » Ajouta-t-il, captant son regard une demi-seconde, laissant quelques secondes de silence s'écouler avant de perdre patience, se penchant vers elle pour déposer ses lèvres contre les siennes, dans un baiser amoureux, fougueux, sa main se réfugiant sur sa joue pour approfondir leur échange. « Je t'aime tellement... » Murmura-t-il, en rompant leur échange, à court de souffle, ses yeux rejoignant les siens. « Merci pour le rafistolage mon amour. » Il tendit de nouveau la nuque pour déposer quelques baisers rapides sur ses lèvres.
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Sujet: Re: no time for caution (aelya) /quarantaine. Sam 6 Avr 2019 - 11:41
Elle aimait découvrir le monde dans ses yeux, apprendre à se connaître dans le creux de ses iris si lumineuses, elle qui ne pensait qu'être capable de décimer l'obscurité partout où elle allait. Elle avait toujours peur de le contaminer de sa passion toxique, parce qu'elle n'avait jamais été habituée à autre chose qu'à détruire ce qu'elle avait dans les mains, peut être parce qu'on lui avait trop répété que de toute façon, c'était ce qu'elle ferait tôt ou tard. Mais dans ses bras, elle se sentait bien, sereine, comme s'il retirait toutes les couches de suie qui ensevelissait son âme afin de la ramener à quelque chose de pure, de sincère, cet univers qu'ils étaient les seuls à connaître et à y entrer par la ferveur de l'amour qu'ils se portaient. Elle s'était dressée devant lui alors qu'il était sorti de ses gonds, bien décidée à lui faire comprendre qu'elle ne le laisserait pas, qu'elle le ramènerait à ses côtés, qu'elle le soutiendrait et le choisirait toujours. Elle le connaissait par cœur, lui qui l'avait laissé entrer dans son cœur meurtri de la même manière qu'Aelya l'avait fait, et dont elle voulait être la seule à pouvoir le caresser afin de colmater ses brèches, sa peau trouvant la sienne dans une étreinte régénératrice, son souffle venant effleurer ses lèvres afin de le rassurer, développer une bulle chaleureuse autour de leurs deux êtres pour se tenir à distance de la colère, de tout sentiment empoisonné pour ne laisser que la tendresse s'étendre. Sa chaleur vint à lui manquer à l'instant où ils fûrent obligés de s'échapper pour se cacher, traversant les couloirs que Niels connaissait bien, comme deux âmes en fuite, se débattant pour rester soudées ensemble. Entrant dans leur refuge éphémère, elle tenta de retrouver un rythme respiratoire correcte, s'inquiétait pour Niels et leur sort comme à son habitude.
- Jamais mon amour, répondit-elle, comme une promesse qu'elle se faisait, s'attachant à son regard pour ne pas sombrer dans l'angoisse.
Elle ne tarda pas à le rejoindre alors qu'il se débarrassait des traces de ses frasques, celles qu'ils causaient souvent lorsqu'ils étaient ensemble, dansant sous les foudres du monde qui cherchaient à les séparer.
- Je te soutiendrai toujours de toute façon. On s'en sortira bébé, je serai là, je t'abandonnerai pas, affirma-t-elle tendrement, ses mains valsant contre son corps pour s'imprégner de son contact.
Elle sourit légèrement à sa remarque alors qu'il se retourna, appréciant la légèreté de leur conversation, cette douce chaleur qui s'insinuait dans ses veines pour en faire fondre la glace.
- Je suis trop prévisible à ce sujet, tu risques de te lasser. Peut être bien que je devrai un peu plus te résister, lança-t-elle malicieusement.
L'invitant à prendre place sur le lit, elle prit l'initiative de s'occuper de lui, de panser ses plaies qu'elle aimait soigner, voir guérir sous l'effet de son affection grandissante. Elle plissa les lèvres à sa question, sentant une légère tension l'envahir alors qu'elle tentait de rester concentrée. Elle avait essayé de choisir les mots les plus justes vis-à-vis de ses pensées, ne souhaitant pas diminuer ou exagérer ce qu'elle avait ressenti après le coup que les paroles de l'infirmier lui avaient causé.
- Tant que c'est pas la vérité, j'me fiche de savoir ce qu'il avait derrière la tête. Il te connaîtra jamais comme moi je te connais, répondit-elle en dépliant la bande autour de ses mains.
Après avoir fini, son regard percuta le sien à sa réponse qui la rassurait, qui faisait battre son cœur plus rapidement, ses yeux vrillant sur ses lèvres qu'elle voulait posséder une seconde avant que celles de Niels ne viennent se fondre sur les siennes dans un baiser qui se voulait passionné, ses doigts s'infiltrant dans ses cheveux, l'invitant à continuer de la déboussoler avec la fièvre qu'il administrait dans son âme par le biais de son souffle chaud qui se mêlait au sien. Elle se rendait compte à quel point ce simple contact lui avait atrocement manqué et que c'était tout ce qu'elle avait besoin. Détachant lentement son emprise, elle se délecta de ses mots doux qui faisaient écho à tout ce qu'elle ressentait pour lui et seulement pour lui.
- Je t'aime pour toujours, ça pourra jamais changer mon amour, admit-elle amoureusement, souriant à la sensation de ses baisers vifs sur ses lèvres. C'est moi qui te remercie bébé. T'es resté avec moi alors qu'on avait besoin de toi, on a jamais été comme ça avec moi, avoua-t-elle, attendrie, sa main venant caresser sa joue.
Ses lèvres vinrent déposer de douces pressions contre la courbure de son cou, remontant jusqu'à son oreille comme une confidence qu'elle voulait lui faire :
- Si tu tombes, je tombe. Ce sera toujours toi, murmura-t-elle doucement.
Un bruit dehors attira son attention, l'incitant à se redresser pour regarder à l'extérieur.
- Ça bouge dehors, y'a ton collègue qui discute avec les flics. On aurait vraiment du le faire tomber dans le coma ce connard. Il aurait arrêté de la ramener, s'énerva-t-elle en soupirant.
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Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: no time for caution (aelya) /quarantaine. Sam 6 Avr 2019 - 14:54
Il passerait sa vie à lui prouver qu'elle était bien plus que tout ce à quoi on avait essayé de la réduire, elle qui avait absorbé chacune de ces paroles sans broncher, s'en imprégnant jusqu'à persuader son âme qu'elles disaient vrai. Mais Niels savait très bien qui elle était, lui qui avait sondé son âme en long, en large et en travers, y connaissant chaque recoin comme sa poche, aimant venir y réfugier la sienne. Aelya était faite pour lui, comme lui était fait pour elle, c'était une évidence qu'il ne pouvait plus nier, qu'il ne voulait même plus remettre en question parce-qu'il n'y avait rien de plus vrai que ce lien qui les unissait. Il avait toujours peur pour elle, pour eux, peur de savoir qu'il y avait toujours un risque qu'on ne vienne à les séparer parce-que c'était visiblement ce que le monde s'entêtait à vouloir faire. Alors dans son étreinte, il avait essayé de penser à autre chose, calmant sa rage pour ne laisser que la tendresse les englober, ses bras s'enveloppant autour de son corps qu'il voulait sentir contre lui pour ne plus avoir à ressentir son manque. Il se laissa caresser par son souffle qu'il pouvait sentir sur sa peau, son visage frôlant le sien dans une douceur infinie, avant que la réalité ne vienne mettre fin à cet instant hors du temps, leur rappelant ce qu'ils risquaient à rester au milieu de ce beau bazar. Il hocha la tête en entrant dans la pièce, confirmant ses paroles en maintenant son regard, comme dans un désir de lui montrer qu'ils n'auraient pas à se lâcher la main cette fois-ci. Soulagé de sentir son étreinte autour de lui, il tourna légèrement la tête pour déposer un baiser protecteur sur sa tempe, se détendant sous l'effet de ses doigts contre son abdomen. « Je sais bien que tu seras toujours là. T'es la seule en qui je peux avoir confiance. » Et la confiance qu'il lui vouait n'avait aucune limite, elle était aveugle, et il fallait croire qu'elle continuait de se renforcer avec le temps et les épreuves, forgeant une barrière protectrice autour de leur relation. Une fois s'être débarrassé de ses tâches de sang, il se retourna vers sa petite-amie, l'humeur joueuse, et bien plus détendue, appréciant ces quelques secondes où leur complicité refaisait surface. « Je sais pas si c'est une bonne idée... tu sais à quel point j'peux être insupportable quand je suis frustré. » Souffla-t-il, d'une voix charmeuse, près de son oreille dont il attrapa fiévreusement le lobe, juste pour continuer de la tenter encore un peu, bien conscient qu'il ne le devrait pas au vue de la situation. Ses mains logées entre les siennes, il la regarda s'appliquer, encore troublé par les paroles de son collègue qui résonnaient dans son esprit. « Fais moi juste confiance bébé. Fais nous confiance. Ce que les autres pensent, ça n'a aucune importance. » Ajouta-t-il, le regard bienveillant, amoureux, sentant son cœur battre un peu plus fort en voyant ses iris dévier sur ses lèvres qu'il ne tarda pas à accrocher, ne voulant plus attendre une seconde de plus pour joindre leurs deux souffles. Il s'approcha au plus près d'elle, sa main descendant de sa joue jusqu'à sa taille qu'il entoura de son bras, ouvrant les yeux doucement lorsqu'il rompit leur échange, le cœur battant à ses mots doux. « Faudra que tu t'y habitues alors, parce-que ça risque pas de changer. » Répondit-il, un léger sourire au bord des lèvres. Il prit une inspiration plus bruyante en sentant sa bouche se balader dans son cou, lui provoquant de longs frissons le long de son échine dont il se délecta, appréciant l'effet qu'elle lui faisait. « On reste ensemble, pour toujours. » Rappliqua-t-il, captant son regard avant de la voir se redresser lorsque du bruit se fit entendre de l'extérieur. Il fronça les sourcils, venant la rejoindre en passant sa main dans son dos, serrant la mâchoire en observant la scène qui se déroulait sous ses yeux. « Il doit être en train de me peindre un beau portrait l'enfoiré. Va falloir qu'on commence à essayer de sortir si on veut pas que j'finisse en taule ce soir. » Ajouta-t-il, cherchant à être lucide sur sa situation sans pour autant alerter Aelya. Il se pinça la lèvre, soupirant longuement avant d'attraper la main de sa petite-amie pour avoir son attention. « S'ils m'attrapent, j'veux pas que tu paniques, ok ? Ça durera pas longtemps de toute façon. Avec le bordel qu'il y a en ce moment, ils auront pas d'autre choix que de me lâcher. » Dit-il, ne lâchant pas son regard, atteignant une nouvelle fois ses lèvres furtivement. « Promets-moi que tu feras pas de bêtise bébé. » Souffla-t-il contre ses lèvres.
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Sujet: Re: no time for caution (aelya) /quarantaine. Sam 6 Avr 2019 - 17:56
Il était dans chaque cellule de son être, son coeur se mouvant pour rejoindre le sien, sa peau effleurant la sienne pour se régénérer au milieu de ce bazar où on essayait encore de la priver de lui et de son contact. C'était peut-être facile pour les autres, mais c'était une chose impossible à concevoir pour elle qui avait besoin de l'avoir tout près d'elle constamment, ne voyant aucune utilité de respirer s'il n'était pas là pour s'en apercevoir, pour profiter de son souffle afin d'y mêler le sien. Elle l'aimait d'un amour possessif, fusionnel, mais vrai, et pour rien au monde elle ne voudrait retourner à sa vie d'avant, comprenant que malgré leurs épreuves, ils étaient toujours gagnants parce qu'ils avaient quelque chose qu'on ne pourrait jamais leur prendre, cette complicité qui ne faisait que s'étendre pour s'exprimer au travers de leurs mots, de leurs gestes qui déployaient leur affection, même dans le chaos, même dans un lieu où ils n'auraient jamais du se retrouver. Sa main dans la sienne, elle le suivit au travers des couloirs comme elle le ferait toute sa vie, parce qu'il n'y avait aucun lieu dans lequel elle ne verrait pas ses doigts liés aux siens. Elle le suivrait les yeux fermés, dans les ténèbres les plus toxiques sans broncher, parce qu'elle savait qu'au bout du compte, ils arriveraient toujours vers la lumière. C'était tatoué dans son âme à l'encre indélébile, elle était faite pour lui. A l'intérieur de la pièce, elle s'était blottie contre lui, recherchant sa chaleur pour s'imprégner de tout cet espoir qu'elle avait manqué pendant son sommeil forcé, acquiesçant à ses mots qui la touchaient, elle qui se promettait de le secourir de toutes ses galères qu'elle savait aussi siennes, parce que ce qui atteignait Niels les atteignait en réalité tous les deux. Retrouvant son regard, elle y avait planté le sien, se chargeant de toutes les lueurs lumineuses qu'elle y trouvait et qui l'apaisaient, allégeant la tension qu'elle avait senti durant ces dernières heures. - Peut-être bien que j'adore quand t'es insupportable, ça te rend plus... Sauvage, ajouta-t-elle, le regard joueur, savourant la chaleur qu'il instaurait dans son être quand il vint s'amuser avec son lobe.
Elle n'en avait jamais assez de lui, et c'était une vérité qu'elle avait eu du mal au départ à accepter, elle qui avait toujours aimé son indépendance, mais elle se rendait compte aujourd'hui qu'elle n'avait plus aucun sens et qu'elle était fade maintenant qu'elle avait trouvé son point d'accroche, la seule âme capable de dompter la sienne et de l'animer en même temps. S'occupant de ses mains avec soin, elle avait pris le temps de laisser ses doigts soigner ses plaies à vifs, tentant de trouver les mots qui décrivaient tout ce qu'elle pensait des paroles de l'infirmier. Elle hocha la tête à sa réponse, essayant de s'attacher à la valeur de ce qu'il disait et qui comptait le plus pour elle aussi. - Je te fais confiance bébé. C'est pour ça que j'essaye de pas trop y penser. Il a juste fait remonter des trucs... Mais c'est pas grave, avoua-t-elle en haussant les épaules.
Parce que si elle passait au travers de sa jalousie pour simplement s'intéresser à eux et à leurs sentiments qu'ils s'offraient sans compter, elle avait quand même du mal à faire abstraction à ce qui avait pu se produire dans le passé quand bien même ça n'avait jamais rien signifié. Ses lèvres s'abandonnèrent aux siennes dans une caresse fiévreuse, à l'image de l'urgence de leur amour qui se consumait de manière passionnelle, sa peau frissonnant au contact de sa main qui vint se loger au niveau de sa taille, ses doigts glissant le long de son torse pour se poser sur ses flancs. Elle sourit à sa remarque en rompant leur échange, bien consciente qu'elle ne pourrait jamais se débarrasser de ce qu'elle ressentait pour lui. - C'est tout ce que je veux, j'en demande pas plus, répondit-elle, amoureusement.
Elle laissa glisser ses lèvres dans son cou de manière tendre, désirant laver son esprit de tout le stress qu'il avait accumulé, hochant la tête à ses mots quand son regard retrouva le sien. Attirée par le bruit à l'extérieur, elle s'était redressée, jetant un œil par la fenêtre avant de voir l'infirmier discuter avec les policiers, sachant pertinemment de quoi il parlait rien qu'à la vue de ses gestes qui extrapolaient surement la situation. Son coeur loupa soudainement un battement aux mots de Niels, l'anxiété se déversant dans ses veines. - Tu finiras pas en taule, me dis pas des choses comme ça, j'te laisserai jamais y aller, affirma-t-elle, déterminée et agitée.
Elle prit ses mains, captant son regard qui se voulait sérieux, et elle peinait à réprimer son stress, serrant la mâchoire alors que la peur s'infiltrait dans ses cellules, savourant la vive pression de ses lèvres contre les siennes. Elle laissa quelques secondes de silence s'étendre, ne sachant si elle était apte à lui faire cette promesse.
- Je ferai mon possible, mais bébé... Je peux pas être sans toi, ça me fait péter un câble rien que d'y penser... S'ils te lâchent pas, je ferais quoi moi ? Je pourrais pas rester les bras croisés, soupira-t-elle, anxieuse. Bon, t'façon, on verra, on peut pas rester ici faut qu'on rejoigne ma voiture, ajouta-t-elle en se dirigeant vers la porte.
Elle l'ouvrit doucement, passant la moitié de son corps dans l’entrebâillement pour épier les environs. Voyant qu'ils étaient encore seuls, elle se retourna vers lui, hochant la tête pour lui signifier qu'ils pouvaient sortir. Prenant sa main, elle l'attira doucement dans le couloir. - Faut qu'on revienne derrière le bâtiment bébé. Je te suis, lui indiqua-t-elle en murmurant.
Levi Wheeler
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Sujet: Re: no time for caution (aelya) /quarantaine. Sam 6 Avr 2019 - 19:20
Si certaines épreuves avaient eu raison de leur couple, ils avaient toujours fini par se retrouver au bout du compte, leurs pas les ramenant instinctivement sur le même chemin qui était le leur, celui qu'ils avaient décidé de fouler en s'accrochant l'un à l'autre. Il n'avait plus envie de se retrouver seul, comme avant, même s'il avait longtemps pensé que ça ne serait jamais un problème pour lui que de ne dépendre que de lui-même. C'était faux, et il s'en rendait compte aujourd'hui plus que jamais, alors qu'il était tombé amoureux de l'âme qui l'avait fait chavirer, plongeant dans un amour indescriptible, un amour pour lequel il accepterait tous les sacrifices du monde. Sa vie avait pris un tout autre tournant depuis qu'il la connaissait et pourtant, il ne regrettait rien de toutes les péripéties qu'ils avaient vécu ensemble, conscient que c'était de cette manière qu'ils écrivaient leur histoire, la gravant dans leurs cœurs pour n'en oublier aucune étape. Il n'avait pas eu envie de croire qu'on se chargerait une nouvelle fois de les priver de ce contact qui leur était essentiel, préférant abandonner son poste pour rejoindre un endroit où ils seraient à l'abri de tous et surtout du danger. Trouvant finalement un calme relatif, il s'imprégna de cette ambiance moins pesante pour se réfugier dans ses bras, les seuls qu'il voulait sentir autour de son corps, comme s'il savait qu'il ne pourrait jamais trouver meilleure protection que les siens. La chaleur était venue s'incruster dans le creux de son cœur lorsqu'il s'aperçut que son regard répondait au sien, teinté de cette lueur joueuse qui lui allait si bien. « Plus vilain aussi... Mais j'crois que c'est pas ce qui te dérange, j'me trompe ? » Souffla-t-il, arquant un sourcil malicieux, faisant mine d'attendre sa réponse qu'il connaissait déjà. Il n'y avait pas un moment où il ne la désirait pas, et sa passion pour elle le décontenançait toujours autant. Semble-t-il qu'il aurait capable de lui faire l'amour en pleine apocalypse, en plein état de crise ou même au beau milieu d'un champ de bataille. Parce-que ce genre de détail n'avait jamais importé pour eux, qui se foutaient bien de l'endroit dans lequel ils consumaient ce qu'ils possédaient tous les deux, cette passion qui les reliait depuis le début et qui les rendait terriblement jaloux des âmes qui rôdaient autour d'eux. D'ailleurs, il comprenait parfaitement la position d'Aelya, conscient qu'elle devait vivre avec l'idée qu'il s'était déjà laissé aller avec une de ses collègues, et pas des moindres. Son cœur se resserra à ses mots qui laissaient entendre que tout n'était pas totalement oublié, que certaines histoires l'avaient bien plus marqué qu'il ne l'aurait pensé. « Bébé... parle moi si ça va pas. J'ai pas envie de savoir que t'as encore de la rancœur ou des regrets, c'est tout ce que je veux éviter. » Il préférait encore qu'elle lui crache une vérité bien trop douloureuse plutôt qu'elle ne la garde pour elle, se voyant incapable de supporter qu'elle puisse être rongée par sa jalousie. Il avait souhaité arrêter le temps pendant quelques instants, se chargeant de toute l'affection qu'il lui vouait pour l'embrasser, ce contact lui ayant horriblement manqué, lui qui perdait patience à la seconde où ses lèvres n'étaient plus au contact des siennes. Il fut soulagé de la sentir réceptive, appréciant le contact de ses mains sur son corps, souriant contre ses lèvres à sa remarque dont il pouvait ressentir toute la tendresse, apaisant ses sens. Il n'avait pas perdu une seconde pour la rejoindre près de la fenêtre, se rendant compte que les choses bougeaient, qu'elles évoluaient sans doute plus rapidement qu'il ne l'aurait pensé, craignant désormais d'être arrêté et placé dans une cellule pour son comportement. Son regard retrouva celui de sa petite-amie, tentant de rester fort pour elle, parce-que s'il n'avait évidemment aucune envie de la quitter, il savait très bien que la situation pouvait dégénérer à tout moment. Ses doigts s'entrelaçant aux siens, il fit un pas vers elle, souhaitant qu'elle s'imprègne de son contact maintenant, ayant soudainement peur de savoir qu'elle pourrait se mettre en danger pour lui. « On va faire de notre mieux mon amour. J'veux juste que tu fasses gaffe, que t'évites tout ce qui pourrait te nuire. J'reviendrai toujours, tu le sais... » Dit-il, tendrement, hochant la tête à ses mots suivants, la laissant prendre les devants pour s'assurer qu'ils pouvaient prendre la fuite. Il la suivit alors dans le couloir, sa main dans la sienne, captant son regard. « On risque de se faire voir si on retourne de là où on est venus, on va faire un détour mais on prendra moins de risque. » Rapidement, il l'attira avec lui vers une cage d'escaliers qui menait vers les étages inférieurs, là où ils pourraient accéder à l'arrière du bâtiment. Le cœur battant, ils s'infiltrèrent à travers des couloirs aussi déserts les uns que les autres, jusqu'à atteindre une porte qui donnait directement sur l'extérieur. « Hey ! Vous allez où comme ça ? Vous avez pas entendu la procédure ? Y'a personne qui doit sortir. » S'exclama une voix qui les interpela au moment où ils s'apprêtaient à quitter le bâtiment. Niels ferma les yeux quelques instants en comprenant qu'ils s'étaient fait prendre à la dernière seconde, se retournant alors vers l'homme qui semblait faire partie de la sécurité. « Elle est pas malade, j'ai eu l'autorisation de la faire sortir. » Dit-il, en mentant, adressant un regard entendu à sa petite-amie comme pour lui demander de garder son calme, parce-qu'il sous-entendait qu'elle était la seule à quitter les lieux.
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Sujet: Re: no time for caution (aelya) /quarantaine. Sam 6 Avr 2019 - 21:18
La seule contamination dont elle était certaine, c'était de cette maladie qui s'était infiltrée insidieusement au travers de sa peau dès l'instant où il avait posé ses mains sur son corps pour continuer son trajet à l'intérieur de ses pores, rejoignant la circulation sanguine pour gagner son coeur qui se chargea rapidement d'un liquide carmin aux effluves de ses sentiments qui devinrent de plus en plus certains, ne lui laissant pas d'autre choix que d'accepter son besoin de se perdre encore et encore dans les images de Niels qui tournoyaient dans son esprit, l'invitant au fur et à mesure à ne plus vouloir se détacher de lui. C'était le virus qu'elle avait le plus craint, partant du principe qu'il n'était bon qu'à détruire, et pourtant, dans ses bras, elle se sentait revivre, comprenant qu'elle avait sans doute failli passer à côté de sa vie si elle ne l'avait jamais rencontré, lui le seul être qu'elle comptait aimer pour l'éternité. Retrouvant un semblant d'intimité avec lui alors qu'ils allaient sans doute être pourchassés, elle se délecta de ses mots, de ce jeu qui s'immisçait toujours entre eux. - J'ai toujours eu un penchant pour les vilains garçons. Faut dire que tu me combles entièrement sur ce point. Sans ça je me serais jamais développée de talents d'infirmière, admit-elle malicieusement.
Elle le cherchait toujours, son regard puisant dans le sien ce désir qu'ils avaient en commun, cette passion qui ne les laissait jamais tranquille même quand ça n'était pas le bon moment pour se laisser aller à leurs pulsions. Aelya se voyait attirer par sa lumière, désirant y apporter ces propres couleurs pour donner de la vie à leur amour si vivifiant, si égayé, n'ayant qu'une seule envie : continuer de le vouloir jusqu'à l'implosion de son coeur contre le sien. Elle l'aimait comme ce n'était pas permis, sachant que sa venue à l'intérieur de son lieu de travail ne pouvait être toléré, et pourtant c'était la chose la plus naturelle qui lui avait été donnée de faire, de rejoindre son âme-soeur. Elle ne pensait plus au passé, préférant se concentrer sur le présent, et pourtant quand l'infirmier avait tenté d'émettre des doutes sur le comportement de Niels, Aelya avait tout de suite repensé à son aventure avec Charlie, n'arrivant plus à faire le vide dans son esprit, à laisser sa jalousie de côté. - J'ai ni l'un et ni l'autre, c'est juste que... Je serais toujours jalouse des femmes qui ont pu profiter de toi bébé, même si ça n'empêche pas que je sois passée à autre chose. Je peux pas oublier ce qui s'est passé parce que c'est bien arrivé, mais je peux apprendre à vivre avec, chose que je fais, avoua-t-elle d'une voix calme.
Elle n'avait plus de colère qui sommeillait en elle vis-à-vis des histoires de Niels, mais les points étaient toujours douloureux, parce qu'à chaque fois qu'on appuyait dessus, c'était comme un retour en arrière qui re-défilait dans sa tête, ses émotions négatives qu'elle revivait, sa jalousie qui se réveillait et qui se muait en une sorte de frustration qu'elle ne pouvait taire. Elle trouva ses lèvres dans un baiser amoureux qui suffisait à éteindre certains sentiments noirs, ne la faisant penser qu'à lui, qu'à l'essentiel : au fait qu'ils s'aimaient à s'en perdre, et qu'elle voulait se perdre encore dans son étreinte salvatrice, rêvant de retrouver leur appartement pour amplement profiter de lui. Comprenant qu'ils n'étaient plus en sécurité entre ces murs, qu'ils viendraient surement les arracher l'un à l'autre, Aelya avait peur, sentant une tension tendre tous ses muscles alors qu'elle s'imaginait encore le pire, accrochant ses doigts aux siens comme dans une volonté de les lier sans risque de les voir se détacher abruptement.
- Reviens-moi toujours mon amour. Mais à choisir, je préfère que tu évites de me quitter, tout simplement. Je veux juste qu'on me laisse avec toi. Et j'ai l'impression que c'est comme demander la Lune, soupira-t-elle, frustrée et triste.
S'aventurant dans le couloir, elle hocha la tête à sa proposition qui était en effet plus adaptée, le suivant au travers des escaliers et des lieux qui allaient les mener là où ils pourraient s'échapper, le pas pressé, voyant une porte se dessiner devant eux. Le coeur battant, elle accéléra encore sa marche, soulagée de voir la sortie se rapprocher jusqu'à ce qu'ils ne viennent entendre une voix dans leur dos, et c'était comme si son myocarde s'était arrêté le temps de quelques secondes à la réponse de Niels, comprenant qu'elle allait sortir sans lui. Croisant son regard après, elle secoua légèrement la tête de manière négative, lui faisant intimement percevoir son refus de lui obéir.
- On part tous les deux, souffla-t-elle pour qu'il soit le seul à l'entendre avant qu'elle vienne à se retourner. - Qu'est-ce que vous avez fait à vos mains ? Questionna l'homme en faisant référence à son bandage. Un homme du personnel s'est fait agressé tout à l'heure et l'agresseur correspond à votre profil bizarrement.
Elle le regarda dans les yeux, l'inquiétude l'atteignant, lui transmettant silencieusement sa volonté de les voir s'échapper tous les deux et vite. - Restez-là tous les deux, bougez pas, lâcha l'homme avant d'activer sa radio pour contacter ses collègues. J'ai retrouvé le type, ramenez vous.
Sans réfléchir, Aelya prit sa main dans la sienne avant de courir en direction de la porte pour l'ouvrir afin de rejoindre l'extérieur, dans la ferme intention de ne pas se voir séparée de Niels.
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Sujet: Re: no time for caution (aelya) /quarantaine. Sam 6 Avr 2019 - 22:55
Il n'avait sans doute pas imaginé à la minute où il l'avait regardé, qu'elle deviendrait quelques temps plus tard celle avec qui il voulait partager sa vie, lui qui avait toujours été réticent vis-à-vis de ce type de relation exclusive. Mais il admettait volontiers qu'il s'y plaisait grandement, lui qui était maintenant incapable d'imaginer Aelya dans les bras d'un autre homme, son corps suintant de jalousie rien qu'à cette seule pensée. Il voulait être l'homme de sa vie, le seul dont elle accepterait l'étreinte, celle dans laquelle elle se sentirait le plus en sécurité, le plus protégée et surtout le plus respectée. Ses mains s'étaient toujours posées sur elle avec la volonté de lui faire oublier celles des autres, lorsque ses clients la salissaient par leur contact indésirable sans penser un seul instant qu'elle appartenait à un autre. Il se mit à sourire à ses mots qui lui rappelaient sa tendance à être ingérable, s'amusant de l'atmosphère bien plus détendue, contrastant avec la précipitation et l'inquiétude qui les avaient animé quelques instants plus tôt. « Tu vois, tu peux me remercier finalement. J'te fais découvrir des talents auxquels on n'aurait pas pensé. » Dit-il, l'air joueur, retournant la situation à son avantage pour la taquiner. Son désir de la retrouver était plus que palpable, comme toujours, parce-que rien ne pouvait lui donner plus envie que de se fondre contre le corps d'Aelya, elle qui savait toujours l'attirer dans ses filets. Il avait besoin d'elle, plus que de n'importe qui d'autre, surtout après cette journée qui l'avait émotionnellement atteint, jouant avec ses humeurs qu'il avait eu du mal à gérer. Il aurait aimé qu'elle puisse ne pas avoir à replonger dans ses souvenirs douloureux lorsque son collègue chercha à l'atteindre en éveillant sa jalousie, lui qui faisant en sorte à ce qu'elle n'ait plus jamais à revivre la même douleur qu'il avait inscrite dans son cœur lorsqu'elle avait appris pour Charlie et lui. Parce-qu'il savait à quel point ça faisait mal, lui qui devait également vivre avec l'idée qu'Aelya avait couché avec son patron lorsqu'ils n'étaient plus ensemble. Il capta son regard à ses mots, souhaitant croire à son calme qui lui faisait savoir qu'il n'y avait plus de colère en elle. « Je sais. On vit le même combat bébé, faut faire avec... Mais on est forts tous les deux, on s'aime, c'est tout ce que j'ai besoin de savoir moi. » Ajouta-t-il, le regard tendre, sa main venant doucement chercher la sienne, comme pour lui faire savoir qu'il était prêt à mettre les images qui lui rongeaient l'esprit de côté pour qu'ils puissent tous les deux avancer. Le cœur battant, il n'avait pas su résister à l'appel de ses lèvres, venant les emprisonner quelques secondes pendant lesquelles il s'était senti revivre, reboosté par ce contact simple et pourtant si important pour lui. Il avait ouvert les yeux en comprenant qu'ils devaient partir le plus vite possible, avant de donner l'occasion aux flics de le retrouver et de l'emmener loin d'Aelya. Parce-qu'il savait ce qui l'attendait s'ils ne prenaient pas les choses en main maintenant, conscient qu'il risquait de passer une nuit en garde à vue, loin de l'amour de sa vie, ce qui éveillait déjà ses plus grandes angoisses. Il soupira à son tour à ses mots sensés, resserrant son étreinte autour des siens pour lui montrer qu'il était là et qu'il le resterait le plus longtemps possible. « Je sais mon amour... Mais on va se battre, ok ? J'ai pas envie de te laisser, je ferai tout pour rester avec toi. » Il lui adressa un dernier regard rassurant, teinté d'espoir avant de l'entraîner avec lui dans les couloirs pour rejoindre la porte qui les mènerait vers l'extérieur de l'hôpital. Et alors que leur course avait été récompensée jusque-là, ils se firent arrêter à la dernière seconde, à deux doigts de la ligne d'arrivée, interpelés par un homme qui les questionna immédiatement. Angoissé à l'idée qu'Aelya puisse avoir des ennuis, il avait menti sans même réfléchir, cherchant à faire sortir sa petite-amie de l'hôpital avant que son regard ne lui fasse comprendre qu'elle le refusait catégoriquement. « Bébé, je te rejoindrai. » Souffla-t-il à son tour, discrètement, avant que son cœur ne loupe un battement aux paroles de l'homme face à eux qui s'était intéressé à l'état de sa main, comprenant alors qu'il était l'homme qu'il recherchait. Incapable de répondre, il avait senti l'adrénaline se déverser dans ses veines lorsqu'Aelya se mit à courir, l'entraînant avec lui dans une course effrénée, rejoignant l'extérieur où il put rapidement apercevoir sa voiture au loin. « Putain vite bébé, faut qu'on se barre ! » Haletant, il tira sur la portière une fois la voiture déverrouillée, s'y engouffrant avec Aelya avant de la regarder mettre le contact pour démarrer à toute vitesse, faisant crisser les pneus sur le goudron. « Merde, on est suivis ! » Lâcha-t-il, en observant une voiture de flics se ranger derrière eux dans le rétroviseur, leur faisant signe de mettre fin à leur cavale. « Aelya... je risque rien, j'veux pas que tu te mettes dans la merde pour ça. » Souffla-t-il, ses doigts glissant sur sa cuisse pour la rassurer, cherchant à lui faire comprendre qu'ils risquaient bien plus gros à s'enfuir de la sorte.
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Sujet: Re: no time for caution (aelya) /quarantaine. Dim 7 Avr 2019 - 12:42
Elle n'avait plus aucun secret pour lui, il avait effleuré toutes les parcelles de son âme abîmée pour les appréhender, pour les apaiser, lui qui savait toujours comment la toucher pour ne pas la briser, Niels étant le seul à savoir ce qu'elle possédait à l'intérieur de ce coeur qu'elle avait toujours voulu protéger du monde extérieur jusqu'à ce qu'elle ne vienne à le rencontrer, et depuis, c'était lui qui avait ce joyaux entre ses mains, parce que de toute façon elle lui faisait plus confiance à lui qu'à sa propre personne. C'était pour ça qu'elle était venue le trouver, incapable de rester avec ce creux dans la poitrine, lui qui la complétait à merveille dans une symbiose qu'ils étaient les seuls à en comprendre le langage silencieux. Elle sourit en acquiesçant à sa remarque, bien consciente qu'elle s'était tout simplement découverte, ouverte comme une fleur au Soleil, baignée dans la chaleur de sa présence qui l'avait conforté pour se montrer comme elle était vraiment. - Si on était à l'appart', je t'en aurais montré bien plus, de mes talents... Répondit-elle, une lueur charmeuse dans le regard.
C'était tout ce qu'elle désirait, qu'ils rejoignent leur refuge qui les abritait sous le toit de leur amour, de cette tendresse qui n'était destinée qu'à Niels. Elle n'était qu'à sa place quand il était là, sa main dans la sienne pour lui rappeler qu'ils étaient liés, ensemble pour le meilleur comme pour le pire, son âme dans laquelle elle aimait s'envelopper pour sentir son coeur s'envoler dans sa poitrine. Elle était accro à toutes ces sensations qu'il réveillait en elle, et Aelya en voulait toujours plus de lui, d'eux, même si elle apprenait tous les jours à gérer sa jalousie incontrôlable qui lui rappelait trop souvent que des âmes s'étaient accaparées l'homme de sa vie. Elle hocha doucement la tête à ses mots, essayant de s'en imprégner afin de laisser de côté les images qui défilaient dans son esprit tumultueux. - Oui, je t'aime. Et je sais que c'est toi, que c'est nous, mon amour... Je sais que même si je peux faire des conneries, et te blesser sans le vouloir, je serai toujours à toi, avoua-t-elle tendrement.
Parce que ses intentions envers Niels étaient pures, elle essayait toujours de faire en sorte de ne pas le déchirer en morceaux et pourtant, c'était tout ce qui arrivait à un moment ou à un autre parce qu'à force de se protéger, ils devenaient de plus en plus forts mais aussi de plus en plus fragiles, leur relation se voyant toujours tiraillée de tous les côtés. Et pourtant, quand ses lèvres rencontraient les siennes dans un baiser, c'était comme si tout était plus facile, limpide, l'amour explosant entre leurs souffles qui s'échangeaient pour ne laisser place qu'à cette évidence qui virevoltait au travers de cette pièce soudainement réchauffée par ce moment si simple et si unique à la fois, Aelya qui oubliait tout autour d'elle juste par le biais de ses pressions enflammées qui brûlaient ses lèvres et son coeur embrasé, ne laissant que les cendres de leur passion amoureuse battre dans ses veines. Très vite, la peur s'insurgea dans son organisme, déchaînant un ouragan dans son esprit qui se voyait martyrisé par l'inquiétude de le voir encore une fois arraché à elle alors que l'infirmier racontait son agression à l'extérieur. Serrant ses mains contre les siennes, Aelya tentait de s'accrocher à la lumière pour ne pas sombrer dans les ténèbres, essayant de se calmer. - Me lâche jamais, ajouta-t-elle, captant son regard pour y puiser sa promesse.
Sur ces dernières paroles, ils s'aventurèrent dans les couloirs afin de rejoindre la sortie qui leur permettrait de souffler, même si les ennuis les attendait à la fin de leur périple, parce que cela semblait beaucoup trop facile, surtout aux vues des obligations professionnelles de Niels. A deux doigts de rejoindre l'extérieur, ils se firent rattraper par un vigile. Le coeur battant à lui rompre les côtes, Aelya avait fait comprendre à son petit-ami qu'elle ne bougerait pas en secouant la tête une nouvelle fois, affrontant la tension qui les surprenait tous les deux alors qu'ils pensaient s'en tirer. L'homme comprit rapidement en regardant les bandages de Niels qu'il était l'homme qu'il recherchait, leur sommant de rester sur place pour qu'il puisse appeler ses collègues. Accablée par l'angoisse, l'adrénaline pulsant dans tout son organisme, Aelya avait prit sa main pour courir, ouvrant la porte dans un geste brusque afin de rejoindre sa voiture, ouvrant la portière pour s'y infiltrer, enfonçant les clefs dans le contacteur de manière précipitée afin de la faire démarrer en trombe, s'élançant sur la route à toute vitesse. Elle lança un coup d’œil dans le rétroviseur, les mains tremblantes en se rendant compte qu'ils étaient bel et bien suivis, et qu'ils ne lâcheraient rien pour les faire arrêter. Concentrée sur la route, elle se rangeait derrière le silence, écoutant les paroles de Niels qui visaient à la réconforter et à l'amener à prendre la bonne décision alors qu'elle savourait la douceur de sa caresse sur sa cuisse. - Bébé... Ils vont t'enlever à moi ! Lança-t-elle, paniquée. Et s'ils te mettaient en garde-à-vue à cause de ton geste ? Si ça se trouve ton connard de collègue va porter plainte contre toi ! S'agita-t-elle, apeurée.
Elle ne décélérait pas, continuant son chemin en grillant quelques feux rouges, remarquant que de toute façon, il y avait bien moins de circulation à cause de la panique générale. - Tu veux vraiment ça bébé ? Tu veux vraiment qu'on prenne le risque d'être séparés ? Demanda-t-elle, agitée, tournant le regard dans sa direction.
Elle n'avait pas remarqué que ses roues déviaient de la trajectoire, au même moment qu'une voiture arrivait dans l'autre sens.
Levi Wheeler
MESSAGE : 25021 ICI DEPUIS : 18/06/2018 CRÉDITS : endless love (av), awona (sign), strangehell (icons)
STATUT : i’ll be yours for a thousand lives. (married to sahar ♡)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: no time for caution (aelya) /quarantaine. Dim 7 Avr 2019 - 15:04
Pour rien au monde il ne laisserait l'opportunité à d'autres âmes de la découvrir comme lui l'avait découvert, persuadé qu'il avait déniché le plus beau trésor au monde, celui qu'il n'accepterait jamais de partager. Il n'avait jamais eu plus envie d'appartenir entièrement à quelqu'un que depuis qu'il connaissait Aelya, depuis qu'il avait été attiré dans ses filets pour ne plus jamais s'en échapper. Il ne voyait qu'elle, depuis bien longtemps déjà, totalement fasciné par tout ce qu'elle était, tout ce qu'elle lui apportait au quotidien sans même s'en rendre compte. Son cœur s'était mis à battre plus fort à sa remarque, alors que son regard s'embrasait en même temps qu'une douce chaleur venait l'envahir et s'incruster dans son organisme. « Me dis pas ça bébé... J'vais vouloir qu'on rentre plus vite que prévu. » Souffla-t-il, un sourire venant étirer ses lèvres. Cette journée l'avait épuisé, jouant avec ses nerfs qui avaient finalement cédé lorsque la menace s'était déployée autour de son couple, lui faisant perdre le contrôle de la situation. Il savait qu'il n'y avait qu'un seul moyen pour lui d'apaiser son esprit tourmenté, celui de rentrer chez eux et de profiter du reste de la soirée avec l'amour de sa vie, blotti dans ses bras rassurants, là où il n'avait plus de raison de s'inquiéter. Sa main soigneusement enroulée par un bandage, il avait senti une tension s'imprégner entre eux, leur remémorant ces souvenirs douloureux, ceux qui leur rappelaient sans cesse qu'il y avait eu d'autres personnes avant eux, ces personnes avec qui ils s'étaient donnés. Il leva de nouveau les yeux vers elle lorsqu'elle reprit la parole, sentant son cœur se réchauffer à la douceur de ses mots qui n'avaient aucun égal à ses yeux. « Moi aussi. Je serai à toi pour toujours Aelya, t'as aucune question à te poser sur ça. » Souffla-t-il, les traits plus détendus, souhaitant lui faire la promesse qu'il n'y aurait aucune autre femme qu'il aimerait comme elle, parce-que son cœur entier lui était dévoué et qu'il ne désirait le voir entre les mains d'aucune autre âme. Il scella sa promesse à travers un baiser amoureux, un desquels ils étaient les seuls à avoir le secret, leur amour habillant les murs de cette pièce pourtant froide, mais qu'ils parvenaient à réchauffer avec la ferveur de leur lien si pur et si vrai à la fois. Son regard traduisait son inquiétude, bien qu'il essayait de la canaliser autant que possible parce-qu'il ne voulait pas la voir se refléter dans les yeux de sa petite-amie, souhaitant lui épargner autant que possible toutes ces angoisses parasites. Il lui lança un regard entendu à ses derniers mots, prenant sa main pour s'enfuir le plus rapidement possible, Niels n'ayant aucune envie de rester une seconde de plus entre les quatre murs de cet hôpital. Et alors qu'ils avaient eu espoir de s'en sortir sans trop d'encombres, ils furent vite rattrapés par la voix d'un homme qui comprit bien trop rapidement que Niels était le suspect qu'il recherchait. Sans laisser l'ombre d'une seconde à la réflexion, il suivit sa petite-amie au pas de course vers l'extérieur, retrouvant sa voiture dans laquelle ils prirent place, laissant l'urgence de la situation les guider. Il s'était rapidement rendu compte que les problèmes ne faisaient que de débuter lorsqu'il s'aperçut qu'une voiture était à leurs trousses, leur faisant de grands signes pour qu'ils s'arrêtent. Le regard inquiété, il posa une main sur la cuisse d'Aelya, cherchant à attirer son attention pour qu'ils puissent prendre une décision qui ne les enfoncerait pas tous les deux. « Ça changera rien bébé... S'ils m'arrêtent pas maintenant, ils le feront plus tard. J'y échapperai pas mon amour. » Lâcha-t-il, pressant sa cuisse pour canaliser son agitation qu'il palpait aisément, lui tordant les entrailles. Il observa la route, déviant de temps en temps les yeux sur le rétroviseur, avant de soupirer aux mots d'Aelya. Il tourna les yeux vers elle, cillant à son intonation avant d'entendre le bruit d'un klaxon se rapprocher d'eux, l'obligeant à détourner le regard pour se rendre compte qu'ils fonçaient tout droit vers une voiture. « Putain Aelya ! » D'un geste vif et sans perdre une seconde, il se jeta sur le volant, déviant leur trajectoire au dernier moment, gardant sa main sur le volant pour continuer de rétablir le contrôle des roues. « Roule bébé, j'veux pas qu'on soit séparés. » Lâcha-t-il, d'un ton ferme, encore sous le choc de l'accident qu'ils venaient d'éviter et qui leur aurait certainement coûté la vie. Il jeta de nouveau un coup d’œil dans le rétroviseur, se rendant compte qu'ils venaient de prendre de l'avance sur la voiture qui les suivait, leur laissant une dernière chance de les semer pour de bon.
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Sujet: Re: no time for caution (aelya) /quarantaine. Dim 7 Avr 2019 - 17:24
Dans la froideur de leurs problèmes, ils avaient réussi à réchauffer leurs âmes en peine en s'offrant un refuge dans lequel ils pouvaient tous les deux se blottir pour revivre, pour faire fondre la neige qui s'était d'ailleurs amassée dans l'être d'Aelya, jusqu'à ce qu'elle décide de laisser entrer ses rayons de soleil, la confiance qu'elle lui portait et qui avait permis à son cœur de sortir de son hibernation toxique, qui l'amenant à se perdre dans l'obscurité, sans aucune main pour la rattraper. Maintenant, il y avait celle de son petit ami, la seule qu'elle voulait sentir contre sa peau avide de son contact, sachant qu'elle reconnaîtrait la tessiture de sa voix et la tendresse de son âme au milieu d'une pièce plongée dans le noir et remplit d'âmes errantes. Elle sourit, se mordant discrètement la lèvre inférieure à sa remarque, peinant à lutter contre le désir le retrouver de manière plus intime.
- Ça peut toujours s'arranger, je compte pas rester ici pour très longtemps de toute façon, ajouta-t-elle, le tentant encore une fois à la suivre.
Cet endroit était dénué de chaleur, gardant cette allure neutre qu'ils savaient habillés de leur amour, comme si par le biais de leurs regards illuminés, ils pouvaient parsemer des étoiles sur les murs et le plafond, rendant l'atmosphère plus respirable, plus détendue. Les yeux concentrés dans l'élaboration de son bandage, elle avait désiré s'accrocher à cette lueur amoureuse qu'elle percevait dans ses yeux alors qu'ils avançaient tous les deux sur un chemin plus que sinueux en admettant les blessures du passé. Touchée par ses paroles rassurantes, elle acquiesça, lui souriant tendrement, persuadée qu'ils ne pouvaient se voir aussi facilement détruits eux qui luttaient depuis le début pour affirmer leur relation, ce lien si sacré qui ne cessait de se fortifier sous la ferveur de leur complicité. Aelya fondit sur ses lèvres, savourant le contact de ce baiser qui signifiait tant de choses, comme la passion et la dévotion qui s'échappait silencieusement par son souffle, ses mains qui vinrent l'enlacer contre elle pour sentir sa présence afin de se rassurer de l'avoir encore près de son corps, l'homme qu'elle ne voulait jamais voir s'échapper de son emprise, tombant éperdument amoureuse à chaque fois qu'ils se retrouvaient. Se mettant en chemin pour retrouver la sortie, Aelya ne s'était pas attendue à se faire prendre juste à la fin, au moment où la liberté leur tendait les bras, annonçant leur retrouvaille à tous les deux. Prise de panique, elle avait tiré Niels vers l'extérieur alors que l'homme qui les avait intercepté avait compris que son petit ami avait agressé quelqu'un dans la journée. L'adrénaline pour moteur, elle s'était rapidement dirigée dans sa voiture avec Niels, accélérant dès que le contact fut instauré, s'aventurant sur les routes dans une conduite nerveuse et agitée. Sa peur augmenta de plus belle quand elle constata que les flics étaient à leur trousse, et qui leur faisaient des signes pour s'arrêter sur le côté. Chose qu'elle ne voulait pas faire, parce que c'était comme accepter qu'on lui vole encore une fois le trésor de sa vie. Elle tentait de s'apaiser avec la caresse de ses doigts sur son jean, mais c'était plus que compliqué de revenir à la raison alors qu'elle l'aimait de manière irraisonnée.
- S'ils t'arrêtent... Ils nous arrêteront ensemble alors. Je refuse de revenir à l'appartement sans toi bébé, admit-elle, angoissée.
Elle craignait la solitude, elle qui avait traversé l'Enfer lors de leur séparation, broyant du noir jusqu'à en voir sa vision brouillée. Elle n'était pas prête à errer sans lui, sûrement pas s'il irait derrière des barreaux. Nerveuse, l'esprit en fusion alors qu'elle traversait les rues à vive allure, elle n'avait pas vu sa trajectoire déviée alors qu'elle avait regardé Niels, la voiture d'en face klaxonnant avant que son petit ami ne donne un coup de volant brusque pour la remettre sur le bon côté de la route afin de leur faire éviter l'accident. La respiration bruyante et haletante, elle peinait à concevoir qu'ils avaient frolé de peu l'accident. Elle hocha la tête à ses mots, encore sous l'effet de l'adrénaline, néanmoins satisfaite qu'ils soient sur la même longueur d'ondes. Elle emprunta pleins de petites ruelles pour les semer, avant de revenir sur l'artère principale de la ville, regardant dans le rétroviseur avant de constater qu'ils n'étaient plus derrière eux.
- On peut souffler, ajouta-t-elle, soulagée, le cœur encore battant et les muscles tremblants. Je pouvais pas mon amour, je pouvais pas te laisser... Ajouta-t-elle, désolée, appréhendant sa réaction.
Elle s'arrêta sur le bas côté, sortant de la voiture pour respirer afin de reprendre ses esprits, le dos plaqué contre la portière.
Levi Wheeler
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Sujet: Re: no time for caution (aelya) /quarantaine. Dim 7 Avr 2019 - 19:53
Il aurait été capable de s'embraser à ses côtés dans n'importe lieu, à n'importe quel moment, se laissant happer par cette envie qui ne prenait jamais fin entre eux, cette attirance qui était présente et s'enflammait depuis le premier regard qu'ils avaient échangé. La passion était venue se mêler à leur relation bien rapidement, ne leur laissant pas même le temps de comprendre qu'ils nouaient de solides sentiments l'un pour l'autre, ce qu'il n'aurait jamais pensé pouvoir être capable de faire avant elle. Mais Aelya, elle était différente, il l'avait ressenti dés la première nuit, presque instinctivement, convaincu que cette femme était capable de faire céder ses barrières. Son regard cherchait le sien, déviant une seconde sur cette lèvre qu'elle avait discrètement mordu et qui la rendait terriblement attirante, se forçant à réprimer ses pulsions qui n'étaient clairement pas adaptées à la situation. « Tant mieux. J'ai très envie de te voir toute nue dans notre lit... » Ajouta-t-il, conscient qu'il jouait avec le feu, chose qu'il ne pouvait jamais s'empêcher de faire lorsqu'il voyait qu'Aelya répondait à son jeu. Si l'ambiance se faisait plus détendue, les souvenirs lourds de leur passé étaient venus entachés l'atmosphère, la rendant plus lourde pendant quelques instants avant qu'ils ne se rappellent de l'essentiel. Parce-que c'était tout ce qu'ils devaient garder en tête, en se rappelant que le reste n'était pas grand chose, que des erreurs, et que le meilleur restait devant eux. Il l'avait embrassé sans plus attendre, laissant ses lèvres confirmer ce qu'il ressentait au plus profond de lui, cet amour impérissable qui n'était voué qu'à elle seule. Le cœur au bord des lèvres, il se laissa aller contre elle, l'enlaçant une nouvelle fois avant que le calme ne vienne se briser pour qu'ils puissent prendre la fuite tous les deux, comme prévu. Ce qui ne l'avait pas été en revanche, c'était qu'ils se retrouvent nez à nez avec ce type de la sécurité, qui comprit assez clairement la situation et la fuite qu'ils tentaient de mettre en œuvre. Ils avaient tous les deux su, dés que cet homme avait ouvert la bouche, qu'ils ne pourraient pas s'en sortir aussi facilement, menacés par cette séparation qui leur tiraillait les entrailles, leur faisant comprendre qu'ils risquaient une nouvelle fois de passer quelques nuits l'un sans l'autre, ce qui était impossible à accepter. Il l'avait laissé prendre les choses en main, se laissant guider par sa petite-amie au travers des rues de Bowen qui défilaient sous leurs yeux, alors qu'ils tentaient de semer la voiture de police qui les suivait. Le souffle encore haletant, il tentait de se rassurer et de la rassurer, cherchant à lui faire comprendre qu'il ne risquait pas grand chose s'ils se rendaient, bien qu'une simple séparation était déjà beaucoup trop pour eux. « Mon cœur, t'as pas à payer pour mes conneries. C'est moi qui ai frappé, je veux pas que tu sois punie à cause de moi. » Souffla-t-il, inquiet à l'idée de la savoir dans une cellule, seule et livrée à elle même. Et alors qu'ils s'étaient tous les deux regardés, laissant leur concentration de côté pendant quelques secondes à peine, ils furent ramenés à la réalité en voyant cette voiture qui leur fonçait dessus, obligeant Niels à agir immédiatement, sa main venant rattraper leur déviation dans l'urgence. L'adrénaline coulant à flot dans ses veines, il avait laissé sa tête reposer à l'arrière, sur son siège, soufflant bruyamment alors qu'il se remettait de ses émotions, conscient qu'ils étaient passés à deux doigts de la catastrophe. Le cœur toujours battant, il était resté silencieux pendant qu'Aelya s'occupait de les conduire à travers Bowen, parvenant à semer les flics. Il hocha la tête à ses mots, posant ses yeux sur ses mains qu'il voyait encore tremblantes, son cœur se brisant à ses paroles suivantes qui traduisaient toute l'inquiétude qu'elle avait ressentie. Il cilla en la regardant se garer et sortir précipitamment de la voiture, se sentant incapable de la laisser seule avec cette redescente de stress. Il claqua à son tour la portière derrière lui, faisant le tour de la voiture pour la rejoindre et se placer face à elle, sa main venant se loger dans son dos pour l'attirer contre lui. « Je t'en veux pas Aelya, je t'ai promis que je resterai avec toi mon amour. » Souffla-t-il, logeant son visage dans son cou où il déposa quelques baisers, cherchant à l'apaiser avec sa présence. « Viens avec moi, on a besoin de respirer. » Proposa-t-il, l'invitant à reprendre place dans la voiture du côté passager, souhaitant l'amener dans un lieu qu'il connaissait très bien, près des nuages, au niveau des falaises où ils ne seraient qu'à deux, loin de toute réalité.
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Sujet: Re: no time for caution (aelya) /quarantaine. Dim 7 Avr 2019 - 21:21
Elle avait encore du mal à comprendre tout ce qu'elle ressentait vis-à-vis de Niels, l'ampleur de ses réactions trop souvent disproportionnées par rapport au danger qui se présentait, parce que si elle avait réfléchi le temps de quelques minutes, elle aurait sans doute compris que sa présence ne serait pas tolérée et encore moins justifiée. Mais le laisser loin d'elle lui était inconcevable et ça n'était plus la raison qui la guidait, mais bien l'attachement qu'elle lui vouait. Son comportement était simplement le reflet de ses sentiments si intenses, si intrusifs, parce qu'elle était incapable de faire autre chose que de penser à lui, à la merci d'un danger dont elle ne pouvait estimer le degré, réveillant en elle une peur qui la dominait constamment quand elle sentait qu'il n'y avait un risque qu'on ne vienne l'arracher à Niels. Protégés dans cette intimité qu'ils avaient créés, elle s'était laissée aller à ces images peu chastes qu'il inscrivait dans son esprit de manière habile, se faisant violence pour ne pas lui sauter dessus tout de suite, elle qui manquait tout le temps de sa peau, qui le désirait dans toutes les situations possibles, ne voulant bafouer aucune minute sans lui.
- Et moi j'ai très envie de te regarder me déshabiller. Tu pars trop vite le matin, j'ai pas le temps de profiter de ton corps. Mais ça me donne vraiment trop envie de me rattraper, murmura-t-elle d'une voix enjoleuse.
Dans d'autres circonstances, elle aurait profité de leur intimité pour se laisser aller à ses pulsions qu'elle réprimait en cet instant, tout ça parce que des choses plus urgentes attendaient, comme celui de le soigner parce que Niels avait désiré défendre l'honneur de leur relation alors que l'homme avait tenté de saccager la confiance qu'elle avait en lui. Si elle aurait pu céder à sa jalousie explosive, elle avait directement su qu'elle n'avait pas à s'inquiéter de sa fidélité, bien qu'il avait eu une relation extra professionnelles avec sa meilleure amie, et cette image l'avait quelques peu affectée, comme un relan du passé qu'elle avait tout fait pour enterrer afin de ne plus y penser. Mais les habitudes avaient la vie dures, Aelya replongeant trop aisément dans ses souvenirs, ressentant la vive brûlure de cette déchirure qu'elle pensait cicatrisée, celle que Niels vint colmater de nouveau par le biais de ses mots, de ses lèvres qui avaient cherchés les siennes pour venir les posséder, faisant frissonner sa peau sous l'effet de l'amour qui venait la percuter dans son étreinte. Elle voulait prendre le risque de sortir, maintenant qu'elle savait qu'ils allaient tout faire pour les trouver, et sûrement les séparer. C'était ce qu'elle avait craint quand ils s'étaient retrouvés devant ce vigile qui avait reconnu l'agression de son petit ami, les obligeant à rester plantés devant cette porte qui les amènerait vers l'extérieur. L'esprit en ébullition, le cœur au bord de l'implosion, Aelya avait conduit Niels dans sa fuite, ne désirant pas le laisser derrière elle, prenant la route sans s'attarder quand ils rejoignirent sa voiture. Poursuivis, elle essayait de réfléchir à ce qu'elle allait faire, apaisée par les douces paroles de Niels qui essayait de lui montrer qu'ils n'avaient rien à perdre. Si c'était le cas, Aelya n'avait pas envie de prendre ce risque, sachant pertinemment qu'ils n'allaient pas leur faire de cadeau alors qu'ils n'ont respectés aucun ordre.
- Bébé, je ferai n'importe quoi pour toi. Je pourrai dire que je t'ai kidnappé alors que tu voulais rester, je m'en fou, j'veux vivre ça avec toi et pour toi, on est ensemble dans toutes les galères, affirma-t-elle, déterminée et amoureuse.
Si elle n'était pas aussi agitée, elle aurait sans doute rigolé devant son image de kidnapping alors que Niels aurait sûrement été le premier à vouloir se faire kidnapper dans ses filets. Elle était prête à tout pour l'accompagner dans ses combats, c'était sa manière de le soutenir, de lui faire comprendre qu'elle ne connaîtrait aucune once de bonheur dans sa vie s'il n'était pas là. Manquant de percuter une voiture qui venait en face d'eux parce qu'Aelya avait tourné la tête pour s'intéresser à son petit ami, elle laissa Niels donnait un grand coup de volant pour les ramener sur la bonne voie, tous les deux sous le choc de cet acte qui aurait pu littéralement signé leur arrêt de mort. Tentant de se faire violence pour ne pas laisser la panique la gagner jusqu'à la fin, elle fit des tours dans les ruelles pour semer les flics, à bout de nerfs, la tension explosant alors qu'elle savait qu'ils pouvaient maintenant se détendre lorsqu'elle ne vit plus personne dans le rétroviseur. Elle se gara sur le bas côté, sortant de l'habitacle pour reprendre ses esprits, essayant de canaliser sa respiration saccadée. Elle enroula ses bras pour fermer son étreinte dans son dos lorsque Niels vint se poster devant elle, sa tête se logeant sur son torse où elle inspira son parfum, se sentant déjà bien plus rassurée. Elle savourait ses baisers dans son cou, fermant les yeux quelques secondes pour s'imprégner de ses mots.
- J'ai essayé bébé. J'ai vraiment essayé mais quand j'ai vu ce gars, j'ai paniqué, je voulais pas qu'il t'envoie en prison, je veux pas, j'y arriverai jamais... Avoua-t-elle, la voix brisée par l'inquiétude.
Elle hocha légèrement la tête à sa proposition, faisant le tour de la voiture pour prendre place du côté passager.
- On va où mon amour ? Demanda-t-elle, tournant la tête dans sa direction alors qu'il avait démarré le moteur.
Sa main vint tendrement presser sa cuisse avant que ses lèvres ne viennent sceller un baiser sur sa joue.
- Je t'aime tu sais. Je sais pas ce que je ferai sans toi, souffla-t-elle, amoureusement.
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Sujet: Re: no time for caution (aelya) /quarantaine.