Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Ca y est. Je l'avais fais. J'avais eu le courage de parler à mon mari, de faire en sorte que les choses changent. Donovan, lors de notre soirée sur la falaise, m'avait ouvert les yeux sur ce que j'étais entrain de vivre. Je ne pouvais plus continuer comme je le faisais même pour protéger ma fille. Je méritais mieux que la façon dont me traiter mon mari et le père de ma fille. Donovan, même ivre, avait été perspicace et avait réussit à me faire prendre conscience que je n'étais pas heureuse, que je me laissais simplement vivre. Et vivre comme ça n'était pas vivre. Pas vraiment. Alors j'avais tout déballer à mon mari. Bien sûr, il ne l'a pas franchement bien prit et le ton été monter comme jamais, mais je ne lâchais rien. J'avais ce soir-là dormi à l'hôtel, pleurant toute la nuit et avec un bleu sur le bras. L'ambiance depuis est pesante et je songe de plus en plus à prendre ma fille et à mettre les voiles. Fière de moi, je voulais voir Donovan, lui dire que j'avais réussi à le faire malgré tout ce que cela représentait, que ma vie routinière venait de prendre fin. Je me rendis alors chez lui. Quand j'arrivais sur place, je fronçais les sourcils ne voyant pas de voiture garer devant malgré l'heure. J'allais néanmoins taper à la porte, sans réponse. Frustrée, je me dis qu'il avait été retenu par son travail. Je lui envoyais un texto pour lui dire que je l'attendais et patientais dans ma voiture. Les minutes puis les heures passèrent. Plus le temps passait et plus je m'inquiétais d'autant qu'il ne m'avait pas répondu. Ce n'était pas son genre, pas avec moi en tous cas. Comprenant qu'il ne rentrerait pas, je repartis chez moi pour une autre soirée sous tension, me promettant de revenir le lendemain. Pendant les deux jours suivant, c'est ce que je fis et chaque jour mon inquiétude grandissait à mesure que je restais sans nouvelle. D'autant plus alors qu'il s'agit de Donovan que j'avais retrouver ivre et jouant avec son arme. Je craignais le pire.
Après des jours d'inquiétude, je compris que ce n'était pas normal, que quelque chose avait du se passer et cela me mit dans un état incroyable de panique. Il m'avait promis de faire attention à lui, promis de ne pas faire de bêtise. Prenant mon téléphone, je décidais d'appeler les centre de soin de la ville et l'hôpital. En tremblant, je composais les numéros et demandait si il avait Donovan parmi leur patient. Au début, il refusait de me donner des informations alors je me fis passer pour sa petite amie. J'en arrivais à l'hôpital. Je répétais ce que j'avais dit aux autres et je me vis devenir folle en attendant qu'elle cherche dans son ordinateur. Après ce qui me sembla une éternité, elle m'assura que oui, il avait quelqu'un sous ce nom dans l'enceinte de l'hôpital mais qu'elle ne pouvait pas m'en dire plus au téléphone. Je la remerciais et décidais de m'y rendre sur le champ. J'attrapais mon sac, glisser une veste sur mon dos et aller dans la voiture. Sur le trajet, l'angoisse me saisit. J'avais peur de l'état dans lequel j'allais retrouver Donovan. Je me garais et me dépêcher de me rendre à l'accueil. Je fis la queue quelque seconde. Enfin, j'approchais de l'accueil. " Bonjour madame, je cherche Donovan Chamberlain. On m'a dit qu'il était ici. " Lui expliquais-je. Elle pianota sur son ordinateur et hocha la tête. " Effectivement, il est ici. " Me dit-elle. " Vous pouvez m'indiquer ou exactement s'il vous plait ? " Lui demandais-je, de plus en plus à fleur de peau. " Vous êtes de la famille ? " Enchaina t-elle. Je me tenais droite, la regardant dans les yeux. " Je suis sa petite amie. " Dis-je sans faillir. Je n'avais pas l'habitude de mentir mais ce mensonge là m'était plus que supportable si cela me permettait de voir Donovan et savoir qu'il allait bien, ou pas. " Oh, très bien. Il faut que vous alliez au cinquième. " M'apprit-elle en souriant. " Merci beaucoup. " Lui dis-je avant de sortir de la ligne pour laisser place à quelqu'un d'autre. J'allais jusqu'aux ascenseurs et en appeler un. Il mit quelques secondes à arriver. Quand les portes s'ouvrirent, je m'y engouffrais et appuyer sur le cinq avant de regarder sur la plaque à côté à quel spécialité cela correspondait. Psychiatrie. Mon coeur se serra alors que l'ascenseur s'élevait.
Les porte s'ouvrirent à l'étage voulu et je fis un pas en avant, une boule énorme d'angoisse me nouant le ventre. Je m'approchais de l'accueil. Je glissais une main dans mes cheveux avant de m'annoncer. " Je viens voir Donovan Chamberlain. " Dis-je, faisant de mon mieux pour ne pas que ma voix tremble. Elle sourit légèrement et vient à mes côtés. " Suivez-moi. " Je la suivis et elle s'arrêta devant une chambre. " Allez-y et ne vous en faites pas trop d'accord ? " Elle repartit et je restais devant la porte close, immobile. Je prenais une inspiration et toquais avant d'entrer, à pas de loup. Une fois à l'intérieur, je referais la porte avant de faire face au lit et à l'homme installé dessus. " Donovan ... " Soufflais-je en m'approchant de lui, le coeur battant à tout rompre dans ma poitrine. Que s'était-il donc passé ?
Dernière édition par Dina A. Flores le Mer 22 Mai - 14:51, édité 1 fois
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Sujet: Re: hopeless place | DONOVAN Mar 21 Mai - 21:09
Il y a certaines choses dans la vie qui ne s'explique pas, comme par exemple le fait que Donovan avait fait une promesse à Dina, et qu'il comptait bien la tenir, même si ça mettait ses nerfs à rude épreuve. Ce n'était pas dans ses habitudes, pourtant quelque chose le poussait à le faire. Pour elle. Parce qu'elle avait pris une place bien plus importante dans sa vie qu'il ne le laissait entendre. Bien plus qu'il ne voulait réellement l'admettre. Une place qui aurait dû être occupé par sa femme. Une des rares places qu'il ose accorder à une personne. Normalement, il rejette plutôt ceux qui tentent de s'accrocher à lui, comme son frère par exemple. Les choses ont radicalement changé ces derniers temps, et il est peut-être temps pour le policier de se remettre en question, de voir les choses telles qu'elles sont et arrêté de se mentir à lui-même.
Quoiqu'il en soit, le quadra s'était réfugié dans son travail pour oublier tout le reste. Tout, sauf cette soif de vengeance qui avait évidemment mal tourné. Donovan avait fait face à ces types, se faisant démolir le portrait au passage. Il avait alors appelé Tahlia, c'est elle qui l'avait sauvé. Sans la jeune femme, il se serait vidé de son sang dans sa caravane, perdue au milieu de la plage, et quelqu'un aurait fini par découvrir son cadavre gisant plusieurs jours voire semaines après son décès. Puisque Donovan tenait tant à mourrir pourquoi avait-il appelé Tahlia ? Peut-être parce que ses pensées avaient été pour Dina, pour la promesse qu'il lui avait fait.
Le flic avait alors été conduit à l'hôpital dans un état critique. Il avait perdu beaucoup de sang, un poumon avait été perforé par ses côtes cassées. Ils ne l'avaient pas loupé, pourtant cette soif de se venger n'était toujours pas assouvie. Danno était depuis hospitalisé jusqu'à son état lui permette de sortir. Les journées lui semblaient longues à n'en plus finir et il avait l'impression qu'il ne quitterai jamais ce lieu qu'il avait en horreur. Tahlia lui avait rendu quelques visites, sous tension depuis la dispute qu'ils avaient eu. Il avait été dur avec elle. Trop dur. Elle venait de lui sauver la vie et peut-être permettre de se remettre dans le droit chemin. Mais sur l'instant, ce n'est pas la sensation qu'il avait eu.
Endormi puisqu'épuisé, le jeune homme avait pour seul habit la tenue fournit par l'hôpital. Occupant une chambre donnant sur un petit espace vert, il n'en profitait que raremet, voire jamais étant donné que se lever lui demandait un effort qui lui paraissait insurmontable. Soudain, la porte s'ouvrit et la voix qui émana alors lui fit ouvrir les yeux. Dina. Elle était ici. Elle était magnifique, peut-être encore plus que l'autre soir, ou bien c'était les médicaments qu'on lui donnait qui le faisait planer. Il faut dire que Donovan était loin d'être un patient comode, la preuve, il avait dû être déplacé en unité de soin psychiatrique avant d'être ramené dans une chambre individuelle le lendemain puisqu'il semblait calmé.
" - Dina.. Qu'est-ce que tu fais là.. ? Comment.. Comment tu as su ?"
C'était bien la dernière chose qu'il souhaitait, non pas qu'il n'avait pas envie de la voir, mais simplement elle avait déjà assez à régler dans son quotidien pour que le flic rajoute un problème supplémentaire aux siens.
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Sujet: Re: hopeless place | DONOVAN Sam 25 Mai - 10:17
Après des jours sans nouvelles, j'avais enfin retrouver Donovan, à l'hôpital. Mon sang ne fit qu'un tour même si l'infirmière à l'autre bout du fil se montra rassurante quand à son état. Mais rien n'y fit, un frisson s'empara de tout mon corps. A peine le téléphone raccroché, je me préparais à le rejoindre dans une sorte de transe. Il fallait que je le vois, que je m'assure qu'il aille bien. Quand je refermais la porte de la chambre d'hôpital dans laquelle se trouvait Donovan, mon regard capta instantanément le siens. Mon coeur battit plus fort dans ma poitrine sous l'effet du choc de le voir allongé, blessé et profondément mal en point. J'avais même vraiment du mal à contenir mes émotions. D'un côté j'étais heureuse de l'avoir retrouver et de l'autre, chaque marques je voyais sur son corps me crevaient le coeur. " Dina.. Qu'Est-ce que tu fais là.. ? Comment.. Comment tu as su ? " Dit-il quand il se rendit compte de ma présence. Il semblait faible, l'air ailleurs surement à cause des médicaments. Glissant une main tremblante dans mes cheveux, je m'approchais à pas prudent vers le lit, vers lui, mes talons claquant sur le sol de la chambre. " Qu'est ce que je fais là à ton avis ? " Soufflais-je en venant prendre sa main, ne pouvant pas m'en empêcher. " Je ... Cela fait des jours que je te cherche ... Que ... Que je me fais un sang d'encre par ce que je n'arrivais pas à te joindre... " Dis-je presque en colère contre lui, mais c'était surtout l'inquiétude qui parler pour moi. L'inquiétude et le soulagement de maintenant voir qu'il était en vie bien que salement amoché. " J'ai ... J'ai cru que tu étais revenu sur ta promesse. " Avouais-je, les larmes coulant malgré moi sur mes joues. Je ne contrôlais plus rien quand il s'agissait de lui. Pour preuve, j'étais aller le rejoindre sur une falaise, laissant ma fille aux soins de ma mère. Simplement par ce qu'il avait besoin de moi, par ce que dans ses yeux, je me voyais d'une autre façon. Je me sentais appréciée, valorisée ce que je ne voyais plus depuis longtemps dans les yeux de mon mari.
Je fermais les yeux quelques secondes pour reprendre mes esprits. Mes émotions étaient trop présentes et ce n'était pas mon genre de les écouter autant. J'étais jusque là quelqu'un de posé, de censé. C'était en tous cas ce que je croyais. Et aujourd'hui ? Tout mon monde s'écroulait. La plupart des gens diraient que c'était finalement pour le mieux, mais moi j'avais si peur. Peur de faire des erreurs et que je doive vivre avec les conséquences de mes choix tout en voulant embrassé cette nouvelle vie qui s'offrait à moi. " J'ai finis par appelé les hôpitaux en me faisant passé pour ta copine ... Je n'aurais pas eu d'information autrement. Je ne savais plus quoi faire ... J'ai finalement appris que tu étais ici et il fallait que je vienne. C'est tout. " Avouais-je en secouant la tête. Je bloquais mon regard sur lui avant d'essuyer mes joues. " J'ai eu si peur ... Qu'est ce qu'il s'est passé bon sang ? Qui t'a mis dans cet état ? " Lui demandais-je sans être certaine d'avoir une réponse. Il ne me devait rien. Surtout si cela concernait son boulot de flic. Je respecterais ça même si cela ne m'empêcherait pas de penser au pire, de me faire des films toujours plus inquiétant. " Je l'ai fais Don ... Je lui ai parler et je suis partie. " Lui appris-je. C'était la raison pour laquelle j'avais chercher à le joindre. Je voulais qu'il soit le premier à l'apprendre. Apprendre que j'avais réussi a faire les choix qui s'imposaient pour mon propre bien.
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Sujet: Re: hopeless place | DONOVAN Mar 28 Mai - 22:27
Donovan ressentait au fond de lui un sentiment qu'il n'avait plus connu depuis si longtemps qu'il en avait presque oublié la sensation. Dina, ici présente, s'était inquiété pour lui. Ça le changeait de toutes ces personnes qui ne voyait en lui qu'un ours mal léché, désagréable et antipathique au possible. Dina avait percé cette carapace, tout comme lui avait percé la sienne. Il lui avait fait une promesse. Une promesse qu'il n'avait pas essayé de briser. Enfin.. Pas de la façon dont Dina pourrait l'entendre. En se confrontant à ces hommes responsables de près ou de loin au meurtre de sa femme, l'allemand connaissait l'issue, pourtant il s'était jeté dans la gueule du loup, et ce peu importe les conséquences. Résultats : il est allongé sur ce lit, faible au possible mais surtout, son enveloppe charnelle portait encore les traces de la défaite cuisante qu'il avait essuyé.
Ça touchait au plus profond de son corps le flic que Dina soit ici, malgré tout, il aurait préféré la tenir loin de tout ça. Danno agissait comme s'il était responsable de la sécurité de cette femme, et il s'en sentait responsable. S'il lui arrivait quelque chose pendant qu'il est ici, immobile et impuissant, la culpabilité qu'il ressentira n'en sera que plus grande. Cependant, le flic sentit un pincement au coeur lorsque la voix de Dina se brisa. Elle avait pensé qu'il avait rompu sa promesse, le fait qu'elle puisse penser qu'il ne l'avait pas tenu lui fit mal, mais pas autant que de la savoir là, auprès de lui sans pouvoir lui dire ce qu'il a sur le coeur.
Au bout du compte, Donovan eu la réponse du pourquoi la jolie brune était dans cet hôpital. Elle avait appelé tous les établissements qui accueillent des blessés. Pendant un moment, l'allemand s'imagina la brune paniquée en passant ces coups de fil. Et encore plus lorsque quelqu'un lui aurait appris que l'homme qu'elle recherchait était à la morgue. Cette pensée renforça encore plus la promesse qui lui avait fait. Elle méritait d'être heureuse et non pas de souffrir. Il voulait voir un sourire illuminé son visage et non les larmes provoquées par son mari. Un sourire se dessina cependant sur ses lèvres en entendant qu'elle s'était fait passé pour sa petite amie. C'était plutôt amusant au vu la situation.
" - Écoute Dina, je te promets de tout t'expliquer mais pas ici. Pas maintenant.."
Il voulait pouvoir être capable de la retenir si elle prenait la fuite en entendant son récit. Or, il en était bien incapable à l'heure actuelle. Il tendit sa main afin que la brune prenne la sienne, mais surtout qu'elle réduise cette distance entre eux. C'est au même moment que le flic apprit qu'elle avait sauté le pas. Elle avait fait ce choix qu'elle aurait dû faire depuis des années. Elle l'avait et mieux que ça, elle était venue jusqu'à lui pour le lui annoncer. Sa démarche le touchait profondément.
" - Je suis si heureux pour toi Dina. Tu vas pouvoir enfin vivre la vie que tu mérites. Comment il l'a pris ?"
Question idiote. Il l'avait forcément mal pris, peut-être même qu'il allait s'imaginer qu'il u avait un homme derrière tout ça. Ce qui n'était pas tout à fait faux au fond.
" - Qu'est-ce que tu vas faire maintenant avec ta fille ?"
Donovan aurait tant voulu les héberger, leur donner ce confort qu'elles méritaient, mais ce n'est pas dans sa caravane qu'il pourrait lui donner tout ça. Le quadra avait comme la sensation que la demoiselle lui glissait doucement entre les doigts sans pouvoir y faire quoique ce soit. Mais est-ce qu'il méritait cette femme ? Est-ce qu'il valait mieux que son mari ? Sans doute pas, mais à la seule différence, c'est qu'il était prêt à tout un tas de sacrifices pour elle à condition quelle lui en laisse l'occasion. Ce n'est qu'à cette pensée que le brun se rendit compte qu'il était peut-être prêt à se lancer de nouveau dans une histoire amoureuse. Dina lui donnait envie de devenir un homme meilleur. De mettre tout ça dans son passé et construire autre chose avec elle. Mais ça évidemment, il ne lui dit pas.
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Sujet: Re: hopeless place | DONOVAN Jeu 30 Mai - 22:42
Inquiète comme je l'avais été et son état actuel n'arrangeant rien, je lui demandais des explications, des réponses à mes questions sans savoir si je les méritais. Après tout, il ne me devait rien. Il n'était ni mon mari, ni mon petit ami et encore moins mon amant. Il avait le droit de ne rien me dire, de garder ses secrets pour lui, quelque soit ses raisons. Je fus néanmoins étrangement soulagée quand il me répondit. " Écoute Dina, je te promets de tout t'expliquer mais pas ici. Pas maintenant.. " Je le regardais, de nouvelles questions s'accumulant dans mon esprit. Je glissais une main dans mes cheveux avant d'hocher la tête, compréhensive. " D'accord ... Je ... C'est à toi de décider quand et si, tu veux tout me raconter. Je peux attendre. " Lui assurais-je en ne le quittant pas des yeux, un léger sourire prenant place sur mes lèvres prouvant que je ne lui en voulais pas, que je comprenais.
Baissant les yeux, je vis sa main se tendre vers moi. Le message était clair, un autre pas vers moi, mais j'hésitais une fraction de seconde. Je ne pu m'empêcher de me demander si je faisais le bon choix en plongeant un peu plus dans cette drôle de relation qu'on semblait malgré nous construire lui et moi au fil de nos rencontre toutes plus insolites les unes que les autres. Réduisant la distance en nous, je m'approchais de lui et prenais avec confiance sa main, liant doucement ses doigts et les miens. C'est à ce moment, nos mains liées, que je vidais mon sac, que je lui avouais avoir pris ma décision, décision dont il était l'instigateur, m'ayant ouvert les yeux sur ma situation. Je trouvais normale de le tenir au courant, de lui montrer que j'avais été courageuse, enfin. " Je suis si heureux pour toi Dina. Tu vas pouvoir enfin vivre la vie que tu mérites. Comment il l'a pris ? " J'esquissais un sourire devant tant de considération. Il était vraiment content pour moi, content que je prenne les choses en main. Je pouvais clairement le voir même alors qu'il était au plus mal, sur son lit d'hôpital. " C'est bizarre je me sens à la fois libérée et totalement flippée concernant la suite des évènements ... " Dis-je en gloussant, presque euphorique. " Il ... Il n'a pas apprécié ce que j'avais à lui dire ... Probablement par ce qu'il a prit conscience des choses à mesure que je parlais. C'était pas beau à voir, autant de son côté que du miens mais ça devait être fait. Tu m'a aidée à le comprendre. Quoi qu'il arrive ensuite, je ferais face en temps voulu. " Répondis-je à ses questions tout à fait honnêtement.
" Qu'est-ce que tu vas faire maintenant avec ta fille ? " Me demanda t-il ensuite. Il savait bien que c'était ma priorité, le bonheur de ma fille. Nos doigts toujours enlacés, je pris une inspiration avant de lui répondre. " Ivàna et moi on est chez une amie le temps que je trouve quelque chose de plus "permanant". Elle est si forte ... J'ai essayée de lui expliquer les choses le plus clairement possible et je crois qu'elle a comprit que c'était la meilleure chose, pour tout le monde même si c'est difficile. Elle sait que je l'aime et que son père l'aime également. Rien ne changera ça. " Avouais-je en haussant les épaules. Je le regardais, esquissant un petit sourire. " Est-ce que je peux avoir une petite place ou c'est trop douloureux de bouger ? " Lui demandais-je en le regardant. " Tu as l'air si mal en point ... " Soufflais-je, n'osant imaginer ce qu'il s'était passé.
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Sujet: Re: hopeless place | DONOVAN Dim 2 Juin - 21:04
Donovan ne s'attendait certainement pas voir Dina ici, déjà parce qu'il n'avait eu aucune visite depuis qu'il avait été conduit à l'hôpital, et surtout parce qu'il voulait la tenir le plus loin possible d e ce chaos qu'était sa vie. Pourtant, il était bien forcé de constater qu'il continuait de l'attirer même contre son gré, mais au fond de lui, c'était loin de lui déplaire que cette femme fasse partie de son entourage proche.
Évidemment, comme toute personne ignorant ce qui s'était passé, la jeune femme lui demanda des explications. Des explications qu'il était prêt à lui fournir mais pas dans ce lieu. Danno préférait choisir lui-même le lieu où il lui livrera toute l'histoire dans les moindres détails. Elle est en droit de savoir, sinon elle ne serait jamais venue à son chevet. Il lui devait au moins ça. Sa réponse sembla la satisfaire ce qui ravit le flic qui esquissa un léger sourire.
Sans réellement savoir ce qui le pousse à faire ça, Donovan rend sa main vers la silhouette de Dina. Pendant quelques secondes, il doute. Est-ce que ce n'est pas de trop ? Est-ce que ce n'est pas le geste de trop qui va faire fuir la belle brune plutôt que de lui montrer qu'elle a une importance particulière à ses yeux. Finalement, après ce qui lui semblait de longues heures, il sentit une chaleur se répandre dans son corps alors que ses doigts étaient liés à ceux de la jeune maman. C'est au même moment qu'elle se confie à lui sur ce qu'elle a fait. Elle a parlé à son mari, qui, Danno s'en doutait n'avait pas vraiment apprécié ce qu'elle lui avait dit. Mais qu'importe. Il avait qu'à réagir quand il en avait encore l'occasion. Maintenant il était trop tard pour réparer le mal qu'il lui avait fait. Le quadra comptait bien réparer les dégâts. Jamais il n'aurait pensé être prêt pour ce genre de choses, pourtant comme on dit, le hasard fait bien les choses.
" - J'aimerai pouvoir lui faire comprendre la valeur de ce qu'il a perdu, juste pour qu'il puisse réaliser qu'on ne joue pas avec les pierres précieuses comme ça."
Il avait failli ajouter que désormais il se battrait à ses côtés, mais c'était bien trop prématuré et surtout, ce n'était pas vraiment dans ses habitudes de tenir un tel discours. Sans doute était-il encore agité par les médicaments qu'on lui injectait.
Que Dina est franchi le cap d'en parler avec son mari c'est une chose, mais il sait à quel point sa fille occupe la première place dans sa vie, le flic la questionna alors pour savoir si elle avait prévu quelque chose pour elle. Ça n'allait pas être simple, mais il était persuadée que la petite était aussi forte que sa mère et qu'elle finirait par s'habituer à cette situation. Après tout, elle ne sera pas la seule à savoir deux parents séparés.
" - Si elle tient de toi, elle n'a aucun souci à se faire pour sa force de caractère. Elle tiendra le coup." fit-il avec un léger sourire.
Le brun finit ensuite par pousser un soupir, il était si heureux d'avoir cette charmante femme à ses côtés, et il n'était pas sans pensé qu'il ne méritait en rien ce bonheur qu'elle pourrait lui offrir.
" - Même si c'est douloureux, tu mérites bien une place ici." dit-il tandis qu'il tenta de se décaler dans son lit afin de laisser une place libre pour que Dina s'installe auprès de lui. Inutile de dire que ce n'était pas de tout repos et que surtout, malgré les médicaments, la douleur était bel et bien présente et lui arracha quelques grimaces avant qu'il ne s'installe de nouveau convenablement tout en offrant un sourire à la demoiselle.
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Sujet: Re: hopeless place | DONOVAN Sam 8 Juin - 14:28
Je le regardais, lui allongé sur son lit d'hôpital, mal en point. Mes yeux se posèrent ensuite sur nos mains liées. J'aurais pu rire de cette situation, de voir deux personnes telles que nous deux réunit. Lui blessé et cherchant vengeance pour la mort de sa famille et moi, dont la vie venait d'être totalement chamboulé, ignorant ce que me réservait l'avenir. Nous faisions une belle paire, ça c'est sûr. Pourtant, je ne donnerais ma place à ses côtés pour rien au monde, que ça soit compréhensible ou non. J'étais fière d'avoir eu le courage de parler à mon mari, d'être parti. C'était le mieux pour tout le monde même si, évidement, il ne l'avait pas vu de cette manière là quand je lui avais dit que je m'en allais, prenant notre fille avec moi. Les semaines à venir seraient certainement compliquées voir même douloureuses mais je gardais en tête que je méritais d'être heureuse et je ne l'étais plus dans la situation actuelle des choses. " J'aimerai pouvoir lui faire comprendre la valeur de ce qu'il a perdu, juste pour qu'il puisse réaliser qu'on ne joue pas avec les pierres précieuses comme ça." Mon coeur battit plus fort. J'adore me voir à travers ses yeux. Il avait toujours les mots qu'il fallait pour me toucher, lui l'homme brisé que j'avais rencontré dans un bar, que j'avais retrouvé sur une falaise alors qu'il était ivre. Il avait changé, cet homme là. C'était subtile et il restait profondément le même, mais je pourrais parier que la douleur dans ses yeux s'estompait déjà légèrement et ça me réchauffer le coeur que j'en sois, peut-être, l'une des raisons. Je serrais un peu plus ses doigts. " T'es vraiment un beau parleur toi ... " Soufflais-je en souriant. En quelque mot, il me faisait déjà me sentir mieux. Je prenais ensuite une inspiration. " Tu sais ... Je crois que je ne lui en veux même pas. Ce n'est pas quelqu'un de mauvais, je t'assure. Je crois seulement qu'on s'est mit ensemble trop jeune et que maintenant, nous ne sommes plus sur la même longueur d'onde. Nous voulons des choses différentes. C'est triste mais c'est la vie. " Avouais-je, débordante de sincérité.
J'espérais vraiment que les choses se régleraient sans heurt. Je voulais surtout préserver ma fille. Je ferais tout pour qu'elle ne voit pas ses parents se déchiraient. Je n'avais aucune envie que cela prenne ce genre de proportion. Nous serions de toute façon toujours une famille. Je ne comptais en aucun cas privée ma fille de son père. Ivàna, j'en été convaincue, comprendrait la situation même si il lui faudrait du temps. Voir ses parents séparés allait forcément être difficile mais nous serions toujours là pour elle. " Si elle tient de toi, elle n'a aucun souci à se faire pour sa force de caractère. Elle tiendra le coup." Assura t-il avec un sourire. Je souris également, amusée. " Je crois qu'elle est même plus forte que moi. Tu la verrais, j'ai parfois le sentiment qu'elle est plus mature que moi ! " Lançais-je en riant. Elle me surprenait et me surprendrait toujours et chaque jours un peu plus. Le silence s'installa entre nous alors que nos mains étaient liées, tout comme nos regards ne se quittaient pas non plus. Ce silence n'avait rien de dérangeant. Au contraire.
Je brisais ce silence appréciable en lui demandant de me faire une place à ses côtés dans le lit si c'était possible et si cela ne lui causait pas trop de douleur de bouger. J'attendis sa réponse un peu fébrilement. Il se passait quelque chose entre nous deux. C'était évident. Je voulais être là pour lui, être à ses côtés et sentir qu'il sera là en retour pour moi. " Même si c'est douloureux, tu mérites bien une place ici." Je souris en coin. " Que tu es courageux ! " Lançais-je pour le taquiner mais nerveuse. Je le laissais faire, et je grimaçais en lisant la douleur sur son visage même si il essayait de le cacher. J'attendis qu'il soit installé avant de bouger à mon tour. Je me glissais à ses côtés, encouragée par son sourire. Jamais je n'avais été aussi proche de lui. Sentir son corps contre le mien, son odeur s'infiltrant dans mes narines ... Mon attirance pour lui était belle et bien là. Je ne pouvais plus me bercer d'illusion. Cela ne rendait pas les choses plus facile. J'ignorais dans quel état d'esprit il était et tellement de chose était à prendre en compte. Je ne voulais pas m'emballer même si je crois que notre connexion, quoi qu'elle soit ou serait, était belle et bien réelle, pour chacun de nous. Le regard ne ment jamais. Je m'installais délicatement contre lui. Cela devait être comique à voir mais je ne voulais pas lui faire mal par inadvertance. Soupirant contre lui, je cherchais son regard, ma tête reposant sur son épaule et ma main sur son torse. " Je ..." Commençais-je. Je levais ensuite mon regard vers le siens, le temps semblant s'être arrêter. " Ne me refais plus jamais peur comme ça." Le sermonnais-je alors que rien n'était vraiment de sa faute. " Je supporterais pas qu'il t'arrive quelque chose ... " Lui dis-je avant de me coller contre lui, comme si j'avais peur qu'il s'échappe.
Dernière édition par Dina A. Flores le Lun 10 Juin - 14:36, édité 1 fois
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Sujet: Re: hopeless place | DONOVAN Dim 9 Juin - 13:16
Donovan avait perdu pied depuis la mort de sa femme, il n'était plus capable de voir les choses telles qu'elles étaient réellement. C'est comme s'il avait désormais un filtre devant ses yeux qui l'empêchait de voir le monde autour de lui. Et en même temps, ce filtre semblait s'estomper dès lors que la jeune femme était à ses côtés. Lui qui ne pensait plus jamais aimer, lui qui n'attendait plus rien de la vie, si ce n'est qu'elle se termine rapidement pour éviter de souffrir encore des années, rongé par les remords.
Mais Dina était là, belle et bien présente dans cette chambre d'hôpital où personne n'était entré avant elle, si ce n'était que le personnel hospitalier. Par chance, la jeune femme n'avait pas dû insister à la violente poussée de colère que le flic avait eu queues jours plus tôt à son arrivée. Il avait été transféré en unité psychiatre avant d'être installé dans cette chambre qui lui semblait bien moins confortable que sa caravane.
La jeune femme plantée à ses côtés, sa main dans la sienne, ses yeux dans les siens, il ne pouvait espérer meilleur remède que ça pour guérir. Aussi bien physiquement que psychologiquement. Mais était-ce vraiment une bonne idée ? Elle ressemblait beaucoup à Miranda, elle avait le même teint qu'elle, les mêmes yeux pétillants. Donovan craignait de se replonger dans cette histoire juste pour faire vivre de nouveau le fantôme de sa femme. Il avait encore tant de travail à faire sur lui-même s'il voulait que tout cela fonctionne que ça lui donnait presque le tournis rien que d'y songer.
Le quadra écouta avec attention chacun des mots que Dina prononçait comme s'il avait peur de ne pas s'en souvenir, comme s'il gravait chaque minute dans son esprit de peur que tout cela ne soit qu'un rêve qui disparaisse lorsqu'il se réveillera pour de bon. Elle semblait vraiment heureuse d'avoir pu parler à son mari, d'avoir pris cette décision, bien quelle ne soit pas aisée, ni pour elle, ni pour sa fille. Alors oui, Donovan avait sorti ces belles paroles, comme elle le disait si bien, mais tout cela était sincère. Il n'y avait pas plus sincère qu'à cet instant précis. Il comprenait parfaitement ce que disait la brune, se rencontrer jeune ça a des avantages tout comme des inconvénients. Et au fil du temps, leur vision de l'avenir a tout simplement changé, chacun a fait sa route de son côté, mais jusqu'alors ils ont dû faire front commun pour leur fille. Et d'un côté c'est tout à leur honneur à tous les deux.
Et en parlant de la fille de Dina, Donovan se doutait qu'elle avait la force de caractère de sa mère alors qu'il ne l'avait jamais vu. Puis, la brune prit ensuite la parole, et ses yeux se mirent à briller de plus belle. Comme à chaque fois qu'elle parlait de sa fille. Cet éclat était le plus beau de tous. En écoutant ses paroles, il avait presque envie de lui dire que certes il ne l'avait jamais vu, mais elle mourrait d'envie de vivre ce jour. Mais chaque chose en son temps, il refuse de s'immiscer dans la vie de cette gamine, qui doit déjà avoir beaucoup à gérer avec la situation actuelle de ses parents.
" - Tu as une fille exceptionnelle Dina."
Le silence s'empara de la chambre dans laquelle il était, leurs yeux étaient rivés, comme si un fil invisible les unissait. La jeune femme finit par briser ce doux silence en quémandant une place auprès du brun. Chose qu'il fit avec grand plaisir malgré la douleur qui le broyait de l'intérieur. Il attendait qu'elle vienne s'installer près de lui, son corps contre le sien. Cette proximité le rendait presque timide et réservé, comme s'il craignait de se faire rejeter au moindre mouvement.
La chaleur dégagée par la jeune femme, sa main sur son torse et sa tête sur l'épaule du policier furent autant de gestes qui faisaient totalement perdre tout bon sens à Danno, qui la serra un peu plus contre lui. Jusqu'à ce qu'elle s'adresse de nouveau à lui. Et sa seule réponse fut ce regard qui lui adressa avant de trouver ses lèvres et d'y déposer les siennes.
" - Je te le promets. Quand je sortirai d'ici je te promets de tout t'expliquer.. Mais pour le moment je voudrais juste apprécier ta présence à sa juste valeur." fit-il avant de déposer un baiser sur son front et de la serrer contre lui malgré la douleur.
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Sujet: Re: hopeless place | DONOVAN Lun 10 Juin - 14:49
Maman poule que j'étais, je passais tout un long moment à lui parler de ma fille, à lui dire combien elle était incroyable, fort et parfois bien plus mature que je ne l'étais. Elle m'époustouflait, jour après jour. Quand elle était née, j'étais jeune et effrayée comme jamais, incertaine d'être capable d'élever un enfant, d'avoir cet instinct maternelle dont tout le monde parle. Puis Ivàna était arrivée et comme par magie, toutes mes peurs, mes questions, mes incertitudes, tout ça à disparue quand ses grand yeux se sont posés sur moi. J'étais mère et c'était la plus belle chose au monde. Et depuis, elle était ma priorité, le centre de mon monde. " Tu as une fille exceptionnelle Dina. " Je souris, fière et émue comme seule une mère pouvait l'être et je voyais bien que Donovan le comprenait. Je hochais la tête. " Oui... J'ai beaucoup de chance. On verra si ça continuera quand elle aura quinze ans ! " Lançais-je, rieuse, imaginant déjà ce que cela pourrait être, l'adolescence et son lot de conflit parent/enfant. J'avais envie de voir la jeune femme que ma fille deviendrait. Un sourire de mère s'épanouie sur mes lèvres alors qu'un silence tombait entre nous, vibrant. Cédant à ce que je ressentais, je lui demandais la permission de m'installer à ses côtés dans ce lit étroit d'hôpital. Il se déplaça, non sans que la douleur soit visible sur son visage. Une fois qu'il fut installé, je prenais délicatement place à côté de lui, plus proche que jamais, mon corps collé au siens. Ma tête sur son épaule, ma main déposée distraitement sur son torse, son odeur et sa chaleur m'enveloppant, je me sentais bien, étrangement à ma place.
J'avais eu si peur pour lui quand je n'avais pas pu le joindre. J'avais imaginé le pire et il était évident maintenant que je ne supporterais pas qu'il lui arrive quelque chose. Peu importe ce à quoi rimer ce qu'il se passait entre nous. Mon regard finit par s'accrochait au siens, emplit d'émotion. Collée à lui, c'est son regard qui me répondit avant que ses lèvres ne viennent touchées les miennes. Mon coeur s'emballa et un frisson s'empara de moi. Un frisson que je n'avais pas ressenti depuis longtemps et qui réveillée en moi des chose que je pensais disparue depuis longtemps. Tout ça grâce à lui, ce grand paumé au coeur brisé et pourtant plus grand qu'il ne le saura jamais. " Je te le promets. Quand je sortirai d'ici je te promets de tout t'expliquer.. Mais pour le moment je voudrais juste apprécier ta présence à sa juste valeur." Dit-il avant de poser ses lèvres sur mon front et de me serrer contre lui. Je venais glisser ma main sur sa joue une fois réinstallée contre lui. " Je suis là. Je ne compte aller nul part ... Je te le promet Donovan. " Lui assurais-je. Ce n'était dorénavant plus une option envisageable. Il y avait trop de chose qui m'attirait là, à ses côtés même si ses choses n'étaient pas compréhensible de premier abord. Je m'en fichais éperdument maintenant. Je voulais être là, avec lui. Qu'importe si ce n'était pas le choix le plus sage que je pouvais faire. " Repose toi, je suis là maintenant. " Soufflais-je contre lui. Il avait vraiment une sale tête et semblait souffrir.
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Sujet: Re: hopeless place | DONOVAN Mar 2 Juil - 21:35
En remontant plusieurs années en arrière, Donovan était encore jeune et rêvait de fonder sa famille, seulement le destin l'en a empêché. Alors évidemment, lorsqu'il entend parler Dina de sa fille, ça lui fait toujours un petit pincement au coeur de ne pas pouvoir partager cette joie d'être parent. Mais à bien y réfléchir, si tout cela n'était pas arrivé, il n'aurait jamais rencontré Dina, et tout ça ne sera jamais arrivé. Comme quoi finalement parfois, les personnes qui sont faites pour se rencontrer, finissent toujours pour se rencontrer. Comme le flic et la jeune maman. Aussi aberrant que cela puisse paraître. Ce que le quadra aimait le plus quand la brune parlait de sa fille, c'était les étoiles qui brillaient dans ses yeux. Une mère pouvait bien dire qu'elle ne se sentait pas à la hauteur, ces étoiles là prouvent le contraire. Elles témoignent de tout l'amour qu'une mère partage avec son enfant.
Puis finalement, au fil de la discussion, la jeune femme finit par demander la permission à Donovan de venir se blottir contre lui. Comme si refuser était une option possible. Cette pensée le fit rire intérieurement avant qu'il ne se décale, non sans mal pour laisser de la place à la jeune femme. Une fois fait, elle vint s'imbriquer parfaitement dans la place qu'il lui avait laissé, comme s'ils avaient été fait l'un pour l'autre à un détail prêt. Donovan était un homme brisé, et l'idée que Dina ne puisse pas être heureuse avec lui le minait. Était-il capable de lui offrir ce dont elle avait besoin ? Il avait su critiquer son mari, mais pourrait-il faire mieux que lui ? Tout ça l'angoissa, mais en sentant le parfum de la brune, il oublia tout. Même son bon sens, et c'est en la serrant contre lui qu'il abandonna ses lèvres sur les siennes dans un soupir de bien-être. Comme si ça suffisait à lui faire oublier tout le reste. L'instant de quelques secondes, plus rien n'avait d'importance, pas même les allées et venues des infirmières dans le couloir.
Donovan prit la main de Dina et là serra dans la sienne, comme s'il craignait que s'il ne le faisait pas, elle risquait de se volatiliser. Comme s'il ouvrait les yeux en réalisant que tout cela n'était qu'un rêve. Un merveilleux rêve, mais un rêve quand même. Alors que la voix de la brunette retentit dans ses oreilles, ses yeux se fermaient de plus en plus, l'emmenant vers un état de bien-être qu'il n'avait plus connu depuis des années. Les derniers mots qu'il perçu sont ceux de la jeune femme lui annonçant qu'elle restait à ses côtés. Et il partit rejoindre les bras de Morphée, serein.
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Sujet: Re: hopeless place | DONOVAN Jeu 11 Juil - 10:42
Après avoir passé tant d’heure à m’en faire pour lui comme je n’avais pas de nouvelle, être à ses côtés, sentir son corps contre le miens, tout cela était réconfortant et apaisant aussi bien qu’étrange et effrayant. Me rapprocher de lui comme ça, aussi vite était une véritable surprise. Mais je sentais que je faisais le bon choix. Je n’avais de toute façon aucun moyen de contrôler ce que je ressentais. Il était évident que rien n’était régler et j’avais des tonnes de question sur sa présence à l’hôpital dans un tel état mais il m’assura tout me dire mais plus tard. Et je le croyais. Je ravalais donc mon inquiétude et mes questions pour simplement être dans ses bras, nos doigts enlacés. Donovan s’accrocha plus encore à moi comme s’il avait peur que je m’en aille, que je l’abandonne. Le cœur tambourinant dans ma poitrine, je lui assurais avec sincérité et conviction que je serais là, que je n’avais aucunement l’intention de le quitter, pas tant qu’il ne le voudrait pas. Je n’en étais dorénavant plus capable. C’était trop tard même si j’ignorais ou tout cela nous mènerait, ni même si cela nous mènerait quelque part tout court. Nous avons tout les deux des vies et des histoires compliquées.
Il avait vraiment une sale tête et même s’il ne disait rien, je ne doutais pas qu’il souffrait. Il avait besoin de repos. Je lui ordonnais alors presque de se reposer, qu’il pouvait arrêter de lutter. Maintenant que j’étais là, je veillerais sur lui. Je restais alors contre lui, en silence, glissant ma main dans ses cheveux. Je tentais de réguler les battements de mon cœur maintenant que j’étais à ses côtés et que je pouvais prendre soin de lui. Petit à petit, je le sentis se détendre puis s’endormir. Je restais donc allongée, sans bouger, ne le quittant quasiment pas des yeux. Les minutes, puis les heures passèrent et je finis par m’assoupir à mon tour, les émotions de toute cette journée et de ses derniers jours m’ayant totalement épuisée. Malgré toutes les incertitudes et les questionnement, je dormis d’un sommeil paisible, me sentant en sécurité auprès de Donovan.