(#23) maël × life's too short to even care at all

J’étais devant l’appartement de Maël. Je venais tout juste de sonner. Et j’attendais qu’on vienne m’ouvrir. Deux sacs en plastiques dans les mains, contenant chacun que des choses pas forcément bonnes et pour la ligne et pour les dents. Mais j’avais eu des envies pas ma faute.

Ma journée avait commencé, avec mon meilleur ami, il avait encore squatté chez moi cette nuit. Sans que rien ce passe évidemment. Juste qu’il aimait venir et m’avoir près de lui. Et j’aimais l’avoir près de moi. Puis plus tard, j’étais partie à la rencontre de Tristan. Depuis un peu plus de trois jours, je culpabilisais de les voir. Parce que j’étais enceinte. Oui belle et bien enceinte de presque trois mois et que j’ignorais qui était le père. Il pouvait aussi bien être Tristan comme Isaac. Je penchais pour Isaac, mais à tout dire je ne savais pas. Et depuis donc plus de trois jours, j’étais en proie à des grands doutes qui parfois, chose étonnante, me zappé pas mal le moral et de ce fait je cherchais de quoi m’occupais l’esprit, pour ne pas penser. Je n’étais pas le genre de la fille qui adorait avoir de la compagnie, des amis. Mais parfois ça ne faisait pas de mal, fallait bien se l’avouer. Je ne savais même pas si j’allais garder ce bébé ou le faire adopter ou tout simplement avorté. J’ignorais la fin de cette histoire mais une décision allait devoir être prise. Et vite. Mais pour l’instant j’essayais de ne pas y penser. Puis sur les coups de quatorze j’étais allée faire quelques courses. Et en revenant au lieu de toquer à l’appartement 24, j’ai toqué à l’appartement 23. J’avais bien envie d’entendre du piano ou d’en apprendre quelques trucs. Qu’importe.

Alors j’étais là devant cette porte. Finalement elle s’ouvrit sur Maël. Un sourire se posa sur mes lèvres et je dis « Hey ! Je dérange pas ? Je peux rentrer ? ». Non je ne passais pas par quatre chemins. Je n’étais pas ce genre-là. J’allais droit au but. C’était comme ça.

by ruby

J’étais donc la devant la porte 23. Attendant après avoir sonnée. Je revenais des courses, deux sachets en plastique, remplie de chose pas saine pour un sous pour l’organisme. Mais j’avais eu des envies et je détestais cet état. Peu après la porte s’ouvrit. Après avoir fait ma polie franche. Je me permis de le détailler de la tête au pied. Bah quoi, on nous avait donné des yeux pour voir, autant en profiter non ? Il avait juste une serviette. Aucun doute qu’il sortait de la douche. Ses cheveux mouillés en témoigné fortement. Un sourire amusé se dessina sur mes lèvres. Tandis que lui se mit à rire « Euh ... Non, tu me déranges pas ! » . Un petit labrador arriva et me fit la fête. Je m’accroupis histoire de quelques secondes, afin d’être à sa hauteur, lui gratouillant la tête et derrière les oreilles. « Ce que tu es chou toi ! ». Je me relevais et entrait suivant son invitation. Je pénétrais donc dans l’appartement. « Ouuuh, mais qu'est-ce que t'emmènes de bon là ? » . Je croisais son sourire malicieux. Que je lui rendis franchement. « Et bien il y a tout ce que mes hormones mon obligé à acheter. Chose que je déteste normalement, mais dont j’ai une folle envie d’un coup. Que des choses pleines de sucres et de gras. De quoi nous donner du cholestérol et du diabète pour le restant de nos jours ! ». Un sourire amusé se redessina sur mes lèvres. Je posais les deux sacs sur une table basse.

Je réalisais finalement que ma phrase, pouvait porter un peu à confusion, je veux dire par là, qu’il n’est pas au courant que je suis enceinte, comme beaucoup d’autres personnes. Tant pis. Je repris le temps de le détailler sans gêne et je dis avec un sourire amusé et malicieux à la fois « File t’habiller va !! Y en aura encore quand tu reviendras ! ». Mes yeux azur le suivirent. Puis j’attrapais un paquet de fraise tagada, j’en mangeais plusieurs. Et je me dirigeais vers le piano. J’adorais ça. J’adorais le son qu’il renvoyait. Je m’asseyais sur le petit siège qui se trouvait en face. Le petit chiot s’assit près de moi, me regardant histoire de dire – et s’t’eut plaît file moi une fraise aller quoi ! – et bien non tu n’en aura pas. « Arrête de me regarder comme ça ! Je suis pas une sentimental moi, je craquerais pas chenapan ! Pas besoin de me faire des yeux de cooker, toute façon t’es un labrador tant pis pour toi ! ». Oui je crois que j’avais atteint un stade assez avancé de folie. Je remarquais la présence de Maël. Mes yeux azurs ce plantèrent sur lui. Un sourire une nouvelle fois amusé et je répliquais. « T’étais mieux avant tient ! … Prends ce que tu veux hein, sers toi … toute façon l’immeuble pourrait être nourrit avec tout ce qu’il y a ! … Tu as écris de nouvelle partition ? ». Parfois ne fallait pas vraiment s’arrêtait sur ce que je disais. Je pouvais être charmeuse, comme sérieuse. Provoquer et ne plus provoquer. J’étais comme ça c’est tout. Ce qui m’intéressait là c’était sa réponse à ma dernière question. J’avais toujours ce sourire posé sur mes lèvres.

by ruby