| | Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l' Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite. |
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| Si tu sautes, je saute + Violence (hot) | |
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Auteur | Message |
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Invité | Sujet: Re: Si tu sautes, je saute + Violence (hot) Mar 14 Mai 2019 - 6:13 | |
| - HJ:
Il est horrible, pardonne-moi.. je l'avais terminé et j'ai tout perdu en voulant le poster
Il n'avait fallu qu'un baiser, qu'un seul baiser pour raviver la flamme éteinte. Une fougue, une passion qui brûlait leur désir d'enfin de se trouver, de seller le danger. Si à première vu, leur relation s'était avérée d'un échec à l'avance, aujourd'hui, les deux amants se trouvaient à nouveau à la case départ, redécouvrant leurs lèvres pendues l'une à l'autre avec passion, cette incertitude qui planait entre eux. Elle l'aimait, éperdument, et c'est bien pour cette raison que Violet s'était montrée indulgente avec lui, qu'elle avait accepté les maux et les douleurs. Terrence avait été clair avec elle : l'amour, il le ressentait, mais il serait incapable de l'aimer à sa juste valeur, de lui donner ce qu'elle attendait. Et, depuis le début de leur relation qui n'avait rien de simple, Violet l'avait dit : jamais elle ne le dénaturerait, jamais elle ne le forcerait. Elle avait donc choisi de briser leur étreinte, de mettre un terme à leur rapprochement, pour éviter de se faire encore plus de mal. Leur coeur, déjà bien assez meurtri, en avait assez supporté. Elle aurait pu oublier leur passé houleux, accepter de s'unir à lui, là, sur cette plage, sous le regard des curieux, parce qu'ils en avaient envie tous les deux, le sable les enveloppant comme une couverture à leur intimité. Mais elle s'arrêta. Parce que la vérité, c'est qu'elle n'avait pas envie d'une aventure, d'un égarement d'un soir. Elle l'aimait. Éperdument, elle l'aimait. Et le retrouver, de cette façon-là, dans l'intimité la plus profonde, c'était d'ouvrir à nouveau les plaies de leurs coeurs. Une fois dans la boutique du militaire, ils retrouvèrent leur proximité perdue dans une étreinte qui se voulait chaleureuse, réchauffant leurs corps qui frémissaient par cause de l'eau saline. Presque nu, leur corps pressé l'un à l'autre, ils retrouvèrent cette fougue charnelle qui en fit tomber la serviette sur le sol. Terrence, de ses gestes ferment, agrippa la nuque de sa douce. Ils retrouvèrent, à nouveau, leurs lèvres dans un baiser qui se voulait plus passionné que le premier, ne cachant aucune envie. Souffles coupés, ils intensifiaient leurs caresses, langoureux baiser brûlant qui les étourdissait. Terrence la souleva, Violet enroula ses jambes autour de la taille de l'homme, ses mains sur ses cuisses nues la firent frémir. Il recula, un peu trop, heurtant un présentoir qui entraina, sur son passage, la moitié de son contenu sur le sol dans un vacarme lourd. Ils ne se rendirent compte de rien, bien trop absorbé l'un à l'autre jusqu'à en être essoufflés, trop essoufflés pour continuer. Ils détachèrent leurs lèvres pour reprendre leur souffle, mais Violet fit atteinte d'un nouveau moment de lucidité. Ils signaient leur arrêt de mort, s'ils continuaient, il n'y avait plus de point de retour. La brune l'arrêta, protégeant son coeur. Il avait été clair, il lui avait dit être incapable d'aimer. Trop rapidement, elle retrouva le sol, leurs corps avaient à présent laissé un vide entre eux, la proximité était détruite. Et quand Terrence ouvrit finalement la bouche, Violet aurait pu pleurer. Il la laissait partir, lui redonnait sa liberté, sans s'imposer. De ses mots, il la chassait. De ses yeux, il l'implorait de rester. Du mal, c'était tout ce qu'ils étaient capables de se faire. Depuis le premier jour, depuis cette nuit de tempête qui avait tout changé entre eux. Un an plus tôt, presque jour pour jour, ils s'étaient trouvés pour la première fois. Et depuis, inapte en amour, ils s'étaient détruits, blessés, tourmentés. Les choses avaient changé, mais elles n'étaient pas si différentes. Et du mal, Violet en avait déjà. Chaque jour, chaque matin quand elle se réveillait et qu'elle réalisait qu'il n'était pas là, à ses côtés, chaque fois qu'ils passaient des jours à se revoir, elle souffrait. Alors tant pis. Tant pis pour le mal, il était d'ailleurs déjà fait. Pour le reste, elle aviserait, comme la première fois. Mais, à l'instant, l'envie de lui était bien plus forte que la raison. Elle retrouva le chemin vers ses lèvres, cette fois dans un baiser beaucoup plus explicite mélangeant leurs langues l'une à l'autre, leur respiration saccadée qui animait leur échange. Il ne se fit pas prier pour resserrer ses bras autour de la brune, retrouvant enfin sa chaleur qu'il avait été forcé de quitter. Yeux fermés, il les guida jusqu'à l'arrière-boutique, cette fois beaucoup plus agile qu'à leur premier égarement qui avait envoyé valser des produits sur le sol. Ses grandes mains, pressant son corps à lui, la soulevèrent du sol pour la poser sur une grande table de bois. Sans la quitter du regard, il la libéra de sa lingerie, dévoilant son corps nu, sa poitrine qui se dressait fièrement pour lui. Et il la regarda, l'urgence dans les yeux, le feu qui brûlait, l'envie qui se voyait. Violet lui sourit, cabrant le dos pour permettre à son amant de mieux la voir. Et quand il ouvrit à nouveau la bouche, quand il se permit de parler, le souffle de la brune fut coupé. Mon amour. La brune se redressa, le visage attendrit, ému des mots qu'il avait choisi. Peut-être avait-il parlé dans le feu de l'action, choisi des mots qui la feraient flancher, qui l'attendriraient. Et si tel était le cas, Violet ne préférait pas savoir. Pour l'instant, elle avait envie de lui. Tout simplement envie de lui. Viens ici, lui ordonna-t-elle, la distance en eux s'étant créée depuis trop longtemps. Elle réclamait à nouveau la chaleur de son corps. Il s'exécuta, approchant son corps de la table sur laquelle la commerçante était installée. Et dans une fougue qui l'habitait, elle posa à nouveau ses lèvres contre celles de Terrence, sa poitrine exposée se collant à son torse. Elle pressait sa peau contre la sienne, ouvrant les jambes pour l'emprisonner, les refermant autour de sa taille. D'une main, elle parcourait son corps à présent presque sec. Ils étaient seuls au monde, le reste de la ville n'existait plus. Ils se trouveraient, enfin, dans ce qu'ils savaient faire de mieux : l'amour. La main de la brune glissa sur le torse du militaire pour trouver la commissure de son short de bain qu'elle détacha sans arrêter son baiser et lorsqu'elle sentit le plaisir de l'homme au bout de ses doigts, son membre durcit par l'envie, elle ne put retenir de sourire contre lui. Il migra vers son cou pour y poser sa bouche alors qu'elle continuait ses caresses. Il descendait sur son corps, portant à présent son attention de son cou à sa poitrine qu'il couvrit de baisers enflammés et quand il arriva plus bas, là où tout son désir résignait, Violet se laissa aller, appuyant son dos à la table de bois, allongée là où personne d'autre n'avait été posé, excepté les planches à réparer. Il fit jouer sa langue, Violet ferma les yeux, agrippant les extrémités du meuble sous les vertiges de son plaisir. Terrence.., finit-elle par lâcher, entre ses soupires d'excitations. J'en peux plus. Fais-moi l'amour. Là, maintenant, tout de suite. Ce n'était pas une demande, elle l'implorait de la libérer de ses envies avec urgence. Terrence ne se fit pas prier, rejoignant rapidement ses lèvres pour selle un énième baiser. D'un geste rapide, Violet laissa tomber le short de bain de Terrence sur le sol avant qu'il ne la rejoigne sur la table, le bois de leur corps faisant craquer le matériel. Mais ils s'en balancèrent. Et d'un geste à la fois doux et ferme, il entre en elle, renouant leurs corps l'un à l'autre.
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| | | Invité | Sujet: Re: Si tu sautes, je saute + Violence (hot) Mer 15 Mai 2019 - 23:22 | |
| Mon amour. Il le lui avait déjà murmuré, soufflé à mi-mot comme s’il ne voulait pas qu’elle l’entende, puis il s’était enfui dans la nuit. C’était le soir où elle l’avait surpris dans sa boutique avec une perceuse à la main. Ces mots, ces deux mots si simple et pourtant si lourds de sens, il les pensait, cet amour Terrence le ressentait au plus profond de lui comme une douleur vive qui le pétrifiait et le réchauffait en même temps. Il n’était pas le genre d’homme qui susurre des mots tendres à l’oreille de ses conquêtes pour les faire rougir, ce n’était pas son truc, lui il détestait les surnoms, les mon chou, les bébé, les chatons et compagnie, il trouvait ça niais au possible, il n’aimait pas qu’on l’en affuble alors il n’en donnait pas aux autres. Il n’avait pas une tête de chaton à ce qu’il sache, alors autant ne pas s’embarrasser de ça. Mais Violet il l’aimait, il ne pouvait pas la regarder autrement qu’avec ces yeux fous de tendresse et ce sentiment qui criait en lui, elle était son amoureuse, son amour, son tout, elle était celle qui le rendait fort et faible à la fois, elle causait sa perte mais quitte à tout planter autant que ce soit pour elle. La seul peur qu’il gardait à présent en la regardant c’était de la détruire elle aussi. Il pouvait se foutre en l’air, mais il ne voulait pas l’entraîner dans sa chute. Il ne voulait pas non plus qu’elle serve de moyen de pression à la mafia pour le faire revenir dans leurs rangs. Mais de ce côté là il ne s’en faisait plus trop, il avait été assez clair et ferme avec ces gens-là, il avait payé sa dette, au centuple, il ne leur devait plus rien alors il avait arrêté et que quelqu’un l’en empêche, il était encore capable de défendre, en témoignait les quelques nez cassés qu’il avait laissé comme preuve. Et depuis on ne l’avait plus ennuyé, plus personne n’était passé à sa boutique, plus aucun client d’armes, ni aucun de leurs chiens de garde. En d’autres termes il était tranquille, enfin il était libre, voilà quelques mois que tout était rentré dans l’ordre mais il peinait encore à y croire, se méfiant encore et toujours de cette organisation qui était imprévisible. Voilà pourquoi il avait encore peur pour Violet, parce qu’elle avait déjà assez subit à cause d’eux, à cause de lui, elle n’en méritait pas plus. Mais Dieu qu’il avait envie d’elle, de ce corps qu’il repoussait depuis des mois, de cette voix qui le faisait flancher, de ces mains qui cherchaient sa chaleur et de ces lèvres qui criaient qu’elle l’aimait malgré le mal qu’il lui faisait. Et il le lui disait par ses mots à lui, malhabiles mais pas seulement formulés dans le feu de l’action, mon amour, pas pour la faire craquer, elle lui était déjà toute offerte, avec ses seins qui pointaient d’envie face à lui. Son amour elle l’était et il n’hésiterait pas à le redire, simplement pour retrouver ce sourire qui fendait son visage et la rendait rayonnante. Après quelques secondes à s’observer à se sourire, trop heureux de se retrouver, cherchant les yeux de l’autre pour mieux se laisser charmer, Violet réclama le retour de son amant pour la réchauffer, pour faire renaître ce feu en elle qu’il avait si rageusement étouffé. Terrence écarta alors ses cuisses pour se frayer un chemin contre elle, de ses grandes mains qu’il plaqua contre le son dos il la rapprocha de lui et les lèvres de l’américaine retrouvèrent les siennes pour une morsure délicieuse qui se transforma en un baiser fébrile. Et quand elle se fit plus aventurière, en laissant ses mains glisser son son short, Terrence laissa échapper un soupire, ne cachant rien de l’envie qui l’habitait, pour peu qu’elle en doutait encore. Il fit alors courir ses doigts dans la nuque de Violet, sa bouche suivit de près dans leur sillage alors qu’ils descendaient déjà vers son ventre, ses lèvres elles s’attardant plus longtemps sur sa poitrine pour y goûter sans se priver et doucement il la fit s’allonger sur la grande table pour mieux pouvoir couvrir son corps de baisers plus ardents les uns que les autres jusqu’à son intimité qu’elle offrait sans opposer aucune résistance. La tête entre les cuisses de sa maîtresse, Terrence ne lui offrait à voir que la musculature puissante de ses épaules, mais elle n’y faisait pas attention, sa tête était renversée en arrière, soupirant de plaisir. Et quand finalement elle arriva au summum de l'excitation il remonta jusqu’à sa bouche et l’embrassa avec impatience. Violet s’empressa alors de faire tomber son short de bain qui constituait l’ultime barrière entre eux, ravissant un sourire au surfeur tandis qu’il la rejoignait sur la table. Elle pouvait en supporter, mais il sentit le bois craquer sous leur poids et le simple frisson de ce menu danger, mêlé à la liberté retrouvée de leur passion, lui donna le vertige et l’envie pressante de faire sienne cette femme qui ne demandait pas mieux. Par un geste assuré Kelly scella son corps à celui de Violet et à partir de ce moment là plus rien ne compta d’autre que leur plaisir, que les râles de bien-être, peu importait son incapacité à assumer leur amour, ni la suite totalement floue de ce dérapage. Il l’aima comme s’il ne l’avait jamais quitté ou pire, comme si c’était la dernière fois qu’il s’autorisait à lui faire l’amour, il s’enivrait de sa peau, se soûlait de ses cris de jouissance, il redoublait de force pour que ce moment ne prenne pas fin, puisant au plus profond de lui pour qu’aucun d’eux n’oublie jamais combien ils s’aimaient, même si ça devait s’achever ici, ce soir, ils se seraient aimés et personne ne pourrait leur enlever ce moment là de pur bonheur. Épuisé par l’effort, Terrence roula sur le dos, évitant de justesse de s’effondrer sur le sol quand il réalisa qu’il était sur sa table de travail. Il s’appuya alors contre celle-ci, dos à Violet, pour reprendre ses forces.
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| | | Invité | Sujet: Re: Si tu sautes, je saute + Violence (hot) Jeu 16 Mai 2019 - 5:24 | |
| Mon amour, deux mots qui faisaient hérisser sa peau. Deux mots qui accéléraient son rythme cardiaque tout en lui coupant la respiration. Deux simples mots qui lui arrachaient un sourire, à la fois triste et heureux. Triste vérité qui les rattrapait : ils s'aimaient. Plus que tout, ils s'aimaient. Plus que les rumeurs, plus que les querelles, plus que les peurs : ils s'aimaient. Mais l'amour, c'était complexe. C'était ardu. Et même les plus forts, même les plus solides dans le domaine tombaient en cours de guerre. Ils étaient tombés, ils s'étaient effrités, ils avaient abandonné lâchement, surement. Nue sur la table de travail, présenté comme un cadeau à son amant, sourire à ses lèvres, les cheveux mouillés en bataille, son teint doré qui perlait sous l'éclairage merdique de l'arrière boutique, elle s'offrait à lui. Malgré les enjeux, malgré les défauts de leur relation qui n'aboutissait nulle part. Une année s'était écoulée depuis leur première rencontre de ce genre, une année où ils avaient appris à se voir d'un oeil différent. Et il leur avait fallu une soirée pour se détester à nouveau. Ce soir-là, où il l'avait abandonné, où Terrence n'était jamais revenu. S'en sont suivi des semaines à entretenir cette haine, à la nourrir de disputes qui ne voulaient rien dire, de gestes qui faisaient mal. À l'instant où leur regard se croisait, dans cette arrière-boutique qui leur briserait sans doute à nouveau le coeur, voir même qui leur crèverait l'organe, cette soirée de haine, celle où elle aurait souhaité le voir disparaitre de sa vie à tout jamais, leur sembla futile. Elle était loin dans leur esprit, comme si elle ne s'était jamais produite. Ou alors, ils jouaient les naïfs, oubliant délibérément les derniers mois pour profiter ne serait-ce qu'une dernière fois de la chaleur de leurs corps. Prendre le risque de gouter une dernière fois la tentation avant qu'elle leur soit définitivement arrachée. Mon amour, des mots qui lui firent du bien. Exactement ce qu'elle voulait l'entendre dire. Et elle le voulait encore, plus. Toujours. Sans arrêt, sans pause, qu'il lui murmure le matin en se réveillant l'un aux côtés de l'autre et le soir juste avant de fermer les yeux jusqu'au jour suivant. Qu'il le lui adresse par surprise, en plein jour, ou juste après une dispute pour se réconcilier. Elle voulait les entendre à son anniversaire, à Noël, à Bowen ou ailleurs. Elle voulait les capturer et les caresser à sa vieillesse, et ce jusqu'à sa mort. Mais Violet demandait trop, elle le savait, elle était exigeante. Les termes de leur contrat ne lui avaient jamais promis de telles actions. Mais elle était amoureuse, rêveuse, et nue sur cette table, prête à lui faire l'amour, ses sentiments l'enveloppaient la faisant se comporter déraisonnablement. Au fond, elle savait qu'il les pensait, ces mots, qu'il ne lui disait pas que pour la faire craquer. Terrence ne parlait pas beaucoup, il économisait ses paroles, il ne parlait pas pour plaire. Qu'on le déteste, ça ne le dérangeait pas. Lorsqu'il osait le dialecte, il fallait le prendre aux mots. Et donc, ces deux mots dirigés que pour elle, ils étaient vrais, il était saint, ils étaient sincères. Viens, qu'elle lui avait répondu. Elle avait envie de lui, plus que jamais, elle avait envie de lui. Il s'était fait un chemin jusqu'à son intimité, mordillant sa peau, embrassant l'intérieur de ses cuisses, Violet allongée sur la table de travail, les yeux fermés, le dos cambrer sous son plaisir qui ne cessait de s'intensifier à chaque coup de langue. Sa respiration qui s'intensifiait, ses mains qui caressaient à présent les cheveux de son amant, qui les ébouriffaient au passage, des soupirs de satisfactions qui l'imploraient de continuer, d'accélérer, une jouissance qui était près, l'extase qui s'emparait d'elle jusqu'à ce qu'elle l'implore de se joindre à elle. Débarrassé de son short de bain, il la rejoint sur la table, entrant en elle en s'agrippant à la chair de ses fesses, retrouvant le chemin vers ses lèvres. Coups de bassin qui se montraient d'abord lents, valsant timidement dans cette intimité qu'ils se permettaient à nouveau de vivre permettant à la belle de respirer plus lentement, avant d'être enivrée de son homme. Et plus les coups devenaient forts, plus ils dansaient ensemble, unissant leurs soupires, plus Violet tombait amoureuse de lui. Encore, à nouveau, elle l'aimait, inlassablement, elle l'aimait. Terrence grognait de plaisir, elle enfonça ses ongles dans la peau de son dos en relâchant la tête vers l'arrière, la bouche entreouverte qui s'exaltait de ces caresses. Elle ne savait pas qui des deux avait atteint l'extase le premier, mais une fois leur dernier soupire de satisfaction délivrée, une fois leur dernière étreinte terminée, Terrence s'effondra sur la table de bois, dos à son amante. Il respirait de façon saccadée, cherchant à retrouver l'air. Violet, elle, fixait le plafond, perdue entre le contentement et la tristesse. Bien que ce moment d'égarement avait été d'une simplicité exaltante, il résultait du désordre. Il ne pouvait l'aimer, il ne pouvait lui donner ce dont elle avait besoin et ça lui brisait le coeur de s'en rendre compte. Retrouvant une respiration qui pouvait être qualifiée de normalité, ses yeux s'emplirent de larmes qu'elle tenta de cacher et roula, à son tour, sur le bois du meuble, retrouvant la chaleur de Terrence. Elle se blottit contre son dos, posant un baiser sur sa colonne vertébrale, silencieuse pour quelques instants alors que les larmes perlaient sur ses joues. Elle attendit que la tristesse lui passe, que l'émotion ne teinte plus sa voix, pour parler. Elle murmura, contre son dos : Je... je ne sais pas comment on s'est rendu là.. Elle ne parlait pas de ce qu'ils venaient de faire, elle savait très bien comment ils s'étaient rendus là. C'était de leur relation qu'elle parlait. Comment expliquer qu'ils s'obligeaient à s'éloigner alors qu'il était d'une évidence ridicule qu'ils étaient faits l'un pour l'autre ? Elle aurait eu envie de lui dire je t'aime, mais elle se restreint à simplement le prendre dans ses bras, son corps toujours nu se collant à celui de Terrence dans une étreinte qui parlait pour elle.
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| | | Invité | Sujet: Re: Si tu sautes, je saute + Violence (hot) Jeu 23 Mai 2019 - 23:29 | |
| C’est fou comme retrouver le chemin vers ce corps qu’il avait tant aimé était simple, comme quelque chose de limpide, comme des sensations qu’il ne pouvait oublier, un réflexe de se raccrocher à elle avant de sombrer. Elle était sa bouée, son phare, depuis des mois Terrence l’aimait, cette femme qu’il avait pris tant de plaisir à malmener au départ. Violet était son évidence et lui faire l’amour même aussi sauvagement dans cette arrière boutique semblait une conclusion parfaitement logique à leurs retrouvailles avec l’océan. Il aurait voulu se persuader que c’était la conclusion à leur histoire également, comme des retrouvailles charnelles pour mieux se quitter sans heurts, mais c’était un leur, de la poudre aux yeux et il n’était pas du genre à croire à ce genre de conneries. Il aurait toujours autant faim de ces formes, il serait toujours amoureux de Violet, qu’il le veuille ou non. Ils avaient encore tellement d’années devant eux, de temps à gâcher à se tourner le dos ou bien à profiter en se retrouvant encore et encore, ici ou dans sa caravane, peut-être chez elle même, pour des étreintes plus douces ou plus crues encore, pour s’aimer tout simplement, puisqu’ils étaient dorénavant incapables de se détester totalement. Dans le tourbillon de sensations qu’ils vivaient à ce moment précis il n’y avait qu’une certitude, plus rien ne serait pareil, ils ne pourraient plus prétendre qu’ils n’avaient pas besoin de l’autre pour vivre parce que chacun savait que c’était un mensonge. Terrence avait beau jouer l’homme distant et détaché, il l’aimait, indubitablement il était incapable de la faire sortir de sa vie même en luttant corps et âme contre son attirance, il finissait par revenir vers son américaine favorite. Et il le lui démontrait par les assauts aussi violents que tendres de son corps sur le sien, par ses coups de bassins qui trahissait tout le manque qu’il ressentait d’elle, de ses baisers, de son amour qui le rendait plus fort comme s’il pouvait à nouveau tout affronter. Ce fut une fois leur étreinte terminée, une fois l’amour consommé et les corps épuisés par ce rapprochement puissant, qu’il réalisa qu’il était terriblement et totalement foutu, qu’il avait mis un bordel sans nom dans cette relation déjà bien assez tordue et chaotique. Il lui fallut quelques minutes pour reprendre son souffle, entendant derrière lui les sanglots discrets et étouffés de sa maîtresse. C’était en lui faisant du bien qu’il lui faisait le plus de mal, le monde était donc si mal fait. Ses épaules s’affaissèrent sous le poids de la culpabilité mais il ne bougea pas, jusqu’à ce qu’elle le rejoigne, serrant son corps nu contre le sien, sa poitrine chaude contre son dos et ses bras tendres autour de ses épaules. Il caressa ses avant-bras avant de repérer un paquet de clopes qui traînait sur le plan de travail en face. A bout de bras il l’attrapa et joua avec sans pour autant se servir. Ne pleurs pas Violet. Nouveau silence lourd de sens, il ne savait pas quoi dire pour qu’elle se sente mieux d’avoir si lâchement craqué avec lui, il ne voulait pas qu’elle se trouve coupable parce qu’il n’y avait rien de mal finalement. Il n’y avait rien de mal… Non, ils s’aimaient après tout, bordel ils s’aimaient et cet amour embrasait tout. Tout se bousculait dans sa tête, il soupira, ouvrit le paquet et porta une cigarette à sa bouche qu’il alluma en se décalant pour faire face à Violet. Dors chez moi cette nuit. Dans sa bouche ça claquait comme un ordre, mais c’était bien une demande, il ne la forçait à rien. Il avait simplement deviné qu’elle dormait mal depuis des semaines, ses traits épuisés l’avaient trahi sans même qu’elle ait à parler. Il lui offrait une nuit de répit, une nuit dans ses bras pour souffler, pour se reposer et calmer son esprit tourmenté. Il lui offrait aussi la promesse silencieuse que les choses allaient s’arranger et qu’ils pourraient peut-être s’en sortir finalement. La fumé s'échappait de sa bouche en volutes silencieux alors qu’il fixait la brune d’un regard fiévreux, si elle le suivait chez lui elle ne dormirait pas beaucoup, il avait faim d’elle depuis si longtemps. Mais elle se coucherait dans des bras tendres qui n’attendaient que de pouvoir lui offrir l’infini.
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| | | Invité | Sujet: Re: Si tu sautes, je saute + Violence (hot) Ven 24 Mai 2019 - 4:16 | |
| Ébat charnel, parfois doux comme leur amour, parfois vigoureux comme leur désir retenu depuis trop longtemps, ils s'étaient laissé sombrer dans la violence fusionnelle de leurs corps qui leur criaient d'être enfin réunis. Ils avaient repoussé ce moment, retenu leurs tentations des semaines, mois durant, jusqu'à succomber, ce soir, à l'apocalypse de leur rétention. Amour corporel, amour romanesque, amour piquant, amour poignant, amour pressant, ils s'étaient finalement retrouvés dans des coups de bassin électrisants et des baisers prenants. Sur elle, Terrence la contenait, la possédait en son entièreté comme personne ne le ferait. Elle était sienne, maintenant et à jamais, personne ne pourrait la toucher de la sorte. Il était la raison de sa jouissance, de ses soupirs d'envies qui teintaient l'arrière-boutique, de ses gémissements de plaisirs qui témoignaient de la hâte de se retrouver. Retrouvailles qui s'éteignirent alors que les deux amants finirent par trouver l'orgasme, chacun leur tour, leurs corps entrelacés l'un à l'autre, jusqu'à ce que leurs enveloppes corporelles n'en puissent plus. Ils s'étaient laissé enivrer jusqu'à ce que leurs corps, épuisés, ne finissent par tomber. Vidés, ils prirent le temps de retrouver leurs respirations, silencieux. Et c'est là que l'émotion l'envahit. Elle aurait aimé lui crier qu'elle l'aimait, que tout son être l'animait, qu'elle ne voulait plus se séparer de lui, mais, lâche, elle fixait le plafond, les larmes qui ruisselaient sur ses joues. Un peu par fatigue, beaucoup par impuissance. Les dernières semaines avaient été éprouvantes pour la commerçante. Violet s'était d'abord fait à l'idée que leur relation ne résulterait plus qu'à de simples connaissances, d'anciens amants qui ne pouvaient plus l'être, forcés à se comporter en bonne amie à ses côtés alors que le feu grandissait dans son ventre chaque fois qu'il posait les yeux sur elle. Puis, il avait fallu qu'elle le surprenne, ce soir-là, dans ce qui lui restait de sa boutique, à faire des travaux pour la voir heureuse. À lui dire qu'il l'aimait, mais qu'il ne pouvait se laisser aller à son coeur et à ses émotions, qu'il fallait être plus fort que les envies parce que lui, il ne lui apporterait rien de plus, rien de bon. Convaincu qu'il était mauvais pour elle, il avait choisi de cesser d'espérer à leurs retrouvailles sensuelles, après l'avoir embrassé, après avoir posé une dernière fois ses lèvres contre les siennes dans un baiser d'adieu. Mais alors qu'il aurait pu disparaitre véritablement de sa vie, il s'était montré incapable de totalement quitter sa vie. Et il avait initié leur douce auto-destruction. Violet se résignait à penser qu'il s'agissait de leur dernier égarement, de leur dernier échange de la sorte et c'est bien cela qui la peinait le plus : devoir se résigner à ne plus jamais poser ses mains sur lui, sentir ses caresses et ses baisers l'envelopper. Se résigner à le voir heureux, peut-être même avec une autre, alors qu'elle croyait être son destin. De le voir évoluer, grandir, vivre des réussites et des échecs, sans même pouvoir être à ses côtés pour l'épauler. C'était la réalisation qu'elle le perdait, peut-être pour leur bien, mais aussi et surtout pour leur mal, et qu'elle n'avait pas son mot à dire. Silencieuse, elle sanglotait. Et elle pensait être discrète. Mais son corps faisait trembloter la table ce qui mit la puce à l'oreille de Terrence qui, silencieux, encaissait les coups de couteau des larmes de sa douce. Elle finit par rejoindre le corps du militaire, inlassablement attirée contre ce dernier, toujours, pour l'éternité, croyant qu'il n'avait rien perçu de ses pleurs. Mais alors qu'elle collait son corps nu contre celui de l'homme, sa poitrine voluptueuse contre la colonne vertébrale de Terrence, ses bras l'enveloppant. Avec une délicatesse que seuls les amoureux s'accordaient, il caressait ses bras de ses grandes mains. Mais la tendresse de son geste de dura pas longtemps, jusqu'à ce qu'il repère l'un de ses immortels paquets de cigarettes qu'il s'empoigna, brisant leur étreinte. Sur le visage de Violet se dessina un rictus déçu, alors qu'il jouait avec ledit paquet de clopes. Ne pleurs pas, Violet, avait-il dit simplement. Elle hocha la tête, silencieuse, le même rictus pincé sur son visage. Terrence enfonça une clope entre ses lèves et se retourna pour lui faire face, à sa douce au regard fuyant. Et seulement lorsqu'il l'invita à dormir chez lui, elle releva les yeux vers le bleu des siens. Son coeur se resserra dans sa poitrine, tellement qu'il lui faisait mal. Les yeux toujours remplis d'eaux, elle entre-ouvrit la bouche. Si je dors chez toi, Terrence, jamais plus je ne voudrai te quitter..., l'avertit-elle le regard brillant. Plus jamais elle ne serait en mesure de l'oublier, plus jamais elle ne serait en mesure de le quitter. Elle le voudrait pour toujours et à jamais près d'elle, sans jamais s'en séparer tant ils avaient été contrés à vivre l'un sans l'autre durant les derniers mois.
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| | | Invité | Sujet: Re: Si tu sautes, je saute + Violence (hot) Mer 19 Juin 2019 - 20:28 | |
| Si je dors chez toi, Terrence, jamais plus je ne voudrai te quitter… Ces mots, comme un électrochoc réveillèrent Terrence de sa torpeur. Comme arraché d’un rêve cotonneux où tout semblait aller si naturellement qu’il ne s’était pas posé de questions, il s’était laissé bercer par la douceur de Violet, la chaleur de leurs retrouvailles et il avait oublié ses éternels états d’âme. Mais ceux-là n’étaient jamais bien loin, l’angoisse, la culpabilité, la peur même, ils ne le quittaient jamais vraiment malgré qu’il fasse tout pour que personne ne le voit. Il paraissait fort et solide, Terrence, un roc, aux yeux des autres, mais si on s’attardait à sonder un peu son regard si bleu on pouvait y trouver tout un océan de tourments, le reflet d’une tempête intérieure qui ne se calmait jamais vraiment. Violet avait pourtant réussi à l’apaiser, un temps, de ses gestes tendres, de sa présence rassurante et de son amour, elle avait apprivoisé l’animal sauvage, lui faisant entrevoir que la vie pouvait être douce. Cependant les névrose de Kelly n’étaient jamais totalement calmées et elles avaient fini par prendre le dessus sur tout le reste avec cette histoire de cambriolage. Pourtant il s’était fallu peu de choses pour qu’il retrouve le chemin de ses bras, malgré ce derniers mois passés à la fuir, à lui donner une mauvaise image de lui pour qu’elle le déteste plus facilement, à tout faire pour détruire pierre par pierre cette histoire qui se voulait pourtant si belle, trop belle pour lui, qu’il se répétait. Mais ce serait mentir que de dire qu’il ne s’était pas raccroché à elle au delà de tout ce mal qu’il faisait, même en lui donnant toutes les raisons du monde pour qu’ils ne soient plus ensemble, il restait toujours là, le soit-disant ami bienveillant, le chevalier servant à ses petits soins à toute heure du jour ou de la nuit, l’ombre qui veillait sur elle mais aussi à ce qu’elle ne l’oublie pas. Bien que ce soit inconscient il n’avait jamais réussi à s’éloigner de Violet et ce soir leur étreinte n’était que l’issue inévitable pour deux corps qui n’attendaient que de pouvoir se retrouver, de se heurter l’un à l’autre, avec urgence et violence, mêlée à la douceur des sentiments qui trouvaient toujours leur chemin dans le gachi que représentait cette relation. Et maintenant ? Une fois épuisés et repu de l’autre… Maintenant Violet pleurait silencieusement et Terrence s’en voulait d’avoir une nouvelle fois tout compliqué. Pourtant la réponse était simple, si évidente qu’il ne voulait pas s’y résoudre. Maintenant ils pouvaient avancer, Kelly avait fait sortir de sa vie tout ce qui pouvait leur nuire, maintenant ils pouvaient s’aimer si seulement il avait le courage de l’admettre, ils pouvaient enfin s’autoriser le bonheur que le surfeur leur refusait depuis le départ. Et peut-être qu’ils iraient tout de même droit dans le mur malgré tout, peut-être que c'était la pire idée qui germait à présent dans son esprit tordu, mais sans essayer ils ne le sauraient jamais. Terrence tira une nouvelle fois sur sa cigarette avant de se rendre compte qu’il avait horreur de l’odeur que ça laisserait dans son magasin, il ne fumait jamais à l’intérieur, même pas dans son arrière boutique. Il enfila son short qu’il avait laissé traîner et ouvrit la porte de derrière qui donnait sur une dune de sable, rien de bien excitant comparé à la vue qu’il avait de sa porte d’entrée, la vue imprenable sur la mer et ses milles couleurs, mais pour ce moment là, pour fumer sa clope discrètement sans être embêté ça serait parfait. Il s’assit sur les marches et profita du silence qu’il laissait derrière lui, faisant presque penser qu’il avait oublié la présence de Violet et ce qu’elle venait de lui dire. Ce fut quand il sentit sa chaleur derrière lui qu’il réagit enfin, sans se retourner, sans même vraiment bouger pour réussir à faire face à l'américaine. Alors ne me quitte plus. Ou plutôt reviens, parce que c’est moi qui suis parti. Reviens-moi. Il avait presque honte de lui faire cette demande, de presque l'implorer de revenir alors qu'il avait tout détruit de ses mains et après tout le mal qu'il avait fait. Pourtant c'était évident, logique, totalement effrayant aussi. Mais il luttait depuis trop longtemps contre le manque d’elle. Il était malheureux sans elle et il était fatigué de leur infliger toute cette peine inutile.
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| | | Invité | Sujet: Re: Si tu sautes, je saute + Violence (hot) Ven 28 Juin 2019 - 19:12 | |
| De toutes les choses plausibles à entendre venant de lui, cette phrase, cette toute petite phrase, avait traverser le corps de la commerçante d'un courant électrique des plus violents, vibrants, laissant sur sa trajectoire une chaleur qu'elle n'avait éprouvée depuis longtemps. Cinq mots banals qui, de cette bouche, pour eux, pour leur relation, n'avait rien d'une invitation ordinaire. Des mois à se repousser, à réprimer leurs sentiments qui, trop forts, échouaient à demeurer cachés. Sentiments qui, à présent, voulaient voir le jour, laisser le soleil réchauffer leur coeur au même rythme que de doux mots pourraient le faire. De doux mots que, ni elle, ni lui, n'étaient encore en mesure de dire, beaucoup trop douloureux de les laisser s'échapper une nouvelle fois alors que la première leur avait été dérobée, mais si étaient là, sous-entendu dans leurs actions et dans cette proposition de sceller leurs retrouvailles charnelles par une nuit entière. Et si la belle s'était résigné à penser, après leurs ébats, qu'il s'agissait d'un dernier égarement avant de s'oublier complètement, avant d'enfin tourner la page qu'ils n'avaient su réellement faire, empoissonnée par le manque de l'autre douce moitié, après cette proposition le vent avait tourné. Ils n'avaient pas fait l'amour pour mieux s'oublier, pas pour une dernière fois, mais bien pour la première fois de leur nouveau départ. La première fois de leurs aveux de ne plus jamais vouloir se quitter, même si la vie, elle, tentait de les séparer par moments. Même si le destin, lui, leur avait mis des bâtons dans les roues. Terrence s'était levé pour se rhabiller avant de s'avancer vers la porte arrière de la boutique, celle où il recevait ses marchandises, porte qu'il ouvrit pour y souffler ses bouffées de cigarette, ignorant presque la réponse de sa douce. Violet se redressa, à son tour, sur la table de travail bancale, celle qui était à présent imprégnée de leur amour. Silencieuse, elle le regarda s'assoir sur la première marche du petit escalier menant à la boutique, dos à elle, silencieux, pensif. Elle en avait marre. Elle n'en pouvait plus. Ils s'aimaient, qu'est-ce qu'ils s'aimaient. Mais ils étaient trop fiers, l'un et l'autre, pour oser se l'avouer. C'était avec un courage que la commerçante avait aligné chacun de ses mots, chacun de ses aveux, pour oser le lui dire, à celui qui retenait en otage son coeur, celui qui l'empêchait d'en aimer un autre, autre qui ne pouvait exister, qui ne pourrait être à la hauteur de Terrence. C'était avec courage qu'elle le lui avait dit, qu'en acceptant sa proposition, il n'y avait plus de retour en arrière possible. Et il la plantait là, dos à elle, cigarette en main, la laissant se sentir, une fois de plus, indésirée, impossible à aimer. Il la laissait attendre, une fois de plus. Violet laissa ses pieds retrouver le sol froid de l'arrière-boutique, descendant de la grande table de travail pour retrouver le chemin vers ses vêtements, déterminée à prendre la route vers sa demeure, bredouille. La brune s'avança vers l'amour de sa vie, le seul qui possèdera son coeur de cette façon, dans l'espoir de lui donner un dernier baiser, scellant enfin leur histoire impossible. Dans son dos, incapable de bouger, elle contemplait le profil de son visage, le coeur serrer, l'envie de retourner en arrière, d'effacer leurs déboires, de laisser la Violet du passer savoir qu'elle ne devait pas abandonner, qu'elle ne devait pas laisser son coeur arrêter de battre, qu'elle devait écouter son instinct. La prévenir que cet homme, il était loin d'être son ennemi, au fond. Il était ce dont elle avait toujours rêvé. Et qu'ils méritaient le bonheur. Sa voix, d'ordinaire dure et sévère, s'était faite douce, presque coupable, alors qu'il reprit la parole. Chacun de ses mots eurent l'effet d'un baume sur l'Américaine qui s'agenouilla pour être à sa hauteur. Je t'ai toujours appartenu, murmura-t-elle en guise de réponse, venant se lover contre lui. J'ai besoin de toi, enchaîna Violet en laissant sa tête se reposer sur l'épaule encore nue du surfeur. Je t'aime.
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| | | Invité | Sujet: Re: Si tu sautes, je saute + Violence (hot) Ven 5 Juil 2019 - 23:36 | |
| On pensait à tort que Terrence était insensible, froid, inaccessible. Il avait construit un mur entre lui et les autres, certes, mais ce mur ne servait qu’à le protéger de ces émotions trop fortes qu’il ressentait et qu’il n’arrivait pas à comprendre. Il n’avait jamais été quelqu’un de démonstratif, c’était ainsi, mais ça ne voulait pas dire qu’il ne ressentait rien, bien au contraire. Ceci dit il était finalement bien content qu’on le pense ainsi, de cette façon on ne l’embêtait pas. Il impressionnait, Terrence, il ne laissait pas indifférent, parfois il agaçait, par son attitude, parfois il inspirait une certaine forme de respect. Il se souvenait des premières impressions de Violet, assurément il l’avait agacée, avec son air trop sûr de lui qui n’était qu’un leurs, il avait réussi son coup, durant des années elle s’était tenue éloignée de lui. Mais c’était trop beau pour durer et évidemment ceux qui faisaient des étincelles en se détestant avaient allumé un brasier en se rapprochant dangereusement. Ils étaient un couple étrangement bien assorti, elle ouverte et téméraire, elle qui n’avait peur de rien, surtout pas d’affirmer sa place de femme forte et solide, lui plus en retrait, ours, solitaire mais capable de vous clouer sur place d’un simple regard si vous osez le défier. Ils étaient fait pour se monter l’un contre l’autre pour pour s’unir l’un avec l’autre, plus forts que tout. Et c’était ce que Terrence choisissait enfin, à force de se battre contre l’évidence depuis trop longtemps. Dans sa complainte il lui demandait de revenir, de lui pardonner d’avoir été un véritable égoïste, il lui demandait aussi de ne pas demander à savoir pourquoi, mais simplement de l’accepter, tel qu’il était, avec ses énormes défauts. Et tout ça dans un mot, comme si elle devait le deviner, parce que comme toujours, il économisait ses paroles. Et Violet s’approcha, avec l’infinie douceur qui la caractérisait elle se serra contre lui, alors sans demander plus, comme si elle avait déjà compris et accepté, elle lui revint, simplement, sans emphase, parce qu’elle l’avait déjà bien assez attendu et qu’elle semblait épuisée de se battre contre lui alors qu’ils voulaient finalement la même chose. Tu ne m’appartiens pas, Violet, tu es la femme la plus libre que je connaisse et tu dois rester la même. Ne change pas pour moi. Mais laisse-moi revenir dans ta vie puisque je ne sais pas vivre sans toi. Cox était une femme libre, dans le plus beau sens du terme, elle s'était affranchie de tellement de choses, pour se faire elle-même, elle avait pris son courage pour parcourir le monde et se faire sa propre idée du bonheur, elle était courageuse et forte, même lorsqu'elle se montrait faible face à lui et c'était pour ces raisons et tellement d'autre qu'il la savait indispensable à sa vie. Il embrassa ses cheveux après qu’elle ait reposé sa tête contre sa nuque et sa main trouva le chemin de ses mèches pour les caresser distraitement. Ce moment était si simple, du bonheur pur et le temps aurait pu s’arrêter, Terrence était enfin soulagé de toute peine. Je t’aime. Il laissa passer encore un instant, pris le temps de terminer sa cigarette et de l'écraser dans le petit cendrier sur la marche qui témoignait qu'il fumait parfois à cette même place. Cet instant là, comme s’il avait besoin du silence pour intérieurement exulter et se rendre compte que tout ceci était réel. Alors tu dors chez moi ?
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