Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Sujet: i know i'm meant to be with you (niels). 12/4/2019, 10:41
Ils avaient quittés les falaises de Bowen qui avait abrité leur amour l'espace de quelques instants, pour retrouver un autre cocon qu'ils connaissaient bien, leur appartement, ce refuge dont les murs témoignaient tous les jours de l'ampleur de leurs sentiments, et Aelya savait qu'elle serait capable de créer toutes sortes d'abri dans le creux de son étreinte, parce que sa place était là où il était. Elle l'aimait partout, et il était à lui seul sa bouffée d'oxygène, l'éclat qui venait éclairer ses pupilles assombries par les ténèbres qui tournoyaient autour d'eux. Le temps de quelques minutes, elle avait eu l'impression d'avoir échappé à leur malédiction, d'être devenu invisibles aux yeux du mal qui les cherchait toujours. Le temps de quelques minutes, elle s'était perdue dans l'amour qui l'avait régénéré au milieu de ce lieu où ils avaient posé leur empreinte amoureuse, fiévreuse et indélébile. Elle s'était endormie le soir même dans ses bras, puisant sa sérénité dans la chaleur de sa tendresse, n'ayant jamais l'envie de se détacher de lui ne serait-ce de quelques centimètres. Elle voulait rester collée à lui tout le temps parce que sa vie dépendait de la sienne, Aelya n'ayant envie de se battre que pour lui et pour eux. La brune l'avait laissé s'échapper de leur lit, bien après qu'elle ait pu profiter d'une énième alliance passionnelle avec lui, réchauffant les draps sous l'effet de leur désir avant qu'il ne rejoigne son travail. Elle s'était rendormie, le corps marqué par sa passion, appréciant le contact qu'il avait laissé sur son être, comme si cela lui servirait pour tenir en son absence.
Elle avait rejoint le club plus tôt, travaillant derrière le bar aujourd'hui, usant de son masque pour ne pas que son ivresse amoureuse se lise sur ses traits, son esprit happé dans ses songes où Niels régnait, avec une seule hâte : le retrouver. Elle lui avait envoyé des messages dans la journée, comme à son habitude, sauf qu'elle ne reçut aucune réponse. Elle eut un mauvais pressentiment, comme à chaque fois qu'il ne répondait pas d'ailleurs, parce que ça ne lui ressemblait pas. Elle s'inquiétait, sentant son cœur battre pour l'amener à le rejoindre. Et quand ce fut le cas après son service en fin de journée, elle rentra chez elle, épiant les lieux vides de sa présence, fronçant les sourcils, de plus en plus paniquée alors qu'elle tenta de l'appeler plusieurs fois, sans succès. Aelya se rendit donc par voie de fait à l'hôpital, traversant les couloirs d'un pas pressé pour questionner ses collègues. Et la raison de l'absence de Niels la fit déchanter, son visage devint pâle tout d'un à coup, son rythme cardiaque s'affolant sous l'effet de la peur, implosant dans sa poitrine. Il était en garde-à-vue, sans elle, sans eux, et elle avait soudainement encore plus besoin de lui, de le sentir contre elle.
Elle rejoignit le commissariat rapidement, demandant la caution pour son petit-ami qui n'était évidemment pas donnée, la forçant à puiser dans ses économies pour le délivrer de là. Elle savait très bien pourquoi il était enfermé derrière les barreaux et elle n'avait qu'une envie alors qu'elle attendait sa sortie, de retrouver son collègue pour lui régler son compte, du moins assez pour qu'il n'ait plus la force ni la possibilité de porter plainte. En stress, elle jouait nerveusement avec ses doigts, attendant que l'amour de sa vie ne se présente devant elle.
Levi Wheeler
MESSAGE : 24807 ICI DEPUIS : 18/06/2018 CRÉDITS : lumos solem (av), awona (sign), strangehell (icons)
STATUT : i’ll be yours for a thousand lives. (married to sahar ♡)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: i know i'm meant to be with you (niels). 13/4/2019, 03:14
La magie opérait toujours lorsqu'ils étaient à deux, Niels se rendant compte qu'il n'appartenait à aucun endroit, à aucune terre, ne se sentant chez lui que lorsqu'il était avec Aelya et qu'ils fondaient eux-même leur refuge. Sa présence était son unique condition, son seul besoin, parce-qu'il était prêt à la suivre dans les quatre coins du monde si elle le voulait, sa main destinée à rester accrochée à la sienne. Et pendant quelques instants, perdus dans un paysage d'une beauté indescriptible, ils s'étaient autorisés à lâcher prise, à oublier les problèmes qu'ils s'étaient créés en prenant la fuite tous les deux, juste un moment coupé du temps pour profiter de l'amour qui suintait de leurs deux êtres en quête d'affection. Aelya lui rendait toujours bien la pareille, ne cessant jamais de lui prouver qu'elle l'aimait au moins autant que lui pouvait l'aimer, dans n'importe quel endroit, dans n'importe quel univers. De retour chez eux après leur moment d'égarement volontaire, ils étaient restés collés l'un contre l'autre, s'endormant dans cette bulle d'apaisement, teintée de cette atmosphère amoureuse qui les englobait, leur promettant de toujours les protéger. En ouvrant les yeux, il s'était rendu compte que son réveil s'était activé bien plus tôt que d'habitude, amusé en repensant à la raison pour laquelle il s'était volontairement imposé cet horaire, ne tardant pas à venir caresser la peau de la brune pour lui faire savoir qu'ils avaient ce moment pour eux deux, juste avant de devoir se quitter. La peau marquée par la passion de leur ébat, il s'était mis en route vers l'hôpital, apprenant en chemin que la quarantaine avait été levée après la remise en ordre de la situation. Il s'était donc rendu sur son lieu de travail, comme s'il ne s'était jamais rien passé, préférant oublier les évènements de la veille qu'il avait pourtant bien encore en tête, ses phalanges violacées lui rappelant qu'il avait fait parler ses poings d'une violence inouïe. Et d'ailleurs, il n'avait pas aperçu ce fameux collègue dans les couloirs en arrivant, se faisant la réflexion qu'il devait probablement se remettre lui aussi des coups qui lui avaient été portés. Il s'était changé comme à son habitude, troquant ses habits pour sa tenue de travail, rejoignant le hall pour récupérer ses brancards. Il avait eu une impression de "trop facile" en se mettant au boulot, comme s'il pouvait déjà prédire que le vent tournerait, s'assombrissant au-dessus de sa tête pour ruiner ses espoirs. Et l'arrivée de ces deux ou trois policiers en uniforme confirma son intuition, le regard de ses collègues venant le dévisager alors qu'on le menottait, sur son lieu de travail même. La réputation salie, on l'avait embarqué tel le plus dangereux des criminels, lui faisant ressentir une colère noire, une haine incontrôlable pour cette justice qui s'évertuait à le faire tomber, à lui faire endosser le rôle de coupable. Et s'il l'était probablement, il savait qu'il n'accepterait jamais ce sort, parce-qu'il était attendu maintenant, en dehors des barreaux, par la femme de ses rêves. Il avait pensé à elle à chaque minute qui l'éloignait de l'hôpital pour rejoindre le commissariat, le cœur en vrac alors qu'il avait dû remettre ses effets personnels aux policiers, comprenant qu'Aelya allait certainement lui envoyer des messages auxquels il ne pourrait pas répondre. Il avait été convié dans la salle d'interrogatoire, pour répondre de ses actes qu'il ne nia pas, reconnaissant avoir frappé l'infirmier, à plusieurs reprises, relatant les faits d'une voix blanche, sans tremblement aux hommes en uniformes qui lui firent savoir qu'il avait été mis à pied par l'hôpital pour cette plainte déposée contre lui, comprenant que la situation était plus grave que prévu. Finalement, il s'était retrouvé enfermé, une nouvelle fois, redécouvrant le genre de cellule qu'il aurait aimé de ne plus jamais avoir à visiter, ayant l'impression qu'on lui serrait la cage thoracique pour l'empêcher de respirer. Il s'était allongé, le regard vide fixé au plafond, se forçant à penser à Aelya, pour ne pas se laisser ronger par l'angoisse qui sauterait sur l'occasion à la moindre faille. Il n'aurait su dire combien d'heures s'étaient écoulées avant qu'un gardien ne vienne à sa cellule pour lui faire comprendre qu'on avait payé sa caution, et qu'il était autorisé à sortir. Son cœur se bousculait dans sa poitrine, comprenant qu'Aelya était sûrement venue le libérer et qu'elle devait être morte d'inquiétude devant son absence de nouvelles. Il s'activa à reprendre ses affaires, traversant les couloirs accompagné d'un homme en charge de sa libération, poussant les portes battantes pour que son regard ne vienne balayer le hall, trouvant bien vite celui qu'il voulait voir. Sans plus attendre, il fit quelques pas rapides pour la rejoindre, ses bras s'enveloppant autour d'elle dans un contact salvateur, la serrant contre lui pour ne plus jamais la lâcher. « Bébé... T'es venue. » Souffla-t-il à son oreille, ses mains remontant vers son visage pour capter son regard. « J'suis désolé mon cœur, j'voulais pas te faire vivre ça une nouvelle fois bébé... J'suis vraiment trop désolé. » Répéta-t-il, sa voix chargée d'émotions, son cœur battant contre le sien alors qu'il redoutait de savoir les concessions qu'elle avait dû faire pour le sortir de là.
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Invité
Sujet: Re: i know i'm meant to be with you (niels). 13/4/2019, 11:32
Dans les ténèbres, ils arrivaient toujours à apporter cette dose de magie qui leur était propre, cette aura qui se développait autour de leurs corps en demande permanente de leur contact, comme deux pièces qu'on ne pouvait jamais séparer sans conséquence. Parce qu'Aelya sentait une vive tension l'envahir dès lors que sa main n'était plus accrochée à la sienne, comme une angoisse sourde de ne jamais la retrouver, de ne jamais plus revoir Niels à ses côtés. Ils savaient tous les deux à quel point c'était difficile de se promettre de rester ensemble jusqu'à la fin de leurs jours lorsque la vie s'évertuait à semer leur chemin d'embûches, de ronces sur lesquelles ils se piquaient, s'empoisonnaient dans leurs doutes les plus sombres avant de toujours revenir vers l'un et l'autre comme dans une évidence qu'ils ne pouvaient tout simplement pas nier. C'était ce qu'elle avait ressenti quand ils avaient rejoint ce pied-à-terre paradisiaque, ce refuge dénué de mur où elle s'était sentie en sécurité avec lui, bercée par le vent et leurs soupirs passionnels qui se répondaient, eux qui savaient s'aimer n'importe où, n'importe quand, et n'importe comment, ne sachant émettre de limites pour ne pas s'attirer les foudres du monde entier. Elle n'avait cette tendresse et cette admiration que pour Niels, renfermant ses bras autour de lui alors qu'ils avaient gagné leur appartement, sombrant dans le sommeil en prenant soin de ne pas détacher leurs corps sans lequel, Aelya ne pouvait pas rêver. Il était son passé, son présent et son futur, et elle n'était jamais aussi sure d'elle que lorsqu'elle songeait à tout ce que Niels représentait pour elle : sa vie, son âme, son être entier. Ne désirant pas le laisser filer trop abruptement, elle avait frémit à la sensation de ses caresses sur sa peau, ce simple contact qui avait su lui faire ouvrir les yeux ainsi que son désir qu'elle consuma dans son étreinte qui n'avait aucun égal, qu'elle choisirait entre toutes. L'esprit submergé et aveuglé par l'amour, elle avait totalement oublié qu'ils avaient enfreints pas mal de règles à deux, que Niels avait frappé son collègue et avait quitté son travail sans prévenir alors qu'il n'y était pas autorisé. Ces souvenirs vinrent la percuter lorsqu'elle s'aperçut qu'il ne répondait pas à ses messages, et qu'il n'était pas rentré à leur appartement. Elle aurait fait le tour de Bowen pour le retrouver, lui, celui qui hantait son quotidien et qu'elle n'oublierait jamais, qu'elle ne laisserait jamais tomber. Apprenant qu'il était en garde-à-vue à cause de la plainte de son collègue, elle n'avait pas attendu plus longtemps avant de rejoindre le commissariat, payant la totalité de la somme qu'on lui demandait pour la libération de son petit-ami sans même réfléchir aux fonds dont elle disposait pour le faire. Elle s'endetterait pour lui, pour l'avoir contre elle juste un autre jour, parce qu'elle ne savait pas respirer sans son souffle de vie qu'il lui offrait à chaque fois qu'il posait ses lèvres sur les siennes. Stressée, elle avait patienté devant la porte qu'il pousserait sous peu pour lui revenir. Son coeur loupa un battement lorsque leurs regards émirent un contact, Aelya se précipitant vers lui pour se réfugier dans ses bras où elle respira son parfum, sa présence qui lui était vitale. Elle hocha doucement la tête à ses mots doux, son étreinte se renfermant d'autant plus contre lui pour lui signifier son soutien et son soulagement, avant de redresser les yeux vers son visage lorsqu'il posa ses mains sur ses joues.
- Bébé... C'est pas grave d'accord ? Le rassura-t-elle doucement, ses doigts caressant son échine. Le principal, c'est que tu sois avec moi, je t'aurais jamais laissé ici mon amour, admit-elle tendrement avant de venir chercher ses lèvres dans un baiser tendre. J'étais morte d'inquiétude mon coeur, j'angoisse vraiment à l'idée que tu sois sans moi... Ajouta-t-elle, tristement.
Ses mains glissèrent sur ses flancs alors qu'elle déposa un autre baiser sur ses lèvres, prenant sa main dans la sienne pour l'attirer vers la sortie. - J'ai envie de le tuer ce connard, affirma-t-elle, la mâchoire serrée, faisant référence à son collègue.
Levi Wheeler
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Sujet: Re: i know i'm meant to be with you (niels). 13/4/2019, 16:04
La réalité était venue les rattraper de manière bien plus brutale, venant détruire leurs moments de tendresse qu'ils avaient pris soin de créer pour ne pas avoir à penser aux risques qu'ils encouraient. Et alors qu'il était resté dans ses rêves avec celle qu'il aimait, son cœur et son corps chargés d'amour, on était venu le rappeler à l'ordre, le faisant tomber de très haut, comme si son corps s'était fracassé sur le sol à l'instant même où on avait menotté ses poignets. Et il semblait que c'était encore une fois une manière de vouloir les séparer, de faire en sorte qu'ils ne puissent plus user de leur union pour s'en sortir. Parce-que Niels savait à quel point il était amoindri dés qu'on l'arrachait à Aelya, comme si on épuisait toutes ses forces pour pouvoir mieux l'atteindre. Alors il avait traîné des pieds jusqu'au commissariat, abattu de ne pas pouvoir établir le moindre contact avec sa petite-amie qu'il savait paniquée devant son absence de réponse, comme lui l'avait été lorsque les rôles avaient été inversés. Encore une fois, il avait l'impression que la vie se jouait d'eux, comme une ironie du sort, leur faisant revivre les mêmes galères continuellement. Sauf que Niels savait que les choses s'étaient un peu plus corsées cette fois-ci, que sa rage avait eu raison de lui et que quelque part, il ne pouvait s'en vouloir qu'à lui-même d'avoir fini une nouvelle fois derrière les barreaux. Il avait eu des flash de son passé en entrant dans cette cellule, retrouvant ces mêmes sensations d'étouffement et de rage qui lui traversaient l'échine, ses poings se serrant en entendant la serrure se verrouiller dans son dos. Dans un silence de mort, il était venu s'installer sur la banquette de la cellule, s'y allongeant, les bras croisés contre son torse, se laissant absorber par l'image d'Aelya qui tournait en boucle dans sa tête, comme s'il s'agissait encore de sa seule échappatoire. Comptant les minutes, on avait fini par venir le chercher, comprenant à travers les mots du gardien que l'amour de sa vie était encore venue le sauver, payant sa caution pour le libérer. Son regard chargé de cette lueur d'espoir qu'Aelya parvenait toujours à rallumer, il l'avait cherché dans le hall, la trouvant rapidement alors que son cœur s'était mis à battre plus fort, la culpabilité de l'avoir entraîné dans cette histoire le frappant de plein fouet. Il la serra contre lui, désirant faire taire les tremblements de son corps qu'il pouvait encore percevoir, son visage se nichant dans son cou tandis qu'il se sentait de nouveau en vie. Il hocha faiblement la tête à sa remarque rassurante, conscient pour autant que ce n'était pas rien, parce-qu'il savait qu'Aelya venait de jeter par la fenêtre une somme astronomique pour eux, pour qu'ils puissent de nouveau être ensemble. « Je nous ai mis dans la merde bébé... J'aurais dû le savoir qu'on s'en sortirait pas comme ça. » Ajouta-t-il, en serrant la mâchoire, ses mains glissant de son visage pour se loger contre sa taille, ses lèvres acceptant son baiser qui se voulait tendre, l'apaisant presque immédiatement. « Je sais mon amour... C'était la dernière chose que je voulais te faire subir en plus, je m'en veux bébé. Je voudrais te promettre que ça arrivera plus, mais tu sais bien que j'peux pas faire ça... » Souffla-t-il, ses traits animés de la même tristesse, de cette déception qui lui collait à la peau. Il ferma les yeux en sentant ses mains glisser contre lui, prolongeant son baiser quelques secondes pour reprendre vie contre ses lèvres. Il noua ses doigts autour des siens pour sortir à l'extérieur, se laissant attirer par Aelya, ses mots déclenchant la même haine en lui, vis-à-vis de cet homme qui s'était interposé entre eux. « C'est bien parce-que je sors de garde-à-vue, mais j'aurais bien voulu le terminer tout de suite cet enfoiré. » Lâcha-t-il, la rage se lisant dans son intonation alors qu'il rejoint la voiture d'Aelya, s'y installant sans un bruit, l'esprit happé par les problèmes qu'il avait engendrés en perdant le contrôle. Accoudé sur la portière, ses yeux s'étaient perdus sur le paysage alors que la brune conduisait, restant silencieux pendant tout le trajet, réfléchissant aux faibles possibilités qui s'offraient à lui parce-qu'il savait combien les mois à venir allaient être durs, surtout s'il ne pouvait plus assumer les factures de son côté.
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Dernière édition par Niels Björk le 13/4/2019, 19:44, édité 1 fois
Invité
Sujet: Re: i know i'm meant to be with you (niels). 13/4/2019, 17:03
La réalité était toujours trop abrupte, venant briser les bribes de leur rêve éveillé qu'ils essayaient toujours de faire miroiter le plus longtemps possible afin que les écorchures de leurs faiblesses ne viennent à se colmater, se soigner par la ferveur de leur amour si pur. Elle ne pourrait jamais lui tourner le dos, même si sa vie en dépendait, elle ferait le choix de risquer sa propre vie et sa propre sécurité pour que la sienne persiste, parce qu'il n'y avait rien de plus précieux que son coeur qu'elle tenait entre les mains. Elle ne s'était pas attendue à ce qu'on vienne le lui arracher de manière insidieuse, apprenant son départ derrière les barreaux par ses collègues qui l'avaient regardé partir. Elle, elle ne l'aurait jamais laissé s'échapper de cette façon-là, persuadée qu'elle aurait tout simplement fait un énième scandale tout ça pour montrer au monde entier qu'il ne toucherait jamais Niels sans l'atteindre elle aussi, Aelya qui était éperdument amoureuse de son petit ami, sans qui elle ne se voyait pas tenir ne serait-ce qu'une seconde. Elle avait survécu à bien des choses, frôlant la mort plusieurs fois, trempant dans des affaires louches, et pourtant, elle était intimement convaincue qu'elle avait réussi à s'en sortir grâce à lui, à son espoir qu'il lui insufflait dès le départ, cette chose si volatile et pourtant presque palpable quand la tension se chargeait de tendresse, d'affection et de complicité, celle qui ne cessait jamais de grandir entre eux. Elle ne s'intéressait à personne d'autre qu'à lui, alors, payer sa caution revenait à quelque chose de naturelle même si elle s'était saignée pour lui offrir la liberté. La sienne n'avait de sens que s'il continuait de faire partie de son quotidien. C'était tout ce qu'elle désirait, tout ce pour quoi elle se battait nuit et jour, dans l'espérance que le sort ne tourne en leur faveur afin de les laisser s'aimer comme ils le voulaient. Elle s'inquiétait énormément pour lui, sachant pertinemment qu'il devait croupir dans sa cellule depuis déjà quelques heures, décidant de le délivrer sans plus attendre en donnant ce que le commissariat demandait à sa charge. Le coeur battant, elle l'attendait, comme elle le ferait toute sa vie, consciente qu'elle le retrouverait toujours tant qu'ils croyaient en eux. Aelya fondit dans son étreinte, soudainement plus rassurée à l'intérieur, son angoisse se calmant alors qu'il enroulait ses bras autour de son corps qui captait sa chaleur, sa présence, tout ce qui faisait de lui l'homme de sa vie alors qu'elle l'enlaçait plus fermement contre elle tout en caressant son dos pour le rassurer, le faire redescendre de son cauchemar qui était aussi le sien. - On s'en sortira mon amour, comme toujours, je te le promets. Je t'en veux pas du tout bébé, pour moi, t'as rien à te reprocher, admit-elle tendrement, sa peau frissonnant à son contact salvateur, l'incitant à retrouver ses lèvres pour s'imprégner de bien-être. Je sais mon amour, t'as pas besoin de te justifier. Je t'aime trop, c'est surtout ça, j'arriverai jamais à me calmer quand c'est toi. Je pourrai pas non plus te promettre de jamais revenir te chercher, avoua-t-elle en plissant les lèvres, comprenant qu'ils s'attireraient encore des problèmes.
Elle savoura une dernière fois le contact de ses lèvres en l'attirant contre elle, n'ayant que l'envie d'apaiser ses tourments, avant de prendre sa main pour s'extirper de ce lieu anxiogène qu'ils n'auraient jamais foulé si son collègue n'avait pas porté plainte, animant une certaine rancune et frustration à cette pensée. - T'inquiète bébé, j'referai la peinture de sa voiture quand j'aurais le temps, lança-t-elle, serrant la mâchoire.
Elle s'infiltra dans sa voiture, se rangeant derrière le volant en mettant le contact alors que Niels se plaça à ses côtés. Le trajet défilait, et c'était comme si elle pouvait entendre les pensées de son petit-ami envahir l'habitacle tant elle le sentait tendu et perdu dans ses songes. Elle pressa doucement sa cuisse pour le ramener à elle dans un geste tendre, ne pouvant s'empêcher de s'inquiéter. - Hey bébé... Tu veux parler ? Tu sais que tu peux tout me dire. Reste pas avec tes pensées mon amour, c'est pas bon, souffla-t-elle doucement.
Elle fit glisser sa main pour retrouver la sienne, y infiltrant ses doigts dans les siens pour l'encourager à s'ouvrir à elle, voyant bien qu'il y avait des choses qui le pesaient mentalement, continuant d'avaler les kilomètres qui les ramèneraient chez eux.
Levi Wheeler
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Sujet: Re: i know i'm meant to be with you (niels). 13/4/2019, 19:43
C'était toujours plus facile de penser qu'ils s'en sortiraient toujours que d'envisager que le destin puisse un jour finir par avoir raison d'eux. Parce-que Niels ne pouvait pas imaginer une seule seconde qu'il finirait un jour par errer sans Aelya, comme s'il savait qu'il se perdrait à l'instant où elle lâcherait sa main. Il n'avait plus le mode d'emploi pour espérer survivre seul, parce-que le monde lui paraissait trop hostile, vicieux, l'attirant toujours dans les tréfonds les plus sombres, ceux dans lesquels il avait toujours eu tendance à plonger quand Aelya s'était éclipsée de son quotidien. Dans sa cellule, il avait eu le temps de penser à tout ça, à la peine qu'il insinuait sans même le vouloir dans le cœur de celle qu'il aimait, tout ça parce-qu'il n'était pas capable de se comporter calmement, manquant toujours de savoir-vivre dés qu'on s'attaquait à ce qu'il avait de plus précieux. Pourtant, il peinait à ressentir des regrets pour son geste, ayant même des pensées bien plus sombres à l'égard de ce collègue qui l'avait envoyé au fond du trou, sûrement touché dans son égo en voyant l'état dans lequel les poings de Niels l'avait mis. Il se rappelait des regards curieux qui s'étaient posés sur lui à l'hôpital, ayant l'impression d'avoir fait un bond dans le passé, lorsque le public avait appris que le fils d'un grand avocat avait été impliqué dans une affaire bien sombre, attirant les yeux sur lui, chose avec laquelle il avait encore du mal aujourd'hui. Il cherchait des solutions, conscient qu'il n'y en avait pas un millier qui se présentaient à lui, comme toujours. Son cœur avait bondi hors de sa poitrine lorsqu'il avait pu retrouvé les bras d'Aelya, son étreinte réconfortante, celle qu'il ne voudrait jamais quitter. Il déposa quelques baisers dans son cou, manquant de son contact et de la douceur de sa peau, ayant l'impression de reprendre ses esprits maintenant qu'elle était là. Il frissonna à ses caresses, hochant la tête à ses mots qui le rassuraient, souhaitant s'en imprégner. « C'est pas ce que tout le monde pense malheureusement. » Souffla-t-il, pour compléter ses derniers mots, énervé contre cette justice qui lui voulait toujours du mal. Il répondit amoureusement à son baiser, pourtant chaste, ayant besoin de sa tendresse pour se relever progressivement. « Je t'aime aussi mon amour... Merci d'être venue, j'supporte pas de rester enfermé, ça me fait perdre la tête. » Avoua-t-il, lui livrant les angoisses qui parcouraient son âme dés qu'il se retrouvait livré à lui-même, dans un endroit aussi petit que lugubre. Sa main dans la sienne, ils avancèrent vers la voiture, son regard s'assombrissant à la simple pensée de ce type qui l'avait envoyé derrière les barreaux. « Il mérite même pas qu'on dépense de l'énergie pour lui. » Prenant place du côté passager, il ne put s'empêcher de paraître pensif, de laisser les doutes ressurgir dans sa tête, comme s'il s'asphyxiait tout seul avec sa propre réflexion. Il sortit de ses songes en sentant les doigts de sa petite-amie glisser sur sa cuisse, tournant finalement la tête vers elle. Il baissa un instant les yeux, appréhendant de lui dire la vérité sur son boulot, sur le fait qu'il n'y aurait plus qu'un seul revenu qui rentrerait pour les mois à venir. Il avait besoin de la protéger, parce-qu'il savait très bien qu'elle prendrait les choses en main, à sa façon, quitte à se tuer au travail pour qu'ils puissent ne manquer de rien. « Ça va mon cœur, t'en fais pas... C'est juste la taule, ça me fait toujours quelque chose quand je dois y retourner, ça me réussit pas. » Il lui adressa un faible sourire, sans doute un peu forcé, ses doigts retrouvant les siens doucement, son regard repartant au travers de sa vitre, là où ses songes reprirent de plus belle. Ils arrivèrent quelques minutes plus tard, Niels attendant qu'Aelya se gare pour monter les marches qui les mèneraient jusqu'à leur appartement, déverrouillant leur porte qu'il referma derrière eux, le silence recouvrant la pièce. Sans un mot, il se dirigea vers la cuisine pour trouver une bouteille de whisky, s'en servant dans un verre qu'il avala cul sec, cherchant une échappatoire.
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Invité
Sujet: Re: i know i'm meant to be with you (niels). 13/4/2019, 21:53
Si Aelya avait bien retenue quelque chose de leurs séparations, c'était bien le fait qu'elle avait compris qu'elle n'était pas faite pour être loin de lui, loin de leur amour qu'ils se donnaient mutuellement tous les jours et dont elle était devenue accro, sa peau étant dans l'attente constante de la sienne. Il n'y avait qu'avec lui qu'elle ressentait ça, qu'avec lui qu'elle ressentait toutes ces émotions si vives et si puissantes, et elle ne serait jamais prête à abandonner ce qu'ils avaient à deux, cette relation qui n'avait aucune limite, qui pouvait très vite s'intoxiquer dans la jalousie mais dont les effets étaient salvateurs et protecteurs, la protégeant de toutes les blessures qu'elle pouvait recevoir par les autres. Depuis qu'elle avait croisé sa route, elle ne se voyait plus aller quelque part sans lui, et elle ne ferait que le choisir envers et contre tout même si on lui prouvait qu'elle ferait mieux de se séparer de Niels. Il n'y avait aucun mieux possible s'il n'était pas là, aucun rayon de soleil ne pouvait percer ses nuages si ce n'était pas Niels qui amenait le beau temps, rayonnant au travers de son sourire qu'elle voulait dessiner sur ses lèvres jusqu'à la fin de sa vie. Elle avait toujours peur pour lui, s'imaginant toujours le pire en prévision puisqu'ils avaient déjà vécu le pire, et elle ne prendrait jamais assez de précaution pour le protéger et quelque part, ça la dévastait. Parce qu'elle ne pourrait jamais lui assurer qu'elle serait tout le temps là où qu'elle pourrait toujours tout faire pour le sortir des ténèbres. Il y avait trop de choses qui ne dépendaient pas seulement d'eux mais aussi des autres, mais à ses côtés, elle avait souvent l'impression que l'impossible devenait possible, parce qu'elle bravait les flammes du danger pour lui, se brûlant au passage, laissant des plumes de ses ailes qui tombaient en lambeaux sans la ferveur de son espoir dont elle avait besoin pour vivre. Retrouvant son étreinte, elle s'était laissée happer par l'apaisement de le sentir contre elle, enfin, elle qui avait souffert de l'inquiétude et du manque de sa présence. Aelya sentait sa détresse à travers sa voix, ses bras qui s'enroulaient autour de son corps de manière urgente, leurs cœurs se répondant en harmonie, dans la symphonie de leurs battements désordonnés. Elle savoura les douces pressions que ses lèvres déposaient dans son cou, se sentant renaître sous leurs sensations.
- Bébé, ce qui importe, c'est nous. C'est ce que je pense de toi. Et t'es pas fautif. Il t'as cherché mon amour. Qui aurait rien fait ? J'aurais fait pareil moi, le rassura-t-elle. On s'en fou des autres, y'a que nous qui importe, depuis le début c'est comme ça, ajouta-t-elle tendrement, liant ses lèvres aux siennes pour confirmer l'attention qu'elle lui portait, sa confiance qu'elle lui vouait. Je sais mon amour... Je déteste ça. J'aurais pas pu te laisser plus longtemps, d'ailleurs, si je l'avais su avant, je serais même partie du travail plus tôt pour t'aider, souffla-t-elle, frustrée de savoir qu'elle aurait pu lui éviter d'angoisser si elle avait été là plus rapidement.
Elle l'attira dehors pour rentrer chez eux, afin de laver cet épisode qu'elle désirait laisser derrière eux pour profiter de sa présence. Pourtant, la haine pour ce type tendait encore ses muscles, l'invitant à se venger pour qu'il puisse savoir qu'il n'avait pas à s'attaquer à son petit ami. Elle souffla de manière frustrée, roulant des yeux en sachant qu'il avait raison même si elle ressentait le besoin de perdre du temps pour lui nuire comme il avait tenté de le faire avec eux. Elle s'infiltra dans sa voiture avec Niels, prenant la route alors qu'elle percevait une tension silencieuse, comprenant qu'il cogitait dans son coin, chose qu'elle n'aimait pas, elle qui voulait le voir détendu. C'était ce qu'elle avait essayé de faire en caressant doucement sa cuisse à travers son jean, désirant qu'il s'imprègne de son contact et de son visage plutôt que de ses songes toxiques.
- Je suis désolée mon amour. J'aurais tellement voulu t'éviter ça... Je déteste te savoir mal bébé. Je vais rester avec toi de toute façon, je te lâche pas jusqu'à que tu partes au boulot, ajouta-t-elle, un sourire tendre sur les lèvres.
Elle sentait qu'il y avait des choses en suspens, ne sachant vraiment d'où cela provenait, mais elle n'avait aucune envie d'être trop intrusive, lui faisant simplement comprendre qu'elle était quand même là s'il avait besoin. Arrivés devant leur appartement, elle le suivit jusqu'à leur porte, entrant dans leur logement avant de se débarrasser de ses affaires, fronçant légèrement les sourcils en le voyant se défiler dans la cuisine. Elle avait mal de le voir comme ça, distant et silencieux, renfrogné dans un combat interne devant lequel elle se sentait impuissante. Le cœur serré, elle arriva dans son dos, le regardant boire un verre de whisky d'une traite, comprenant aisément qu'il y avait quelque chose qui le grignotait de l'intérieur. Aelya voulait tenter d'utiliser la manière douce pour lui permettre de s'ouvrir, consciente que cela ne servait à rien de lui tomber dessus trop franchement, parce qu'elle prendrait le risque de le regarder se braquer. Passant ses mains autour de son corps pour l'inviter à se retourner, elle l'enlaça quand ce fût le cas, plantant son regard dans le sien.
- Je crois que t'as besoin que je m'occupe de toi mon cœur... Lâcha-t-elle avec un sourire en coin. Ça te dit un massage ? T'as l'air vraiment trop tendu mon amour, ajouta-t-elle en faisant glisser ses doigts sous son haut, caressant son dos pour revenir contre son torse. C'était pas une proposition en fait, je te laisse pas le choix, sourit-elle malicieusement, cherchant à lui remonter le moral.
Elle prit sa main pour l'attirer dans la chambre, commençant par lui retirer son t-shirt, le guidant sur le lit où elle l'invita à s'allonger. Elle prenait sur elle pour ne pas laisser l'inquiétude la gagner, préférant qu'il se charge de son sourire pour aller mieux.
Levi Wheeler
MESSAGE : 24807 ICI DEPUIS : 18/06/2018 CRÉDITS : lumos solem (av), awona (sign), strangehell (icons)
STATUT : i’ll be yours for a thousand lives. (married to sahar ♡)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: i know i'm meant to be with you (niels). 13/4/2019, 23:46
Son cœur lui appartiendrait toujours, qu'ils soient ensemble ou séparés, c'était un fait avéré, une évidence qui ne vacillerait jamais parce-que Niels aimait Aelya du plus profond de son cœur, persuadé qu'il était fait pour elle, même si la vie s'évertuait à leur prouver le contraire. Il n'avait pas peur d'avoir mal, de souffrir, conscient que tant qu'il était avec elle, il serait capable de tout supporter, du coup le plus superficiel à la blessure la plus profonde qui soient. Et si l'amour qu'ils partageaient était d'une pureté incroyable, il savait aussi qu'il ne pourrait jamais rester calme lorsqu'on s'en prenait à eux, pour tenter de les faire plier. Ses poings parleraient à chaque fois qu'on l'empêcherait d'exprimer son amour pour Aelya, lui qui avait toujours été du genre impulsif, à agir dés la première émotion, incapable de réprimer le sentiment de frustration ou de colère. Encore une fois, ses émotions avaient surgi rapidement, trop rapidement pour qu'il ne puisse rester les bras ballants à accepter les mots tranchants de son collègue qui avait simplement cherché à semer le doute dans l'esprit de sa petite-amie. Et son geste avait été lourd de conséquence, le comprenant maintenant qu'il était assis dans cette pièce froide, seul, avec ses pensées pour seule compagnie. Il avait du mal à faire sans elle, à imaginer ses lèvres sur les siennes sans pouvoir la toucher, le manque lui transperçant les entrailles. Pourtant, il savait qu'à la seconde où elle apprendrait pour son enfermement, elle viendrait jusqu'à lui, pour le sauver de ses démons qui menaçaient de l'engloutir. Et lorsque ce moment était arrivé, il ne put s'empêcher de fondre dans son étreinte, désirant qu'elle sache qu'il n'avait attendu qu'elle et qu'il lui serait toujours reconnaissant de l'aimer au point de sacrifier ses économies pour lui. Ses lèvres caressant lentement son cou, il s'était redressé pour capter son regard, le sien évoquant son épuisement. « Je sais bébé, y'a que nous, je m'intéresserai jamais aux autres. Mais s'ils pouvaient arrêter de vouloir nous séparer juste deux minutes, ça m'arrangerait. » Souffla-t-il, agacé par cette réalité. Il laissa ses lèvres caresser tendrement les siennes, reprenant vie contre son souffle chaud. « T'es venue mon amour, c'est le principal. » Dit-il finalement, un faible sourire étirant ses lèvres avant que sa main ne vienne chercher la sienne pour la suivre jusqu'à l'extérieur. Pendant le trajet, il se contenta de rester silencieux, conscient qu'il éveillerait les questionnements de sa petite-amie en agissant de la sorte. Mais il était incapable de faire semblant, pas avec elle. Pourtant, il avait choisi de passer la vérité sous silence lorsqu'elle lui conseilla de se confier, n'ayant aucune envie qu'elle se tue au travail à cause de ses conneries. Les solutions qu'il avait en tête n'avaient rien de raisonnables, conscient qu'il jouerait encore à un jeu dangereux en s'aventurant dans ce genre de business qui ne lui avait franchement jamais réussi. Il cilla à ses derniers mots, son cœur se serrant dans sa poitrine. « C'est pas de ta faute bébé, t'as fait ce que t'as pu et c'est déjà beaucoup trop. Ouais, on va rester ensemble mon amour... » Ajouta-t-il, l'appréhension de lui avouer qu'il n'avait plus de boulot pour le moment montant petit à petit, lui laissant une sensation désagréable dans le creux du cœur. Avec cette impression d'étouffer, il avait ouvert la porte de l'appartement, se jetant sur la première d'alcool qu'il trouva dans la cuisine pour en boire un verre, désirant sentir son œsophage brûler au contact du liquide, comme pour lui permettre d'oublier qu'il s'était fourré dans une situation encore bien délicate. Il sursauta légèrement lorsqu'il sentit les mains d'Aelya encercler son corps, sortant de ses pensées toxiques pour se retourner vers elle, son regard retrouvant instinctivement le sien. « Bébé... T'es pas obligée, t'en fais déjà tellement. » Ajouta-t-il, soupirant tristement. Il suivit du regard ses mains s'infiltrer sous son haut, frémissant à leur douceur alors qu'il esquissa un léger sourire, à la fois peiné et touché, ses mains caressant ses flancs. « J'ai toujours aimé quand tu prenais les choses en main comme ça... » Souffla-t-il, lui adressant un clin d’œil malicieux, avant de se laisser attirer dans la chambre, levant les bras pour qu'elle lui retire son t-shirt. Il s'allongea dans les draps, le ventre contre le matelas alors que sa tête se posa sur ses avant-bras, son corps prêt à accueillir celui d'Aelya. « Tu m'habitues à ça, je vais devenir insupportable à réclamer tes mains sur moi toutes les deux secondes. » Souffla-t-il amusé, soupirant légèrement en percevant ses doigts glisser contre son dos, le détendant immédiatement. Il ferma les yeux pendant quelques secondes, avant de sentir ses angoisses le prendre une nouvelle fois à la gorge, son corps se raidissant presque immédiatement.
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Sujet: Re: i know i'm meant to be with you (niels). 14/4/2019, 11:03
Elle savait à quel point les retours en prison pouvaient réveiller des angoisses, parce qu'ils se retrouvaient seuls face à eux-mêmes, face à leur passé qui bouillonnait dans leur esprit en fusion, et Aelya même à des kilomètres du commissariat, pouvait sentir ses peines, ses douleurs et ses questions, comme si elle était à ses côtés, dans sa tête et dans son cœur tout le temps. Elle savait qu'il était déjà affecté par sa solitude, elle qui avait sûrement dû laisser traîner quelques heures avant d'apprendre où il était. Elle s'était dépêchée, accélérant sur la route pour rompre cette distance angoissante le plus vite possible, le cœur déchaîné à l'idée de le savoir mal, en proie à ses démons, sans sa présence pour le réconforter. Quand elle paya sa caution, elle souffla intérieurement de soulagement, ses yeux se posant directement sur la porte qu'elle voulait voir s'ouvrir pour laisser passer l'homme de sa vie, celui qu'elle attendrait toujours, même si cela signifiait de mettre sa vie et ses ambitions de côté qui de toute façon n'avait aucune valeur sans Niels. Plongée dans la douceur de leur étreinte quand leurs corps se rejoignirent pour s'unir, elle tenta de le rassurer par ses mots et la tendresse de ses caresses sur son dos, croulant sous l'amour qu'elle ressentait via les baisers qu'il déposait dans son cou. Son cœur se serrait en voyant ses traits tirés, fatigués des tourments qui avaient du l'accabler durant ces longues heures derrière les barreaux.
- Ils y arriveront jamais vraiment mon amour, je serais toujours là à revenir vers toi, là où je me sens heureuse, admit-elle, un léger sourire sur ses lèvres alors qu'elle caressait sa joue.
Elle lui offrit un baiser, comprenant vivement que ses lèvres lui avaient atrocement manqués, acquiesçant à sa remarque avant de sortir pour atteindre sa voiture. Elle s'inquiétait pour lui à mesure que le silence imprégnait l'espace, détestant la distance qu'il y avait entre eux alors qu'elle essayait de le rapprocher d'elle, de le faire revenir à l'essentiel : eux. Elle secoua la tête négativement en caressant doucement sa main qui était dans la sienne. - C'est jamais trop pour toi mon cœur. C'est pas grave, l'argent ça se gagne bébé. Toi, si je te perds, je perds tout, avoua-t-elle amoureusement.
Il n'y avait rien d'excessif quand il s'agissait de Niels, de le sauver, de le protéger de toutes les tempêtes qui convergeaient dans leur direction pour les blesser. Elle tenait debout pour lui, prête à se charger de toute la force mentale qu'elle possédait pour l'aider à aller mieux, à sourire de nouveau, lui qui semblait perturbé par ses songes dont elle n'avait aucune connaissance. Ça la touchait de ne rien savoir, parce qu'elle ressentait énormément d'impuissance devant son silence qui était plus que pesant alors qu'ils avaient gagnés leur appartement. Elle était incapable de le laisser seul, de ne pas le rejoindre quand elle le voyait s'enfermer sur lui-même. Captant son regard, elle avait passé ses mains sur son corps, cherchant à lui donner l'apaisement qu'il semblait vouloir trouver dans l'alcool.
- Mon amour... Je m'oblige à rien. Je suis juste amoureuse de toi, le corrigea-t-elle, déposant un vif baiser sur ses lèvres.
Un sourire illumina son visage à ses mots, consciente qu'ils appréciaient tous les deux leurs initiatives quand elles visaient à prendre soin d'eux.
- Alors laisse toi faire bébé, je pense que je peux t'aider à oublier, souffla-t-elle doucement, amusée par son air malicieux.
Sans un mot de plus, elle prit sa main pour le convier à venir dans la chambre avec elle, le délestant de son haut alors que son regard découvraient ses courbes masculines avec admiration, le laissant s'allonger sur le ventre alors qu'elle vint se placer au-dessus de lui, ses jambes de chaque côté de son corps.
- T'es déjà insupportable mon amour. Ça me changera pas vraiment tu sais... Le taquina-t-elle tendrement.
Elle commença à établir de douces pressions le long de son échine pour remonter à ses épaules qu'elle pressa entre ses doigts dans des gestes amples, le sentant se détendre sous leur emprise. Elle fronça légèrement les sourcils quand elle percut ses muscles se tendre d'un seul coup, se pinçant la lèvre, accablée par l'incompréhension qui mettait sa patience à rude épreuve. Ses mains caressant ses flancs, elle tendit son corps pour laisser ses lèvres embrasser sa nuque, glissant doucement dans son cou pour l'apaiser.
- Bébé... Parle moi. Y'a quelque chose que je devrai savoir ? Demanda-t-elle doucement, son cœur s'agitant sous l'effet de l'appréhension. Je peux pas te laisser comme ça mon cœur.Ça me stress de te voir aussi distant. J'ai fait quelque chose de mal ? Lança-t-elle, les traits inquiets.
Levi Wheeler
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Sujet: Re: i know i'm meant to be with you (niels). 14/4/2019, 14:38
Il avait essayé de s'imprégner de l'image de sa petite-amie pour ne pas laisser ses angoisses le bouffer, parce-qu'il savait combien il pouvait être faible lorsqu'on le privait de sa bouffée d'oxygène. Même à distance, Niels pouvait ressentir l'inquiétude d'Aelya qui n'avait pas eu des nouvelles de lui depuis des heures, chose inhabituelle lorsqu'on savait qu'il prenait toujours le temps de lui envoyer des messages lors de ses pauses, incapable de ne pas établir le contact avec celle qui lui manquait à chaque seconde. Il détestait ça et pourtant, il s'était mis à penser à l'avenir, qui lui paraissait bien plus incertain maintenant qu'on l'avait mis à pied, le privant de ses revenus qui n'étaient déjà pas bien énormes. Et avant qu'il ne puisse s'inventer des scénarios tout aussi fous les uns que les autres, il fut informé qu'il était libéré, et immédiatement, il comprit qu'Aelya était venue le sauver, comme d'habitude. Ses bras s'enveloppèrent autour d'elle, la serrant contre lui, contre son corps qui manquait de chaleur, refroidi dans ces quelques mètres carrés sans vie. Il s'enivra de son parfum, lui rappelant immédiatement qu'elle était là, sa place, contre elle et uniquement ici. Il capta son regard, lui faisant part de l'épuisement et de la frustration qu'il ressentait en pensant à toutes ces personnes qui cherchaient à les faire tomber. « J'suis bien qu'avec toi bébé, je veux pas qu'ils y arrivent. Reviens toujours mon amour, j'ai pas envie de pourrir dans un endroit comme ça. » Souffla-t-il tendrement, appréciant les caresses de ses doigts fins sur sa joue. Il se laissa bercer par la douceur de ses lèvres qui valsaient de manière contrôlée contre les siennes, réprimant son envie de l'embrasser bien plus passionnément puisqu'ils étaient toujours au milieu du commissariat. Il prit sa main pour la suivre dans sa voiture, peinant à cacher l'inquiétude qui le surplombait alors que les minutes défilaient, parasitant son esprit rongé par les pensées toxiques. Il revint à elle en sentant sa main glisser dans la sienne, détournant le regard pour le poser sur son visage qu'il voyait tiré par l'inquiétude, culpabilisant de lui faire subir son silence. « Tu me perdras pas bébé, jamais. Mais j'aimerais bien t'apporter autre chose que des emmerdes un jour. Tu mérites pas ça... » Ajouta-t-il, soupirant bruyamment, ses doigts se resserrant autour des siens. Le trajet touchant à sa fin, ils prirent la direction de leur appartement, Niels refermant la porte derrière eux avant de s'isoler dans la cuisine, cherchant du réconfort dans un verre de whisky avant de sentir Aelya le rejoindre, son inquiétude le percutant. « J'suis le type le plus chanceux du monde. » Lui répondit-il, souriant à son baiser rapide sur ses lèvres. Il finit par hocher la tête à sa proposition, conscient qu'elle était apte à le détendre, elle qui parvenait toujours à lui faire oublier ses tracas en usant de sa tendresse, de sa douceur dont il se droguerait à vie. Il la suivit dans leur chambre, frissonnant en percevant ses iris se poser sur son torse alors que les siens ne quittaient pas son visage, se délectant de ses traits qu'il trouvait parfaits. Il s'allongea sur le lit une fois son t-shirt au sol, prenant une grande inspiration pour se détendre en sentant ses mains glisser avec délicatesse dans son dos. « Tu regrettes pas des fois, quand tu te dis que tu vas passer ta vie avec un gosse infernal ? » S'amusa-t-il, rentrant dans son jeu qui l'aidait à se détendre en plus des mouvements qu'elle effectuait contre ses muscles. Et alors qu'il avait réussi à penser à autre chose, il se fit rattraper par ses pensées angoissantes, incapable de ne pas se crisper sous les doigts de sa petite-amie. Il se sentit frémir en sentant ses lèvres rejoindre son cou, se pinçant la lèvre en comprenant qu'elle se posait elle aussi des questions. Il laissa quelques secondes s'écouler, conscient qu'il ne pourrait pas lui cacher éternellement ce qu'il avait sur le cœur. Il se retourna dans un mouvement vif, Aelya toujours assise sur lui. « C'est pas toi mon amour. J'suis désolé d'être comme ça, excuse-moi. Le prends pas pour toi, t'es parfaite bébé. » Lança-t-il, se redressant pour s'approcher d'elle, ses mains se posant sur ses hanches. Il baissa un instant les yeux, soupirant face à la réalité qui le frappait. « J'ai plus de job. Ils m'ont mis à pied. » Avoua-t-il finalement, appréhendant sa réaction. « Je veux pas t'entendre parler d'heures supplémentaires, je vais me démerder, je vais retrouver quelque chose, ok ? T'en as déjà trop fait mon cœur, je vais arranger les choses. »
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Sujet: Re: i know i'm meant to be with you (niels). 14/4/2019, 16:18
Un creux s'ouvrait dans sa poitrine à chaque fois qu'on l'arrachait à Niels, son être se voyant déposséder de son souffle pour se charger en oxygène, Aelya peinant à garder son calme dès lors qu'elle savait son petit-ami loin d'elle, en proie à sa solitude dans cette cellule refroidie par son absence. Il fallait qu'elle le sorte de là, parce que son cœur ne faisait que de battre cette vérité si limpide dans ses veines : sa place était avec elle, dans ses bras qui rêvaient maintenant de l'accueillir pour le réconforter de cet épisode obscur qui lui laisserait sûrement quelques traces dans son esprit. Elle s'était dépêchée, voulant lui éviter le plus de stress possible, sachant pertinemment qu'il l'attendait comme elle l'attendait. Après avoir réglé sa caution et de s'être vue dépouillée de la plus grosse partie de ses économies, elle retrouva son étreinte, enroulant ses bras autour de son corps pour lui rappeler qu'ils étaient liés pour toujours, même dans les ténèbres les plus obscures.
- Je te laisserai jamais pourrir quelque part sans moi mon cœur, je t'en fais la promesse, admit-elle, captant son regard comme pour sceller ce pacte tacite.
Elle désirait éteindre ces lueurs sombres qu'elle percevait dans ses iris, elle qui passait son temps à vouloir inscrire de la lumière dans la vie de son petit ami afin que leur amour puisse rayonner sans ombre sur le tableau. Elle goûta ses lèvres dans un baiser tendre, réfrénant l'urgence de les dévorer dans un échange passionné pour ne pas attirer l'attention sur leur retrouvaille, voulant l'amener à se détendre maintenant qu'ils étaient réunis. Dans la voiture, elle ne pensait même plus à l'argent qui lui manquait désormais, elle désirait pour l'instant s'intéresser au comportement de Niels qui l'inquiétait, réveillant ses propres angoisses à l'intérieur alors que son cœur se serrait suite à son silence.
- Tu me tiens en vie mon amour. Je peux pas te laisser penser que tu m'apportes que des problèmes. Je te soutiendrai toujours. T'as pas à culpabiliser pour ça, c'est normal. T'aurais fait pareil à ma place mon cœur, ajouta-t-elle, désirant lui enlever ses doutes.
Sa main resta accrochée à la sienne jusqu'à la fin du trajet, rejoignant rapidement leur appartement, la tête pleine de questions devant la distance qu'il émettait avec elle. Il lui manquait, même s'il était pourtant proche, elle avait besoin de retrouver sa peau, ses lèvres et ses mots doux qui savaient apaiser des tourments. L'attirant à elle alors qu'il venait de vider un verre de whisky, elle s'était proposée pour lui faire du bien, sachant qu'elle en avait les moyens.
- C'est moi la plus chanceuse, j'rêve de personne d'autre que toi, répondit-elle tendrement, caressant vivement ses lèvres avec les siennes.
Elle lui retira son haut après être rentrés dans la chambre, son regard s'imprégnant de son corps qu'elle chérissait et qu'elle avait manqué de ne pas revoir ce soir, l'invitant à s'allonger pour se relaxer sous la pression de ses mains qui aimaient valser contre sa peau pour capter sa chaleur. Elle émit un léger rire à sa question, feignant la réflexion alors que tout était clair dans son esprit, c'était Niels jusqu'à la fin des temps, dans le pire comme dans le meilleur.
- Heureusement qu'il est beau ce gosse infernal, sinon je serais déjà plus là ouais, plaisanta-t-elle pour le taquiner.
Elle continua de laisser ses mains détendre ses muscles un à un, prenant du plaisir à guider sa détente comme elle le désirait, son regard détaillant la moindre courbe que son dos arborait, avant de soudainement s'inquiéter de cette tension provenant du corps de Niels qui vint la surprendre. N'en pouvant plus de ne pas savoir, elle s'était avancée doucement vers lui, ses lèvres se logeant à la base de sa nuque et dans son cou pour l'inviter à se calmer tranquillement afin qu'il puisse être plus à même de se confier. Elle le laissa se retourner, trouvant ses yeux dans lesquels elle pouvait silencieusement comprendre que quelque chose de sérieux se tramait, et elle avait peur d'en être concernée. Elle hocha doucement la tête, son regard ne le quittant pas après avoir entendu ses premières paroles, consciente que si ça ne provenait pas d'elle, c'était encore autre chose. Placée à califourchon sur lui, elle avait posé ses mains sur son torse, le caressant tendrement jusqu'à ce qu'il ne vienne à se confier. Surprise, elle arrêta la danse de ses doigts sur sa peau, fronçant légèrement les sourcils face à cette nouvelle. Avant qu'elle ne puisse émettre un seul mot, il parla à sa place, conscient qu'elle allait de toute manière lui proposer cette solution. Il la connaissait par cœur, lui pour qui Aelya décrocherait la Lune. Son cœur s'activa sous l'effet du stress, marquant ses traits.
- C'est... Définitif ? Demanda-t-elle, tentant de garder son sang froid. Comment tu veux qu'on fasse autrement bébé ? J'ai même plus assez d'économies pour nous deux. J'ai pas le choix de bosser plus, soupira-t-elle, passant une main nerveuse sur son visage.
Son regard chercha le sien, essayant de se raccrocher à lui.
- Je t'aiderai à trouver un autre travail demain si tu veux mon amour, je t'en veux pas bébé, ok, ça arrive, on va s'en sortir, je te laisserai pas tomber, assura-t-elle en prenant son visage entre ses mains pour déposer un baiser sur son front.
Levi Wheeler
MESSAGE : 24807 ICI DEPUIS : 18/06/2018 CRÉDITS : lumos solem (av), awona (sign), strangehell (icons)
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Sujet: Re: i know i'm meant to be with you (niels). 14/4/2019, 18:56
Niels avait arrêté de lutter contre cette vérité, il y a déjà de ça un bon moment, comprenant que sa place se trouvait auprès de sa petite-amie et nul part ailleurs. Il ne pouvait plus s'imaginer que dans ses bras, réconforté par son parfum qu'il connaissait par cœur et qui lui rappelait qu'il n'était chez lui que dans son étreinte, là où il avait prévu de vivre jusqu'à son dernier souffle. Dans sa cellule, il avait pensé à eux, à cette nouvelle épreuve qu'ils allaient devoir surmonter, avec ce qu'ils avaient de plus fort et de plus précieux au monde : cet amour qui suintait de chaque pore de leurs peaux. Il l'avait attendu, comme il le ferait toujours, retrouvant bien rapidement son corps qu'il enlaça contre le sien, son cœur résonnant contre le sien pour qu'elle puisse sentir à quel point elle lui avait manqué, même si ça ne faisait que quelques heures qu'ils s'étaient quittés. « Je te fais confiance bébé. » Souffla-t-il, scellant à son tour ce pacte en hochant faiblement la tête, son regard retrouvant le sien avant que ses lèvres ne viennent déposer un peu de douceur contre les siennes, désirant qu'elle n'oublie jamais l'empreinte de sa bouche contre la sienne. Il réfréna pourtant son envie d'être bien plus démonstratif, n'oubliant pas qu'ils se trouvaient dans cet endroit où ils ne pourraient jamais être à l'aise. Il laissa son regard se poser sur la route alors qu'Aelya avait mis le contact, roulant jusque chez eux. Il baissa les yeux un instant à ses mots qui cherchaient à apaiser ses craintes, le regard fixé sur leurs doigts entrelacés. « Je t'aime trop, j'ai dû mal à jauger mes réactions quand il s'agit de toi. J'te jure bébé, j'aimerais bien savoir me contrôler des fois, j'ai l'impression que c'est hors de portée pour moi. » Se confia-t-il, tentant de mettre un mot sur ce qu'il ressentait, sur sa vision des choses. Et pourtant, Niels n'avait aucune envie de l'aimer moins, conscient qu'il irait à l'encontre de tout ce qu'il avait envie de faire, elle qui représentait son monde entier. Son cœur s'était mis à battre plus fort alors qu'il essayait de gérer la situation lui-même, même s'il savait que ça ne serait jamais une réussite, lui qui se murait dans un silence de plomb dés lors que quelque chose lui trottait en tête. Et alors qu'il s'était apprêté à se jeter de nouveau sur la bouteille de whisky, il sentit les mains d'Aelya le rattraper, comme si elle lui demandait silencieusement de la laisser faire, de la laisser prendre les choses en main. Il esquissa un léger sourire à ce qu'elle ajouta, ses paroles qui le flattaient et lui faisaient un bien fou, tendant la nuque pour répondre à ce baiser bien plus évocateur du manque qui avait parcouru leur échine lors de ces quelques heures. Il s'allongea sur le lit, se moquant de lui-même, de sa manie de ne jamais réussir à rester en place, s'amusant de sa réponse taquine. « C'est bien qu'il y ait au moins ça qui te fasse rester. » Rétorqua-t-il, d'un ton plaisantin, bien plus détendu alors qu'il appréciait le mouvement expert des mains de sa petite-amie sur ses muscles. Puis presque soudainement, il sentit de nouveau sa cage thoracique se resserrer et ses muscles se contracter en repensant à l'ampleur de la situation qu'il n'arrivait décidément pas à oublier. Il aurait aimé passer au-dessus, faire preuve de son optimisme implacable et pourtant, il était incapable d'y parvenir, et son corps s'était mis à l'exprimer. Comprenant qu'il n'arrangeait rien avec son silence, il s'était finalement retourné pour faire face à Aelya, peiné par son regard inquiet qui respirait presque une culpabilité non justifiée. Il soupira avant de lui avouer la vérité, ses caresses sur son torse l'aidant à trouver le courage nécessaire. Il baissa un instant le regard juste avant d'épier sa réaction, ayant soudainement peur qu'elle ne veuille arranger la situation en se tuant au travail. « Non, j'pense pas. J'en sais rien, je pense que je pourrais pas remettre les pieds là-bas tant que l'affaire sera pas réglée. » Soupira-t-il, pensant au fait que son collègue venait d’entacher une nouvelle fois son casier judiciaire déjà bien rempli. Ses mains posées sur ses hanches, il tenta de capter son regard, les mots d'Aelya venant confirmer ses angoisses. « S'il-te-plaît bébé, fais moi confiance. J'ai vraiment pas envie que tu travailles plus, je vais trouver du fric, c'est pas ça le problème. » Répondit-il, presque dans un ton suppliant, lui faisant savoir qu'il s'en voudrait si elle décidait d'augmenter son rythme de travail. Il souffla de soulagement à ses mots, rassuré de savoir qu'elle ne lui en tenait pas compte. Il ferma les yeux en sentant ses mains encadrer son visage, appréciant le doux baiser qu'elle déposa sur son front alors que l'une des siennes remonta contre son dos, caressant sa peau sous son t-shirt. « J'te promets que je vais tout arranger mon cœur. On s'en est toujours sortis, y'a pas de raison que ça change. » Murmura-t-il, poussant sur son bras qui lui servait d'appui pour redresser son corps afin d'atteindre les lèvres de sa petite-amie, son torse venant se plaquer contre sa poitrine doucement. « Mon amour... j'ai vraiment pas envie que tu passes plus de temps au club. Pas après tout ce qu'il s'est passé. » Ajouta-t-il en rompant leur échange, relevant lentement les yeux vers elle.
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Sujet: Re: i know i'm meant to be with you (niels). 14/4/2019, 20:51
Aelya savait que son cœur n'était voué qu'à battre pour lui, Niels qui avait complètement bouleversé sa vie pour la rendre meilleure, plus agréable, plus douce sous l'effet de ses gestes qui se voulaient souvent tendres et amoureux. Elle avait ce besoin constant de fusion avec lui, comme si elle se fanait sans la lueur qu'elle percevait dans son regard quand il la regardait, la même qui lui répondait quand Aelya posait ses yeux sur lui, parce qu'il n'y avait personne qui avait le droit à se faire regarder de cette manière, l'amour animant ses pupilles et son sourire qui naissait toujours sur son visage quand ils étaient ensemble. Elle se plaisait à penser qu'elle arriverait toujours à le faire sortir de ses galères parce qu'elle était déterminée à rester avec lui, à se perdre dans les méandres de leur vie déchaînée. Blottie dans son étreinte, elle resserra légèrement son emprise autour de son corps comme réponse à sa remarque, lui signifiant qu'il pouvait lui faire confiance parce qu'elle ne reculerait devant rien pour lui et elle se battrait jusqu'à son dernier souffle. Scellant ses lèvres contre les siennes dans un baiser bien trop chaste pour le tumulte qui siégeait dans ses cellules, elle l'attira dans sa voiture, l'inquiétude la prenant à la gorge à la vue de son air si renfermé. C'était comme si elle devenait hypersensible quand il s'agissait de Niels, parce que tout ce qui pouvait l'atteindre se ressentait également dans son être, lui transmettant les mêmes stigmates parce qu'ils étaient liés, leur âme ne faisant qu'une.
- Mon amour, j'ai aucune envie de te voir changer, d'accord ? Je t'ai accepté comme t'es dès le départ. La seule personne pour qui je m'inquiète quand tu t'énerves c'est toi, les autres, je m'en fou. Tu peux pas te blâmer pour ça mon cœur, ça serait jamais arrivé si j'étais pas venue, admit-elle en soupirant tristement.
Parce qu'elle portait entre autre cette culpabilité également, celle d'avoir du libérer Niels de son calvaire qui ne se serait pas passé, si elle avait décidé de rester chez eux durant la mise en quarantaine. Ça la tuait intérieurement de le savoir aussi mal, son visage qu'elle voyait éteint sous l'effet de ses émotions négatives sur lesquelles il ne voulait mettre aucun mot. Arrivés dans leur appartement, elle s'était interposée entre lui et la bouteille de whisy qui semblait être son lot de consolation alors qu'Aelya voulait devenir le sien, dans le désir de lui faire oublier sa mauvaise journée pour égayer ses traits fatigués. Attrapant ses lèvres en plein vol pour lui donner un baiser animé, elle détacha son étreinte pour l'amener dans la chambre, le faisant allonger sur le lit pour lui offrir du bien-être. Elle sourit de manière amusée à sa remarque, décidant d'en rajouter un peu plus pour continuer de stimuler cette baisse de tension dans son corps.
- Y'a vraiment que ça qui me fait rester bébé, t'es vraiment trop dangereux pour moi et le danger c'est pas mon truc.
Aelya passa ses mains sur sa peau qu'elle redécouvrait avec délectation, faisant son maximum pour que ses muscles se relâchent, avant de comprendre que quelque chose était venue le travailler encore une fois, l'invitant à lui parler en l'apaisant avec ses mains parce que son mal-être lui devenait insupportable. Elle eut un léger mouvement de recul devant la surprise de cette mauvaise nouvelle, consciente qu'ils allaient devoir redoubler d'efforts pour subsister à leur besoin. Elle hocha doucement la tête, soupirant tristement en baissant les yeux sur ses mains posées sur son torse, inquiète.
- Tout ça à cause de ce connard. Je peux le convaincre de retirer sa plainte aussi, lança-t-elle, la mâchoire serrée.
Elle pensait à eux, comme à son habitude, voyant encore le sort s'acharner sur leur relation pour la rendre difficile. Elle capta son regard à ses mots, percevant toute l'inquiétude qui imprégnait ses iris devant son idée qui visait à travailler davantage.
- Tu vas le trouver comment ? Non parce que si c'est pas une solution rapide, ça sera compliqué bébé, répondit-elle, nerveuse.
Elle ne lui en voulait pas, parce que pour elle, la seule personne qui devait payer pour ses fautes était elle-même, donc elle prendrait sans hésitation la responsabilité de leur problème d'argent. Elle frissonna en sentant sa main passer de sa hanche à son dos, appréciant le contact de sa paume contre sa peau après qu'elle ait déposé ses lèvres sur son front.
- Oui mon amour. On va s'en sortir. On y est toujours arrivés en étant ensemble, l'encouragea-t-elle tendrement.
Elle enroula ses bras autour de sa nuque quand il se redressa, approchant son visage du sien pour répondre à son baiser. Elle posa doucement son front contre le sien quand il vint lui souffler ses mots qui la faisaient réfléchir. Elle savait qu'il avait de bonnes raison de ne pas vouloir qu'elle travaille plus au club.
- Ça peut bien se passer mon cœur... Ajouta-t-elle, tentant de s'en persuader.
Elle redressa le regard vers le sien, sa main caressant doucement ses cheveux.
- Tu ferais pas de connerie, hein bébé ? Pour avoir de l'argent ? Je peux assurer. T'es pas obligé de me protéger autant. C'est pas à toi de porter toute la charge de nos problèmes. On est un couple mon amour, murmura-t-elle, inquiète de savoir ce qu'il avait en tête.
Levi Wheeler
MESSAGE : 24807 ICI DEPUIS : 18/06/2018 CRÉDITS : lumos solem (av), awona (sign), strangehell (icons)
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Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: i know i'm meant to be with you (niels). 14/4/2019, 22:16
Il avait besoin d'elle plus que n'importe qui d'autre, convaincu qu'il aurait pu survivre dans un univers où il n'y avait qu'eux. Parce-qu'elle représentait à elle seule la condition essentielle à son bonheur, devenant avec le temps son oxygène, sa drogue dure, la seule dont il était incapable de se sevrer. Son regard s'était éclairé lorsqu'il l'avait entraperçu de l'autre côté des portes battantes, son cœur se mettant déjà à battre bien plus fort, désirant retrouver le sien au plus vite parce-qu'il ne pouvait pas fonctionner correctement s'il en était éloigné. Ses bras s'étaient intuitivement déployés autour d'elle, comme s'il désirait la protéger de ce monde hostile dans lequel ils se retrouvaient toujours, détestant savoir qu'il l'avait attiré ici, dans cet endroit qu'il haïssait du plus profond de son âme. Il scella trop rapidement ses lèvres sur les siennes avant de la suivre vers l'extérieur, sa main ne lâchant pas la sienne jusqu'à ce qu'ils ne s'installent dans la voiture d'Aelya, le silence venant embrasser l'atmosphère de l'habitacle. « C'est bien ça le problème bébé. Je sais pas jusqu'où je peux aller en m'emportant comme ça, on l'a vu à Sydney... Et je déteste savoir que j'peux te faire du mal en agissant comme un fou furieux, j'aime pas t'inquiéter mon amour. » Soupira-t-il, secouant immédiatement la tête à ses mots suivants. « C'était pas de ta faute bébé, ça l'a jamais été. Je serais venu te chercher, moi aussi, t'as pas à te rejeter la faute. » La rassura-t-il, sa main se serrant dans la sienne pour lui faire comprendre qu'il était sincère, qu'il n'avait pas la moindre once de rancœur, ni de regret à l'idée qu'elle soit venue le chercher ce jour-là. Il était resté silencieux pour le reste du trajet, troublé par les pensées qui semaient la pagaille dans son esprit, le faisant suffoquer. Attiré comme un aimant par la bouteille de whisky qu'il avait posée sur le plan de travail, il avait été arrêté en plein élan par les gestes tendres de sa petite-amie, l'obligeant à la regarder elle, à ne pas s'enfermer dans cette bulle destructrice. Il ferma les yeux lorsqu'il eut enfin le droit de profiter correctement de ses lèvres, s'imprégnant de la chaleur de son souffle qui lui offrait tout ce dont il avait besoin pour respirer normalement. Son corps s'était dénudé sous les mouvements de ses doigts qui se débarrassèrent de son t-shirt, se laissant attirer dans le lit pour pouvoir profiter d'un moment de détente. Il sourit à sa remarque, ses paupières se fermant alors qu'il se délectait des pressions qu'elle exerçait sur ses muscles, son cœur fondant devant les attentions qu'elle lui accordait toujours. Et finalement, il avait cédé devant son incompréhension, s'en voulant terriblement de la laisser errer dans l'inconnu, conscient qu'ils s'étaient promis de ne plus laisser les non-dits régner dans leur relation. Ses mains s'étaient posées sur elle pour lui faire comprendre que le problème n'était jamais venu d'elle, que seules ses pensées étaient responsables de la distance qu'il mettait involontairement entre eux. « Crois-moi, c'est la première chose que j'aurais faite si j'avais eu la confirmation que ça nous apporterait pas plus d'emmerdes. » Lâcha-t-il, sentant l'indignation se réveiller en lui, ses poings se serrant. Il haussa les épaules à sa question suivante, baissant les yeux comme s'il cherchait à trouver une solution. « J'vais trouver, je ferai tout Bowen et les villes alentours, j'accepterai n'importe quoi tant que ça me permet de gagner un peu de fric à la fin du mois. » Il était conscient qu'il ne pourrait pas jouer la fine bouche sur ce coup-là, qu'il n'aurait pas d'autre choix que d'accepter ce qu'on lui proposerait, même s'il se retrouvait à finir ses journées épuisé. Sa main se réfugiant dans son dos tendrement, il profita de son baiser, s'imprégnant de ses mots qui lui donnaient de l'espoir, eux qui finissaient toujours pas trouver des solutions pour s'en sortir. « Je crois en nous, c'est bien la seule chose dont j'ai jamais douté bébé. » Il l'enlaça d'un bras lorsqu'il sentit ses lèvres lui répondre, le deuxième s'enroulant à son tour autour de son corps pour la sentir au plus près de lui, appréciant l'intimité qu'elle avait créée en posant son front contre le sien, sa gorge se serrant à sa remarque. « Tu sais aussi bien que moi que tu peux pas me le promettre mon amour... Et je refuse de prendre ce risque là. » Parce-qu'il ne serait jamais serein en la sachant entre ces quatre murs à l'ambiance malsaine, incapable de garder son sang froid quand il savait qu'elle pouvait être abusée par ses clients. A ses mots suivants, son cœur se mit à battre plus vite, ayant l'impression qu'elle avait lu dans ses pensées parce-qu'il mentirait s'il affirmait qu'il n'avait pas pensé à cette solution qui lui tendait les bras, la solution facile. Il baissa les yeux, cherchant ses mots. « Ça pourrait nous aider... juste quelques temps. J'ai pas envie de t'imposer ça bébé, même si on est un couple. Je cherche pas à tout porter, j'essaye juste de réparer mes erreurs, celles dont je suis responsable mon amour. » Ajouta-t-il, sa deuxième main venant se réfugier sous son t-shirt pour caresser sa peau, redescendant le long de ses flancs. « Je vais pas le supporter s'il t'arrive encore quelque chose au club. Tu peux pas savoir à quel point j'ai peur quand t'es là-bas, sans moi, et que j'peux pas te voir... » Avoua-t-il, tendant la nuque pour nicher ses lèvres contre son cou, y déposant des baisers tendres et amoureux.
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Sujet: Re: i know i'm meant to be with you (niels). 15/4/2019, 11:38
Ils s'épuisaient tous les deux dans leur volonté d'errer ensemble, déjouant toutes les règles qu'il y avait en travers de leur chemin pour simplement se réfugier dans les bras de l'un et de l'autre. Aelya pouvait puiser de l'énergie dans les tréfonds de son âme, et même vendre celle-ci si c'était pour protéger leur relation de tout ce qui pouvait l'atteindre. Il n'y aurait rien après eux. Il n'y avait rien eu avant. Elle était persuadée que sa vie avait commencé au premier contact qu'elle avait eu avec Niels, comme un choc électrique qui avait déclenché les premiers battements timides de son coeur amorphe. Elle avait grandit sous l'effet de son amour même si cela la conduisait trop souvent à devenir ingérable. Quelque part, elle l'avait toujours été, simplement aujourd'hui elle avait une bonne raison de l'être, parce que Niels était son unique raison de vivre. Dans la voiture, elle s'était imprégnée de cette tension entre eux, attisant cette inquiétude déjà bien présente depuis qu'elle quelques heures. Elle soupira tristement à l'entente de ses mots qui avaient du sens, elle qui s'en faisait constamment pour la sécurité et la santé de son petit-ami. - On y arrivera un jour à se canaliser. Dans tous les cas, je serai toujours là pour te soigner bébé. Je m'inquiète tout le temps pour toi de toute façon mon amour. Que tu sois avec ou sans moi, qu'on soit loin ou proche, j'ai constamment peur pour toi, et pour nous. Mais je pense que c'est normal... On a vécu pas mal de drames. J'suis pas sûre que j'aurais moins peur si tu t'assagis, c'est en moi, répondit-elle en réfléchissant.
Son regard se perdait sur la route alors que ses songes la happaient, lui transcrivant dans la mémoire tout ce qu'elle avait expérimenté à ses côtés : les séparations, la mort, les ultimatums, le danger dans toute sa splendeur même si tous ces périples avaient toujours été baignés dans l'amour. Elle sourit tristement à ce qu'il vint ajouter, à son envie de la rassurer alors qu'elle portait tout de même une part de responsabilité dans son altercation. - Je le referai sans hésiter mon coeur. Tu fais partie de moi, admit-elle amoureusement, sa main caressant la sienne.
Il n'y avait pas assez de mots disponibles pour décrire tout ce que Niels lui inspirait. Elle le respirait, comme s'il était sous sa peau, blotti dans le fond de son myocarde qui la guidait toujours vers lui. Elle avait arrêté de se battre contre cette évidence qui était immuable. En rentrant dans l'appartement, ses traits s'étaient légèrement tirés en le regardant noyer son angoisse dans un verre d'alcool, se voyant incapable de le laisser en proie à lui-même, elle qui voulait toujours le ramener sur la terre ferme, avec elle, vouée à attraper sa main lorsqu'il manquait de tomber dans les ténèbres. Elle l'attira contre ses lèvres avant de laisser ses doigts le couvrir d'attention, afin de lui retirer cet halo noir qui semblait tournoyer autour de son être. Alternant entre des mouvements doux et plus appuyés, elle avait été satisfaite de le voir se relaxer, mais cet état n'avait duré que quelques secondes, le temps que ses émotions ne viennent l'attraper à la gorge. Elle tomba des nues lorsqu'il lui annonça la triste vérité, même si quelque part, il n'y avait rien de si surprenant que ça aux vues du bazar qu'ils avaient semés. Elle acquiesça à sa remarque quand ils firent tous les deux référence à son collègue et à sa plainte qui avait tout foutu en l'air, pensive, laissant ses mains se poser délicatement sur son torse. - Si t'avais des talents de strip-teasers, t'aurais pu venir danser avec moi, ajouta-t-elle, un léger sourire aux lèvres, visant à détendre l'atmosphère. 'Fin, cette fois, c'est surement moi qui aurait fini en taule à cause de ma jalousie, avoua-t-elle, plissant les lèvres en feignant l'exaspération.
Elle était assez prévisible sur ce point, chaque regard qui pouvait se poser sur lui l'animait de rage comme si son coeur devenait une vraie bombe à retardement. Ses lèvres attrapèrent les siennes dans un baiser alors que ses mains glissèrent sur ses flancs pour l'approcher d'elle, fondant devant ses mots remplis d'espoir. - Je t'abandonnerai jamais mon amour. Même si ça devient trop compliqué, je reste là, assura-t-elle en captant son regard.
Elle frémit en sentant leurs deux corps s'effleurer dans une étreinte complice, ses bras se déployant autour de lui pour l'attirer au plus près d'elle, là où leurs souffles s'entremêlaient, songeant aux seules solutions dont ils disposaient pour s'en sortir, dont pour Aelya, passer plus de temps au club. - Je pourrai travailler plus derrière le bar, bébé. Je sais que c'est toujours plus ou moins les mêmes clients mais j'serai plus protégée, répondit-elle, essayant de pallier à toutes les éventualités.
Il avait raison, elle ne pourrait jamais lui promettre sa sécurité, mais elle avait conscience que de son côté aussi, elle ne pouvait pas tant faire la fine bouche. Elle savait qu'il y avait une possibilité non négligeable que Niels ait pensé à une solution rapide et facile d'avoir de l'argent bien que dangereuse, parce qu'ils avaient tous les deux trainés dans ce genre de milieu illégal, et elle ferma les yeux sous l'effet de l'inquiétude quand son petit ami vint lui avouer que cela pouvait faire partie de son idée. - Bébé... Tu veux pas que je travaille plus au club pour ma sécurité, et tu penses que j'vais accepter le fait de te voir risquer ta vie pour de l'argent ? C'est hors de question. Y'a bien moins de risques de mon côté, d'ailleurs. J'veux pas prendre le risque de te perdre encore, avoua-t-elle, agitée sous l'effet de ses émotions.
Sa tête vint se poser sur son épaule alors que ses doigts valsaient doucement dans son dos, écoutant ses inquiétudes qui faisaient échos aux siennes. - Et si je te disais que j'ai peut-être une solution... ? Je pourrai travailler ailleurs, dans un autre club. Avec tout ce qui s'est passé j'ai oublié de te le dire mais... A la base, j'ai pas commencé par travailler dans le club où je travaille actuellement. Et bref, le patron pour qui je bossais, m'a proposé de revenir. Je lui ai pas donné de réponses. Je sais que l'ambiance était plus sereine là-bas.
Elle évitait de tout déballer, appréhendant la réaction de Niels quand il viendrait à savoir la raison pour laquelle elle ne travaillait plus pour Isaac.
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Sujet: Re: i know i'm meant to be with you (niels).