you're the best i ever had. -hot- (niels)

Les jours qui avaient suivis s'étaient développés dans la peur des représailles, eux qui avaient finalement réussi à en échapper par le biais de son père qui avait eu vent de leur histoire. Sans doute que sans son intervention ils seraient déjà morts, bien qu'Aelya n'oubliait pas que c'était à cause de lui qu'ils s'étaient retrouvés dans les ténèbres. Sans en savoir davantage sur la suite des événements, elle s'imaginait qu'il les avait fait tuer d'une manière ou d'une autre pour avoir osé tenter de les anarquer. Maintenant que la tension était redescendue, elle avait ressenti le poids de la fatigue alourdir ses frêles épaules, la conduisant à traîner des pieds dans son quotidien, épuisée par tout ce qu'ils vivaient. C'était pour cette raison qu'ils avaient pris la décision de s'envoler loin de tout ça, d'une part pour se détendre, de l'autre pour assurer leur sécurité, parce qu'ils savaient que si le père d'Aelya avait réussi à assassiner ceux qui en avaient voulu à leur vie, d'autres suivraient dans cet élan. Incapable de maîtriser sa peur qui figeait sa vie, elle avait préféré couper court à ce qu'elle connaissait pour ressourcer son cœur, et évidemment, cela se ferait avec son âme-sœur, celui qu'elle ne lachait jamais.

- Bébé... On est arrivés, souffla-t-elle à son oreille, alors que Las Vegas s'illuminait sous les ailes de l'avion, Aelya gardant ce sourire extatique sur ses lèvres. J'ai trop hâte qu'on profite que tous les deux, ajouta-t-elle, venant déposer de vifs de baisers sur le visage de son amour.

Elle avait besoin de repartir sur de bonnes bases avec son amour, son acolyte qui la rattrapait à chaque fois qu'elle manquait de tomber. Il était tout pour elle, et jamais elle n'aurait choisi de s'exiler ailleurs que dans ses bras.

Dés qu’ils étaient rentrés de cette soirée, Niels avait compris que leurs têtes seraient désormais mises à prix, parce-qu’ils avaient cherché à atteindre des hommes qui jouaient avec des vies sans le moindre scrupule. C’était les conséquences de leurs décisions, celles qui les avaient mené à travailler pour le père d’Aelya qui parvenait toujours à être à la tête d’un réseau dangereux en dehors de sa cellule de prison. Ils avaient d’ailleurs dû l’informer que leur mission était tombée à l’eau, prenant conscience que leurs mots auraient un impact direct sur l’existence de ces hommes. Et c’était aussi pour ça, parce-qu’ils connaissaient la puissance et le pouvoir que possédait son père, qu’ils prirent la décision de partir loin de Bowen, de s’envoler quelques jours pour prendre de la distance avec ce quotidien qui était devenu malsain, pesant sur leurs coeurs qui n’avaient besoin que de leurs retrouvailles pour se réchauffer. Presque à l’improviste, ils préparèrent leurs affaires, achetant des billets pour le premier vol vers Las Vegas, laissant Bowen derrière eux pour accorder du temps à ce qu’ils avaient de plus précieux : leur relation. « C’est vrai, ça y est…? » Souffla-t-il en ouvrant difficilement les yeux, son regard immédiatement attiré par les lumières étincelantes de la ville qui transperçaient leur hublot, un léger sourire venant étirer les lèvres de Niels. « Ça sera que nous mon amour… On va se détendre rien que tous les deux. » Ajouta-t-il, appréciant les baisers qu’elle parsemait sur son visage, Niels en profitant pour venir déposer ses lèvres contre les siennes dans un baiser amoureux. « T’as pas réussi à dormir bébé ? » Demanda-t-il, lui qui s’était assoupi un bon nombre d’heures durant le vol, sa fatigue accumulée à cause de l’angoisse et de l’inquiétude ayant eu raison de lui. Ils descendirent de l’avion une fois qu’il eut atterri, rejoignant l’aéroport pour récupérer leurs valises. « Prête pour aller à l’hôtel mon coeur ? » Demanda-t-il, un sourire heureux sur les lèvres.

Elle avait peur de l'après, de perdre son amour qui était son seul rempart au milieu de cette mer déchaînée qui tourbillonnait autour d'eux pour les amener vers le fond. Même si c'était fini suite à l'intervention de son père qui avait agit à distance, elle n'en était pas certaine, n'ayant même pas idée de ce qu'il avait pu faire, ni aucune idée sur les autres qui restaient peut être dans l'ombre, dans l'attente du bon moment pour venger ceux qui avaient du périr suite à leur tentative d'arnaque. Elle craignait toujours plus pour Niels que pour elle, parce que s'il lui arrivait quelque chose, elle en serait forcément durement touchée également, et cette seule pensée suffisait à tirer ses nerfs qui s'étendaient jusqu'à l'arrachement. Pour trouver une tranquillité d'esprit, ils avaient donc décidé de s'exiler ailleurs, juste le temps d'une semaine pour redescendre en pression, afin qu'ils puissent être capables de vivre sans avoir la boule au ventre. Collée à son amour, Aelya avait dans tous les cas été incapable de le laisser trop longtemps hors de sa vue, et ce voyage la rassurait, la ramenait à cette évidence qui était la leur : ils restaient ensemble quoiqu'il en coûte, et n'importe où. L'avion commençait sa chute vers Las Vegas quand Aelya avait décidé de réveiller doucement son fiancé, son sourire se dessinant dans l'excitation du moment.

- Que toi et moi. J'en ai jamais assez de te coller bébé, avoua-t-elle amoureusement, ses lèvres captant les siennes après avoir déposé des baisers sur son visage. Un peu, j'ai passé trop de temps à regarder mon magnifique fiancé dormir, s'amusa-t-elle, ayant peiné à trouver le sommeil à cause du nombre envahissant de ses songes qui s'étaient mêlés à son angoisse. Super prête même, répondit-elle, enjouée, récupérant leurs valises lorsqu'ils eurent atterrit, tous deux se dirigeant vers un taxi dans lequel ils se refugièrent. On va faire la fête ce soir ? Proposa-t-elle, un sourire malicieux sur ses lèvres, elle qui se doutait de ce qu'ils pouvaient récupérer dans cette ville où l'excès était roi. Tu choisis ma robe ce soir ? Lâcha-t-elle, avant de sortir du taxi pour rejoindre leur hôtel.

S’ils étaient toujours prêts à foncer dans l’inconnu pour se sauver l’un et l’autre, Aelya et Niels savaient aussi que leurs choix et leurs conséquences pouvaient les suivre sans qu’ils ne puissent rien y faire. C’était ce qu’ils avaient une nouvelle fois expérimenté en rentrant de leur soirée mouvementée, restant aux aguets parce-que rien n’était gagné, l’histoire n’ayant certainement pas fini de faire couler de l’encre. Il s’endormait tous les soirs en regardant le visage de l’amour de sa vie, implorant le ciel d’avoir une nouvelle chance de se réveiller auprès d’elle, de leur laisser la vie sauve pour qu’ils aient au moins l’occasion de concrétiser les projets qu’ils avaient en tête. Ils étaient éreintés de vivre dans la peur que quelqu’un ne vienne les arracher l’un à l’autre, cet épuisement les menant à prendre une décision radicale, celle de quitter le pays pour une semaine, pour qu’ils puissent se ressourcer là où ils ne craindraient rien. Collés l’un à l’autre, à des kilomètres de Bowen, ils profitaient enfin de l’accalmie retrouvée, eux qui n’en avaient connu qu’un semblant lors des derniers jours. Niels ouvrit les yeux après avoir entendu les murmures de son amour, appréciant ce réveil tout en douceur, déjà émerveillé par la vue en hauteur sur la ville. « Colle-moi mon amour, t’es ma drogue. » Ajouta-t-il, tendant son visage vers elle pour profiter d’un baiser amoureux. « T’aurais dû dormir un peu plus mon ange. On l’a pas beaucoup fait ces derniers temps bébé… » Constata-t-il avec un air triste, eux qui avaient dû gérer leur quotidien parsemé d’inquiétudes et de stress. « Moi aussi. » Répondit-il enjoué, sa main libre tirant sa valise, l’autre étant venue rejoindre celle de son amour pour qu’ils puissent se diriger vers l’extérieur de l’aéroport, prenant place dans un taxi qui les conduisit jusqu’à l’hôtel qu’ils avaient réservé pour la semaine. « On va pas se priver bébé. Ça fait longtemps en plus. » Dit-il avec un air joueur, tendant la nuque pour déposer ses lèvres dans son cou, le taxi les déposant au pied de leur hôtel. « Et tes sous-vêtements aussi ? » Renchérit-il, la malice imprégnant son regard, Niels déchargeant le coffre avec le chauffeur, réglant la course avant de récupérer la clé de leur chambre. « Euh… On va se perdre là nan ? » Pouffa-t-il, après avoir déverrouillé la porte, se rendant compte que tout était immense, son regard venant rapidement se poser sur la vue qu’ils possédaient depuis leur fenêtre. « T’as vu comme c’est beau ? »

Désespérée à l'idée de rester avec l'amour de sa vie, Aelya, elle aurait même été prête à tout plaquer juste pour qu'ils puissent trouver la sérénité qu'ils avaient laissé de côté ces derniers jours. Elle voulait admirer l'éclat de son sourire sans voile, sans avoir à l'esprit tout ce qui la hantait à Bowen. Et pour toujours, il n'y aurait que Niels pour connaître l'étendue de sa peur qu'il ne pouvait que comprendre, eux qui ressemblaient dans leurs émotions. Sa vue se perdait entre la beauté des lumières qui s'étendaient et le beau visage de son amour qu'elle réveilla, enjouée à l'idée de disparaître le temps d'une semaine dans ses bras.

- J'veux rester accro à toi toute ma vie, ajouta-t-elle amoureusement en capturant ses lèvres. Je me rattraperai ici bébé... On risque plus rien du tout au moins, le rassura-t-elle dans un regard tendre, sa main venant se lier à la sienne tandis que l'autre tirait sa valise, tous deux entrant dans le taxi qui roula jusqu'à leur hôtel. Trop longtemps. Voyager avec toi c'est vivre ma meilleure vie, sourit-elle, savourant son baiser dans son cou avant de sortir du taxi. Évidemment. T'auras du choix en plus, admit-elle en lui envoyant un clin d'œil, laissant Niels récupérer leurs valises dans le coffre et la clef de leur chambre à l'accueil. Raison de plus pour qu'on reste collés bébé, s'amusa-t-elle en entrant dans leur chambre immense qui donnait sur une vue imprenable de Las Vegas. Ça dépayse complètement, c'est magnifique, sourit-elle, son regard plongé dans les buildings qui scintilliaient dans la nuit. T'es heureux mon amour ? Demanda-t-elle, s'approchant dans son dos pour l'enlacer, ses mains glissant sur son torse avec amour. Tu viens me déshabiller pour qu'on aille sous la douche mon cœur d'amour...? Souffla-t-elle, joueuse, ses doigts venant déboutonner son jean tandis que ses lèvres déposaient des baisers sur ses omoplates.

Ils auraient pu tout envoyé valser pour avoir simplement l’occasion de donner du temps à leur relation, à leur amour qui avait besoin d’être cajolé comme un trésor, parce-que Niels, il ne supporterait jamais de voir la flamme de leur passion mourir à cause de la peur qui envenimait leur quotidien. Jamais il ne laisserait le mal les atteindre aussi profondément, quitte à prendre les mesures nécessaires pour se battre contre lui, pour l’empêcher de les ronger de l’intérieur. Ils étaient conscients que le désespoir était meurtrier, eux qui s’étaient déjà laissés emporter par la peine au point de se séparer, dans l’espoir de donner une chance à l’autre de s’en sortir sans être entraîner dans les tréfonds des ténèbres. Il ouvrit les yeux en découvrant qu’ils atterrissaient lentement mais sûrement à Las Vegas, bercé par les baisers de l’amour de sa vie qui le faisaient frissonner d’amour. « Je t’aime mon amour. » Murmura-t-il avant de l’embrasser vivement. « Oui, tu me feras le plaisir de faire les plus belles grasses-matinées qui soient bébé. » S’amusa-t-il, lui qui désirait la voir se reposer après le tumulte qui les avait bouleversé. Rapidement, ils retrouvèrent leurs valises, embarquant alors dans un taxi pour rejoindre leur hôtel. « J’peux pas te contredire. C’est ce que je préfère faire. » Souffla-t-il dans le creux de son cou qu’il maltraitait délicieusement, Niels prenant la main d’Aelya pour se diriger vers l’hôtel, leurs valises en main. « Tu penses toujours à tout toi… » Dit-il avec malice, tenté par ses mots, Niels suivant son amoureuse jusqu’à l’étage de leur chambre, la découvrant avec un regard émerveillé. « On va vraiment être bien là bébé… C’est un rêve. » Ajouta-t-il, le regard rivé sur la vue que leur offrait le balcon, sa peau frissonnant quand il sentit Aelya se faufiler derrière lui pour faire glisser ses mains sur son torse. « J’suis plus qu’heureux bébé. Mais on aurait pu être dans un hôtel miteux mon amour, ça aurait rien changé. Parce-que c’est d’être avec toi qui me rend heureux. » Avoua-t-il, sa main glissant sur l’un de ses bras pour le caresser et le maintenir contre son torse. « C’est dangereux de me demander ça… » S’amusa-t-il, se mordant la lèvre en voyant les doigts de son amour s’occuper de son jean, sentant ses lèvres déposer de l’amour sur son omoplate, l’incitant à se retourner pour encadrer son visage et lui offrir un baiser amoureux. Il s’occupa alors de faire tomber ses vêtements un à un, jusqu’à ce qu’elle soit complètement nue, sa main venant légèrement claquer sur sa chute de reins lorsqu’elle se retourna pour se diriger vers la salle de bain. « C’est pas moi, me regarde pas comme ça. » Pouffa-t-il, la rejoignant sous l’eau chaude qu’elle avait déjà actionné.

L'appréhension était comme de l'acide sur ses plaies déjà ouvertes, Aelya qui craignait le retour du bâton dès qu'elle foulait les pas de leur maison. C'était comme si, pour une fois, elle se sentait plus en sécurité et plus à l'aise entre les murs de l'hôpital, elle qui n'aimait déjà pas laisser Hank tout seul chez eux lorsqu'elle s'imaginait que des tueurs pouvaient peut être rôder autour de leur vie qu'ils avaient construits. Mise à mal à travers tout ça, elle avait préféré fuir pour combattre cet ennemi invisible qui était la panique, espérant trouvant la paix loin de Bowen avec son amour.

- Je t'aime pour toujours, renchérit-elle amoureusement, ses yeux captant Las Vegas qui s'illuminait en même temps que son regard lorsqu'il se posait sur Niels. Avec toi amour de ma vie alors, ajouta-t-elle tendrement, Aelya ne rêvant que de partager des moments avec son fiancé, cette semaine étant faite pour qu'ils se retrouvent en tête à tête avec leurs sentiments partagés. T'es très doué pour supporter ta chérie toi, sourit-elle, joueuse, soufflant plus profondément à la sensation de ses lèvres qui dévalaient son cou alors qu'ils se dirigeaient vers leur hôtel. Quand c'est pour toi, oui, tu sais à quel point j'aime jouer avec toi, admit-elle malicieusement, se dirigeant avec Niels entre les couloirs interminables qui les menèrent jusqu'à leur immense chambre. C'est toi mon rêve mon petit cœur... Souffla-t-elle amoureusement en de réfugiant contre son dos, leurs regards se portant sur ce magnifique panorama lumineux qui s'ouvrait devant eux. Je veux toujours le meilleur pour toi mon bébé, pour nous. Mais moi aussi tu sais très bien que je suis bien là où tu es mon ange, j'ai pas besoin d'un palais, juste de tes bras, avoua-t-elle, resserrant son étreinte autour de son corps alors que sa main valsait sur son torse. Je sais les risques que j'encourre... Souffla-t-elle, joueuse, ses mains déboutonnant son jean avant que Niels ne vienne encadrer son visage pour l'embrasser, ses doigts continuant de le débarrasser de ses vêtements tandis qu'il faisait de même, Aelya lâchant ses lèvres pour se diriger vers la salle de bain, se retournant dans un regard curieux et joueur à la sensation de sa main qui claqua sur sa chute de reins. Dommage que ce soit pas toi. Parce que j'aurais trouvé ça super sexy au point où j'aurais sauté sur la personne qui a fait ça... S'amusa-t-elle pour le prendre à son propre jeu, actionnant l'eau de la douche où elle se réfugia, ses bras s'enroulant autour de son amour sous la cascade d'eau. J'aurais trop envie de passer la semaine à te faire l'amour dans ce lit immense tu sais... Mais bon, faut qu'on bouge un peu quand même, admit-elle, commençant à savonner sa peau, sa main s'amusant à presser sa chute de reins. Là c'est bien moi, sourit-elle en se mordant la lèvre de manière joueuse.

Ils savaient tous les deux combien le destin était joueur, parfois même mesquin, eux qui devaient tout le temps être sur leurs gardes, se protéger au maximum pour ne pas avoir à tomber de haut. Tous les soirs, ils s’adonnaient aux mêmes rituels, vérifiant que leurs portes étaient correctement verrouillées, que leurs armes étaient chargées et à portée de main si jamais ils devaient avoir à s’en servir. Et c’était devenu éreintant de vivre dans cette peur constante, prenant conscience qu’ils allaient s’épuiser à force de tirer sur les cordes de leurs émotions déjà mises à rude épreuve. Il avait enfin l’impression de respirer sans le moindre mal, découvrant les premiers aperçus de la ville, déjà comblé par la beauté des lumières qui scintillaient à n’en plus finir. « Bien sûr que ça sera avec moi, on dort pas l’un sans l’autre bébé. » Répondit-il avec un tendre sourire, son regard caressant celui d’Aelya, follement amoureux de sa force et de son courage. « T’as vu ça ? J’suis devenu expert en la matière. » La taquina-t-il, ses baisers dans son cou visant à la faire frémir, lui qui comprenait qu’elle avait tout organisé pour qu’ils puissent se retrouver dans des conditions idéales. « J’le sais ouais… Et j’crois que j’aime beaucoup trop ça. » Ajouta-t-il avec un regard joueur, laissant ses yeux traîner sur son amour qui s’était retournée pour rejoindre leur chambre, son coeur battant plus fort à l’entente de ses mots, ses mains caressant ses avant-bras qui étaient venus entourer son torse. « Je sais bébé… Tu l’as déjà eu le palais en plus. Et on était malheureux tous les deux. C’est ton amour mon plus beau trésor. » Murmura-t-il, faisant référence à Evan, à ce changement de vie qui était venu les bouleverser lorsqu’elle s’était retrouvée enchaînée à ce monstre. Il se retourna pour la déshabiller à son tour, ses lèvres cherchant les siennes dans des baisers amoureux, permettant à ses mains de dévoiler son corps parfait, Niels profitant de la situation pour la taquiner. « Ouais je comprends… C’est bête qu’il y ait que moi dans la chambre… » S’amusa-t-il, répondant avec malice à ses mots avant de se réfugier dans l’immense cabine de douche, ses bras se liant autour de sa taille. « Faut un temps pour tout bébé. Et si tu veux mon avis, j’suis sûr qu’on peut trouver un juste milieu… » Murmura-t-il en croisant son regard, le sien brillant d’une lueur malicieuse, un sourire naissant sur ses lèvres lorsqu’il perçut sa main sur sa chute de reins. « T’en profites beaucoup toi… » Joua-t-il, déposant des dizaines de baisers vifs sur ses lèvres, savonnant à son tour l’amour de sa vie, passant quelques minutes complices sous l’eau avant qu’ils n’en sortent, Niels nouant une serviette autour de sa taille. « Tu me montres ce que t’as amené bébé ? » Demanda-t-il, faisant référence au choix de ses vêtements.

Elle était folle de lui, dingue de ce qu'ils avaient entre leurs mains et que personne ne pouvait leur prendre. Elle ferait tout pour les protéger, elle qui pourrait tout simplement lui donner sa vie s'il ne suffisait que de ça pour lui donner du temps, ce souffle qu'il lui donnait sans même s'en rendre compte, lui qui la comblait de bonheur. Et ça restait toujours un euphémisme quand elle parlait de lui, d'à quel point il avait bouleversé son quotidien.

- Jamais je me passe de ma peluche humaine favorite, s'amusa-t-elle contre ses lèvres, lui volant un baiser alors qu'ils atterissaient à Las Vegas. Perds jamais cette faculté sinon j'te redonne du travail, ajouta-t-elle, amusée, sombrant d'amour pour ses baisers dans son cou qui la faisaient frissonner. J'aime beaucoup trop te pousser à bout bébé... Tu me tentes toujours à le faire, même là, souffla-t-elle, faisant référence à ses baisers sur sa peau qui l'embrasaient, tous deux rejoignant la chambre qui donnait sur un panorama sublime, ses bras venant s'enrouler autour de lui, laissant ses mains caresser son torse. C'est toi et nous deux mon trésor... Je pourrais tout avoir que si je t'ai pas, c'est inutile bébé. Je serais jamais heureuse sans toi, renchérit-elle, ne pouvant que confirmer ses dires, eux qui avaient traversé l'enfer malgré deux relations qui avaient dû normalement leur apporter plus que ce qu'ils avaient perdu.

Tout en grignotant ses lèvres amoureusement, ses mains le déshabillaient à l'aveugle, se prenant au jeu alors que sa peau se dévoilait également.

- C'est vraiment trop bête que le mec le plus sexy de la Terre soit qu'à moi entre ces murs... Répondit-elle, amusée, son regard malicieux croisant le sien après qu'il ait touché ses courbes, Aelya se réfugiant sous l'eau chaude. On est doués pour ça, non ? Demanda-t-elle rhétoriquement, eux qui arrivaient toujours à trouver un compromis pour pouvoir se retrouver tout en profitant autrement, Aelya caressant sa chute de reins alors que leurs corps s'effleuraient. T'avais pas dit que ton corps était à moi...? C'est normal que ça dérape du coup... Souffla-t-elle malicieusement, souriant en recevant tous ses baisers sur ses lèvres, ses mains savonneuses parcourant son corps qu'elle connaissait par cœur, Aelya et Niels se tournant autour quelques minutes avant de sortir. Évidemment, sourit-elle, s'enroulant dans une serviette pour se diriger vers leur chambre, Aelya ouvrant sa valise. Alors, on va commencer par les sous-vêtements. Tu veux quoi bébé... De la couleur, du noir, de la dentelle...? Quelque chose d'assez rapide à m'arracher aussi...? Le tenta-t-elle sensuellement, déposant les sous-vêtements sur le lit. Et en robe, tu veux quelque chose qui colle mon corps, ou plutôt quelque chose de plus... Sobre ? Je sais déjà que t'adores quand on voit mes atouts en valeur, admit-elle, joueuse, déposant les robes sur le lit, à côté des sous-vêtements.

Rien ne passerait jamais avant eux, avant l’amour qu’ils ressentaient l’un pour l’autre, Niels qui en avait oublié le monde entier pour simplement pouvoir profiter pleinement de l’amour de sa vie. Parce-qu’elle était le centre de ses attentions, et même le centre de son univers, sa vie entière tournant autour d’elle, lui qui voyait dans ce voyage une aubaine pour eux, qu’ils puissent se rapprocher encore et encore. « Et moi de ma bouillotte humaine préférée. » S’amusa-t-il, se délectant du contact rapide de ses lèvres contre les siennes. « Tu peux m’en donner bébé, j’ai les épaules pour ça. » Joua-t-il, amusé par leur échange, par sa manière de lui montrer combien il l’aimait, lui qui ne rêvait que de passer sa vie entière avec elle. « T’aimes plus mes bisous…? » Murmura-t-il alors qu’il continuait à embrasser son cou, ses lèvres et son souffle venant chaudement percuter sa peau. Ils rejoignirent leur chambre après avoir récupéré leurs valises, avançant vers la vue splendide que leur offrait leur balcon sur les lumières de Las Vegas, leurs regards rêveurs scintillant déjà devant la ville. « Sans toi y’a rien qui va mon amour. J’ai besoin de toi, j’ai besoin de ma future femme… » Ajouta-t-il, soupirant de bien-être en percevant les mains de l’amour de sa vie se balader sur son torse, avant qu’ils ne décident de se déshabiller l’un et l’autre, leurs bouches se retrouvant dans des baisers amoureux. « J’te le fais pas dire… Je sais ce que c’est bébé. J’ai une femme beaucoup trop belle enfermée avec moi, c’est pas facile tous les jours. » S’amusa-t-il, rentrant dans son jeu avant de la suivre sous l’eau brûlante, leurs corps se collant instinctivement l’un à l’autre, ses bras s’enroulant autour d’elle. « Très doués mon ange. On a toujours tout ce qu’on veut. » Ajouta-t-il, accompagnant ses mots d’un clin d’oeil malicieux, sa peau frissonnant au contact de la sienne, à ses mains qui étaient venues le taquiner en pressant sa chute de reins. « Tout est à toi bébé. T’en prives pas, t’as bien raison. » L’incita-t-il, son regard ne quittant pas les siens, jusqu’à ce qu’il ne finisse par déraper sur ses lèvres qu’il s’accapara le temps de quelques baisers vifs. Il enroula une serviette autour de sa taille, suivant Aelya dans la chambre pour s’intéresser aux tenues qu’elle avait emmenées avec elle. « Hum… c’est vrai qu’il y a du choix bébé. » Constata-t-il, s’intéressant à ses sous-vêtements, déjà excité à l’idée de la voir porter un ensemble. « Et si on combinait le noir et la dentelle bébé… Fais voir celui là… » Dit-il, tendant sa main sur les sous-vêtements en question, s’assurant avec un air taquin que l’agrafe du soutien-gorge était facilement détachable. « C’est bon, on part sur celui-ci. » Pouffa-t-il, s’intéressant ensuite aux robes qu’elle avait exposées devant ses yeux. « La rouge là, je me souviens pas de t’avoir vu dedans bébé… Tu l’essayes pour moi ? » Demanda-t-il, se mordant la lèvre en lui tendant le vêtement, ses yeux brillant déjà d’amour pour elle.

Elle était soulagée de pouvoir se soustraire à son quotidien le temps d'une semaine qu'elle comptait bien absorber dans chacune de ses cellules pour s'élever dans son espoir. S'envoler avec son amour était une opportunité qu'elle choisirait dès qu'elle en aurait l'occasion, parce que c'était sa manière de l'aimer sans aucune ombre. Elle sourit à sa remarque, attendrie par leur manière de se définir amoureusement avant de capter ses lèvres dans un baiser amoureux.

- T'es patient pour certaines choses, je l'ai bien remarqué que ta patience est très sélective, s'amusa-t-elle. Je les aime d'amour tes bisous, c'est presque un problème parce qu'ils me déconcentrent souvent, admit-elle tendrement, tendant la nuque pour recevoir la douceur de ses lèvres dans son cou, Aelya qui aurait eu envie de lui sauter dessus si la situation leur avait été donnée. Ta futur femme est là pour toi n'importe quand, n'importe où, pour toujours et à jamais parce qu'elle t'aime plus que sa propre vie... Souffla-t-elle, son corps caressant le sien alors qu'ils regardaient tous les deux les lumières de la ville, Aelya accaparant rapidement ses lèvres tandis que ses mains le dépossédèrent de sa tenue. On vit un vrai calvaire tous les deux, je sais pas comment on pourra s'en sortir, grimaça-t-elle, amusée par leur jeu qui visait simplement à les rapprocher, la brune venant enlacer son amour sous l'eau brûlante de la douche, incapable de prendre de la distance avec sa peau. J'ai vraiment pas envie qu'on brise nos habitudes bébé.... J'y tiens beaucoup trop, sourit-elle, faisant référence à son besoin submersif de se nourrir de son contact dans la danse fiévreuse de leur amour. J'aime trop te toucher, toi et ton corps parfait, le complimenta-t-elle dans un sourire en coin alors que ses mains savonneuses parcouraient ses courbes masculines avec attention et admiration, ses lèvres répondant aux siennes dans des baisers chargés d'amour avant qu'ils ne sortent de l'immense cabine de douche. Tous ces choix sont tes préférés en plus, j'ai pas fait les choses à moitié, avança-t-elle malicieusement en déposant les sous-vêtements sur le lit, tendant l'ensemble à Niels lorsqu'il le demanda, un sourire joueur se dévoilant sur ses lèvres. J'en étais sûre que t'allais choisir celui qui s'enlève facilement ! Rit-elle légèrement, profitant de l'attention de Niels sur ses robes pour mettre ses sous-vêtements qu'il avait choisis. C'est vrai... C'est une nouvelle, admit-elle, joueuse, ravie de voir qu'il avait l'œil pour ces choses-là, signifiant qu'il prêtait une attention particulière à son physique qu'elle aimait sublimer pour ses beaux yeux.

Sous la brûlure de son regard qui la faisait chavirer, elle enfila la robe rouge qui tombait parfaitement sur ses courbes, dévoilant avec sensualité son décolleté.

- Tu me trouves comment amour ? Demanda-t-elle, son regard amoureux cherchant le sien. Je peux choisir tes vêtements moi aussi mon bébé...? Ceux que je vais t'arracher ce soir... Sourit-elle en venant sensuellement vers lui, ses mains glissant sur ses flancs. Même si on est d'accord que ta plus belle tenue c'est celle que tu portes actuellement, avoua-t-elle en se mordant la lèvre.

Cette semaine était pour eux l’occasion de se ressourcer, de vivre sans craindre le moindre problème, sans se soucier du fait qu’ils pourraient être de nouveau séparés, eux qui n’avaient dormi que d’un oeil depuis qu’ils se savaient en danger à cause de ces hommes qui avaient cherché à leur faire la peau. « Je sais ce que je veux pas bébé. Et je sais très bien ce que je veux. » Ajouta-t-il, amusé par sa manière de le décrire, lui dont le regard amoureux ne trompait personne, encore moins Aelya qui était le centre de son univers, lui qui ne vivait qu’à travers elle. « En quoi c’est un problème ? J’aime bien te faire perdre un peu tes moyens… » Souffla-t-il, en profitant encore plus maintenant qu’il avait la confirmation qu’il pouvait la faire frémir par le biais de ses lèvres qui effleuraient la peau de son cou. « Pars jamais mon amour… Je t’aime pour toujours, toi et rien que toi bébé. » Murmura-t-il, apaisé par sa présence dans son dos, par la chaleur de ses bras qui l’avaient rapproché d’elle, Niels finissant par se retourner pour l’embrasser, la déshabillant en même temps qu’elle faisait tomber ses vêtements sur le sol. « Je sais pas non plus. C’est une vraie souffrance. » Ironisa-t-il, continuant à rentrer dans leur petit jeu, se réchauffant dans la cabine de douche, se délectant de ces quelques minutes complices en tête à tête avec son amour, lui qui ne voyait jamais le temps passer lorsqu’ils étaient ensemble. « J’accepte aucune autre main sur moi bébé… J’veux que les tiennes, tes magnifiques mains qui savent trop bien s’occuper de mon corps. » Murmura-t-il contre ses lèvres, frissonnant à chaque fois que ses doigts caressaient son torse, lui qui en faisait de même avec ses délicieuses courbes, jusqu’à ce qu’ils ne rejoignent la chambre pour choisir leur tenue pour la soirée. « C’est vrai mon amour… Tu connais bien mes goûts. » Ajouta-t-il avec un air joueur, s’attardant sur les vêtements qu’elle avait mis sous ses yeux, Niels jetant son dévolu sur un ensemble noir qui lui faisait déjà de l’effet, faisant mine de s’attarder sur son attache. « Je sais pas comment on va finir ce soir bébé, ça serait trop dommage que je sache plus te déshabiller. » Pouffa-t-il, son regard s’attardant sur le corps de sa fiancée maintenant habillée par les sous-vêtements qu’il avait choisi pour elle. « Elle est magnifique. Tu vas la sublimer. » Répondit-il, Niels jouant avec elle, ses yeux ne quittant pas l’amour de sa vie qui enfilait sa robe devant son regard émerveillé et brillant d’amour. Il se mordit la lèvre lorsqu’elle eut fini de faire glisser le tissu sur ses courbes, ses sourcils de haussant devant sa beauté qu’il avait toujours trouvé irréelle. « T’es… wow. » Souffla-t-il, passant derrière elle pour finir de remonter sa fermeture. « T’es parfaite mon amour, la plus sublime du monde. » Murmura-t-il, déposant un baiser sur sa nuque, derrière son oreille, souriant à sa demande. « Bien sûr que tu peux. Chacun son tour. » Répondit-il, caressant ses bras qui l’enlaçaient, haussant un sourcil amusé à ses mots. « Tu veux pas que je sorte comme ça…? » La taquina-t-il, lui volant un baiser avant d’ouvrir sa valise. « Voilà, y’a moins de choix que toi, mais choisis ce que tu veux dans mon bordel organisé. » Pouffa-t-il, caressant le dos d’Aelya.

Elle traverserait n'importe quel univers pour retrouver les étoiles, pour se confiner dans l'espoir avec le seul amour de sa vie, la seule lumière qui brillait dans sa nuit infinie, qui la guidait au travers des ennuis quand elle perdait pieds, qu'elle ne savait plus où se diriger pour sa sécurité. Mais dès qu'il était là Niels, il la confortait dans une tranquillité qu'elle n'était pas apte à posséder sans lui.

- Et tu sais que moi j'veux que toi sur cette foutue planète ? Demanda-t-elle, le regard illuminé d'amour pour lui, pour tout ce qu'il lui apportait entre ses baisers qui la régénérant. Tu sais trop comment faire bébé... C'est inadmissible de me connaître aussi bien, pouffa-t-elle alors qu'il administrait du désir en masse dans ses veines par le biais de ses baisers dans son cou, Aelya qui aurait pu le dévaster d'envie s'ils étaient plus tranquilles. Je t'aime tellement toi... T'es ma vie. Je peux pas me passer de toi. On est inséparables amour, souffla-t-elle contre son dos, ses mains s'affairant à se déplacer sur son torse avec amour avant qu'ils ne décident tous les deux de se déshabiller dans la véhémence de leurs lèvres qui se cherchaient amoureusement. On devrait se faire soigner tu penses ? Le chercha-t-elle malicieusement avant de se réfugier dans les bras de son amour sous l'eau qui coulait sur leurs deux corps. J'aime beaucoup trop cette exclusivité bébé... Ça me manque pas du tout comme je fonctionnais avant toi, avoua-t-elle en souriant, ses lèvres venant danser contre les siennes tandis que leurs mains traînaient amoureusement sur leurs peaux, jusqu'à ce qu'ils ne sortent de la douche pour choisir leurs vêtements. C'est normal... Ton regard doit être posé que sur moi sinon je crise, s'amusa-t-elle, riant légèrement en voyant Niels s'attarder sur l'attache de son soutien-gorge qu'elle lui avait présenté. Si y'a bien un truc où tu restes habile même dans un état douteux, c'est bien pour ça bébé, je m'en fais pas pour toi, joua-t-elle en mettant ses sous-vêtements, embrasée par son regard. C'est toi qui me rends belle amour, répondit-elle amoureusement, enfilant sa robe sous ses yeux, elle qui cherchait constamment son approbation, cette flamme contre laquelle elle aimait se réchauffer. Merci mon cœur... J'aime beaucoup trop voir que je te plais, admit-elle, se retournant pour le laisser remonter la fermeture de sa robe dans son dos, souriant à son acceptation qui visait à choisir sa tenue, Aelya caressant doucement ses flancs, son regard détaillant son torse avec envie. Jamais d'la vie, je crêverais les yeux de tout le monde là, avança-t-elle, possessive, répondant à son baiser avant d'analyser le contenu de la valise qu'il vint ouvrir. Et si tu mettais ta chemise blanche et ton jean noir bébé ? Proposa-t-elle, tous deux s'apprêtant pour l'occasion. T'es un vrai mannequin toi de toute façon, le complimenta-t-elle en lui tendant les vêtements. Et en sous-vêtement, jamais je t'aurais dit de mettre de la dentelle donc on est bons, s'amusa-t-elle.

Tant que sa main restait accrochée à celle de son amour, Niels était persuadé de pouvoir traverser l’univers entier, de décrocher les étoiles et de déplacer des montagnes si elle le lui demandait, parce-que rien n’était trop beau si c’était pour elle qu’il le faisait. Elle méritait de recevoir toute son attention et tout son amour, parce-que c’était la raison pour laquelle il existait. « J’veux que toi aussi… Y’a rien d’autre qui m’intéresse. » Murmura-t-il, fou amoureux de tout ce qu’elle était, du bonheur quotidien qu’elle injectait dans ses veines. « J’trouve ça super utile moi… » Souffla-t-il dans le creux de son cou, continuant de jouer de la situation, lui qui adorait la voir s’affaiblir à chaque fois qu’il se laissait aller à des marques d’attention sur elle. « C’est pour ça que je t’ai demandé de m’épouser bébé aussi, pour qu’on soit inséparables jusqu’à la mort. » Ajouta-t-il, convaincu qu’ils avaient encore un bel et long avenir devant eux, qu’ils n’en étaient qu’au début de projets prometteurs. Ils se dénudèrent pendant que leurs lèvres se réchauffaient dans des baisers amoureux, Niels s’amusant de la question de son amour. « Du tout. J’aime bien qu’on soit tous les deux ravagés. » Joua-t-il, finissant dans ses bras sous l’eau chaude qui s’écoulait sur leurs deux corps enlacés, son regard captant le sien. « Moi non plus ça me manque pas. Tout a du sens depuis que t’es là. » Avoua-t-il à son tour, Niels s’occupant tendrement de sa fiancée, faisant glisser ses mains savonneuses sur ses courbes qui se tendaient vers lui, eux qui vinrent rapidement s’extirper de la cabine pour passer au choix de leurs vêtements pour la soirée. « T’es toujours jalouse après trois ans de relation bébé ? » Demanda-t-il, la taquinant alors qu’elle savait autant que lui qu’il était dans le même cas, incapable de contrôler l’amour débordant qu’il lui vouait, lui qui n’avait jamais expérimenté une telle possessivité avant qu’elle ne s’immisce dans son quotidien tourmenté. Il jeta son dévolu sur des sous-vêtements noirs et une robe rouge qui viendraient parfaire son corps sublime, Niels jouant de sa malice avec l’un des vêtements. « Sinon des ciseaux ça fait l’affaire aussi. » Joua-t-il, son regard se posant amoureusement sur elle, ses yeux brillants de toute cette admiration qu’il ressentait dés lors qu’elle apparaissait devant lui, le subjuguant complètement. « J’ai la fiancée la plus sexy de l’univers, t’es hallucinante bébé. » La complimenta-t-il, l’aidant à fermer sa robe alors qu’elle était dos à lui, Niels la laissant se retourner pour pouvoir encore et encore la regarder. « T’es sauvage toi, ça me plaît. » Dit-il avec un air malicieux, se laissant caresser par les douces mains de l’amour de sa vie, l’embrassant vivement avant de la laisser s’intéresser à sa valise. « Bons choix mon amour. » Répondit-il en hochant la tête, flatté par ses mots d’amour qui visaient toujours à le complimenter. « Faut bien que je sois à ta hauteur bébé. » Il attrapa ses vêtements, s’interessant à ses mots suivant qui l’amusèrent, Niels prenant une mine faussement surprise. « Merde, j’avais plein de boxers en dentelle en plus… » Joua-t-il, faisant tomber sa serviette pour enfiler ses vêtements, se posant devant le miroir pour boutonner sa chemise pendant qu’Aelya s’était de nouveau rendue dans la salle de bains pour continuer sa préparation. Il replaça quelques mèches de ses cheveux, appliquant son parfum, celui qu’Aelya affectionnait avant de venir la rejoindre dans la pièce. « Tu me manquais trop, j’viens t’embêter un peu… » Joua-t-il, se plaçant derrière elle pour faire glisser ses mains sur son ventre, son regard croisant le sien dans le miroir. « Comment tu fais pour être toujours plus belle ? »

Elle n'avait jamais rêvé de robe blanche ni d'alliance jusqu'à sa rencontre avec Niels qui était venue changer la donne, la confortant dans un projet qui était maintenant le sien. Elle sourit à sa remarque qui faisait l'effet d'une plume sur son cœur, tourmenté par les derniers événements. Elle le laissa grignoter son cou, tendant même la nuque avec un sourire qui ne disparaissait jamais en sa présence, s'amusant de ce jeu qui s'offrait à eux, dès qu'ils en avaient l'occasion, Aelya laissant sa main remonter doucement sur sa cuisse, jusqu'à ce qu'ils n'arrivent à l'hôtel.

- Et c'est bien pour ça que j'ai dit oui mon cœur, renchérit-elle amoureusement, Aelya qui adorait sentir le léger poids de sa bague autour de son annulaire, ses lèvres venant attraper les siennes dans des baisers amoureux pendant qu'ils se déshabillaient. Ça nous va bien, je dirai même que c'est tout nous ça, s'amusa-t-elle, rejoignant la douche pour se complaire dans son contact chaleureux. Tu m'as apporté tout ce que j'avais pas dans ma vie, avoua-t-elle, Niels qui était devenu le sens de ses choix, de ses projets, des battements de son cœur, eux qui se caressaient sous l'eau avant d'en sortir, Aelya le regardant de manière joueuse. Je serai jalouse à vie je crois. C'est une vraie maladie que tu m'as filé là, c'est incurable, avança-t-elle, Aelya n'ayant jamais été jalouse avant Niels, elle qui ne s'attachait même à personne, qui n'aurait sans doute jamais pris la peine avec quelqu'un d'autre de présenter ses vêtements pour être la plus belle à ses yeux. Je me débrouille bien avec mes griffes de lionne sinon aussi, lança-t-elle dans un sourire en coin, enfilant ses vêtements pour capter son regard, sombrant d'amour à sa remarque. T'es beaucoup trop un amour bébé. Mon amour, répondit-elle, subjuguée par son homme qui représentait tout à ses yeux, lui permettant de tirer la fermeture de sa robe avant de replonger dans son regard. C'est pour ça que tu m'aimes nan ? Demanda-t-elle dans un clin d'œil, ses mains caressant doucement son torse avant de l'embrasser, son regard s'intéressant ensuite à ses vêtements. Tu l'es largement, arrête. T'es tellement parfait mon amour... J'ai hâte de te déshabiller déjà, sourit-elle en lui tendant ses choix de vêtements, pouffant de rire à sa remarque. Ceux que t'as sûrement dû me piquer alors, rit-elle en faisant référence à ses sous-vêtements, Aelya embrassant tendrement sa joue avant de rejoindre la salle de bain afin de terminer sa préparation devant le miroir, Niels faisant de même de son côté avant qu'elle ne perçoive sa douce image de faufiler derrière elle. Mon amour... Je suis toujours en manque de toi, souffla-t-elle, lui souriant dans le miroir, tendant son visage pour caresser tendrement le sien. Je suis amoureuse. C'est mon secret, répondit-elle, amoureusement amusée. Bébé... Ton parfum... Comment je fais pour te résister là...? Demanda-t-elle, se retournant pour lui faire face, coincée entre son corps et le lavabo. T'es beaucoup trop beau mon cœur... J'ai envie de te manger... Souffla-t-elle contre ses lèvres, faisant glisser les siennes le long de sa mâchoire, jusqu'à son cou qu'elle mordilla. J'te garde en dessert pour tout à l'heure toi, murmura-t-elle contre sa peau. On y va mon amour ? Avant que ça finisse dans le lit, sourit-elle, venant mordiller la lèvre de son fiancé.