First meeting. ft Noah

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Sometimes it starts with an illusion. Before it takes shape.
noah & hans

La salle est déjà pleine. Le public réceptif. Les applaudissement s'enchainent. Coupé du monde Hans attend dans sa loge que son tour vienne. Tout son matériel est prêt et le décompte peut commencer. On frappe contre la porte, signe que Sacha et sa belle assistante Brooke vont entrer en scène. Et pas question pour le cracheur de feu de louper ce moment. Après ce sera à son tour d'éblouir les spectateurs avides de sensation forte. Il finit de s'habiller. Un pantalon de cuir noir qui met en valeur le bas de son corps. Pour le haut il n'enfile qu'un gilet sans manche, lui aussi en cuir noir avec dans le dos des flammes dans un dégradé de rouge violent et d'orangé puissant. Il le laisse ouvert, les gentes dames comme les beaux messieurs pourront se rincer l’œil. Alors que de sa bouche jaillira le feu ou qu'il avalera un de ses sabres sans sourciller une seule seconde. Guettant juste les émotions de ceux qui auront leurs regards capturés par son aisance. Il sort de la loge et vient se tapir dans son coin habituel. Il échange avec Sacha une accolade. Lui balance un merde qui en échos reçoit un je prends. Jamais de merci, ça porte malheur. Les artistes sont des gens superstitieux. Faut pas changer leurs rituels. Hans reste là les yeux grands ouverts, admiratif des gestes précis du lanceur de couteau. Autant captivé que le public qui retient son souffle quand la lame frôle la taille de Brooke sa belle assistante. Le cracheur de feu sent même son cœur battre plus fort. Il a beau connaître le numéro, il est à chaque fois émerveillé. Puis son regard s'égare un instant dans la salle. Il repère une table ou sont assis quelques jeunes beaux gosses. Un attire plus son attention que les autres, avec son visage d'ange et son sourire enjôleur. Il tient sa victime celui qu'il fera monter sur la scène pour qu'il vérifie que les lames sont bien réelles. Qu'elle ne escamotent pas, qu'elles ne se plient pas. Il lui demandera aussi d'allumer la torche et de tenir le cercle qu'il enflammera. Puis son attention retourne sur Sacha toujours autant concentré alors qu'il bande ses yeux pour finir en apothéose. Une fois le dernier couteau lancé, Hans s'éclipse pour aller chercher son matériel, l'installant lui même sur la table qui sera ensuite amenée sur scène. Les applaudissements résonnent et même si là ils ne sont pas pour lui, il les écoute avec plaisir.

Le présentateur revient sur scène. « On applaudit bien fort Sacha notre lanceur de couteau et sa belle assistante Brooke. » Une autre salve se fait entendre et puis les deux artistes retrouvent les coulisses. Hans ferme les yeux, une dernière minute de concentration. Et puis on l'annonce. « Mesdames et Messieurs veuillez applaudir chaleureusement notre cracheur de feu et avaleur de sabre Hans. » Le personnel porte le matériel et il suit tout en jonglant avec quatre torches enflammées. Pas question qu'il renie son premier talent d'artiste. Il s'en sert même au long de son numéro. « Bonsoir chez public de Bowen. Ravi de vous retrouver et de vous voir en forme. » Il salue d'une révérence alors que les torches sont en l'air et il se relève juste à temps pour les attraper et les enfermer dans sa bouche à tour de rôle afin de les éteindre. « Bon comme tous les soirs j'ai besoin d'un spectateur pour vérifier le matériel. Qui va se prêter au jeu ? Ou qui je vais choisir ? » Des doigts se lèvent. Mais son regard se reporte sur la table des jeunes qu'il a repéré de derrière le rideau. « Vous me semblez bien calme messieurs. » Et il désigne la table du doigts qui est aussitôt allumée par la poursuite. Hans descend de scène et se dirige droit sur elle. Fixant un peu plus la gueule d'ange. Avant de le désigner. « Toi oui toi. » Il s'approche. « Quel est ton prénom ? » Bien entendu il y a quelques soupirs de jolies demoiselles qui auraient voulu que le cracheur de feu choisissent. Mais ce soir il a porté son dévolu sur un jeune homme au regard clair qui murmure son prénom. Surement intimidé par l'intérêt que tous les spectateurs lui portent. « Allez un peu de courage. Je te promet que tu sortiras vivant de mon numéro Noah et puis tu vas épater tes amis et les filles. Crois moi leur dire que tu as caressé mes sabres avant que je ne les avale. Cela va faire son petit effet. » Bien entendu comme toujours Hans joue de son charme, et de son aisance à être au milieu du public comme sur la scène. Il aime taquiner et ne se gêne pas. Surtout que Noah est tout à fait le genre de mec qu'il apprécie physiquement parlant. Il est même parfait, il le croquerait sans aucune hésitation. Mais avant il a un public à satisfaire, alors Hans entraine Noah sur la scène. « Applaudissez le courageux Noah. » Et tous les deux font face au public. La poursuite vient se poser sur la table, éclairant et faisant briller les lames des quatre sabres de tailles et de largueurs différentes. De quoi sérieusement impressionner. « Vas-y vérifier que se ne sont pas des joués. » Et Hans attend que Noah touche les sabres.

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Noah sortait souvent avec ses amis. Enfin, quand il n’était pas privé de ce droit. Et ce soir, il comptait bien se servir de sa fausse carte d’identité pour découvrir le Delirium, endroit qui lui faisait de l’oeil depuis un moment. Sa mère lui avait confisqué sa carte quand elle l’avait trouvée dans ses affaires mais Noah avait plus d’un tour dans son sac, et plus d’une carte dans la poche. C’était donc en ayant officiellement 21 ans qu’il se présentait ce soir à l’entrée du Delirium avec des amis qui eux, étaient bel et bien majeurs. En général, ça passait crème. Il ne faisait pas forcément beaucoup plus âgé, mais les videurs ne cherchaient jamais plus loin qu’une carte d’identité. Elle était bien faite, il faut dire qu’il avait payé cher pour tout ça. D’où venait cet argent ? Argent de poche et paris débiles gagnés avec ses potes, un mélange de tout ça qui lui faisait quelques économies bien cachées.
Noah c’était pas un mauvais gamin. Mais il ne réfléchissait pas souvent aux conséquences, il voulait vivre sa vie et profiter. Alors il avait trouvé injuste d’être empêché par son âge, et on voulait toujours ce qu’on ne pouvait pas avoir.

Ils s’installèrent à une table au hasard et furent plutôt bien accueillis. L’endroit avait l’air sympa et quand le premier numéro commença, Noah sut qu’il allait apprécier le spectacle. Il aimait tout ce qui procurait de l’adrénaline, même si ce n’était pas directement lui qui la recevait. Après tout, ce n’était pas lui qui était sur scène. Du moins ça n’était pas lui au début car quand le deuxième numéro commença, on lui demanda sa contribution. Noah resta un peu con sur le moment. Il ne s’était pas attendu à ça. Bordel, s’il montait sur scène et que quelqu’un le reconnaissait et caftait à sa mère, il allait se prendre une bonne dérouillée. Mais il fallait vivre dangereusement pas vrai ? « Noah. » prononça-t-il assez bas. Ce n’était pas de la timidité. En fait, il se retrouva un instant perturbé par les yeux de l’artiste. Et par sa tenue, ok. Poussé par ses amis, il finit par rejoindre la scène. Allez, sois cool. Détends-toi et sois juste toi-même. Il hocha la tête aux mots de l’artiste et vérifia les couteaux. Ils étaient vrais. Totalement vrais ! Ca, c’était le genre de numéro un peu dégueulasse, qui fascinait autant qu’il donnait envie de regarder ailleurs. Mais pour le coup, Noah, il voulait regarder une chose en particulier : ce gars. « Je confirme, ce sont des vrais. » Et puisque Noah restait Noah… Il eut un petit sourire. Si ce type avait voulu le mettre dans une situation gênante, il pouvait bien se venger un peu non ? « Par contre les village people c’est fini, c’est pas un peu too much le cuir ? » Il ne devait pas s’y attendre, à celle-là ! Noah avait du répondant. Et il préférait jouer, plutôt que de rester à le regarder avec des yeux pas très innocents. Oui, il était bi, il ne voulait pas que ça se sache de cette façon, alors il trouvait un moyen de détourner le truc.

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Hans n'hésite pas une seconde quand il désigne la table ou se trouve le groupe d'ami. Il sait même précisément lequel d'entre eux il va embarquer dans son aventure. La plus part du temps il ne sait pas quand il monte sur scène qui viendra vérifier son matériel. Souvent il choisit un spectateur au hasard, un qui lève le doigt ou qui s'agite un peu plus. Une belle femme trois fois sur quatre. Une assistante a pas mal d'attrait, il voit bien Sacha avec Brooke. Une femme permet de détourner l'attention quand il le faut. Il a repéré ce genre de chose quand il était au cirque et que le magicien entrait en scène. Mais cette fois il ne tient compte ni du hasard, ni du charme féminin pour choisir celui qui montera le temps de quelques minutes sur scène à ses côtés. Le beau gosse il a vu de derrière le rideau, il a vu son air innocent ce qui le rend encore plus séduisant. Le cracheur de feu espère juste ne pas essuyer un refus mais il se doute que s'il se dérobe ses amis viendront le pousser à accepter. Et puis qui peut résister au charme de Hans. Surtout quand il use de son regard, autant provocant que déroutant. Noah semble timide, mais le jeu n'en sera que plus exquis. Tant bien c'est la première fois qu'il monte sur une scène et qu'il se trouve face à autant de monde. Mais Hans saura le mettre à son aise. Cela fait parti de son talent et il pousse le public à encourager le jeune homme, des applaudissements et des sifflements devraient largement faire l'affaire. Pour le reste il s'en charge.

Pour commencer il faut vérifier les sabres. « Noah confirme se sont des vrais. Et si vous en doutez je peux ajouter une cicatrice de plus sur mon bras ou mon torse. » L'un comme l'autre possède déjà quelques belles estafilades. Hans n'a jamais eu peur de faire glisser la lame sur sa peau pour prouver qu'il dit vrai. Qu'elles sont bien aiguisées prêtes à entrer dans sa peau comme dans du beurre. Par contre le cracheur de feu ne s'entendait pas à une critique de Noah sur sa tenue. Et voilà que les rires viennent s'ajouter à ses mots. Que cela ne tienne Hans a plus d'une carte dans son sac. « Ah tu es comme ça !! Je t'invite sur la scène et tu démontes ma tenue. Merde alors. Bon faut que je me sorte de ce bourbier. » Du coup il quitte direct son gilet en cuir offrant une vue encore plus agréable pour ceux qui voulaient en voir d'avantage. « Profitez messieurs, dames c'est Noah qui régale. » Et il lui balance un clin d’œil pour lui faire comprendre qu'il n'était pas homme à se faire déstabiliser. « Après pour le pantalon si vous n'avez pas peur de me voir en boxer noir ? Perso cela ne me dérange pas. » Mais avant Hans compte donner un peu chaud à Noah. Il attrape sa bouteille d'alcool et il allume les deux torchons qu'il tient à quelques centimètres du jeune homme. « Tu peux enlever le haut si tu as chaud. » Il lui fait ensuite tenir le cerceau qu'il allume également, la flamme frôle Noah mais ne le touche pas. Hans manipule le feu avec une facilité désarmante. « Je vous prie d'applaudir Noah qui n'a pas froid aux yeux. Il n'a même pas bouger un cil. » Le jeune homme semble même subjuguer, captiver. Quelques fois Hans l'effleure de sa main pour le faire bouger sans vraiment le touche, juste pour qu'il évite la flamme. Ce qui pour Noah doit être assez impressionnant. Viens ensuite le moment d'avaler un sabre, il commence par la plus petite lame. Il se met à genou. « Est ce que tu te sens de la faire glisser dans ma gorge ? Ne t'inquiète pas je vais te guider. » Hans a l'habitude et avec la petite lame c'est assez facile. Il penche la tête en arrière, tenant le petit sabre dans sa main attendant de voir si Noah va oser la pousser plus profondément dans sa bouche.

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Le passage sur scène ne fut pas bien long mais il perturba Noah. Ce dernier tenta de garder la face mais il était franchement intimidé par l’artiste. Alors pour ne rien laisser transparaître il l’avait taclé sur sa tenue et avait fait rire toute l’assemblée. Du Noah tout craché ! Sauf qu’après sa vanne, l’autre choisit de retirer sa veste - qui ne cachait déjà pas grand-chose… Noah loucha un instant sur les pectoraux du beau brun avant de relever la tête. Non pas en public ! Il n’était pas prêt pour faire un coming-out. Il n’était même pas sûr d’être bi, puisqu’il n’avait jamais rien fait avec un homme. Et pourtant, ce Hans, là… Il y goûterait bien. Il avait quelque chose qui l’attirait comme une mouche. Sûrement son physique. Et son charisme aussi. Sa folie, peut-être.
Noah sentit l’adrénaline monter et il adora ça. Sa notion du danger déraillait un peu, alors quand Hans commença à jouer avec le feu, il ne trembla pas une seconde. Au contraire, il regardait, impressionné et peut-être même émerveillé. Jusqu’à ce qu’Hans lui demande d’enfoncer le sabre dans sa bouche. Pour le coup, Noah hésita. Il avait pu voir que les lames étaient vraies, et il ne savait pas si le numéro avait un trucage ou si c’était vraiment dangereux. Il regarda la salle, chercha du réconfort auprès de ses amis et se lança.

Le spectacle avait été fabuleux, avec une saveur toute particulière puisqu’il avait été sur scène. Il n’avait pas pu s’empêcher d’observer Hans, de l’admirer, et il avait pu sortir une ou deux autres vannes. Quand il descendit de scène, il était encore tout perturbé par son regard profond et insistant. Il avait même la sensation que ce dernier ne l’avait pas choisi par hasard. Noah rejoignit ses amis et guetta la sortie de l’artiste. Il n’avait peur de rien. Pas même de faire le premier pas. Noah n’était pas un timide, et l’inconnu l’attirait énormément. Autant l’inconnu en lui-même, que l’inconnu de la sexualité qu’il se découvrait. Et de la sexualité tout court d’ailleurs. Quand Hans quitta enfin les coulisses, il laissa ses amis pour s’en approcher. « Super numéro pour quelqu’un qui a le même style qu’un gars des village people. J’espère que ma blague ne t’a pas vexé. » En vrai il s’en fichait que ça le vexe. Ce serait même assez drôle.

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Troublé les gens. Hans adore. Et encore plus quand la personne a troublé lui plait. Alors une fois sur scène il joue avec son charme, comme il joue avec le feu. Il fait participer le public et se plie avec humour aux petites tacles de Noah. Rien n'est plus agréable que de voir que la personne choisie, rentre à fond dans le délire et apporte au tour du cracheur de feu sa touche personnelle. Ce qui montre aussi combien Hans est à son aise et paré à toute éventualité, même les plus folle comme celle d'ôter son gilet. Ou de pousser le jeu plus loin en mettant sa vie entre les mains du jeune homme après l'avoir frôlé de ses flammes. Le tout cumulé rend la partie plus intense, donne une saveur supplémentaire avec un brin de folie et de sensualité. Ce qui n'est pas pour déplaire à Hans, ni au public qui suit sans rechigner leurs gestes. Ou leurs paroles échangées. L'adrénaline monte même d'un cran quand le cracheur de feu donne à Noah le pouvoir de faire glisser la lame dans sa gorge. Bien sur il sait ce qu'il fait. Bien sur il connait les risques. Mais si Hans est fou, inconscient parfois. Dans son boulot il calcule tout et s'il le laisse faire c'est qu'il est sur que tout se passera sans encombre. Sinon tant pis il y aura un cadavre sur la scène. Mais tout se passe à merveille et le tour fait sensation au prés du public vu que Noah joue le jeu. Et c'est sous les applaudissements et les sifflements d'approbation que l'apprenti d'un soir retrouve sa place et Hans les coulisses. Durant ce temps de collaboration, leurs regards se sont parfois accrochés, perturbant l'allemand. Mais il semble qu'il n'est pas été le seul à être troublé, ou alors il a mal interprété les yeux glissant le long de sa silhouette.

Hans regagne ensuite les coulisses, range et nettoie son matériel. Le temps que le spectacle se termine. Il va pour passer par derrière du côté de l'entrée des artistes, mais il se retient. Et si Noah était encore présent, après tout le dernier numéro vient juste de se terminer. Alors il passe par le côté pour se retrouver dans la cabaret, se dirigeant vers le bar. Évitant de regarder vers la table où était assis le jeune homme en début de soirée, même si en meurt d'envie. Il n'a pas le temps de commander son verre qu'il entend la voix de Noah qui revient sourire aux lèvres, le taquiner encore une fois sur sa tenue. C'est sur que là Hans n'a pas la même tenue, il a changé son pantalon de cuir noir contre un jean et un gilet contre une chemise, qu'il a laissé légèrement ouverte. « Tiens tiens mon acolyte. » Il le détaille d'avantage laissant son regard s'attarder sans la moindre gêne. Comme pour lui faire passer un message. Du genre tu me plais. « Content que mon numéro t'est plu. Tu t'es pas mal débrouillé. Après pour la tenue et bien le cuir a toujours fait son petit effet. Et tu es bien le premier à me sortir que j'ai le style Village People. » Il fait signe au barman qui lui sert son verre habituel de vodka sur glace. « Tu veux boire un truc Noah ? C'est ma tournée.» Il parle tranquillement tout en le fixant avant d'avaler quelques gorgées de son verre. « Au fait tu es styliste ? Vu que tu critiques mon costume de scène. Après si tu as des idées vas y balance. Qui sait tu pourrais me trouver une tenue plus sexy. » Hans appuie bien sur le dernier mot tout en lui faisant un clin d’œil. Il n'est pas idiot et il a bien remarqué que Noah avait l'air réceptif. Et il ne dirait pas non à un partenaire de jeu pour cette nuit. Il l'imagine bien même serrant sa taille alors qu'il serait assis à l'arrière de sa moto. La vitesse pour titiller un peu plus Noah, l'idée plait à Hans. Enfin s'il a envie de le suivre.

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Noah jouait à un jeu dangereux. Pas parce qu’il fréquentait un endroit interdit aux mineurs - et donc à lui - ça il avait l’habitude. Mais parce qu’il était bel et bien en train de flirter avec un homme, certainement plus âgé, et qui ne comprenait pas l’innocence qui englobait encore Noah. Il pouvait très bien se brûler les ailes, ou se dégonfler, et passer au final pour le gamin qu’il était toujours. Pour le moment le jeu lui plaisait. Il trouvait ça excitant. Mais il n’oubliait pas non plus que ses amis n’étaient pas loin et qu’il ne voulait pas passer pour un gay devant tout le monde. Son coming-out il le ferait, mais seulement quand il serait sûr de lui. Car s’il trouvait les hommes assez excitants, il fallait d’abord essayer pour savoir si on aimait, non ? Sauf qu’il n’arrivait pas à passer l’étape d’après le flirt léger. Comme tout ado, la première fois était source d’angoisse. Surtout que ce qui l’attirait, lui, c’était les gars plus âgés. Qui avaient donc déjà de l’expérience… et qui étaient d’autant plus aptes à se foutre de sa gueule. « J’aime bien être le premier. » qu’il répondit avec un petit sourire. « Une bière ça suffira. Merci ! » Il n’était pas contre l’alcool fort, mais demain il avait cours… Alors il valait mieux éviter. Déjà qu’il allait avoir du mal à se lever. « Eh bah ça t’a touché cette blague ! Tu sais, j’trouve que ça te va plutôt bien. C’est pas désagréable à regarder. Mais tu m’as forcé à monter sur scène et il fallait que je dise une connerie pour avoir l’air cool, histoire que ce soit moins gênant. » avoua Noah. Il adorait clasher les gens. Parfois ça allait un peu trop loin d’ailleurs et ça se retournait un peu contre lui. Mais Hans avait l’air bon délire. « Mais torse nu c’était pas mal aussi, j’avoue… Tu bosses ici depuis longtemps ? C’était franchement impressionnant. Un peu dégueulasse aussi, le coup des sabres. J’crois que je préfère quand tu joues avec le feu. Du coup… toi on peut dire que t’avales, nan ? » Omg mais qu’est-ce qu’il venait de dire ? Panique, panique, panique totale ! Ok, avouons-le, c’était la première fois qu’il flirtait vraiment avec un homme. Et ses blagues étaient légèrement douteuses...

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Hans ne s'attend pas à être rejoint par Noah alors qu'il s'avance vers le bar. Mais voir le jeune homme venir vers lui, lui plait. Aurait-il fait son petit effet ? Enfin son numéro parce qu'à la base c'est pour lui qu'il vient l'interpeller. Le cracheur de feu ne doute de rien et surtout pas de son charme et de son pouvoir de séduction. Et même si Noah reste sur la réserve, Hans a la sensation de lui avoir tapé dans l’œil. Il a bien vu son regard glisser sur son torse une fois dénudé. Mais bon ses copains ne sont pas très loin et il n'a peut être pas envie qu'on le prenne pour ce qu'il n'est pas. Parce que Hans il n'aura aucun complexe à s'afficher. Un hétéro pure souche, cela ne fait pas peur au saltimbanque, il en a déjà converti à ses courbes. Il suffit juste savoir comment faire flancher la personne. Et utiliser ses atouts comme savent si bien le faire les femmes. Mais pour le moment il reste soft, tout en ne se gênant pas pour titiller son partenaire de numéro. « C'est une bonne place premier. Et une bière pour le beau gosse merci. » Le barman a déjà prévu le verre de l'artiste et il y ajoute rapidement une bière.

Tout en attrapant son verre et en tendant la bière, Hans reprend par rapport à sa tenue de scène. Après tout Noah a peut être une meilleure idée. Une idée qui mettrait encore plus en valeur le corps et les courbes du cracheur de feu. Il sourit lorsqu'il lui balance le pourquoi de sa remarque sur ses fringues. Malin le petit Noah. « Je vois. Un genre de mini vengeance en fait. » Petit clin œil alors qu'il déguste son verre. « On me touche facilement. » Hans n'aime pas que jouer avec le feu et les lames. Il aime aussi jouer avec les mots, s'en servir pour taquiner et provoquer. « Du coup si tu reviens et que je porte mon costume de Village People tu seras quand même content. Parce que si je te revois dans la salle je suis capable de te refaire monter sur scène. Sinon on va en ville un de ces quatre, j'adore faire du shopping et tu m'aides à choisir un truc chouette. » Une façon détourner de voir si Noah serait intéressé à le revoir. Pour faire les magasins, on s'amuse bien dans les cabines d'essayage. L'artiste est assez rendre dedans, il ne prend pas de gants pour dire ce qu'il pense. Ou ce qui lui fait envie. Mais il sent qu'avec Noah faut y aller mollo, enfin c'est juste une sensation. Il met ce ressenti sur le coup que ses copains le regardent parfois. Peut être qu'au fond il a besoin d'être bousculé. Et le cracheur de feu aime bousculé quand on lui en laisse l'occasion. « Je me doutais bien que mon torse nu te plaisait j'ai vu comme tu le matais. Et c'est quand tu veux si tu as envie d'en voir plus. » Et tout en prononçant ses mots il le dessape à son tour du regard. Mais pour le reste de ses paroles Hans s'approche de Noah pour qu'il n'y ait que lui qui entende la réponse. Parce que les mots prononcés par le jeune homme jouent allégrement avec le sous entendu. Et ce petit jeu il plait à Hans. Cela le titille sous la ceinture. Et plus il mate Noah et plus cela te titille. Il a quelque chose qui l'électrise. Son regard ? Sa façon de se tenir ? Sa pudeur muette ? Le tout met l'eau à la bouche de l'artiste. Ses lèvres viennent frôler le lobe de l'oreille de Noah. « Alors oui j'avale et c'est loin d'être dégueulasse. Je pourrais même te faire partager ce plaisir. Je connais plein de façon pour rendre le jeu brulant et tranchant. Et en plus je suis doué. » Vantard non. Juste honnête et franc.

Hans sourit, Noah le déroute. Mais il a envie de voir ce qui se cache derrière ce regard qui semble perdu face à ses propres mots. Puis il s'écarte comme si de rien n'était ne laissant pas paraître le feu que ses propres mots ont éveillé au creux de ses reins. « Au fait tu aimes la moto parce que si tu veux je peux te raccompagner ? A part que tu veuilles juste faire un tour ? Histoire qu'on se tire d'ici loin de la surveillance de tes potes. » Il me précise pas ni la marque ni la puissance, pour laisser un peu de suspens et pour surtout donner l'envie de découvrir la bête. Qui refuse un tour de moto, c'est souvent sa botte secrète, son arme de séduction. Et il en use Hans, même s'il n'a pas spécialement besoin de cela pour emballer. Mais avec Noah il tape large parce qu'il sent que le jeune homme pourrait choisir de rentrer avec ses copains. Et cela le ferait bien chier. L'artiste n'est pas trop du genre jamais le premier soir. Lui quand quelqu'un lui plait et bien il fonce. Et Noah lui plait. Il éveille même un désir vorace.

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Vas-y doucement Noah, t’es pas capable d’assumer ce que t’es en train de faire ! Parce que clairement, il draguait Hans. Avec des phrases assez crues en plus, même si elles avaient un fond de subtilité. Sauf qu’il n’était vraiment pas capable d’assumer derrière, parce qu’il n’y connaissait rien et qu’il n’avait aucune expérience, que ce soit homme ou femme. Et mine de rien… Bah mine de rien, malgré le côté “je m’en foutiste”, il n’avait pas envie de faire sa première fois avec n’importe qui. Avec un mec ou une fille croisé dans un bar. Il n’avait jamais connu l’amour, mais il aimerait bien avoir une histoire forte. Un truc qui prenait aux tripes. Avec adrénaline et passion.
Il frissonna alors que l’homme se rapprochait de son oreille. Omg. Omg. Omg. C’était trop. Ses joues rougirent à mort, heureusement la luminosité faible du bar permettait de cacher un peu la misère. Cette fois il préféra ne rien répondre histoire de ne pas attiser la flamme… Même si c’était clairement trop tard.

Gêné, embarrassé, il prit sa bière et la but d’une traite. Sacrée diversion hein… Puis, quand Hans mentionna une moto, ses yeux brillèrent un peu. Noah adorait la moto. Dès qu’il pouvait faire un tour avec un pote il était le premier pour ça. Et il avait même l’intention de passer son permis ! Enfin, il devait déjà se débrouiller avec le permis voiture et ça n’avait rien de facile. Mais il sentait que pour une moto, il serait dix fois plus appliqué. Sauf que sa mère ne voulait pas l’entendre. « J’adore la moto ! J’veux bien qu’on aille faire un tour avec. » TROP RISQUE. Déjà parce que Hans pourrait lui faire des avances plus poussées auxquelles il ne saurait répondre, et ensuite parce que ça pouvait très bien être un psychopathe qui allait le décapiter dans l’heure. Après tout il avalait des couteaux - et autre chose apparemment - donc c’était possible ! Pour ces deux raisons Noah aurait dû dire non. Mais quelque chose l’attirait chez ce gars. Peut-être l’interdit. Peut-être la petite appréhension qu’il arrivait à faire naître dans son ventre. Ce goût d’inédit. Et la moto, forcément. « Faut que j’aille prévenir mes potes. Par contre euh… Si on pouvait ne pas sortir en même temps, ça m’arrangerait. Sinon ils vont comprendre que j’suis… tu vois quoi ? C’est récent, je l’ai pas encore dit. » Il espérait qu’Hans ne se foutrait pas de sa gueule. Mais il avait dû passer par là, non ? Il laissa donc Hans au comptoir et alla prévenir ses amis qu’il allait rentrer - officiellement seul. Comme quoi il ne se sentait pas trop bien et que sa mère allait gueuler s’il tardait trop. Ce n’était même pas des mensonges au final !

Il regarda du coin de l’oeil pour savoir si Hans s’était éclipsé, et le retrouva finalement dehors, appuyé contre sa moto. « Waw ! Bel engin. » MAIS TA GUEULE NOAH. Tout ce que tu dis fait sexuel ! STOP.

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Hans se laisse prendre au plaisir du jeu des sous-entendu de Noah. Vu que le jeune homme dérape sur le sujet, il ne se prive pas pour y rebondir. Reste à savoir si c'est pour l'allumer ? S'il y a un réel message derrière cet échange verbal ? Ou si c'est juste un jeu bidon ? Le cracheur de feu voit ce moment comme une provocation cachée derrière une certaine réserve. Mais cela rend l'échange encore plus attrayant. Alors il y plonge dedans avec plaisir, proposant à Noah d'en découvrir plus sur lui sur un plan intime. Bien entendu il entoure ses mots, comme lui il détourne l'invitation. Une hésitation. Mais cela reste délicieux, presque plus savoureux que si la proposition était mise à nue tout de suite. Hans assure parfaitement ses gouts et il n'éprouve aucune honte à les montrer au grand jour. Croquer dans les pommes lui plait, et il savoure les instants avec autant de plaisir. Chaque partenaire apportant une nouvelle expérience. Et Noah lui plait. Gouter à sa peau salé avant et après l'amour, le titille. Parce que le cracheur de feu il aime le sexe. Il aime caresser les courbes nues et offertes. Et celles de son partenaire de scène lui font envie, terriblement envie. Reste à savoir si la mise en bouche faite durant cette conversation, presque sage, aura une suite. Ou si elle s'arrêtera là laissant Hans frustré mais avide et curieux d'une autre rencontre.

Pour voir si Noah pourrait craquer, Hans lui propose un tour en moto. Il sait que sa belle bécane est un atout, un objet de séduction. Un tour en moto facilite le contact, donnant envie de plus. Et le beau gosse adore la moto. Coïncidence ou fruit du hasard ? En tout cas pas question pour le cracheur de feu de passer à côté de cette opportunité. « Parfait alors et en plus j'ai un casque passager. Donc pas de risque pour ta tête. » Il se rapproche à nouveau pour glisser ses mots au creux de son oreille. « Sauf si je te la fais tourner. » A part que cela ne soit Noah qui fasse tourner la sienne. Il sourit à la suite de ses paroles, mais comprend parfaitement qu'il ne veuille pas que ses amis découvrent cette facette de lui. Pas toujours facile d'assumer d'aimer les mecs. « Pas de souci, je comprends. Je passe par l'entrée des artistes. De toute façon faut que je récupère mes affaires et ni vu ni connu pour toi. On se retrouve dehors. » Hans finit tranquillement sa boisson, puis règle ce qu'a pris Noah, salue le barman et repart en direction des coulisses, sans un regard pour Noah. Histoire de ne pas le griller. Il récupère son blouson en cuir, au dos deux sabres entremêlés caressés par des flammes, dessin reproduit sur son casque. Il prend aussi le casque pour son passager, il sort et attend Noah devant sa Kawasaki repeinte en noir avec des flammes dans un dégradé de rouge orangé. Il allume une clope, mais Noah arrive rapidement.

Et l'effet moto est immédiat, même si encore une fois le mot employé pourrait fort prêter à confusion. « Content qu'il te plaise .. » Et Hans fait un clin d’œil à Noah. « Et encore tu ne l'as pas vu à pleine action .. » Il caresse doucement la carrosserie de sa moto. Il joue de la fraicheur du jeu homme, cette touche rend Noah encore plus désirable. Il lui tend le casque. « Tu as déjà chevauché un engin dans ce genre ou c'est ta première fois ? » Question déguisée, d'abord par rapport à sa demande de discrétion. Et puis Hans veut voir aussi où il met les pieds. Savoir s'il peut y aller à fond ou si le beau gosse est encore un novice. Après tout il doit avoir une vingtaine d'année et il peut commencer à découvrir certaine envie pas encore assouvi. « Tu es prêt pour l'ivresse ? » Hans met son casque laissant sa visière ouverte, il enfourche sa bête. « Aller grimpe. Tu peux te tenir à ma taille cela te permettra d'avoir plus de sensations. » Après Noah peut aussi poignets arrières, mais Hans est sur que l'idée de l'enserrer va le tenter. Et une fois son passager monter il démarre et s'engouffre dans la circulation. Direction la liberté et les sensations exquises.

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Le voilà devant Hans et sa belle moto. A la question du bel homme, Noah ne sut pas vraiment de quoi il parlait. De ce jeu de séduction, ou de la moto ? Au regard qu’il lançait, il ne parlait sûrement pas de la moto. Alors comme un gros débile, sans se démonter, il répondit du tac au tac : « Non c’est pas la première fois. » Il mit toute son assurance dans cette phrase pour qu’elle soit crédible. Si on parlait de moto, ce n’était pas un mensonge. Si on parlait de sexe… Bon bah là clairement c’était un mensonge. Mais Noah ne voulait pas passer pour un gamin, et il aimait bien faire le malin. Il finirait forcément par regretter, oui. Il prit le casque que lui tendait Hans et le mit sur sa tête. Il s’installa ensuite derrière lui et n’hésita pas à passer ses bras autour de sa taille. C’était très agréable, il fallait reconnaître que l’homme était plutôt bien bâti. Non, Noah ne réalisait pas le potentiel danger que représentait la situation. Et si sa mère l’apprenait, elle en ferait sûrement une crise cardiaque…

La chevauchée fut grisante et Noah prenait clairement son pied. Mais attention, on parlait encore de la balade à moto ! Elle prit fin quelques longues minutes plus tard alors que Hans se garait. Noah descendit du véhicule et retira son casque pour observer les lieux. Il devina rapidement qu’ils étaient devant chez l’homme et Noah se sentit d’un coup tout intimidé. Oui, ce type lui plaisait beaucoup et lui donnait des bouffées de chaleur. Mais il ne se sentait pas prêt à passer le cap tout de suite. Vega lui avait pourtant donné de bons conseils mais c’était beaucoup plus facile à dire qu’à faire. Il regarda l’heure sur son téléphone et fit une petite moue désolée. Oui, il allait se dégonfler totalement. Mais Hans le perturbait trop alors il évita de le regarder dans les yeux. « Faudrait que je rentre, il est tard… La balade était super cool… »

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Hans regarde Noah le rejoindre, il ne se gêne pas pour le dévorer des yeux. Putain il est vraiment bandant. Et entamer une danse érotique avec lui ne le dérangerait nullement. Bien au contraire. Mais avant il continue de le taquiner, de toute façon ils ont tous les deux commencé en jouant sur les mots alors pourquoi ne pas poursuivre. Et là c'est par rapport à sa moto que le cracheur de feu jette le trouble, impatient de voir comment son acolyte de scène va réagir. « Et l'engin que tu as chevauché était aussi costaud que le mien ? » Il en rajoute une couche en rendant sa voix charmeuse. Il lui tend le casque, avant de l'inviter à se placer derrière lui. Un premier contact que Hans compte bien rendre plus brulant, surtout que Noah enserre sa taille de ses bras. Heureusement que la vitesse et la concentration liées à la conduite vont occuper son esprit, sinon il aurait laissé pleinement parler ses envies charnelles. Notamment au niveau de son entre jambe. Ce qui pourrait flatter Noah en voyant quel effet il fait au cracheur de feu. Mais pour le moment c'est l'ivresse de la vitesse cumulée au contact du corps de Noah contre le sien donc Hans profite. Et il le grise, plus que de raison. Il fait quelques détours, use de ses talents avant de prendre la route de chez lui. Vu ce que lui a dit Noah il n'a rien à perdre en tentant le coup. Il arrête la moto et met pied à terre.

Hans laisse descendre son passager tout en le regardant quitter son casque. Puis il descend à son tour et libère son visage, plantant ses yeux dans les siens. Il le voit mater son portable se demandant pourquoi. L'heure ? Un message ? Mais le cracheur de feu a vite la réponse. Réponse qui semble mettre fin aux idées coquines qu'avaient eu Hans durant toute la soirée. « Tu bosses demain c'est ça ? » Aucune animosité dans la voix, quelques regrets. Mais après tout, tout le monde n'a pas la chance de pouvoir faire la grasse matinée et de bosser en soirée. « Oui en effet super cool. On pourra remettre ça quand tu veux. Je vais te filer mon numéro ainsi tu pourras me contacter si tu as envie. » Hans se rapproche un peu plus de Noah au point que l'espace entre eux soit nul. « Tu veux que je te ramène cela ne me dérange pas. » La main du cracheur de feu vient se poser sur la hanche du jeune homme, tout en plongeant ses yeux dans les siens. « Tu sais que tu es gravant craquant .. bandant même .. c'est vraiment dommage que tu doives rentrer parce que sinon on aurait pu bien s'amuser. » Sa main glisse au creux des reins de Noah, et en un rien de temps leurs corps se retrouvent coller. Et les lèvres de Hans sur les lèvres de Noah pour un baiser doux avant que la langue du cracheur de feu vienne danser avec celle de son partenaire. Il resserre l'étreinte tout en restant correct, pas de gestes déplacés même s'il en crève d'envie. Puis le baiser se stoppe à cause du manque de souffle. « Un aperçu de ce que tu loupes. » Il lui fait un clin d’œil avant d'effleurer ses lèvres à nouveau. « Mais ce n'est que partie remise ... n'est ce pas. » Parce qu'il a bien senti le trouble du corps de Noah contre le sien tout autant troublé. « Alors je te raccompagne histoire de bien finir ta soirée. » Hans espère qu'il dira oui c'est surement pour cela que son sourire se fait encore plus séducteur.

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hans ∞ noah

« Oui c’est ça, je bosse demain. » Hans n’avait pas l’air de trop mal le prendre. Bon, il était déçu, forcément. Mais il n’avait pas l’air de vouloir forcer le truc. Enfin presque… Quand l’homme se rapprocha de Noah et qu’il l’attira par la taille, il sentit son souffle se couper. Leurs lèvres rentrèrent en contact. C’était officiellement le tout premier baiser que partageait Noah avec un homme. Quand il allait raconter ça à Vega ! Finalement il n’avait pas eu besoin de son aide… Comme tout mec qui découvrait sa sexualité et n’était pas à l’aise avec, il fut assez maladroit durant ce baiser. Il ne sut pas quoi faire de ses mains, ni de sa bouche ou de sa langue, et resta un peu droit comme un piquet, essayant juste de suivre le mouvement. C’était assez ridicule. Mais Hans ne sembla pas le remarquer, en tout cas il ne fit aucun commentaire sur son manque d’expérience. A la fin du baiser, il se sentit pris d’une bouffée de chaleur. Bordel, ça donnait envie. Vraiment envie. Il regarda longuement Hans sans rien dire, avant de finalement l’embrasser à son tour. Cette fois, comme il aurait pu le faire avec une fille - comme il l’avait déjà fait d’ailleurs - il posa sa main sur la joue du bel homme et tenta d’assurer un peu mieux. Il allait regretter ses actes et ses mots, mais tant pis : « Finalement j’ai changé d’avis… Fais-moi grimper aux rideaux beau brun. » Plus aucun sous-entendu cette fois. Il avait envie de passer cette étape avec Hans. Alors ok, c’était sûrement mieux de faire sa première fois avec quelqu’un qu’on aimait. Mais sur le moment Noah ne comprenait pas pourquoi ça pouvait avoir autant d’importance. Ce n’était que du sexe ! Et Hans avait l’air respectueux. Il avait accepté son refus, après tout. Il serait sûrement très bien pour une première fois.

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Hans s'imagine la suite. Charnelle et sensuelle. Il faut dire que le contact du corps de Noah contre le sien l'a émoustillé. L'idée d'une nuit folle lui a semblé possible durant le trajet mais elle s'envole rapidement suite aux paroles de son passager. « Je comprends parfaitement tu veux passer une bonne nuit pour être en forme pour bosser. » Il ne peut lui en vouloir. Même s'il aurait aimer gouter à ces courbes savoureuses. Mais il n'est pas du genre à avoir froid aux yeux. Noah joue la prudence, il tente le tout pour le tout. Qui sait il pourrait le faire changer d'avis après avoir été titillé par un baiser ? Ou alors ne pas réagir, ce qui pourrait bien finir de frustrer Hans. Il prend le dessus désarmant Noah vu son manque de réactions. Ou alors le cracheur de feu ne lui plait pas autant qu'il se l'imaginait. Aurait-il mal interprété ses regards ? Tant pis il savoure quand même. Un instant il a la sensation d'embrasser un novice. Noah veut l'embrouiller ? En tout cas cette situation fait un effet de fou au cracheur de feu et lui donne d'avantage envie de dévorer le beau gosse. Cette situation le rend dingue. Mais il reste calme et ne cherche pas à vraiment comprendre ce qui se passe. Il y a juste sa langue qui frôle sur ses lèvres avec une sensation de trop peu.

Puis la situation s'inverse. Et c'est Noah qui vient lui voler un baiser avec une fougue des plus intense. Un baiser qui ouvre une autre voie bien plus explicite. Hans est un perdu, son cœur bat à tout rompre comme s'il venait de recevoir un choc électrique. Il sent même sa virilité se gorger du désir de chair. Ce qui n'a pas du passer inaperçu. Noah pose ensuite sa main sur la joue de Hans qui frissonne bien trop facilement à ce contact. A croire qu'il a la tête à l'envers alors qu'ils se sont à peine effleurer. Et puis il y a les mots. Pas de sous entendus c'est direct. Hans le regarde comme étonné de l'entendre dire ses mots alors que c'est tout ce qu'il espérait. « Attends tu es sur de toi ? » Il plonge ses yeux dans ceux de Noah. « Parce que tu semblais plus prêt à rentrer pour te pieuter que rester pour baiser ? » Le cracheur de feu semble plein de doute, pas par rapport à ses envies. Parce que oui putain ce mec lui fait de l'effet et pas qu'un peu. Mais parce que Noah lui ne semble pas certain. « Je ne voudrais pas que tu crois que je veux juste tirer un coup et .. » Il stoppe, il ne sait même pas ce qu'il veut dire. Ou comment l'expliquer. « Enfin tu bosses et si tu dois te faufiler comme un voleur au milieu de la nuit cela serait con .. » Hans se sent débile parce que c'est ce qu'il fait souvent. Tirer un coup et se barrer ou foutre dehors son partenaire de jeu. Mais Noah lui fait un drôle d'effet. Sans arriver à l'analyser. « Je veux dire qu'on peut remettre ça à un moment ou tu pourras passer la nuit complète ou on pourra prendre notre temps. Enfin si tu ne veux pas juste baiser comme un lapin. » Mais quel con. Alors que Noah lui offre son cul qui est d'ailleurs des plus exquis lui il se débine. « Là si tu n'as pas trop de temps je peux disons t'offrir un voyage vers la jouissance qui te donnera envie de plus. D'où l'idée ensuite d'une nuit complète. »

Noah va le prendre pour un con ou penser qu'il se défile. Mais Hans ne veut pas faire n'importe quoi. Pas comme il le fait habituellement. Pas avec Noah en tout cas. Il se rapproche un peu, le colle contre le mur de la façade. Sa main descend le long du torse du beau gosse. Avec une lenteur des plus sensuelle. Ses lèvres viennent doucement se saisir des lèvres de Noah. Il sent le souffle et le cœur de Noah s'affoler sous son toucher. La main de Hans continue sa descente, stoppe au niveau de la ceinture du pantalon, puis elle s'engage effleurant la virilité de Noah tout en continuant de l'embrasser. Puis ses lèvres partent dans le cou et tout contre l'oreille le cracheur de feu murmure. « Est ce que tu aimerais que je te suce ? » Sa voix se pare d'une nouvelle musicalité. Hans s'écarte légèrement pour plonger son regard dans celui de Noah. Sa main continue ses caresses sur le sexe de celui qu'il dévore pour le moment des yeux. Il attend de voir s'il va autant être embrouillé que lui face à cette situation provocante. Le jeu de l'attente l'excite encore plus. A vrai dire Noah le perturbe comme personne.

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hans ∞ noah

Cette fois c’était Hans qui semblait se défiler. Et s’il hésitait trop, Noah allait finir par changer d’avis. Déjà qu’il n’était pas certain d’aller jusqu’au bout… « Ne t’occupe pas de ce que je dois faire ou non demain… je resterai toute la nuit. » Il n’aura qu’à dire à sa mère qu’il dormait chez Vega. Ok ce n’était pas bien de mentir mais elle préférait largement un mensonge que cette vérité douloureuse : son fils dans les draps d’un inconnu plus âgé. Hans retrouva un peu de sa vigueur et prit les choses en mains… Toutes les choses en mains. il plaqua Noah contre un mur, ce dernier laissant échapper quelques gémissements alors que pour la première fois sa virilité était approchée par une autre main que la sienne. Ca lui tordait le ventre tant l’excitation se mêlait à l’angoisse. Il avait beau être un mec fier, il n’était pas serein. Peur de regretter, peur d’avoir mal, peur de ne pas satisfaire l’autre. Peur qu’Hans se foute de sa gueule aussi en captant qu’il n’avait jamais rien fait. Noah n’était pas obligé de lui dire mais ça se verrait obligatoirement.
Noah eut d’ailleurs l’occasion de découvrir son corps et une de ses zones érogènes : les baisers dans le cou semblaient lui faire un effet de dingue. A sa proposition, ses joues rougirent. « Ouais… ouais… Mais pas ici hein… ? » Il n’était pas encore aussi téméraire. Alors il laissa Hans le guider jusqu’à chez lui. Et très vite les choses devinrent hors de contrôle. Sans qu’il ne comprenne quoique ce soit, il se retrouvait sur le lit de l’autre homme, avec Hans sur ses hanches. Là il se retrouva presque paralysé, intimidé, à ne pas savoir quoi faire ou comment réagir. Il allait directement cramer que c’était sa première fois...

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Hans se sent débile d'hésiter alors qu'il crève d'envie de gouter aux courbes de Noah. Cela ne lui pose pas de problème de baiser à la va vite, enfin sans avoir toute la nuit. Quelques heures suffisent pour apaiser une faim charnelle. Mais là Noah chamboule la donne sans qu'il ne pige pourquoi. « Si c'est toute la nuit .. alors .. » C'est quand la dernière fois que le cracheur de feu a passé toute une nuit avec un amant, une amnte. Il ne sait plus, cela ne l'a pas spécialement marqué. Mais l'idée de passer toute la nuit en compagnie de ce beau gosse, ne fait que l'enivrer d'avantage. Et il joue rapidement de cette envie en revenant à l'attaque. En cherchant à émoustiller le beau Noah. A voir s'il perd pied comme lui. Il lui fait même une proposition indécente. Une proposition qui se régalera d'exécuter juste pour voir son regard se voilé dans la jouissance. Tout en rendant ses gestes et ses baisers plus sensuels, provocants même. « Non j'aime prendre des risques mais je ne suis pas un exhibitionniste. » Il n'a pas envie non plus de finir derrière les barreaux pour atteinte à la pudeur en pleine rue. Non il préfère savourer ce moment en toute intimité. Prendre son temps pour s'en délecter et offrir à son partenaire une effusion de sensations plus exquises les unes que les autres. Et avoir sa dose de plaisir en retour.

Ils sont rapidement dans l'appartement de Hans qui ne perd pas de temps. Une fois à l'intérieur, il pousse Noah sur son lit. Il lui fera visiter les lieux plus tard s'il le désire. Là il veut le voir nu et sentir sa peau frissonner sous ses doigts. Il se pose sur les hanches de son futur amant et plonge son regard dans le sien. Ses mains viennent déjà se glisser sous le tee-shirt frôlant la peau de son torse. Mais Noah semble hésitant, ou perdu. Le cracheur de feu a du mal à analyser sa réaction. Il vient se pencher sur lui pour se saisir de ses lèvres. Le baiser est doux puis se fait plus gourmand. La langue de Hans retrouve celle de Noah alors que ses mains poursuivent leurs caresses. Elles remontent vers les épaules, s'attardent sur les mamelons, puis descendent vers le bas ventre avant de stopper au niveau de la ceinture du pantalon. Des gestes doux mais qui laissent entrevoir le désir du cracheur de feu. Mais Noah reste comme bloqué. Alors les lèvres de Hans s'égarent dans le cou de son partenaire. Il titille le lobe de son oreille de sa langue. Son bassin se presse d'avantage contre celui de Noah, lui laissant le loisir de sentir son excitation. « Tu as vu dans quel état tu me mets. » Puis il se relève et vient plonger son regard dans le sien.

Et là Hans comprend. Noah manquait d'expérience. Ou n'en a pas. « Tu peux me toucher si tu en as envie. Je peux te guider si tu as des craintes. » Il le regarde, le détaille d'avantage. Ses mains continuent leurs caresses enivrantes. Il éveille la peau, sent le désir se glisser sur la chair en demande. « Tu sais ce n'est pas le genre de chose qu'il faut louper ou faire à la va vite .. juste pour s'en débarrasser. Faut faire cet acte dans le respect de son corps. Et ton partenaire doit aussi te montrer du respect. » Il se souvient parfaitement de ses premières fois. Autant quand il a découvert l'acte charnel avec une fille qu'avec un homme, des partenaires de choix. Des partenaires qui ne l'ont pas brusqué et qui lui ont permis de savourer l'instant. Même si faire l'amour avec un mec a été un peu plus douloureux. Le plaisir pris lui a fait vite oublier la douleur. « Je peux t'apprendre si tu veux. On peut y aller à ton rythme. Découvrir pas à pas ce qui te fait vibrer, ce qui te donne envie. » Il vient à nouveau se saisir des lèvres de Noah, alors qu'une de ses mains effleure sa virilité qui semble d'un coup plus à l'étroit. « Si tu veux m'offrir ta première fois j'en serais plus que touché. » Les lèvres de Hans jouent le long de la mâchoire de Noah, descendent dans son cou, puis remontent vers sa bouche. « Mais je veux que tu me dises si tu aimes quand je te caresse. Que tu me parles de tes attentes, de tes envies. N'aies pas peur de me stopper si tu as mal ou si au final tu ne te sens pas prêt. On a tous eu notre première fois. » Puis il l'embrasse à nouveau tout en continuant ses caresses. « Et je peux rendre la tienne inoubliable si tu me laisses faire et que tu te donnes le temps d'apprécier. » Hans ira au rythme de Noah. Il veut le faire sien mais il ne le fera que si Noah le désire entièrement. Et il ne s'offusquera pas si là il lui demande de tout arrêter. Ou s'il veut juste être sucer et voir plus tard pour le reste.

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