olive & tom |ft Bellamy

Olive & Tom

Penny avait entendu parler d'une fête, ce soir. Des étudiants qui voulaient fêter la fin de semaine d'examens, avant d'en entamer une autre. Ce soir, ils avaient envie d'oublier les longues heures passées sur leurs cours à ressasser des formules qu'ils oublieraient pour certains dans quelques jours, si ce n'était pas déjà fait. La brune faisait partie du lot, alors forcément, quand l'une de ses amies l'avait invité à participer, elle n'avait pas dit non. Elle avait passé l'après-midi à se décider pour une tenue, même si c'était parfois le cadet de ses soucis. Faut dire qu'ils étaient déjà en mi-saison, et que la fraîcheur commençait doucement à s'installer, et avec lui la saison sèche. Et en même temps, Pen savait qu'elle n'aurait pas froid ce soir, si elle ingurgitait un peu d'alcool et qu'elle se retrouvait au milieu d'une foule. Alors, elle avait juste mis un top moulant aux manches courtes sur un pantalon d'un blanc immaculé, et des talons pour éviter qu'on ne lui marche sur les pieds à cause de sa petite taille. Au départ, ça avait été une bonne idée, mais les heures défilaient et au bout de deux, elle avait déjà les chevilles en feu, et mourrait d'envie de retirer ses chaussures. Discrètement, elle abandonna son amie qui dansait toujours, et s'empara d'un verre avant de gagner le jardin, où quelques personnes étaient en train de fumer. Faisant comme chez elle, elle se percha au bord d'une fenêtre pour siroter son cocktail, téléphone à la main alors que les conversations devenaient de plus en plus intimes dans certains groupes. « Penny ! J'ai réussi à choper un plat d'olives ! » hurle la voix de son amie qui lui met une coupole dans les mains avant de s'enfuir à nouveau en courant, la laissant seule. Poussant un soupir, Penny se mit à grignoter, plus pour absorber l'alcool qu'autre chose, jusqu'à qu'elle voit d'autres silhouettes qui passaient par là. « Eh ! Quelqu'un veut des olives ? Non ? Tant pis, j'vais tout manger. » lance-t-elle en relevant la tête, tendant la main pour essayer d'en offrir à qui le voulait bien, histoire de pas passer pour l'égoïste ou la goinfre de la soirée.

Codage par Libella sur Graphiorum

T'avais bien besoin de sortir après tes prouesses pendant les examens et tes révisions intensives. Tu avais finis tes épreuves, mais t'avais l'impression que ça n'en finissait jamais étant donné que t'aidais Elmo à réviser ses derniers examens. Alors pour une fois, tu sortais sans lui ce soir. Tu connaissais bien le mec qui organisait la soirée, alors t'étais venu avec certains mecs de ta classe pour t'amuser un peu. Tu dansais depuis un long moment, collé contre des filles qui ne t'intéressaient même pas. Alors t'as entraîné tes potes à l'extérieur pour aller fumer un joint. Vous étiez assis devant la maison à boire et à discuter de tout et n'importe quoi jusqu'à ce que l'un d'eux dise que vous n'aviez plus rien à boire. Tu haussas un sourcil et te levas pour te diriger vers l'intérieur de la maison quand une fille vous interpella. Tu finis par sourire légèrement, amusé par sa question, et tu congédias tes amis qui préféraient aller danser et boire plutôt que de manger des olives. Tu t'approchas de l'inconnu en passant une main dans tes cheveux. Moi j'en veux bien, lui dis-tu en souriant avant de t'arrêter devant elle et de tirer une latte sur ton joint, glissant tes prunelles dans les siennes. J't'ai déjà vu au campus, t'es pas en spé astronomie ? lui demandas-tu en prenant une gorgée de verre et en t'adossant contre le mur de la maison, tournant la tête vers elle, un sourire enjôleur plaqué sur tes lèvres. C'est quoi ton prénom dis-moi ?

Olive & Tom

Elle pensait pas que quelqu'un s'arrêterait. En fait, elle avait pas forcément envie que ce soit le cas. Alors, quand l'un des mecs s'arrête, elle déprime presque. Elle sait rien qu'à sa tête qu'elle est dans la merde. Il a l'air suffisamment défoncé pour qu'elle ait des ennuis. Elle sourit quand même, parce qu'elle est ivre, et qu'au fond, elle a envie de rire. Elle sait qui il est. Avec ses amies, il lui est déjà arrivé de regarder les réseaux sociaux et de checker les beaux mecs de l'Université. Il lui semblait bien que la tête de l'étudiant était venue un moment donné, avec quelques commentaires désobligeants. Elle jette d'ailleurs un coup d'oeil à son joint quand il s'approche, mal à l'aise à l'idée qu'il prenne autant ses aises avec elle. Pour ne rien laisser paraître, elle attend qu'il se serve avant d'engloutir une olive puis de porter le verre à ses lèvres. « Ouais. Et toi, spé botanique ? » plaisante-t-elle en désignant cette cigarette qu'elle ne porte pas dans son cœur. Elle remet la coupole d'olives sur ses genoux et regarde ailleurs, dérangée par le sourire trop confiant qu'il lui lance depuis tout à l'heure. « Une fille n'a pas de nom.Mais on m'appelle Penny quand même. » lâche-t-elle instinctivement, pour le faire chier, et pour pas lui rendre la tâche trop facile. Elle finit par le regarder à nouveau, et se met à froncer les sourcils, l'air de réfléchir intensément. « T'as pas couché avec Maeve, par hasard ? T'sais, une blonde, très grande, avec une belle poitrine. C'est une pote à moi. » Elle mime ses propos avec ses mains, juste pour voir si ça suffisait à le repousser ou s'il était du genre de ceux qui n'abandonnaient jamais. Et puis, c'était mieux que de rester silencieuse.

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Tout le monde sait qui tu es. Ta réputation n'est plus à faire, celle d'Elmo non plus d'ailleurs. Vous êtes les bourreaux des cœurs de l'université, et tu te complais dans ta situation. Tu t'en fous que certains te jugent, parlent derrière ton dos. La bave des crapauds ne t'atteint pas, et elle ne t'atteindra jamais. Au contraire, tu es plutôt satisfait que beaucoup connaissent ton caractère et qui tu es, parce qu'on ne vient jamais te chercher des ennuis, et c'est bien agréable. C'est la raison pour laquelle tu t'es arrêté devant l'inconnue, qui n'est pas bien grande. Tu ne le remarques que maintenant puisque tu la regardes de haut en bas puis de bas en haut avant qu'un sourire suffisant se glisse sur tes lèvres. Tu tires une nouvelles latte de ton joint, tu l'écrases sur le mur et tu jettes le mégot dans ton verre vide. Tu hausses les sourcils quand elle tente de faire de l'humour et tu te racles la gorge avant de passer une main dans tes cheveux. J'suis étudiant en médecine, lui répondis-tu en roulant des yeux. Tu lui demandes son nom, et si au début, elle ne semble pas encline à te le donner, elle finit par le faire et tu glisses ton regard dans le sien. Une fille ? Tu parles de toi à la troisième personne ? dis-tu, moqueur. Tu marquas une pause et souris fièrement en entendant ses mots. Tu as couché avec tellement de filles que tu ne les comptes plus, alors connaître leur prénom.. Tu finis tout de même par hocher la tête, si elle te le dit, c'est que ça doit être vrai. Peut-être bien, pourquoi, tu veux tenter ? lui demandas-tu en faisant un pas vers elle après lui avoir lancé un clin d’œil, un sourire en coin. Tu vas rater quelque chose si tu déclines mon offre. T'étais complètement torché ce soir. Décidément, l'alcool et la drogue, ça ne faisait pas bon ménage, et ça rendait tes idées plus farfelues les unes que les autres. J'm'appelle Bellamy, mais j'ai l'impression que tu le sais déjà, right ? Tu peux m'appeler Bel si tu veux. Nouveau clin d’œil, tu lui souris, bien trop confiant quant à ce qui va suivre.

Olive & Tom

Médecine, et il fume du cannabis. Elle prie pour qu'il ne soit pas son médecin dans quelques années, elle n'aurait pas confiance. « La fille parle d'elle à la troisième personne si elle veut, elle a le droit. » réplique-t-elle en haussant les épaules, essayant de se noyer dans son cocktail pour partir le plus vite possible et fuir cette situation des plus étranges pour elle. Elle est pas le genre de fille à qui on vient parler, parce qu'elle est trop perchée et qu'elle a l'air d'une gamine, à côté d'autres filles. Elle lève les yeux au ciel, l'air agacé quand il pose cette question des plus indiscrètes. Nerveusement, elle se met à rire, parce qu'elle trouve ça complètement absurde. « Oui, j'vais rater plein de trucs, j'veux bien te croire. » Comme son air charmeur qui donne à Penny des envies de meurtre, ou son haleine de cannabis qui n'a rien de rafraîchissant. Et maintenant, il était trop près, par rapport à ce qu'elle impose d'habitude. Pourtant, l'étudiante continue de sourire, tendant la coupole d'olives vers lui pour l'empêcher de s'approcher plus. « Cool, j't'appellerais Bellamy, alors. Il paraît que les prénoms c'est fait pour ça. » Ce qui est assez contradictoire, quand on sait qu'elle-même se donne un pseudonyme depuis des années. « Dommage, j'aurais bien accepté ton offre mais j'ai pas envie de choper une MST. Oups, elle t'a pas dit ? » Cette fois, c'est elle qui lui lance un clin d'oeil moqueur alors qu'elle finit son verre après avoir enfourné une nouvelle olive entre ses lèvres, se léchant les doigts avant de venir les essuyer sur le tee-shirt du jeune homme. Elle voulait avoir l'air de la pire fille possible pour qu'il lui lâche les baskets. « En plus, c'est con mais j'ai mes règles. Et puis ça coule beaucoup en ce moment. Les chutes du Niagara, tu vois le truc, t'as l'image en tête ? » Le sang, souvent, ça faisait fuir les mecs. Elle espérait que ce serait le cas pour lui aussi. S'il était ce genre d'hommes à apprécier les choses les plus dégueulasses.

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Je ne dis pas que tu n'as pas le droit, simplement que c'est étrange, répliquas-tu, toujours aussi moqueur. Tu roulas des yeux avant de te mettre à la regarder boire précipitamment son cocktail. Tu te doutes bien que c'est à cause de toi qu'elle est aussi nerveuse, et ça te fait encore plus sourire. Tu es satisfait, parce que c'est l'effet que tu recherches, et que ça t'amuses de les torturer de cette manière là. Un coup elle a l'air agacée, et voilà qu'elle se met à rire. Décidément, elle est bien difficile à suivre cette fille-là, même pour toi. Mais il faut me croire, toutes celles qui ont essayé ont été plus que satisfaites, lui dis-tu en t'approchant dangereusement d'elle. Mais elle te stoppe dans ton élan en mettant la coupole d'olives entre vous. Tu baisses les yeux sur la nourriture, stoïque, avant de la regarder à nouveau et d'hausser un sourcil, l'air bien plus dubitatif que ce que tu voudrais afficher. Tu as déjà essuyé des refus, ça ne te fais pas peur, mais celui-là à un goût bien étrange dans ta bouche, et ça ne te plaît pas. En effet, mais je préfère qu'on m'appelle Bel, étrange non ? lui dis-tu en haussant les épaules et en reculant d'un pas pour lui laisser de l'espace, étant donné que c'est ce qu'elle semble vouloir à tenter de te repousser sans cesse. Tu te mets à rire en entendant les paroles de Penny sur sa "copine". Ah ouais ? Et tu parles comme ça de tes potes ? Et ben, j'aimerais pas être l'un d'eux. Tu marques une pause et roule des yeux. Les capotes ça sert à quelque chose Sweetie, c'est utile par moment tu sais. Son clin d’œil moqueur ne passe pas inaperçu et tu lui offres un sourire amusé en retour. Tu la regardes manger son olive et essuyer ses doigts sur ton tee-shirt. Tes gestes sont peut-être diminués à cause de l'alcool, tu n'en es pas pour autant devenu un escargot. D'un mouvement vif, tu attrapes son poignet et serre ton emprise sur elle sans lui faire mal, ce n'est pas ton but. T'essaies de faire quoi là ? De me dégoûter ? J'suis complètement bourré et drogué, donc c'pas ça qui va marcher si tu veux mon avis, lui dis-tu en lui tenant toujours le poignet alors qu'un sourire moqueur habillait tes lèvres.

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Elle ne veut même pas imaginer tout ce que ces filles ont dû endurer. Penny ne doute pas que certaines ont dû grandement apprécier le moment, elle ne pouvait pas dire qu'il n'était pas canon, au contraire, mais les plus naïves ont dû avoir le cœur totalement brisé, et elle comptait certainement pas faire partie de ces dernières. « Bellamy, Bel ou Béryllium, c'est du pareil au même. » Elle avait peut-être trop forcé sur la boisson pour commencer à associer ce garçon à un élément du tableau périodique. Quand elle y repensait, le béryllium était un élément toxique, et elle avait pour l'instant la grande impression que ça collait pas mal à l'étudiant. « Je t'ai jamais demandé d'en faire partie. » lâche-t-elle, frissonnant au surnom qu'il lui donne, sans savoir si ça la dégoûtait ou si ça lui plaisait. « Je supporte pas le latex, ça m'irrite. » Nouveau mensonge pour noyer le poisson, mais dans l'état dans lequel il était, il oublierait probablement le lendemain, ou du moins, elle l'espère. Alors, elle veut jouer à la maligne, mais elle se fait prendre à son propre jeu quand elle veut s'essuyer sur lui et qu'il lui attrape le poignet. Elle sursaute de surprise, pose son verre vide à côté d'elle et plonge son regard dans le sien pour la première fois depuis qu'il est venu l'embêter. Haussant un sourcil, elle essaie de cacher que ce geste soudain lui a fait peur. « Écoute, j'ai pas envie de coucher avec toi. » Au point où elle en était, il valait mieux jouer carte sur table. Elle jeta un coup d'oeil à son poignet qu'elle n'avait pas tenté de libérer, parce que s'il resserrait sa prise, elle serait dans la merde et n'aurait plus aucune issue possible. « Quand t'auras rempli les conditions, peut-être que je changerais d'avis. J'peux te filer la liste, si ça t'intéresse. » Le pire, c'est qu'elle était vraiment en train d'en établir une dans sa tête, juste au cas où. « C'est un défi que tes potes t'ont lancé, de venir me draguer ? T'as été en voir combien avant de tomber sur moi ? » Ne voyant plus que cette ultime possibilité pour qu'il soit encore là à l'heure qu'il est. Les mecs comme lui ne s'intéressent pas aux filles comme elle, elle l'a appris à ses dépens. Plongeant son regard dans le sien, elle le défie presque de dire le contraire.

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T'étais plutôt du genre à prendre et à te barrer derrière, c'est vrai. Mais tu ne faisais jamais de faux espoirs aux filles avec lesquelles tu couchais. Elle savait toute que ce n'était que pour l'ivresse d'une nuit, rien de plus, rien de moins. T'avais besoin de personne, t'avais pas besoin d'une fille qui allait te faire chier parce que tu parlais à d'autres. Quand elle commenta ton prénom et l'associa avec un élément du tableau périodique, tu haussas un sourcil avant de rire. Vraiment ? T'es bourré au point de me mettre dans le tableau périodique des éléments, et en plus dans la colonne des éléments toxiques ? J'vais être vexé là, répliquas-tu en roulant des yeux. Quand elle te dit qu'elle n'a jamais demandé de faire parti de tes amis, tu hoches la tête. Ah mais moi non plus. Et quand elle te dit que le latex l'irrite, tu te mets à rire sans pouvoir t'arrêter. Tu passes une main sur ton visage pour chasser les larmes de rire qui perlent à tes yeux. Hilarant Penny, really. Puis elle tente de te dégoûter en essuyant sa main sur toi. Tu réagis vivement et lui attrape le poignet en glissant tes prunelles dans les siennes. Oh mais ça, t'inquiète pas, j'l'avais bien compris. Seulement, j'suis pas un torchon, mon tee-shirt non plus, lui dis-tu quand elle t'avoua ne pas vouloir coucher avec toi. Il finit par la lâcher, réalisant avec dégoût qu'elle pensait qu'il aurait pu la forcer à faire quoi que ce soit avec lui. Il croisa les bras sur son torse, dégoûté. J'suis pas un violeur, j't'aurais rien fait, lâchas-tu en roulant des yeux. Tu ne dis rien à propos de la fameuse liste de condition, t'as rien à dire de toute façon. Et quand elle te demande si c'est à cause de tes potes que tu es venu, tu secoues négativement la tête. J'suis pas un mouton, j'vais voir qui je veux quand je le veux, on ne me force pas, surtout pas pour un pari, je parie par sur les femmes, c'est immoral, lâchas-tu avant de reculer de quelques pas pour te rapprocher de l'entrée de la maison. Les contraires s'attirent, tu le savais pas, Penny ? Tu lui fis un petit clin d’œil, bien plus calme qu'auparavant. Retiens le, on ne me force jamais, je fais ce que j'ai envie de le faire. Je vais voir qui j'ai envie de voir. Tu lui faisais comprendre par beaucoup trop de sous-entendus que si tu avais été la voir, c'est parce qu'elle t'intéressait contrairement à ce qu'elle avait l'air de penser.

Olive & Tom

Elle était à deux doigts de culpabiliser pour ce qu'elle venait de dire. La boulette... Elle se mordit la langue pour éviter de s'excuser, histoire qu'il ne comprenne pas ces excuses comme une acceptation soudain de sa proposition. Penny se sentait aussi nulle et aussi faible que n'importe qui d'autre, ce soir. « C'est pas parce qu'il est toxique qu'il n'a pas de qualités. » lance-t-elle tout de même, essayant de ne pas être trop ironique. Elle essaie de rattraper le coup, mais au lieu de ça, raconte la phrase qui fait rire Bel. Elle hausse un sourcil, se demandant vraiment ce qu'il pouvait bien trouver de drôle à ça. Si ça se trouve, c'était vrai, le latex l'irritait et elle n'était pas encore au courant. « Pardon, j'ai cru que c'était le cas. Le motif, tu sais... » réplique-t-elle, plus bas, presque honteuse d'en être arrivée là. Décidément, l'alcool la rendait plus bizarre que d'habitude. « Eh, j'ai pas dit ça. » lâche-t-elle quand il suppose qu'elle l'a pris pour un violeur. D'accord, peut-être un peu, mais uniquement parce qu'elle avait eu vent de sa réputation et qu'elle avait assez de problèmes comme ça. Elle ne pouvait pas se permettre de se laisser charmer par un sourire, surtout pas en ce moment. « J'connais mes cours par cœur, mais j'suis pas sûre que le béryllium et la pénicilline soient des éléments compatibles. J'étudierai la question. » lance-t-elle en le voyant s'éloigner, un petit sourire finissant par éclairer son visage enfantin et illuminer son visage, à croire que les clins d'oeil de l'étudiant en médecine avaient fini par faire leur effet sur elle. « Ouais, c'est ça. On se croise plus tard, Bel. Salut. Et, oh, attention où tu mets les pieds, y'a une marche. » lance-t-elle en même temps qu'un clin d'oeil alors qu'elle quitte la fenêtre qui servait de perchoir pour s'éloigner à son tour dans l'autre direction, ne sachant pas tout à fait où elle allait finir la soirée. Et même s'il était bourré, un peu drogué et un peu crétin, il restait un mec cool. Il aurait eu mille fois l'occasion de profiter de sa faiblesse, et il ne l'avait pas fait. La prochaine fois qu'ils se croiseraient, elle était décidée à être un peu plus sweetie avec lui.

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Je vois, donc j'suis toxique mais avec des qualités ? Fa-bu-leux, répliquas-tu en roulant des yeux avec sérieux, seulement trahi par le petit sourire amusé qui naissait sur tes lèvres. Tu lui expliques ensuite que t'es pas un torchon, et t'as l'impression qu'elle se fout encore plus de ta gueule. Tu soupires et hausse un sourcil sans rien dire. Et puis tu as même l’impression qu'elle t'accuse d'être un violeur, bien qu'elle se défende en disant qu'elle n'avait pas dit ça. On dirait pourtant que c'est ce que tu fais sous-entendre, lui dis-tu en haussant les épaules d'un geste nonchalant. Tu finis par reculer pour t'éloigner et retourner dans la maison, ajoutant que les contraires s'attirent. Tu ris à sa réponse. J'connais mes cours par cœur, et je peux t'assurer qu'ils sont compatibles, ça fait des étincelles, mais c'est plutôt sympa au final, lui dis-tu en lui faisant un autre petit clin d’œil, heureux qu'elle sourit enfin. A plus tard, Penny, soufflas-tu en te détournant, ajoutant un petit signe de la main, le dos tourné. Tu te figeas à sa remarque et secoua la tête de droite à gauche en souriant avant de mettre tes mains dans tes poches et de rentrer dans la maison pour aller chercher à boire.