Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
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STATUT : i’ll be yours for a thousand lives. (married to sahar ♡)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: you keep me from falling apart. (niels) 6/6/2019, 20:25
Il sentait la frustration le brûler de l'intérieur, ayant peur de découvrir que sa confiance n'était finalement pas totale, lui qui aurait aimé être au courant de cette grossesse pour laquelle il était tout aussi responsable qu'elle. Parce-qu'il donnerait tout pour être toujours impliqué dans ce qu'elle faisait, désirant être son pilier, son phare, celui qui la guiderait si elle se retrouvait perdue en pleine tempête. Cette fois-ci, elle avait préféré se contenter de réfléchir dans son coin, omettant de lui dire qu'ils avaient crée un être qui grandissait en elle, qui pourrait supposément débarquer dans leur vie dans quelques mois et chambouler tous leurs plans. Il sentait bien que l'angoisse était présente de son côté, dans ses mots, dans son regard, la même dont il était animé depuis quelques minutes. Pour autant, il était incapable de lui donner raison, sentant une vive tension animer leur conversation, la rendant encore plus lourde qu'elle ne l'était déjà. Son regard évitait le sien, cherchant à lui faire savoir qu'il était blessé, peiné, détestant la simple idée de ne pas arriver à se faire comprendre lui aussi. Et pour une fois, il ne parvenait pas à faire un pas vers elle, restant stoïque vis-à-vis de ses yeux qui cherchaient les siens, de son contact timide sur son bras. Il avait préféré s'éclipser à son tour, ayant besoin de souffler, de s'aérer l'esprit pour se recentrer sur l'essentiel. Et très vite, il comprit que son esprit était jonché de pensées négatives alors que tout ce qu'il se devait de faire était d'apaiser Aelya et de l'aider dans cette épreuve où ils s'écorcheraient en profondeur s'ils ne restaient pas soudés. Sans grande conviction, il l'avait rejoint dans le lit, ayant soudainement peur de subir son rejet après tout ce qu'il lui avait dit, regrettant amèrement d'avoir fermé les yeux sur son mal-être. Finalement, elle se retourna vers lui, comme pour lui faire savoir qu'elle se remettait aussi en cause, parce-qu'ils avaient tous les deux leurs torts et leurs raisons, Niels ayant besoin de les voir de nouveau réunis sur la même trajectoire. Il se permit de caresser sa peau, commençant tendrement à la ramener vers lui, à lui faire comprendre qu'il crevait de son manque, et que cette distance n'avait jamais été voulue. Il esquissa un sourire amusé à ses mots, continuant à faire courir ses doigts sur elle, souhaitant voir cette légèreté retrouvée perdurer entre eux. « Tu sais que c'est dangereux de me dire ça... J'pourrais avoir envie d'en profiter. » La taquina-t-il tendrement, frissonnant à ses doigts qui étaient venus redécouvrir son torse. Il l'aimait passionnément, si bien qu'il était prêt à toutes les concessions pour elle, quitte à devoir avouer ses torts. Parce-qu'il ne la laisserait jamais s'échapper, lui qui ne pouvait pas imaginer vivre sans elle. Il hocha lentement la tête à ce qu'elle ajouta, conscient qu'elle avait raison, qu'ils avaient du temps devant eux, ce qui n'avait pas toujours été le cas avant qu'ils ne comprennent qu'ils étaient liés à vie. Il ressentit le soulagement s'écouler dans ses veines en percevant enfin la chaleur de son corps contre le sien, fermant les yeux pour profiter de cette étreinte qu'il aurait souhaité éternelle, bercé par la chaleur de son souffle qui se répercutait contre son cou. Il remontant ses mains jusqu'à son dos à ses paroles, ses bras formant toujours cet étau protecteur autour d'elle. « Promis. J'adore te le dire. » Il se décala légèrement pour apprécier son baiser, le prolongeant amoureusement, son cœur se déchaînant à cet élan d'affection dont il avait cruellement manqué. Il s'endormit contre elle quelques instants plus tard, lui transmettant son amour par le biais de ce cœur qui battait pour elle, guidant le sien, pour lui montrer qu'ils seraient toujours ensemble même lorsqu'ils manqueraient de se perdre. Il avait ressenti l'angoisse monter les jours suivants, comprenant que cette décision tourmentait l'esprit d'Aelya, comme si l'incertitude n'avait pas totalement été évincée. Et il comprenait en réalité, parce-que cet enfant, c'était ce qu'ils avaient conçu ensemble, dans un élan d'amour et de passion, se prouvant par le biais de leurs corps combien ils s'aimaient. Il le montrait peut-être moins pour ne pas semer encore plus le doute dans son esprit, mais Niels était aussi tendu qu'elle par cet avortement, incapable de ne pas y penser dés qu'il se retrouvait un instant seul, son esprit s'évadant instinctivement vers Aelya. Son service terminé, il s'empressa de rejoindre sa petite-amie, la saluant tendrement en arrivant dans leur appartement, hochant silencieusement la tête lorsqu'elle lui confirma être prête. Il s'occupa de fermer la porte, suivant ses pas pour rejoindre la voiture, posant un regard rassurant sur elle. « J'vais conduire, t'inquiète pas. » Il la laissa prendre place à l'intérieur de l'habitacle, se rangeant derrière le volant alors qu'il perçut immédiatement la nervosité à travers sa voix et son langage corporel. Il posa doucement sa main sur sa cuisse, captant son regard pour la faire redescendre sa tension. « Ça va aller mon amour. Tu l'as dit, je suis là, et je resterai avec toi. On est tous les deux, comme toujours. » Il caressa doucement sa cuisse avec son pouce, démarrant le moteur en gardant ce contact avec elle, souhaitant qu'elle puisse sentir qu'il était là, avec elle, dans ce combat qui était le leur. Quelques minutes plus tard, il se gara devant la clinique dans laquelle ils avaient rendez-vous, arrivant à l'accueil avec Aelya où une personne leur demanda de patienter avant que le médecin en charge de leur cas ne se présente à eux. Avant même qu'il ne puisse lui glisser quelques mots rassurants à l'oreille, un homme en blanc débarqua pour s'adresser à eux. « Mademoiselle Osborn ? C'est à nous, si vous voulez bien me suivre. »
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Invité
Sujet: Re: you keep me from falling apart. (niels) 7/6/2019, 00:13
Elle aurait pu être heureuse de cette nouvelle, surement qu'elle aurait aimé faire partie de ces femmes ayant une vie plutôt stable, du moins assez pour se réjouir et éclater en sanglots de bonheur à l'annonce d'une grossesse, mais ce n'était clairement pas son cas. Elle pleurait de peur, de tristesse, de culpabilité, elle qui aurait tout simplement voulu être un peu moins cassée pour pouvoir porter une vie dans le creux de ses entrailles, sans avoir la crainte de tout gâcher parce qu'elle avait ça dans le sang, comme s'il était finalement empoisonné, et Niels se présentait comme son seul remède, l'unique pansement à ses blessures qu'il s'était pris à quand même ouvrir en laissant exploser son ressenti, sa colère et sa rancoeur qui avait percuté son âme pour la tailler en pièce. Elle avait mal de cette distance indésirée, Aelya qui vivait pour chacun de ses contacts qu'il lui donnait et qu'il ne lui offrait plus malgré sa demande, le geste de ses doigts sur ses bras qui cherchaient à appeler son affection, celle qu'elle demandait encore plus quand elle avait rejoint le lit, comme un manque indescriptible qui s'insurgeait dans son organisme, ce sevrage de lui qu'elle n'était jamais préparée à faire tant il était redouté. Son coeur s'anima en sentant sa chaleur sous les draps, l'incitant à se retourner pour lui faire face, pour qu'il perçoive à quel point elle avait besoin de lui, qu'elle le ferait toujours passer avant tout et tout le monde même s'ils ne se comprenaient parfois pas.
- T'en profites déjà tout le temps bébé... Regarde, j'suis contre toi là, souffla-t-elle, joueuse, continuant de caresser les contours de son torse.
Parce qu'il n'y avait que pour ses yeux qu'elle sombrait, que pour lui qu'elle résisterait contre le monde entier qui s'acharnait pour les faire plier, et qu'il aurait toujours le pouvoir de la ramener contre lui même dans la distance la plus invasive. Elle se logea tout contre son corps, dans le désir de le sentir au plus près d'elle alors qu'elle s'imprégnait des effluves de son parfum qui flottait dans les airs, ses lèvres goûtant tendrement son cou, effleurant les légères traces passionnelles qui pouvaient encore égayer sa peau. Elle sourit à sa promesse, son cœur battant contre le sien alors que sa peau se chargeait de chaque caresse que ses doigts lui donnaient et dont chaque toucher suffisait à réveiller l'amour logé dans chacune de ses cellules. Ses lèvres rencontrèrent les siennes, se nourrissant des baisers qu'ils s'échangeaient et qui traduisaient tout ce qu'ils ne disaient pas, elle qui donnerait son âme en échange de quelques minutes de plus avec lui. Elle s'apaisa contre lui, fermant les yeux pour trouver le sommeil qu'elle ne possédait que dans ses bras, les battements de son cœur pour unique berceuse afin de caler les siens, ses bras accrochés autour de son corps comme si elle tenait sa vie entre ses mains, et c'était le cas, Niels étant celui qui la faisait renaître de ses cendres à chaque fois.
Les jours étaient passés, incluant la prise de rendez vous dans cette clinique qui lui promettait de faire table rase de cette erreur mais Aelya, quelque part, elle avait du mal à le concevoir comme un égarement, parce qu'elle aimait Niels, elle aimait ce qu'ils avaient à deux, et elle ne pouvait que vouloir plus avec l'homme de sa vie qui avait créé quelque chose de beau en elle, lui qui la complétait déjà parfaitement dans leurs étreintes et qui avait fini par produire une certaine magie avec elle dans leurs alliances divines. Mais ils n'étaient pas prêts. C'était seulement ça, la motivation de ce choix, et elle attendait présentement que Niels ne revienne du travail pour l'accompagner, sachant pertinemment qu'il n'avait pas oublié et qu'elle pouvait toujours compter sur lui pour l'épauler. Elle vint se blottir contre lui à son arrivée, nouant ses bras autour de son corps pour lui offrir un baiser, s'encourageant dans cet échange pour ce qu'ils s'apprêtaient à vivre. Rejoignant l'extérieur de l'appartement, elle préféra le laisser conduire, inapte à tenir le volant tant elle était stressée, entrant à l'intérieur de la voiture, les mains tremblantes, tentant de canaliser sa respiration, réconfortée par la douceur de sa main venue se poser sur sa cuisse. Il comprenait tout sans qu'elle n'ait besoin de dire grand chose, lui qui la connaissait parfaitement.
- Dis-moi qu'on est une équipe mon amour... J'ai besoin de l'entendre, avoua-t-elle, prenant sa main dans la sienne, les yeux cherchant les siens.
Elle était vulnérable, pris dans un élan émotionnel où elle se sentait à découvert, et elle avait besoin de Niels pour se sentir protégée et aimée, comme elle le faisait avec lui, désirant lui montrer qu'ils étaient toujours les deux faces d'une même pièce. Elle caressait sa main dans la sienne tout le long du trajet, tentant de se concentrer sur la douceur de sa présence pour aller mieux, pour calmer les tensions qui agitaient ses muscles. Arrivés à la clinique, elle se présenta à l'accueil avec Niels, prenant sa main à laquelle elle était attachée pour se rendre dans la salle d'attente avant d'être arrêtés par un médecin qui lui fit comprendre qu'il allait le recevoir. Avec un regard inquiet à destination de Niels, elle hocha la tête, ne lâchant pas sa main alors qu'ils se dirigeaient tous les deux dans son bureau, prenant place sur les chaises en face à face avec lui, le bureau au milieu les séparant. Elle lui expliqua non sans mal qu'elle voulait mettre un terme à sa grossesse, qu'ils n'étaient pas prêts, que ce n'était pas désiré, accordant quelques regards à Niels pour percevoir son ressenti à lui.
- C'est un acte irréversible qui pourra avoir des conséquences sur votre état psychologique et physique pendant quelques temps, vous en avez conscience ? Normalement, on devrait vous laisser quelques semaines pour réfléchir. Mais, aux vues de l'état avancée de la grossesse, je ne peux vous laisser que quelques jours pour programmer l'avortement.
Elle hocha la tête, le cœur battant, sous tension, remerciant le médecin avant de rejoindre l'extérieur pour respirer à la fin de la consultation.
- Merci bébé. D'être là. Je... J'suis perdue. J'veux juste rentrer là. J'ai l'impression d'étouffer, lâcha-t-elle, la respiration haletante.
Levi Wheeler
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Sujet: Re: you keep me from falling apart. (niels) 7/6/2019, 19:21
Dans aucune vie, aucun univers Niels n'aurait imaginé devenir une figure paternelle, lui qui avait été lui-même renié par la sienne à cause de ses erreurs de parcours. Et il était persuadé qu'il n'aurait aucune capacité à gérer un enfant, épris par la peur de l'amener dans ses travers même sans le vouloir. Parce-qu'il ne supporterait jamais ça, peinant déjà à comprendre qu'il pouvait blesser la femme de sa vie, celle pour qui il était prêt à tout. Savoir qu'il pourrait mettre en danger la chair de leur chair le faisait crouler de peur, conscient qu'il ne s'agissait plus seulement de lui, et qu'il serait encore plus vulnérable avec un enfant dans les bras. Pourtant, aussi étrange que ça puisse paraître, il savait que ça serait l'une des plus belles choses qu'Aelya pourrait lui offrir, parce-qu'ils scelleraient leur amour à tout jamais en créant cette vie qui grandirait avec eux. Les pensées se bousculaient, se fracassaient, le laissant amer, comme si sa confiance en elle en avait pris un coup, avant qu'il ne comprenne qu'elle avait besoin de lui autant qu'il avait besoin d'elle, parce-qu'il ne rêvait que de ça, de s'apaiser dans ses bras, là où il ne peinerait jamais à comprendre combien ils s'aimaient. Il laissa ses doigts glisser contre elle, affectueusement, l'incitant à venir contre lui pour puiser sa chaleur, souhaitant lui faire oublier les mots trop durs qu'ils s'étaient échangés et qui n'étaient en aucun cas le reflet de ce qu'ils ressentaient l'un pour l'autre. « Ouais... mais c'est jamais assez pour moi. J'voudrais que tu sois tout le temps contre moi, toute ta vie. » Souffla-t-il, nichant son visage dans son cou pour y déposer des baisers tendres, ses bras se déployant autour d'elle dans un désir de la protéger elle, et de protéger ce qu'ils avaient, lui qui ne supporterait jamais de la voir partir, ou perdre espoir en eux. Ils n'étaient pas faits pour rester distants, il le comprenait à chaque fois que leurs opinions divergeaient, que le ton montait et que le froid venait s'installer. Et c'était toujours dans ces moments qu'il se rendait compte que le temps était trop précieux pour le perdre dans ces affrontements où il n'y aurait jamais aucun gagnant, parce-que toutes ses victoires se comptaient lorsqu'ils étaient ensemble, soudés. Il la laissa goûter à sa peau, sentant ses lèvres caresser les marques qu'elle lui avait déjà laissé et qui perduraient, prenant une plus grande inspiration alors que ses mains s'appropriaient sa peau, la touchant avec cette tendresse infinie. Finalement, ses lèvres vinrent retrouver les siennes, insufflant la vie à l'intérieur de son corps qui se réchauffait au contact du sien, leurs mains se baladant sans retenue sur l'autre. Il la garda contre lui toute la nuit, profitant de cet instant, de cette nuit pour se revigorer aux côtés de celle qu'il aimait follement et à jamais. Il avait lui aussi eu le temps de songer à ce qu'ils allaient devoir faire, vis-à-vis de cette vie qu'ils avaient conçu ensemble, cherchant néanmoins à se rappeler de pourquoi ils le faisaient. Ils n'avaient certainement pas envie d'être égoïstes sur ce coup, conscients qu'ils étaient tous les deux trop instables pour se permettre de concevoir l'agrandissement de leur famille. Et pourtant, il avait le cœur brisé à l'idée de savoir qu'ils passaient à côté d'un bonheur radieux, celui que cet enfant aurait pu leur apporter s'ils avaient été assez responsables pour s'en occuper. Il avait senti la tension dans la pièce à la seconde où il avait franchi la porte, imaginant que sa petite-amie devait être pensive, angoissée, perturbée par ce qu'ils avaient décidé e faire. Il ne put s'empêcher de venir contre elle, ses mains glissant contre ses flancs jusqu'à ses hanches pour l'imprégner de sa chaleur, de son amour qui serait toujours là, dans n'importe quelle épreuve. Il l'embrassa doucement avant de s'immiscer hors de l'appartement, rejoignant la voiture où il sentit qu'elle avait besoin d'être rassurée, sa main se chargeant de venir contre sa cuisse afin de ne jamais perdre son contact. « On est une équipe mon amour, et mieux que ça encore, on est une famille. Tu pourras toujours compter sur moi. Ça va bien se passer, ok ? » Il lui offrit un faible sourire, caressant sa main qui était venue dans la sienne alors que l'autre les guidait sur la route, les amenant jusqu'à cette clinique où ils avaient pris rendez-vous. Il tentait de paraître fort mais en réalité, il n'était pas du tout à l'aise dans ces lieux, comme si tout devenait trop concret maintenant qu'ils y étaient. Il lança un regard entendu à Aelya lorsque le médecin les invita à rejoindre son bureau, sa main toujours liée à celle de sa petite-amie. Il prit place sur l'une des chaises en face du bureau de l'homme en blouse, ne quittant pas des yeux Aelya qui avait commencé à prendre la parole, décrivant leur cas, et où est-ce qu'ils en étaient actuellement. Il hocha la tête pour lui faire comprendre qu'elle s'en sortait parfaitement, et qu'ils étaient sur la même longueur d'onde. Les mots du médecin le firent frémir, bousculant ses pensées et son cœur alors qu'il savait que l'échéance approchait à grands pas, et qu'il n'y aurait plus de retour en arrière sur leur décision. Il remercia l'homme avant de quitter la consultation avec Aelya, sortant de la clinique, le brouillard envahissant son esprit. « T'as pas à me remercier bébé, c'est normal que je sois là. » Souffla-t-il, faisant quelques pas vers elle, son regard percutant le sien. « Aelya... j'veux pas que tu penses que je veux pas de cet enfant. C'est pas ça du tout... » Il cilla, expiant ce qu'il avait sur le cœur sans savoir où ça le mènerait. La gorge nouée, il vint faire glisser sa main sur sa taille, avant de la dévier tout doucement vers son ventre, ses yeux toujours plongés dans les siens. « Je sais pas pourquoi je te dis ça maintenant. » Souffla-t-il, repensant aux mots du médecin qui avait été clair avec eux, sa main quittant finalement son ventre alors que ses lèvres vinrent embrasser son front. « On va rentrer bébé, on sera mieux chez nous. »
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Sujet: Re: you keep me from falling apart. (niels) 7/6/2019, 21:38
Aelya, elle se perdait dans la vague amoureuse de son regard qui la percutait, ravageant son mode de fonctionnement, trouvant dans ses iris tout ce qui lui avait manqué, de l'attention, ce sentiment d'être plus si bancal, d'être un peu mieux, méritante dans son envie d'avancer pour le combler de bonheur, lui qui parsemait sa vie de rêves qu'elle voulait attraper pour s'en imprégner le plus longtemps possible jusqu'à la prochaine vague de noirceur qui la noierait. En apnée devant ses mots cinglants, elle avait l'impression qu'un étau lui comprimait la cage thoracique, le coeur à l'agonie devant son ton froid, ses yeux glacés devant la colère qu'il n'avait pas réprimé. Et comme toujours, leurs âmes s'étaient réchauffées l'une contre l'autre, dans la seule étreinte que son corps acceptait, Niels qui avait la capacité d'arrêter les saignements de son coeur meurtri, animant un sourire sur son visage attendrie par ses mots. - Ca se réalisera peut-être un jour qui sait. Tu sais déjà que je peux exaucer un de tes voeux, celui d'être à toi, toute ta vie, ajouta-t-elle amoureusement.
Elle ne voulait être nulle part ailleurs que contre sa poitrine qu'elle effleurait du bout de ses doigts, dessinant le pourtour de son torse qu'elle connaissait déjà par coeur, persuadée qu'elle pourrait le reconnaître dans le noir juste à la douceur de sa peau, des effluves de son parfum qui imprégnaient ses sens pour les apaiser. Aelya s'approcha de lui, croulant sous cette tonne d'affection menée par ses lèvres dans son cou qui emplissait son être alors que son coeur cognait dans sa poitrine, reprenant vie à la sensation de son amour qui animait ses veines, réduisant la douleur des doutes, les effets néfastes de sa grossesse qui s'apaisaient contre lui, son souffle qui agissait sur ses nerfs pour les détendre, fermant les yeux pour la pousser dans le sommeil après une dernière étreinte, un dernier baiser échangé avec lui, où elle lui confia son âme, sa personne entière, sachant pertinemment qu'elle était en sécurité, blottie dans les bras de l'amour de sa vie.
Le grand jour était arrivé suite à la prise de rendez vous, Aelya se sentant perdre pieds, en proie à une angoisse sourde qui faisait bien trop de tapage dans sa tête, qui nouait son estomac, craignant de faire une énième connerie, craignait de détruire le résultat de leur affection si vive, ayant pour seul regret que cet enfant n'ait vu sa conception trop tôt, parce qu'il ne s'agissait là que d'une question de timing, qu'une question de principe sur lequel ils ne pouvaient déroger de manière égoïste. Elle s'accrocha à lui quand il vint l'enlacer, serrant son corps pour le maintenir contre le sien, ses lèvres attrapant les siennes en plein vol pour les rassurer, pour les encourager. Parce qu'elle sentait également sa tension à travers son regard, celle qu'elle voulait balayer par la proximité de leurs âmes. Elle le suivit jusqu'à sa voiture, entrant dans l'habitacle côté passager, les muscles tendus, détestant l'idée qu'elle devait encore devoir faire un choix déchirant. Sa main vint animer des frissons sur sa peau, Aelya qui avait besoin d'être rassurée, laissant exploser sa vulnérabilité, à fleur de peau, ayant cette impression d'être toujours au bord des larmes, la vie qui la laissait encore une fois amère, parce que rien n'était jamais simple, comme si finalement, elle-même n'était pas née dans la bonne vie, et pourtant, elle ne regretterait jamais ce chemin parsemé de ronces qui l'avait tout de même conduit vers Niels. Elle hocha la tête en caressant sa main amoureusement, souriant légèrement. - Je t'aime. T'es l'homme de ma vie.
Elle ressentait la nécessité de lui rappeler, comme si elle avait peur que ce moment qui était à eux ne leur échappe trop vite des mains, les laissant encore une fois sur leur faim d'amour. Arrivant quelques minutes plus tard à la clinique, elle s'empara de ses doigts pour y lier les siens, sa seule sécurité, son seule repère siégeait en Niels avec qui elle se voyait tout traverser même si là, elle avait cette impression dérangeante d'être au bord du précipice. Ses écorchures qui transparaissaient de son regard, il n'y avait que Niels pour les voir, il n'y avait que lui pour les comprendre, pour les soigner. Elle n'avait même pas confiance en ce médecin qui les accueillait dans son bureau, sa main restant accrochée à la sienne, le coeur battant sous ses mots qui faisaient écho à l'urgence de leur décision. C'est avec l'esprit en ébullition qu'elle sorti du rendez vous, mettant fin au calvaire, dans le désir de capter l'air pour expier l'enfer qui brûlait dans ses veines. Son regard retrouva celui de Niels, le père de son enfant, l'homme qu'elle aimait éperdument, les yeux brillants, le coeur à l'arrêt à ses paroles sincères. - Je sais... T'es juste pas prêt, souffla-t-elle, le regret animant la voix, parce qu'ils étaient tous les deux dans le même bateau.
Elle frémit en sentant le trajet de ses mains qui passèrent de ses hanches à son ventre, là où se cachait la vie qui y grandissait. Elle plissa les lèvres à ce qu'il vint ajouter, baissant légèrement la tête, accablée par les doutes qu'il semait en elle suite à ces mots, elle qui n'était pas comblée par cette décision d'avortement. - T'as le droit de donner ton point de vue mon amour, je t'en empêcherai jamais, après tout, il est de nous ce bébé, ajouta-t-elle, tristement.
Elle savait qu'elle n'aurait pas du parler de cette grossesse de manière aussi intime, mais ça avait été plus fort qu'elle. Aelya ferma les yeux, savourant son baiser sur son front, hochant la tête à sa proposition alors qu'elle rejoignit la voiture, la place qu'elle avait occupé à l'aller. - S'il était pas de toi mon coeur, j'aurais jamais autant douté... Avoua-t-elle, pensive, le regard valsant à travers la fenêtre.
Elle sourit tristement, l'âme tailladée sous l'effet de toutes ces images d'eux fondant leur propre famille défilant dans son esprit. - Imagine, il te ressemble. Qu'il a ton regard et ton sourire. Et qu'il est aussi bordélique que toi. Que je passe mon temps à ranger l'appartement, à vous regarder tous les deux vous amuser... Souffla-t-elle, une larme roulant sur sa joue.
Elle l'écrasa rapidement, d'un revers de main, respirant pour reprendre ses esprits. - J'serais pas capable d'être une bonne mère.
Levi Wheeler
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Sujet: Re: you keep me from falling apart. (niels) 8/6/2019, 15:23
Il n'y avait qu'avec qu'elle que les remises en question se faisaient aussi rapidement, aussi naturellement, comme si tout le poussait toujours à revenir vers elle, parce-que la distance, il la détestait profondément. A peine s'était-il infiltré dans les draps qu'il avait cherché son contact, à la recherche de sa chaleur, de son amour qui lui manquait à chaque seconde, parce-qu'il n'était rien sans ça, rien sans elle. Il s'était senti chanceux de la voir accepter ses excuses, conscient qu'il avait été infâme avec elle et qu'il ne méritait sans doute pas de recevoir autant d'attention de sa part. Il avait finalement souri à ses mots, fondant devant cet instant amoureux. « C'est la plus belle chose que tu pourrais m'offrir. » Ajouta-t-il, d'une voix subjuguée, frémissant à la douceur de ses caresses contre son torse qui se parsemait de frissons, ressentant le besoin de la sentir toujours plus contre lui, son cœur réclamant le sien alors que ses lèvres déposaient de doux baisers contre son cou, lui permettant de s'enivrer de son parfum qu'il affectionnait tout particulièrement. Il l'approcha de lui, la recouvrant du drap et de ses bras, comme pour lui montrer qu'il ne la quitterait jamais, que c'était eux pour toujours, jusqu'à la fin des temps. Ses lèvres s'étaient délectées des caresses des siennes, les suivant dans un échange patient, d'une tendresse infinie, reflétant tout l'amour qui se dégageait de leur étreinte. Il ferma les yeux, de nouveau apaisé d'avoir retrouvé la femme de sa vie, sa respiration se calant sur la sienne afin qu'ils puissent tous les deux trouver paisiblement le sommeil. Il avait attendu le jour de leur rendez-vous avec une appréhension palpable, qu'il essayait tant bien que mal de cacher à Aelya, conscient qu'elle devait déjà être occupée par la sienne, la nervosité de savoir que sa grossesse allait s'arrêter du jour au lendemain parce-qu'ils ne pouvaient pas faire autrement. Il avait eu le temps de réfléchir à leur situation, à ce bébé qui grandissait chaque jour dans le ventre de son âme-sœur, et qui était le symbole même de cet amour fou qui les liait. Il s'approcha de sa petite-amie pour l'embrasser, entourant ses bras autour de son corps pour lui prouver qu'il était là, présent dans cette épreuve qu'ils allaient surmonter tous les deux, parce-qu'ils étaient une équipe. Jamais il ne se permettrait de la laisser seule, face à elle-même, dans une étape aussi importante de leur vie. Il cherchait à rester calme pour elle, prenant place dans la voiture après qu'elle lui ait fait part de sa nervosité qu'il avait déjà pu percevoir, prêt à prendre la route jusqu'à la clinique où ils avaient rendez-vous. Il la rassura par ses mots sincères, lui rappelant l'essentiel, le fait qu'ils étaient tous les deux et que rien n'était insurmontable s'ils le restaient. Il glissa sa main sur elle, lui offrant un léger sourire en entendant ses paroles, apaisé par leur douceur, celle dont il ne se passait jamais. Il tendit la nuque vers elle pour lui demander un baiser, gardant sa main dans la sienne. « Moi aussi bébé. T'es la meilleure, n'en doute pas. » Il démarra la voiture, roulant en silence, sa main emprisonnée par celle d'Aelya, qu'il ne quitta pas en arrivant sur les lieux. Il lia ses doigts aux siens en sentant sa main venir chercher la sienne, n'ayant aucune envie de la lâcher dans cet environnement hostile, où il n'avait qu'Aelya comme repère. La tension était montée d'un cran de plus lorsque le médecin les invita à s'installer dans son bureau, usant de mots concrets, forts pour leur faire comprendre que leur décision était irréversible, et qu'ils n'avaient pas beaucoup de temps pour la confirmer. Il rejoignit l'extérieur avec Aelya, tout aussi perdu qu'elle, son regard trahissant le tumulte qui s'agitait dans son esprit. Sa main était venue se poser sur son ventre pour la première fois, conscient qu'il ne devrait pas, parce-que c'était mettre de l'huile sur le feu, eux qui n'étaient déjà pas convaincus par cette décision crève-cœur. « Ouais... il est de nous. » Répéta-t-il après elle, tentant de reprendre ses esprits sur les quelques mètres qui les menèrent jusqu'à la voiture. Il s'installa derrière le volant, son cœur se serrant aux mots d'Aelya qui semblait perdue dans ses pensées. « Je sais bébé... » Ils ressentaient la même chose, parce-que cet enfant ne voulait pas rien dire, ni pour elle, ni pour lui. Il ferma les yeux en soupirant à ce qu'elle ajouta, imaginant toutes ces scènes dans sa tête, des scènes de joie, de bonheur, où ils seraient tous les trois, comme une vraie famille. « Dis pas ça mon amour. » Lâcha-t-il, rebondissant à ses derniers mots, attrapant sa main pour attirer son attention. « T'as de l'amour à donner. T'es une femme exceptionnelle, la mienne, et je souhaiterais jamais une autre mère pour mon enfant mon ange... » Il avait mal de la voir comme ça, aussi peu confiante, absorbée dans ses pensées sans pouvoir la rassurer comme il le désirait. Il prit l'initiative de conduire jusque chez eux, se garant devant leur immeuble.
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Sujet: Re: you keep me from falling apart. (niels) 9/6/2019, 19:32
L'appel de son être était sans pareil, Aelya qui n'arrivait jamais à exercer une trop longue distance sur leurs deux corps qui se cherchaient toujours, sa peau rencontrant la sienne afin de colmater les brèches qu'il avait disséminé dans son coeur et dans son âme par le biais de ses mots rasoirs. Mais elle lui revenait toujours, comme si c'était écrit, comme si chaque battement n'était fait que pour attirer son coeur contre le sien. Elle se sentait attirée par lui, dans son étreinte chaleureuse comme s'il agissait comme un aimant, ses gestes répondant aux siens, effaçant les traces des séquelles laissées par des paroles qui n'auraient jamais raison de l'amour qu'ils se portaient. Tout devenait limpide quand leurs regards se caressaient pour mieux sceller le pacte de leur alliance qui n'avait aucune fin. Elle sourit tendrement à sa remarque, ses lèvres venant déposer un baiser sur son torse, là où ses doigts avaient capté ses pulsations cardiaques sous sa peau qu'elle était venue habiller de son empreinte. Elle frissonna à la sensation de ses douces pressions dans son cou, de la chaleur de son souffle qui vint l'animer d'une sentiment de plénitude, parce que dans ses bras, elle était là où elle devait être. Elle était à lui et à personne d'autre malgré toutes les ronces qui écorchaient leur lien si unique. Ils se soignaient instantanément, blottis chacun l'un contre l'autre comme s'il n'y avait jamais rien qui pouvait les séparer, les briser. Et c'était le cas. Elle retrouverait toujours son chemin pour le rattraper, lui, parce qu'elle se perdait sans sa main dans la sienne, accrochée à lui qui la faisait se sentir en vie, dépendante de tout ce qu'il représentait pour elle. Aelya lui rendit chacun de ses baisers, transmettant toute sa tendresse dans ce contact avant de se laisser glisser dans le sommeil, celui-ci animé de rêves qui ne trouveraient jamais la réalité, parce que cet enfant restait malheureusement indésiré, même si dans le secret de ses yeux fermés, Aelya, elle voulait le regarder grandir pour se dévoiler dans le creux de son ventre.
Le rendez vous pris, ils vinrent tous les deux se faire une raison, même si le stress se dévoilait au travers de ses muscles bien trop tendues pour une nouvelle qui était plutôt censée être libératrice. Elle ne l'était pas, pour l'un comme l'autre, et Aelya voyait bien que Niels s'en faisait de son côté, prenant néanmoins sur lui pour les charger tous les deux de courage, ses bras venant entourer son corps meurtri de cette décision qui la foutait en l'air. Rejoignant la voiture, son stress semblait encore plus palpable, comme si l'étroitesse de l'habitacle concentrait davantage son implosion, l'ébullition de son esprit. Apaisée par sa main qui vint se faufiler sur sa peau, elle avait sourit légèrement, attendrie par sa volonté de lui remonter le moral, ses doigts venant caresser les siens pour confirmer le fait qu'ils étaient tous les deux ensemble dans la même barque qui se débattait avec des courants déchaînés, mais toujours unis. - On est les meilleurs. Et on va réussir à traverser ça. Je nous fais confiance, ajouta-t-elle en serrant sa main dans la sienne.
Parce qu'ils ressentaient la même tristesse devant cette situation, parce que cet enfant avait été créé sous l'effet d'une liaison amoureuse qui avait l'allure d'un feu d'artifice, faisant rayonner ses iris trop souvent assombris quand elle ne l'avait plus dans son champ de vision, lui, l'homme de sa vie, et qu'elle s'en voulait de leur faire ça à eux, qu'elle s'épuisait à protéger de ce genre de combat qui n'aurait pas de victoire sans un arrière goût de défaite. Quand elle était sortie de la clinique après le rendez vous avec le médecin, c'était exactement comment elle s'était sentie : gagnante mais perdante, n'ayant aucune envie de se réjouir de ce choix qu'elle s'était obligée à suivre pour le bien de cet enfant. C'était sans doute paradoxal puisqu'elle allait décider d'arrêter sa vie, mais elle était persuadée qu'il était plus responsable de procéder à son avortement qu'à le laisser errer dans le malheur, Aelya qui s'était tous les jours répétée qu'elle n'avait rien d'une mère fiable, capable d'élever un enfant alors qu'elle n'arrivait même pas à s'élever dans sa propre vie à elle, retombant toujours dans ses ténèbres. Traversant les couloirs de la clinique pour sortir à l'extérieur, son coeur loupa quelques battements à la sensation de la paume de sa main sur son ventre, inscrivant encore plus de doutes dans son esprit déjà tourmenté. Elle n'était plus sûre d'arriver au bout de sa décision, elle qui se laissait attendrir par ce simple geste provenant de l'amour de sa vie, consciente que Niels pouvait être un père merveilleux mais qu'il leur manquait peut-être du temps pour se révéler tous les deux. Elle plissa les lèvres à ce qu'il vint ajouter, pensant à ce bébé qui n'avait pas choisi d'être là, logé dans ses entrailles, et en même temps, Aelya se demandait si c'était vraiment le fruit du hasard, elle qui avait vu passé pas mal d'hommes dans ses draps sans jamais avoir à faire à ce genre de nouvelles, et depuis Niels, c'était comme si son corps s'était transformé, accueillant le sien pour ne faire qu'un, acceptant son amour sans faire aucun rejet, jusqu'à créer un être. Elle s'infiltra dans la voiture, le coeur partant en vrille, s'émiettant dans les débris d'une vie qui ne serait sans doute jamais la leur, s'imaginant les traits de cet enfant dont elle ne connaîtrait jamais rien, malgré eux, parce qu'elle n'était pas assez bonne pour ce bébé, cette vérité lui arrachant des larmes, comme de l'acide qui décimait ses espoirs. Sa main fût attrapée par la sienne, la poussant à le détailler de son regard abîmé par les doutes toxiques, lui qui savait arrêter le poison en circulation dans son corps pour la rassurer.
- Et toi, tu seras toujours l'entorse à toutes mes règles, celui pour qui je ferais toujours sauter mes principes pour te garder le plus longtemps possible avec moi... Y'a qu'à toi que je sais donner cet amour, admit-elle amoureusement, le regard brillant, les nerfs à vif.
Même avec le coeur amoché, elle était toujours capable de l'aimer, dans une envie de le foudroyer de son amour incommensurable qui n'était à la base seulement destiné à Niels. Ils arrivèrent quelques minutes plus tard chez eux, Aelya montant les escaliers jusqu'à entrer dans l'appartement, posant ses affaires sur la table, retirant ses chaussures avant de porter son attention sur Niels. - Tu viens à la douche avec moi ? J'ai besoin de me réconforter contre toi, proposa-t-elle tendrement.
Levi Wheeler
MESSAGE : 24807 ICI DEPUIS : 18/06/2018 CRÉDITS : lumos solem (av), awona (sign), strangehell (icons)
STATUT : i’ll be yours for a thousand lives. (married to sahar ♡)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: you keep me from falling apart. (niels) 9/6/2019, 23:48
Il brûlait sous le feu de la passion, éperdument amoureux de cette femme qui avait volé son cœur, acceptant de le lui léguer pour la vie entière, et au-delà. Les mots étaient toujours plus tranchants lorsqu'il s'agissait d'eux, comme si l'amour rendait leurs échanges plus vifs, qu'ils soient amoureux ou explosifs. Il avait toujours du mal à se contrôler avec Aelya, et c'était sans doute parce-qu'il l'aimait tellement, de manière totalement irraisonnée, ne sachant jamais faire dans le juste milieu quand il s'agissait d'elle. Son cœur battait la chamade après cet échange houleux, qui n'aurait jamais du voir le jour, parce-que Niels détestait profondément sentir les doutes et la rancœur les accabler de la sorte, lui qui ne demandait qu'à lui offrir des moments de joie, afin d'inscrire le bonheur sur ses traits. Et il avait bien vu qu'il avait fait tout l'inverse ce soir, l'accablant de culpabilité alors qu'avec le recul, il comprenait parfaitement pourquoi elle avait préféré prendre du temps pour elle avant de lui dévoiler sa grossesse. Il ne perdit pas une minute pour se blottir contre elle lorsqu'il vint la retrouver, souhaitant lui faire savoir qu'il ne lui en voulait pas, et qu'ils resteraient deux dans cette épreuve, qu'importe leur décision. Il se rattrapa en laissant glisser ses lèvres dans son cou, lui signifiant tout ce qu'il ressentait à son égard, lui faisant comprendre que cette grossesse ne changeait rien du tout à l'amour qu'il lui portait. Bien au contraire. Parce-qu'il ne pouvait pas rester indifférent au fait que son enfant, leur enfant grandissait dans le creux de son ventre, représentant leur amour, leur passion. Évidemment que ça n'était certainement pas le bon moment pour eux de songer à devenir trois dans ce quotidien déjà trop bancal, qu'ils peinaient déjà à gérer à deux. Et ça serait probablement égoïste de leur part de croire qu'ils s'en sortiraient avec un enfant dans les bras. Lui glissant encore quelques mots doux à l'oreille, il finit par trouver le sommeil contre elle, son torse collé à sa poitrine, là où leurs cœurs se répondaient dans une harmonie parfaite. Le jour de leur rendez-vous arriva bien plus vite qu'il ne l'avait pensé, Niels tenant à être présent pour elle, pour faire comprendre au professionnel lors de leur entretien qu'ils n'étaient pas seulement des inconscients sans cœur, qu'ils avaient mûrement réfléchi aux possibilités qui s'offraient à eux pour en venir à cette décision. Il attrapa sa main pour lui faire sentir sa présence lors du trajet, ses doigts jouant avec les siens tendrement, cherchant à s'apaiser à son contact. Il tourna les yeux vers elle, un sourire franc sur les lèvres, hochant la tête aux mots qu'elle prononça et qui montraient l'ampleur de leur confiance, celle qui ne périrait jamais, qu'importe la situation ou l'épreuve à surmonter. Et pourtant, Niels peinait à rester parfaitement calme à mesure qu'ils se rapprochaient de la clinique, conscient que dans quelques instants, ils s'expliqueraient avec un médecin pour mettre un terme à la grossesse d'Aelya et qu'ils devraient se justifier sur cette décision qui n'était évidente pour personne. Il avait ressenti un certain soulagement en quittant le bureau du médecin avec Aelya, détestant la tension qu'il avait ressenti, sa poitrine comme compressée par la nervosité. Il se doutait bien qu'Aelya ressentait la même chose, alors qu'il pouvait percevoir l'indécision dans son regard, sa main étant venue presque instinctivement se glisser sur son ventre, regrettant bien vite d'être aussi démonstratif vis-à-vis ce bébé qu'ils avaient conçu ensemble. Il avait la gorge nouée, souffrant en silence à cause de cette décision qui lui crevait le cœur, lui triturant les entrailles comme si on essayait de le faire payer. Sans l'admettre parce-que ça serait sans doute trop dur de le faire, il savait qu'il aurait aimé cet enfant avec toute son âme, avec tout son cœur, parce-qu'il était une partie de lui et de la femme qu'il aimait plus que tout au monde, le fruit même d'un amour pur et sincère. Mais la vérité lui giflait le visage, lui faisant comprendre qu'il n'avait pas le droit de se permettre de penser qu'il serait capable d'élever un enfant, lui qui était toujours plus doué pour tout foutre en l'air. Leur vie était ce qu'elle était, n'ayant sans doute pas de place pour un enfant, pour le rendre heureux. Il rejoignit la voiture avec elle, le regard peiné par les mots qu'elle vint lui souffler, partageant les images qui tournaient dans son esprit et qui laissaient entrevoir cette vie avec cet enfant qui ne verrait jamais le jour. « Je partirai jamais mon cœur. Je t'aime tellement, si tu savais... » Il tendit la nuque pour atteindre doucement ses lèvres, lui donnant un dernier baiser avant de reprendre la route pour rentrer chez eux, le cocon où ils pouvaient être vulnérables sans risquer de souffrir. Il ferma la porte derrière eux, posant les clés de sa voiture sur la table, retirant lui aussi ses chaussures. Il tourna le regard vers elle à la demande, hochant doucement la tête. « J'te rejoins tout de suite. » Il la laissa prendre de l'avance, la regardant se diriger vers la salle de bain, s'allumant une cigarette pour évacuer le stress qu'il fuma au bord de la fenêtre avant de jeter le mégot. Il se dirigea vers la douche quelques instants plus tard, enlevant ses vêtements un à un pour rejoindre la cabine réchauffée par Aelya. « T'as été courageuse bébé. » Souffla-t-il à son oreille, faisant glisser ses mains sur ses flancs alors qu'elle était dos à lui, ses lèvres se déposant contre son cou. « Laisse moi te détendre mon amour. » Il laissa ses mains remonter vers son dos, empoignant ses épaules pour les masser doucement, descendant progressivement le long de sa colonne vertébrale.
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Sujet: Re: you keep me from falling apart. (niels) 10/6/2019, 13:11
Elle avait besoin de Niels, son étoile filante, pour espérer briller dans les ténèbres de ce ciel si terne, ses yeux délavés par toutes les larmes qu'elle avait retenu dans ses secrets qui brûlaient son coeur, l'âme en cendres, son être en demande du sien parce qu'elle avait l'impression de sombrer dans le rien, dans le néant de ses doutes comme des barreaux autour de ses pensées, Aelya avait ce douloureux sentiment d'être privée de sa liberté, parce que dans le fond, elle aurait voulu déployer ses ailes autour de leur enfant pour le couver de tout l'amour qu'elle avait manqué et dont elle possédait à l'intérieur comme d'un trésor qu'elle aurait préserver jusqu'à le donner aux bonnes personnes : Niels, l'homme de sa vie, et leur bébé qui était toujours là, puisant son énergie dans la vie d'Aelya pour se développer. Elle n'avait aucune envie de se retirer cette lumière qui pouvait éclairer leur chemin, celle qu'il avait crée dans l'amour de leur ébat qui n'avait aucun égal, Niels qui avait su se frayer une place dans son coeur atrophié, une place là où il n'y en avait jamais eu parce qu'Aelya avait toujours fait en sorte de ne jamais s'attacher aux hommes qui traversaient ses draps. Niels avait réussi là où ils avaient échoué, et il était finalement devenu son univers, sa vie, son tout, le sang qui coulait dans ses veines, le souffle qu'il lui avait confié dans leurs baisers, l'espoir qu'il lui avait offert sous le couvert de leurs nuits d'insomnies, où la complicité s'était chargée de leurs confessions, de leurs peurs pour que leurs deux coeurs ne viennent à s'accorder dans leurs battements. Aelya, comme une fleur flétrie par les intempéries, s'était révélée sous la chaleur de leur affection, cette confiance qui n'avait de cesse de grandir, parce qu'elle le suivrait lui dans les tréfonds des enfers, elle le suivrait dans la lueur du jour comme dans l'ombre de la nuit, vendant son âme au diable pour se nourrir de sa présence jusqu'à la fin, elle qui n'avait dans tous les cas rien d'un ange. Sa main sur son ventre lui provoqua une vague de frissons, ce simple contact l'anima de pleins d'images aussi attendrissantes les unes que les autres dans son esprit qui les défilait en boucle, engrangeant encore plus de doutes dans sa tête. Elle voulait entendre les rires, les cris de cet être qu'ils ne connaissaient pas encore, elle voulait encore aimer, se prouver qu'elle était capable de faire des efforts, de prendre soin de cet enfant comme elle le faisait avec leur relation. Mais elle avait peur d'échouer, de tout gâcher, de comprendre une fois de plus qu'elle était bien trop liée au chaos pour se confiner dans la tendresse d'une stabilité. - Tu m'aimeras qu'importe la décision, hein ? Demanda-t-elle, cherchant la réponse dans son regard.
Les yeux rougies par la fatigue, embués par la déprime, elle répondit à son baiser avant de le laisser conduire jusqu'à chez eux, les épaules alourdis par les paroles du médecin, par l'urgence de la situation qui ne leur laissait que peu de temps pour prendre une décision. Se débarrassant de ses affaires quand ils arrivèrent à leur logement, elle lui proposa de l'accompagner sous l'eau chaude, comme pour les laver de leurs problèmes, mais surtout pour se rapprocher de lui, sa présence dont elle avait toujours envie, parce qu'il représentait sa vie. Elle hocha la tête à sa réponse, sachant pertinemment qu'il avait besoin d'un moment à lui seul pour souffler, lui qui prenait sur lui pour ne pas craquer. Elle l'admirait pour sa force, pour tout ce qu'il essayait de faire simplement pour la voir heureuse alors qu'elle savait qu'il était envahi par les doutes. Actionnant l'eau chaude de la douche, elle retira un à un ses vêtements, s'infiltrant sous l'eau brûlante qui détendit chacun de ses muscles, passant ses mains dans ses cheveux pour laisser la chaleur se déverser sur son visage avant de sentir la proximité de Niels dans son dos. - J'ai un bon exemple, faut dire, en terme de courage, le complimenta-t-elle tendrement, caressant doucement ses mains posées sur ses flancs.
Elle frissonna au contact de ses lèvres dans son cou, renversant légèrement la tête contre son épaule pour lui donner plus d'espace afin de continuer. Elle le laissa masser ses épaules, soupirant légèrement sous l'effet du bien-être, fermant les yeux en sentant le trajet de ses doigts dans son dos. - Ca me fait trop du bien. Tu me fais trop du bien. J'aime trop sentir tes mains sur moi, souffla-t-elle.
Il la rendait dingue juste par cette proximité qui augmentait l'envie de s'imprégner de son être dans chacune de ses cellules. Elle se retourna sans prévenir, encadrant son visage entre ses mains avant d'emprisonner ses lèvres dans un baiser fougueux, sa langue venant danser avec la sienne tandis que son souffle s'échouait dans leur échange. - Je le veux ce bébé. Parce que je suis folle de toi, murmura-t-elle contre son visage.
Son coeur battait à lui rompre les côtes, incertaine de sa réaction, incertaine de sa décision. Et pourtant, c'était tout ce qui lui semblait le plus évident quand elle l'avait embrassé.
Levi Wheeler
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Sujet: Re: you keep me from falling apart. (niels) 11/6/2019, 00:45
Il n'avait jamais eu de relation sérieuse avant elle, il s'en rendait compte aujourd'hui, alors que l'idée d'avoir un enfant avec elle lui traversait l'esprit, une idée qui l'aurait sans doute complètement rebuté par le passé. Mais là, c'était différent. Parce-qu'il aimait Aelya plus que sa propre vie, prêt à lui léguer son cœur, même son existence pour la voir continuer de respirer. Voir leur enfant grandir en elle serait sans doute la plus belle chose qu'il lui serait donné de voir, eux qui avaient crée la vie par le biais de la liaison de leurs corps, de leurs âmes qui se cherchaient depuis le début, s'enivrant de cet amour qui n'avait aucune fin, ni aucune limite. A chaque fois qu'il lui faisait l'amour, c'était des étincelles qui prenaient vie dans le creux de leurs corps, prenant conscience qu'ils n'étaient jamais à l'abri de créer une vie parce-que rien n'était calculé. Ils se laissaient emporter par leurs plus profondes envies, celle de s'aimer restant la plus importante pour eux, leur permettant de puiser leur énergie, celle qui leur permettait de rester debout. Savoir que leur amour s'était concrétisé le bouleversait, comprenant qu'ils étaient capables du meilleur comme du pire, et cet enfant aurait pu être le meilleur pour eux, s'ils n'étaient pas aussi instables et irresponsables. C'était ce qu'ils avaient comprendre à cet homme qui jugeait leur décision, cherchant à comprendre pourquoi ils souhaitaient enlever la vie à cet être à peine formé dans le ventre d'Aelya, alors qu'il devait certainement lire à travers leurs regards la peine qu'ils éprouvaient à cette simple pensée. C'était ce goût d'injustice, de savoir qu'ils ne pouvaient pas goûter à ce bonheur, comme les autres, simplement parce-qu'il n'y avait pas de place pour un être aussi fragile dans leur vie aussi mouvementée. Il quitta la salle d'entretien le cœur lourd, les pensées embrumées, probablement encore moins certain que lorsqu'il était arrivé ici, sa main accrochée à celle d'Aelya. Et d'ailleurs, cette incertitude, elle se lisait dans sa façon d'être, de sa toucher, sa main étant immédiatement venue se réfugier contre son ventre, là où siégeait la forme concrète de leur amour, cet enfant qui se déployait en elle, prenant chaque jour un peu plus de place pour faire savoir qu'il était là, malgré tout. Il capta son regard, le sien chargé d'émotions qu'il tentait tant bien que mal de cacher, sa paume venant lentement se réfugier sur sa joue qu'il caressa tendrement. « Bien sûr que oui bébé. Je t'aimerai toujours, n'en doute jamais s'il-te-plaît. » Il finit par déposer un léger baiser sur ses lèvres avant de prendre la route vers leur appartement, sentant la tension surplomber leurs silhouettes dans l'habitacle de la voiture, le silence régnant en maître. Il ne perdit pas une seconde pour se déchausser et se défaire de ses affaires une fois la porte franchie, ayant besoin de se mettre à l'aise et d'oublier ce rendez-vous qui lui avait mis l'esprit sans dessus dessous. Il hocha silencieusement la tête à la proposition d'Aelya, comprenant très bien son intention, ayant lui aussi besoin de se retrouver contre elle, corps à corps, sans aucun artifice, juste eux dans leur plus simple appareil. Il prit d'abord quelques minutes pour lui, les consumant dans cette cigarette qu'il fuma rapidement, comme pour se donner paradoxalement un second souffle, juste pour décompresser. Il n'avait aucune envie d'apparaître anxieux devant Aelya, même s'il se doutait bien qu'elle avait déjà remarqué que les doutes imprégnaient ses traits. Il arriva finalement dans son dos après s'être déshabillé, posant instinctivement ses mains sur sa peau chaude, frôlant doucement ses flancs. Il émit un faible sourire à ses mots qui le complimentaient, s'avançant un peu plus pour déposer ses lèvres contre sa peau humide, au niveau de son cou, appuyant un peu plus les pressions à chaque fois, ses lèvres valsant tendrement contre sa peau. Ses doigts vinrent se loger sur son dos pour chercher à la détendre, lui offrant un massage alors que ses lèvres déposaient encore quelques pressions rapides contre sa nuque. « J'aime trop te sentir te détendre comme ça... J'veux te faire du bien toute ma vie. » Souffla-t-il, ses mains continuant leur trajet jusqu'à ses hanches, massant le bas de son dos avant de la voir soudainement se retourner vers lui, ses lèvres rapidement emprisonnées par les siennes. Il ferma les yeux, son souffle se frayant un chemin contre le sien alors que sa langue caressait amoureusement la sienne, dans un baiser à la fois passionné et profondément tendre. Et à ses mots, son cœur se mit à faire des siennes, comme si elle venait d'appuyer sur le bouton qui enclenchait un mode de dysfonctionnement. Il resta silencieux, le souffle coupé, ses yeux ne quittant pas une seule seconde les siens. « Bébé... T'es sûre ? » Murmura-t-il, calant son front contre le sien. « On a encore le temps mon amour... » Ajouta-t-il, conscient que cette journée entière les avait mentalement épuisé. Ses doigts vinrent doucement effleurer ses flancs, détournant leur chemin jusqu'à son ventre, ses yeux attirés par cette image. « Je... J'crois que je le veux aussi. » C'était la première fois qu'il l'admettait concrètement, et pourtant, il savait que son regard le trahissait depuis le début, reflétant l'amour qu'il portait déjà à cet enfant qui était le leur et qui symbolisait ce qu'ils avaient de plus précieux au monde. « Tu crois qu'on peut s'en sortir ? »
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Sujet: Re: you keep me from falling apart. (niels) 11/6/2019, 10:20
Elle s'était transformée à ses côtés, se découvrant des parties de sa personnalité qu'elle avait refoulé, pensant mieux exister en se délestant de certaines parcelles de son être qui n'avaient finalement été créées que dans le but de rencontrer celles de Niels, avec lesquelles elles s'alliaient dans une harmonie sans pareille. Elle le voulait comme personne d'autre, son cœur s'évertuant à battre pour le sien et aux côtés du sien pour toujours, parce qu'elle se voyait vite privée de sa vie lorsqu'il s'éloignait d'elle. Aelya ne voyait rien sans lui, comme si le futur se floutait, s'embrumait tant tout lui paraissait imprécis quand elle songeait à un quotidien sans lui. Elle n'aurait jamais hésité une seule seconde au fait de garder son enfant s'il n'était pas de Niels. C'était sans doute égoïste, mais elle ne se voyait pas engrenger la vie avec n'importe qui, et si elle doutait aujourd'hui, suite aux paroles du médecin, c'était bien pour une raison : quelque part, elle le désirait cet enfant, ce bout d'eux qui grandissait dans ses entrailles dans la chaleur de son amour contre lequel elle ne pouvait pas lutter. Parce qu'elle aimait tout de Niels, même ce bébé qu'il lui avait créé dans le silence de leurs souffles saccadés, dans la ferveur d'une étreinte passionnée et amoureuse. Et c'était sûrement pour ça qu'elle tremblait, que son cœur s'épuisait dans des battements anarchiques alors qu'ils sortaient tous les deux du rendez vous, parce qu'elle savait qu'elle ne pouvait pas s'accrocher à quelque chose qu'elle allait de toute manière perdre. C'était triste, et pourtant, elle ne voyait pas d'autres solutions. Jusqu'à ce qu'il ne vienne poser sa main sur son ventre, ce geste simple qui pourtant, réveilla une certaine agitation dans sa tête, dans son âme. Elle avait du mal à réfléchir, à discerner quelle voie elle devait choisir alors qu'ils rejoignirent la voiture. Elle hocha doucement la tête à ses mots tendres et assurés, tendant la nuque pour répondre à son baiser avant de le laisser conduire jusqu'à chez eux, l'atmosphère de l'habitacle se chargeant d'une tension, comme si le poids de leurs pensées tournoyaient dans cet espace restreint. Arrivés à leur appartement, elle avait ressenti le besoin de le sentir contre elle, de nettoyer tous ses doutes qui l'empêchaient d'être sereine, le laissant faire le point le temps d'un instant tandis qu'elle s'infiltra sous l'eau chaude salvatrice, comprenant qu'il avait besoin d'être seul pour souffler un peu, lui qui tentait de se canaliser pour elle. Elle sourit légèrement en sentant ses mains effleurer ses flancs, ses lèvres qui détaillaient tendrement la peau de son cou et qui déclenchèrent une vague de frissons tout le long de son échine. Aelya le laissa s'occuper de sa détente, sentant chaque muscle se détendre au passage de ses doigts, son toucher qui déployait du bien-être dans ses veines, lui extirpant quelques soupirs.
- T'es bien parti pour mon amour. Tu sais toujours quoi faire pour me détendre, tu me connais trop, admit-elle amoureusement.
C'était sûrement pour toutes ces petites choses que sa détermination se frayait un chemin dans son esprit, Niels qu'elle trouvait parfait avec elle et qu'elle trouverait sûrement parfait avec leur enfant. Aelya ferma les yeux, continuant de s'imprégner des sensations qu'il lui administrait par le biais de ses mains qui glissaient le long de son hanche avant de faire volte face afin d'emprisonner ses lèvres dans un baiser passionné, amoureux, chargé de tout ce qu'elle ressentait pour lui. Et c'était à ce moment que tout devint plus clair dans son esprit, limpide, comme une évidence qu'elle ne pouvait plus taire, expiant ses mots contre ses lèvres qui bouleversa son rythme cardiaque. Elle le sentait tout autant interloqué, cherchant dans son regard une réponse, n'importe quoi, alors qu'il resta silencieux quelques secondes.
- J'me sens pas capable de tuer un bout de nous mon amour... Je sais qu'on a le temps, mais ça va me faire trop de mal de faire ça, avoua-t-elle doucement, son front frôlant le sien.
Elle frémit en percevant la douceur de ses mains glisser de ses flancs à son ventre qui s'était déjà discrètement arrondi. Son cœur loupa un battement à sa réponse, se dechainant dans sa poitrine suite à l'afflux d'émotions qu'elle ressentait, sa main venant se poser sur les siennes, à l'endroit où leur bébé siégeait.
- Alors... On le garde mon amour. On va devenir parents, lâcha-t-elle, à la fois survoltée et apeurée.
Elle avait encore du mal à réaliser le choix qu'elle venait de prendre et pourtant, elle se sentait prête à aimer cet enfant comme elle aimait Niels, c'est-à-dire comme si sa vie en dépendait.
- On a pas le choix bébé, rigola-t-elle nerveusement. Je sais qu'on peut s'en sortir parce qu'on s'aime, et qu'on arrive toujours à se débrouiller quand on est ensemble. On est la meilleure équipe qui soit mon amour, ajouta-t-elle tendrement.
Ses mains glisserèrent le long de son torse avant de venir se poser contre son ventre qu'elle regardait en même temps.
- Je l'aime déjà. Notre bébé il peut que être parfait vu son père. J'appellerai la clinique pour leur dire qu'on le garde. Et puis, j'irai faire mes premières échographies, lança-t-elle, attendrie.
Levi Wheeler
MESSAGE : 24807 ICI DEPUIS : 18/06/2018 CRÉDITS : lumos solem (av), awona (sign), strangehell (icons)
STATUT : i’ll be yours for a thousand lives. (married to sahar ♡)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: you keep me from falling apart. (niels) 12/6/2019, 22:59
Les choses avaient beau être ce qu'elles étaient, leur faisant comprendre que ce bébé était un accident, il n'y avait pour autant rien de plus vrai que la façon dont il avait été conçu, avec l'amour et la passion qu'ils mettaient dans chacun de leurs échanges charnels, se rappelant à chaque souffle combien leurs vies étaient liées. Et aujourd'hui, ils comprenaient ce dont ils étaient capables de faire tous les deux, lorsque leur amour parlait et reprenait le dessus, les menant à créer cette troisième vie qui grandissait dans le ventre d'Aelya, comme le plus beau symbole de leur relation. Sauf qu'ils étaient aussi assez conscients de ce qu'ils étaient, de la façon dont ils vivaient, qui n'avait rien à voir avec ce que l'on attendait de personnes qui allaient accueillir un enfant, l'être le plus fragile qui soit. Sans doute qu'ils n'étaient pas prêts à affronter ça, eux à qui on avait toujours fait comprendre qu'ils n'étaient pas dignes de mener une vie stable, incapable de garder le cap dans les marées de leur quotidien, tanguant toujours trop dangereusement sans savoir si la chute serait inévitable ou non. Et malgré tout, Niels continuait de détailler le ventre de sa petite-amie qu'il voyait s'arrondir au fil des jours, fasciné par ce qui se déployait sous ses yeux, cet être qui était bien là, leur montrant son existence. Et il fallait croire qu'il s'était lui aussi imaginé dans ce rôle-là ces derniers temps, chose qu'il n'avait jamais faite avant d'apprendre qu'Aelya était enceinte, comme si soudainement, cette possibilité n'était plus à exclure implacablement. Peut-être même qu'il le voulait cet enfant au fond, voulant croire qu'ils parviendraient à l'élever tous les deux, comme ils avaient toujours su marcher ensemble, en équipe. C'est en sortant de la consultation que Niels comprit que l'avortement ne le rendrait jamais heureux, et il avait cette intime impression qu'Aelya partageait son avis. Ses doigts vinrent doucement se frayer un chemin jusqu'à son ventre, presque inconsciemment, alors que ce geste était fort, symbolisant la protection, l'attachement à cette partie d'eux qu'il aurait du mal à voir partir. Il s'en voulait de décupler ses doutes, l'embrassant avant de replonger dans le silence le temps de la route, passant le seuil de leur porte quelques minutes plus tard. Il accepta de la rejoindre sous l'eau chaude, ouvrant la cabine de la douche pour venir dans son dos, admirant ses courbes que ses doigts frôlaient, détaillaient, les appréhendant comme au premier jour alors qu'il les connaissait pourtant par cœur. Ses lèvres quant à elles, vinrent doucement se presser dans son cou, ses mains glissant sur son corps pour la détendre de tout ce stress qu'elle avait accumulé. Il adorait savoir qu'il avait toujours ce même effet sur elle, comprenant qu'il était capable de lui faire du bien, comme elle, lui faisait du bien. « T'es la seule que je veux connaître comme ça... » Ajouta-t-il, un léger sourire sur les lèvres, ses lèvres frôlant son oreille, sa joue pour finalement revenir dans son cou qu'il embrassa passionnément, jusqu'à ce qu'Aelya ne finisse par se retourner, sans prévenir, s'emparant de ses lèvres dans un baiser qui en disait long, laissant entrevoir l'amour qui se déversait à travers leurs failles. A bout de souffle, il sentit son cœur louper un battement à son aveu, comprenant alors qu'ils ne pourraient jamais se débarrasser de cet enfant de la sorte, comme s'il n'était rien. Il hocha doucement la tête après être resté silencieux un bon moment, entendant ses mots qu'il comprenait. « T'es prête pour ça ? J'veux dire... c'est une grande décision qu'on prend là. » Souffla-t-il, cherchant son regard à travers la buée qui s'était formée autour d'eux. Et finalement, il prononça ces quelques mots, admettant finalement que lui aussi, il le voulait cet enfant, sa main venant doucement glisser contre son ventre où celles d'Aelya vinrent recouvrir les siennes, son cœur manquant de lâcher devant cet élan d'émotions qui le percutait. Il cilla à ses mots qui concrétisaient le rôle qu'ils allaient avoir dans quelques mois. « J'aurais pas parié sur ça... » Dit-il doucement, tentant de teinter ses mots d'humour pour alléger l'atmosphère, attendri par les paroles qu'elle finit par prononcer. « On le rendra heureux ce bébé mon amour. C'est tout ce que je veux. » Il frémit aux caresses de ses mains contre son torse, suivant le trajet de ses mains qui vinrent se déposer contre son ventre, un sourire naissant à la commissure de ses lèvres. « J'espère qu'il aura tout de toi surtout, il sera parfait. T'es parfaite bébé. » Sourit-il, tendant la nuque pour embrasser ses lèvres, hochant attentivement la tête à ses mots qu'il peinait encore à réaliser. « Tu me tiens au courant, hein ? J'ai envie d'être là, qu'on vive ça tous les deux. » Souffla-t-il, le regard luisant de bonheur lorsqu'il s'imaginait Aelya avec leur enfant dans les bras, à l'aimer plus que la vie elle-même. « J'imagine qu'il faut mettre tout le monde au courant maintenant ? » Même si on pouvait parfois croire le contraire, ils avaient quand même un entourage proche, des amis qu'ils considéraient comme leur famille, et il était évident qu'ils ne pourraient pas continuer cette grossesse sans leur en faire part. « Les gars vont jamais me croire. » Pouffa-t-il, faisant allusion à Azriel et Milo, ses meilleurs amis.
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Sujet: Re: you keep me from falling apart. (niels) 13/6/2019, 13:08
Elle était hypnotisée par lui, depuis le premier jour que son regard avait croisé le sien et elle avait l'impression de continuer à glisser dans ses filets, ces liens qui se refermaient autour d'elle, s'imprégnant dans sa chair qui ne se lassait jamais de se mêler à la sienne pour ne faire qu'un, parce que c'était comme cela qu'elle les concevait tous les deux : unis. Elle n'aurait jamais pu imaginer que leur histoire aille aussi loin, dans les profondeurs d'une passion qui s'enflammait dans le brasier d'une addiction qui portait son nom, à lui, l'homme qui réussissait à dompter ses démons, qui appréhendait ses fêlures pour mieux les soigner, qui l'apaisait par sa seule présence. Elle avait eu peur de le voir partir à maintes reprises sans aucune possibilité de le rattraper, et leurs nombreuses séparations lui avaient tout simplement rappeler à quel point ils étaient liés, elle qui ne pouvait imaginer une vie sans lui. Imprégnée par les doutes, son esprit avait été submergé par les images de leur bébé, luttant pour les retirer de ses pensées parce qu'elle avait cette douloureuse impression de ne pas avoir le droit d'être mère, tout ça parce qu'elle était persuadée de n'être faite que pour semer le chaos sur son passage. Elle le voulait, cet enfant, comme elle désirait garder Niels dans le creux de leur amour explosif toute sa vie, quitte à essuyer les dommages que pouvaient causer leur relation exclusive. Elle était prête à tout pour continuer d'entendre son coeur battre contre le sien, dans un symphonie qu'elle avait appris à connaître sur le bout des doigts. Arrivés chez eux, elle avait frémit à la sensation de son souffle qui était venu caresser son cou alors qu'elle avait rejoint la cascade brûlante de la douche, soufflant profondément à chaque passage de ses doigts sur ses courbes, l'invitant à continuer sur sa lancée parce qu'il savait déployer une décharge de bien-être dans son organisme dont lui seul avait ce droit d'appartenance, son corps faisant un rejet avec tout le monde sauf lui, le père de son enfant qui grandissait à l'intérieur de son abdomen. Une vague de frissons lui parcourut l'échine lorsque son souffle se glissa tout près de son oreille alors qu'un léger sourire s'esquissa sur ses lèvres. - Je laisserai personne me connaître comme toi tu me connais, murmura-t-elle, collant son dos contre son torse alors qu'il dévorait son cou de baisers, sa main venant se redresser pour caresser sa joue.
Elle se mordit la lèvre inférieure sous l'effet de la douce brûlure de ses lèvres qui grignotaient sa peau, le myocarde battant de manière anarchique, l'invitant à se retourner pour lui voler des baisers passionnés, animés par l'amour qui ne faisait de s'étendre pour son être, confirmant sa décision, la voie qu'elle voulait choisir depuis le départ, celle du coeur et non de l'esprit, celle de l'affection et non de la raison. Elle ne pouvait pas tuer ce qui était fait pour rester, parce que l'avortement serait comme une punition de l'avoir un jour trop aimé, et de l'aimer encore sans limite. C'était sans doute la seule chose qu'elle ne voulait jamais regretter, parce que tout ce que lui apportait tous les jours Niels était sa parcelle de bonheur, de sécurité, là où ils pouvaient se réfugier pour exister et non plus survivre. Elle confronta son regard, le sien baignant dans l'appréhension de se voir refuser ce bébé qui était le leur, même si dans le fond, elle savait qu'ils étaient sur la même longueur d'ondes, sans même prononcer un mot. - Je suis prête à t'aimer pour le restant de mes jours, et je suis prête à l'aimer lui aussi. T'avais raison bébé. Tout ce qui est important, c'est l'affection qu'on peut lui donner, le reste suivra forcément. J'm'y attendais pas, comme je m'attendais pas à tomber amoureuse de toi et pourtant... Je changerai ça pour rien au monde, avoua-t-elle amoureusement.
Elle avait peur de mal faire, mais elle avait sans doute encore plus peur de ne rien faire du tout, et de laisser les remords la ronger quand cet être qu'ils avaient crée ne serait plus là. Ses yeux s'embuèrent d'émotions quand ses mains vinrent rencontrer son ventre une seconde fois, celles d'Aelya venant les retrouver comme dans un accord silencieux qu'ils venaient tous les deux de passer, celui d'aimer leur bébé, de le garder pour le faire vivre à leurs côtés. Elle regardait ses courbes s'arrondir avec amusement, soulagée de ne plus frémir sous l'effet du stress à la vue de ce ventre qui ne ferait que de prendre en volume. Elle lâcha un léger rire à ses mots qu'elle ne pouvait contredire, parce qu'ils étaient toujours amenés à se confronter aux bonnes et mauvaises surprises que leur réservait la vie. - Moi non plus, mais pour une fois, c'est pas une si mauvaise chose ce qui nous arrive, ajouta-t-elle, souriant tendrement.
Elle hocha la tête à ce qu'il vint ajouter, heureuse qu'ils puissent enfin souffler tous les deux sur cette décision à prendre. - Je ferais mon maximum pour qu'il le soit, je veux qu'il manque de rien. Surtout pas d'attention.
Elle avait beaucoup à donner, elle qui n'avait jamais vraiment reçu d'amour dans sa jeunesse, se confortant dans ses pensées en se disant que de toute façon, elle ne pouvait pas faire pire que ce qu'elle avait expérimenté. Ses doigts vinrent se délecter de la chaleur humide de son torse avant de revenir se poser sur son abdomen, des images attendrissantes pleins la tête. - C'est toi qui me rends comme ça mon amour, répondit-elle tendrement avant de lui rendre son baiser. Bien sûr que je te tiendrai au courant bébé, je manquerai jamais de te dire quand j'aurais des rendez vous, admit-elle, enjouée.
Elle avait maintenant hâte de le voir dans leurs bras qui n'attendaient que de le bercer, appréciant déjà l'effet qu'il avait sur leur vie à eux deux. Peut-être que quelque part, il les aiderait à trouver une stabilité. - Ouais, faudra mettre au courant tout le monde. Ca va être long, sourit-elle, amusée.
Elle pensait déjà à la tête de ses meilleurs amis quand elle leur annoncera cette nouvelle à laquelle ils n'auraient jamais pu être préparés tant la vie parentale avait toujours été à l'opposé de sa personnalité. Elle hocha la tête à ses mots, secouant la tête de manière joueuse, elle-même entrain d'halluciner sur ce retournement de situation. - Personne va nous croire, c'est tellement pas nous en fait, s'amusa-t-elle. Mais en même temps, c'est tellement nous, à s'adapter à ce qui nous tombe un peu dessus, ajouta-t-elle, les yeux lumineux. Je t'aime mon amour. Je passerai ma vie à te le répéter. Tu seras un père formidable, lança-t-elle amoureusement avant d'accaparer ses lèvres une nouvelle fois.
Elle prit quelques secondes pour passer ses mains savonneuses sur son corps avant de se rincer, s'enveloppant dans une serviette pour se sécher. - Le seul truc vraiment chiant... C'est ce que c'est aujourd'hui que j'arrête la drogue, la cigarette et l'alcool. Ca va vraiment me rendre trop sage cette histoire, personne va plus me reconnaître. Tu me désireras toujours avec une auréole autour de la tête ? Demanda-t-elle, joueuse. Je pourrai de toute façon toujours te rappeler que j'suis pas si sage que ça... Avança-t-elle, avec un clin d'oeil, usant de sous-entendus.
Levi Wheeler
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Sujet: Re: you keep me from falling apart. (niels) 16/6/2019, 02:32
Il se rappelait de tous ces soirs où il avait dû partir après avoir partagé quelques instants de chaleur avec elle, ressentant toujours cette pointe au coeur à chaque fois qu'il avait dû claquer la porte derrière lui pour quitter sa belle inconnue sans savoir s'il la recroiserait les jours suivants. Aelya, il l'avait toujours eu dans la peau, sans même le savoir, comprenant rapidement qu'il s'épanouissait dans ses bras qui l'accueillaient avec cette chaleur qu'il avait toujours perçue comme particulière, comme si elle était faite pour lui, pour réchauffer ce corps qui avait été en quiescence depuis trop longtemps. Elle, elle avait réussi à le réveiller, à lui faire découvrir ces choses qu'il avait toujours refusé de voir, sans savoir qu'elles pourraient lui apporter bien plus qu'il ne l'aurait jamais imaginé. Il était transformé depuis qu'il avait appris à aimer, n'imaginant plus un seul jour sans elle, sans les battements de son cœur qu'il percevait tout près de lui à chaque fois qu'ils s'endormaient l'un contre l'autre. Et il l'avait senti battre son cœur, à toute vitesse, quand il avait frôlé son ventre pour y poser sa paume, dans un geste presque insouciant, sans penser aux conséquences que ça pourrait avoir sur elle, sur eux. Il n'était plus sûr de rien à présent, ses pensées se mélangeant dans un parfait bazar où il avait l'impression qu'il y avait de la place pour lui, leur enfant, celui qu'ils avaient conçu ensemble, d'un amour pur et sincère. Ils étaient rentrés dans un silence évocateur du tumulte qui soulevait leurs entrailles, laissant les doutes les envahir alors qu'ils rejoignaient leur appartement après cette journée éprouvante, où ils avaient dû faire face à cette vérité déchirante. Sa dose de nicotine dans les poumons, il s'était décidé à rejoindre Aelya sous l'eau brûlante, laissant ses lèvres caresser la peau de son cou, ses mains venant effleurer son corps avec tendresse. Il colla son torse contre son dos, ne désirant plus sentir le froid s'installer entre eux, lui qui ne désirait sentir que sa chaleur contre la sienne. Son souffle se répercutait contre sa nuque alors qu'il frissonnait à ses mots, ses doigts continuant leur délicieux parcours. « J'laisserai personne prendre ma place... » Souffla-t-il, attrapant sa peau pour lui laisser une marque de son passage, souhaitant la voir porter les mêmes traces que lui, lui qui n'avait de yeux que pour elle. Il l'avait laissé se retourner pour l'embrasser, ses lèvres redécouvrant la texture des siennes, appréciant la danse enflammée de leurs langues alors qu'il comprenait que leur décision se dessinait au bout de leurs lèvres. Ils étaient sur la même longueur d'onde, désirant voir cet enfant grandir, eux qui ne supporteraient jamais l'idée de tuer cet être qui était un morceau d'eux, de leur amour. Son regard était venu confirmer ses mots, brillant un peu plus sous les paroles qu'elle prononça et qui étaient venues le percuter de plein fouet, lui faisant réaliser ce qu'ils étaient en train de faire. « Il manquera de rien. J'vais l'aimer aussi fort que je t'aime toi, c'est notre bébé... On va être parents mon amour. » Murmura-t-il, ému de dire ces quelques mots, alors qu'il avait l'impression de les concrétiser en les prononçant à Aelya, la seule qui le comprenait. Sans plus attendre, il fit glisser ses mains sur son ventre, avec bien moins d'hésitation, désirant lui montrer qu'il protègerait leur bébé avec toute son âme, tout son cœur, parce-qu'ils étaient tout ce qu'il avait à présent. Il n'avait probablement jamais eu aussi peur de sa vie à l'idée de rater quelque chose, conscient qu'il n'avait pas le droit à l'erreur cette fois-ci, parce-que c'était la vie d'un enfant dont il était question, le leur. Il retrouva son regard, un léger sourire se dessinant sur ses lèvres lorsqu'elle reprit la parole. « Non, t'as raison... c'est pas du tout une mauvaise chose. » Répéta-t-il après elle, approchant ses lèvres de son front pour y déposer un baiser rassurant, touché de l'entendre dire tous ces mots qui visaient à rendre leur enfant heureux, pour éviter de lui faire revivre tout ce qu'elle avait vécu plus jeune. « Tu vas être parfaite. J'ai confiance en toi bébé, si tu l'aimes autant que tu m'aimes moi... alors il manquera jamais de rien. » Parce-que Niels ne s'était jamais senti aimé que depuis qu'il était avec Aelya, ressentant chacun de ses regards, chacun de ses gestes comme une preuve ultime de son amour. Ses yeux suivirent le trajet de ses mains qui vinrent recouvrir son ventre arrondi, ses lèvres s'étirant à ses mots tendres. « J'risque d'être un peu... collant. Tu me connais, je m'inquiète souvent pour pas grand chose. Et là, t'as un bébé qui grandit en toi alors j'pourrais pas m'en empêcher. » Dit-il, l'amusement se lisant dans son regard. Il lâcha un léger rire à sa remarque, hochant la tête en imaginant ce que leurs proches penseraient de cette nouvelle pour le moins inattendue. « On est doués pour surprendre tout le monde de toute façon. Ça sera pas la première fois. » Ajouta-t-il malicieusement, avant de sentir son cœur redoubler de vitesse aux mots doux prononcés par sa petite-amie, l'amour pulsant dans ses veines. « J'ferai tout pour. Je t'aime aussi bébé, j'veux être à la hauteur. » Avoua-t-il, répondant amoureusement à ses lèvres, perdant son souffle dans leur échange passionné avant de sortir de la cabine, suivant Aelya après avoir passé du savon sur son corps. Il noua une serviette autour de sa taille, relevant ses yeux vers les siens à ses mots taquins. Il arqua un sourcil, faisant quelques pas vers elle pour nouer ses bras autour d'elle alors qu'elle était dos à lui, faisant face à leur reflet dans le miroir. « T'es sexy aussi quand t'es sage. T'es sexy tout le temps. Et puis, quand on ira en soirée, ça sera une nouvelle expérience pour toi. Genre... l'envers du décor. » La taquina-t-il, déposant un baiser dans le creux de son cou avant d'arquer un sourcil malicieux aux mots qu'elle ajouta. « Ouais c'est pas faux. D'ailleurs, je commençais à douter là tout de suite. Il me faudrait peut-être une piqûre de rappel. » Souffla-t-il, attrapant sa peau entre ses dents, ses doigts frôlant ses courbes au-dessus de la serviette qui l'enroulait. « On va au lit bébé ? »
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Sujet: Re: you keep me from falling apart. (niels) 16/6/2019, 13:42
Sans pouvoir mettre des mots dessus, Aelya avait toujours su que Niels bouleverserait sa vie. Dès la première étreinte, il avait marqué sa peau au fer rouge, celle-ci s'imprégnant de son parfum qui s'était malheureusement trop vite volatilisé dans ses draps. C'était sans doute pour ça, qu'elle avait bafoué ses propres règles, tentant de renouer avec lui encore et encore pour que son ADN ne finisse par rejoindre de plus en plus profondément son corps, s'incrustant dans ses cellules pour au bout du compte atteindre son cœur, et puis son âme. Elle avait su dès le départ qu'elle était foutue, que sa volonté de respecter une certaine distance avec ses amants ne s'appliqueraient jamais à lui, parce qu'il était différent. Son prénom résonnait comme une douce mélodie à ses tympans et à chaque fois qu'elle pensait à lui, son cœur vibrait toujours de la même manière, comme si elle n'avait jamais quitté cet état qui l'avait électrisé à leurs premières échanges de regards. Ils avaient bien évolués, et elle s'en rendait compte maintenant qu'ils avaient tous les deux créés la vie qui siégeait à l'intérieur du corps d'Aelya, menaçant de se la voir arrachée parce qu'elle n'avait aucune confiance en elle ni en ce qu'elle était apte à faire. Tout tournait toujours mal quand elle mettait ses espoirs dans quelque chose, parce qu'elle s'arrangeait pour appeler la destruction, et c'était tout ce qu'elle craignait encore de faire sans même le désirer. Mais consciemment, elle était incapable de mettre un terme à la vie de son enfant, parce qu'elle l'aimait, lui qui se formait dans les parcelles de leurs deux êtres, de leur amour. L'accueillant contre elle dans la douche, elle s'était laissée prendre dans son étreinte, cette attraction qui tournoyait constamment autour d'eux, comme si ses cellules cherchait les siennes pour se compléter. Elle caressa ses mains à sa remarque, fermant les yeux en sentant la brûlure de ses lèvres sur son cou qu'elle adorait voir marquer par lui, et seulement lui parce qu'elle n'avait jamais autorisé personne à le faire. Tout ça parce qu'elle n'avait jamais appartenu à personne jusqu'à Niels. Sans attendre plus longtemps, elle s'était retournée pour lier ses lèvres aux siennes, comprenant qu'elle désirait changer de voie, prendre sa main pour l'attirer sur un chemin auquel ils n'avaient jamais été destinés mais qu'elle voulait tenter, avec lui. Elle l'aimait, et c'était tout ce qu'elle lui traduisait dans l'échange enflammé de leurs lèvres qui se cherchaient où son souffle s'échouait, agité par toutes ces sensations qu'elle sentait dans son corps. Elle avait ouvert son cœur, dévoilant une certaine sensibilité qu'elle ne réservait qu'à Niels, lui faisant comprendre qu'elle ne regretterait jamais son envie de garder leur bébé, les yeux émus par cette avalanche d'émotions qu'il déclencha sous l'effet de ses mots.
- On va être parents, répéta-t-elle, abasourdie par cette réalité. Je nous aime mon cœur. Ce qu'on est ensemble, admit-elle amoureusement.
Parce qu'elle était persuadée d'être ce qu'elle était aujourd'hui grâce à lui, Niels qui était intervenu dans sa vie sans prévenir et qui l'avait fleurie, elle qui s'était lentement sentie glissée vers des jours sans plus aucune lumière. Elle aimait beaucoup trop percevoir la chaleur de son contact contre elle, et encore plus sur son ventre qui abritait maintenant leur enfant. Aelya comptait le protéger, les protéger, parce à eux deux ils représentaient toute sa vie. Elle sourit tendrement à sa réponse, appréciant son baiser sur son front, consciente qu'ils pouvaient maintenant se réjouir de cette nouvelle qui au départ, leur avait causé beaucoup trop de questions. Il n'y en avait plus maintenant qu'il partageait le même avis qu'elle.
- Il manquera jamais de rien tant qu'ils nous a nous mon amour, ajouta-t-elle, touchée par ses paroles qui la mettaient en confiance.
Elle avait été persuadée avant ça de ne jamais pouvoir aimer quelqu'un d'autre autant qu'elle l'aimait Niels, et elle s'en rendait compte qu'elle avait eu tort, parce qu'elle avait de la place pour eux deux dans le creux de son cœur qui s'activait sous l'effet de ce moment intense. Caressant doucement son ventre, elle avait sourit de manière amusée à ses mots, aimant l'image de le voir constamment collé à elle.
- J'adore quand t'es collant, ça m'arrange bien. Fais gaffe, je pourrai trop y prendre goût, lança-t-elle d'un air malicieux.
Elle hocha la tête à sa remarque, le regard joueur devant le portrait qu'il dépeignait de leurs personnes, eux qui étaient trop souvent imprévisibles dans leurs actions.
- Tu seras à la hauteur mon amour. J'ai aucun doute là-dessus. Je t'aime, ajouta-t-elle amoureusement avant de fondre sur ses lèvres, les accrochant une nouvelle fois comme pour sceller le pacte de ce qu'ils s'apprêtaient à faire ensemble.
Elle sortit de la douche peu de temps après, s'enveloppant dans une serviette avant de le regarder arriver dans son dos, regardant son reflet dans le miroir alors que son regard taquin croisait le sien. Elle passa ses mains sur ses bras qui entourait son ventre, amusée par ce qu'il vint ajouter.
- M'en parles pas, grimaça-t-elle. Ça va presque me manquer les gueules de bois, c'est dire, ironisa-t-elle. Pas le choix t'façon, c'est pour la bonne cause, soupira-t-elle en haussant les épaules, tendant légèrement son cou lorsqu'elle le vit s'en approcher pour l'embrasser.
Un sourire en coin vint s'esquisser sur ses lèvres à sa remarque, alors qu'elle se mit à caresser ses bras, toujours blottie contre lui, avant qu'il ne vienne mordiller son cou, ses mains glissant sur ses courbes.
- J'ai trop de sauvagerie à te donner là tout de suite, je pense pas que ton corps le supporterait bébé, le défia-t-elle, mordillant sa lèvre inférieure.
Elle acquiesça à sa proposition pour rejoindre leur lit, se détachant de son étreinte avant de faire tomber la serviette le long de son corps.
- Je dors comme ça ce soir, lâcha-t-elle, faisant référence à son corps nu.
Elle s'échappa de la salle de bain dans sa tenue la plus simple, sachant pertinemment qu'il n'allait pas tarder à la rejoindre.
- Tu trouves pas que j'ai pris de la poitrine ? Demanda-t-elle en gardant un ton neutre, alors qu'elle cherchait à le tourmenter.
Levi Wheeler
MESSAGE : 24807 ICI DEPUIS : 18/06/2018 CRÉDITS : lumos solem (av), awona (sign), strangehell (icons)
STATUT : i’ll be yours for a thousand lives. (married to sahar ♡)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: you keep me from falling apart. (niels) 17/6/2019, 02:00
Elle était l'exception à la règle, la seule qui avait réussi à fissurer cette armure de glace qu'il avait arboré pendant tout ce temps, en guise de protection. Aelya était arrivée avec sa spontanéité, son aura envoutante, et son histoire touchante, parvenant à briser la roche pour le toucher en plein cœur, lui qui était tombé amoureux de chaque parcelle d'elle, de son âme qu'il aimait redécouvrir tous les jours. Il aurait sans aucun doute accepté de revivre tout ce qu'il avait vécu pour avoir encore la chance de croiser sa route, celle sur laquelle il avait trouvé sa propre voie, Aelya éclairant ses pas pour ne plus jamais avoir à trébucher. Elle était là sa destinée, entre les mains de celle qu'il aimait, et il le comprenait tous les matins lorsqu'il se réveillait avec la douceur de son visage endormi près du sien, la contemplant pendant de nombreuses minutes pour s'imprégner d'elle, de tout ce qu'elle pouvait lui apporter au quotidien. Il l'aimait comme un dingue, lui qui n'avait jamais ressenti une seule once de tout ce qu'il pouvait éprouver aujourd'hui avant elle. Elle l'avait sauvé, il en était intimement convaincu, chaque jour un peu plus, désirant voir leurs vies s'entremêler encore et encore, jusqu'à ne plus pouvoir défaire leurs liens. Cet enfant, il représentait leur amour, eux, dans toute leur splendeur, et Niels savait déjà qu'il peinerait à se remettre d'un avortement, même s'il restait silencieux pour ne pas troubler Aelya et leur décision. Et finalement, lorsqu'il en avait eu l'occasion, il n'avait pas hésité une seule seconde à émettre ce rapprochement aussi insignifiant soit-il, ses mains recouvrant son ventre, là où il sentait la vie battre. Ce baiser les avait délivré de leurs doutes, leur laissant expier ce qu'ils n'avaient jamais osé dire, cette vérité qui leur avait sûrement effrayé parce-qu'ils ne s'étaient jamais sentis aptes à élever un être aussi fragile. Au bout de leurs lèvres, ils s'étaient finalement avoués qu'ils désiraient ce bébé, Niels comprenant qu'ils ne pouvaient pas louper cette chance, eux qui avaient réussi à créer la vie par la liaison de leurs corps qui se demandaient sans cesse. Il détestait penser que le destin guidait ses pas et pourtant, cette grossesse inattendue, il la voyait comme un signe, quelque chose qu'ils ne pouvaient pas détruire juste à cause de leurs peurs. C'était une partie d'eux, de leur histoire qui devait être écrite, et ils avaient l'occasion de le faire ensemble, main dans la main. Il posa son front contre le sien après cet échange fiévreux, reprenant doucement son souffle alors qu'il frissonnait à ses paroles, son cœur battant toujours plus fort. « Moi aussi je nous aime... On est ensemble pour la vie. » Elle était tout ce qu'il avait, tout ce qu'il avait toujours désiré, et ses mains étaient venues le lui faire comprendre, recouvrant une nouvelle fois son corps pour la protéger, pour lui montrer qu'il serait toujours là, qu'importent les épreuves de leur vie. Il n'y avait que pour elle qu'il accepterait de mener ce genre de vie, lui qui ne s'était jamais imaginé devenir père un jour, persuadé depuis tout ce temps qu'il n'avait pas les capacités pour occuper ce rôle. Il hocha la tête à ses mots empreints de sagesse, d'espoir, comprenant qu'elle croyait dur comme fer à leur réussite, à ce destin heureux qui leur tendait les bras. Il se rapprocha d'elle, profitant de la chaleur de l'eau et de leur étreinte, ses mains venant glisser contre sa taille, puis son dos pour la garder contre lui, ne souhaitant jamais voir son corps s'éloigner du sien. Il s'amusa de ses mots, ses yeux pétillant d'amour, celui qu'il éprouvait pour eux, pour elle et leur enfant. « J'voudrais pas que tu finisses par te lasser. Se faire désirer, apparemment c'est bon pour les couples. » Ajouta-t-il malicieusement, lui qui ne loupait jamais une occasion de lui montrer qu'il l'aimait, son corps toujours très démonstratif avec elle, comme s'il désirait qu'elle ne puisse jamais oublier qu'ils étaient tous les deux dans un même combat. « Je t'aime aussi. J'ai trop besoin de t'entendre dire que t'as confiance en moi... » Souffla-t-il, vulnérable, levant les yeux vers elle avant de voir ses lèvres accrocher les siennes, répondant amoureusement à ce baiser qui apaisait ses incertitudes, ses mains venant encadrer son visage pour prolonger leur échange. Il suivit ses pas lorsqu'elle décida de sortir de la douche, arrêtant le jet brûlant de l'eau pour attraper une serviette qu'il enroula autour de son corps encore chaud. D'un sourire malin, il se glissa derrière elle, ses bras l'enlaçant tendrement, captant son regard dans le reflet du miroir. « Tu les regretteras pas quand tu me verras me réveiller avec une migraine pas possible. Tu prendras soin de moi quand même ? Même si j'ai accès à toutes ces choses auxquelles tu pourras pas toucher ? » S'amusa-t-il, déposant de légères et vives pressions dans son cou, recouvrant tout son cou de baisers avant de finir par le mordiller sous l'effet qu'elle lui faisait toujours, frémissant à ses caresses sur ses bras. « T'as l'air bien sûre de toi... mais moi j'suis sûr que je pourrais tout supporter venant de toi. » Souffla-t-il d'une voix profonde à son oreille, la regardant se défaire de son étreinte et laisser la serviette tomber le long de son corps, attirant immédiatement le regard de Niels. Il se mordit discrètement la lèvre, détaillant ses courbes avec intérêt. « C'est une bonne idée. » Répondit-il malicieusement, la suivant jusque dans la chambre, sa serviette toujours nouée autour de sa taille. Il s'avança vers la fenêtre pour fermer leurs stores, un sourire amusé se dessinant sur ses lèvres à la question d'Aelya, bien conscient de ce qu'elle tentait de faire. Il s'obligea à rester calme, se retournant vers elle avec cet air interloqué, s'approchant de sa place dans le lit. « J'sais pas, j'ai rien remarqué. Faudrait que je touche pour savoir. Mais bon... ça serait un peu déplacé de ma part. » Répondit-il, tentant de rester aussi sérieux qu'il le pouvait, finissant par faire glisser sa serviette sur le sol pour s'allonger dans le lit, recouvrant son corps avec le drap. « Tu voudrais peut-être que j'aille m'habiller un peu plus ? » Dit-il, d'un air faussement innocent, tournant la tête vers elle.
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i’m gonna love the hell out of you ○ take all the pain that you're going through. I'll bring you heaven if that's what you need ´cause you've always loved the hell out of me.
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Sujet: Re: you keep me from falling apart. (niels)