Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Du temps libre… Il n’y avait rien de plus plaisant que du temps libre pour vaquer tranquillement à ses occupations. C’est vrai que jamais il n’avait eu autant de responsabilité que depuis qu’il était arrivé à Bowen pour reprendre ses études, se trouver un travail et y trouver un logement. Du temps libre, il n’avait que ça avant et c’était ce qui lui manquait le plus maintenant alors lorsqu’il y avait de précieuses heures devant lui, il fallait qu’il en profite ! Etant donné qu’il devait se rendre au Café dans quelques heures, se rendre au centre-ville restait une bonne idée. Comme ca, il pourrait enfin acheter le nouveau balai qui manquait tant à l’appartement, et Luan cesserait de geindre avec la petite dépoussiéreuse. Cette pensée le fit rire. Les mains dans les poches, son regard se promenait un peu partout sur les différentes enseignes de la rue commerçante. On pouvait y trouver de tout au quatre coin de la rue : des boutiques de fringues à côté de produits ménagers, produits ménagers à côté d’épicerie, épicerie à côté de… libraire. Les sourcils froncés pour accentuer sa concentration, son regard s’était fixé en une personne qui lui rappelait vaguement quelqu’un… Evidemment ! Noé. Disons que le courant était plutôt bien passé entre eux… Euphémisme quand tu nous tiens ! Ils étaient en effet sur la même longueur d’onde le soir où ils s’étaient rencontrés en boite de nuit. Entre danse endiablée et baisers langoureux, la suite promettait d’être censurée. C’était il y a quelques jours de ça, et avant même qu’il n’ait pu gardé un tout petit numéro qu’elle s’était enfuie comme une voleuse. Il avait été quelque peu frustré ce jour-là d’ailleurs, mais il ne comptait pas rester sur cet échec. Il savait qu’il la recroiserai un jour (son petit doigt le lui murmurait), que ce soit en boite ou en ville. Il aurait pu attendre longtemps, mais la chance avait été de son côté et n'avait pas jouer avec sa patience... (si du moins il en avait), et il avait bien raison.
Emrys regarda à droite et à gauche de la route avant de traverser rapidement la chaussée en interpellant la jeune femme. « Hey ! Noé ! » Il continua sa marche jusqu’à elle attendant qu’elle se retourne pour s’assurer qu’il s’agissait bien delle et que sa vision ne lui faisait pas défaut.
Deux corps lascifs. Musique en fond. Deux bouches qui fusionnent. Le cri de la nuit. Puis, Noé se redresse en tournant un regard vers sa conquête de la nuit. Elle se penche au sol pour ramasser son caleçon et lui lance. Signe qu’il devait partir. La jeune rousse ne s’attarde jamais pour un câlin après une partie sensuelle. Elle ne l’est pas. Bonsoir, baise, barre-toi. Les trois B. La nuit était bien engagée, le soleil allait bientôt pointer le bout de son rayon. Il fallait qu’elle dorme. Bien qu’elle comptait le faire toute la journée. Hors, dès que la porte claque, que la rousse s’endort profondément, le réveil matin sonne a sept heures. Une main sort de la couette pour l’éteindre. Deux jambes pâles glissent pour poser pied au sol et la petite rousse se lève, le corps endolori. Ce qu’elle pouvait dormir mal. Les nuits étaient si courtes à ses yeux, elle qui se couchait pourtant à l’heure des poules. Illusion profonde. Elle part en repérage jusqu’à sa cuisine pour se préparer un bon café qu’elle avale rapidement. Puis, direction la douche. Elle quitte son petit studio une heure après, plus fraîche et présentable qu’à son réveil. Elle a déjà le blues du polochon, mais elle traverse malgré tout les rues de Bowen pour aller travailler. Elle craint à nouveau le jour où elle devra utiliser ses congés. Encore des jours enfermés à l’appartement. À ne rien faire si ce n’est tourner en rond et continuer de se bercer d’illusions. Noé rentre dans la librairie, salue tout le monde avant de s’enfermer dans l’arrière-boutique. Elle allume la radio pour laisser la musique envahir la pièce poussiéreuse. L’odeur des livres vient vite l’envahir et son corps se détend complètement. Les heures défilent, la jeune rousse fait son travail. Parfois le propriétaire vient parler quelques minutes, puis il repart. La solitude lui allait bien finalement et il semblait l’avoir compris. Une tête passe au travers des rideaux épais. « Noé, c’est l’heure ! » La rousse sursaute mais hoche de la tête. « J’y vais ! » Elle referme le livre qu’elle lisait sur le côté en plus de son travail. Elle éteint la radio, la lumière et quitte la pièce. Un passage vers le vestiaire pour reprendre son sac. Elle sort de la librairie après avoir salué ses collègues. La jeune rousse finissait toujours plus tôt puisqu’elle était là pour l’ouverture. La jeune fille observe un instant le monde extérieur avant de s’engager pour rentrer chez elle. Une voix dans son dos l’interpelle. La rousse se retourne, pensant à une connaissance ou un collègue. Mais la personne qui s’approche lui est totalement inconnue. Elle fronce des yeux, elle sent les frissons de la peur glisser doucement en elle. Cependant, elle esquisse un sourire en baissant le regard. « Comment vous connaissez mon prénom ? » Mais finalement, elle ne souhaite pas savoir la réponse. Un détraqué observe ses proies, elle le sait. Son père le faisait. Dégoût, c’est ce qui remonte lorsqu’elle repense à son père. Elle cherche dans sa mémoire, mais le travail en avant de la boutique face aux clients remonte depuis plus d’un an. Et la jeune rousse ne sort jamais. Elle ressert son sac contre elle, au cas où.
Invité
Sujet: Re: Comme Cendrillon... euh Noé ⊱ NOÉ Mer 19 Déc 2012 - 17:09
Emrys-Sawyer Augustine a écrit:
Noé & Emrys
Emrys rattrapa la jeune femme sans trop de difficulté, le plus gros souci étant de savoir s’il s’agissait bien de Noé qu’il avait rencontré quelque jours plus tôt. Il l’interpella pour ne pas risquer de trop la surprendre en déboulant comme un malade et se faire passer pour un obsédé. Lorsqu’elle se retourna pour lui faire face, il reconnut de suite son visage, et à présent il était certain d’avoir affaire à la bonne personne et pourtant celle-ci semblait sur ses gardes et plus réservée. En effet, elle n’avait pas l’air de le reconnaitre puisqu’elle lui demanda comment le jeune homme connaissait son prénom. Il pencha légèrement sa tête sur la droite en fronçant doucement lui aussi des sourcils, comme s’il ne comprenait pas le sens de sa question. Bon ok, il concevait le fait que la liste des mecs qu’elle rencontrait pouvait être longue et qu’il n’était qu’un parmi tant d’autre, mais quand même ! Ils s’étaient vus il y a quelques jours de ça, elle aurait pu faire un effort. « C’est moi, Emrys … Le mec que tu as croisé vendredi dernier en boite ? » fit-il insistant. Il souria comme si cela l’aiderait à se souvenir de son visage à moitié bourré en boite de nuit. Non pas qu’il se sentirait vexé si elle ne se rappelait pas de lui mais… oui, il se sentirait vexé. Le trop plein d’alcool avait pu lui retirer quelques heures de sa soirée, mais elle avait tout l’air de savoir dans quoi elle mettait les pieds. Une véritable professionnelle, et semblait être habituée à gérer ce genre de chose. « Allez, me fait pas marcher ! Tu te souviens de moi quand même ! » finit-il par rire nerveusement. Plus il attendait la venue d’une réponse affirmative, plus il se sentait con à être le seul des deux à en être conscient.
holliday creation
Invité
Sujet: Re: Comme Cendrillon... euh Noé ⊱ NOÉ Jeu 20 Déc 2012 - 17:14
Comme Cendrillon ... euh Noé °°°
Le garçon insiste. Il se présente, il lui dit l’avoir vu en boîte vendredi dernier. Mais Noé fronce des sourcils. Elle ne sort jamais le soir. Elle préfère passer sa soirée devant un film, un livre ou au chaud sous sa couette. Elle n’est pas une fêtarde. Elle est casanière et bien trop craintive pour oser mettre le nez dehors dès que la nuit tombe. Il sourit, mais Noé reste immobile, sans un sourire pour étirer ses lèvres. Elle se contente de garder les sourcils baissés, le regard songeur et méfiant. Elle tente de lui faire plaisir, de se souvenir d’un écart. Mais non, chaque soirée est toujours répétitive depuis presque deux ans. Elle n’a jamais fait une entorse à la règle. Son regard change, elle lui montre qu’elle ne le connait pas. Elle recule d’un pas, observe autour d’elle puis lance la sentence. « Écoutez, je ne vous connais pas. Vous devez confondre avec une autre fille qui s’appelle comme moi. Mon prénom n’est pas unique alors… » Elle ne peut pas être plus claire. Elle sort son portable, mime un message urgent qu’elle vient de lire pour partir. Il n’a pas l’air d’un détraqué prêt à l’attaquer. Elle passe une main nerveusement dans ses cheveux roux. « Désolée. Il faut que j’y aille. » Elle le regarde une dernière fois, elle recule puis se détourne pour repartir.
Spoiler:
HJ: Désolée, c'est ridiculement nul
Invité
Sujet: Re: Comme Cendrillon... euh Noé ⊱ NOÉ Lun 21 Jan 2013 - 22:14
EXCUSE-MOI !!! J'ai complètement zappé notre RP. Je pensais y avoir répondu depuis longtemps mais non
Il avait l'impression de se tenir là et de parler avec un sourd. Oui il en était persuadé, sûr, convaincu et certain ; tout ce que vous voudrez mais il était impossible qu'il se trompe de personne ! Le visage, les cheveux roux, … Il n'y avait peut être que le manque d'assurance qui avait changé. Elle lui paraissait plus frêle, et fragile. Est ce que c'était l'alcool coulant à flot qui avait pu lui faire oublier une soirée pareille ? Peut être. Le jeune homme ne voyait que ca. La voir le tutoyer le dérangeait quelque part. Il avait la sensation de ne pas être du même monde qu'elle, or ils étaient tout les deux jeunes, et bossaient comme des dingues pour se payer une vie descente non ? « Tu peux me tutoyer tu sais... » fit-il avec un petit sourire pour l'inciter à faire comme lui. Mais elle reste ferme dans ses propos et affirme qu'elle ne le connait pas. « Tu plaisantes ? Noé, j'en ai pas croisé à chaque coin de rue. » Il l'a rattrape alors qu'elle commencait à partir, puis continue sa marche plus rapide à côté d'elle en tentant de lui faire entendre raison. « Si tu n'étais pas avec moi dans cette boite vendredi soir, qu'est ce que tu faisais ? » Il n'en démordrait pas. Et c'est sûr qu'il se sentirait idiot de s'enfoncer dans son délire s'il ne s'agissait pas de la bonne personne.