| | Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l' Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite. |
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| On n‘est pas comme ça … | |
| | Auteur | Message |
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Invité | Sujet: On n‘est pas comme ça … Dim 6 Mar 2016 - 10:22 | |
| Jérémy with Lexi
J’avalai d’une traite la fin de mon verre…ou plutôt devrai-je dire la moitié de mon verre, qu’importe. Accoudé au bar dans un coin reculé je regardais les gens rire et pleurer sous les effets de l’alcool. Quelques disputes s’enflammaient dans un autre coin. Des verres qui se brisent et soudain des grands rires accompagnés de tape sur l’épaule. Ces gens étaient fous. Une main caressa mon épaule avant que la jolie brunette s’installe à côté de moi. Son regard en disait long. Tu me paies un verre bad boy… Me dit-elle d’une voix pleine de sensualité, elle se cambra légèrement tout en rejetant ses cheveux en arrière. Je souris d’un air moqueur. Je me levai de mon siège, approchant mes lèvres de son oreille, C’est trop facile soufflais-je avant de partir sans même me retourner. Le barman m'interpella car je n’avais pas payé C’est pour la jeune femme ! Lançais-je tout en cherchant mes clopes dans la poche de mon jean. Je sortis, l’air las. Même le sexe ne me disait plus rien. J’allumai ma clope, tirant avec rage dessus. Je sentais la colère montait, il n’y avait plus que ça de tout façon, de la colère. Je me mis à marcher dans la rue. Déambulant au gré de mes envies. Je ne me rendis pas tout de suite compte de ce que je faisais, jusqu’à temps qu’un rire plus fort que les autres me ramène à moi. Je suivais les minettes depuis un moment déjà. Je sentais les poils de mes avant-bras se dressaient. Un sourire apparut sur mon visage alors que mon cœur se mit à accélérer sous l’excitation. Je me sentais de nouveau revivre. L’une des demoiselles embrassa sa compare avant de monter dans l’immeuble à sa gauche. Il n’en restait plus qu’une qui dévia dans une ruelle assez étroite. Nous n’étions que deux. Elle et moi, et le silence de la nuit. Je la rattrapai assez vite et je l’interceptai en frôlant son poignet. Elle se retourna tellement vite que j’eux un mouvement de recul. Son regard me dévisagea un instant, j’avais l’impression de lire en elle comme dans un livre ouvert. Malgré que j’ai une belle gueule, ça la faisait flipper de me voir comme ça, si près, toute seule. Excuses mais tu aurais du feu s’te plait ? Demandai-je en lui montrant la clope que je venais de sortir. Elle ne me répondit pas, se contentant de sortir son briquet. J’allumai la mienne et tendit mon paquet vers elle T’en veux une ? Je la sentais se crisper, son regard allait de moi et la clope. Fallait-il accepter ? On parlait encore récemment de drogue dans ces satanés clopes. Elle me fit confiance, la pris et l’allumai. Je souris, tirant une latte je m’approchai d’elle pour lui souffler la fumer sur son joli minou. Elle frémit et essaya de se reculer, c’est à ce moment que j’attrapais son visage d’une main, la clouant contre le mur. Je lâchai ma clope pour venir mordre la base de son coup, glissant une main sous son tee shirt, ignorant les coups de poing qu’elle essayait de me mettre, de mes jambes, je coinçai les siennes avec facilité, comme si j’avais fait ça toute ma vie…
Dernière édition par Jérémy D. Marty le Lun 7 Mar 2016 - 10:45, édité 1 fois |
| | | Invité | Sujet: Re: On n‘est pas comme ça … Dim 6 Mar 2016 - 15:06 | |
| Jérémy & Lexi "On n'est pas comme ça..." « Écoutes, chérie, je vais déjà te chercher tes thés bizarres dans c'te boutique bizarre donc tu ne vas pas... » Je suis coupée par la voix de ma meilleure amie et colocataire, Nevaeh, à l'autre bout du fil. Celle-là... Quand je dis que cette fille va vraiment me rendre chèvre, c'est vraiment l'cas. Mais elle sait que j'l'aime pourtant. Je marche dans les rues de Bowen, que je connais par cœur, en l'écoutant. Je glousse. « Bon d'accord, d'accord ! C'est bon, j'te fais ça ! A toute à l'heure, Nev'. » Sans plus de cérémonies, je raccroche et fourre mon Iphone dans mon sac à main. Je soupire avec un petit sourire en coin. Bon maintenant, direction une boutique dans l'quartier reculé de Bowen. Il fallait être un peu folle pour y aller seule mais comme je lui ai promis, j'y vais quand même. Je me concentre sur le monde qui m'entoure. Le temps en ce début d'après-midi est vraiment clément. Un superbe ciel bleu et un grand soleil illumine Bowen, ma ville natale. Ma ville tout court. J'avais quitter le salon plus tôt aujourd'hui, laissant le soin de faire la fermeture à mes deux employés. Elles étaient très compétentes et j'avais confiance en elles. Après tout, elles avaient aussi fait le nom de mon salon. Donc cette après-midi avec ce temps, c'était détente ! J'avais revêtu un jean flair presque délavé recouvrant presque mes Vans plates noire, avec un fin t-shirt à bretelles rouge rehaussé d'un sautoir bleu clair, faisant ressortir mes cheveux bruns faussement indisciplinés lâchés sur épaules. Mes lunettes de soleil sur le nez, j'avance dans les rues escarpées de Bowen. Soudain, au détour d'une étroite, j'entends quelque chose. Je me stoppe net. Qu'est-ce que c'est ? On dirait des bruits de lutte, comme si quelqu'un se débattait. Bordel. Je remonte mes lunettes de soleil dans mes cheveux et attrape mon portable, prête à appeler les flics. J'avance doucement. Et là, je vois ce que j'aurais préféré ne pas voir. Un homme grand, le crâne presque rasé, a une main enserrant le visage d'une jeune femme qui semble horrifiée. Les mains du gros vicelard passent sous son t-shirt, il va embrasser ou mordre (je ne sais pas trop) le cou de la pauvre démoiselle. Il va la violer sur place si je ne fais rien. Je n'hésite pas une seule seconde, merci mon imprudence légendaire. Je n'imagines pas un seul instant qu'il pourrait jeter son dévolu sur moi plutôt que sur elle. Je suis furax maintenant, comment c'est dégueulasse de faire ça. « HEY CONNARD ! » Je m'approche plus près d'eux avec un regard noir. Je ne vois toujours pas l'regard du gars. Je me plante à quelques pas du type, les mains ornées de bracelets sur les hanches. « J'peux savoir ce que tu fais, mec ? » Je suis folle, je suis folle, je suis folle... J'pense qu'il vaut mieux pas le chauffer mais c'est trop tard de toute façon. Tellement l'adrénaline est puissante, je ne ressens pas la peur. Je veux juste qu'il la laisse tranquille. Je voudrais voir aussi son visage, pour voir quel genre de type peut faire ça. De tout manière, là, il allait forcément arrêter son délire vu que je le dérange et c'est peut-être... moi qu'il allait finir par violer. - Spoiler:
Petite faute de frappe, j'imagine, dans ton titre Lexi avec un I et non un Y Mais ce n'est pas grave hein, t'inquiètes pas
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| | | Invité | Sujet: Re: On n‘est pas comme ça … Lun 7 Mar 2016 - 11:10 | |
| Mon cœur frémissait sous chacun de ses coups, bizarrement j’adorai plus que ça ne me faisais mal. Je fis glisser ma main de son cou à sa bouche pour l’empêcher de hurler comme une sauvage et de me casser les oreilles parce que sérieusement, ça me cassait les couilles. Je remontais sa jupe et fit descendre sa culotte quand on m’interpella. « HEY CONNARD ! » J’entendais les bruits de la meuf approchait avec rage. Clac, clac, clac. Je poussai un soupir et finis par lâcher ma proie qui tomba à terre avant de s’éloigner à quatre patte sur le sol, trop fébrile pour arriver à se relever tout de suite. « J'peux savoir ce que tu fais, mec ? » « Ce que je fais ? T’as besoin d’un dessin peut-être conasse ! » Fis-je en me détournant de la gamine pour me retourner vers mon interlocutrice, braquant mon regard d’acier dans le sien. Je mis un moment avant de répliquer. Ma bouche s’ouvrit de stupéfaction. Je laissais parcourir mon regard de haut en bas, de bas en haut. Je finis par reculer, me détournant d’elle pour reporter mon attention sur l’autre qui…était déjà partie sans demander son reste. Je grinçais des dents tout en passant mes mains sur mon crane presque rasé. « Qu’est-ce que tu fous la bordel !? » Tout était redescendu d’un coup. Le mal-être, l’adrénaline, la colère. Tout. Ne laissant plus que la surprise qui fit glisser un long frisson jusqu’à toutes mes extrémités. Putain mais c’est Lexi ! Je me mordis la lèvre, elle n’aurait jamais dû voir ça, même ma sœur ne savait pas ça, elles ne comprennent pas, ne comprendront jamais, et n’arriverons pas à ne pas me juger. Je laissais retomber mes bras le long du corps, mes poings serrés pour canaliser une tension grandissante. Je sentais la colère revenir aussi vite qu’elle était repartie. Instable. C’était le mot qui me caractérisait le mieux. « Putain Lexi réponds ! » Lachai-je d’une voix pleine de colère. Je commençais à faire les cents pas, ne sachant pas quoi faire. Soudain je fonçai sur elle, comme si j’avais peur qu’elle parte, qu’elle appelle à l’aide, qu’elle me trahisse. J’attrapai ses bras, contrairement à ce que l’on pourrait penser, ma poigne n’était pas brutale, la force que j’y mettais pour la serrer était contrôlée à la perfection. Je plongeais mon regard dans le sien. Cela me faisait tout drôle de la toucher, de la voir. Je mordis les lèvres face à son regard, que pouvait-elle donc penser de moi ? J’avais cessé de lui écrire à partir du moment où c’était trop dur de lui mentir. Non je n’allais pas bien comme je pouvais lui dire dans mes lettres. Non je n’étais pas heureux dans ce que je faisais. Je ne pouvais pas non plus lui dire que la seule chose qui me faisait plaisir c’était de mutiler des souris qui m’avait rien demandé, mal traité le cochon d’Inde de ma sœur ou même voler dans les superettes alors que j’avais largement les moyens de payer. J’avais changé dès l’âge de 10 ans, j’avais continué encore 5 ans à me voiler la face avant de finir par m’accepter tel que je suis. Ma sœur avait réussi…enfin maintenant je n’en étais plus si sûr. Mais elle ? Au fond on était que des étrangers… Alors pourquoi cela m’était si important de connaître l’avis d’une étrangère ?
- Spoiler:
Désolée, je viens de corriger
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| | | Invité | Sujet: Re: On n‘est pas comme ça … Lun 7 Mar 2016 - 22:48 | |
| Jérémy & Lexi "On n'est pas comme ça..." Pendant que j'avance vers eux, je le vois baisser le sous-vêtement de la jeune femme. Bordel de merde. Ma colère décuple. Quel.... Ah, il y a même pas d'mots pour décrire ce genre de pervers ! Quand je pose la question de savoir ce qu'il peut bien foutre, sa réponse ne fait pas attendre. « Ce que je fais ? T’as besoin d’un dessin peut-être conasse ! » Il lâche la jeune femme, qui tombe lamentablement sur le sol. J'ai envie de l'aider, mais l'adrénaline et la colère me tiennent prostrée. En revanche, il allait se prendre une beigne s'il continue à me de traiter d'connasse. Attention, je suis peut-être une femme mais quand on m'attaque, je sais mordre en retour. Puis là, il se retourne. C'est le drame. Mon cœur rate un battement. La surprise me fait reculer d'un pas, comme si je venais de me prendre une pêche. Non... Comment... Mon souffle se fait plus rapide, mes yeux deviennent humides. Non, pas Jérémy. Cela devait être une putain d'blague...Il passe ses mains sur son crâne, comme complètement perdu en cet instant. « Qu’est-ce que tu fous la bordel !? » Une larme roule sur mon visage. Je n'arrive pas à bouger, pas possible d’émettre un son. Un véritable état de choc.Il se mords la lèvre, ses poings serrés dénotent une tension plus palpable. « Putain Lexi réponds ! » Plus de place au doute, c'est bien lui. Jérémy. Au collège, je correspondais par lettre avec lui. Pendant des années, cette relation épistolaire a duré. Je me suis profondément attachée à lui, sans même l'avoir vu en vrai. J'avais le droit à des photos, des mots gentils. J'crois même qu'à un moment donné, j'ai eu des sentiments pour ce garçon. Puis subitement, plus rien. Plus un mot. J'avais quand même un peu souffert. C'est des années de lettres que je sais où elles se trouvent. Je n'ai pas pu me résoudre à les jeter. Je devrais peut-être le faire maintenant puisque de toute évidence, le garçon que j'ai connu est mort. Je ne connais pas l'homme que j'ai en face de moi, un putain d'étranger. Un monstre. Je ne vois que ça. Pourtant, je suis vraiment quelqu'un d'ouverte, de très tolérance, on me l'a toujours dit. Mais ça ?! Comment accepter l'inacceptable ?... Puis soudain, il attrape mes bras. C'est là que je reviens à moi. Je le pousse loin de moi, il se retrouve projeté au mur. « Ne m'touches surtout pas ! N'ose jamais refaire ça, Jérémy, compris ? » Les larmes dévalent maintenant mes joues, ma voix est brisée. « Ce que j'fais là ? Tu te fous d'ma gueule ? Je suis née ici, je vis ici, je travaille ici. C'est ma ville ! Tu l'sais pourtant ! » Effectivement, il doit le savoir, je lui ai mentionné dans les lettres. Je m'approche d'un pas vers lui, l'index pointé vers lui. « Pourquoi tu viens foutre l'bordel ici, hein ? Il y a plus d'un million d'villes dans c'monde et toi, tu choisis ici précisément...» Je n'arrive même pas à finir ma phrase , secouée par un sanglot. Je suis à bout d'souffle comme si je venais de courir un marathon. Ma main retombe lourdement sur mon jean. Je reste dans son regard presque noir. « Quel genre de monstre es-tu devenu pour être capable de faire ça, hein ? Réponds-moi, Jer'. » Comment je peux encore l'appeler par son surnom ?... J'ai envie d'me barrer, de ne même pas écouter ce qu'il a dire. Je suis dépitée, abasourdie. Perdue, tout simplement. - Spoiler:
Merci Désolée, je me permets une petite liberté sur les sentiments qu'a ressenti Lexi pour Jérémy, j'espère que ça ne t'ennuies pas. Dis moi et je change si ça ne va pas
Dernière édition par Lexi E. Malinowski le Mar 8 Mar 2016 - 0:32, édité 2 fois |
| | | Invité | Sujet: Re: On n‘est pas comme ça … Lun 7 Mar 2016 - 23:43 | |
| Elle semblait prostrée dans un mutisme inviolable. Son regard me transperçait, une larme coula sur sa joue. Je sentis mon cœur se serrait, je ne cherchais même pas à contrer le coup, je me laissais choir contre le mur alors qu’elle me repousse. « Ne m'touches surtout pas ! N'ose jamais refaire ça, Jérémy, compris ? » Ce n’est plus une larme, mais un flot qui inonde ses joues, son regard plantait dans le mien dégoulinait de dégout, d’incompréhension, de colère. Je restai planter là, impuissant à la consoler, comment le pourrais-je. « Je te ferai jamais de mal Lex’, jamais… » C’était complètement con ce que je venais de dire mais je ne savais pas quoi répondre d’autre si ce n’est qu’un mensonge, et j’en ai ma claque de mentir aux gens que j’aime. « Ce que j'fais là ? Tu te fous d'ma gueule ? Je suis née ici, je vis ici, je travaille ici. C'est ma ville ! Tu l'sais pourtant ! » Putain oui, je le savais. Mais jamais j’aurais cru la croiser, en tout cas pas comme ça, pas ici, pas de cette manière. La ville était pourtant assez grande non ? Je restai silencieux alors qu’elle se rapproche de moi, son index se pointa vers moi d’un air accusateur. « Pourquoi tu viens foutre l'bordel ici, hein ? Il y a plus d'un million d'villes dans c'monde et toi, tu choisis ici précisément...» Elle bégaya sous les sanglots qui l’assaillent. J’hésitai un instant avant de me décoller du mur, j’entourai ses joues humides de mes deux mains, essuyant ses larmes qui dévalaient toujours de ses deux yeux noisette. « Quel genre de monstre es-tu devenu pour être capable de faire ça, hein ? Réponds-moi, Jer'. » Je me passai ma langue sur mes lèvres d’un air méditatif. Qu’est-ce que je pouvais bien lui répondre ? Hein ? Que j’ai toujours été comme ça ? Que j’ai toujours fait en sorte d’omettre certains détails de ma vie ? « Lex’, je t’en prie putain crois-moi quand j’te dis que je te ferai jamais de mal… » Je savais que ce n’était pas suffisant. Comment cela pourrait être le cas. Je serrai un peu plus fort sa tête dans mes mains, collant mon front le sien. Quelque chose de chaud roula sur ma joue, putain de merde je pleurai là ? Je me dégageai d’elle, rompant le contact tout en me mordant le doigt le plus fort que je pouvais pour ne pas hurler. Pris d’un excès de violence je mis un coup de poing dans le mur en béton, fracassant mes doigts contre la surface dure, y laissant une trace de sang. « Non ! Non ! NOOONN ! » Me mis-je soudain à hurler, je continuai à taper contre le mur comme un dératé avant de finir par m’échouer sur le sol quand la douleur devient insurmontable et que je ne ressentais rien d’autre que les lancements de ma main. Je remontai mes genoux contre mon visage, enfouissant ce dernier pour ne pas montrer mes larmes au monde entier, pour ne pas montrer mes peurs à celle qui me pensait intouchable. « T’as pas le droit de me juger ! » Bafouillai-je comme un gamin dans mon jean. Je savais que j’étais pitoyable en cet instant mais je n’avais pas la force de me reprendre, je me laissais un moment de répit…
- Spoiler:
Non t'inquiètes j'adore Je sens que ça va être un pur sujet
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| | | Invité | Sujet: Re: On n‘est pas comme ça … Mar 8 Mar 2016 - 10:07 | |
| Jérémy & Lexi "On n'est pas comme ça..." « Je te ferai jamais de mal Lex’, jamais... » me dit-il alors que je viens d'le balancer contre le mur. Je semble inconsolable à cet instant, une marrée de larmes dévalent mes joues. Il ne me fera pas d'mal... Comment pouvais-je le savoir, hein ? « J'suis pas certaine ce que tu ne sois pas une menace pour moi, regardes la nana que t'allait violer ! » C'est un peu stupide de faire l'amalgame entre ce qui venait de se passer et moi, mais je suis aveuglée par la colère, la déception. Puis j'avais continuer mon speech sur le pourquoi il était présent à Bowen. Mes mots sont durs, tranchants. Il reste muet devant moi, toujours contre l'mur. Soudain, alors qu'un sanglot me secoue et que je baisse mon visage face au sol, il vient entourer de ses mains mon visage. Ses mains sont si douces comparées à la violence auquel je viens d'assister. Terrible contraste qui me broie mon cœur en une seconde. Je laisse aller mon visage contre ses mains. Putain, je viens de le menacer de ne pas me toucher et il vient quand même, il n'a pas peur. Pourtant, à cet instant, je suis incapable de le repousser. J'avais tellement rêver d'un contact entre lui et moi toutes ces années. Celui-ci est doux, délicat, même si ce que je ressens ne change pas, c'est un contact délicieux. « Lex’, je t’en prie putain crois-moi quand j’te dis que je te ferai jamais de mal…» Mes yeux se ferment tandis qu'il ressert la pression de ses mains autour de mon visage, venant doucement coller son front au mien. Ma main glisse le long de son bras pour s'arrêter sur son poignet, le seul tintement de mes nombreux bracelets vient déchirer le silence. Je ne sais pas si je dois le croire... Nous sommes si proches à cet instant... Je ne vois pas la larme qui roule sur sa joue lorsque que je lui demande quel genre de monstre il est devenu. Puis soudain, comme pris de rage, il se détache de moi, j'ouvre à nouveau mes yeux que j'imagine noirs de mascara dégoulinant. Il hurle et va frapper de ses poings le mur où je l'avais envoyé promener quelques minutes auparavant. Je me jette vers lui, posant ses mains sur taille. Je sens directement des muscles saillants sous son t-shirt. Ce contact m'envoie un décharge le long de ma colonne vertébrale. Bon sang... J'essaie de retenir Jérémy, mais pensez-vous, mon frêle corps n'arrête rien, le sang coule le long du mur, sa détresse est palpable. Puis il lâche prise et tombe au sol, la tête sur les genoux. Je me suis accroupie près de lui. Sous cet excès de violence, mes larmes ont cessées. C'est à son tour de pleurer contre ses genoux, je pose mes mains sur ses avant-bras, impuissante. « T’as pas le droit de me juger ! » Je secoue la tête négativement. Je sais pertinemment que je n'ai pas le droit de le faire, mais sincèrement, qui ne le ferrai pas devant ça ? « Jer', écoutes, je sais que je n'ai pas à juger. Mais là, tu m'en demandes trop là... J'peux passer au-dessus de ce que je viens de voir, c'est trop grave... » Revoilà une larme... Je l'essuie frénétiquement du revers de la main avant d'attraper ses mains pour le relever. Je réussis, non sans mal, à le lever sauf qu'en nous relevant, je perds quelque peu l'équilibre. Nous nous retrouvons, plaqué l'un contre l'autre contre le mur. Une de mes mains me retient près du visage de Jérémy. Pause. J'ai le souffle court. Tout mes sentiments se confondent dans ma tête. Pain, anger, rage... Desire... Love ?... Qui sait franchement ? Je sens toutes les courbes de son corps, mes yeux passent de ses lèvres à ses yeux. Il est terriblement beau... Cet instant est hors du temps, comme si nous étions seuls sur Terre. La tension (sexuelle) est à son comble... Je ressens une vague de chaleur doucement monter dans mon bas-ventre.... - Spoiler:
Ah tant mieux C'est clair, ce sujet est dingue
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| | | Invité | Sujet: Re: On n‘est pas comme ça … Mar 8 Mar 2016 - 18:13 | |
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Ses mains glissent le long de mon avant-bras, c’était comme de mini étincelles qui crépitaient le long de mon bras à chaque frôlement de sa peau contre la mienne. Le silence tombait sur nous et seul le tintement de ses bracelets donnait un rythme inattendu à nos retrouvailles. Elle finit par me traiter de monstre et je me détournai d’elle pour hurler de rage et frapper le mur de derrière. J’étais trop absorbée par la douleur et par moi-même pour sentir ses mains autour de ma taille, je n’avais nul mal à l’ignorer, que pouvait-elle faire face au ‘monstre’ que j’étais. Je finis par lâcher prise et choir contre le mur. Ses mains se posèrent avec douceur sur mes avant-bras, je refusai toujours de la regarder, cachant mes larmes, mes failles. Elle n’avait pas le droit de me juger, pas le droit de me blâmer. Je sens l’indécision dans le contact, comme si elle était partagée entre deux opposés. « Jer', écoutes, je sais que je n'ai pas à juger. Mais là, tu m'en demandes trop là... J'peux passer au-dessus de ce que je viens de voir, c'est trop grave... » Sa main quitta mon avant-bras un court instant, je relevai les yeux pour la voir s’essuyer une nouvelle larme au bord des yeux. Je restai silencieux, elle avait surement raison, mais avec les années j’en avais oublié le bien du mal, tant que cela me permettait de me sentir en vie, plus rien n’avait d’importance… Elle finit par glisser ses doigts dans le creux de mes paumes, son regard dégoulinant de mascara plongé dans le mien. Elle se redressa, m’entraînant dans son sillage. Je me relevai en grimaçant face à la douleur dans les doigts et mon poignet. Elle faillit perdre l’équilibre et je la tirai vers moi pour éviter qu’elle ne tombe ce qui eut pour effet de nous pousser tous les deux contre le mur. Je pouvais sentir son souffle contre ma peau, ses doigts non loin de mon visage. Je sentais le mal aise que je lui procurais, mais pas le genre de mal à aise que je m’attendais en faites. Je la dévisageai en silence, le temps semblait s’être arrêté. Je la voyais soudain différemment. Pendant toutes ses années de correspondance, je m’étais vraiment beaucoup attachée à elle, attendant avec impatience ces réponses, à chaque fois. Puis il y eut ce fameux moment. Le moment de ma première fois avec une nana que je pensais également apprécier. Je l’avais littéralement défigurée contre un mur dans une crise de colère. Je n’avais pas pu m’empêcher de faire le lien avec Lexi…et si un jour je la rencontrais ? Et si un jour il lui arrivait exactement la même chose qu’à cette pauvre fille. Je laissais une main remontait jusqu’à ses cheveux d’ébènes. Mes yeux parcouraient son visage et plus je prenais conscience de la chose, qu’elle était là, contre moi, plus j’arrivai à voir les différences, non j’en étais certain, je n’arriverai pas à faire de mal à ce si chère visage. Je vis son regard se baisser jusqu’à mes lèvres, mon cœur s’emballa soudain. Je fronçai légèrement les sourcils sur la surprise et l’incompréhension. Que m’arrivait-il ? J’avais l’impression de courir un sprint. L’adrénaline inondait mon corps, créant un véritable incendie dans le creux de mon ventre, produisant des décharges électriques à chaque extrémité de mes doigts. Je fis glisser ma main valide de ses cheveux à ses lèvres, les caressant du bout de mes doigts avant d’y déposer mes lèvres. D’abord avec hésitation, puis je pris un peu plus confiance alors que ma main empoignait ses cheveux, m’accrochant à elle comme si en cet instant, c’était le pilier qui m’empêchait de tomber. Mon autre bras entoura sa taille pour la serrer contre mon torse frémissant. |
| | | Invité | Sujet: Re: On n‘est pas comme ça … Mar 8 Mar 2016 - 22:57 | |
| Jérémy & Lexi "On n'est pas comme ça..." Après avoir expliqué à Jérémy que c'était vraiment au-dessus de mes forces de passer au-dessus après un acte aussi odieux, il reste silencieux. Je ne sais pas ce qu'il pense, mais j'aimerai le savoir. Allait-il me faire du mal pour ce que je venais de dire ? Puis, il relève la tête vers moi, les larmes roulant le long de ses joues. J'ai un pincement au cœur. Si j'avais su, je n'aurais rien dit. Mais étant de nature franche et directe, je ne pouvais aller contre ça. Je ressentais toujours le besoin de dire aux gens l'exacte vérité de mes sentiments. Il n'y a pas de filtre, ils ont la pensée brute et pure qui se trouve dans ma tête. J'attrapais alors ses mains et on se rèleve ensemble. Mais on se trouve déséquilibré. Jérémy m'agrippe pour éviter de me retrouver le cul par terre, seulement sous sa force, nous nous retrouvons contre le mur, l'un collé au corps de l'autre. Puis, très vite, plus rien n'a plus d'importance. Nous sommes figés, nos seuls souffles courts s’entremêlent. Une tension sexuelle s'installe rapidement. Mon regard glisse de ses lèvres à ses yeux azur. Je le vois froncer les sourcils. Il doit se demander comme moi : qu'est-ce qu'il se passe ? Nous n'avions jamais parler dans nos lettres de nos découvertes de l'amour, du sexe, de la découverte de la sexualité en général. Mais là, ça nous tombe dessus. Une boule de chaleur au creux de mes hanches s'était formée. De l'excitation... Bon sang... Puis soudain, je le sens passer ses mains dans ma chevelure brune. Je laisse ma main aller contre ce contact délicieux. Un soupir de satisfaction file entre mes lèvres entrouvertes. Mon corps se tend légèrement contre lui, créant encore plus de proximité entre nous. Wow, cet instant est magique... La main qu'il a dans mes cheveux descends, passant le bout de ses doigts sur mes lèvres. Je suis électrisée, un frisson, presque une décharge, passe au creux de mes reins. Je mords ma lèvre inférieure. Le désir sourd file à l'intérieur de mes veines. Épais, grisant. Soudain, je sens lèvres se poser sur les miennes. Et là, tout mon corps explose. Plus rien ne retiens le désir que j'éprouve pour cet homme auquel je suis tant attaché. Il est en cette instant ma faiblesse, la seule personne avec qui l'amour me semble possible. Je démêlerai mes sentiments plus tard, je préfère fermer les yeux et lui rendre ce si doux baiser. Je ne le pensais pas capable, après ce que je viens de voir, une telle douceur de sa part. C'est réconfortant. Tout n'est pas perdu. Nos baiser s'approfondit tandis que sa main libre vient attraper mes cheveux, me penchant légèrement la tête vers l'arrière. Son bras autour de ma taille nous rapproche un peu plus, comme c'était encore possible. Une de mes mains glisse son t-shirt, glisse sur ses abdominaux, pour finir par se loger au creux de ses reins tandis que mon autre main rejoint sa joue, puis sa nuque. Nos langues se rencontrent maintenant. Ce baiser transpire la sensualité, lé désir à l'état brut. Mon corps bouillonne contre lui. Je veux tout. Son corps, son cœur... Je le veux rien qu'à moi en cet instant. C'est un terriblement grisant ce sentiment de possession. Est-ce ça l'amour ? Je ne peux pas le savoir, la seule personne que j'ai aimé m'a foutue enceinte, m'a laissé seule pour avorter. Jérémy ne le sait pas ça. Mais nous avons des années d'absence à rattraper et quelque chose me dit, que c'est bien parti pour. Soudain, je rompt ce baiser endiablé mais colle mon front contre celui de Jérémy. « Qu'est-ce qu'il nous arrive, Jer' ?... » Ma voix est presque un souffle, transformée par l'excitation qui fait rage en moi. Je ne disais pas ça pour que l'on arrête mais juste pour être sûre que c'est bien la réalité. Comme si ce qu'il se passe n'est peut-être qu'un rêve. Le souffle court, j'embrasse son cou, doucement, telle une plume qui glisse contre la peau. J'attends sa réponse non sans une véritable angoisse, mais elle est atténuée par le désir. Il passe au-dessus de tout celui-ci, s'imposant en maître en moi. |
| | | Invité | Sujet: Re: On n‘est pas comme ça … Mar 8 Mar 2016 - 23:36 | |
| Un soupir s’échappa de ses lèvres alors que je glissai mes doigts dans ses cheveux bruns. Son corps se tendit sous les caresses, se collant contre mon corps faisant grimper la température entre nous. Mes doigts effleurèrent ses lèvres, elle se les mordit sous l’effet du désir. Je ne pouvais plus m’en empêcher, j’emparais ses lèvres, l’hésitation laissant place à un profond désir sensuel et incontrôlable. Nos langues s’enroulèrent pour entamer un balai à mi-chemin entre bestialité et sensualité. Ses doigts glissèrent sous mon tee-shirt, brulant ma peau d’envi insoupçonnée. Un frisson glissait sous mon épiderme, suivant le tracé que sa main dessinée sur mes abdominaux contractés par ce désir presque bestial de la posséder, elle, et rien d’autre. Plus rien ne comptait à présent. J’en oubliai le temps, le lieu, la douleur de ma main blessée. J’explorai sa bouche, ses lèvres, son visage. Cette scène, tant de fois imaginée, tant de fois désirée, c’était encore plus incroyable en réalité, comblant toutes mes espérances. Mon cœur tambourinait dans ma poitrine comme s’il voulait sortir de cette prison de chair, j’avais l’impression de ne plus pouvoir respirer. Je laissai glisser mes doigts de ses cheveux jusqu’au creux de son cou, arrachant mes lèvres aux siennes pour venir explorer le contour de son menton. Sa main se glissait sur ma nuque, de nouveau cette décharge. Elle éveillait en moi des sensations jusque-là inexplorées. Elle finit par rompre le contact de mes lèvres contre sa peau, elle vient coller son front bouillonnant contre le mien. J’ouvris les yeux sur ses lèvres entrouvertes par le désir. Elle rompit le silence, semant le doute en moi. « Qu'est-ce qu'il nous arrive, Jer' ?... » Souffla-t-elle alors. Je n’en avais aucune idée. Je restai silencieux, haletant, alors que ses lèvres effleuraient mon cou dans un baiser plein de douceur. Je laissai choir ma tête contre le mur, tremblant encore sous le désir de cette promiscuité. « Je sais pas… » Finis-je par lâcher d’une traite, j’attrapai sa main qui s’était glissée dans le creux de mes reins, l’arrachant de ma peau, je la repoussai doucement alors que mon regard d’un bleu électrisant se plongeait dans le sien. « Tu l’a dit toi-même… Je suis un monstre ! » Mon visage se refermait soudain alors que je me décalai du mur, la poussant légèrement et avec facilité. Je m’éloignai d’elle, la lâchant pour venir passer ma main sur mon crane. « Ce que t’as vu là ! Lexi… C’est moi ! » Mon ton était désespéré, je la détaillai un instant de haut en bas. « Je suis pas le mec qui t’envoyait des lettres… Je le suis plus ! Il ne reviendra jamais, tu comprends ? Il mort ! IL EST MORT ! » Hurlai-je en faisant un pas menaçant vers elle, comme si je voulais qu’elle fuit. Je le voulais. Que pouvais-je lui apporter du bon ? Rien en moi n’était bon ! J’essuyai la sueur qui dégoulinait de mon front. Serrant les dents, je commençais à faire de nouveau les cent pas quand la douleur dans ma main revient, je cramponnais le bas de mon avant-bras, jetant un regard à la blessure, il fallait que je nettoie ça. « Faut que j’y ailles… Oublie tout… Cela vaut mieux pour toi ! » Je la regardai de nouveau, mordant mes lèvres pour me retenir de ne pas me jeter de nouveau dans ses bras. Ce que je fais là c’est pour toi ma belle. Je finis par quitter la ruelle, prenant la direction de l’hôpital pour réparer cette merde…
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| | | Invité | Sujet: Re: On n‘est pas comme ça … Mer 9 Mar 2016 - 11:01 | |
| Jérémy & Lexi "On n'est pas comme ça..." Nous sommes en train de nous lâcher complètement lui et moi. On s'embrasse comme si notre vie en dépendait, on se caresse comme si on voulait mutuellement se posséder. Frissonnant, je sens Jérémy passer sa main de mes cheveux à mon menton où il quitte mes lèvres pour parsemer ce dernier d'une nuée de baisser. Un gémissement glisse entre mes lèvres. Ce garçon me rend folle... Soudain, rompant la magie du moment, je lui demande, front contre front, qu'est-qu'il peut bien nous arriver. Je parcours alors son cou. Il a l'air dans le même état que moi, éprouvant un désir aussi brutal que dévastateur. Je sens sa tête se poser contre le mur derrière nous, tremblant. « Qu'est-ce qu'il nous arrive, Jer' ?... » Ma voix est presque un souffle, transformée par l'excitation qui fait rage en moi. Je ne disais pas ça pour que l'on arrête mais juste pour être sûre que c'est bien la réalité. Comme si ce qu'il se passe n'est peut-être qu'un rêve. Le souffle court, j'embrasse son cou, doucement, telle une plume qui glisse contre la peau. J'attends sa réponse non sans une véritable angoisse, mais elle est atténuée par le désir. Il passe au-dessus de tout celui-ci, s'imposant en maître en moi. « Je sais pas… » Il est aussi perdu que moi là-dessus, bon. Puis là, il arrache ma main à ses reins, m'écartant de lui, son regard azur me transperce, froid. « Tu l’a dit toi-même… Je suis un monstre ! » Putain, qu'est-ce que je pouvais regretter d'avoir dit cette phrase ! Pourtant moi qui regrette un truc, ça... n'arrive jamais. J'prends la vie comme elle vient et puis c'est tout. Je tente d’attraper sa main quand il s'éloigne de moi, en vain. Je le suis dans son sillage, ne voulant pas le laisser partir. Le désir mute en une tristesse assez profonde. « Ce que t’as vu là ! Lexi… C’est moi ! » Il me détaille avant de reprendre. « Je suis pas le mec qui t’envoyait des lettres… Je le suis plus ! Il ne reviendra jamais, tu comprends ? Il mort ! IL EST MORT ! » ll fait un pas menaçant vers moi, me stoppant sur place. Pas parce qu'il me faisait peur mais parce que je savais qu'à cet instant, je ne pouvais plus le retenir. L'envie de pleurer me revient alors, un larme roule sur ma joue. Je savais pertinemment que ce qu'il disait était faux. Je venais d'avoir la preuve avec ce baiser, que c'était que des foutaises. Mon esprit se raccroche à cette idée, pour ne pas voir la vérité. Je n'accepterai pas ça, non, c'est d'la connerie ! Je suis soudain plongé dans le mutisme, comme un peu plus tôt. Je le vois regarder sa main ensanglantée, il allait devoir soigner ça... « Faut que j’y ailles… Oublie tout… Cela vaut mieux pour toi ! » Oublier ? Il se fout de moi pas vrai ? Comment oublier ça ? « Jer'... » Ma voix n'est qu'un murmure qui se perd dans cette rue escarpée. Je le vois se mordre la lèvre avant de disparaître. Un sanglot me secoue, je descends mes lunettes de soleil, pour épargner au monde mon lamentable état. Je dois rentrer, maintenant. Nevaeh attendra pour sa course, tel que c'était parti, j'allais passer la soirée la tête sur ses cuisses en pleurant tandis qu'elle allait me caresser doucement le dos. J'avais besoin d'elle en cet instant. Tout lui raconter, pleurer jusqu'à ce que j'ai le corps qui s'dessèche. L'appartement était à un quart d'heure à pied. Ce quart d'heure allait être difficile mais je devais rentrer. J'arrive à mettre un pied devant l'autre, et c'est parti. Direction l'appartement. |
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