save water, drink champagne (temperature is rising, +18) ▽ (lys)

Les sensations de son sexe en moi sans la moindre barrière, cette communion parfaite, étaient divines. Il était rare que nous nous passions de latex, mais j’étais heureuse qu’il l’ait oublié pour cette fois. Mon plaisir était comme décuplé, mieux que ça, j’avais l’impression de ne faire qu’un avec lui, comme si son membre viril se fondait en moi. Chaque frottement était plus intense, plus vif, diffusant un feu exquis dans chacune de mes cellules. J’avais du mal à retenir mes gémissements, d’autant plus qu’Azriel faisait tout pour intensifier notre échange. Ses mains agrippant mes fesses me rendaient folle, tout comme celle qu’il passait dans mes cheveux. Les vas-et-viens étaient plus vigoureux, la cadence s’accélérait créant un remoud dans l’eau du bain qui éclaboussa le sol de la salle de bain. Je m’en fichais éperdument, accaparée par Azriel et notre échange sensuel. Je revenais à son visage et souris à son interrogation.
— Tu trouves que je ne crie pas assez ? plaisantai-je en venant m’emparer de ses lèvres, tu regardes trop de porno, tu sais ça ?
Je ris contre ses lèvres, puis sans ralentir le rythme de mes mouvements de bassin. Je me détachai légèrement de lui, l’œil malicieux.
— Tu veux que je dise oui ? le taquinai-je, avant de me pencher légèrement en arrière, humectant exagérément mes lèvres.
— Oh ouiiiii…OH AZRIEL OUIIII, ENCOOOOORE ! Oui, oui, ouiiiiiiiiiii !
J’exagérai, exprès même si le plaisir était infiniment au rendez-vous. Ce petit jeu m’amusait autant qu’il m’excitait en réalité. Je n’étais pas franchement du genre à beugler comme dans les films pendant les ébats sexuels, mais je ne voyais pas où était le mal à flatter un peu l’égo de mon partenaire, dans les bras duquel je revins rapidement me blottir, éclatant de rire.
— Rassuré ? minaudai-je en lui embrassant le menton, puis une parcelle de peau tendre sous la mâchoire. Je posai enfin mon front contre son épaule, me mordis la lèvre pour exprimer, dans un long gémissement, un plaisir beaucoup plus authentique cette fois.
— Ca vaux mille fois le coup…, lui assurai-je dans un souffle.
Je levai vers lui des yeux mi-clots par l'intensité du plaisir que je ressentais. J'avais chaud, mon corps tremblait. Je ne jouais plus. Mes cris s'intensifiaient sans que je n'ai à jouer la comédie. J'écrasais ma bouche sur la sienne, haletant sans pouvoir me retenir. La jouissance était proche, je la sentais monter dans mon ventre.

HJ:

Tout aussi insensible que Lys au fait qu'ils étaient en train d'inonder sa salle de bain, l'italien plongea son regard dans celui de son amie et amante, un fin sourire en coin accrochant ses lèvres, tandis qu'ils s'enlaçaient et s'étreignaient autant que possible, leurs deux corps se mouvant l'un contre l'autre, l'un avec l'autre, danse sensuelle animée par le clapotis de l'eau. C'était plutôt une chance que la brunette ait une grande baignoire, soit dit en passant, sans quoi il aurait été sans doute plus délicat de mener leur ballet érotique empreint de fougue et de passion. Une touche d'humour vint ponctuer leur étreinte, et un léger rire s'échappa des lèvres du garçon, entre deux soupirs saccadés tandis que son sexe retrouvait encore et encore la douce humidité accueillante de l'entre-jambes de la jeune femme, déclenchant des langues de feu venant lécher sa peau et enveloppant tout son corps, intensifiant le plaisir au fur et à mesure de leur échange. Les mouvements de bassin de Lys ne faisaient qu'amplifier son excitation, même lorsqu'elle se redressa légèrement pour lui offrir un magnifique spectacle de cordes vocales, et Az ne put s'empêcher d'éclater de dire. « Mon ego masculin te remercie. » rit-il en déposant un baiser aussi doux que fébrile quand elle revint se blottir contre lui, sans qu'ils n'interrompent leurs mouvements de plaisir. « Une petite pensée pour Niels et Aelya, quand même. Enfin, au moins tu les auras mis au courant de mes exploits sexuels. » reprit-il en pensant aux pauvres voisins de Lys qui devaient sûrement avoir entendu sa prestation. Un nouveau rire le secoua, avant de revenir chercher les douces lèvres de la brune, jouant avec ces dernières, les liant aux siennes un instant pour les quitter quelques secondes, avant d'y revenir avec encore plus de désir, désir qui grimpait en flèche au fil des gémissements de la jeune femme. Un mince sourire plein de tendresse éclaira son visage aux paroles de la jeune femme, et ses mains massèrent ses cuisses avec plus d'attention, ses doigts glissant dangereusement vers le petit bout de chair dépassant de son anatomie, outil de plaisir féminin trop souvent oublié. Azriel pouvait sentir les muscles de la brune se tendre, son corps presque trembler, et il la rejoignit dans un baiser intense tandis que son pouce stimulait la partie sensible de son intimité, cherchant à la faire atteindre l'apogée de son plaisir.

Spoiler:

— Ton égo masculin n’a aucun soucis à se faire…crois-moi.
Je l’embrassai et ris contre ses lèvres au moment où il évoqua Niels et Aelya, qui devaient effectivement avoir perçu ma performance vocale depuis leur chambre. Je savais d’expérience qu’elle était accolée à la mienne – et par extension à ma salle de bain. Je ne m’en faisais pas pour eux, ils survivraient. J'etais d’ailleurs prête à mettre ma main à couper que Niels se marrait bien de l’autre côté du mur. Ce genre de nuisance était un jeu, ou du moins l’avait été entre le pote skateur d’Azriel et moi, avant qu’il ne se mette en couple avec Aelya. Je lui avais souvent reproché de ne pas faire attention au voisinage alors qu’il ramenait chez lui ses conquêtes, c’était même après que je l’ai enguirlandé comme du poisson pourri que Niels et moi avions eu un petit rapprochement. Mes voisins, toutefois, se volatilisèrent très rapidement de mes pensées, à nouveau accaparées par Azriel et le bien qu’il me faisait. Une puissante vague de chaleur m’envahit dès l’instant où ses doigts trouvèrent mon clitoris, je quittai ses lèvres pour laisser mon plaisir s’exprimer pleinement. Les expirations se firent tout à coup plus bruyantes, moins contrôlées. J’haletai. Tout mon corps se mit à trembler et bientôt, le pouce d’Azriel fut la partie de son anatomie que je me mis à préférer. Je m’agrippai à lui, poussai mon pubis un peu plus contre le sien, pressant mon sexe contre ce doigt qui me rendait folle. J’explosai dans un cri d’extase, me contractant autour de la verge d’Azriel et accueillant peu après sa sève. Le rythme de mes ondulations de bassin baissa peu à peu, jusqu’à devenir si lent qu’ils étaient à peine notables. J’étais trempée de tous les côtés, ne sachant plus distinguer l’eau du bain de ma sueur, mais une chose était certaine, la moiteur entre mes jambes en témoignait, j’étais comblée. Je restai blottis contre l’italien le temps de reprendre mon souffle et de retrouver la terre ferme. Je déposai quelques baisers dans son cou, lui susurrant des compliments amplement mérités, et caressai d’une main son avant-bras pour le remercier implicitement de cette initiative qui m’avait envoyée vers des cieux dorés. Je me détachai doucement, et me retournai pour prendre ma place contre lui, laissant ma tête retombée sur son épaule. Je savourai ce moment de relâchement, et l’endorphine qui se diffusait encore dans mes veines. Je soupirai d’aise, tournant la tête pour embrasser comme je le pus la mâchoire d’Azriel. Je levai les yeux pour rencontrer les siens et lui souris.
— C’est la première fois que je vais fêter un orgasme avec du champagne.
J’eus un petit rire avant de redresser le buste pour attraper le champagne à côté de la baignoire et me relevai légèrement pour atteindre les coupes sur le rebord du lavabo.
— N’en profite pas pour regarder mes fesses, le taquinai-je avec humour.
Je revins contre lui et lui tendis la bouteille pour prendre une coupe dans chaque main.
— À cet orgasme d’anthologie ! fis-je tandis qu'il me servait.
Je bus une petite gorgée, caressant distraitement le pied de brun avec mes orteils à l'autre bout du bain.
— Faudrait peut-être qu'on arrête de se sauter dessus comme ça...
Je coulai un oeil amusé sur lui, et plissai le nez en secouant la tête.
— Ouais, non...impossible, fis-je en riant.

Azriel rit doucement aux mots humoristiques de son amie, destinés à rassurer ses compétences dans certains domaines, sur un ton amusé. Il lui adressa un clin d’œil, avant de reprendre plus sérieusement leurs affaires et d'entreprendre des caresses bien plus ciblées, destinées à faire grimper le plaisir de Lys en flèche et de lui prodiguer un orgasme dévastateur, tandis que l'excitation s'emparait également de son corps à lui, de plus en plus, la température de leur étreinte grimpant dangereusement sous les gémissements intenses de la sublime brunette. L'italien pencha légèrement la nuque, tout en observant parfois le corps de Lys, son sublime grain de peau et ses courbes affolantes, tantôt observant sa bouche, ses longs cheveux humides cascadant sur ses seins nus. Il avait envie qu'elle sente l'incendie présente dans son bas-ventre, qu'elle sente son membre raide ancré en elle, tandis que ses mouvements de bassins de plus en plus intenses accéléraient la jouissance à venir du garçon. Il pouvait sentir les parois de son intimité tout autour de lui, se contractant, de plus en plus, jusqu'à exploser au sommet. Cette fureur dans leur échange et les gémissements de Lys eurent pour effet de permettre au brun d'atteindre le même stade, franchissant un point de non-retour dans leur échange, sentant les muscles intimes de la jeune femme se contracter autour de son sexe, jusqu'à ce qu'il s'abandonne un peu plus tard au même bien-être intense qui parcourut tout son corps comme un tsunami. Pour le coup, ils avaient sûrement du réveiller tout le voisinage, après cette étreinte érotique aussi intensive et soutenue. La respiration haletante, il accueillit Lys dans ses bras tandis qu'elle venait se blottir contre lui, passant les mains dans son dos où il ramena un peu d'eau, la laissant s'écouler le long de la peau de la jolie brune, caressant sa peau au passage. Un sourire étira ses lèvres tandis qu'elle était tapie dans son cou, et il embrassa doucement ses cheveux, savourant ce court moment after-sex. Il laissa échapper un rire quand elle mentionna le champagne. « Quelle prestige il a, cet orgasme. » répondit Az avec un air malicieux, avant de rajouter : « Ça devrait devenir une tradition. On fêtera chaque orgasme au champagne, pas seulement ton anniversaire. Par contre, pas sûr que les finances vont suivre... » Référence à ses talents de donneur d'orgasmes, dit avec une expression faussement sérieuse et blasée sur le visage, mais une étincelle espiègle dans son regard chocolat le trahissait et il éclata de rire. Lys alla chercher le champagne en question et l'italien profita qu'elle se penchait pour laisser glisser sa main le long de ses fesses, un sourire angélique au coin des lèvres quand elle se retourna vers lui. « Moi ? Jamais, voyons. » sifflota le garçon avant de prendre la bouteille que lui tendait la brune, remplissant ensuite leurs verres. Il trinqua son verre contre le sien, avec un petit rire lorsqu'elle porta son toast, puis but une gorgée. « Je sais, je sais, je te fatigue trop... » plaisanta-t-il à nouveau quand la jeune femme proposa de ralentir la cadence, avant de se raviser. Waw, il était poilant, ce soir. Il déposa un baiser sur la joue de sa brune préférée, hochant rapidement la tête contre sa joue en guise d'accord. « Y a pas de raison d'arrêter pour le moment, si ? » fit-il avec un petit haussement d'épaules et un sourire, détendu.

Du prestige, l’orgasme qui venait de me terrasser et dont je sentais encore les derniers échos dans mes entrailles, le méritait amplement. Un bon champagne, c’était donc la moindre des choses. Les flutes tintèrent, les bulles pétillaient dans le verre. L’eau du bain n’était plus vraiment chaude, mais le corps d’Azriel dans mon dos compensait largement. Ma langue piqua quand je bus une gorgée, que je faillis avaler de travers en riant. Azriel proposait que nous ouvrions une bouteille à chaque fois que lui et moi rencontrions ensemble le septième ciel. Je n’étais pas contre l’idée, bien qu’elle soit peu économique comme le soulignait l’artiste solitaire.
— Je valide cette tradition ! Bon, effectivement il va peut-être qu’on prévoit du stock. Un carton de six à la semaine devrait le faire, mais on devrait prendre large et prévoir les douze, histoire de pas manquer.
Je prenais un ton faussement sérieux et éclatai de rire en rencontrant les iris marron de l’italien. J’aimais ces moments de légèreté avec lui, c’était agréable. Comme un plaid duveteux qu’on enroulait autour de soi. Il n’y avait jamais de prise de tête avec Azriel. Je n’avais pas souvenir d’avoir eu beaucoup de désaccords avec lui depuis le début de notre amitié. Lui et moi partagions souvent les même idées et j’aimais infiniment son ouverture d’esprit, sa vision des relations humaines qu’il m’avait communiquée dès le début. Nous étions souvent sur la même longueur d’ondes, ce pourquoi cela se passait toujours si bien entre nous. Et effectivement, il n’y avait strictement aucun raison, pour le moment, que cela change. Je tendis la joue quand il déposa un baiser, puis me calai plus confortablement contre lui, rêvassant.
— T’as raison, ouais…et puis on est bien, comme ça.
Nous restâmes un moment à faire trempette, sirotant nos coupes dans le calme jusqu’à ce que notre peau ne se fripe complètement.
— Tu sais ce qui serait parfait, là maintenant ? fis-je tout d'un coup en fixant le plafond. Un p’tit joint fait avec amour.
Je tournai la tête vers lui et lui souris avec malice. Je ne fumais pas. De cigarette, jamais. En revanche, je partageais parfois un peu de weed avec Azriel, et seulement avec lui. C’était assez rare, de mon côté, mais j’aimais bien tirer quelques taffes de temps en temps.
— Tu nous en roule un ? proposai-je en attrapant les bords de la baignoire pour me relever. Je fais réchauffer un poulet aux arachides que j’ai cuisiné hier et on se fait ça ?
Sans attendre nécessairement sa réponse, je sortis du bain et m’enroulai dans une serviette, avant d’en attraper un propre, sous le lavabo pour Azriel. Je le laissai se sécher tranquillement et passai dans ma chambre pour me vêtir d’un déshabillé de soie léger, histoire d’être à l’aise, sans être à poil quand même. Je nous préparai deux assiettes en cuisine – mon poulet était délicieux, de la viande tendre, coupée finement, avec une sauce à la cacahuète et à la tomate, un de mes plats préféré, et parmi ceux que je réussissais le mieux. – et rejoignis mon bel italien sur le balcon où il s’était installé. Je posai les assiettes sur la table d'appoint et vins m'asseoir à côté de lui sur mon banc en bois depuis lequel j'aimais, en règle général, observer les étoiles.

Az rit lorsque la brunette valida totalement son idée, prévoyant un stock de minimum six bouteilles par semaine. Il prit une gorgée de champagne avant de déposer un baiser furtif dans le cou encore humide de la jeune femme, puis de reprendre d'une voix exagérément séductrice : « Arrête, tu flattes trop mon ego, là. » Il laissa échapper un petit rire amusé, tandis qu'ils continuaient leur discussion et leurs plaisanteries dans l'eau désormais moins que tiède, mais leurs corps toujours l'un contre l'autre, savourant le moment et les bulles qui allaient avec. Ouais, ils étaient bien comme ça, et l'italien n'avait jamais réfléchi plus loin que ça. Lys était une personne indispensable dans sa vie depuis qu'il l'avait rencontrée, et ils avaient toujours eu cette relation fusionnelle et sans accrocs, comme une évidence. Pour lui, c'était naturel, il ne lui venait pas à l'esprit de chercher plus loin ou de creuser la question. Quelle question, d'ailleurs ? Passer du temps avec la jolie brune, peu importe comment ils passaient ce temps, lui suffisait. « Et tu sais quoi ? C'est une merveilleuse idée. » répondit Azriel sur le même temps quand son amie lui proposa de manière adorable qu'une petite cigarette magique était la bienvenue. Il lui rendit son regard espiègle, avant de déposer un rapide baiser au coin de ses lèvres. « C'est parti ! » fit-il avec entrain, pressant Lys de ses mains pour qu'elle sorte de l'eau comme s'il était urgent qu'ils se fument ce joint, un sourire de gamin au coin des lèvres. Il attrapa la serviette qu'elle lui lança, acquiesçant avec ferveur quand elle parla de réchauffer le poulet. Le brun enfila simplement un dessous, restant torse nu - simplement parce qu'il ne voyait pas l'utilité d'un t-shirt en cet instant et que la température le permettait - et se dirigeant vers le balcon après avoir fouillé dans ses poches pour en sortir le matériel dont il avait besoin. Il roula habilement le pétard, attendant que Lys le rejoigne pour l'allumer. La nuit lui paraissait particulièrement calme, après leur longue soirée et leurs ébats intenses. Il tourna un regard pétillant vers la brunette, sans mot dire, avant d'allumer le joint, une mince flamme éclairant quelques instants leurs visages. « Ça sent bon. » commenta-t-il en désignant les plats que Lys avait posé devant eux. Le cannabis allait encore plus leur ouvrir l'appétit, et après quelques taffes, Azriel transmis le joint à son amie, pour goûter ensuite à ce fameux poulet aux arachides. « Lys, je crois que t'es aussi bonne artiste en cuisine qu'en peinture. » souligna-t-il après une première bouchée. Il finit par lui sourire, tout content de ce plat, et de ce moment. Et de tous les moments qu'ils passaient ensemble depuis qu'ils s'étaient rencontrés.

End.