always back to you (eirik)

hélios ∞ eirik

« Je sais bien que tu m’aurais défendu. C’est bien le problème, que je puisse pas le faire moi-même… Et malheureusement non, j’peux pas avoir de chien, on est trois à l’appart, ça serait galère de mettre tout le monde d’accord je crois. Peut-être quand on sera un peu mieux installés à trois et qu’on se connaîtra mieux avec Nastya et Jules. » Avoir un chien, pourquoi pas. Eirik soumettrait l’idée prochainement, même s’il ne voyait pas un chien comme moyen pour se rassurer dans la vie de tous les jours. Par contre, ce serait pas mal pour toute l’affection qu’il avait à donner, et au moins voilà quelqu’un qui ne le trahirait jamais.
Comme il s’en doutait, sa proposition ne passa pas. En même temps, on ne rompait pas à deux ! C’était gênant. Mais Eirik se sentait tellement coupable par rapport à Hélios, davantage alors qu’il se rapprochait d’Elijah, il voulait tout faire pour aider à propos de n’importe quoi. Mais concernant l’autre blond, apparemment il ne pouvait pas aider. En même temps cette histoire ne le concernait pas, il n’avait pas à mettre son nez dedans - même s’il était en partie responsable si on y réfléchissait bien. « Oui je comprends. De toute façon c’était con ! Mais tu sais, on fait tous des conneries. Ca fait pas de toi quelqu’un de mauvais… Au contraire, si t’étais un mauvais gars, tu n’aurais pas peur de le blesser. » Quand Hélios parla des pizzas, Eirik comprit qu’il voulait sûrement changer de sujet. Alors il se contenta de hausser les épaules. Ce n’est que dix minutes plus tard qu’on sonna à la porte. Eirik se leva alors et alla récupérer le saint Graal, la bouffe. Il revint auprès d’Hélios et posa le tout sur la table basse. « Bon appétit ! »

hélios ∞ eirik

« Je suis jamais venu chez toi, j’aimerais beaucoup voir tes chiens ! Tu m’inviteras à l’occasion ? » Ils s’étaient toujours vus ici ou en dehors. Il était arrivé à Eirik d’aller chercher Hélios chez lui quand ce dernier n’allait pas fort, mais en général il attendait à quelques mètres et Hélios le rejoignait pour aller marcher dehors. Il n’y avait a priori aucune raison au fait qu’il ne soit jamais entré, simplement le hasard qui avait fait les choses comme ça. Mais Eirik aimait beaucoup les animaux et il avait très envie d’enfin les rencontrer. Ca rendrait peut-être les choses moins gênantes, car un chien c’était un énorme sujet de conversation mine de rien. Ils pouvaient combler les blancs, et on pouvait simplement jouer avec eux et les caresser. Pas besoin de parler, ce qui pourrait fortement arranger les deux garçons en ce moment. « Mais non, juste maladroit… Mais… il se passera jamais rien avec ce garçon ? Je veux dire… il est peut-être bien pour toi, non ? » Eirik tentait de ne pas prendre en compte le fait que ce type lui ressemblait. C’était un peu malsain. Mais au fond, peut-être qu’Hélios se cherchait juste une excuse pour ne pas se lancer, peut-être qu’il finirait par comprendre que l’autre garçon lui plaisait vraiment. « Si tu veux y aller en douceur et lui laisser une chance… tu peux juste commencer par dire que t’es pas prêt à aller plus loin. Tu ne fermes pas la porte mais tu ne l’ouvres pas non plus. » Le conseil n’était pas forcément judicieux, mais Eirik essayait toujours d’arranger les choses de sorte à ce que personne n’ait mal. On pouvait penser qu’il conseillait à Hélios de lui donner de faux espoirs, et c’était peut-être le cas. Mais en réalité, Eirik voyait plutôt ça comme se donner une chance de s’attacher. Pour le moment, Hélios était aveuglé par ses sentiments envers Eirik. Mais peut-être que quand ceux-ci seraient passés, alors il verrait ce Sören d’un autre oeil ? C’était aussi pour ça qu’Eirik n’avait pas définitivement fermé la porte à Hélios. Il ne pouvait pas lui annoncer qu’ils ne seraient JAMAIS ensemble, car on ne pouvait jamais vraiment prédire l’avenir. Tout ce que le blond savait, c’est que quelqu’un aimait Hélios, et ce quelqu’un était important pour l’éducateur canin, sinon il ne se prendrait pas autant la tête avec cette histoire. Alors il y avait peut-être anguille sous roche et ce serait effectivement dommage de tout gâcher pour un malentendu.
Les pizzas arrivèrent enfin et Hélios ne manqua pas de taquiner Eirik. Ce dernier fit la moue et regarda son t-shirt : il mangeait comme un gros porc. « Oh la honte... » Il eut soudainement une idée totalement débile. Ils voulaient détendre l’atmosphère ? Ok. Eirik mit ses doigts dans sa pizza, s’assurant qu’elle n’était pas brûlante - heureusement que le livreur avait pris son temps - et, pleine de sauce tomate, il l’abattit gentiment sur le visage d’Hélios. « T’as de la sauce partout… » Oups