Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
MESSAGE : 3292 ICI DEPUIS : 06/03/2016 COMPTES : woody & jackson & isaiah & elmo & nova & oskár CRÉDITS : whovian (a) & sarasvati (s)
STATUT : célibataire, papa de Maxwell (2016), Lara (2019) et Alizée (2023), de trois mères différentes
Sujet: don't know what I'm looking for (jules) Dim 23 Juin 2019 - 22:07
Trois mois s’étaient écoulés depuis que j’avais choppé ce virus, au même titre que plus de la moitié de la population de Bowen d’ailleurs. De quoi faire peur et créer un sentiment de panique à travers la ville, d’autant plus qu’il y avait eu certains morts suite à cet état fiévreux dans lequel nous avions été plongés. J’avais été de ceux à être mis en quarantaine pendant plusieurs jours, on m’avait même gardé sous observation plus longtemps que d’autres vu mon état assez faible. Le virus évoluait différemment pour chacun, certains ayant été complètement rétablis après une journée à peine, d’autres ayant mis une semaine à se remettre. J’étais de ce dernier groupe-là. Pourtant, on ne pouvait pas vraiment expliquer ça par une santé moindre que celle des autres. L’important était que trois mois plus tard, c’était comme si rien ne s’était passé, que je n’en avais gardé aucune séquelle, et que j’avais fait la rencontre d’une jeune femme assez géniale. Jules avait été ma voisine de lit, elle aussi ayant été gardée sous surveillance pendant plusieurs jours après la fin de la mie en quarantaine. On avait eu le loisir de se raconter nos vies, nos passions, nos peurs, nos voyages, nos enfances, bref nos séances de racontage de life étaient parmi les plus étoffées jamais connues à ce jour. J’avais découvert une personne en or qui avait des origines assez similaires aux miennes d’ailleurs, elle étant écossaise et moi irlandais. Elle aimait l’art, le piano par-dessus mais aussi toutes ses formes, alors nous avions pu parler de danse et de toutes sortes d’autres disciplines. Elle se réveillait souvent en pleine nuit, incapable de dormir, depuis longtemps victime d’insomnie selon ses dires. On en profitait pour se partir des films sur la télévision accrochée au mur. On avait probablement fait le tour de la collection de l’hôpital. Bref, Jules et moi nous étions tellement rapprochés que c’était assez étonnant de constater que trois mois plus tard, nous ne nous étions pas revus depuis que nous étions sortis de l’hôpital. Aujourd’hui, maintenant que les choses s’étaient un peu calmées de mon côté – bon, pas vraiment, mais j’essayais en tout cas de reprendre une vie normale -, je décidai de la contacter. Nous nous étions liés d’amitié dans un contexte si particulier, il était désormais temps de voir où ça nous mènerait à l’extérieur de quatre murs blancs et tristes. Je profitai du fait qu’il y avait un festival médiéval pour l’inviter à ce qu’on se promène à travers le marché, même si nous n’allions pas participer à fond en nous déguisant. Je me gardais ça pour le grandeur nature auquel je participais le lendemain. En attendant Jules au point de rencontre, j’écoutais l’heure du conte. Tous les enfants écoutaient attentivement et moi, je souriais en les regardant. Je ne pouvais pas croire que j’avais raté ce genre de moments-là avec mon propre fils, dont l’existence m’avait été cachée. J’applaudis avec tout le monde lorsque le conte se termina, avant d’être abordé par Jules qui venait de me rejoindre. Un grand sourire se dessina sur mon visage. « Hey Jules ! Tu viens de manquer une si belle histoire … » Relevais-je en faisant une moue déçue pour elle, secouant la tête de gauche à droite, avant de rire.
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Sujet: Re: don't know what I'm looking for (jules) Lun 8 Juil 2019 - 9:31
On peut vraiment dire que le virus qui s’était répandu en ville avait fichue une vraie pagaille et la trouille à toute la population. Ayant vécue ça de l’intérieur, je peux dire que c’était même encore plus flippant que tout ce qu’on pouvait bien avoir pu raconter aux informations régionales, croyez-moi. Être enfermé, coupé du monde et voir tout autour de toi des gens tomber comme des mouches ? Oui, c’était quelque chose que j’aimerais bien pouvoir oublier. Heureusement, trois mois plus tard, je n’avais aucunes séquelles et je n’avais perdu personne. La vie avait repris son court normal. Tout simplement. Pendant la quarantaine, j’avais été dans la même chambre que Conchobàhr et les jours passent, nous nous étions beaucoup rapprochés. Moi qui avais du mal à me lié à quelqu’un, cette fois ci, je n’avais pas hésité. Cela venait-il du contexte ou de lui, cela je n’en savais rien. Bien sûr, je ne lui avais pas tout raconter, mais il en savait assez. Quand je me réveillais en pleine nuit, je pouvais être certaine de voir la lumière s’allumait de son côté de la chambre quelques secondes plus tard et nous passions la nuit à discuter, à regarder un film. Nous avions pas mal de chose en commun et les sujets ne manquaient donc pas pour nos discussions. Sa présence avait rendu cette quarantaine beaucoup plus vivable, en tout cas pour moi.
Trois mois avaient passé depuis notre sortie de l’hôpital et nous avions chacun reprit nos propres chemins. Je ne m’étais pas attendu à autre chose mais je devais bien avouer que sa présence, nos discussions, me manquaient. C’est pourquoi j’avais été vraiment ravie d’avoir de ses nouvelles et qu’on se retrouve plus tard dans la journée. La ville organisait un festival médiéval. Je passais un moment à me préparer. Je ne savais pas vraiment pourquoi. Peut-être pour qu’il n’est plus en mémoire l’image de moi à l’hôpital, dans cette horrible chemise. Une fois prête, je me rendais au point de rendez-vous. En me frayant un chemin vers Concho, je regardais avec tendresse les enfants qui s’étaient installée pour écouter le conte, selon le planning du festival. Une fois prêt de lui, je venais serrer son avant-bras pour lui signifier ma présence. Ce fut son sourire qui m’accueillit. « Hey Jules ! Tu viens de manquer une si belle histoire … » M’apprit-il, une moue déçue sur son visage avant de rire. Je souris, glissant derrière mon oreille une mèche de mes cheveux que j’avais laissé lisse et détacher. « Quel dommage ! » Lançais-je, amusée, avant de venir gauchement le prendre dans mes bras quelques secondes. « Salut ! Je suis contente de te voir, tu as l’air en forme. » Dis-je avec un sourire complice. Il n’avait de toute façon pas de mal à l’être, tout comme moi. On ne peut pas vraiment dire qu’on s’était vu à notre avantage jusque-là. « J’étais contente que tu m’appelles. Je n’arrive pas à croire que ça fait déjà trois mois. C’est dingue ! » Dis-je en secouant la tête. Le temps filait tellement vite. C’était pour ça aussi que je voulais reprendre ma vie en main.
Conchobáhr Rosenbach
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Sujet: Re: don't know what I'm looking for (jules) Jeu 11 Juil 2019 - 23:00
Trois mois écoulés et je n’avais pas vraiment l’impression que ma vie ait avancée, ou pris une autre tournure, depuis ce temps. Assez drôle quand on pense que parfois, pour certains, frôler la mort – ou chopper un virus qui vous en donne vraiment l’impression – est une sorte de wake up call. Ces gens-là se mettent donc à révolutionner leur vie, à faire tout ce qu’ils n’avaient jamais osé faire jusqu’à maintenant. Vivre comme ils l’entendent. De mon côté, ce passage à l’hôpital avait juste été un in et un out. Mon existence semblait stagner comme elle le faisait avant. Je n’étais pas retourné avec Zelda, ce qui me donnait de plus en plus l’impression que c’était terminé. Quatre mois de pause, ça faisait beaucoup, du moins je pense. Nous avions tout de même continué à nous voir, agissant dans l’ambiguïté, sur cette fine ligne entre notre amour et notre amitié. Et pour le reste, c’était le scénario habituel depuis ce break d’avec Zelda : je continuais à enchaîner les conneries et les bêtises, la dernière en liste étant certainement d’avoir couché avec Freja. Bref, tout ça pour dire que mon wake-up call à moi, il s’était plutôt traduit en tourbillon de décisions nulles. La seule bonne décision que j’avais prise cette semaine, c’était d’avoir invitée Jules à faire le tour de ce festival médiéval avec moi. D’ailleurs, je sentis quelqu’un serrer mon avant-bras, et je me tournai pour découvrir ma voisine de lit d’hôpital, toute souriante. Je lui souris à mon tour, avant de lui faire comprendre qu’elle avait raté une si belle histoire racontée par ce dude en collant et en redingote. « Il y en aura d’autres … » Dis-je comme pour la réconforter alors qu’on savait très bien tous les deux qu’elle vivrait très bien sans avoir entendu de ces contes pour enfants. Jules s’approcha de moi pour me serrer dans ses bras, tous les deux maladroits dans cette étreinte malhabile. Je laissai s’échapper un rire gêné d’entre mes lèvres alors que mon visage se trouvait par-dessus son épaule, la serrant brièvement contre moi, avant de la relâcher. « T’as l’air en forme toi aussi. Ça te va beaucoup mieux, ce teint un peu bronzé, ça fait différent du teint fantôme-qui-vomit-à-chaque-minute que je connais sur toi. » Dis-je à la blague. J’hochai la tête lorsqu’elle réalisa elle aussi que trois mois déjà s’étaient écoulés. « C’est fou, hein ? J’ai souvent pensé à toi et je voulais t’appeler et puis au final les jours passaient si vites et nous voilà maintenant … » J’haussai les épaules en secouant doucement la tête, un peu dépassé moi aussi par le cours du temps. « Alors, t’as fait toutes ces choses qu’on s’est dit qu’on ferait en sortant de l’hôpital ? » À force d’être dans un lit et de manger de la bouffe un peu moyenne, Jules et moi nous étions mis à rêver de tout ce qu’on ferait lorsqu’on aurait notre congé. Aller manger un plateau de homards, se payer un massage au Yoga Space, aller lâcher son fou aux glissades d’eau, bref n’importe quoi pour oublier les murs blancs et tristes de notre chambre commune.
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Sujet: Re: don't know what I'm looking for (jules) Mar 23 Juil 2019 - 8:51
J’étais vraiment contente que Concho’ m’ait invitée à le rejoindre au festival médiéval qui avait lieu en ville. Je n’arrivais pas à croire que cela faisait déjà plus de trois mois qu’on ne s’était pas vu, depuis notre sortit de l’hôpital après cette affreuse épidémie et encore plus affreuse quarantaine. Quand je l’aperçu, le conteur d’histoire venait de terminer et une volée d’enfant rejoignaient leurs parents. Je m’approchais et serrais le bras du jeune homme qui se retourna, me disant, avec humour, que j’avais loupé une bien belle histoire. Je souris amusée et lui répondit avec ce même faux air déçu que c’était dommage. « Il y en aura d’autres … » Je ne pû me retenir et éclater de rire. « J’en suis sûr ! » Lâchais-je, tout sourire. Je venais le prendre dans mes bras, lui disant qu’il avait l’air en forme même si ce n’était pas difficile alors que je l’avais vu au plus mal tout comme il ne m’avait pas vu au mieux de ma forme. « T’as l’air en forme toi aussi. Ça te va beaucoup mieux, ce teint un peu bronzé, ça fait différent du teint fantôme-qui-vomit-à-chaque-minute que je connais sur toi. » Je grimaçais face à cette image de moi qu’il devait avoir eu et que sans que je sache pourquoi, je voulais qu’il oublie. J’esquissais ensuite un sourire amusé. « Je te remercie ! J’ai mis du temps à m’en remettre mais tout semble être redevenu à la normal oui. Je ne suis pas fâchée de mettre toute cette histoire derrière moi … » Lui avouais-je en glissant une main dans mes long cheveux brillant, bien différent de la chevelure que j’avais eu durant mon hospitalisation. « La seule chose de bien qui ressort de tout ça, c’est que j’ai pu apprendre à te connaitre. » Lui dis-je. Faire de nouvelle rencontre était quelque chose de difficile pour moi mais être enfermé m’avait obligé à dépasser ça et je ne regrettais puisque j’y avais gagné Conchobàhr et que je l’appréciais énormément. Je lui disais alors ne pas croire qu’il s’était passé autant de temps avant qu’on ne se revoie. Trois mois. C’était long mais d’un autre côté, chacun d’entre nous avait eu envie de reprendre sa vie en main, d’oublier. Je ne lui en voulais en aucun cas pour ça. Le temps passait si vite … « C’est fou, hein ? J’ai souvent pensé à toi et je voulais t’appeler et puis au final les jours passaient si vites et nous voilà maintenant … » Dit-il en haussant les épaules, secouant la tête. Je hochais la tête, compréhensive. « Oui, le temps passe si vite. Les jours passent sans que tu t’en rendes compte ! C’est pareil pour moi. J’ai beaucoup pensée à toi, à comment tu allais, mais, comme toi, j’ai été prise dans le retour à la réalité. » Dis-je avant de lever les yeux vers lui. « Mais maintenant on est là et c’est ce qui compte ! » Lançais-je, mon sourire toujours fixé sur mes lèvres. Nous étions en bonne santé et même si notre séjour à l’hôpital nous avait paru interminable, nous étions finalement chanceux. « Alors, t’as fait toutes ces choses qu’on s’est dit qu’on ferait en sortant de l’hôpital ? » Pour passer le temps, nous avions fait connaissance et ensuite, nous avions fait toute une liste de chose qu’on ferait une fois qu’on sortirait. Cela nous donnait un but et nous aidait à ne pas devenir dingue entre les quatre murs de notre chambre, dans l’atmosphère écrasante de l’hôpital. Je secouais la tête. « Pas vraiment … Je … J’ai dû reprendre mon quotidien, mes répétitions, mes concerts en ville et ailleurs … Et puis je ne sais pas, je crois que tous ses trucs dont on a parlé, on devrait les faires ensemble. » Avouais-je, honnête. « Enfin, si ça te dit. » Lui dis-je en souriant timidement. « Cela nous permettra de ne plus passer trois mois sans se voir. » Ajoutais-je.
Conchobáhr Rosenbach
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Sujet: Re: don't know what I'm looking for (jules) Mer 24 Juil 2019 - 1:57
J’hochai la tête pour lui témoigner mon accord. J’étais moi aussi plutôt content que toute cette histoire soit derrière. Ça avait quand même créé une onde de choc sur la ville toute entière. Au final, je pense qu’il y avait eu un peu plus de peur que de mal, même si quelques personnes ne s’en étaient pas tirées. C’était tout de même moins grave que l’état d’urgence dans lequel Bowen avait été plongé. « Tu parles ! J’suis content d’avoir pu laisser ça derrière moi ouais, parce qu’à un certain moment j’pensais vraiment que j’y laisserais ma peau. Passer mes dernières heures avec toi c’aurait été un réel honneur mais … je préfère largement qu’on puisse en avoir un paquet d’autres à la place. » Des heures. Des heures ensemble peut-être même. Même si nous avions un peu pris un faux-départ dans cette amitié, en ne nous donnant pas de nouvelles pendant près de trois mois, je me disais qu’il n’était jamais trop tard pour repartir le moteur. Le courant avait si facilement passé entre Jules et moi, à l’hôpital ; il n’y avait aucune raison pour que ça ne se passe pas tout aussi bien à présent. Même, nous étions encore plus en forme, alors si ça se trouve on allait avoir encore plus de plaisir dans cette liberté nouvelle. À mes paroles, Jules ajouta que la seule bonne chose qu’elle ressortait de tout ça, c’était d’avoir pu me connaître. Je souris, touché par ses mots. « C’est pareil pour moi. Toi et le Jell-O à volonté. Ça a rendu le séjour pas mal plus supportable. Même agréable par moments. » Je ris doucement pour ma blague de la mettre sur le même pied d’égalité que ce dessert d’hôpital. Elle avait au moins eu le temps de s’habituer à mon humour, Jules. Ce n’était plus une surprise. J’arrivais quand même parfois à garder mon sérieux, comme là, alors que je lui disais que j’avais souvent pensé à elle ces derniers mois, sans jamais prendre le temps de communiquer avec elle, jusqu’à tout récemment. « Ouais, c’est tout ce qui compte ! Profitons-en pour rattraper le temps perdu. » Rattraper trois mois en une soirée, c’était peut-être faisable si on se laissait toute la nuit pour se redécouvrir ! Je n’étais pas contre cette idée, après tout, d’entre tous les plans que je pouvais imaginer pour la soirée, la passer avec Jules dans son entièreté était certainement le plus attrayant. La rouquine m’avoua alors ne pas avoir fait tout ce qu’elle avait prévu faire à sa sortie, ajoutant que nous devrions de toute façon les réaliser ensemble, ces projets-là. Je souris. « Une sorte de bucketlist à suivre à deux ? » Demandais-je, avec gaieté. « C’est une excellente idée. On n’sera jamais à court d’idées de sorties, toi et moi, même si j’ai comme l’impression qu’on n’aurait pas besoin de liste à suivre pour ça. » Je souris davantage. « Le festival médiéval était peut-être pas dans nos plans mais c’est plutôt original quand même. On aura tout le temps pour les autres activités. » Je regardai finalement autour de moi. Le conte étant terminé, nous nous retrouvions un peu plus isolé à cet endroit où tout le monde était assis quelques minutes plus tôt. « J’ai vu des ateliers de fabrication de trucs, là-bas, si t’as envie. T’as plutôt envie de ramener quoi chez toi : une chandelle, un collier ou bien une armure ? » Demandais-je, amusé.
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Sujet: Re: don't know what I'm looking for (jules) Mer 28 Aoû 2019 - 10:35
Il était certain que ce revoir aujourd'hui, quelques mois après cette fichue quarantaine était perturbant. Ces longues heures passaient à l'hôpital semblaient être un rêve, ou un cauchemars. Un mauvais rêve que je n'étais pas mécontente de derrière moi. « Tu parles ! J’suis content d’avoir pu laisser ça derrière moi ouais, parce qu’à un certain moment j’pensais vraiment que j’y laisserais ma peau. Passer mes dernières heures avec toi c’aurait été un réel honneur mais … je préfère largement qu’on puisse en avoir un paquet d’autres à la place. » Dit le jeune homme, me faisant sourire. J'avais vraiment eu de la chance d'avoir pu compter sur lui durant cet épisode. On s'était mutuellement aidés et soutenus. " Je t'avoue que moi aussi, je suis bien contente qu'on puisse prolonger ça à l'extérieur, tout les deux en bonne santé ! " Lui assurais-je, amusée. Il m'avait plusieurs fois fait très peur alors le voir là, en pleine forme, c'était vraiment plaisant. Il m'avait vraiment permis d'affronter toute cette épreuve. C'était bien la seule chose positive qui en été ressorti. « C’est pareil pour moi. Toi et le Jell-O à volonté. Ça a rendu le séjour pas mal plus supportable. Même agréable par moments. » J'éclatais de rire avant de secouer la tête. " Ah non, je t'en pris, me parles pas de Jell-o ... Je crois que de toute ma vie, je ne veux plus en entendre parler ! " Dis-je, sérieuse et amusée. Je me sentais bien à rire et à parler avec lui. C'était comme ça que je voulais être, pas une fille ayant peur de tout. Le fait de me sentir à l'aise ne faisant que confirmer que Conchobàhr avait une place particulière.
Nous étions rapprochés durant notre séjour, mais depuis notre sortir le temps et la vie avait repris sont cours. Et cela faisant donc un moment qu'on ne s'était pas vu, ce que nous regrettions tout les deux. Je le rassurais lui disant que le plus important c'était qu'on soit là tout les deux. Je ne lui en voulais absolument pas. Mais en le voyant, je constatais combien il m'avait manquer. « Ouais, c’est tout ce qui compte ! Profitons-en pour rattraper le temps perdu. » Je souris, touchée, avant d'acquiescer. " Avec grand plaisir. " Lui dis-je, mon regard dans le siens. On ne pourrait certainement pas rattraper trois mois de silence radio mais ce soir était un bon début. Concho me rappela ensuite la liste de ce qu'on avait prévue de faire une fois sortit et me demanda si j'avais rayer quelques lignes. Je lui appris que non. C'était pourtant de bonnes idées mais je n'avais simplement pas eu le temps et l'envie. J'expliquais alors à mon ami qu'on devrait plutôt s'arranger pour faire ça ensemble. Cela me semblait être logique. Cela serait un moyen de mettre la maladie et l'hôpital derrière nous en nous créant des souvenirs plus joyeux. « Une sorte de bucketlist à suivre à deux ? » Je hochais la tête et son sourire réchauffa mon coeur. " Exactement ! " Lançais-je, impatiente. « C’est une excellente idée. On n’sera jamais à court d’idées de sorties, toi et moi, même si j’ai comme l’impression qu’on n’aurait pas besoin de liste à suivre pour ça. » Je souris, heureuse que mon idée lui plaise. « Le festival médiéval était peut-être pas dans nos plans mais c’est plutôt original quand même. On aura tout le temps pour les autres activités. » Enthousiaste, je souris. " Le festival peut clairement être dans la liste ! La liste n'est de toute façon pas exhaustive. En voilà un de rayer du coup ! " Dis-je, vraiment emballée par tout ça, aussi futile que cela puisse être pour le monde extérieur.
Autour de nous, le vide se fit alors que quelques minutes avant, l'espace était bondé. Le conte finit nous étions presque seuls. Même si on n'avait pas franchement fait attention jusque là, trop occupés à discuter. « J’ai vu des ateliers de fabrication de trucs, là-bas, si t’as envie. T’as plutôt envie de ramener quoi chez toi : une chandelle, un collier ou bien une armure ? » Me demanda t-il alors. Je pouffais. " Je crois qu'un collier me tenterait bien ! Par contre, ne compte pas sur moi pour t'aider à porter ton armure de chevalier ! " Lançais-je en le regardant, sourire aux lèvres et yeux rieurs. On se dirigea donc vers les différents ateliers des artisans. Il y avait vraiment de belles choses et également des choses plus futiles mais marrantes. On arriva devant un stand de bijoux et mon regard fut irrésistiblement attiré. Il y avait des pièces uniques et magnifiques. Je me rapprochais et commençais à regarder. " C'est magnifique ! N'importe quelle femme serait contente d'avoir quelque chose comme ça. Tu devrais regarder pour les femmes de ta vie. " Dis-je, taquine, en continuant à regarder avant de tomber sur un superbe collier dans les tons ocres et simplement magnifique. " Qu'est ce que tu en penses ? " Demandais-je en me tournant vers Concho et mon regard se plongeant dans le siens.
HJ : Désolée pour la longue venue de la réponse
Conchobáhr Rosenbach
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Sujet: Re: don't know what I'm looking for (jules) Sam 7 Sep 2019 - 23:58
Être en bonne santé et auprès de Jules, en plus, c’était certainement une bien meilleure issue que celle que j’avais pu m’imaginer, parfois, dans mes pires moments à l’hôpital. Quand je suais et frissonnais tout à la fois, quand mon corps se vidait de partout, quand même la lumière du jour me donnait mal au crâne. Quand je pensais vraiment y laisser ma peau, quoi. Je m’étais évidemment imaginé crever là et honnêtement, ça changeait un peu ma perspective. Je profiterais de chaque moment, les meilleurs du moins, et être avec Jules ferait certainement partie de ceux-là. À l’extérieur, elle était d’encore plus charmant compagnie. Elle l’était à l’intérieur aussi, comme je lui fis comprendre en la mettant sur le même pied d’égalité que le Jell-O. Mais dehors, c’était beaucoup mieux. « Naaaan, arrête, tu dis ça mais le Jell-O va continuer à t’appeler, à te hanter … Tu l’as dans la peau, maintenant. On en a tellement mangé que je suis prêt à parier que j’ai un ADN en gelée aux framboises, maintenant. » Blaguais-je. Bon, le Jell-O rouge, c’était quand on était chanceux. Sinon c’était celui aux raisins, le mauve, bien moins bon. Bref, assez parlé du passé pas si loin que ça mais qu’on laisserait volontiers derrière ! Jules et moi avions la chance d’aller de l’avant, de vivre encore pleinement, à commencer par rattraper le temps perdu des derniers mois passés sans la revoir. L’idée de la bucketlist commune se présenta rapidement à nous et franchement, ça m’enchantait énormément. Notre première entrée rayée était d’ailleurs le festival médiéval. « Parfait ! La voilà rayée, dans mon imagination ! Faudra quand même prendre le temps de s’asseoir et de vraiment l’écrire, cette liste. » Sur support papier, the real deal, voyez. Mais pour le moment, place à la découverte du festival médiéval qui regorgeait d’activités originales et variées. « J’crois que j’aurais été un paysan ou un fou du roi plutôt qu’un chevalier, de toute façon … Alors va pour le collier ! Et après, j’avoue que je me laisserais bien tenter par les chandelles. J’vais concocter l’odeur la plu dégueulasse et en offrir à mes colocs. » Je ris, déjà hilare en imaginant Freja ou Tahlia s’allumer une de mes chandelles avant de pénétrer dans un bain chaud. Pouah ! Jules et moi arrivâmes finalement devant le kiosque de bijoux. À l’arrière, des gens étaient en train d’en fabriquer par eux-mêmes, mais sur la table d’exposition, certains modèles déjà assemblés étaient à vendre. Lorsque Jules parla des femmes de ma vie, j’eus un rire gêné. « J’offre déjà des chandelles puantes à mes colocs’, faudrait pas que je les gâte trop … » Freja et Tahlia, c’était elles, les femmes de ma vie, au fond. Il y avait bien sûr Zelda, mais c’était si compliqué entre nous, je me voyais bien mal lui offrir un bijou sans que ce soit interprété bizarrement. Jules tomba finalement sur un collier qui sembla lui plaire, et elle se tourna vers moi en le mettant contre son cou. « Il est vraiment très beau. Avec ça, facile d’imaginer que dans une autre vie, t’étais la princesse du village médiéval. » Je souris, plongeant mon regard dans le sien, ses iris noisette illuminés par les rayons du soleil.
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Sujet: Re: don't know what I'm looking for (jules)