Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
L'alcool m'a fait vivre des moments inoubliables dont je ne me souviens plus !
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Sujet: L'alcool m'a fait vivre des moments inoubliables dont je ne me souviens plus ! Sam 11 Juin 2016 - 1:20
Anton & Scarlett
L'alcool m'a fait vivre des moments inoubliables dont je ne me souviens plus !
Bien que la demoiselle vivait en Australie depuis 6 ans, elle devait encore se rendre à la mairie pour faire vérifier son visa de travail. Les autorités était tout le temps entrain de lui réclamer un papier qu'elle avait déjà fourni les années antérieures. Au départ, cela avait eu le don de l'énerver au possible mais maintenant, cela faisait parti de sa routine. Chaque mois de Mai, elle se rendait à la mairie de Bowen, remplissait ses papiers et attendait sagement qu'on lui envoi son visa mis à jour. Elle avait même fait ami ami avec l'employé qui la recevait année après année.
Étant au mois de Mai, elle avait décidé de se rendre à la mairie. Le matin en se levant, la tête lui tournait. Scarlett n'y prêta aucune attention, la blondinette avait travailler 12 jours consécutifs à cause d'un énorme banquet en prévision. Mais la chaleur pesait sur elle, elle sentait qu'elle devait se reposer pourtant, elle se rendit à son rendez vous comme convenu. Cela ne devait prendre que quelques heures. Comme à son habitude, la demoiselle commença par discuter avec son "ami" puis vint le temps des papiers. - Tout les papiers sont en ordre, tu devrais recevoir ton visa d'ici deux ou trois semaines maximum. - Je sais, j'ai l'habitude maintenant ! Alors que la jeune femme se levait pour prendre congé, des petites étoiles noires se mirent à danser devant ses yeux. Et sans un mot de plus, elle s'effondra sur le sol du bureau. Ses yeux s'entre ouvrir quelques instant. Des blouses blanches et des sons l'entouraient mais rien n'était compréhensible puis soudain de nouveau le noir complet.
- Ou suis-je ? Ses paroles lui avait semblées lointaine et comme un murmure. Pourtant, l'ombre blanche s'approcha d'elle. Un visage fit son apparition au dessus du sien. Ses traits n'était pas net mais elle voyait un homme d'une quarantaine d'année. Ce dernier lui parla doucement. - Vous êtes à l’hôpital, vous avez fait un malaise. Nous vous avons donner quelque chose pour vous aider à dormir. Mais ne vous en fait pas, nous avons prévenu votre mari, il prend le premier avion pour venir. Les paroles du médecin résonnèrent dans ses oreilles. Son mari ? Elle devait être encore plus droguée de médicaments qu'elle le croyait car elle s'était mise à délirer. Un sourire endormi flottait sur ses lèvres alors qu'elle sombrait de nouveau dans un sommeil sans rêve.
Scarlett ouvrit les yeux au petit matin. Elle passa ses mains sur son visage et s'assit dans le lit. En regardant autour d'elle, elle reconnu un hôpital. Elle tenta de se remémorer ce qu'il s'était passé mais tout était flou dans son esprit. Elle se levait alors qu'une infirmière entrait dans la chambre. - Vous êtes réveillée ! Et vous avez l'air en plein forme ! Attendez, je vais chercher le médecin. Avant qu'elle n'est pu dire quoi que ce soit l’infirmière disparu aussi vite qu'elle était arrivée. Elle enfila son short et son débardeur qui était plié sur une chaise et se passa de l'eau sur le visage. Lorsqu'elle entendit la porte de la chambre se rouvrir, elle sortit de la salle de bain en souriant. - Bonjour Docteur ! Elle regarda le jeune homme, son visage ne lui semblait pas inconnu mais elle n'arrivait pas remettre un nom dessus. Son regard inspectait son visage charmeur mais ce fut ses vêtements qui interpella le plus la jeune femme. Il portait pas de blouse.
Dernière édition par Scarlett Blueberry le Sam 18 Juin 2016 - 17:42, édité 2 fois
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Sujet: Re: L'alcool m'a fait vivre des moments inoubliables dont je ne me souviens plus ! Sam 11 Juin 2016 - 2:35
L'alcool m'a fait vivre des moments inoubliables...
Featuring Scarlett
La Veille:
6h30 du matin, Anton venait de finir sa garde à l’hôpital. La nuit avait été très compliquée et il avait du intervenir auprès d’un jeune garçon de 12 ans, Jayson. Le petit souffrait d’une maladie congénitale dont il subissait les effets négatifs depuis près de 3 ans. C’était régulièrement qu’il avait des rendez-vous dans le service de pédiatrie. Au vestiaire, le grand brun raccrochait sa blouse et se frottait les yeux. Il était plutôt fatigué de sa nuit mais soulagé qu’aucun drame ne s’était produit. « Enfin, l’appel du lit » prononça t-il à voix basse alors qu’il quittait désormais la pièce.
Il franchissait ainsi le seuil de la porte avec une démarche plutôt lente et sortait déjà de sa poche de veste ses clefs de voiture. A ce moment là, son portable sonna et le numéro d’une personne avec qui il avait beaucoup travaillé à Bowen s’afficha. Il fût plutôt surpris mais pensa immédiatement à Anna. Répondant au téléphone, il tomba des nues. « Anton, dis-donc cachotier ! A moins que ça ne soit tout récent mais félicitations en tout cas… ». Le pédiatre fronça un peu les sourcils confus mais peu de secondes plus tard, son interlocuteur poursuivi « … oui heu je t’appelle pour te dire que ta femme est à l’hôpital. Mais ne t’inquiètes pas, elle et le bébé vont bien. Il faudrait que tu viennes le plus vite possible puis que tu signes aussi les papiers pour qu’elle puisse sortir demain ».
Bouche bée, le cœur battant à mille à l’heure et surtout très confus, le londonien tenta de ralentir les propos de la personne à l’autre bout du fil ou du moins lui faire répéter comme s’il n’avait pas bien compris. « Attends de quoi tu parles ? William, je ne comprends rien ». L’homme repris ce qu’il venait d’annoncer au pédiatre en lui demandant de faire au plus vite une nouvelle fois. « Je suis à Londres là comment veux-tu que je fasse ? ». Pas le temps d’approfondir la discussion, l’interlocuteur avait urgences sur urgences et devait raccrocher. « Pose pas de questions, prend le premier vol et viens ». Des milliers de choses traversèrent l’esprit du médecin. Comment ça sa femme ? Quelle femme ? Quel bébé ? Il devait y avoir erreur ce n’était pas possible. Mais visiblement, le seul moyen pour éclaircir ça, c’était de se rendre sur place.
Dans la foulée, Anton passa a l’accueil pour annoncer un départ soudain pour l’Australie où il avait été travaillé plusieurs mois l'année précédente. Il resta un peu vague sur la raison mais affirma que c’était urgent et qu’il n’avait aucune idée de combien de temps il devrait rester en Océanie cette fois-ci. Il pris sa voiture et rentra chez lui boucler une valise avec quelques affaires, regarda les vols pour l’Australie. Le jour même il y en avait un, lui permettant d’arriver dans la matinée le lendemain. « Bon sang j’y crois pas ». Il n’en revenait toujours pas mais la situation ne pouvait clairement pas attendre. C’est ainsi qu’il quitta Londres dans la précipitation pour rejoindre Bowen.
Le Lendemain:
Bowen, 09h43 du matin. Le vol avait duré de longues heures mais cela avait permis au docteur de se reposer de sa courte nuit et de se remettre (éventuellement) de ses émotions. Il avait beau se repasser le film dans sa tête, il n’avait toujours pas la moindre idée de ce qui lui arrivait. En tout cas, c’est dans les toilettes de l’avion qu’il se lava le visage avant d’atterrir, se lava les dents et changea de chemise. Jean, chemise bleue aux manches retroussées et lunettes de soleil sur le nez, le médecin quitta l’avion d’un pas rapide avec sa valise qui tenait en cabine. Il prit un taxi pour l’hôpital et arriva aux alentours de 10h05. Là il accrocha ses ray-ban à la poche de sa chemise et se présenta à l’accueil où il était déjà connu. Il retrouva d’ailleurs William quelques minutes plus tard après un coup de fil. « Elle est dans la chambre 213 et vient juste de se réveiller. C’est Dr. Pickler qui l’a prise en charge quand elle est arrivée hier ». Il remercia son collègue et demanda juste avant de monter, le dossier de la patiente. Heureusement qu’il avait toujours sa carte de praticien qui lui permis d’avoir accès aux informations. Jetant un œil très rapide au dossier, il retint les divers éléments (bien que succincts) notés sur le papier puis laissa cela à l’accueil.
Rien n’était clair dans sa tête maintenant encore mais impossible de revenir en arrière. Anton toqua à la porte de la chambre et en l’absence de réponse, il décida d’ouvrir. En entrant dans la pièce, une voix accueillante se fit entendre. Seulement, il n’était pas là ‘en tant que docteur’. Sa première réaction fut de rester presque bouche bée. Le dossier patient indiquait Scarlett Blueberry. Il la regardait, cette jolie blonde arborant un sourire radieux. Mais qui était t-elle. Il essaya de se souvenir et très vite. Puis pourquoi avait-on dit qu’elle était sa femme ? « Ah non ce n’est pas le docteur… » idiot, il était docteur. Ici qui plus est. Par conséquent il se rattrapa de suite « … enfin si mais pas celui que vous attendez…. hum… que tu attends ».
Elle le troublait clairement. Mais il tenta de se ressaisir. Ce n’était pas dans ses habitudes de tutoyer mais la complexité et l’incompréhension de la situation faisait qu’il soulagea instinctivement cette ‘formalité’ (ou forme de politesse, appelez cela comme vous voulez). Une fois de plus, c’est venu naturellement. « On m’a contacté pour que je vienne ici au plus vite… ». Là encore il réalisa ne pas s’être présenté car visiblement, le visage de la jeune femme laissait transparaitre des interrogations. « Je suis Anton. Anton Nicholas Holling et…. comment dire… ». Le pauvre ne se rappelait pas encore de cette part de son passé mais, il préféra lui dire ce qu’on lui avait annoncé « … on m’a appelé pour me prévenir que ma femme était admise aux urgences hier. Je suis un peu confus car il semblerait que ça soit toi… ». Affichant un sourire pour essayer de faire passer la nouvelle plus facilement, c’était tout sauf simple. A peine il eut le temps d’ajouter autre chose que le Dr. Pickler pointa le bout de son nez dans la pièce.
« Bonjour, vous devez être le mari de madame … c’est bien que vous ayez pu venir. On m’a prévenu que vous aviez un vol à prendre, vous avez eu de la chance de pouvoir faire vite ». Il sourit alors puis s’adressa à la patiente, laissant Anton encore une fois sans voix.
« Madame Blueberry, c’est bien plus rassurant de vous voir ainsi. Vous nous avez fait une petite frayeur hier. Je suis Philip Pickler, le médecin qui s'est occupé de vous à votre arrivée hier. Vous pouvez être soulagée, les résultats sont positifs et vous pouvez sortir dès à présent. Il ne reste qu’à votre époux de signer le papier d’autorisation de sortie. Votre bébé se porte bien aussi. Je ne vais pas vous retenir plus longtemps, j'ai simplement une question à vous poser. Vous nous avez indiqué que ce n’était pas la première fois que vous aviez des étourdissements, est-ce que cela vous arrive fréquemment ? Si c'est le cas je vous prescris un traitement qui pourra vous soulager sur d'éventuels maux de tête. A titre de prévention. Mais vous êtes libre de sortir en tout cas ».
L’anglais restait là, dans la pièce mais se faisait discret et attendait que le médecin chargé de Scarlett finisse ce qu’il avait à faire.
Sujet: Re: L'alcool m'a fait vivre des moments inoubliables dont je ne me souviens plus ! Sam 11 Juin 2016 - 21:24
Anton & Scarlett
L'alcool m'a fait vivre des moments inoubliables dont je ne me souviens plus !
Scarlett observait son reflet dans le miroir de la salle de bain. Elle passa ses mains sur son visage puis dans ses cheveux. Ses traits semblaient plus reposés et elle avait retrouvé des couleurs. La jeune femme sourit à son reflet. Se savoir à l’hôpital ne la rassurait pas énormément, elle savait qu'elle travaillait beaucoup trop mais sa société était son bébé. L'été arrivait et les demandes de banquet affluaient de plus en plus. La blondinette connaissait ses limites et son malaise l'étonnait. Mais pourtant, son séjour improvisé à l’hôpital lui avait fait du bien. Scarlett tenta de remettre un peu d'ordre dans ses cheveux emmêlés mais le bruit de la porte qui s'ouvre l’interrompit.
Lorsqu'elle accueillit le médecin, elle fut surpris par l'homme qui lui faisait face. Elle le détailla le jeune homme de la tête aux pieds. Il était habillé simplement, mais cette tenue lui allait comme un gant. son regard vint se rivé au sien alors qui bafouillait quelques choses. Elle se mordit la lèvre et souriant. Scarlett trouvait le jeune homme charmant mais plus il parlait mais plus il la laissait perplexe. Elle se demandait bien ce qu'il lui racontait. Il était ivre ? Fou ? Qu'est ce qu'il faisait là ? Bien qu'elle le trouvait extrement bizarre, elle n'arrivait pas à remettre un nom ou un souvenir sur ce visage. - Je suis Anton. Anton Nicholas Holling et…. comment dire… on m’a appelé pour me prévenir que ma femme était admise aux urgences hier. Je suis un peu confus car il semblerait que ça soit toi… Les paroles d'Anton fendit d'un sourire le visage de Scarlett. Elle ne put se retenir de rire. Sa femme ? Alors ça s'était la chose la plus drôle qu'on lui avait dit dernièrement. Elle se demandait qui avait bien pu lui envoyé un aussi charmant jeune homme pour lui faire une blague. La porte s'ouvrit sur un homme en blouse blanche qui s'adressa à Anton. Elle tenta de s'arrêter de rire et sourit au médecin qui se tournait vers elle.
- Madame Blueberry, c’est bien plus rassurant de vous voir ainsi. Vous nous avez fait une petite frayeur hier. Je suis Philip Pickler, le médecin qui s'est occupé de vous à votre arrivée hier. Vous pouvez être soulagée, les résultats sont positifs et vous pouvez sortir dès à présent. Il ne reste qu’à votre époux de signer le papier d’autorisation de sortie. Votre bébé se porte bien aussi. Je ne vais pas vous retenir plus longtemps, j'ai simplement une question à vous poser. Vous nous avez indiqué que ce n’était pas la première fois que vous aviez des étourdissements, est-ce que cela vous arrive fréquemment ? Si c'est le cas je vous prescris un traitement qui pourra vous soulager sur d'éventuels maux de tête. A titre de prévention. Mais vous êtes libre de sortir en tout cas. Au fur et à mesure que le médecin parlait, le sourire de la jeune femme s'estompait sur son visage. C'était beaucoup trop là. Mais qu'est ce qu'il racontait ? Elle secoua vivement la tête et tendit la main vers le docteur en signe de contestation - Mais qu'est ce que vous raconter ? Je suis enceinte ? De combien de mois ? Et puis c'est impossible, j'ai toujours fais très attention ! On s'en fiche de mes étourdissement, je travaille beaucoup et je dors peu c'est tout. Et puis mon mari ? Si je m'étais marié, je pense que je le saurais non ?! Sans s'en apercevoir, elle avait hausser la voix. Ce qu'on venait de lui dire était impossible. Comme cela était possible. Elle passa sa main dans ses cheveux et soupira longuement alors que le docteur répondait normalement et patiemment à ses questions. - Il faut vous calmez Madame, votre tension est encore élevé. Il faut vous reposer. Le fait que vous ayez des étourdissements n'est pas normal et peut devenir dangereux dans votre état. Je pensais que vous saviez pour la grossesse. Je suis désolée de vous l'apprendre comme ça. Cela va faire un peu plus d'un mois à peu près. Nous pourrions faire des test plus approfondie pour connaitre la date exacte de la conception. Et en ce qui concerne votre mari, je vais vous laissez en discuter entre vous. Appeler une infirmière quand vous aurez besoin de moi.
Scarlett suivi le médecin des yeux alors qui quittait la pièce. Elle ferma les yeux et tenta de comprendre ce qui lui était arrivée en l'espace d'une nuit. C'était une blague ? Comment sa vie avait-elle dérapé comme ça ? Finalement, elle leva son visage vers celui d'Anton qui était resté silencieux. - Mon mari ? Elle regardait le jeune avait un sourire mais pourtant, elle avait envie de hurler. Elle était en colère, sa vie était facile, elle faisait tout pour quelle le soit.
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Sujet: Re: L'alcool m'a fait vivre des moments inoubliables dont je ne me souviens plus ! Dim 12 Juin 2016 - 1:09
L'alcool m'a fait vivre des moments inoubliables...
Featuring Scarlett
Anton venait de se présenter à la jeune femme lui même étonné de dire ces mots. S’il n’y croyait pas lui-même, comment l’inconnue face à lui le pourrait ? Inconnue oui, car ce visage et ce nom ne lui revenait pas encore en mémoire. Malheureusement pour lui. Il lui fallait éclaircir cela et s’apprêtait à se lancer dans une tirade.
Le médecin chargé de s’occuper de Scarlett fit irruption dans la pièce et annonça de nombreuses choses qui visiblement laissaient la jeune femme visuellement perdue. Toutes ces informations tombaient d’un coup et le pédiatre fût surpris lui aussi en voyant la réaction de la blondinette. Aïe. Quelle façon un peu (trop) directe de savoir qu’elle était enceinte… à la rigueur, le fait qu’ils soient soit disant mariés paraissait presque surréaliste mais un bébé en route… il n’y avait rien de plus réel. Mieux valait pour le Londonien ne pas intervenir et se tenir à l’écart de la conversation en affichant un sourire de politesse au médecin qui s’adressait tantôt à sa patiente, tantôt au Dr. Holling.
Pour le manque de tact, ça méritait de revenir dessus. Philip Pickler n’avait pas mis de gants. D’ailleurs, en voyant l’état un peu décompté de la jolie blonde, Anton ne pût s’empêcher de tenir les propos suivants en parlant au médecin. « Docteur Pickler, je vous demanderais de nous confirmer ces résultats avec plus de précision d’ici demain matin. Comme vous pouvez le constater, ce serait plutôt urgent. Vous pouvez même me les transférer par courrier électronique sur le système interne. Je suis le Dr. Holling, au service pédiatrique de cet hôpital ».
En effet, le temps de communiquer les résultats aux patients pouvaient prendre plus longtemps que les communications en interne entre médecins et personnel hospitalier. Ainsi, Anton aurait la certitude que en passant par son statut de médecin, cela lui permettrait de prendre connaissance des données bien plus rapidement au sujet de Scarlett. Et cela soulagerait son inquiétude soudaine. « Je vous remercie docteur » dit-il lorsque son ‘collègue’ quitta la pièce. Heureusement que l’anglais était vraiment médecin ici et que ses données étaient encore enregistrées dans le système informatique de l’hôpital. Il n’avait aucun soucis à se faire de ce côté là. A présent, il fallait discuter avec la belle jeune femme, de ce qui leur arrivait.
Une fois la porte refermée, le regard du grand brun se plongea immédiatement dans celui bleuté de Mademoiselle Blueberry. « Eh bien… ça en fait des nouvelles…. ». Il voyait ‘sa femme’ quelque peu démunie et tenta d’établir un rapport de confiance afin de rassurer la jeune maman. « Désolé d’être intervenu mais… je me suis dit que le plus tôt cette question de date serait fixée, moins longtemps l’inquiétude et les doutes subsisteraient. Je ne sais pas si j’ai bien fait, c’est venu spontanément. J’en suis navré » dit-il se demandant s’il avait bien fait ou non d’ouvrir sa bouche. Scarlett devrait normalement comprendre qu’il faisait cela dans le but de l’aider simplement. « Ah et je suis vraiment médecin ici, au service pédiatrique… j’ai des justificatifs » ajouta t-il pour une fois de plus, rassurer Scarlett. Ce n’était pas un fou sorti de nulle part.
Ayant eu du mal à décrocher son regard ancré dans celui de la blondinette, il continua sur sa lancée « Moi non plus je ne comprends pas pourquoi on nous dit mariés. C’est l’hôpital qui m’a prévenu, je n’ai pas vraiment eu le temps de poser de questions j’ai du venir le plus vite possible ». Il pensa à une chose, ou plutôt à quelqu’un. William. D’où tenait-il cette information lorsqu’il avait appelé Anton ? Le moment était venu de lui poser la question directement. « Etrangement je ne pense pas que ça soit une blague. Auquel cas, elle serait de très mauvais goût. Mais je connais quelqu’un ici qui pourrait me donner plus d’explications maintenant que je suis ici, souhaites-tu m’accompagner ? ». Il invita la jeune femme à quitter la pièce avec lui. De toutes façons, il devait également signer des papiers d’autorisation de sortie.
En regagnant le rez-de-chaussée, les deux pseudo-inconnus discutèrent sur le côté cocasse de cette situation et le médecin préférait en rire. Une fois de plus, sans preuve concrète, y croire était très difficile. « Pour être honnête, je ne me souviens pas m’être marié non plus de mon côté. ça m’inquiète car j’ai généralement une bonne mémoire » précisa t-il. Enfin, il se renseigna à l’accueil pour demander à voir William. Son ami du service Rhumatologie. « En attendant qu’il arrive, je peux te proposer quelque chose à boire ? ». Encore une fois, spontanément, il suggéra à la jeune femme de s’hydrater. Bon ils étaient à quelques pas d’une machine distribuant diverses boissons. La moindre des choses (politesse d’anglais) était de proposer quelque chose à la jeune femme.
Au bout de 3 minutes, William se pointa enfin. Il observa les deux individus et Anton qui connaissait bien son ami se douta de ce à quoi il pensait. Evidemment qu’il émettait intérieurement un jugement sur l’assortiment du soit disant couple et que cela semblait lui convenir vu le sourire qu’il adressa à Scarlett. « Vous devez être Madame Holling je suppose, enchanté. Je suis un ami de Anton et aussi médecin. Au service Rhumato ». Bref de blabla, l’anglais rappela à l’ordre son ami pour en venir aux faits essentiels: où avait-il vu qu’ils étaient ‘mariés’. « Ah… bien c’est la personne qui est venue ici en accompagnant Madame » dit-il à Anton en regardant également Scarlett. « Vous étiez à la mairie pour un renouvellement de Visa lorsque vous vous êtes évanouie. La personne avec qui vous discutiez au comptoir et qui travaille là-bas est venue ici avec les ambulances et nous a dit que sur votre registre d’état civil, il avait pu voir le numéro d’un parent mais pas celui du mari prénommé Anton Nicholas Holling ». Will regarda son confrère en confirmant qu’il n’y en n’avait qu’un. Impossible de faire erreur sur la personne et ce qui était effrayant, c’était que cette information était écrite noire sur blanc, de façon officielle. Mais comment…. quand ?!
William fût bippé et du abandonner le couple. Il lança un « Je vous invite à manger la semaine prochaine, on se tient au courant Anton. Madame… ». De nouveau seuls, le grand brun regarda Scarlett, perplexe. « Bon…. alors au moins on a confirmation que ce n’est pas une blague mais véridique… après je ne comprends toujours pas comment ça a pu arriver… ».
Le médecin essaya de visualiser au mieux Mademoiselle Blueberry et essayait de se rappeler s’il l’avait déjà vu avant. « Si on est soit disant mariés… on a du se voir auparavant…. mais où ? Je suis confus vraiment. Je devrais m’en souvenir quand même …. je ne crois pas qu’on puisse oublier un visage … » il ne poursuivi pas. Car la suite dérivait en phrase de drague alors que ce n’était pas l’objectif. Enfin, sans jeu de mots, c’était objectivement parlant qu’il aurait pu dire ‘un si joli visage’ mais non. Il se retint. Et il réfléchissait. « Si le moindre détail te vient à l’esprit, n’hésite pas… ».
Au bout de quelques brèves secondes, une question évidente vint à Anton « Est-ce que tu as toujours vécu à Bowen ou ailleurs également ? Parce que je pense qu’on a du se rencontrer autre part ». L’anglais ne détectait pas particulièrement d’accent chez la jeune femme bien qu’elle était anglaise elle aussi à la base. Peut-être à force de vivre ailleurs, l’accent s’était perdu. En revanche, il se doutait que s’il l’avait rencontrée avant, ce n’était pas en Australie car il avait mis les pieds pour la première fois à Bowen l’année précédente, au mois de Mai. Et c’était bien trop frais en mémoire pour ne pas se souvenir de Scarlett. Leur rencontre remontait à plus loin certainement.
Leur moment de réflexion fût de nouveau interrompu et par une voix grave et plutôt forte. Un homme d’un certain charisme et semblant avoir la bonne cinquantaine appelait le nom de Scarlett. Il se précipitait d’ailleurs vers elle balbutiant des excuses comme quoi il était retenu par rapport à une affaire qu’il plaidait mais qu’il est venu dès qu’il a pu. Un avocat ? Un membre de sa famille ? Anton suivait la scène du regard.
Dernière édition par Anton N. Holling le Dim 19 Juin 2016 - 16:26, édité 1 fois
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Sujet: Re: L'alcool m'a fait vivre des moments inoubliables dont je ne me souviens plus ! Dim 12 Juin 2016 - 19:53
Anton & Scarlett
L'alcool m'a fait vivre des moments inoubliables dont je ne me souviens plus !
Scarlett avait envie de se frapper la tête contre un mur. Il y avait trop de nouvelles d'un seul coup. Et le médecin n'avait rien de très sympathique. Mais ce qui l'étonnait le plus, ce fut la réaction d'Anton. Pourquoi parlait-il au médecin, il n'était en aucun concerné ! Elle était déjà énervée par la situation mais en plus, un parfait inconnu essayait de s’immiscer dans sa vie privée. Ses propres pensées la surprirent. Pourquoi était-elle dans un tel état ? Le jeune homme venait juste de l'aider à avoir des informations sur sa grossesse. Les deux docteurs discutaient entre eux alors que la jeune femme était plongée dans ses pensées et ne faisait plus vraiment attention à la conversation. Une partie de ses croyances venait de s'écrouler. D'abord l'annonce du mariage dont elle n'avait aucun souvenir. Pourtant, elle avait toujours pensé que le jour où elle dirait "oui" à un homme ce serait l'un des jours dont elle voulait se souvenir tout sa vie. Et puis il s'agissait d'une étape dans une vie. Le mariage était la création d'une nouvelle famille. Et là, elle l'avait fait sans raison sans même s'en rappeler. Cela ne pouvait pas être possible... Et l'annonce de la grossesse ! Avoir un enfant est la suite logique du mariage. Après avoir créer sa famille, on l'agrandit. C'était ce qu'on lui avait toujours appris. Son regard regardait dans le vague, ce fut la voix d'Anton qui la ramenait à la raison.
L'une de ses mains s'était posé sur son ventre. Elle leva son visage confus Anton. Son regard sur elle était sur de lui, doux et protecteur. Elle pencha la tête sur le côté et tentait de déchiffrer les pensées du jeune homme. Pourquoi ce qu'elle pouvait ressentir intéressait le beau brun ? Scarlett le laissait parler, de toute façon, la blondinette ne savait pas quoi dire. La main tendu d'Anton l'invitant à sortir de la chambre la surpris mais elle l'accepta. Après avoir attrapé son sac, elle saisit la main du jeune homme et sortit de la chambre. Elle le suivit jusqu'à un distributeur. Avant qu'elle n'est pu lui répondre, un homme se dirigea droit sur eux et qui s'adressa directement la blondinette. - Vous devez être Madame Holling je suppose, enchanté. Je suis un ami de Anton et aussi médecin. Au service Rhumato. La jeune femme rendit son sourire au médecin mais il était légèrement forcé. Madame Holling ? De mieux en mieux ! La demoiselle resta en arrière pendant leur discussion mais n'en perdait pas une miette. Alors c'était officiel... Mais comment ? La jeune femme fût momentanément interrompu dans ses pensées, elle observait la silhouette d'Anton. Même de dos, il était séduisant. Son regard s'attarda sur les fesses du jeune homme mais elle releva bien vite les yeux alors que ce dernier ce retournait. Elle lui fit un rapide sourire mais il semblait soucieux. Heureusement, il n'avait sans doute pas vu à quel point elle le dévorait des yeux. Et il était reparti dans un monologue de question auquel je n'avais pas temps de répondre. Seulement une phrase retint l'attention de Scarlett, "Je devrais m’en souvenir quand même …. je ne crois pas qu’on puisse oublier un visage …". Ses yeux pétillèrent, elle aimait se sentir belle mais finalement le beau brun ne fini pas sa phrase. - Est-ce que tu as toujours vécu à Bowen ou ailleurs également ? Parce que je pense qu’on a du se rencontrer autre part. - J'ai vécu jusqu'à mes 15 ans en Angleterre. Puis de mes 16 ans à mes 20 ans en Italie et depuis 6 ans je suis à Bowen. Donc je ne vois pas bien quand j'aurai pu me marier... Elle secouait la tête en tentant de comprendre, de chercher un moment de sa vie qui aurait pu disparaitre. Soudain, son visage s'éclaira et elle sourit. - J'ai aussi été à ... Une voix d'homme retentit dans le couloir de l’hôpital. Cette voix elle la connaissait tellement bien. Elle se retourna vivement et saisit l'homme dans ses bras. L'homme prit le visage de la jolie blonde entre ses mains et l'inspectait sous toutes les coutures. - Tu vas bien ma chérie ? Tu n'as rien ? Qu'est ce qu'il sait passé ? Je vais... Scarlett se mit à rire et posa l'un de ses doigts sur la bouche de son père. Elle recula un peu et lui prit les mains en souriant. - Tout va bien, j'ai simplement fait un malaise. Mais je vais beaucoup mieux. Il faut que je règle un truc. Retourne à ton bureau, promis je viens manger chez toi ce soir et on en reparle. Elle embrassa son père sur la joue et le serra ses bras. Son père compris le message et lui rendit son baiser. Il leva finalement les yeux vers Anton. - Vous ! Je ne sais pas qui vous êtes mais s'il arrive quelques choses à ma fille, je vous tiendrais pour responsable ! Il fixa intensément Anton et se dirigea vers la sortie en regardant plusieurs fois Scarlett.
La demoiselle inspira profondément et releva la tête vers le jeune homme sure d'elle. - Il faut que je prenne une douche et qu'on comprenne ce qui nous arrive. Bon allons signé les papiers et on ira chez moi. La jeune femme se dirigea vers le bureau, demanda les documents pour sa sortie. Elle ne put s’empêcher de soupirer en entendant l'infirmière dire que c'était à son mari de signé. Elle capitula et tendit le stylo à Anton.
Une fois chez elle, la jeune femme descendit de ses talons et fila à la cuisine. Elle se sortie une bière pour elle et une pour Anton. Alors qu'elle portait la bouteille à ses lèvres, elle se souvint brusquement qu'elle ne pouvait plus boire. Elle reposa la bière et se tourna vers le jeune homme. - Fais comme chez toi, je reviens. La demoiselle disparu durant une dizaine de minutes. Elle réapparu dans une petit robe bleu, les cheveux attachés en un chignon brouillon. Quelques mèches s’échappait de sa pince mais elle se sentait mieux. Et puis elle était chez elle. Elle s'assit à coté d'Anton et lui sourit. - Bon il est temps de mettre les choses au clair. Pour mon voyage de fin d'étude, j'ai été à Las Vegas et je n'ai plus beaucoup de souvenir de cette soirée là... C'était il y a... 6 non 7 ans. Elle prit la bière dans sa main et soupira de nouveau. Pas d'alcool murmura-t-elle en soupirant. Elle fila attraper un coca et se tourna vers le jeune homme.
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Sujet: Re: L'alcool m'a fait vivre des moments inoubliables dont je ne me souviens plus ! Dim 12 Juin 2016 - 21:28
L'alcool m'a fait vivre des moments inoubliables...
Featuring Scarlett
Le médecin ne se rendait pas vraiment compte de combien il s’impliquait déjà dans la vie de la jeune femme. Il serait faux de dire qu’il n’avait rien à faire là ceci dit. Il s’avérait que la jolie blonde était sa femme et qui plus est, enceinte. Enfin, pas de lui certes, mais il était pédiatre et médecin dans l’hôpital où ils se trouvaient ce qui pourrait faciliter certaines choses et l’obtention d’informations complémentaires. Ce n’était pas à négliger pour aider Scarlett.
Après l’intervention de William, Anton se retrouve seul avec Mlle. Blueberry qu’il n’avait (malheureusement) pas attrapé à reluquer son dos et plus bas lorsqu’il prenait une boisson dans le distributeur quelques minutes plus tôt. Il se montrait bienveillant et spontanément attentif. Il haussa les sourcils à l’annonce de l’Angleterre. « L’Angleterre ? Je suis de Londres » dit-il bien que son accent devait certainement le trahir un peu. En effet cela faisait un long moment qu’elle pouvait se dire résidente à Bowen, et ils ne s’étaient rencontrés une première fois dans aucun des endroits cités. Cependant elle s’apprêtait à dire quelque chose qui pourrait les éclairer mais un homme en costard cravate, l’air inquiet et à la fois sûr de lui jailli dans le hall de l’hôpital se précipitant sur … sa fille. Vu l’attitude de ce dernier, mieux valait pas ne lui chercher volontairement des embrouilles, visiblement il se montrait très très protecteur quant à sa fille mais cette dernière semblait trouver les mots pour le calmer et le rassurer. Il avait comme l’effet d’une bombe qu’elle n’avait aucun problème à désamorcer. Il ne faisait aucun doute que son père tenait à la jeune femme comme à la prunelle de ses yeux bien qu’elle avait 27 ans. Anton était généralement proche de sa famille lui aussi bien que tout le monde était un peu dispatché sur plusieurs continents actuellement.
Les paroles du patriarche le fit reculer de deux pas et vu le regard menaçant qu’il fit, Anton compris vite fait que l’homme ne le portait absolument pas dans son cœur bien qu’il n’avait pas la moindre idée de qui le médecin était. Dr. Holling aurait bien voulu s’expliquer mais les seuls mots qui sortirent furent « ne vous en faites pas monsieur, je ne me le permettrais pas ». Maître Blueberry retourna vite les talons et sorti du champ de vision du ‘couple’ rapidement.
« Tu as raison, allons les signer puis sortons d’ici » confirma t-il. Bien qu’il se tenait légèrement à l’écart oubliait presque que c’était à lui de signer jusqu’à ce que la belle jeune femme le rappela à l’ordre et lui tendit le stylo. « Appelez moi directement lorsque vous aurez les résultats que l’on a demandé, merci ». Les deux anglais quittèrent l’hôpital pour regagner le domicile de Scarlett.
En arrivant sur les lieux, Anton découvrit un cadre de vie agréable à regarder (en plus de la propriétaire ou locataire, il n’en savait rien). En effet, c’était décoré avec goût et sobriété. Il acquiesça quand elle lui dit de faire comme chez lui. Il prit la bière qu’elle lui tendait et la gardait encore fermée dans sa main.
Lorsque la belle s’absenta, le londonien entreprit l’observation des pièces dont il avait naturellement accès avant de rester fixé sur deux romans qui étaient posés sur une étagère. Elle avait le roman ‘Emma’ de Jane Austen ainsi que celui ‘Les grandes espérances’ de Charles Dickens. Deux incontournables que le pédiatre aimait beaucoup et qu’il avait également chez lui, en Angleterre. Il sourit alors qu’il effleurait la couverture d’un des livres qu’il avait pris en main. Il y remarquait des petit post-it qui débordaient parfois des pages et des annotations griffonnées. Puis il reposa l’ouvrage avant d’aller vers la cuisine où il vit un bouquin de recettes ouvert sur le comptoir. Le dicton était vrai. On ne juge pas un livre sur sa couverture, en revanche, il est possible non pas de juger (presque) mais d’apprendre à connaître la personne à qui il appartient à travers le genre de livre qu’elle possède. Il déduit simplement qu’il s’agissait d’une jeune fille cultivée et gourmande ou du moins qui aime les bonnes choses. Puis il s’attarda sur quelques photos accrochées au frigo. Il put ajouter qu’elle adorait s’amuser visiblement et sortir.
Quelques courtes minutes plus tard, il regagna le salon pour s’asseoir sur le canapé et c’est là que la jolie Scarlett apparue. Une agréable odeur de parfum accompagnait ses pas, elle portait une robe qui, il fallait l’avouer, mettait son corps en valeur. Anton était un homme après tout et savait apprécier une jolie femme lorsqu’il en avait une face à lui. Il sourit alors jusqu’à ce qu’elle s’installe de nouveau près de lui. Sa tenue mettait son regard bleuté en valeur. Inconsciemment, avec un regard doux qu’il lui offrit, la jeune femme le sorti de ses pensées en souhaitant établir les choses au clair une bonne fois pour toute. Les mots ‘Las Vegas’ firent tilt. De suite. ça ne pouvait être que là-bas. Il réfléchit rapidement et à cette époque il devait avoir dans les 25 ans. Pile quand il s’était rendu aux États Unis avec des amis pour une virée. Ils avaient fait un stop à Vegas bien entendu. Ébahi par cette nouvelle, il ne put que ponctuer « Las Vegas. Bon sang c’est ça. Las Vegas. Je m’y suis rendu il y a quelques années avec des copains… et je mentirais si je disais que je n’avais pas profité de ce que cette ville offre…. ». Alors c’était donc vrai. Ce qui se passe à Vegas reste à Vegas.
Il s’en voulait. Le grand brun essaya de se rappeler un peu de ce passage de son passé « Je me souviens vaguement avoir été dans ce casino… puis un de mes amis s’était retrouvé dans une fontaine après quelques verres en trop aussi… on a du nous refuser l’entrée dans je ne sais plus quel endroit …. et je crois bien qu’on a passé un bout de soirée à une fête privée qu’on avait réussi à intégrer…. ». Ils avaient rencontré beaucoup de monde lors de cette soirée et un passage s’était fait au bar également. « Je suis sincèrement désolé…. je crois qu’on a du…. » et là, des images plus claires lui venaient en tête bien qu’il ne se souvenait pas de tout, loin de là « …. je crois que j’avais discuté avec une jeune femme qui était très extravertie et s’amusait aussi lors de cette soirée… elle m’avait lancé deux trois défis je ne m’en souviens plus bien mais elle était plutôt joueuse… c’était toi n’est-ce pas ?! ». Vaguement il se souvenait de rires, d’accolades, de verres qui trinquaient et d’une chevelure blonde. Plus trop du reste mais il semblait qu’ils avaient été faire un tour à la chapelle d’Elvis. « Quel idiot… J’ai pas réfléchi une seconde…. j’ai sûrement du agir sur un coup de tête ». Il préférait ne pas dire que l’alcool y était pour quelque chose. Sans aucun doute, mais en même temps, si c’était tombé sur Scarlett, c’était qu’il avait forcément bien accroché avec elle et qu’il lui trouvait quelque chose de spécial. c’est vrai il suffisait de la regarder aujourd’hui et cette femme qu’elle était devenue était ravissante. Quel homme censé ne serait pas un minimum sensible à son charme ? En tout cas, la bonne nouvelle c’était qu’ils se souvenaient de où et quand. Il suffirait d’essayer de contacter les personnes chargées de l’administratif dans cette chapelle et de l’union des gens. Evidemment, ils ne le savaient pas encore mais ça serait bien plus compliqué qu’ils ne le pensaient.
Il n’eut même pas soif pour la peine et la regarda se lever pour revenir avec un coca. « Tu as peur de me demander en mariage une seconde fois ? Ou peut-être de me demander d’emménager avec toi ? » demanda t-il pour la taquiner, sur le ton de l’humour. Elle avait raison d’un autre côté. Femme enceinte = 0 alcool. Il aurait du le lui faire remarquer dès le départ mais elle était visiblement suffisamment grande et responsable pour s’en rendre compte. « Je crois que ce qu’il nous reste à faire, c’est de retrouver les contacts de là-bas ou les adresses utiles, n’importe lesquelles… puis retracer le parcours pour trouver un moyen de se désunir par la suite. Au moins on a une piste… ». C’était pas si mal comme départ.
Le médecin qui avait une certaine morale et une conscience s’en voulait de s’être embarqué dans cette histoire qui changerait leurs vies respectives. Il se passa une main sur le visage et regarda ensuite la jeune femme « Si je peux me permettre de te rassurer, tu aurais pu tomber sur un sombre abruti qui n’en n’aurait rien à faire, un escroc ou pire, un tordu psychopathe…. mais comme tu as pu le constater, je ne suis rien de tout ça. Je suis sincèrement quelqu’un en qui tu peux avoir confiance et je vais faire au mieux pour nous sortir de là d’accord ? ».
Il reprit sa respiration avec de reprendre sur le ton de l’humour « Tu sais qui je suis mais…. je ne sais pas grand chose de toi au final…. Scarlett Blueberry. ça t’ennuierais de me rassurer ? ». Une fanatique des romanciers anglais ? Une fêtarde ? Une amatrice de cuisine ? Il se demandait bien ce que pouvait faire cette jolie jeune femme dans la vie et souhaitait en savoir un peu plus sur elle. « Je suis certain que je n’ai pas à m’inquiéter mais…. je préfèrerais t’entendre me parler un peu de toi quand même… ». Sourire en coin, il plongea son regard dans celui de la belle anglaise.
Sujet: Re: L'alcool m'a fait vivre des moments inoubliables dont je ne me souviens plus ! Sam 18 Juin 2016 - 19:26
Anton & Scarlett
L'alcool m'a fait vivre des moments inoubliables dont je ne me souviens plus !
Scarlett avait besoin d'une douche c'était indéniable, elle avait l'impression d'avoir l'odeur de l’hôpital sur elle. Mais pourtant, elle aurait pu attendre le soir pour se laver. Elle avait surtout besoin d'un moment seule. Ni une ni deux, elle avait invité "son mari" à venir chez elle. Chez eux ? Elle avait acheté cette maison en arrivant à Bowen mais elle était déjà marié. Avec toute l'histoire de ce qui est à toi est à moi, est-ce que la maison lui appartenait aussi ? Il y avait beaucoup trop de choses à penser. L'eau coulait sur sa peau alors qu'elle cherchait des réponses à tout. Finalement, le fait d'avoir un inconnu dans son salon la fit se dépêcher. Le jeune homme n'avait pas l'air malhonnête mais il lui fallait quand même un minimum de temps pour accepter la situation. Elle enfila rapidement la première chose qui lui tomba sous la main. Sa robe bleue. Un peu sexy mais elle était à l'aise avec. En passant devant le miroir, elle prit le temps de se remettre une touche de maquillage. Pas grand chose mais suffisamment pour lui faire un regard charmeur et des lèvres pulpeuses. Une pince dans les cheveux et elle était fin prête. Même si elle ne le connaissait pas, elle aimait plaire et ce Anton, elle trouvait séduisant.
Assis à ses cotés, elle tentait de faire abstraction de son regard sur elle mais cela était difficile. Elle ressentait une attirance pour lui qu'elle n'avait pas ressentie avec beaucoup d'homme. C'était déjà les hormones ? Elle tenta de se persuader que c'était uniquement dans sa tête mais au fond d'elle, Scarlett savait qu'il y avait plus. En tout cas, son regard s'illumina lors qu'elle parla de Las Vegas. Donc c'était bien ça. Elle ne savait pas si c'était une bonne chose ou non. Elle l'écoutait lui raconter sa soirée à Vegas ou plutôt ses bribes de soirée. Tout comme pour elle, la soirée avait été mouvementé et avec pleins de trous. Et pourtant, elle la classait cette nuit là dans l'une des plus belles de sa vie. Finalement, il se souvint d'elle. Les mots qu'il employa la fit sourire de plus belle. - Je crois que j’avais discuté avec une jeune femme qui était très extravertie et s’amusait aussi lors de cette soirée… Elle m’avait lancé deux trois défis je ne m’en souviens plus bien mais elle était plutôt joueuse… C’était toi n’est-ce pas ?! - Oui c'était moi ! Tu as pas honte d'avoir séduit une jeune femme de 19ans !
Après ses propos, la demoiselle attrapa la bière. Elle était folle ou bien ? Elle venait de lui faire le pire rentre dedans possible vu la situation. Alors qu'il se traitait d'idiot, elle alla chercher son coca dont elle bu une gorgée. Les questions qu'Anton lui posa la surprirent tellement que Scarlett reste bête devant le jeune homme. Elle se sentit même rougir légèrement. Il ne du pas s'en apercevoir car il enchaina sur ce qu'il fallait faire pour les "désunir". Il voulait dire divorcer bien sur. Mais elle n'osa pas vraiment lui répondre. Elle hocha simplement la tête en sirotant son coca. Comment dire à un inconnu qu'elle ne croyait pas au divorce. Pour elle, il était inadmissible de divorcer c'était comme d'avorter. Elle est pour le fait d'avoir le choix mais en ce qui la concernait, c'était impensable. Il n'ajouta rien de plus au sujet de cette situation ce qui la rassurait énormément. Elle aurait bien le temps de trouvé qu'elle chose à lui dire après réflexion.
- Tu sais qui je suis mais…. je ne sais pas grand chose de toi au final…. Scarlett Blueberry. ça t’ennuierais de me rassurer ? Je suis certain que je n’ai pas à m’inquiéter mais…. je préfèrerais t’entendre me parler un peu de toi quand même… - Je sais simplement comment tu t'appelles et que tu es médecin. Mais pas beaucoup plus ! Ah oui et que tu es Anglais ! Elle le taquinait. Mais la manière dont Anton la regardait la mettait mal à l'aise. Elle baissa les yeux timidement -enfin pas vraiment mais ça faisait toujours son petit effet sur les hommes- avant de se lever. Elle se rendit dans la cuisine en posant les mains sur l'immense plan de travail en souriant. - Tu as sous les yeux ma société. Je suis traiteur et chef cuisinière. Scarlett tendit le livre de cuisine ouvert et lui montra les ratures et les annotations sur toutes pages. Elle était fier de ses gribouillis parce qu'elle comptait d'ici quelques temps écrire son propre livre de cuisine mais elle voulait être sur que les recettes qu'elle proposerait n'était pas dans un autre. La blondinette pointa ensuite les photos sur son frigo. - Comme tu peux le voir, je suis toujours aussi drôle et fougueuse lorsque j'ai bu. Elle le prit par la main en riant et l'emmena dans la chambre. Elle ouvrit deux grandes portes d'armoire. D'un coté, il y avait de nombreux vêtement et de l'autre coté une bibliothèque. - Ma vie en Italie, dit-elle en désignant les vêtements. Et ma vie en Angleterre, dit-elle en montrant les livres. Ce qui symbolise ma vie à Bowen c'est la maison entière.
Elle lui fit un grand sourire avant de se rendre compte d'où ils étaient. Elle lança un regard vers la photo près de sa table de nuit. Elle représentait ses parents, son frère, sa sœur et elle lors de la soirée des 10ans de mariage de ses parents. C'était quelques mois avant l'accident. Elle regarda le jeune homme et le tira hors de la chambre avant qu'il ne voit cette image. Elle était prête à lui parler d'elle mais pas de lui parler de son drame. Il se trouvait maintenant de nouveau dans le salon. Elle regardait par la baie vitrée qui donnait sur le jardin. Un sentiment de tristesse l'avait envahi. - Et toi ? Tes passions ? Tes amours ? Elle se retourna après s'être ressaisie. Elle avait toujours été un rayon de soleil. Elle ne pouvait être triste et malheureusement seulement lorsqu'elle était seule. Après avoir baisser les yeux sur la bière du jeune homme, elle les redressa avec un sourire espiègle sur les lèvres. - Tu as peur d'être de nouveau soul ?
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Sujet: Re: L'alcool m'a fait vivre des moments inoubliables dont je ne me souviens plus ! Dim 19 Juin 2016 - 0:13
L'alcool m'a fait vivre des moments inoubliables...
Featuring Scarlett
Pendant que la jeune femme prenait une douche, c’est avec discrétion que Anton découvrit son univers et tenta de s’imaginer sa façon de vivre, son quotidien, son métier et plus généralement sa philosophie de vie. Il revint s’asseoir peu de temps avant qu’elle ne réapparaisse dans la pièce, vêtue d’une robe bleue qui la sublimait (elle était déjà naturellement belle mais là, évidemment que le regard ne pouvait que se poser sur elle). Le médecin était un peu taquin avec elle, amusé et cela détendait grandement la ‘gravité’ de la situation dans laquelle ils s’étaient tous les deux mis. Mais visiblement, c’était un code de conduite qu’elle adopta également vu qu’elle n’hésitait pas à faire de même. Un air mi-étonné s’afficha alors qu’il répondit « Eh bien je pense que les circonstances de l’époque faisaient que…. non, je n’avais aucune honte. Tu faisais légèrement plus mais tu sais, je devais avoir 25 ans quelque chose comme ça alors… je pense que l’on a du partager des points commun y compris un grain de folie pour en arriver là ». Il sourit. L’évidence était que l’alcool en plus du caractère de la belle blonde avait mené au résultat du mariage. C’était obligé. Les traits (pas uniquement physiques) de la jeune femme étaient aussi pour quelque chose. Il aurait pu ajouter que, ce qui semblait idiot était qu’il était persuadé qu’à une époque plus actuelle, une telle décision n’aurait peut-être pas semblé plus farfelue que 7 ans auparavant. Mais avec des ‘si’, on refaisait le monde. « … et si je peux me permettre, bien que je ne m’en sois probablement pas vraiment rendu compte, je suis presque sûr que je devais être fier ce soir là ».
Pour ne pas trop revenir dessus, il décida que dès le lendemain, il creuserait des pistes sur leur passé afin de se renseigner sur les divorces ou options qui se présentaient à eux. Car il n’était vraiment pas sûr que ça soit si facile que ça. Sans prendre en considération les pratiques religieuses ou croyances des deux concernés.
En passant à autre chose, il demanda des informations complémentaires sur la blondie à côté de lui qui n’hésita pas à le charrier en lui rappelant qu’elle ne connaissait pas tant de choses que ça de lui. Mais visiblement, elle y alla de bon cœur pour développer davantage sur sa personne. Il la suivi donc sans tarder et ouvrit bien grand les yeux, un peu ébahi également. Il acquiesça d’un hochement de tête regardant le plan de travail et les livres de cuisine. « Tu as ta propre boîte alors… y a t-il une particularité culinaire ou fais-tu de tout ? ». Il était épaté à vrai dire. C’était comme découvrir ‘l’envers du décor’ et une auto-entrepreneur femme était peu fréquent. D’autant plus qu’elle était jeune mais pourtant elle se lançait dans son business et devait certainement être confiante en elle et douée pour faire ça. « Je suis impressionné » dit-il en feuilletant le bouquin. « Tu prends déjà en charge des grandes cérémonies dans l’événementiel ou … est-ce quelque chose de plus restreint ? ». Dans sa tête, il se dit qu’il se verrait volontiers cobaye pour tester des plats ou desserts. Le pédiatre était plutôt gourmand et il n’avait pas de don particulier pour la cuisine. Il aimait ça, avait des idées mais ne se considérait pas comme un cuisiner, il n’était qu’amateur.
Puis il continua la visite guidée en ponctuant le visionnage des photos, d’un petit sourire ou d’un rire. C’était vrai également. La jeune femme aimait croquer la vie à pleines dents, avoir une vie sociale développée et sortir, s’amuser. Elle avait raison, on ne vivait qu’une seule fois d’ailleurs. Puis, Anton avait qui plus est un petit tatouage discret qui représentait les initiales de ‘You only live once’. « ça je confirme, même si je ne me souviens plus exactement tout, je crois avoir été en bonne compagnie ». Il savait avoir rit pendant cette soirée et avoir profité de tout ce que Vegas pouvait offrir. Puis en regardant plus attentivement les photos, il pensa que personne ne devait s’ennuyer avec l’enthousiasme de Scarlett. « … et apparemment tu aimes les mojitos » ponctua t-il en remarquant deux photos sur lesquelles elle avait la même boisson en main.
Ne trainant pas dans la cuisine, il se fit emmener (main dans la main) vers la chambre. Bouche bée une fois de plus, il lui demanda « Cosa Preferisci ? » l’interrogea t-il. Non il ne parlait clairement pas italien. Du moins pas couramment. Quelques expressions types ou mots de courtoisie étaient en mémoire c’est tout. Il lui demandait ainsi ce qu’elle préférait mais pour être plus clair, il ajouta « entre l’Angleterre et l’Italie…. et l’Australie » finit-il. « Penses-tu rester indéfiniment à Bowen et y construire définitivement ta vie ou envisages-tu de revenir en Europe à un moment ou un autre ? ». Cela attisait sa curiosité.
Il retourna dans le salon accompagné de la jolie jeune femme (sa ‘jolie femme’) et vis à son tour l’interrogatoire se retourner contre lui. Regardant sa bière à peine consommée, il réalisa qu’il n’avait finalement pas si soif. Il était plutôt assoiffé de connaissance, d’en apprendre plus sur cette femme qui l’intriguait et qui pourtant venait de faire irruption dans sa vie d’une façon marquante. Cela allait forcément changer les choses. « Non bien sûr… j’ai mûri depuis et je contrôle mieux l’alcool, en principe. Je crois qui plus est qu’on a atteint un certain sommet, difficile de faire mieux » ajouta t-il en souriant. c’est vrai que l’alcool les avaient poussé à se marier. Qui plus est, le pédiatre n’en savait rien au sujet du bébé. Le fait que Scarlett n’ait pas connaissance du père.
En se tournant dans le canapé, il était désormais qu’à quelques centimètres d’elle et tentait de parler clairement et aisément bien que ça n’était pas très facile en réalité « Et bien…. ce que je pourrais te montrer de mon appartement pourrait te décevoir car je me suis cantonné au stricte minimum étant donné que je viens de le trouver en Mai et je n’ai aucune idée de la durée de mon séjour ici, à Bowen. Je suis venu car j’ai appris la nouvelle à ton sujet. Donc disons que c’est un petit appartement mais je m’en accommode. Je n’ai pas eu le temps de le décorer ou personnaliser d’une quelconque façon ». *ça suffit, elle s’en fout de ton appartement* pensa t-il. « Mes passions… c’est peut-être idiot mais… Je dirais les voyages en raison de la culture d’autrui qu’on assimile et qui est enrichissante, puis mon métier. J’aime les enfants, j’aime voir des étoiles dans leurs yeux quand on leur annonce une bonne nouvelle, qu’on leur fait oublier la maladie…. je suis d’ailleurs venu à Bowen une première fois il y a un an pour amener une petite fille d’Angleterre ici, chez ses grands-parents. J’aime l’art et les sports à sensation » ajouta t-il. Pour une touche d’humour, il la taquina de nouveau en finalisant « …ah et me mettre ton père à dos aussi… j’adore m’embrouiller avec lui ».
Il bu une nouvelle gorgée de sa bière avant de poser la canette sur la petite table près du canapé et il poursuivi. « Les amours…. c’est compliqué. ça l’est toujours quelque part non ? J’ai connu de belles histoires…. je suis persuadé que l’amour n’a aucune frontière ». D’ailleurs il avait été en couple avec des personnes de nationalité ou origine variées. Mais il du évoquer le fait qu’il avait rencontré quelqu’un avec qui c’était un peu en suspend ou il ne savait pas trop où ça en était. « J’ai rencontré une femme à Bowen l’an dernier. Disons que c’est un peu tendu ces temps-ci ou disons qu’on est un peu dans une période floue ». Il n’entra pas davantage dans les détails à moins qu’on lui demande plus de précisions. En tout cas, la brunette avait mal pris le fait que Anton soit à Bowen depuis mi-Mai sans le lui dire alors tomber par hasard sur lui en ville ne lui avait pas plu. Elle le croyait encore en Angleterre. Qui plus est, le pédiatre ne lui avait pas vraiment parlé de la raison de son retour en Australie. Tout ça était confus et en même temps source de tension entre eux. La jeune femme s’était éloignée un peu fâchée et il ne l’avait pas revu depuis.
Un peu pensif et perdu sur sa propre situation, il regarda le ventre de Scarlett. Il était le mari après tout, dur de se le dire, mais véridique. Vu qu’ils n’avaient visiblement pas de raison à avoir de secret l’un pour l’autre (victimes des faits), il lui posa la question « … et pour le bébé ? ». Indirectement il se renseignait sur la situation amoureuse de la jeune femme et éventuellement le père du bébé.
Sujet: Re: L'alcool m'a fait vivre des moments inoubliables dont je ne me souviens plus ! Dim 19 Juin 2016 - 1:30
Anton & Scarlett
L'alcool m'a fait vivre des moments inoubliables dont je ne me souviens plus !
Leur situation était des plus compliqués et pourtant, d'une certaine manière elle trouvait ça comique. Elle avait tout fait comme il fallait dans sa vie, une chose pareille semblait invraisemblable alors pour le karma lui faisait-il un coup comme ça ? Cependant, elle aimait les gens et notamment les hommes, ça avait toujours été comme ça et ce bien avant son ex-fiancé. L'un comme l'autre estimait qu'il avait suffisamment parler de leur situation et qu'il trouverait un moyen en temps et en heure. Pour l'instant, c'était l'heure de faire connaissance. La jeune femme lui fit faire le tour de la maison y compris un passage par sa chambre. Quelques soit la partie de sa vie qu'elle lui racontait, il paraissaient intéresser comme s'il cherchait réellement à la connaître. C'est vrai, il n'était pas obligé de intéresser à elle. Il pourrait simplement lui demander de divorcer et décider de passer à autre chose. Mais non pas Anton. Cette réaction piquait à vif la curiosité de la jolie blonde. Durant la visite, il lui avait poser de nombreuse questions mais elle se contentait de répondre par un petit sourire en coin à chaque fois. Comme elle lui avait dit après sa première question dans la cuisine, elle n'y répondrais qu'une fois que lui même se serait présenter.
Ce fut lorsqu'il furent de nouveau installé dans le canapé que le pédiatre parla de lui. Scarlett l'écoutait attentivement, elle perdit un peu le fil sur l'histoire de son appartement à cause de la proximité de son corps. Elle tentait de récupérer des souvenirs de cette soirée mais sans y parvenir. La blondinette décida de revenir à la conversation. Il énuméra ses passions les unes après les autres. Il aimait son travail et les enfants en général. Çà se sentait. Elle l'imaginais bien père, papa gâteau même ! Elle sourit à cette pensée. Il décida même de parler de son père. Elle ne pu retenir un rire. Anton n'imaginait même pas ce que Monsieur Blueuberry allait lui faire en apprenant leur situation marital. Dans un premier temps, il ferait la leçon à Scarlett mais il tuerait de ses propres mains le médecin ce qu'elle ne précisa pas. Lorsque le beau médecin parla d'une femme avec qui s'était compliqué, elle se renfrogna. Bien qu'il n'y ait aucune relation entre eux, elle n'aimait pas savoir qu'il y avait quelqu'un dans ses pensées. Quand elle parlait à homme qui lui plaisait -en plus d'être son mari-, elle voulait qu'il ne pense qu'à elle. Sa réaction était égoïste et elle en avait parfaitement conscience mais elle était comme ça.
Alors que ses yeux trahissait la jalousie, elle remit sur son jolie visage un sourire enjôleur. Il s'était confiée à elle plutôt intimement et elle décida d'en faire autant. - Pour répondre au question que tu m'as posé durant la visite de ma somptueuse demeure, je dirais que pour certaines choses c'est compliqué. Ma cuisine est un mélange de plusieurs.. d'un peu tout en fait. J'organise des gros événement et je fais également la cuisine chez des particuliers. J'ai monté ma boite en arrivant à Bowen il y a 6 ans et ça marche plutôt bien. Ensuite, je n'ai pas de préférence pour une ville ou une autre. J'ai adoré vivre à Londres jusqu'à... jusqu'à qu'on soit obligé de déménager avec mon père. L'Italie a été mon coup de foudre avec la cuisine. Et enfin Bowen mon nid d'amour pendant 4 ans ! Je ne pense pas déménagé, en tout cas pas avant longtemps. Voilà tu sais quasiment tout de moi ! Ah oui j'adore les mojitos ! La demoiselle avait débité son récit en riant. Elle aimait sa vie tel qu'elle était et ne comptait pas en changer. Certains des événements qu'elle avait vécu aurait pu être modifié mais elle imaginait que si les choses avaient été différentes dans son passé, son présent ne serait pas le même. Le jeune homme avait l'air pensif mais sa question la surpris plus que les autres. - Et pour le bébé ? - Je ne suis pas sur de savoir qui est le père, j'ai eu mon conte de fée, il s'est terminé et l'amour n'a jamais été fait pour moi. Donc si je découvre qui est le père tant mieux sinon.. Je suis grande, je me débrouillerais ! Scarlett n'avait pas vraiment réfléchie à ce qu'elle allait faire au sujet du père du bébé. Elle se doutait de qui ça pouvait être. Elle aimait s'amuser, mais il y a un mois, elle n'avait eu que trois hommes dans son lit. Mais elle ne comptait pas en avouer d'avantage à Anton. Mais cette soirée à Vegas refit irruption dans son esprit. Il pouvait bien croire qu'elle couchait à droite et à gauche vu qu'elle s'était mariée sans s'en rendre compte. La demoiselle détailla le visage du jeune homme sans s'en caché. Elle fixa ses lèvres un instant. Elle avait du l'embrasser durant ce soir là et elle se demandait ce que ça lui avait provoquer pour qu'elle accepte de l'épouser. Puis son regard descendit le long de son corps sans aucune gêne. Le fait qu'il soit s'y proche l'un de l'autre ne lui permettait pas de faire sa discrètement. Une fois qu'elle eut analyser la plastique du jeune homme, elle riva son regard au sien une lueur interrogatrice dans le regard. - Tu te souviens si on a couché ensemble durant cette soirée à Vegas ? Ou si au moins on s'est embrassé ? Scarlett garda ses yeux dans les siens, elle ne souriait plus. Le jeune homme devait la prendre pour une folle. Mais elle avait besoin de savoir. Blondie ne comprenait pas comment elle avait pu l'oublier. Oui l'alcool y était pour beaucoup, mais comment avait-elle pu tout oublier y compris son visage ? Un silence régnait dans son salon mais elle n'ajouta rien et ne décrocha pas son regard du sien.
Invité
Sujet: Re: L'alcool m'a fait vivre des moments inoubliables dont je ne me souviens plus ! Dim 19 Juin 2016 - 16:35
L'alcool m'a fait vivre des moments inoubliables...
Featuring Scarlett
Le pédiatre suivait cette visite guidée avec attention. Cette jeune femme qui était ‘sienne’ ne le laissait pas indifférent. Au départ, cette annonce l’avait laissé sceptique, puis il était inquiet avant d’être confus. En voyant Scarlett à l’hôpital, cela l’avait laissé dans un esprit plein de doute ne comprenant toujours pas ce qui se passait. Puis en regardant cette maison et ce qu’elle contenait, il était amusé. Décidément, il passa un peu par tous les états. Assit sur ce canapé à côté de la jolie anglaise, il était également un peu sous le charme, plus que ce qu’il n’aurait cru de prime abord.
Il répondit donc à sa question relative à sa vie privée et resta simple mais honnête. Son couple (s’il y en avait toujours un) était pour l’instant dans un flou. Il ne remarquait pas vraiment le regard pesant de mademoiselle Blueberry lorsqu’il évoqua ce passage. S’il avait remarqué ce que la dérangeait ou gênait, le médecin n’aurait pas continué. Heureusement pour lui il ne s’étendit pas là-dessus et à son tour, écouta la jolie blonde répondre aux questions précedemment posées.
Elle parlait d’un ton calme, d’une voix suave et expliquait davantage ce qu’elle aimait, son métier. Sur le ton léger, celui de l’humour puis un peu plus sérieux, il découvrait peu à peu certaines facettes et ce brin de femme était plutôt de bonne compagnie. Il pointilla les paroles de cette dernière par un sourire discret et remarquait son œil pétillant quand elle parlait de cette réussite professionnelle puis sa vie sur plusieurs continents. C’était une âme voyageuse comme le grand brun. Un point commun qui l’avait certainement fait craquer à l’époque. Puis, il s’imagina un bref instant la soirée se forçant à se souvenir. Comment cela se faisait-il que c’était le trou noir absolu. Aucun flashback (du moins pour l’instant) ne revenait à son esprit. Etait-ce la langue italienne qui l’avait séduit ? La façon dont la jeune femme aurait pu jouer avec le bout de sa longue chevelure blonde ? Son sourire plutôt charmeur ou la façon dont elle savait se mettre en valeur, comme elle le faisait maintenant ?
L’homme qu’il était remarquait la mèche détachée du chignon vaguement fait grâce à une pince, qui descendait jusqu’au haut du buste de la jeune femme, juste avant que la robe ne suive la courbe de sa poitrine. Robe qui soulignait de façon élégante sa fine taille et mettait de longues jambes en valeur. Le rayon de soleil qui traversait à cet instant de la pièce faisait ressortir encore plus la couleur de ses yeux, son regard bleu profond et faisait scintiller ou du moins ressortir le baume qu’elle avait du mettre sur ses lèvres. Le pédiatre en était au point de la détailler, cette belle plante, ne comprenant pas pourquoi ils ne s’étaient pas reconnu ou même contacté.
Puis la fragilité mélangée à la force de la jeune femme lui apparu. Un vrai paradoxe ambulant. Il fronça légèrement les sourcils laissant apparaître une nouvelle fois, une certaine inquiétude. Et peine quelque part. Pourquoi se résignait-elle à subir et ne pas insister davantage sur la recherche de la paternité. Mais après tout, il n’avait pas à la juger (ne parlait-on pas de sa femme là ?!) bien qu’il venait intérieurement de s’engager à l’aider. Ne serait-ce pas la moindre des choses ? Il venait, involontairement, compliquer sa vie alors mieux valait faire en sorte d’alléger la contrainte que c’était que ‘de l’avoir’ et de la soulager un peu. « J’espère honnêtement que tu le retrouveras. ça peut paraître naïf ou simpliste mais … je suis persuadé que ça finira bien par s’arranger ». D’un regard doux, il posa ce dernier sur le ventre de la jeune femme bien sûr pas encore marqué par la grossesse avant de replonger son regard vers celui de sa femme. « Si je peux faire quoique ce soit pour t’aider, vraiment je peux me rendre disponible. Je le ferai» dit-il. Il était pédiatre après-tout et parfois avait été mené à ne pas uniquement suivre la santé d’un bébé déjà né mais assurait aussi le suivi d’une grossesse en cours en cas de complications. Car cela avait forcément des conséquences au moment de la naissance puis sur la santé du nouveau né. Enfin, il espérait que tout se déroule pour le mieux. En tout cas, ce brin de femme était plutôt courageuse et ce n’était qu’un avantage. « C’est rassurant de te voir confiante ceci dit » ajouta t-il en s’adossant mieux au canapé du salon et en posant son bras sur le long du dossier (se rapprochant ainsi dangereusement de la femme enceinte). L’autre main ne tenait plus la bière mais tenait son iPhone sur lequel il avait reçu un message de l’hôpital. La jeune femme aurait les résultats voulu dès 8h le lendemain matin. Le pédiatre rangea de nouveau son smartphone dans sa poche avant de se concentrer de nouveau sur la beauté à côté de lui.
La question le pris au dépourvu et le gêna un peu. A vrai dire, il réfléchit en tentant de se repasser un film de la soirée mais c’était encore bien vague dans sa tête. Des photos rafraîchiraient sans doute leur mémoire qui leur faisait défaut. S’il ne pouvait plus s’en rappeler ça serait très embarrassant car lorsqu’une jeune fille comme elle se présente face à un homme, il est très probablement impossible de ne pas du tout s’en rappeler et pourtant. Les lèvres fines qui lui dessinaient une jolie bouche, ce teint pêche, cette longue chevelure… Anton pensa, s’imagina en train de goûter à la douceur de ses lèvres, s’imagina dégrafer le premier bouton de la robe… puis le second…. et glisser sa main le long de la cuisse de son épouse…. bien sûr, tout ceci se bouscula dans sa tête en très très peu de temps car il n’avait aucune idée si ça s’était produit. Peut-être que, comme dans les films, le réel contact physique provoquerait leur cerveau et ferait remonter les souvenirs à l’esprit. Mais ce n’était pas une bonne idée que de se laisser séduire. Pourtant ils flirtaient un peu, se taquinaient déjà comme un nouveau couple le ferait. C’était ce qu’ils étaient non ? Un nouveau couple de marié ? Sur papier.
Ce qu’il était persuadé, c’était qu’il l’avait embrassé… il avait 24 ou 25 ans, elle dans les 19-20 ans…. de beaux jeunes gens qui sont à Vegas, et qui ont un peu bu ne vont pas tricoter pour ensuite se marier…. « On s’est marié…. je n’ai aucun doute sur le fait qu’on ait du s’embrasser ». Il se racla la gorge car il se demanda aussi s’ils étaient allés plus loin. Il ne le savait pas trop et se dire qu’il pourrait essayer de l’imaginer le dérangea à cet instant précis. Comme si ce n’était pas convenu. Trop intime. Le sentiment de confusion s’empara de lui car il s’en voulait de ne pas s’en souvenir. Mais il y avait une probabilité qu’ils aient partagé le plaisir charnel. « Est-ce que tu étais complètement seule ce soir là ou tu étais à Las Vegas avec des amis ? Je ne m’en rappelle plus ». Des témoins; Témoins sur leur soirée s’ils avaient toujours contact avec eux pourrait les aider à rendre les choses plus claires. Il le souhaitait car il était difficile d’avancer et d’aller de l’avant en laissant un pan du passé, trouble.
Il la laissa parler un peu et un silence de quelques secondes s’établi. Pas forcément un silence embarrassant mais il l’observait, se serrait la mâchoire ce qui avait le don d’accentuer cette partie masculine de son visage. Il changea de position sur ce canapé en ramenant son bras devant lui et mettant ses mains l’une dans l’autre. L’intensité entre les deux jeunes gens était inexplicablement là. Du moins il sentait qu’il y avait quelque chose. « … heu…. je ne souhaiterais pas m’avancer là-dessus ou me faire des idées. Disons qu’il y a une chance sur deux pour que ça se soit produit mais…. C’est révolu non ? Est-ce que cela t’importe réellement de savoir ? Tu penses qu’on s’est complètement laissé allé ?». Si cela était important pour elle, alors il ferait la démarche pour qu’il n’y ait plus aucune zone d’ombre sur ce passage à Vegas. En même temps, s’ils avaient eu des rapports sexuels, il préférait s’en souvenir si c’était avec elle. Pensée un peu osée mais soit. Puis en se mariant, peut-être avaient-il ‘bêtement’ émis des projets lors de cette soirée. Qui sait.
Histoire de changer de sujet avec délicatesse, le grand brun se racla de nouveau la gorge et, toujours assit proche d’elle, lança « pour ton talent culinaire… je pensais à une chose. Nous allons prochainement lancer un événement pour les beaux jours, à l’hôpital. En l’honneur des enfants. Nous ne savons pas encore quoi mais, accepterais-tu d’être le traiteur pour ce rassemblement ? Ce sont de durs clients, les enfants. La tâche ne serait pas évidente ». Etait-ce un moyen plus ou moins délicat de dire qu’il souhaitait la revoir de toutes façons dans un futur proche ? Il ne savait pas à quoi il jouait. Ni même si c’était un jeu car il était plutôt sérieux en disant cela. « …. puis s’il y a besoin d’un testeur, je peux éventuellement trouver un créneau dans mon emploi du temps pour me sacrifier, enfin, si tu acceptes… ».
Afin une fois de plus de rendre les choses un peu ‘drôles’, il ajouta sur un ton humoristique « …. En tant que mari, je devrais pouvoir bénéficier de ce privilège non ?! Permets moi de te dire que j’aimerais ». Un peu embarrassé, il détourna le regard pour fixer ce verre de coca à moitié vide avant d’observer de nouveau son interlocutrice.
Sujet: Re: L'alcool m'a fait vivre des moments inoubliables dont je ne me souviens plus ! Mer 22 Juin 2016 - 0:35
Anton & Scarlett
L'alcool m'a fait vivre des moments inoubliables dont je ne me souviens plus !
Le jeune femme aimait bien la proximité du jeune homme. Bien qu'elle n'aimait pas se savoir mariée à un inconnu, elle aimait bien cet inconnu. Il était séduisant, sur de lui et pourtant avec un brin de timidité adorable. Elle avait envie de lui plaire, et elle lui plaisait. Scarlett sentait le regard du beau brun sur elle et cela la rendait encore plus confiante. Elle aimait séduire mais s'il n'y avait rien a envisagé après. D'ailleurs que pouvait-elle s'imaginer, Anton était venu ici pour comprendre la situation et divorcer. La blondinette aurait beau faire le plus beau sourire du monde, elle ne parviendrait à rien en plus le jeune homme avait quelqu'un dans sa vie.
La question au sujet du bébé sortie la demoiselle de la rêverie. Sa réponse était sortie du tact au tact mais elle était réelle. Elle pensait savoir qui était le père mais elle ne savait pas si elle allait l'impliquer. Et puis il fallait être sure que c'était bien lui. Et demander à un homme de faire un test de paternité parce qu'on est pas tout à fait sure, ça craint un peu. Même si elle avait une vision spécifique de la famille, elle préférais que son bébé ne soit aimé que de sa mère plutôt que rejeté par son père car il n'était pas prêt et ne connaissait pas bien Scarlett. Elle avait toujours voulu que sa vie soit un conte de fée mais elle avait fini par comprendre -relativement tôt- que la vie était loin d'en être un. Alors qu'Anton la félicitait pour son courage, la demoiselle avait entreprit de le détailler comme il l'avait fait quelques minutes plus tôt. Scarlett ne savait pas si c'était en réponse à cette observation minutieuse mais le médecin étendit son bras le long du dossier du canapé. Ce geste les rapprocha d'avantage et la main du jeune homme pouvait presque touché l'épaule de la jeune femme. Scarlett sentait la chaleur de son corps près du sien tellement il était proche. Et là question qu'elle lui lança en pleine figure lui fit l'effet d'une bombe.
- On s’est marié…. je n’ai aucun doute sur le fait qu’on ait du s’embrasser. Est-ce que tu étais complètement seule ce soir là ou tu étais à Las Vegas avec des amis ? Je ne m’en rappelle plus. La question de Scarlett l'avait vraiment gêné, il ressemblait à un enfant qu'on avait prit la main dans le sac. Il se sentit même obligé de changer de position pour mettre de la distance entre eux mais le canapé de la blondinette était un canapé deux place. Compliqué de s'éloigner dans ses conditions. Scarlett n'appréciait pas trop qu'il veuille s'éloigner d'elle mais elle le comprenait. Si ça avait été lui qui lui aurait posé cette question, elle l'aurait surement mal prit aussi. Pourtant, lorsqu'il avait dit qu'ils s'étaient embrassé, elle n'avait pu s'empêcher de sourire. Le fait de s'imaginer blottie contre son torse à gouter à ses lèvres étaient un vision qui lui donnait presque envie de recommencer. Mais elle voyait bien au comportement du jeune homme qu'il n'apprécierait peut être pas. Alors elle se contanta juste de répondre. - J'étais avec toute ma promo donc oui il doit y avoir des photos de cette soirée. Malheureusement, je n'ai pas gardé de contact. Le silence retomba entre eux mais pas spécialement un silence pesant, elle voulait juste que soit lui qui le rompe. Ce qu'il fit quelques instant plus tard car il se sentit obligé de s'expliquer. - … heu…. je ne souhaiterais pas m’avancer là-dessus ou me faire des idées. Disons qu’il y a une chance sur deux pour que ça se soit produit mais…. C’est révolu non ? Est-ce que cela t’importe réellement de savoir ? Tu penses qu’on s’est complètement laissé allé ? Anton semblait réellement mal à l'aise comme si ça le choquait de les imaginer tout les deux. En ce qui concernait Scarlett, cette image d'eux deux ensemble et nu lui allait très bien. Elle avait envie de savoir par curiosité mais aussi parce qu'elle n'aimait pas ne pas se souvenir avec qui elle passait la nuit. Elle voulait être sure qu'il ne s'était rien passé. Si elle devait coucher avec un homme, elle devait s'en souvenir. Pourtant, elle laissa couler. En posant l'une de ses mains sur celle du jeune homme, elle dit en riant. - Calmes-toi ! Je suis juste curieuse de nature. Je ne m'en rappelle pas non plus, c'était simplement pour savoir. Mais je pense que si ça s'était passé, on s'en souviendrait... Elle n'avait pas pu s’empêcher d'ajouter une petite taquinerie -qui n'en était une qu'à moitié-. Elle enleva sa main de la sienne et se lova dans les coussins derrière elle en souriant.
Le jeune homme changea finalement de sujet. Dommage, Scarlett aimait bien l'embêter. Mais il lui parla de son travail alors elle ne pouvait être que tout ouïe. Il y avait un projet dans un hopital pour des enfants malade ? Cette demande fit surgir un immense sourire sur les lèvres de la jeune femme. Pouvoir mettre ses talents culinaires au service de.. de n'importe quoi la remplissait de joie. Elle hocha la tête rapidement en guise de oui. - Bien sur ! Avec plaisir même ! Tu n'auras qu'à venir me voir quand tu auras toutes les infos pour que je puisse te proposer quelque chose. Tout comme il avait glisser subtilement qui voulait la revoir, elle lui avait glisser de revenir passer du temps chez elle, rien que tout les deux. Elle l'aimait vraiment bien, il avait un grand cœur, elle le sentait. Sa proposition de tester les plats lui fit hausser un sourcil. Mais ce fut la phrase qu'il prononça après qui la surpris de plus belle. Il recommençait à plaisanter sur leur mariage avant de bien vite détourner les yeux. La demoiselle reprit son sérieux, même un air grave en penchant la tête sur le côté. - Tu as raison, tu as les privilèges du mari. Alors en plus de pouvoir gouter à tout mes plats, tu auras le privilège de rencontrer mon père ! Ce soir au diner ! Scarlett le fixa sans perdre son expression sérieuse attendant sa réaction. Mais elle ne put se retenir de rire très longtemps. Elle pleurait de rire en voyant le réaction du beau docteur. Une fois son calme récupérer -ou presque-, elle tenta de parler. - Tu aurais du voir ta tête ! Mais tu sais quoi ? Je vous aime bien Dr Holling... Sur ces mots, un petit sourire en coin s'inscrivit sur son jolie visage séducteur.
Invité
Sujet: Re: L'alcool m'a fait vivre des moments inoubliables dont je ne me souviens plus ! Dim 3 Juil 2016 - 9:56
L'alcool m'a fait vivre des moments inoubliables...
Featuring Scarlett
Anton avait toujours à l’heure actuelle un peu de mal à croire qu’il se trouvait là, à côté d’une ravissante et séduisante blonde qui n’était autre que sa femme. Bien qu’il ne la connaissait pas encore très bien, elle attirait bien évidemment sa curiosité, mais elle restait encore une personne à (re)découvrir presque entièrement. Il sentait toutefois une nécessité de faire attention à elle, sans doute la bienveillance que veut le métier de médecin ou le caractère du jeune anglais. Quoi qu’il en soit, il essayait vraiment d’avancer dans la discussion avec un minimum de tact bien que certains sujets étaient délicats comme lorsqu’elle évoqua s’ils étaient allés plus loin. Si seulement le médecin pouvait se rappeler qu’ils avaient écoutés ce soir là du Marvin Gaye et plus précisément le fameux titre ‘Let’s Get It On’ ça aurait pu éventuellement lui raviver quelques souvenirs. Mais non, il avait beau faire au mieux pour creuser dans sa mémoire, rien ne venait de plus dans l’immédiat. Cela était sans doute une question de temps.
Il lui sourit simplement et avec un brin de gêne. Puis un élément qu’elle évoqua fut bien utile à leur ‘enquête’ qu’il fallait mener. Bingo. Enfin, c’était à la fois rassurant de savoir qu’ils avaient là un moyen d’en savoir plus et en même temps légèrement inquiétant. Qui voudrait revoir des photos ou vidéos post-soirée lorsqu’on ne se rappelle de rien ? Ils pourraient être plus ou moins surpris. Cependant son enthousiasme disparu lorsqu’elle affirma ne pas avoir gardé de contact avec une personne de la promotion. Bien dommage. Mais il y avait sûrement un moyen de les joindre malgré les années qui s’étaient écoulées. Enfin, ça dépendrait de ce qu’ils trouveraient sur ces personnes à savoir numéro de téléphone, adresse ou autre détails sur les réseaux sociaux. Le médecin fit une légère grimace indiquant un ‘Mince, dommage’ mais n’accentua pas ce point avec des paroles. Inutile.
Se raclant la gorge, le pédiatre était une nouvelle fois légèrement embarrassé. Pas qu’il était extrêmement pudique ou qu’il y avait absolument des sujets tabous mais celui-ci restait délicat du fait qu’il n’avait lui même pas de réponse ou souvenir clair. Chose qu’il aurait aimé finalement afin que le doute ne subsiste pas. Ceci dit, il ignorait s’il devait prendre cela comme un compliment, le fait que s’ils s’était passé quelque chose, ça serait bien ancré dans leurs mémoires respectives. D’un autre côté, cela s’avérerait probablement vrai pour lui aussi. Il plissait légèrement les yeux, le regard dans le vide se forçant une nouvelle fois à faire travailler son cerveau, mais pas moyen. Il fallait attendre. Encore. « J’ose espérer » glissa t-il avant de changer de sujet bien qu’une sorte de taquinerie s’installait. En effet, Scarlett était plutôt nature, fraîche et marrante de prime abord. Elle s’amusait visiblement de l’inconfort du pédiatre. Mais cela ne le dérangeait pas tant que ça au final. D’ailleurs, c’est là qu’il joua lui aussi de la situation en tant que ‘mari’ pour parler du projet pour les enfants de l’hôpital. Un grand buffet pour déjeuner, à l’annonce de l’été. Avec un peu d’étonnement le pédiatre fût ravi de la réponse positive que lui apportait la jeune femme. Elle semblait enjouée par cette proposition et il fût presque sûre que quelque chose de sympa émanerait de cette jeune femme pétillante. « Très bien, j’en parle avec un autre groupe de médecins, on voit à peu près le thème bien que je pense que la célébration soit simplement les beaux jours donc quelque chose de frais et coloré je pense pour les enfants…. tu auras très certainement le champ libre » affirma Anton, plutôt heureux de cette occasion qui se présentait prochainement.
Le pédiatre n’en ratait pas une et finalement tendait presque une perche à blondinette si bien qu’elle ne manqua pas de la saisir. A son tour elle l’étonna de plus belle ce qui le fit presque avaler de travers la dernière gorgée de bière qu’il buvait. Rencontrer son père ?! C’était une blague ?! Le médecin pâli directement et afficha une expression quasi figée en ne sachant pas trop si c’était du lard ou du cochon. « Attends quoi ? Non…. tu me fais marcher là ?! ». Au bout de quelques secondes, après que sa ‘femme’ se soit délectée du visage étonné du Londonien, elle le rassura. Il posa alors la main sur son torse car son cœur s’était soudainement mis à battre très vite. Il avait presque eu peur. Revoir l’homme en furie qui l’avait croisé à l’hôpital plus tôt ?! Il n’avait pas vraiment envie et heureusement qu’il ne s’agissait que d’une blague.
« Sérieusement je t’ai cru l’espace de 3 secondes, tu m’as vraiment eu. Et ça te fait rire en plus…. ». Il soupira alors en s’affalant davantage dans le canapé. Puis après deux-trois secondes, il reprit donc son souffle pour poser une nouvelle question. « D’ailleurs je ne vais pas tarder alors si tu dois te préparer ou avoir je ne sais quoi à faire avant de sortir…. ça va aller pour ce soir ? » demanda t-il. Pas qu’il s’inquiétait de la relation père-fille mais simplement de la santé de la jeune femme qui, rappelons le, avait fait un malaise la veille. Qui plus est, il compris bien qu’elle était pas exactement sûre du père et ignorait comment Maître Blueberry prendrait la chose. « Je veux dire, au niveau santé, tu te sens comment ? ».
Tout en l’écoutant, il se leva, saisit la bière vide pour s’apprêter à aller débarrasser. Un peu sorti de nulle part il évoqua une nouvelle fois Vegas en étant cette fois-ci debout. En regardant son interlocutrice il lui fit savoir « Au fait, pour Las Vegas, je m’y était rendu avec deux amis que j’ai un peu perdu de vue mais je trouverais bien un moyen de les contacter de nouveau, bien qu’ils se trouvent sans doute à l’autre bout du globe. Je suis navré si cette situation s’étale un peu…. il semblerait qu’on soit coincé là-dedans sans trop savoir pour combien de temps….. ». Il aurait pu ajouter que, pour sa gouverne, il n’était pas mécontent que ça soit tombé sur elle plutôt qu’une autre. C’est vrai, le courant passait bien, et tous deux semblaient bien conscients de ce lien qui les unissait malgré eux, et en riaient un peu en prenant certaines choses à la légère. « … D’ailleurs, est-ce que tu as l’intention de parler de ça à ton père ? ». Anton se demandait bien si la jeune femme se confiait aisément ou non au patriarche.