Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Repoussant les portes en verre presque sans y penser, je me dirigeais vers le vélo que j'avais enchainé devant le bâtiment en arrivant. Rangeant l'enveloppe que je tenais dans les mains dans le sac en bandoulière que je portais, je grimpais ensuite sur l'engin et me dirigeais tranquillement vers la la maison que nous avions achetés peu de temps après notre arrivée sur l'île. Tout c'était fait plutôt rapidement mais August et moi étions sur de nous, de notre choix. C'était ici, en Grèce, que nous voulions prendre notre nouveau départ. Et jusque-là, jamais nous n'avions regretter notre choix même si quitter Bowen n'avait pas été facile, pour aucun de nous. C'était ce qu'il nous fallait alors pourquoi attendre ? Un rayon de soleil fit brillé la bague que j'avais au doigt. Cette bague qui dans quelques semaines serait remplacé par une alliance. Ses dernières semaines, tout c'était enchainé pour les derniers préparatifs du mariage, ne me laissant que peu de répit mais j'avais plus que hâte d'être sa femme, lui l'homme de ma vie, lui qui avait fait de moi la femme que j'étais aujourd'hui et que je suivrais au bout du monde et plus encore. August était mon univers. Du moment que j'étais avec lui, ensemble nous pouvions tout affronter. Nous l'avions déjà fait.
Après une petite ballade, j'arrivais devant la maison. Je glissais de la selle et poussais mon vélo jusqu'à l'entrée. J'entrais alors dans la maison. " Chéri ? Je suis rentrée ! " Lançais-je dans la maison que nous avions encore à aménager avant de rire, ma voix et mon rire résonnant légèrement dans les pièces encore vide ou peu remplit. Je glissais une main dan mes cheveux en pénétrant plus encore dans la maison. Je finis par tombé sur mon homme au détour d'une pièce. Il se dirigeait vers moi. Je souris en le regardant s'approcher. Comme à chaque fois que je le voyais, sa présence m'enivra toute entière, mon cœur s'emballant et mon souffle s'échappant de mes poumons. Il est beau, parfais et il m'aime, ce que j'avais encore parfois du mal à me dire que c'était réel, même à quelques jours de m'unir à lui pour la vie. Grâce à lui, je suis la plus heureuse des femmes même sans avoir énormément d'argent ou de biens matériels. Ce que j'avais me suffisait bien assez et me suffirait toujours du moment qu'il était à mes côtés. Je venais dans ses bras, me sentant si bien contre lui. Aimée et protégée. Contre vent et marée.
Je fermais les yeux, aux anges, alors qu'il refermait ses bras autour de mon corps. Je n'avais vraiment besoin de rien d'autre. " Tu m'as manquée ! " Soufflais-je avant de venir l'embrasser devant son air. " Quoi ?! Tu sais bien que tu me manques à chaque seconde, même si je ne pars que pour quelques heures ! " Me défendis-je avec amusement. Il était vrai que cela ne faisait pas si longtemps que nous nous étions quitter et j'en faisais un peu trop. Mais le manque était réel surtout depuis notre arrivée en Grèce ou nous étions plus proche que jamais. D'autant plus avec ce que j'avais appris. Je venais glisser ma main tendrement sur sa joue alors qu'il me relâchait.
n. august wojnarowski
Sujet: Re: i'll never love again | WILLUS Jeu 11 Juil 2019, 06:21
Willow et August auraient pu s’enfuir vers n’importe où dans le monde après avoir décidé, surtout poussés par les vœux de l’homme, de ne jamais retourner à Bowen. Cette ville était maintenant lourde de trop de mauvais souvenirs, et même les plus beaux auxquels il aurait voulu s’accrocher ne suffisaient plus. Ce qui lui suffisait, c’était Willow, et il pouvait l’aimer n’importe où dans le monde. Il l’aimerait même mieux, ailleurs. C’était en Grèce qu’ils avaient pris cette grande décision, en se promettant du même coup de se marier et de se soutenir pour toujours, et c’était en Grèce qu’ils avaient tout naturellement décidé de s’établir. Leur escapade leur avait permis de découvrir un pays riche de culture et de beauté, et de gens souriants et accueillants. August avait conservé la propriété de la rhumerie en Australie mais avait délégué toutes ses fonctions à l’un de ses proches employés, qui la dirigeait maintenant de toute pièce. Lui surveillait à distance, incapable de couper complètement le cordon avec ce projet qu’il avait toujours considéré comme un enfant. Mais bientôt, et August ne le savait pas encore, ce ne serait plus cette rhumerie qui serait son bébé. Il aurait une véritable famille, avec Willow.
Assis à la table de la cuisine, August préparait ses cours pour le trimestre d’automne. Il avait trouvé un emploi comme enseignant d’histoire ici-même, en Grèce, dans une école anglophone. Il n’avait pas travaillé comme professeur depuis le scandale en Australie. En fait, il n’avait pas travaillé tout court. C’était Willow qui ramenait le plus gros de l’argent dans le ménage, alors que lui n’avait que les revenus de la rhumerie pour contribuer. Il avait pris le temps de se remettre, de guérir, et il avait finalement décidé de commencer à porter ses cv dans les divers établissements scolaires du coin. Ici, personne ne parlait de ses antécédents, de ces fausses accusations qui avaient ruinées sa carrière au Queensland. C’est sans difficulté qu’il avait obtenu un poste, et maintenant que c’était officiel, August consacrait des heures à se préparer, habité par une nervosité qu’il n’avait jamais rencontrée auparavant dans le cadre de son travail. La peur de ne plus jamais être à la hauteur, sans doute. Le trentenaire tourna la tête vers l’entrée, sans même y voir la porte, juste pour entendre la douce voix de Willow lui indiquer dans un rire qu’elle était rentrée. August se leva, délaissant ses devoirs pour aller en remplir un autre : celui d’aimer Willow et de le lui montrer à chaque minute possible. Il la retrouva au détour d’un couloir de leur belle demeure. « T’es partie longtemps. » Dit-il avec un air faussement déçu, mêlé à son sourire, avant de poser ses lèvres sur celles de sa fiancée, puis de l’enlacer de ses bras. « Je m’ennuyais aussi. Ces quelques heures étaient interminables. » Vous étiez tellement amoureux, ça en aurait fait vomir les plus sceptiques. « Tu as mangé ? Je te prépare quelque chose ? » Demanda-t-il en reprenant le chemin vers la cuisine, s’affairant à ranger ses notes pour faire de la place à la table.
Invité
Sujet: Re: i'll never love again | WILLUS Sam 31 Aoû 2019, 22:10
Je crois que nous avions vraiment prit la bonne décision en quittant Bowen pour venir nous installait en Grèce. Certe quitter Bowen n'avait pas été facile mais il le fallait. Et comment regretter notre choix quand jour après jour j'avais vu l'homme que j'aime guerir et redevenir lui même ? Il n'y avait plus rien pour August à Bowen. Il n'y avait donc plus rien pour moi non plus car je refusais de vivre sans lui. Trop de douleur et j'aurais finis par le perdre et me perdre également. Nous avions recommencer une nouvelle vie et elle n'en serait que plus belle encore. Après être partit une bonne partie de la matinée, c'est vers l'heure du déjeuner que je rentrais à la maison, le coeur au bord des lèvres, heureuse comme je ne l'avais pas été depuis très longtemps. Je tombais alors sur August au détour d'un couloir. « T’es partie longtemps. » Je le regardais, lui souriant avec une tendresse et un amour infini. " Je suis là maintenant. " Soufflais-je chaudement, mes yeux dans les siens et un petit sourire sur le coin de mes lèvres. Je lui avouais alors combien il m'avait manquer, même pour un temps aussi court. Nous étions tellement fusionnelle que ce manque pouvait devenir véritablement physique. Loin de lui, je n'étais pas moi-même et parfois même nauséeuse. C'était surement incompréhensible pour la plupart des gens mais de mon propre avis, c'était eux qui manquaient le bonheur d'avoir quelqu'un pour toujours à nos côtés. Et bientôt j'étais dans ses bras, ses lèvres prenant possesion des miennes. « Je m’ennuyais aussi. Ces quelques heures étaient interminables. » M'avoue t-il, me serrant agréablement dans ses bras, me faisant me sentir aimé comme au premier jour. Je souris en venir jouer avec les petits cheveux sur sa nucque. " Pour moi aussi. Mais rassure-toi, je suis à toi pour le reste de la journée. " Lui assurais-je, mon coeur battant la chamade en le regardant.
Il s'écarta, me faisant grogner de deception et s'éloigna dans la cuisine. Je le suivis sans attendre, glissant une main dans mes cheveux. « Tu as mangé ? Je te prépare quelque chose ? » Me demanda t-il quand j'arrivais alors qu'il était entrain de ranger ses affaires pour libérer la table. Il devait être entrain de travailler en m'attendant. J'étais tellement heureuse qu'il puisse de nouveau enseigner. Il aimait ça. Il était fait pour ça. Je m'installais sur un tabouret autour de l'ilot centrale de la cuisine. A l'entendre parler de manger, mon ventre gargouilla. Je posais une main sur mon ventre. " Non, j'ai pas mangé et j'ai très faim ! " Commençais-je en souriant alors qu'il me tournait le dos. Je me mordis la lèvre, luttant pour rester calme. " En fait ... Il se pourrait bien que je doive manger pour deux dorénavant. " Avouais-je enfin. J'étais déjà plutôt fière de moi d'avoir réussi à tenir jusque là. J'avais appris la nouvelle ce matin en ayant les résultats de ma prise de sang. Je m'en doutais, mais je voulais avoir confirmation et c'était chose faite. J'allais être mère. August et moi allions avoir un enfant.
n. august wojnarowski
Sujet: Re: i'll never love again | WILLUS Sam 21 Sep 2019, 21:05
Un sourire de satisfaction se dessina sur les lèvres d’August alors que Willow lui confirmait qu’elle serait là, avec lui, pour lui, pour le reste de la journée. Il chérissait chacun de ces moments, parce qu’après avoir passé plusieurs mois sans travailler, August avait souvent bien trop de temps devant lui, assez pour regarder chaque grain de sable couler du sablier. C’était bien là la preuve qu’il n’était pas fait pour rester à la maison. August était un workaholic inavoué, un ambitieux sans limite. Quand il avait ses cours et sa rhumerie, il n’avait pas le temps de voir les heures s’allonger. Mais ici, en Grèce, il avait parfois eu trop de temps seul alors que Willow bossait. Et comme il ne connaissait encore pas beaucoup de monde, du moins personne à considérer comme un véritable ami, ses journées étaient souvent bien vides. C’est pour cette raison qu’il accueillait toujours Willow à bras grands ouverts, prêt à profiter de chaque seconde qu’il pouvait passer à ses côtés. Il n’avait aucune idée que très bientôt, alors qu’il retournerait au travail, il aurait un petit être ici à la maison qui lui ferait carrément changer d’opinion. « Heureusement, j’ai déjà fait trois fois le ménage de la maison … c’est l’temps d’y mettre un peu de désordre ensemble. » Il rit. En d’autres mots, il voulait vivre, faire le fou avec elle, retomber en enfance même. Mais avant, il voulait s’assurer que la femme de sa vie était bien reposée et bien nourrie, alors il se leva pour lui proposer de lui concocter quelque chose à manger. Alors que Willow prenait place sur un tabouret de l’îlot central, August contournait ce dernier pour se rendre au réfrigérateur. Dos à elle, il sourit en entendre son ventre grogner, appuyant ses paroles. « Oui, j’entends bien ça ! » Il rit, puis sortit le presse-panini et tous les ingrédients pour lui faire un sandwich et une salade. Alors qu’August branchait le presse-panini pour commencer à le faire chauffer, Willow ajouta que désormais, elle aurait sans doute à manger pour deux. Le regard du professeur d’histoire se releva rapidement vers elle, lisant le sourire sur son visage, l’éclat dans son regard. « Attends … est-ce que t’es en train de me dire ce que je pense que t’es en train de me dire ? » Demanda-t-il, la voix fébrile, ses mains tremblantes. « T’es enceinte ? » Il était comme figé, mais dès qu’il aurait la confirmation, August se ruerait sur elle pour célébrer cette nouvelle des plus belles, des plus heureuses.