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Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 And I'll take you away + Léanche [hot]

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Léo Emerson
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: Il a un fils, Jonah (7 ans), il s'est séparé de sa mère, Alba, avant sa naissance. ‹ il part régulièrement aux quatre coins du monde pour son travail ‹ il est passionné par le dessin, la peinture et la photo depuis tout petit, c'est la photo qui es devenu son métier ‹ il aime les gens, profondément, le contact humain, les rencontres ‹ il a déjà pris part à plusieurs projets humanitaires et tente de faire un voyage par an dans ce but ‹ il voyage un peu moins depuis qu'il a son fils, ça lui manque mais c'est un choix pour rester proche de lui ‹ il aime quitter Bowen mais aussi y revenir, il y trouve ses racines, ses plus proches amis, sa famille et ses repères ‹ il a horreur des soirées de galas et autre mondanités mais y assiste par correction envers sa famille, il a une vraie dent contre le Maire ‹ il est cinéphile ‹ il ne connait pas le rasoir et prend grand soin de sa barbe ‹ il est mauvais dans ses relations avec les filles, doué pour les séduire, il a un don pour tout gâcher et perdre les seules qui pourraient compter ‹ il n'est pas matérialiste, il pourrait vivre dans le luxe, il pourrait tout avoir, mais ça ne l'intéresse pas, il aime consommer de façon raisonnée ‹ il est plus ou moins sportif, ça dépend des moments mais il a un abonnement à la salle de sport, il lui arrive de courir sur la plage et il se débrouille en surf, il est fan de rugby, supporter de l’équipe locale ‹ il cuisine, il est gourmand et aime goûter les plats de différents pays ‹ il ne se considère pas comme fumeur mais il ne refuse jamais une clope surtout en soirée ‹ il est amateur de bons whiskys
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MessageSujet: Re: And I'll take you away + Léanche [hot]   And I'll take you away + Léanche [hot] - Page 3 EmptyMer 30 Oct 2019 - 22:45

Il aurait pu lui dire plusieurs fois qu’il l’aimait, au cours de cette nuit silencieuse où seules la lunes et les étoiles auraient été témoins de cet aveu. Il l’avait pensé, à quelques reprises, il en avait eu envie, une ou deux fois, alors qu’elle posait des questions percutantes, alors qu’elle l’écoutait avec toute l’attention possible. Elle faisait des efforts pour s’intéresser à lui et il l’aimait pour ça et pour tout le reste. Léo n’était jamais avare de compliments ou de confidences avec les femmes, Blanche ne faisait pas exception, elle savait combien il la trouvait sublime et attirante, mais dire qu’il était amoureux c’était bien différent. Il ne l’avait dit qu’à une seule femme et celle-ci l’avait quitté, non pas par manque d’amour, c’était probablement le plus triste. Et puis il l’avait craché une fois au visage de Blanche, au beau milieu d’une rue, comme s’il l’avait insulté, il ne le lui avait même pas vraiment dit, seulement fait comprendre, ce jour là ce fut assez pour qu’il sache qu’il n’était pas réellement doué pour ce genre de déclaration. Il était maladroit, Emerson, quand il aimait il ne savait pas le dire, il ne savait que le faire comprendre et il pensait que ça suffisait. Et puis le dire c’était trop réel, trop sérieux, lui qui avait si peur de l’engagement. Alors il avait laissé la nuit étoilée faire son effet, celui de les enchanter en espérant que ça suffise, que Blanche s’en contente, une fois de plus. Et il s’était endormi, apaisé, heureux auprès de la blonde qui occupait toutes ses pensées. Le réveil difficile après cette nuit de rêves était quelque peu atténué par la vision de la belle qui s’étirait face au brun. Léo roula sur le côté pour mieux l’observer et sourire à cette vision avant qu’elle ne lui réponde par le même genre de sourire emprunt de douceur. Ils étaient trop bien ici, s’en était presque indécent. Ils migrèrent vers leur chambre et le confort de leur lit eut raison de leur fougue habituelle, l’un contre l’autre ils plongèrent dans un sommeil réparateur et ce ne fut que quelques heures plus tard qu’ils émergèrent difficilement à nouveau. Le soleil était déjà haut dans le ciel quand ils gagnèrent la grande plage avec leurs maillot et serviettes comme deux vrais touristes. Ils lézardaient sur le sable et Léo était simplement bien, quand Blanche se redressa pour lui proposer un jeu. Evidemment le photographe adorait les défis, mais il la regardait en ouvrant seulement un œil interrogateur. Avec mon accent on saura tout de suite que je ne suis pas français ! Il se hissa sur son coude pour l’observer, avec son sourire mutin aux lèvres. J’y gagne quoi ? Il réfléchit quelques secondes. Si j’y arrive alors tu me feras un massage du dos, sur cette serviette. Une fois leur accord passé Léo se leva pour se diriger vers le bar. Il s’accouda au comptoir face à une jeune serveuse et tenta de prendre son meilleur accent : Vous parlez français ? Je voudrais deux mojitos s’il vous plais. Et comme elle semblait ne pas le comprendre il reformula, dans sa langue natale mais avec ce qu’il pensait être le meilleur accent français possible. De toute façon le simple mot mojito et le deux avec ses doigts suffisaient à ce qu’il se fasse comprendre. Elle prépara les deux boissons, lui demanda s’il était client de l’hôtel ce à quoi Léo se contenta de hocher la tête pour toute réponse, elle lui tendit une facture sur laquelle il griffonna le numéro de la chambre et une signature, articula un merci avant de rejoindre la tatoueuse qui l’attendait. Un verre pour la demoiselle. Il n’était pas peu fier, certes il avait un peu triché mais il avait respecté sa demande, Blanche n’ayant pas précisé comment il devait s’y prendre réellement pour ramener les verres. Et mon massage maintenant ?! Il s’allongea sur sa serviette pour recevoir sa récompense. Rapidement il releva la tête. Cap de retirer ton haut de maillot avant de courir jusqu’à l’eau ? Il arqua un sourcil en lui lançant un regard insolent.

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MessageSujet: Re: And I'll take you away + Léanche [hot]   And I'll take you away + Léanche [hot] - Page 3 EmptyVen 1 Nov 2019 - 5:29

Elle ne lui demandait pas qu'il lui ouvre son coeur au point d'avouer à haute-voix ses sentiments. Ce que Blanche espérait de Léo, c'était seulement qu'il puisse ouvrir son coeur assez pour lui faire une place dans sa vie. Ici et à Bowen. À Bali, tout leur semblait simple, ils n'avaient plus de retenus, se pavanaient main dans la main, se couvraient de doux regards et de baisers fiévreux. Mais que serait-il de leur vie d'amoureux, une fois le retour à Bowen ? Sans aucun doute que leur amour serait semé de nouvelles adaptations, de nouvelles embuches, où chacun devrait trouver le moyen de faire des compromis pour être heureux ensemble. Et dans cet art, Blanche était bien la plus douée des deux. Des compromis, elle en avait déjà fait des tonnes quand il était question de Léo. Et elle serait capable d'en faire des milliers d'autres, si on le lui demandait. Mais pour l'instant, ce n'était pas ce qui était en cause. Léo ne lui avait peut-être pas dit qu'il l'aimait, ce soir-là, mais il le lui avait prouvé, sous les étoiles comme seules témoins, de par ses doux regards et ses sourires presque timides comme s'ils venaient de faire un saut dans le temps, comme s'ils se redécouvraient, alors qu'ils se connaissaient déjà. Il le lui avait dit, en fin de compte. Seulement, cette fois, il avait utilisé les gestes plutôt que la parole. Dans tous les cas, lorsque le brun utilisait les mots pour exprimer comment il se sentait face à son amante, il finissait par le lui crier, maladroitement, comme cette fois où, après des mois sans se donner signe de vie, il lui avait balancer par la tête ces trois mots complexes qu'elle-même avait choisi de ne pas dire aujourd'hui.
Le petit matin s'était levé, la chaleur frappait déjà sur toute la baie alors que les deux observateurs d'astres se remettaient de leur nuit à la belle étoile. Léo proposa de récupérer un peu d'énergie dans leur chambre avant de passer le reste de la journée sur le sable chaud, plan qui convenait à la blonde. L'air conditionné de la chambre ne leur ferait pas de mal avant de retourner brunir au soleil, une fois mieux disposés. Parce qu'ils avaient tous les deux une mine tirée par des épingles, il fallait dire, pour cause d'avoir dormi sur un sol pas très confortable. Une fois leur lit atteint, ils s'assoupirent, l'une dans les bras de l'autre, blotti dans leur petit cocon de confort jusqu'à ce que la fin de la matinée vienne les réveiller, enfin assez énergisés pour sortir de leur chambre. C'était la première journée qu'ils prenaient pour se détendre alors que le début de leur voyage avait été fortement animé. Plongée, excursion, ils n'étaient pas en reste quant à la beauté paradisiaque que l'île avait à leur offrir. Mais comme incapable de complètement se laisser bercer par la détente, une fois qu'ils firent installé sur le sable, qu'ils aient pu se faire dorer quelques instants au soleil de l'après-midi et que Blanche en ait assez de regarder le reflet de la mer au travers de ses lunettes fumées sans pouvoir y toucher, la blonde se permit de lancer un défi à celui qui aurait pu ronfler à ses côtés. Défi dans lequel il sauta à pieds joints, sans manquer de proposer une monnaie d'échange. À sa question, Blanche arqua un sourcil inquisiteur. T'y gagnes la satisfaction de relever un défi !, gloussa-t-elle, les yeux déjà brillants de jubilation face au jeu qu'elle avait lancé tout bonnement et qui pourrait pimenter le reste de leur après-midi au soleil. Et quand il proposa un massage, sur cette serviette, elle lâcha un rire vaincu avant d'ajouter : Va pour le massage ! Blanche regarda Léo s'éloigner, bien trop loin pour l'entendre commander son dit cocktail dans sa langue seconde. Il fallait donc qu'elle lui fasse assez confiance pour le croire, lorsqu'il revint vers elle, sourire triomphant, deux mojitos bien froids à la main. Banche attrapa le verre qu'il lui tendit. Attends une minute, tu les as bien commandés en français, ces verres, non ?, demanda-t-elle, sourire moqueur aux lèvres avant de prendre une gorgée de son verre qu'elle posa, ensuite, en appuie sur le sable alors que le brun s'allongeait sur le ventre pour profiter de sa récompense. J'ai le sentiment que je me fais avoir, lâcha-t-elle faussement vexée en s'installer au-dessus de lui pour lui livrer le massage qu'il lui avait demandé, ses douces mains qui caressaient le dos de l'homme en y faisait de légères pressions. Et alors qu'elle posait des baisers sur les épaules de l'homme, transformant son massage en démonstration d'affection, ce fut à Léo de lancer le prochain défi à relever. Blanche sema un rire dans l'air avant d'adresser au photographe un clin d'oeil compétiteur. T'as intérêt à venir à la mer avec moi, Emerson, lança-t-elle alors qu'elle se replaçait en face de lui, sur sa propre serviette et qu'elle posa un coup d'oeil séducteur à l'homme avant de retirer son haut de maillot noir, le laissant gagner le sol alors que ses pas la menait vers la mer, traversant la plage tout de même peuplée à la course. Et une fois qu'elle y fut arrivée, Blanche laissa l'eau la submerger jusqu'à sa nuque, attendant patiemment que Léo la rejoigne. Alors qu'est-ce que je gagne, moi ?, demanda-t-elle, joueuse avant d'ajouter : Cap de retirer ton short de bain et de faire des longueurs sur le ventre ? Et, ainsi, exposer un peu ses fesses blanches au soleil balinais.
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MessageSujet: Re: And I'll take you away + Léanche [hot]   And I'll take you away + Léanche [hot] - Page 3 EmptyVen 1 Nov 2019 - 22:43

Léo était mauvais joueur, il l’avait toujours été, même enfant. Le fils à maman toujours gâté qui obtenait ce qu’il voulait à chaque fois n’aimait pas perdre, pourtant ça aurait pu lui faire du bien, histoire d’apprendre un peu la patience. Mais au moins il savait se battre, même si ce n’était pas toujours fair-play. Et cette après-midi au bar de la plage ne dérogeait pas à la règle. Il avait joué le jeu, à sa façon à lui. Ce n’était pas totalement triché, mais ce n’était pas totalement honnête non plus ! Peu lui importait, il était revenu avec ses deux mojitos dans les mains et c’était tout ce qui comptait pour lui. En plus, Blanche était d’accord pour le massage, alors tous les coups étaient permis pour qu’il obtienne sa récompense. Son sourire triomphant, fier, de sale gosse, parlait pour lui, la blonde avait voulu jouer, elle se montrait régressive, elle avait trouvé son adversaire ! J’ai parlé avec mon plus bel accent ! Vas demander si t’as pas confiance en moi. Il roula des yeux, théâtralement, persuadé qu’elle n’irait pas vérifier de toute façon. Et puis oui, il avait parlé dans la langue de Molière, au moins au départ. Il sirota son verre quelques seconde avec un regard de défi posé sur Blanche, puis il s’installa sur sa serviette en attendant son massage. C’était un jeu de gamin, joué par des adultes qui s’emportaient trop facilement quand leurs corps entraient en contact l’un de l’autre, ce jeu était dangereux, ce massage exigé était une douce torture pour celui qui voudrait certainement plus en sentant les mains de Cambridge sur son dos, mais ils étaient entourés, même si la plage n’était pas bondée, il y avait tout de même des regards pour les voir, ils devaient être sages. Léo s’était donc fait avoir, à trop en vouloir, à être trop gourmand, il sentait la chaleur s’emparer de lui alors que Blanche faisait monter la température en couvrant ses épaules de baisers, elle était tout aussi mauvaise joueuse que lui, tous les coups étaient permis, aussi délicieux qu’ils soient, ils étaient une torture. C’est alors que le photographe se laissa emporter par les idée que lui donnait la présence de la blonde sur lui, courir jusqu’à l’eau seins nus. Elle aurait pu refuser, s’offusquer, à cause des regards extérieurs, mais au lieu de ça elle laissa s’échapper un rire léger et releva le défi, aussi compétitrice qu’elle était. Un dernier coup d’oeil à son ennemi du moment et elle se leva pour retirer son haut sans avoir froid aux yeux avant de courir vers l’eau. Cette vision avait quelque chose de terriblement érotique et Léo dû attendre quelques minutes et terminer son mojito d’une traite pour calmer le désir qui montait en lui. Foutu jeu, foutue plage, foutu corps de rêve… il était sous l’emprise de la blonde. Il finit par la rejoindre dans l’eau alors qu’elle le suivait du regard. Il l’attira contre lui pour l’embrasser, pressant sa poitrine dévoilée contre son torse. Il aurait voulu que ce jeu s’arrête mais c’était sans compter sur la vengeance de la tatoueuse. Son prochain défi le fit rire en renversant la tête en arrière. Heureusement qu’elle ne lui avait pas demandé de nager sur le dos, parce qu’il aurait dévoilé autre chose de bien plus inavouable que ses fesses qui manquaient de bronzage. Il dodelina de la tête en essayant d’enlever son short sans boire la tasse. Puis il lui tendit le maillot pour être sûr de le retrouver après son défi. Tu me tiens ça s’il te plait ?  Finalement il plongea dans l’eau puis ressortit pour nager un crawl de quelques mètres devant des touristes amusés. Une petite vieille le complimenta même sur ses fesses une fois qu’il arriva à sa hauteur. Il sourit, la remercia puis repris sa nage en sens inverse. Mon postérieur ne laisse personne indifférent ! Qu’il sen venta en arrivant face à Blanche. Il s’approcha d’elle, la tira contre lui et fit glisser ses mains sous l’eau jusqu’aux fesses de la belle. Puis il trouva le nœud de son maillot sur sa hanche. Levant un sourcil sans la quitter des yeux, il le défit avec un sourire en coin. Cap de ne rien dire si te prends ici ? Le deuxième lien de la culotte lâcha et Blanche se retrouva tout aussi nue que Léo, il sortit le maillot de l’eau et le lui montra. On est quitte là… Et lui avait trop envie d’elle.


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MessageSujet: Re: And I'll take you away + Léanche [hot]   And I'll take you away + Léanche [hot] - Page 3 EmptySam 2 Nov 2019 - 4:32

Ça venait surement de leur éducation, à tous les deux, d'être obstinés à vouloir remporter. Léo était meilleur sur ce point, il lâchait prise bien moins vite que la blonde. Mais Blanche aussi était téméraire lorsqu'on se mettait à lancer des défis. Ce petit jeu pourtant innocent la faisait bien rire et commençait chastement. Mais, les connaissant, ils iraient loin. Trop loin. Ils frôleraient le danger. Et ils seraient intarissables. Ça va, ça va, gloussa Blanche avant de chevaucher Léo pour lui livrer la récompense qu'elle lui devait. Son petit doigt lui disait qu'il lui cachait la vérité, qu'il n'avait pas qu'usé de sa langue seconde pour s'attirer ses deux verres, mais elle n'en fit pas défaut. Et ça ne la surprenait pas, à vrai dire. Léo avait toujours été ainsi. À arranger les règles des jeux pour se permettre de gagner, à remodeler les consignes pour remporter la partie. Blanche, elle, à défaut de vouloir gagner, elle était bien trop droite. Souvent, elle avait rapporté l'attitude de Léo à leurs parents, pleurant à leurs oreilles Léo ne respecte pas les règles. Léo s'en était toujours bien sorti, au fond. On le trouvait charmant, on l'excusait. Et il savait, déjà à l'enfance, se faire pardonner devant la blonde en partageant sa part de gâteau au chocolat ou en lui offrant un autocollant brillant. Il l'avait invité à aller vérifier, elle s'était contentée de lui donner ce qu'il avait demandé. Et bien plus alors qu'elle accompagnait le massage de dangereux baiser sur ses épaules dénudées. C'était sa faute, au photographe, ils ne se résistaient pas bien longtemps, tous les deux, bien trop attirés l'un envers l'autre. Le jeu était dangereux. Ils jouaient avec le feu, ils s'échauffaient, tous les deux, devant des curieux et des touristes. Jusqu'à ce que Léo propose de se jeter à la mer, maillot en moins. Peut-être que c'était pour les refroidir, ou alors pour leur donner un peu d'intimité. Peu importe la raison, Blanche accepta le défi, laissant le haut de son maillot de bain sur sa serviette avant de courir vers la mer, seins nus. Elle se fichait bien des gens qui pourraient la voir, la plage étant réservée aux clients de l'hôtel qui, qui plus est, n'étaient que des adultes. Cependant, elle espérait que l'un d'entre eux ne souhaiterait pas lui jouer un mauvais tour, subtilisant son maillot de bain qu'elle avait laissé derrière elle. Sans quoi, le retour à leur chambre ne serait pas des plus agréables. À l'eau, elle attendit Léo qui ne manqua pas une seconde pour venir l'attirer contre lui, pour sentir sa pulpeuse poitrine se plaquer contre sa peau et venir lui arracher un baiser avide de passion. C'est en brisant leur étreinte qu'elle sema sa vengeance, qu'elle lui demanda de retirer, à son tour, son short de bain. À la vision d'un Léo fesse complètement nue, Blanche ne cacha pas ses gloussements. Ils étaient des enfants dans le corps d'adultes, ils laissaient le bonheur des petites choses les envelopper, sans penser aux responsabilités et aux difficultés d’adulte que leur relation pourrait leur amener, une fois de retour à Bowen. C'est ce que tu crois, lui lança-t-elle, plein de répartie, alors que Léo ventait son postérieur. Il est un peu trop blanc à mon goût, je pense que tu devrais songer à le faire griller un peu. Elle hochait la tête, mais son sourire moqueur trahissait ses paroles. Elle était hilare face à leurs gamineries. Léo, lui, était plutôt brûlant. Leurs défis avaient fait naître en lui un tout autre désir que la compétition. Il s'approcha de la blonde pour l'attirer contre lui, ses mains traversèrent le corps de Blanche pour trouver la pulpe de ses fesses et remonter sur sa hanche, là où sa culotte de maillot reposait. D'un geste vif, il en défit les ficelles, d'un seul côté, avant d'ajouter le prochain défi. Blanche mordilla sa lèvre inférieure avec envie en le regardant faire, défaisant la dernière ficelle qui permettait à son maillot de tenir. On est quitte, lança-t-il. C'était faux, complètement faux. Ils n'avaient pas tant à couvrir, tous les deux. Blanche frôlait l'indécence dans sa tenue d'Ève. Mais est-ce que cela l'arrêterait ? Léo...., lança-t-elle, presque sur le ton de reproche. Cap de me faire l'amour, même si je ne suis pas capable de ne rien dire ? Elle ne pourrait pas retenir un soupir ou un gémissement trop puissant. Il le savait. Elle était nulle à ce jeu. Mais, elle le voulait. Non pas qu'il la prenne, là, dans l'océan comme il pourrait prendre n'importe quelle autre fille. Elle voulait qu'il lui fasse l'amour. C'était la seule manière qu'ils avaient, tous les deux, de se dire ce qu'ils ressentaient, l'un envers l'autre. Comme si les mots étaient trop dangereux. Sans lui laisser le temps de répondre à son dernier défi, Blanche laissa ses mains glisser contre le corps de l'homme, l'une d'entre elles s'arrêta sur son membre déjà gonflé. Elle commença ses caresses, chuchotant contre l'oreille de Léo : Tâche d'être subtil, faudrait pas qu'on nous remarque avant de venir plaquer ses lèvres contre les siennes et d'intensifier les vas-et-viens de sa main. Tout pour le rendre fou, tout pour qu'il ne puisse lui résister.
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Léo Emerson
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MessageSujet: Re: And I'll take you away + Léanche [hot]   And I'll take you away + Léanche [hot] - Page 3 EmptyDim 3 Nov 2019 - 0:35

Tour à tour amants terribles, gamins intenables, amoureux chaotiques, Léo et Blanche ne se laissaient que peu de répit sur ce bout de terre qui les hébergeait pour la semaine. Il en avait toujours été ainsi entre eux, mais à Bali il semblait que ce soit encore plus vrai, plus palpable, comme s’il tout ce qu’ils vivaient était décuplé, chaque sensation, chaque regard, chaque mot lancé de façon faussement innocente, chaque baisé fougueux. Cet après midi ils jouaient délicieusement avec les limites, marchant sur le fil du convenable, du politiquement correct, sachant pertinemment qu’ils n’étaient pas seuls sur cette plage, ils se lançaient des défis toujours plus sulfureux, la subtilité n’étant plus vraiment au rendez-vous, ils connaissaient tous les deux l’issue de ce jeu,seulement c’était plus excitant de repousser l’échéance. Mes fesses blanches font partie intégrante de mon charme, si tu n’y es pas sensible je suis sûr que tu pourras trouver un local un peu bronzé de partout. Léo roula des yeux, il était évident qu’il ne la laisserait pas s’encanailler dans d’autres bras que les siens et pour mieux le lui prouver il s’approcha d’elle, il en fit sa proie. S’amusant quelques secondes avec la ficelle du maillot après s’être emparé de ses fesses à elle, il la dénoua vivement avant de proposer un nouveau défi, bien plus diabolique, alors qu’elle ne le quittait pas des yeux, mordant sensuellement sa lèvre inférieure. Elle était sexy Blanche, dans tous ses gestes, dans ses expressions félines. Elle ne répondit pas à sa dernière proposition, se contentant d’un Léo… réprobateur. Est-ce que c’était trop pour elle, de s’afficher ainsi à la vue de n’importe qui ? Avait-elle finalement froid aux yeux ? Blanche ? Fébrile, Léo attendait l’approbation de la tatoueuse, lui se foutait bien du monde, de toute façon il n’y avait pas tellement de personnes à choquer dans cette eau presque transparente et puis s’ils se montraient discrets ils pourraient commencer à s’amuser dans les vagues pour terminer leurs ébats dans un endroit plus tranquille. C’est toi qui triches là ! Ce n’est pas à toi de lancer le défi, tu n’as pas répondu au mien. Il la réprimandait pour la forme, alors qu’elle commençait à jouer avec son intimité pourtant suffisamment excitée. Pour être honnête là il n’avait pas que de douces pensées envers Blanche, il était loin du romantisme et si elle voulait qu’il lui fasse l’amour il allait devoir calmer ses ardeurs, mais il n’était pas certain d’en être capable, ceci dit ça ne voulait pas dire qu’il n’avait pas de tendresse pour elle, loin de là, disons qu’il y avait un temps pour tout et là il était d’humeur plutôt sauvage. J’suis cap de rien si tu me prends par ce genre de sentiments… Blanche se plaqua contre lui, l’embrassant avec désir, faisant danser leurs langues dans une valse folle tout en continuant ses gestes sous l’eau. A un moment la subtilité je ne connais plus. Il était de plus en plus difficile pour le photographe de contenir ses gémissements et il finit par attraper ses bras d’un geste autoritaire, elle devait arrêter sa caresse avant de le rendre totalement incontrôlable. Puis il attrapa ses fesses et la souleva pour l’attirer contre lui et qu’ils ne fassent plus qu’un. Il ne la quittait pas des yeux, pour une fois c’était ses iris à lui qui lançaient un message, le bleu de ses yeux se perdait dans ceux émeraude de la blonde, il se noyait tandis qu’il se laissait aller avec elle, alors qu’ils faisaient l’amour, oubliant les autres touristes, ils n’étaient plus que tous les deux, loin d’ici, loin de tout. Cap de me dire que tu m’aimes ? Dans cet instant suspendu il avait envie de l’entendre, c’était peut-être la fougue qui parlait, un brin de folie sûrement, mais il était prêt, peut-être qu’il le regretterait, mais pour le moment il n’était pas en état de réfléchir, c’était autre chose que la raison qui parlait.


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MessageSujet: Re: And I'll take you away + Léanche [hot]   And I'll take you away + Léanche [hot] - Page 3 EmptyLun 4 Nov 2019 - 20:19

Jeu d'enfant déguisé dans une relation adulte, défi qui les poussait à l'extrême, d'abord simple, mais qui s'intensifiait alors que le danger, lui, grandissait au travers de leurs gamineries. À force de vouloir jouer, ils allaient se brûler. Mais les deux amants n'en avaient rien à faire, pas alors que le jeu devenait intéressant. Le défi de Léo inspira Blanche pour sa prochaine riposte, imposant au photographe le même sort qu'il lui avait préalablement jeté, le défiant de nager dans les eaux balinaises dans la plus naturelle des tenues. À la blague, la blonde commenta le blanc des fesses de Léo, ce à quoi il répondit en faisant ressortir sa possessivité. Blanche lui accorda un sourire en coin, moqueur. Comme tu veux, conclut-elle pour le titiller davantage avant de feinter de nager vers la rive, sur cette plage où elle pourrait sans doute y trouver des natifs. Mais Emerson ne la laissa pas faire, attrapant son bras pour l'attirer près de lui, à quelques centimètres de sa bouche, leurs deux corps envieux qui se frôlaient presque qu'avec perversion, les mains de Léo qui cherchaient la chair de ses fesses, les caressant au passage avant de subtiliser le bas de son maillot, seul morceau de tissu qui l'éloignait de l'intimité de son amante qui le regardait faire, lèvres entreouvertes, mordillées, observatrice de ses supplices jusqu'à ce qu'il lui propose un nouveau défi de taille. Étant les deux amants qu'ils étaient, toujours avides de leur amour charnel, jamais rassasié de leurs caresses, ces défis en apparence amusants se transformèrent en profond désir, presque qu'impossible à contrôler. Ils avaient joué avec le feu, ils s'étaient eux-mêmes mis dans cette situation, impossible de revenir en arrière, impossible de calmer leurs ardeurs. Fiévreux l'un de l'autre, ils se mangeaient du regard, tension sexuelle dans l'air, impossible de s'en défaire. Plutôt que d'accepter sa proposition, Blanche lui en proposa une nouvelle, bonifiant son idée de départ. Léo n'en était pas convaincu, l'accusant d'être mauvaise joueuse. Mais elle n'en avait rien à faire, elle qui avait déjà commencé à faire balader ses mains contre le torse de Léo, elle qui avait déjà commencé à laisser ses caresses glisser contre le torse découpé de l'homme puis sombrer sur son membre durcit par ses désirs, lui imposant presque une discrétion à son tour. Cap de rien, lança-t-il pour la première fois, sans déception. C'est qu'il n'en avait rien à faire de la subtilité. D'humeur sauvage, il ne voulait qu'elle, à l'issue de tout le reste. Elle et son corps qui se faisait envieux, elle et les caresses qu'elle ne pouvait cesser de lui procurer. J'suis cap de rien, moi non plus, dans une telle situation, lui confia-t-elle en feintant une mine désolée alors qu'en réalité son appétit, à présent, comptait bien plus que la discrétion. Ses mouvements s'intensifiaient devant un Léo soumis à ses plaisirs, un Léo qui gémissait presque à demi-mot pour éviter de se faire remarquer. Jusqu'à ce qu'il n'en soit plus en mesure, jusqu'à ce qu'il soit sur le point d'exploser en gémissements de lubricité dans toute l'impudicité de leur échange. Retrouvant son emprise sur elle, le brun l'arrêta en attrapant ses bras. Impatient, affamé, il l'attira contre elle, la prenant par la chair de ses fesses, empoignant sa peau avec fermeté pour guider leur union dans une pénétration urgente et insolite. Le corps de Blanche se mit à danser en symphonie avec le sien, dans des ondulations pressantes qui n'avaient rien de subtil, dominées par l'envie de frémir, de le sentir en elle, de l'entendre se délecter de leur jeu dangereux. Elle le laissait faire, le laissait guider la danse, diriger leurs coups de bassins à une vitesse qui lui convenait, les yeux plantés dans ceux de Blanche, amoureuse. Yeux qui tentaient de lui livrer un message qu'elle ne savait lire, bien trop absorbé par les ébats qu'ils se livraient, par le plaisir qu'il lui donnait, des soupires de délectation impossible à taire qui s'échappaient entre ses lèvres toujours à demi-closes, lèvres qui cherchaient les siennes, mais qui s'arrêtaient plutôt contre le cou de l'homme jusqu'à ce qu'elle fut forcée de le regarder quand il ralentit la cadence, lorsqu'ils demeurèrent en arrêt, suspendu dans le temps, pour lui offrir un nouveau défi. Blanche ne le quittait pas des yeux, immobile, la respiration haletante, de nouveaux frissons sur sa chair complètement nue, complètement offerte à l'homme qui la dévorait. Évidemment qu'elle l'aimait. Évidemment qu'elle mourrait d'envie de le lui dire. Mais là, à l'instant, alors que le moment s'y prêtait, il lui fallut quelques secondes pour aligner des mots dans une phrase cohérente, des secondes qui parurent sans aucun doute des heures à celui qui les lui réclamait. Je..., commença-t-elle comme si ça lui était toujours interdit. Je t'aime, qu'elle lâcha dans un souffle, sans explication, sans raison. Ça ne leur était plus nécessaire, à présent. Elle l'aimait, c'était bien ce qui comptait. Ses lèvres trouvèrent le chemin de celles d'Emerson, affolée par ses propres aveux, ayant besoin de trouver réconfort dans leur baiser, de sentir qu'il le pensait, lui aussi, qu'il ne lui avait pas demandé que parce que le moment se prêtait, mais parce qu'il le ressentait. Un baiser maladroit, moins fougueux que les précédents. Cap de plus jamais me quitter ? traversa l'esprit de la blonde, rapidement balayé par l'appel de la raison. Quand elle osa finalement reposer ses yeux dans ceux du photographe, brillance qui s'était glissée dans son propre regard, on pouvait lire dans les siens l'envie d'en entendre de même, mais la retenue de le lui demander. Cap de m'avouer tes sentiments était aussi une option envisageable, mais elle choisit le silence et la reprise de ses ondulations, désirs brûlant dans son intimité qui lui suppliait de terminer leurs ébats en guise de réponse.
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MessageSujet: Re: And I'll take you away + Léanche [hot]   And I'll take you away + Léanche [hot] - Page 3 EmptyMar 5 Nov 2019 - 16:56

Emerson s’attendait à une réaction de ce genre de la part de Blanche et il était évident qu’il n’allait pas la laisser nager dans les bras de parfaits inconnus, d’éphèbes qui n’auraient d’intéressant que leur physique selon lui. Surtout pas alors que son désir pour elle arrivait à son paroxysme, il était incapable de le cacher. Alors il l’attrapa par le bras pour la ramener contre lui et faire monter la température d’un cran supplémentaire. il savait parfaitement comment lui faire tourner la tête, comment oublier même l'existence d’autres hommes sur cette île ou sur cette Terre juste l’espace d’une étreinte. Ils étaient suffisamment éloignés des autres baigneurs pour que leur rapprochement passe pour un simple jeu d’amoureux plutôt que pour ce qu’ils faisaient vraiment, pour l’instant tout se passait sous l’eau, celle qui recouvrait Blanche jusqu’au dessus du buste, celle qui cachait leurs mains qui s’aventuraient dangereusement. Leurs baisers se faisaient plus intenses, empressés, leurs caresses plus pointues, délicieuse torture. A laquelle le photographe répondait honnêtement, à présent il ne répondait plus de rien, plus rien d’autre ne comptait que cette envie qu’il avait de la faire sienne, pris au piège du jeu qu’il avait lui-même instauré, si Blanche avait lancé le premier défi, c’était bien lui qui avait donné aux règles une tendance sexuelle assumée. Tellement assumée qu’il attrapa Blanche, ce n’était plus leur du cap ou pas cap, il perdait et il s’en foutait totalement, puisqu’il la gagnait elle. Dans ce tourbillon d’émotions, de désir et de sentiments mêlés, il repris le jeu là où ils l’avaient laissé, mais dans une dimension encore différente, ce n’était plus des actes qu’il voulait, ce n’était même plus ce stupide jeu, c’était un prétexte pour cacher ce qu’il avait envie d’entendre sans l’avouer vraiment, la mettant au défi de lui avouer ces trois mots qui lui faisaient encore peur la veille au soir, ceux qu’il n’était pas prêt à entendre, du moins il le croyait. Et alors qu’ils ondulaient au rythme des coups de bassin de l’australien et des gémissements à peine contenus de sa maîtresse, il la fixait avec une intensité nouvelle. C’était peut-être le pire moment pour s’avouer ce genre de sentiment, mais c’était le sien, Léo ne faisait jamais comme tout le monde quand il s’agissait d’amour et il remarqua le trouble de Blanche, elle hésitait, comme elle le faisait toujours avec lui lorsqu’il s’agissait de prendre leur histoire au sérieux, comme si elle avait peur qu’il se dérobe. La blonde avait bien raison de se méfier, il lui avait fait le coup déjà plusieurs fois. Mais là il n’avait pas besoin de longs discours ou d’explications, juste qu’elle lui souffle qu’elle l’aimait et peut-être alors aurait-il le courage de le dire en retour. Elle finit par le souffler, dans un filet de voix que seul lui pouvait entendre, alors qu’il la tenait fermement par les hanches pour garder ce contact et leur étreinte inachevée. Et sans attendre une réaction de sa part elle chercha la chaleur de sa bouche, celle qui l’accueillit avec avidité, il l’embrassa comme si un baiser était plus fort que des mots et leurs corps reprirent leur danse langoureuse. Avant que Léo ne s’arrête, il mourrait d’envie de continuer mais il voulait chercher un endroit plus intime. Dans leurs balades sur la plage les jours passés il avait vu qu’une petite crique discrète et déserte, tenue à l’abri de la plage et des regards par de gros rochers, se cachait à quelques mètres de là. Il lâcha Cambridge presque à regret avant de l’entraîner par la main, ils iraient par la voie de l’eau, pour être plus discrets à cause de leurs corps dénudés. Et une fois arrivés ils remontèrent sur le sable,délaissèrent leurs maillots et s’allongèrent, là où les vagues pouvaient encore venir ensaler leurs peaux. A même le sol ils allaient reprendre leur étreinte là où ils l’avaient laissée quand Léo sentit que Blanche hésitait. Il glissa sur elle un regard doux avant de prendre la parole. N’ais pas peur de moi. Il l’embrassa puis remonta jusqu’à son oreille pour y murmurer. Je t’aime. Avant de venir à nouveau en elle pour une étreinte plus douce, moins guidée par le désir mais plus par les sentiments qui s’emparaient de lui, jusqu’au dernier soupire, où ils restèrent enlacés quelques instants avant que Léo ne relève la tête. Le sable ça gratte, non ?! Viens, on va se rincer. Il l’attira pour qu’elle se lève et ils plongèrent dans l’eau dans un éclat de rire pour retrouver leur légèreté là où elle se trouvait, dans les eaux balinaises.


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MessageSujet: Re: And I'll take you away + Léanche [hot]   And I'll take you away + Léanche [hot] - Page 3 EmptyMer 6 Nov 2019 - 4:40

Premier je t'aime, c'était elle qui l'avait échappé par un soir de printemps, à la bibliothèque de l'école. Ils révisaient, les examens de fin d'années étaient prévus dans quelques semaines. Affaires ensemble, toujours, il n'y avait rien d'anormal à les voir ensemble. Amis, ils n'avaient pas franchi le pas, pas encore. C'était que Blanche était nerveuse, il l'intimidait, le beau brun, et elle le connaissait par coeur, bien assez bien pour savoir que l'amour, l'attachement, entre eux, ça n'était pas possible, déjà à un si jeune âge. Il s'était levé la tête, lui avait demandé de lui expliquer un exercice d'algèbre qu'il n'avait pas bien capté en cours et elle lui avait donné, comme réponse, un long regard et un je pense que je t'aime maladroit. Elle s'en était voulu, Blanche. Et elle l'avait évité des semaines durant, ou était-ce lui qui l'avait évité, Léo qui n'avait pas cherché à entre en contact avec elle jusqu'à leurs vacances d'été, jusqu'à cet instant où ils ont finalement franchi la zone de l'amitié, où ils s'étaient enfin décidé à s'aimer. Chaque fois qu'elle avait accordé un peu d'affection à Léo depuis, il avait fini par disparaître dans les bras d'une autre, trouvant son bonheur au travers des étreintes de ces filles qui lui apportaient bien plus que ce que la blonde ne pourrait jamais lui donner. De l'amitié, du plaisir, elle en avait à revendre. Des sensations échauffées, des frissons, des chairs de poule, mais pas de l'amour. C'était une tout autre relation. Et elle s'était montrée patiente, l'avait attendu, avait respecté ses demandes, s'était montrée discrète quand il le fallait et présentée quand il en avait eu besoin, sans jamais entendre à nouveau ces trois petits mots qu'elle ressentait depuis leur enfance. Elle s'était convaincue de passer son chemin, de lâcher le morceau, mais un homme comme lui était difficile à oublier. Impossible à supprimer. Et même si elle n'avait pas réussi à supprimer ses sentiments, même s'il représentait secrètement toujours l'amour de sa vie, elle s'était juré de ne plus jamais le lui dire, protection sur son coeur à force d'en avoir subi les conséquences. Dans cette étreinte interdite, quand on lui demanda l'absolu, quand on lui demanda de rompre la promesse qu'elle s'était faite à elle-même, qu'elle avait nouée avec son coeur, elle figea. Devant le seul homme qu'elle avait toujours aimé, elle ne sut résister à la tentation, lui livrant une déclaration timide, secrète, murmurée à son oreille pour que lui seul en soit témoin, maudissant un peu le jeu dans lequel ils s'étaient tous les deux fourrés d'avoir exposé son coeur à de tels risques. Parce qu'aimer, c'était aussi accepter le risque d'être blessé, c'était accepter la possibilité de se faire mal, mais aussi de s'autoriser à être heureux. Et, au fond, c'était ce que Blanche voulait. Être heureuse, avec lui, pour une seule fois dans sa vie, peu importe le temps que cela durerait. Elle noua ses aveux d'un baiser enflammé, le désir que leur étreinte ne se termine pas sur un amour sauvage inachevé, laissant son corps dicter à Emerson ses envies puissantes en l'ondulant contre le sien, lui qui reprenait ses coups de bassins saccadés et insistants jusqu'à ce qu'il la guide vers un endroit plus intime pour consommer son corps plus aisément. Leurs maillots sur le sable, la blonde se laissa conduire par lui, se fit montrer le chemin où s'allonger, là où le sable rencontrait la met, muette. Ce n'était pas de lui qu'elle avait peur, mais d'elle. Peur de trop l'aimer, peur de lui donner envie de trouver réconfort dans les bras d'une autre parce qu'elle ne l'aimerait pas comme il le fallait, peur d'être le problème à leur relation qui jusqu'ici s'était montrée impossible. Peur d'être la cause de leur échec. Et, fautive d'avoir répondu capable à un défi qu'elle ne savait pas si lui-même l'aurait été. Mais Léo l'était, capable, lui soufflant à son tour, dans un doux murmure à son oreille des mots qui lui firent oublier ses craintes. Ils terminèrent leurs ébats, la mer qui leur frappait les fesses, trouvant réconfort, une fois satisfait, dans le silence et leur coeur qui battait à l'unisson. Léo proposa d'aller se rincer à la mer, ce qu'ils firent, riant, jouant dans l'eau comme des gamins. Quand ils eurent regagné leur chambre, la fin d'après-midi qui laissait l'orangé du soleil faire son spectacle dans le ciel, épuisé par l'exposition aux rayons Uvs, ils trouvèrent le chemin de la dalle de bain pour se doucher. Sous les jets d'eau qui les avaient déjà vus intimes, ils s'abandonnèrent à nouveau l'un à l'autre, incapable de se résister.

Ce soir-là, Blanche avait enfilé une robe ample de satin blanc qui donnait à son teint bronzé un éclat doré. Ses cheveux, ondulés par un mélange de restes de sel marin et de sa texture naturelle, tombaient dans son dos nu devant l'ouverture de la robe qui se drapait jusqu'à la moitié de son dos. Elle ne s'était pas donné la peine de se maquiller, le bronzage faisait l'effet à lui seul. Elle ne s'était qu'appliqué un brillant à lèvres translucide et un peu de mascara, laissant le loisir à ses taches de rousseur beaucoup plus présentes d'enjoliver son visage. Ils avaient prévu sortir pour manger, peut-être même danser un peu, s'aventurer dans la ville, là où les locaux avaient du plaisir. Perchée au sommet de ses chaussures à talons hauts, Blanche marchait aux côtés de Léo, les regards se posaient sur eux. Lui. Elle. On n'en savait rien. Ils finirent par trouver un endroit qui leur semblait bon et y réclamèrent une table. Ils n'avaient toujours pas reparlé de ce qui s'était produit plus tôt cette après-midi-là, pas de leurs ébats voyeurs ni même de leurs aveux amoureux. Quand le serveur arriva près d'eux pour leur offrir à boire pour commencer, Blanche regarda Léo avec une lueur dans les yeux. T'as envie d'avoir du plaisir ? , s'enquit-elle à son égard. Elle avait envie qu'ils lâchent leur fou, là où il n'y avait pas de conséquences. Deux shooters de tequila pour commencer, s'il vous plait., demanda-t-elle au serveur qui s'éclipsa pour réaliser leur commande. La blonde reprit possession du menu, examinant ce qu'il avait à leur proposer. Sans même regarder Léo dans les yeux, sachant très bien qu'il s'y opposerait, elle lâcha avec autorité. Ce soir, c'est moi qui prends l'addition. Que tu le veuilles ou non.
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MessageSujet: Re: And I'll take you away + Léanche [hot]   And I'll take you away + Léanche [hot] - Page 3 EmptyMer 13 Nov 2019 - 13:39

De ce voyage loin de tous leurs repères, on retiendra l’urgence qu’avaient Blanche et Léo à se retrouver, à ne faire qu’un, à se laisser pour mieux se raccrocher à l’autre, sans cesse. Il leur avait fallu du temps pour prendre leur marques, effacer les traces du décalage horaire et l’inconnu de cette île, mais bien vite ils s’étaient rattrapé, comme un besoin primaire de se saouler de l’autre, laissant leurs sentiments grandir doucement, éclore et exploser presque autant que ce désir dont ils ne se séparaient jamais. Il avait fallu beaucoup de chemin à Léo pour arriver jusque là, jusqu’à cet aveu chuchoté à l’oreille de sa maîtresse sur leur bout de plage, il avait fallu des années et qu’il arrête de se voiler la face. Il l’aimait, maladroitement et parfois de la pire des façons, mais il acceptait ce fait, il était amoureux d’elle, depuis toujours peut-être, et pour toujours probablement, elle était l’une de ses grandes faiblesses, lorsqu’elle posait son regard transi sur lui. Ca ne l’avait pas empêché d’être séduit par d’autres, d’en aimer d’autres même, mais elle serait toujours son premier amour et possiblement son dernier, celle qui le supporterait encore malgré leurs échecs et ses erreurs, celle qui l’aimerait tel qu’il était, avec ses trop nombreux défauts et ses peurs. Ce qui changeait aujourd’hui c’était le regard que Léo posait sur Blanche, cette envie de faire les choses bien, cette envie d’arrêter de fuir et d’assumer cette attirance plus que physique, d’avancer main dans la sienne et de se projeter après ce séjour de rêve. Mais tout ça ils n’en avaient pas encore parlé, ils n’osaient pas, comme si avoir une vraie conversation c’était trop sérieux, trop loin d’eux. Ils allaient alors d’allusions en aveux timides, mais ils fuyaient les mots pour mieux retrouver leurs peaux.  Ce soir ils sortaient, c’était leur avant dernière nuit sur place et ils n’avaient pas encore profité des soirées balinaises, on disait que l’île était animée, chaude et festive, ils allaient le découvrir par eux-même. Léo avait enfilé un pantalon léger couleur taupe et une chemise en lin blanc à laquelle il avait retourné les manches pour être plus à l’aise, le soir il faisait encore chaud. La vision de Cambridge dans sa robe vaporeuse lui donna presque le tournis, il se trouvait chanceux d’avoir une si jolie cavalière à son bras. Ses chaussures à talon claquaient sur le sol lorsqu’ils marchaient et tous les regards se braquaient sur elle, ça ne faisait aucun doute. Une fois installés à leur table, la question de la blonde fit hausser un sourcil interrogateur à son compagnon, il lâcha un sourire. On est là pour s’amuser, non ? Il n’en fallu pas plus pour que le visage de Blanche s’illumine d’une expression espiègle et commanda deux shooters de tequila et Léo ne trouva rien à y redire, il la suivait dans son idée. Après un court instant à regarder le menu elle pris une voix autoritaire qui ne lui allait pas du tout pour annoncer qu’elle payerait l’addition. Il s’esclaffa avant de regarder son expression déterminée, elle était délicieuse et elle ne s'en rendait pas compte, comment ne pas dire oui... Okay… Et tu comptes te nourrir de tequila ou bien tu vas manger quelque chose ?! Léo avait toujours ce petit sourire en coin amusé quand le serveur revint vers eux avec leurs verres et prêt à prendre leur commande. Le photographe demanda le plat de poisson local, sans cesser de penser que s'ils continuaient sur cette lancée ils ne mangeraient pas grand chose et Blanche serait bien trop alcoolisée pour se rappeler qu'elle voulait donner sa carte bancaire. Une fois qu’il fut parti ils levèrent leurs verres. A cette soirée qui ne fait que commencer. Et ils avalèrent leur boisson d’un trait avant que Léo ne fasse signe au barman qu’on les resserve. Alors Blanche, tu es sous le charme, je le sais. Tu vas prendre goût aux voyages. Si tu savais tout ce qu’il reste à découvrir ! Tu repartiras avec moi ? Il s’imaginait déjà lui faire ouvrir les yeux sur les merveilles qui les entouraient, celles qu’il avait déjà vu et celles qui lui restait encore à connaître. Il en avait leur regard brillant.

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MessageSujet: Re: And I'll take you away + Léanche [hot]   And I'll take you away + Léanche [hot] - Page 3 EmptyDim 17 Nov 2019 - 4:14

[font=arial]Dans ce voyage, il y avait l'urgence. Oui. L'urgence d'aimer. L'urgence de savourer. L'urgence de se retrouver. L'urgence de bâtir à nouveau. L'urgence d'enfouir les mauvais souvenirs. L'urgence d'en créer de nouveaux. L'urgence de se donner une chance. L'urgence de découvrir. L'urgence de renaître. Des types d'urgences, il y en avait autant qu'il y avait eu de moment de s'avouer s'aimer, entre Blanche et Léo. Mais il fallait bien arrêter de les énumérer. Comme il leur avait fallu arrêter de se cacher derrière ces dites urgences pour apprendre à réellement vivre. Vivre pour vivre, réellement. Pas vivre pour être caché. Par vivre dans leur tête. Pas vivre dans leurs tendresses, mais dans le vrai monde. Et c'est ce qu'ils feraient, ce soir, alors que leur voyage tirait presque à sa fin et qu'ils profitaient de leurs dernières nuits pour s'enivrer dans les traditions et les secrets balinais. Dans sa robe blanche de satin, vision angélique alors que son esprit en était tout l'inverse, l'envie de frôler les limites, ce soir, de jouer avec le feu, de se montrer enivrante devant son partenaire qui la regardait claquer ses talons dans les rues de Bali avec des yeux admiratifs. Ils étaient beaux, Blanche et Léo. Ils l'avaient toujours été, on leur avait toujours fait le compliment. Grands, élancés, beauté sans pareille, assortie l'un à l'autre. Physiquement, ils ne laissaient pas leur place. Quand leurs yeux se croisaient, on pouvait y lire l'amour, sentir des étincelles dans l'air électrique. Et la belle se jouait bien de ça, alors qu'elle déambulait dans les rues de la ville qu'ils découvraient, que les yeux se posaient sur eux. Léo aurait dit sur elle et sa divinité vêtue d'une robe blanche créant presque un mirage visuel aux spectateurs. Et, pourtant, c'était clair qu'ils regardaient eux, main dans la main, sourires nichés aux lèvres, les pommettes rougies par leurs sentiments. Ils trouvèrent refuge dans un petit restaurant où les tables étaient situées dans la cour intérieure. On est là pour s'amuser, répéta-t-elle en lui souriant, joueuse, l'idée de teinter leur soirée d'un peu de nectar alcoolisé. Elle n'attendait que l'accord de Léo pour engendrer son plan. La blonde fit signe au serveur qui s'avança vers eux pour prendre leur première commande. Le photographe la fixait, un drôle de sourire au visage, la dévorait presque des yeux. Elle rougit, le regardant en mordillant sa lèvre inférieure et en replaçant une longue mèche rebelle et blonde derrière son oreille droite. Me nourrir de téquila, lança-t-elle en lui accordant un clin d'oeil moqueur. Mais alors que le serveur revenait pour leur apporter leurs premières boissons, elle en profita pour commander la spécialité de l'endroit, du Bebek Betutu, un canard à la balinaise, recette qui se trouvait sur tous les blogues de voyage, l'un des 5 plats balinais qu'il fallait absolument goûter lors de son escapade en Indonésie. Tu vois que je comptais manger, dit-elle à son amant quand le serveur quitta leur table, leur laissant deux shooters de téquila nappés de citrons dont ils s'emparèrent et trinquèrent. Blanche, qui mordait dans un citron, regarda Léo envoyer la prochaine tournée, s'étouffant presque de rire l'agrume toujours dans sa bouche. Alors, Léo, tu comptes te nourrir seulement de téquila ? Elle arqua un sourcil, joueuse. S'il pensait la rendre si saoule qu'elle oublierait de payer, il se plantait non pas un doigt dans l'oeil, mais bien toute sa main. J'y ai déjà pris goût, oui..., confia-t-elle en laissant ses doigts jouer avec le verre vide qui reposait sur la table. Tu penses à quoi ?, demanda-t-elle en appuyant maintenant les coudes sur la table, s'approchant plus de Léo pour entendre ce qu'il avait à lui dire. Je voudrais bien repartir avec toi, oui. La blonde posa un doux regard sur le brun. Il y a tellement à voir, tellement de choses que je ne connais pas encore.. Le serveur s'immisça entre eux pour leur déposer leur nouvelle tournée. Blanche se penchant, sans quitter Léo des yeux, trouvant dans son sac sa carte bancaire. Vous pouvez tout mettre là-dessus, ce soir, dit-elle en lui tendant la carte pour qu'il l'apporte jusqu'au bar et qu'il leur lance un compte à facturer. Tu pensais vraiment que j'allais me faire avoir aussi facilement ?, dit-elle en arquant un sourcil.
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: Il a un fils, Jonah (7 ans), il s'est séparé de sa mère, Alba, avant sa naissance. ‹ il part régulièrement aux quatre coins du monde pour son travail ‹ il est passionné par le dessin, la peinture et la photo depuis tout petit, c'est la photo qui es devenu son métier ‹ il aime les gens, profondément, le contact humain, les rencontres ‹ il a déjà pris part à plusieurs projets humanitaires et tente de faire un voyage par an dans ce but ‹ il voyage un peu moins depuis qu'il a son fils, ça lui manque mais c'est un choix pour rester proche de lui ‹ il aime quitter Bowen mais aussi y revenir, il y trouve ses racines, ses plus proches amis, sa famille et ses repères ‹ il a horreur des soirées de galas et autre mondanités mais y assiste par correction envers sa famille, il a une vraie dent contre le Maire ‹ il est cinéphile ‹ il ne connait pas le rasoir et prend grand soin de sa barbe ‹ il est mauvais dans ses relations avec les filles, doué pour les séduire, il a un don pour tout gâcher et perdre les seules qui pourraient compter ‹ il n'est pas matérialiste, il pourrait vivre dans le luxe, il pourrait tout avoir, mais ça ne l'intéresse pas, il aime consommer de façon raisonnée ‹ il est plus ou moins sportif, ça dépend des moments mais il a un abonnement à la salle de sport, il lui arrive de courir sur la plage et il se débrouille en surf, il est fan de rugby, supporter de l’équipe locale ‹ il cuisine, il est gourmand et aime goûter les plats de différents pays ‹ il ne se considère pas comme fumeur mais il ne refuse jamais une clope surtout en soirée ‹ il est amateur de bons whiskys
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MessageSujet: Re: And I'll take you away + Léanche [hot]   And I'll take you away + Léanche [hot] - Page 3 EmptyLun 18 Nov 2019 - 0:01

Ce soir les regards envieux d’autres hommes importaient peu à Léo, ils pouvaient bien penser ce qu’ils voulaient, lui s’en moquait, il savait que Blanche ne regardait que lui. il avait laissé sa jalousie dans sa chambre d’hôtel, c’était leur dernière vraie soirée sur place, celle où ils pouvaient profiter et s’amuser, c’était tout ce qui comptait finalement. Alors il marchait dans les rues animées de Bali, imperturbable avec cette blonde sculpturale à son bras. Ils avaient tout l’air d’un couple de papier glacé mais ça il n’en avait pas conscience, il ne pensait pas à ce genre de choses. Une fois assis dans le patio du petit restaurant Léo fut surpris du contraste entre l’allure presque altière de sa cavalière et l’attitude mutine qu’elle prenait. Elle jouait avec les contraires, entre son air angélique et la flamme qui dansait dans ses yeux. Léo était comme hypnotisé par cette fille qu’il semblait découvrir pour la première fois, pourtant il la connaissait par cœur, seule son regard avait changé, depuis qu’il s’autorisait l’aimer. Visiblement la façon dont il la fixait faisait monter le rouge à ses joues et ce n’en était que plus agréable. Ainsi donc elle était joueuse, insinuant qu’elle comptait passer sa soirée à boire, alors qu’elle parcourait le menu d’un oeil distrait, Léo sourit à son clin d’oeil avant de commander son plat à son tour. Si tu veux tenir jusqu’au petit matin c’est plus conseillé en effet. Et elle avait fait un très bon choix, le canard devait être délicieux. Sa tequila déjà avalée, il n’avait pas touché au sel ni au citron, Emerson demanda une seconde tournée sous l’oeil amusé de Cambridge. Je tiens bien mieux l’alcool que toi, ça ne fait aucun doute ! Il se cala contre le dossier de sa chaise en réfléchissant à la question de la blonde, il n’avait jamais réellement de projet en tête, il voyait un peu au jour le jour, il lui arrivait souvent de partir en voyage sur un coup de tête, motivé par différentes raisons comme les faits d’actualité, une opportunité quelconque ou même l’ennuie, parfois. Les seuls séjours qu’il prévoyait à l’avance c’était les missions humanitaires mais c’était encore différent et le dernier souvenir de ce genre qu’il avait lui laissait encore un goût amer et des souvenirs douloureux. Je pense au Monde, Blanche, à l’Europe ou l’Asie, l’Amérique si tu veux ! Qu’est ce qui te ferait rêver ? Quand il était question de voyage, Léo s’emballait vite, il n’avait aucune limite et elle ne le savait que trop bien, tous ses désirs seraient des ordres tant il s’agissait de partir sac à dos sur l’épaule. Il lui sourit tendrement. J’aime bien quand tu parles de cette façon. Il l’avait attendu longtemps cette Blanche là, celle qui le laisserait lui ouvrir les yeux sur ce monde qu’il aimait tant. Le serveur leur apporta leurs seconds shooters et les deux amoureux s’éloignèrent quelques secondes sans se quitter du regard. Léo arqua néanmoins un sourcil lorsque Blanche se pencha sur son sac et sortit fièrement sa carte bancaire. Elle était insupportable, si elle cédait d’un côté, c’était pour mieux n’en faire qu’à sa tête de l’autre. Avec son air triomphant elle ordonna au serveur de mettre leurs consommation sur cette carte et Léo leva les yeux au ciel. Il avait ses principes idiots de garçon élevé dans des traditions phallocrates par un père un peu trop conservateur et misogyne. Et même si on connaissait toute l’aversion que le fils avait pour son paternel, il lui était difficile d’échapper à la totalité de son éducation. D’accord t’as gagné. Pour ce tour… Il ne s’avouait pas encore totalement vaincu, comme ils l’avaient dit, la soirée commençait juste.
Le dîner fut des plus agréables, la discussion allait bon train, ils étaient intarissables tous les deux, entre leurs rêves de futurs voyages, les souvenirs de celui qu’ils vivaient actuellement et d’autres sujets plus ou moins légers. Ils n’évoquèrent pas leur histoire, il ne fut pas encore question de sentiments, malgré les verres de tequila qui s’enchaînaient à bonne allure, il fallait croire qu’ils avaient une bonne résistance tous les deux malgré que l’alcool leur donnait un teint joyeux et faisait de plus en plus briller leurs yeux. Ils ne s’éternisèrent pas dans ce restaurant, ils avaient envie de s’amuser et les rues de la ville ne demandaient qu’à être explorées. Toujours main dans la main ils déambulèrent jusqu’à ce que le son d’une musique joyeuse attise leur curiosité. Léo entraîna Blanche dans les ruelles jusqu’à une place éclairée par une multitude de guirlandes colorées et autres lampions, lui octroyant une atmosphère chaleureuse, des couples dansaient au rythme de musiques entraînantes. Et il suffit d’un regard pour qu’ils finissent au milieu de ces autres corps qui se balançaient. Sans qu’ils n’y comprennent rien au bout de quelques pas ils furent séparés, Léo se retrouva avec une toute autre femme à son bras et il vit la robe de Blanche voler à quelques mètres de lui, les mains d’un autre homme enserraient sa taille. La jeune femme rit en voyant l’air surpris du parfait touriste. Danse, beau brun, tu la retrouvera ta chérie ! Alors il rit à son tour et suivit les pas de sa nouvelle partenaire pour mieux profiter alors que sa tête commençait à tourner. Les musiciens s’arrêtèrent pour changer de chanson et Léo remercia l’inconnue avant de prendre congé. Il chercha Blanche dans la foule et la trouva un peu plus loin. Il l’attira contre lui pour lui voler un baiser. On dit que les soirées sont chaudes à Bali, je commence à comprendre pourquoi ! Alors tu n'as pas en envie de t'enfuir au bras de ton nouveau cavalier ?! Ils trouvèrent un bar en plein air un peu plus loin où on leur imposa un shooter chacun d’arak, la boisson locale. Léo ne se fit pas prier pour avaler son verre et sentit instantanément sa gorge le brûler. Et maintenant, où est-ce qu’on va ? Il avait entraîné Blanche sur cette place,à elle de mener la danse au gré de son instinct, la simple idée d’être grisés par l’inconnu plaisait énormément à Léo.

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MessageSujet: Re: And I'll take you away + Léanche [hot]   And I'll take you away + Léanche [hot] - Page 3 EmptyLun 18 Nov 2019 - 20:27

La jalousie, il n'avait pas à en avoir, Léo. Ce soir, comme tous les autres soirs depuis leur arrivée ici, et bien plus loin encore, elle n'avait regardé que lui. Elle le regardait, coeur dans les yeux, amour sur le visage et au bord des lèvres, avec une douceur perceptible, apaisée par l'intimité qu'ils avaient, loin de ces autres qui les connaissait, qui connaissait leur histoire. Ça n'avait jamais été simple, à Bowen, de vivre leur passion. Ils étaient connus pour être des bombes à retardement, pour s'aimer sous les draps sans lendemain. Personne ne les voyait en couple, pas même les proches de Blanche qui se laissaient animer par toutes ces fois où ils avaient fini par s'éteindre, tous les deux. Mais si le désir de bâtir quelque chose à deux leur frôlait véritablement l'esprit, seraient-ils donc en mesure de passer outre l'opinion de ces autres ? Et ce, même s'il restait encore une partie de son passé en ville ? Seraient-ils assez forts pour surpasser tout ça ? Toutes des questions qui demeureraient sans réponses, mêlées à celles qui avaient traversé l'esprit de la blonde lorsque les mots interdits leur avaient échappés, sur la plage, plus tôt, dans un élan de tendresse et d'affection charnelle, toutes celles qui importaient l'avenir, la suite des choses, l'évolution de leur histoire. Celles qu'elle n'aborderait pas ce soir, ni demain, ni avant d'être arrivé en ville, d'avoir laissé le nuage de bonheur s'être retombé en poussière et d'affronter la réalité de leur quotidien. Dans leur dernière soirée sous les lumières colorées de la ville, sous la chaleur presque suffocante, sous les yeux brillants de son amant, Blanche se montrait férocement joueuse, délicieusement diabolique, presque sensuelle dans ses propos, dans ses clins d'oeil, dans ses sourires, dans la rougeur qui s'installait sur ses joues alors qu'il l'incluait dans son avenir incertain. Et ça, c'était tout ce qui lui importait pour chambouler son coeur. Parce que Léo avait toujours été voilage, imprévisible, sans idée préconçue. Et le simple fait qu'il lui fasse une place dans son incertitude était suffisant pour lui faire chavirer le coeur, et tout son corps. Tu tiens mieux l'alcool que moi ?, demanda-t-elle, un sourcil arqué, sourire moqueur sur ses lèvres teintés d'un rouge rosé. Je demande à en avoir des preuves ! Elle savait pourtant qu'il avait raison, que le nectar alcoolisé avait tendance à lui empourprer les joues et lui échauffer la peau bien plus rapidement que lui, que la tête lui paraîtrait bien plus légère que la sienne avant la fin de la soirée. Bien que sa tête l'était déjà, légère, et pas pour les mêmes raisons. Il parlait voyage, piqûre, l'envie de repartir avec elle, peut-être, si elle interprétait bien ses paroles. Léo se recula contre son siège, regarda longtemps Blanche avant de répondre par une question. La blonde attrapa son verre d'eau, le porta délicatement à ses lèvres en haussant les épaules. Les contraires, affirma-t-elle quand il lui demandait ce qui la faisait rêver. Le froid de la Russie, le piment de l'Espagne, le danger du Peru et bien plus encore. Rien de luxueux, rien de royal. Elle n'avait pas besoin d'une belle chambre comme ils avaient hérité, ici, à Bali. Elle était vierge des voyages et vierge de la luxure dont certains s'enveloppaient. Ce qu'elle voulait, c'était les émotions, les vraies. Il aimait la voir ainsi, elle sourit, puis le laissa disparaître pour arborer une moue plus sérieuse. C'est beau de rêver, confia-t-elle, mais dans mes rêves, il y a aussi l'envie d'être impliquée. Il avait transformé sa surprise d'anniversaire en cadeau inversé, il lui avait offert ce voyage sur un plateau d'argent, l'avait invité à le suivre jusqu'à ces plages paradisiaques sans débourser le moindre sou, sans lever le moindre doigt. Mais il n'en serait pas ainsi à toutes leurs escapades, si d'autres se dessinaient pour eux. Il faudra d'abord que je règle mes soucis d'argent... Blanche secoua la tête, chassant la discussion qui s'approchait. L'Espagne, ça me parle, oui. Tu y es déjà allé ? Elle changeait de sujet, sachant très bien que la partie était perdue d'avance quand il s'agissait d'argent et de Léo. Et bien qui lui laissait remporter la première manche, ce soir, elle savait pertinemment qu'il garderait ses forces pour leur prochain exil.
Elle lui laissa le plaisir de goûter son canard, discussions douces au bout des lèvres, parfois en tâtonnant la peau nue de son bras, les manches de sa chemise remontées, parfois en caressant sa jambe sous la table de bois qui les séparait, sourire perché à son visage, le dévorant du regard. L'alcool avait peut-être commencé à faire effet, mais elle était surtout ivre de lui. Après avoir récupéré sa carte bancaire, et avoir marqué le premier point de la soirée, Blanche suivit Léo dans les rues de la ville, illuminées par son ambiance festive. La musique retentissait des ruelles, son qu'ils se permirent de suivre jusqu'à atterrir au beau milieu d'une fête de rue où couples dansaient en rythme. Léo et Blanche se regardèrent l'instant d'une fraction de seconde et, accompagnés des rires angéliques de la blonde, ils se retrouvèrent mêlés à la foule, les mains du photographe autour de la taille de sa cavalière. Montre-moi tes talents cachés !, lança-t-elle entre deux rires alors qu'ils se laissaient bercer par la musique, imitant les pas des autres. Pas qui se mêlèrent, qui les forcèrent à se séparer dans une genre de ronde folklorique, la robe de la belle qui volait au vent laissant seulement ses réflexions de satin lumineux se semer derrière elle. Elle posa ses mains sur les épaules de son nouveau partenaire, un grand brun bronzé qui menait la danse jusqu'au changement de partition des musiciens. Blanche feinta un salut gracieux, l'inconnu lui sourit avant de poursuivre son chemin. Et Léo, quant à lui, retrouva le chemin de la blonde pour l'attirer près de lui, juste assez rapidement pour éviter qu'un autre la lui vole aux premières notes de la prochaine danse, plaquant sur ses lèvres un baiser, lui aussi volé, qui lui fit tourner la tête. Si la soirée était chaude, ce n'avait rien à voir avec Bali et sa température, Léo à li seul l'enflammait. Elle noua faussement ses cheveux dans son dos, geste qui lui servit à les dégager, pour entourer la nuque de son amant sauvage. J'avoue que l'idée m'est peut-être un peu passée par la tête, confia-t-elle avec un sourire moqueur, mais mon cavalier actuel est beaucoup plus séduisant. Elle profita de leur proximité pour caler un baiser dans la nuque de l'homme, là où sa peau exposée, au travers du col de sa chemise, lui laissait imaginer en avoir une envie brûlante, avant de se laisser à nouveau guider par son accompagnateur pour la soirée jusqu'à un bar en plein air, dans cette même ruelle animée, où on leur servit, cadeau de la maison, un shooter local, boisson forte qui réchauffa le corps de la blonde, déjà braisé. Ils étaient touristes, ça paraissait à leur look, Blanche qui contrastait divinement avec les femmes locales, ses longs cheveux blonds et ses yeux émeraude qui allaient à l'encontre des gènes balinais. On la regardait comme si elle était une céleste personne, étoile montante, une rareté. Le barman lui proposa un nouveau verre, elle sourit en l'accueillant. Elle le remercia en Bahasa, la langue typique du pays, seul mot qu'elle s'était donné d'apprendre avant leur départ. Terima kasih !, lança-t-elle en regardant Léo. Mmmm.... Là où le plaisir nous mènera !, affirma la blonde en calant son deuxième shooter d'arak, avant de grimacer tant l'alcool était fort et de hausser les épaules à la question de son amant. Elle attrapa sa main, un rire pour seule parole, et le tira avec elle vers les rues animées dont l'une où se dressaient de petits kiosques et des boutiques artisanales et gourmandes en plein air, la nuit tombée. Là !, s'emballa-t-elle en pointa la direction de Sindhu night market.
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MessageSujet: Re: And I'll take you away + Léanche [hot]   And I'll take you away + Léanche [hot] - Page 3 EmptyMar 19 Nov 2019 - 23:52

L’histoire, celle avec un grand H, leur avait prouvé maintes fois que Léo tenait bien mieux l’alcool que Blanche, mais il n’était jamais contre le lui rappeler en lui faisant la démonstration. Et puis elle était toujours charmante quand elle avait un peu bu, quand elle n’avait plus de limites. Il l’écouta avec intérêt et curiosité lui donner ses envies de voyages, elle qui était encore novice, elle avait tout à apprendre mais ses rêves plaisaient au photographe et sa vision aussi. Je vois, tu as envie d’être surprise. Il sourit en l’écoutant, il comprenait bien que ce séjour à Bali était bien trop luxueux pour elle, pour lui aussi en vérité, il n’avait pas l’habitude de loger dans des hôtels cinq étoiles, d’avoir un petit festin en chambre tous les matins, non pas qu’il n’appréciait pas ou qu’il ne pouvait pas se le permettre, mais il préférait les voyages plus authentiques, la rencontre avec les gens, dormir chez l’habitant quand c’était possible. Il aimait se fondre dans le décore et ne pas être un simple touriste de plus. Mais Bali c’était différent, il l’avait accepté pour le travail, parce qu’au delà du cadre idyllique il n’oubliait pas qu’il avait des photos à faire et un client à satisfaire, Bali c’était une chance qu’il avait saisi et il ne le regrettait pas, même si ce n’était pas son type de trip favori, il aurait été fou de refuser, surtout en voyant comment les choses se déroulaient avec Blanche, c’était une véritable lune de miel pour jeune couple amoureux. Mais s’ils devaient repartir ensemble un jour, et il y comptait bien, il lui montrerait sa façon à lui de voyager, de découvrir un pays, une culture, il était certain qu’elle adorerait. Il leva les yeux au ciel en écoutant sa réflexion, toujours les même soucis d’argent qui revenaient. Et pour mieux appuyer ses paroles elle tendit sa carte au serveur sans ciller, si ça lui faisait plaisir, il n’allait pas provoquer un scandale juste pour un repas… J’ai fait une escale à Barcelone une fois, c’est une jolie ville, mais je ne connais pas plus que ça. Tu sais, l’Espagne c’est près de la France, où tu as ta famille… Il n’en dit pas plus, elle comprendrait ce qu’il insinuait, il savait combien elle avait envie de rendre visite à ses grands-parents et à quel point elle était frustrée de ne pas pouvoir le faire, ce n’était pas faute de lui avoir proposé par le passé, à chaque fois il avait essuyé un refus catégorique. Peut-être qu’elle allait finir par accepter, un jour. Le canard et le poisson étaient délicieux, le contacte de la peau de Blanche sur la sienne encore plus, ses quelques caresses presque anodines, presque… ne le laissaient pas indifférent, c’était sûrement le coup de l’alcool qui le réchauffait, cette ivresse agréable qui lui donnait envie d’écourter leur balade pour rentrer directement à leur chambre. Mais ce soir ils s’étaient promis de s’amuser et leur déambulation dans les rues joyeuses les menèrent jusqu’à cette place. Léo aimait danser, ce n’était pas un secret, il n’était pas mauvais pour cet exercice, merci aux nombreuses soirées de gala à Bowen et aux nuits endiablée qu’il avait pu passer aux quatre coins du monde, à Bangkok avec Andrea, au Bénin avec Grace, en Norvège avec Freja,... à chaque fois il y avait une femme pour lui donner le tournis et ce soir c’était Blanche, ce soir les autres étaient largement devancées par cette vision solaire, par cette robe qui tournait dans les lumières balinaises, par ce sourire qui l’éblouissait et ces cheveux qui dansaient au rythme de la musique dans son dos nu. Une nouvelle cavalière lui vola cette danse et même s’il apprécia que cette inconnue l'entraîne avec elle, Léo ne quittait pas Cambridge du coin de l’oeil, juste au cas où. Et ce fut avec un plaisir non dissimulé qu’il la ravit à la barbe d’un autre grand brun, un peu plus bronzé que lui, l’embrassant au passage, plus parce qu’il était heureux de la retrouver que par une quelconque jalousie mal placée. Ils enchaînèrent quelques pas de danse, les bras de Léo presque sur les fesses de Blanche, ceux de la blonde s’accrochant à son cou, alors qu’elle se moquait de sa question, avant d’appuyer sa réponse par un baiser dans son cou qui lui arracha un sourire en se disant qu’ils étaient tout aussi intenables l’un que l’autre. Léo finit par entraîner sa compagne un peu plus loin avant de s’arrêter à ce petit bar où ils enchaînèrent deux shooters de cet alcool local, la beauté de Blanche aidant à ce qu’ils se les fassent offrir, le barman lui lançait des fleurs, dans sa langue mais c’était facilement compréhensible à la façon dont il la regardait. Mais l’australienne n’avait d’yeux que pour son photographe ce soir alors il moquait bien que d’autres hommes la regardent ou qu’ils lui offrent à boire, cette nuit comme toute les autres ce serait dans ses bras qu’elle vibrerait et il savourait cette petite victoire là. Il voyait ses joues rougir au fur et à mesure qu’elle continuait à boire et son air qui n’était que plus frivole, elle se moquait d’où ils allaient tant qu’ils s’amusaient, le maître mot de ce soir. Alors sans crier gare elle l’entraîna par la main, lui laissant à peine le temps de terminer son verre, sous les rires du barman qui leur souhaitait une bonne soirée. Ils stoppèrent leur course folle quand elle s’arrêta devant le marché nocturne, Léo hocha la tête, si c’était ce qu’elle voulait alors ils s’y arrêteraient. Et ils flânèrent d’échoppe en échoppe, Emerson tendit un billet à un vendeur pour lui acheter une coupe de fruits frais qui lui faisaient envie, il tendit un ananas à Blanche. Ca te fera du bien de manger ! Il était bon joueur, il n’allait pas la laisser se saouler sans éponger un peu. Et un peu plus loin ils s’arrêtèrent devant un artisan qui fabriquait des broches pour les cheveux avec des coquillages sculptés, c’était fin et raffiné, après avoir discuté un instant avec lui il en tendit une à Blanche. Elle irait bien dans ta crinière. Ca te ferait un souvenir. Il la lui accrocha dans les cheveux et sourit en voyant le résultat. Tu n’avais pas besoin de ça mais t’es belle. Et il l’embrassa au coin des lèvres avant de reprendre leur balade qui allait se terminer sur la plage, une bière à la main à fixer l’horizon. On n’est pas obligés de rentrer tu sais, on pourrait rester là pour toujours. Léo, faussement naïf, qui parlait comme un gosse. L’échéance de la fin de leur voyage arrivait à grands pas et il avait peur, l’alcool l’avait grisé jusqu’ici, mais face à l’eau l’euphorie retombait quelque peu pour laisser place aux doutes qu’il avait tenté d’éloigner ces derniers jours. Il vivait un rêve depuis qu’ils avaient posé les pieds sur le sol Balinais, des instants volés à leur quotidien, un concentré de moments meilleurs les uns que les autres. Ce voyage leur faisait du bien, il leur laissait entrevoir que l’avenir pourrait leur être favorable, mais Léo se connaissait, il connaissait ses failles et ses travers et il s’il avait toute confiance en l’amour de Blanche, celui qui pourrait le porter et le bercer, il se méfiait de lui-même et du retour à leur réalité australienne qui pourrait faire renaître ses vieux défauts et son diable au corps. Il avait envie de préserver leur douceur et plus que tout de préserver cette fille du mal qu’il pouvait lui faire.

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MessageSujet: Re: And I'll take you away + Léanche [hot]   And I'll take you away + Léanche [hot] - Page 3 EmptyMer 20 Nov 2019 - 6:19

Surprise, sans aucune doute. Déstabilisée, surtout. Curieuse, elle voulait voir le monde, celui dont elle avait toujours rêvé, qu'elle avait espionné dans leur cours de géographie, qu'elle s'était imaginé. Elle voulait voir où elle avait tord, apprendre de nouvelles choses, mais, surtout, découvrir l'architecture de ces autres pays. S'installer sur un banc, griffonner dans son carnet de traces, peindre les merveilles qui se dresseraient sur son chemin. À Bali, elle n'avait pas pris le temps de le faire. Son interprétation du couché de soleil aurait pu être à couper le souffle, mélangeant les orangés aux rosés de ce spectacle, mais elle n'en avait pas eu la force, ni même la confiance de le faire, pas sous les yeux curieux de son compagnon de voyage. Elle ne dessinait jamais devant les autres, jamais en la présence de quiconque. Par peur du jugement, par manque de confiance, par pudicité. Elle n'avait même pas risqué d'amener sa planche à dessin, de peur que Léo lui demande de le faire. Mais dans ses rêves les plus fous, quand ils repartiraient tous les deux à la recherche d'un nouveau bout de terre à s'approprier, Blanche osait espérer que le dessin y prenne une place importante, sans ses propres restrictions. Bali avait été merveilleux. Un parfait nouveau départ pour un couple incapable de se le donner dans leur quotidien. Et malgré la luxure de son implication, Blanche ne retenait que du positif. Elle avait apprécié le confort de ce premier voyage. Et elle était enfin prête à voir le monde, réellement. Aux côtés de Léo, toujours. Mais partir impliquait s'impliquer. Le brun ne semblait pas en accord avec elle, les yeux vers le ciel, désaccord qu'ils partageaient depuis bien avant que leur relation soit officialisée. Elle savait bien où la conversation allait, quand il posa ses yeux sur elle et qu'il évoqua la distance entre l'Espagne et la France, l'Europe n'était sans doute pas le meilleur continent à visiter ensemble. Blanche secoua la tête en souriant. C'est justement ce pourquoi je tiens tant à payer le projet voyage , affirma-t-elle calmement. Elle avait toujours refusé les propositions de s'exiler au pays de ses ancêtres, de sa famille, des grands-parents qu'elle n'avait pas vu depuis des années, qui lui manquait. Claire et Jean-Paul, à Paris. Il le lui avait offert, sur un plateau d'argent. Maintes et maintes fois. Sans résultat. Elle s'était obstinée, opposée fermement. Le jour où elle poserait les pieds sur le continent français, ce sera parce qu'elle en aurait les moyens. Ils auraient pu en débattre, des heures durant. Mais elle choisi de changer de sujet, de laisser leur différent derrière eux, de laisser leur légèreté teinter le reste de leur dîner. Ils s'étaient promis du plaisir et ce n'était pas une discussion d'argent qui le leur gâcherait. Le repas arriva, suivi de leur éclipse vers une place où il faisait bon de vivre, exactement de ce que le couple avait envie, danse endiablée qui les possédait, d'abord ensemble, puis séparés par les locaux qui les immergeaient dans leur tradition. Et quand enfin ils se retrouvèrent, éteinte amoureuse passée, ils enchaînèrent la prochaine danse, les mains de Léo qui glissaient dangereusement dans le dos nu de la blonde pour s'arrêter à la naissance de ses fesses, Blanche qui mordillait sa lèvre avant de l'embrasser dans le cou, de jouer avec son sang froid en ondulant sensuellement son corps contre le sien, l'alcool la dénudant de ses inhibitions, lui donnant un air joyeux et mystérieux à la fois, heureuse de retrouver le seul pour qui elle avait des yeux. Lui, l'éternel amour de sa vie, celui qui détenait son coeur. Le rouge sur les joues, elle en profita pour déposer un baiser chaste sur celles de son amant, avant de se laisser entraîner vers le bas en plein air qui appelait à la suite de leur soirée teintée que de plaisir, l'arak qui eut avait été offert par le barman insistant. Elle ne comprenait rien à ses propos, Léo semblait jurer qu'elle lui était tomber dans l'œil et elle, toujours aussi naïve quand à l'effet qu'elle pouvait avoir sur les hommes, persuadé n'être rien de si exceptionnelle, refusait de le croire. Bras qui venait toucher celui de Léo à chaque rire alors qu'ils s'échangeaient des âneries, l'alcool en était fautif, elle lui démontrait bien, au serveur dragueur, qu'elle n'était intéressé que par son Australien. Ils finirent par quitter la ruelle colorée pour se rendre à leur prochaine destination, comme s'ils faisaient un tour express de la ville, passant par toutes les attractions les plus animées. Leur instinct les mena donc vers un marché nocturne où elle leur fraya un chemin. Les kiosques étaient tous plus colorés les uns que les autres, les allées laissaient les effluves des plats typique leurs papilles saliver. Ils marchaient, main dans la main, au travers des différents marchands, s'arrêtant devant un vendeur de fruit auquel Emerson acheta une couronne de fruit, tendant un morceau d'ananas à sa princesse des îles qui l'accepta en riant. Dis, c'est pas plutôt tes effets de l'alcool que tu t'en te s de contrôler là ? , décréta-t-elle en croquant dans le fruit jaune à pleine bouche avant de lui voler un morceau de kiwi et de se laisser guider vers le prochain kiosque où elle tomba sous le charge des breloques faites à la main. L'une d'elle passa des mains du commerçant à celles de Léo qui finit par l'installer dans le cheveux blond de Blanche. Merci... , souffla-t-elle en touchant la breloque du bout des doigts, émerveillée. Elle n'avait pas besoin de ce bout d'artisanat pour se souvenir de ce voyage, tous les beaux moments étaient prisonniers de sa mémoire, et, pourtant, secrètement elle avait voulu qu'il le lui offre, ce souvenir. Elle n'était pas fan des cadeaux, mais celui-là était unique. Compliment volé, il déposa un baiser à la commissure de ses lèvres avant de l'entraîner vers le reste de leur parcours. Parcours qui se termina sur la plage, comme ils avaient commencé leur journée, une bière de plus à la main. Et même si sa robe ne s'y prêtait pas, même si elle allait sans doute devoir la mettre aux poubelles parce que le sable l'aurait abîmé, Blanche s'était installée dans le sable, confortable pour scruter l'horizon. Et, par chance, qu'elle était assise, puisque la prochaine réplique de Léo l'aurait sans doute fait tomber dans les pommes. Elle tourna son visage vers lui, fronça les sourcils, silencieuse un instant. T'es sérieux ? , demanda-t-elle avec curiosité alors qu'elle se doutait bien de la réponse. Pourquoi voulait-il tant retarder leur retour à Bowen ? Blanche reposa son regard vers l'océan, celui qui menait sans doute au leur, des parcelles de vérité qui commençaient à germer en elle. Et si elle n'était pas assez pour lui ? Et si leur idylle ne pouvait perdurer dans leur quotidien ? La blonde cala sa bière, déjà bien assez affectée par l'alcool, manque de confiance qui commençait à se faire ressentir, elle tourna la tête dans la direction inverse, celle qui pointait vers leur hôtel. On devrait sans doute retourner à la chambre, il se fait tard. Elle en était maintenant convaincue, leur idylle prenait fin. Elle n'était pas assez pour lui, ou alors peut-être trop. Il cherchait à leur faire fuir leur fin prévisible. Elle avait été trop naïve pour la percevoir, pour réaliser qu'ils vivaient un rêve irréel.

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Léo Emerson
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MessageSujet: Re: And I'll take you away + Léanche [hot]   And I'll take you away + Léanche [hot] - Page 3 EmptyJeu 21 Nov 2019 - 0:05

Des gestes tendres, des baisers volés ou enflammés, des regards qui en disaient longs et des milliers de souvenirs, en tête et matériels, comme cette broche dans les boucles blondes de Blanche, tant de choses qu’ils garderaient à jamais de ce séjour loin de tous leurs repères. Pour mieux se retrouver, s’apprivoiser, se conquérir, comme s’ils en avaient besoin. Et cette soirée en apothéose, c’était presque trop, trop beau, trop fort, pour un Léo qui savait qu’il ne pourrait jamais être aussi parfait, aussi droit que ces derniers jours, quand ils auraient retrouvé leur réalité. Il en prenait conscience en se laissant dégriser sur la plage loin de la foule et de l’agitation de la ville, loin des lumières aveuglantes et des musiques entraînante. Ils se retrouvaient tous les deux sur le sable et ça lui faisait autant de bien que de mal, de comprendre qu’ils étaient allé si loin, peut-être trop loin. Il se connaissait avec ses défauts et il connaissait Blanche et ses espoirs, en eux eu leur avenir commun. Il aimerait tant lui promettre la lune, la lui décrocher si elle la voulait, il voulait qu’elle soit heureuse avec lui, mais il connaissait trop leur passé et il avait une peur bleue de refaire les mêmes erreurs qui lui avaient fait taire ses réels sentiments envers par le passé. S’aurait été bien plus simple de ne pas se poser ces questions avant leur retour à Bowen ou encore de les repousser dans un coin de sa tête jusqu’à une éventuelle dispute, qui n’aurait peut-être jamais lieu, mais parfois il réfléchissait un peu trop, Léo, ça lui arrivait rarement mais quand c’était le cas il ne pouvait pas mentir et faire comme si tout allait bien, sur son visage crispé on lisait comme dans un livre ouvert. Blanche chercha son regard et malgré le ton léger qu’il avait voulu employer celle qui le connaissait trop bien perçut les doutes de son amant. Il baissa les yeux vers le sable puis se saisit d’un paquet de cigarettes qu’il avait acheté un peu plus tôt lors de leurs déambulations dans le marché nocturne, il aimait bien s’en griller une quand il avait un peu bu. La flamme du briquet dansa dans la nuit et il se laissa étourdir par les effets de la nicotine un instant alors que Blanche proposait qu’ils rentrent à l’hôtel. Il hocha la tête comme s'il était d'accord mais lui tendit le paquet sans la regarder, au cas où elle aurait envie de se flinguer les poumons avec lui, au point où ils en étaient. Il recracha doucement la fumée, en fait il n'avait pas envie de rentrer. Tu sais… c’était pas des paroles en l’air, sur la plage. Tu le sais Blanche ? Il voulait parler de ces mots qu’il ne regrettait pas, qu’il avait même envie de lui dire, de crier au monde pourquoi pas, il n’en avait plus peur, il lui allaient si bien, à la blonde. Il l’aimait, mais par pudeur il ne dit rien, parce que le moment serait mal choisi, ce serait maladroit que de lui dire alors qu’il lui laissait également entrevoir toutes ses peurs, peut-être infondées, concernant la suite de leur histoire. Merde je ne sais jamais bien faire quand il s’agit de toi. J’ai l’impression que je perds tous mes moyens quand ça devient sérieux. Je gâche tout... on est si bien ici, alors j'suis comme les gamins, j'veux pas repartir, de peur que la magie ne se brise. En fait il n’avait pas fait ça qu’avec Blanche, c’était sa fâcheuse manie à Léo, de tout gâcher alors que tout pourrait aller bien. Mais pour une fois il l’admettait et il en parlait comme s’il lui demandait qu’elle l’aide, qu’elle le guide pour mieux avancer ensemble. Parce qu'au fond sous ses airs d'homme sûr de lui il restait cet éternel petit garçon qui avait besoin qu'on lui tienne la main.

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"Is that alright ?"
Maybe it's time to let the old ways die. It takes a lot to change a man, it takes a lot to change your plans. And a train to change your mind.
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